Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Repertoire Ohada 2006-2010
Repertoire Ohada 2006-2010
2006 – 2010
JURISPRUDENCE ET BIBLIOGRAPHIE
Réalisé par Joseph ISSA-SAYEGH, Professeur
Publié par l’UNIDA
PREMIÈRE PARTIE
JURISPRUDENCE
2
NANTISSEMENTS ............................................................................................................... 426
PRESCRIPTION .................................................................................................................... 430
PREUVE ................................................................................................................................ 431
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF ....................................... 432
PROPRIETE INTELECUTUELLE ....................................................................................... 481
SAISIE APREHENSION ....................................................................................................... 482
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS ....................... 483
SAISIE CONSERVATOIRE ................................................................................................. 531
SAISIE CONTREFACON ..................................................................................................... 564
SAISIE DE RECOLTE SUR PIED ....................................................................................... 566
SAISIE DES REMUNERATIONS ........................................................................................ 567
SAISIE IMMOBILIERE ........................................................................................................ 569
SAISIE REVENDICATION .................................................................................................. 623
SAISIE VENTE ..................................................................................................................... 624
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE ........ 646
TIERS SAISI .......................................................................................................................... 698
TRANSPORT DE MARCHANDISES .................................................................................. 699
UNION ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA) .................. 703
VENTE COMMERCIALE .................................................................................................... 704
3
ACTES DE COMMERCE
ACTES DE COMMERCE
SOMMAIRE
4
ACTES DE COMMERCE
5
ACTES DE COMMERCE
l’Acte uniforme relatif au droit commercial général, se prouvent par tous moyens. En
retenant que la lettre en date du 29 septembre 2000, adressée à la Société SHANNY
CONSULTING par la Société COTE D’IVOIRE CEREALES, ayant pour activité la
commercialisation du maïs et du riz, et par laquelle elle s’est engagée à apurer le solde du
compte, valait reconnaissance de dette, l’arrêt attaqué se trouve légalement justifié au regard
des seules dispositions de l’article 5 de l’Acte uniforme sus-indiqué. Par voie de conséquence,
la Cour d’Appel d’Abidjan, à qui il est reproché d’avoir omis de vérifier si la Société
SHANNY CONSULTING avait exécuté toutes ses obligations contractuelles, n’avait pas à
effectuer de recherche sur ce point excipé par la requérante.
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE (C.C.J.A), ARRET N° 053/2005 du
15 décembre 2005, Affaire : Société COTE D’IVOIRE CEREALES (Conseil : Maître Francis
KOUAME KOFFI, Avocat à la Cour) contre Société SHANNY CONSULTING (Conseils : La
SCPA AHOUSSOU, KONAN et Associés, Avocats à la Cour), Recueil de jurisprudence de la
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE, n° 6, juin-décembre 2005, p. 35.- Le
Juris Ohada n° 2/2006, p. 6. Ohadata J-06-35
6
ACTES DE COMMERCE
En outre en l'espèce, l'injonction de payer remplit toutes les conditions définies aux
articles 1er et 2 AUPSRVE. Il y a donc lieu de condamner la débitrice à son paiement.
Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou (Burkina Faso), Jugement n° 76/08 du 09 avril
2008, Société Korgo & Compagnie (SOKOCOM) c/ Société industrielle de Transformation
d'Acier au Burkina Faso (SITAB) Ohadata J-09-376
V. PRESCRIPTION
COMPTE COURANT - SOLDE DEBITEUR - CLOTURE AVEC MISE EN DEMEURE ET
POURSUITES - CREANCE - DATE D'EXIGIBILITE - DATE DU CLOTURE DU COMPTE - DELAI
DE PRESCRIPTION - VIOLATION DE L’ARTICLE 18 AUDCG (NON) - PRESCRIPTION DE LA
CREANCE (NON) - CONFIRMATION DU JUGEMENT.
ARTICLE 18 AUDCG - ARTICLE 8 AUPSRVE - ARTICLE 15 AUPSRVE - ARTICLE 336 AUPSRVE
ARTICLE 338 AUPSRVE
ARTICLE 1165 CODE CIVIL BURKINABÈ
ARTICLE 141 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 550 CODE DE
PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
Les créances nées à l'occasion de leur commerce entre commerçants, entre
commerçants et non commerçant se prescrivent par cinq ans. Mais en l'espèce, il s'agit d'une
convention de compte courant qui a fait l'objet de clôture avec mise en demeure et poursuites.
En matière de fonctionnement de compte courant le délai de prescription commence à courir
à partir de la date de clôture du compte. Il ne saurait y avoir prescription dans ce cas
d'espèce.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 038 du 19
juin 2009, Société des Grands Travaux du Faso (SGTF) SARL c/ Société Générale des Banques
au Burkina (SGBB) Ohadata J-10-216
7
ACTES DE COMMERCE
8
ACTES UNIFORMES
ACTES UNIFORMES
SOMMAIRE
9
ACTES UNIFORMES
En constatant que les contrats dont l'exécution fait l'objet de litige ont été conclus et
mis en oeuvre en 1977, elle a statué, en se fondant sur l'article 10 du Traité OHADA, qu'ils ne
sauraient être soumis aux dispositions de l'acte uniforme sur le Droit commercial général
entré en vigueur le 1er janvier 1998.
Cour d'appel de Cotonou, arrêt n°21/2000 du 27 janvier 2000 R.G.N° 006/2000, AFFAIRE
Société des Ciments d'Onigbolo « SCO » Agent Judiciaire du Trésor C/ Société Groupe MYC
INTERNATIONAL SARL Ohadata J-06-67
10
ACTES UNIFORMES
11
ACTES UNIFORMES
Cour d'appel de Cotonou, arret n° 174/99 du 30 septembre 1999 AFFAIRE 1- Sté JOS HANSEN
et SOEHNE 2- Sté MATCH TRADING LIMITED C/ M. François DOSSOU. Ohadata J-06-94
13
ACTES UNIFORMES
des articles 41 et suivants de cet Acte uniforme que le créancier ne peut exercer son droit de
rétention que sur le bien de son débiteur qu'il détient légitimement, et aux conditions que sa
créance soit certaine, liquide et exigible et qu'existe un lien de connexité entre la naissance de
la créance et la chose retenue. Dès lors, en l'espèce, que de telles conditions ne sont pas
réunies, le créancier doit restituer les biens.
Cour d'appel de Dakar, chambre civile et commerciale 1, arrêt du 16 février 2001, MAREGEL c/ Sérigne
Moustapha Mbacké Ohadata J-06-121 Voir Le Juris-Ohada, n° 4/2002, octobre – décembre 2002, p. 43,
note anonyme.- Recueil de jurisprudence COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE, n°
spécial, janvier 2003, p. 31).Ohadata J-02-165
15
ANTICHRESE
ANTICHRESE
DROIT DES SURETES – ANTICHRESE – CONVENTION – ABROGATION DES DISPOSITIONS
RELATIVES A L’ANTICHRESE – INEXISTENCE DE L’ANTICHRESE DANS LE DROIT POSITIF
IVOIRIEN – INEXISTENCE DE LA CONVENTION.
ARTICLE 150 AUS
L’article 150 de l’Acte Uniforme portant organisation du droit des sûretés ayant abrogée les
dispositions relatives à l’antichrèse, celle-ci n’existe plus dans le droit positif ivoirien.
Par conséquent, la convention d’antichrèse passée entre les parties est inexistante.
Tribunal de Première Instance de Bouaflé, Jugement N°37 du 02 mars 2006, Affaire :
N’Guessan Jacques – N’Guessan Goore Charles c/ La Coopérative Agricole de Zegata. Ohadata
J-08-197
16
ARBITRAGE
ARBITRAGE
SOMMAIRE
17
ARBITRAGE
18
ARBITRAGE
19
ARBITRAGE
rencontre des volontés des parties, créant ainsi un lien contractuel qui répond aux canons des
contrats d’entreprise ; il y a donc lieu de soutenir que, même en l’absence d’écrit, il y a eu
contrat entre AXA et NGANDO BEBEY et leur litige sur le paiement d’honoraires est
d’origine contractuelle.
En l’absence de l’acceptation par toutes les parties, l’aspect consensuel qui
caractérise toute convention d’arbitrage fait défaut et elle est inexistante ; sans convention
d’arbitrage de laquelle les arbitres tirent leurs pouvoirs juridictionnel, il y lieu de se déclarer
incompétent.
Sentence arbitrale partielle du 20 octobre 2004, AFFAIRE NGANDO BEBEY c/ Société AXA
Assurances. Revue de l’Arbitrage n° 26 – Juillet - Août - Septembre 2004, p. 3, note Roger
SOCKENG Ohadata J-08-165
20
ARBITRAGE
- Cour d’Appel d’Abidjan, 1ère Chambre Civile et Commerciale, Arrêt n° 585 du 10 juin 2005,
Affaire : A. c/ STE CI-TELECOM - STE BATES A.G. PARTNERS - M. Z. - M. G. - LE
BURIDA – Le Juris Ohada n°2/2007, p. 29. Ohadata J-08-78
VOIR en page 20 :
- Cour d’appel judiciaire de Port-Gentil, chambre sociale, arrêt du 22 juillet 2008, affaire
KOUMBA KONDJO c/ La Confédération Syndicale Gabonaise et La société CORA WOOD
GABON. Ohadata J-08-174
21
ARBITRAGE
fondamental ou d’ordre public, même si cette décision n’est pas susceptible de recours ou
susceptible seulement d’un appel différé.
Le droit pour une partie à une convention d’arbitrage, de voir soumettre ses
prétentions à une juridiction arbitrale, est une règle d’ordre public que le juge français,
comme tout autre, a vocation à faire respecter dans l’exercice de ses attributions de soutien à
l’arbitrage.
Cour d’Appel de Paris, 1ère Chambre, section C.- Arrêt du 29 mars 2001 (N° 104) - Revue
Camerounaise de l’Arbitrage n° 15 – Octobre - Novembre - Décembre 2001, p. 13. Ohadata J-
08-189
22
ARBITRAGE
En cas d’existence d’une clause d’arbitrage expresse et valable insérée dans une
convention hypothécaire signée des parties, le juge étatique devient incompétent pour statuer
à titre principal sur tout litige né de l’exécution de cette convention. Ainsi, en cas de saisine
aux fins de saisie immobilière de l’immeuble hypothéqué, le juge doit se déclarer incompétent
et renvoyer les parties à mieux se pourvoir.
Tribunal de Grande Instance de Bafoussam, jugement n°33/CIV du 03 avril 2007, affaire
COFINEST SA c/ SOKOUNDJOU Rameau Jean Philippe Ohadata J-08-149
23
ARBITRAGE
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre Civile et Commerciale (Burkina Faso), Arrêt n° 116
du 19 mai 2006, KABORE Henriette (BTM) c/ Société sahel compagnie (SOSACO) Ohadata J-
09-25
VOIR en page 18 :
- Cour d’appel d’Abidjan, chambre civile et commerciale, 5ème chambre C, arrêt civil
contradictoire n°170 du 27 février 2007, affaire Dam Sarr (Me Sangaré Minata) c/ MATCA
(SCPA AKRE-TCHAJAKRE) Ohadata J-08-41
VOIR en page 26 :
- Juge des référés du Tribunal de première instance de Douala, Ordonnance de référé n° 140 du
4 décembre 2000, AFFAIRE : Société E.R.C. (Etudes – Réalisations - Contrôles) S.A. c/ VIMAT
SARL. Revue Camerounaise de l’Arbitrage n° 25 – Avril - Mai - Juin 2004, p. 3, note Gaston
KENFACK-DOUAJNI Ohadata J-08-164
25
ARBITRAGE
la désignation de l’expert sollicité, afin qu’il puisse être remédié dans le plus bref délai aux
insuffisances constatées.
Cour d’Appel d’Abidjan, Chambre civile et commerciale, 15 juillet 1977 - Arrêt n° 484. Société
WANSON c/ Société d’Etudes et de Réalisations pour l’Industrie Caféière et Cacaoyère, dite
SERIC. – Revue Camerounaise de l’Arbitrage n° 1 – Avril - Mai - Juin 1998, p. 10. Ohadata J-
08-175
- Cour d’Appel de Paris (1ère Ch. C), 1er juillet 1997 – Affaire : Agence Transcongolaise des
Communications - Chemins de fer Congo Océan (ATC-CFCO) c/ Compagnie Minière de
l’Ogooué (COMILOG) – Revue Camerounaise de l’Arbitrage n° 3 – Octobre - Novembre -
Décembre 1998, p. 16. Ohadata J-08-177
26
ARBITRAGE
27
ARBITRAGE
conditions, alors au surplus que le Président du Tribunal de Grande Instance était saisi de la
difficulté et que le recourant avait déjà désigné un arbitre remplaçant.
Cour d’Appel de Paris (1ère Ch. C), 1er juillet 1997 – Affaire : Agence Transcongolaise des
Communications - Chemins de fer Congo Océan (ATC-CFCO) c/ Compagnie Minière de
l’Ogooué (COMILOG) – Revue Camerounaise de l’Arbitrage n° 3 – Octobre - Novembre -
Décembre 1998, p. 16. Ohadata J-08-177
contexte d’un pays en voie de transition, où les compétences professionnelles de ce type sont
nécessairement limitées.
Cour d’appel de Paris (1ère CH. C.) 17 février 2005 Société Myltilineos Holdings c/ The
Authority for Privatization and State Equity Administration. Revue Camerounaise de
l’Arbitrage, N° 33 – Avril – Mai – Juin 2006, p. 12. Ohadata J-08-171
29
ARBITRAGE
rendre par la juridiction civile, est sans application pour l’arbitre statuant en matière
internationale, en raison de l’autonomie de cette procédure qui obéit à des règles propres.
Cependant, rien n’interdit au tribunal arbitral d’estimer qu’une procédure pénale est
de nature à influer sur la solution du litige dont il est saisi et d’ordonner pour ce motif un
sursis a statuer dont il lui appartient d’apprécier l’opportunité.
Le juge de l’annulation n’a pas le pouvoir d’apprécier le bien ou le mal-jugé de la
sentence dont il contrôle la régularité ; s’il n’est pas démontré que la solution apportée
heurterait l’ordre public international, le recours en annulation contre la sentence
intérimaire doit être rejeté.
Cour d’Appel de Paris, 1ère Chambre, section C.- Arrêt du 1er mars 2001, numéro d’inscription
au répertoire général : 1999/20093 (Pas de jonction) - Revue Camerounaise de l’Arbitrage n° 13
– Avril - Mai - Juin 2001, p. 23. Ohadata J-08-187
30
ARBITRAGE
invoqués par la SIR, d’où il suit qu’en aucune de ses deux branches, le moyen ne peut être
accueilli.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 029/2007 du 19 juillet 2007,
Audience publique du 19 juillet 2007, Recours en contestation de validité de sentence arbitrale
n° 008/2006/PC du 20 février 2006, Affaire : Société Ivoirienne de Raffinage dite SIR SA
(Conseils : SCPA AHOUSSOU, KONAN et Associés, Avocats à la Cour) contre 1°/ BONA
SHIPHOLDING LTD, 2°/ Monsieur ATLE LEXEROD, 3°/ TEEKAY SHIPPING NORWAY
AS, 4°/ TEEKAY SHIPPING CANADA LTD, 5°/ STANDARD STEAMSHIP OWNER'S
PROTECTION AND INDEMNITY ASSOCIATION LTD (Conseils : Maîtres Timoty
CLEMENS JONES et Stanislas LEQUETTE du Cabinet HOLMAN, FENWICK et WILLIAM,
et Maître Martin NOMEL, Avocats à la Cour). – Recueil de Jurisprudence n° 10 –
Juillet / Décembre 2007, p. 12.- Penant n° 867, p. 226. - Le Juris Ohada n° 1/2008, p. 23. Ohadata
J-08-241.- Doublon avec Ohadata J-09-104, 2ème espèce
31
ARBITRAGE
autonome ; en statuant ainsi, sans par ailleurs fournir des éléments d’appréciation fondés sur
le droit ivoirien devant régir ladite procédure, le tribunal arbitral a usé des pouvoirs
d’amiable compositeur que les parties ne lui ont pas conférés, l’amiable composition se
définissant de manière négative, comme le pouvoir des arbitres, de ne pas s’en tenir à
l’application stricte des règles de droit, ce qui permet aussi bien de les ignorer que de s’en
écarter, en tant que leur sentiment de l’équité l’exige ; il s’ensuit que la sentence arbitrale
attaquée encourt les reproches visés au moyen et doit, en conséquence, être annulée.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 028/2007 du 19 juillet 2007,
Audience publique du 19 juillet 2007, Recours en contestation de validité de sentence arbitrale
n° 64/2005/PC du 07 décembre 2005, Affaire : Société NESTLE SAHEL (Conseil : Maître
MEDAFE Marie Chantal, Avocat à la Cour) contre Société Commerciale d’Importation AZAR
et SALAME dite SCIMAS (Conseil : Maître Frank Didier TOE, Avocat à la Cour). – Recueil de
Jurisprudence n° 10 – Juillet / Décembre 2007, p. 62.- Le Juris Ohada n° 1/2008, p. 16. – Penant
n° 867, p. 226, note Bakary Diallo. - Ohadata J-08-250 doublon avec Ohadata J-09-104, 1ère
espèce
32
ARBITRAGE
propos prononcés par l’avocat de l’une des parties à un litige, lors d’une audience devant un
tribunal arbitral saisi de ce différend
Tribunal d’Instance de Paris (8e arr.) – 15 janvier 2001 – Affaire : Sociétés X c/ M.A. – Revue
Camerounaise de l’Arbitrage n° 14 – Juillet - Août - Septembre 2001, p. 12. Ohadata J-08-188
VOIR en page 29 :
- Cour d’appel de Paris, 1ère Ch. C, Arrêt du 1er juill6et 1999. - Société BRASPETRO OIL
SERVICES (BRASOIL) c/ GMRA. – Revue Camerounaise de l’Arbitrage n° 9 – Avril Mai Juin
2000, p. 15. Ohadata J-08-182
VOIR en page 24 :
- Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), 1ère chambre, arrêt n° 9 du 29 juin 2006,
Affaire: F.K.A c/ H.A.M, Le Juris-Ohada, n° 4/2006, p. 2. Ohadata J-07-23
VOIR en page 37 :
Cour d’Appel de Paris, Ordonnance sur incident à fin d’exécution provisoire – 27 novembre
1984.- Affaire : Société J. LALANNE c/ DEUTSCHE GESELLSCHAFT FÜR
WIRTSCHAFTLICHE ZUSAMMENARBEIT – Revue Camerounaise de l’Arbitrage n° 16 –
Janvier - Février - Mars 2002, p. 14. Ohadata J-08-194 et Ohadata J-08-192 (doublon).
B. Projet de sentence
33
ARBITRAGE
VOIR en page 29 :
Cour d’appel de Paris, 1ère Ch. C, Arrêt du 1er juill6et 1999. - Société BRASPETRO OIL
SERVICES (BRASOIL) c/ GMRA. – Revue Camerounaise de l’Arbitrage n° 9 – Avril Mai Juin
2000, p. 15. Ohadata J-08-182
VOIR en page 27 :
- Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA). 1ère Chambre, arrêt n° 44 du 17 Juillet 2008
Affaire: SOCIETE AFRICAINE DE RELATIONS COMMERCIALES ET INDUSTRIELLES
dite SARCI Sarl CI 1°) ATLANTIQUE TELECOM SA 2°) TELECEL BENIN S.A. Le Juris
Ohada, n° 4/2008, p. 52. Ohadata J-09-82
VOIR en page 28 :
- Paris, 1ère Ch. C. 6 novembre 2003, affaire : S.A. Caisse Fédérale de Crédit Mutuel du Nord de
la France c/ Société Banque DELUBAC et Compagnie – Revue Camerounaise de l’Arbitrage
n° 27 – Octobre - Novembre - Décembre 2004, p. 27. Note Kenfack-Douajni. Ohadata J-08-166
34
ARBITRAGE
VOIR en page 31 :
35
ARBITRAGE
concerné pour déterminer le Juge compétent, dès lors que l'Acte Uniforme relatif à
l'arbitrage ne précise pas ledit juge.
La clause de renonciation à tout recours insérée par les parties dans la convention
doit être considérée comme non écrite, dès lors que le recours en annulation est prévu par
l'Acte Uniforme relatif à l'arbitrage, qui s'applique aux instances arbitrales nées après son
entrée en vigueur. Par conséquent, le recours en annulation de la sentence doit être déclaré
recevable.
En se fondant sur des solutions légales pour régler le différend, les arbitres qui
n'avaient pas l'obligation de statuer uniquement en amiable compositeur, sont restés dans le
cadre de la mission qui leur a été confiée. Dès lors, doit être rejetée la demande d'annulation
de la sentence.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 010/2003 du 19 juin 2003 - Pourvoi
n° 001-2002-PC du 28 mars 2002 - Audience publique du 19 juin 2003 – Affaire : Epoux
DELPECH c/ SOTACI, Revue Camerounaise de l’Arbitrage n° 28 – Janvier - Février -
Mars 2005, p. 17, note Me Fénéon. Ohadata J-08-167. Voir Ohadata J-04-108
36
ARBITRAGE
ci, en usant des pouvoirs d’amiable compositeur qui lui avaient été confiés par les parties
dans la clause compromissoire, d’après un raisonnement dont il n’appartient pas au juge de
l’annulation d’apprécier la pertinence.
Suivant ce qui est expliqué ci-avant, la sentence déférée comporte bien des motifs sur
les questions de l’exercice du retrait litigieux, la communication des pièces entourant la
cession de GRES et la fixation du préjudice de cette dernière ; la sentence étant ainsi exempte
du vice d’absence de motifs, le grief tiré de la contradiction de motifs constitue une critique
du fond de la sentence, lequel échappe au juge de l’annulation ; le moyen pris en sa seconde
branche doit être également rejeté.
La société JEAN PATOU ne démontre pas en quoi les conclusions des arbitres sur
l’absence de réalisation des conditions légales de la cession et du retrait de droits litigieux
violent des prescriptions d’ordre public édictées pour la défense d’un intérêt général
supérieur ; elle réitère ses critiques du bien-fondé de la solution donnée par les arbitres au
litige qui l’oppose à la société GRES. Le moyen doit être rejeté.
Cour d’Appel de Paris, 1ère Ch. C. section C, Arrêt du 26 octobre 1999. - Société JEAN PATOU
Parfumeur c/ Société Européenne Distribution Parfumerie « EDIPAR ». – Revue Camerounaise
de l’Arbitrage n° 8 – Janvier - Février - Mars 2000, p. 10. Ohadata J-08-181
37
ARBITRAGE
38
ARBITRAGE
délai doit être considéré comme respecté dès lors que la cour d’appel a été saisie en
annulation de la sentence même si les requérants ont par la suite obtenu la radiation de
l’affaire du rôle.
L’annulation de la convention à la base d’une sentence arbitrale, en l’espèce une
convention de crédit, emporte l’annulation de la sentence arbitrale à laquelle elle a servi de
fondement.
Cour d'Appel du littoral, arrêt N°060/C du 16 mai 2008, affaire Mr TANKO Jean, Dame
TANKO née NDOUHEU contre Sté Pro PME Financement SA. Ohadata J-09-124
- Cour d’Appel de Paris, 1ère Chambre, Section C – Arrêt du 28 juin 2001 – Numéro
d’inscription au répertoire général : 20007/08671. Revue Camerounaise de l’Arbitrage n° 15 –
Octobre - Novembre - Décembre 2001, p. 20. Ohadata J-08-190
VOIR en page 37 :
- Cour d’Appel de Paris, Ordonnance sur incident à fin d’exécution provisoire – 27 novembre
1984.- Affaire : Société J. LALANNE c/ DEUTSCHE GESELLSCHAFT FÜR
WIRTSCHAFTLICHE ZUSAMMENARBEIT – Revue Camerounaise de l’Arbitrage n° 16 –
Janvier - Février - Mars 2002, p. 14. Ohadata J-08-194 et Ohadata J-08-192 (doublon).
39
ARBITRAGE
40
ARBITRAGE
Cour Suprême de Côte d’Ivoire, Chambre Judiciaire, arrêt n° 501 du 13 juin 2002,
affaire La Société SICAFCA S.A. (SCPA ABELKASSI et Associés) c/ Société I ARON et
Compagnie (U.K.) (Me Charles DOGUE ABBE YAO et Associés), Actualités juridiques,
n° 50, p. 285. Ohadata J-09-289
42
BAIL COMMERCIAL
BAIL COMMERCIAL
SOMMAIRE
I. APPLICATION DE L’AUDCG
Ratione materiae
43
BAIL COMMERCIAL
Les dispositions de l’article 101 du Traité OHADA (sic) relatif au droit commercial et
prescrivant une mise en demeure préalable à toute saisine des juridictions ne sauraient
s’appliquer en l’espèce, car ne valant que pour les baux à usage commercial, à l’exclusion
des baux à usage d’habitation.
Cour d’Appel d’Abidjan, 2ème Chambre Civile et Commerciale, Arrêt n° 75 du
09 février 2007 - Affaire: - N - T - Y – L c/ Dame A.- Le Juris-Ohada n° 2, Avril - Mai -
Juin 2009, p. 37. Ohadata J-10-13
BAIL DANS LEQUEL LE PRENEUR EST UN PARTI POLITIQUE – BAIL PROFESSIONNEL (NON)
– COMPETENCE DE LA CCJA (NON)
ARTICLE 14 DU TRAITE OHADA
En l’espèce, la personne morale ayant souscrit le présent bail portant sur les locaux à
usage de bureaux, pour les besoins de son activité, est un parti politique, en l’occurrence, le
Rassemblement des Républicains, qui n’a vocation à exercer aucune activité lucrative à
caractère commercial, industriel, artisanal ou professionnel. Au demeurant, aux termes d’une
part, de l’article 1er alinéa 1 de la loi n° 93-668 du 09 août 1993 relative aux Partis et
44
BAIL COMMERCIAL
VOIR en page 47 :
- Cour D'appel de Dakar, Chambre Civile et Commerciale 2, Arrêt n° 162 du 15 mars 2001
Civil, référé, Cabinet International de Courtage et d'Assurances CICAR (Maître Issa DIOP) C/
Ahmadou Khadim LO représenté par Sidy SECK (Maître Ibrahim KANE) Ohadata J-06-92
VOIR en page 48 :
Ratione temporis
45
BAIL COMMERCIAL
Cour d’Appel du Littoral, arrêt n°100/ CC du 02 juillet 2007, Affaire WATAT Oscar C/ EPE
MINTANGA Dieudonné Ohadata J-07-197
46
BAIL COMMERCIAL
BAIL RESTANT A COURIR - PAIEMENT DES LOYERS (OUI) - DOMMAGES ET INTERETS (OUI)
- CONFIRMATION DU JUGEMENT.
ARTICLE 93 AUDCG
ARTICLE 1760 CODE CIVIL BURKINABÈ
ARTICLE 536 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 550 CODE DE
PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
Les dispositions de l’article 93 AUDCG relatives au délai de congé de 6 mois ne
s’appliquent qu’au contrat de bail à durée indéterminée. En l’espèce, le contrat de bail a
plutôt stipulé une durée de trois ans renouvelable. Aucune disposition légale n’ayant prévu de
délai congé dans ce type de contrat, c’est à bon droit que le premier juge a fait application de
la clause contractuelle selon laquelle le preneur devait informer le bailleur dans un délai de 3
mois. Ce préavis ayant été observé, le moyen tiré de son non-respect ne saurait prospérer.
Pour justifier la résiliation, le locataire invoque, conformément à la clause de
résiliation, des raisons techniques qualifiées d’impératives. Si le caractère technique des
installations envisagées ne peut être discuté, l’on peut par contre s’interroger sur leur
caractère impératif. En outre, le locataire étant un exploitant avisé de la téléphonie mobile, il
se devait de prendre toutes les mesures idoines pour inspecter les lieux avant de s’engager.
Dès lors, la résiliation du contrat étant intervenue en dehors de considérations techniques
impératives, il convient de la déclarer abusive comme l’a justement fait le premier juge.
Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Chambre civile et commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n°
33 du 15 mai 2006, CELTEL Burkina c/ DIOP Binta. Ohadata J-10-121
47
BAIL COMMERCIAL
48
BAIL COMMERCIAL
Lorsqu’un contrat de bail est en cours et qu’aucune cause d’inexécution ne peut être
relevée à l’encontre du locataire, le contrat de bail ne peut pas être considéré comme résilié.
Dès lors, un second contrat conclu en méconnaissance de ce contrat doit être annulé.
Cour d'Appel du Littoral, arrêt n° 083/CC DU 07 JUILLET 2008, AFFAIRE EGLISE
EVANGELIQUE DU CAMEROUN REGION DU WOURI CONTRE SOCIETE FOKOU &
FILS Ohadata J-09-137
49
BAIL COMMERCIAL
dès lors, les loyers révisés, fixés par la Cour d’Appel, courent à compter de l’assignation et
non à partir de la date de la signification de l’arrêt d’appel, ladite signification visant
essentiellement, dans le cadre ultérieur de l’exécution forcée, à informer le débiteur de
l’existence d’un titre exécutoire détenu contre lui par le créancier poursuivant; il suit qu’en
statuant comme elle l’a fait, la Cour d’Appel a violé l’article 8, sus énoncé, de la loi
ivoirienne n° 77-995 du 18 décembre 1977 applicable en la cause ; il échet par conséquent,
de casser l’arrêt attaqué.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 054/2008 du 11 décembre 2008,
Audience publique du 11 décembre 2008, Pourvoi n° 024/2003/PC du 06/02/2003 - Affaire :
ROCHE Jean Germain (Conseil : Maître Agnès OUANGUI, Avocat à la Cour) contre Maître
TIDOU SANOGO Ladji, Docteur DJOMAN EZAN Angèle (Conseil : Maître AYEPO Vincent,
Avocat à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 12, Juillet–Décembre 2008, p. 129. Ohadata J-
10-39
50
BAIL COMMERCIAL
51
BAIL COMMERCIAL
VOIR en page 92 :
Cour d’appel de Lomé, arrêt n° 0132/06 du 05 septembre 2006, Sté d’Initiative Technique
Togolaise Aigle (SINITECTOA) SARL / EGLISE NOUVELLE VIE. Ohadata J-10-166
B. Paiement du loyer
52
BAIL COMMERCIAL
référé lui enjoignant de mettre fin aux troubles. Il y a donc lieu de le condamner à payer au
preneur des dommages et intérêts pour rupture abusive du contrat de bail.
Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou (Burkina Faso), Jugement n° 145/2008 du 09
juillet 2008, Société de Transport import-export Kilimanjaro c/ SOMDA G. Solange. Ohadata J-
09-392
53
BAIL COMMERCIAL
C. Travaux locatifs
54
BAIL COMMERCIAL
VOIR en page 52 :
55
BAIL COMMERCIAL
VOIR en page 91 :
E. Sous-location
56
BAIL COMMERCIAL
VOIR en page 47 :
- Cour D'appel de Dakar, Chambre Civile et Commerciale 2, Arrêt n° 162 du 15 mars 2001
Civil, référé, Cabinet International de Courtage et d'Assurances CICAR (Maître Issa DIOP) C/
Ahmadou Khadim LO représenté par Sidy SECK (Maître Ibrahim KANE) Ohadata J-06-92
VOIR en page 90 :
VOIR en page 94 :
- Cour d’appel de Lomé, arrêt n° 127/2007 du 22 novembre 2007, MOUSSA Saïbou / DAOUDA
Souley. Ohadata J-10-162
VOIR en page 74 :
- Cour d’appel de Dakar, Chambre civile et commerciale 2, Arrêt n° 384/2005 du 7 avril 2005,
LECOINTRE / DlALLO, note Bakary Diallo, Penant n° 855, p. 255 Ohadata J-06-187
VOIR en page 86 :
- Cour d'appel de Dakar, chambre civile et commerciale 1, arrêt n° 237 du 13 avril 2001, Affaire
AMARA DIARRA (Me Madické NIANG) C/ YORO SY (Me Yaré FALL) Ohadata J-06-85
57
BAIL COMMERCIAL
VOIR en page 90 :
F. Vente de l’immeuble
58
BAIL COMMERCIAL
VOIR en page 63 :
VOIR en page 62 :
59
BAIL COMMERCIAL
B. Nécessité du congé
60
BAIL COMMERCIAL
ARTICLE 93 AUDCG
ARTICLE 1760 CODE CIVIL BURKINABÈ
ARTICLE 536 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 550 CODE DE
PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
Les dispositions de l’article 93 AUDCG relatives au délai de congé de 6 mois ne
s’appliquent qu’au contrat de bail à durée indéterminée. En l’espèce, le contrat de bail a
plutôt stipulé une durée de trois ans renouvelable. Aucune disposition légale n’ayant prévu de
délai congé dans ce type de contrat, c’est à bon droit que le premier juge a fait application de
la clause contractuelle selon laquelle le preneur devait informer le bailleur dans un délai de 3
mois. Ce préavis ayant été observé, le moyen tiré de son non-respect ne saurait prospérer.
Pour justifier la résiliation, le locataire invoque, conformément à la clause de
résiliation, des raisons techniques qualifiées d’impératives. Si le caractère technique des
installations envisagées ne peut être discuté, l’on peut par contre s’interroger sur leur
caractère impératif. En outre, le locataire étant un exploitant avisé de la téléphonie mobile, il
se devait de prendre toutes les mesures idoines pour inspecter les lieux avant de s’engager.
Dès lors, la résiliation du contrat étant intervenue en dehors de considérations techniques
impératives, il convient de la déclarer abusive comme l’a justement fait le premier juge.
Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Chambre civile et commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n°
33 du 15 mai 2006, CELTEL Burkina c/ DIOP Binta. Ohadata J-10-121
61
BAIL COMMERCIAL
62
BAIL COMMERCIAL
63
BAIL COMMERCIAL
64
BAIL COMMERCIAL
La contestation du congé ayant été jugée irrecevable comme tardive par rapport au
délai de l’article 93 de l’Acte uniforme relatif au droit commercial général, il n’y a pas lieu à
application des articles 94 et 95 visés au moyen ; il s’ensuit que l’arrêt attaqué n’a pu violer
les dispositions desdits articles ; ainsi, ledit moyen doit être rejeté comme non fondé.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 041/2009 du 30 juin 2009,
Audience publique du 30 juin 2009, Pourvoi n° 076/2006/PC du 22 septembre 2006 – Affaire :
Monsieur KOBLAN AKOMCI (Conseil : Maître Koudou GBATE, Avocat à la Cour) contre
Madame AKA BERTIN née Thérèse Eliane AKISSI (Conseils : SCPA AMON-RAUX &
Associés, Avocats à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 109.
Ohadata J-10-79
E. Demande de renouvellement
SARL (Me Mamadou Tounkara) / Cheik Basse (Etude Youba). Actualités juridiques n° 60-61, p.
426, note anonyme. Ohadata J-09-314
66
BAIL COMMERCIAL
67
BAIL COMMERCIAL
comme elle l’a fait par l’arrêt critiqué, a violé, par mauvaise application, les dispositions
d’ordre public sus énoncées de l’article 92 de l’Acte uniforme susvisé ; il échet, en
conséquence, de casser ledit arrêt.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 030/2007 du 22 novembre 2007,
Audience publique du 22 novembre 2007, Pourvoi n° 121/2003/PC du 23 décembre 2003,
Affaire : S.C.I. GOLFE DE GUINEE (Conseil : Maître KOUASSI Y. Roger, Avocat à la Cour)
contre MARINA ATLANTIC SARL (Conseils : SCPA SOMBO-KOUAO, Avocats à la Cour). –
Recueil de Jurisprudence n° 10 – Juillet / Décembre 2007, p. 44.- Le Juris Ohada n° 1/2008, p.
29. Ohadata J-08-247
68
BAIL COMMERCIAL
Le juge des référés est compétent pour constater cette déchéance et prononcer
l'expulsion du preneur.
Les dispositions de l'article 92 étant d'ordre public conformément à l'article 102 de
l’Acte uniforme portant droit commercial général, la clause de résiliation insérée dans le bail
ne saurait prévaloir sur les dites dispositions d'ordre public.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), 2ème Chambre, arrêt n° 5 du 30 mars 2006,
Affaire: Société PONTY SARL c/ Société PONTY IMMOBILIERE SA, Le Juris-Ohada n°
3/2006, p. 16 Ohadata J-07-12
69
BAIL COMMERCIAL
SEYWA Antoinette (Conseil : Maître BOUAKE Binaté, Avocat à la Cour) contre ZOUZOUA
Nathalie.- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 45. Ohadata J-10-61
70
BAIL COMMERCIAL
Il en est ainsi lorsque le bailleur fait valoir des motifs légitimes résultant de
l’inexécution par le locataire d’une obligation substantielle du bail, notamment le non
paiement de loyers.
Cour d’appel d’Abidjan, Chambre civile et commerciale, 2me Chambre b, arrêt civil
contradictoire du 06 mai 2005, affaire société d’assurances ATLAS c/ Neil Rubin. Ohadata J-09-
152
71
BAIL COMMERCIAL
encore dans la cessation de l’exploitation du fonds de commerce » d’une part, et d’autre part,
que « l’article 107 du même [Acte uniforme] stipule que le preneur est tenu de payer le loyer
et à défaut de paiement de loyer, le bailleur pourra demander à la juridiction compétente, la
résiliation et l’expulsion du preneur », et en en faisant application aux faits qui lui sont
soumis, la Cour d’Appel ne viole en rien ces textes ; il suit que le moyen doit être rejeté
comme non fondé.
Contrairement à l’argumentaire du demandeur, les motifs de l’arrêt attaqué indiquent
très clairement que ATLAS ASSURANCES a sollicité le paiement de 10 mois de loyers échus
et impayés correspondant à une somme de 10.000.000 francs CFA, et c’est exactement cette
somme qui lui a été attribuée de ce chef, hormis les dommages-intérêts évalués à
5.000.000 FCFA; il s’ensuit que le cinquième moyen n’est pas davantage fondé et doit être
rejeté.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 062/2008 du 30 décembre 2008,
Audience publique du 30 décembre 2008, Pourvoi n° 050/2005/PC du 07/10/2005 – Affaire :
Monsieur Neil RUBIN (Conseils : SCPA « EKDB », Avocats à la Cour) contre ATLAS
ASSURANCES S.A (Conseil : Maître SOUMAHORO Abou, Avocat à la Cour).- Recueil de
Jurisprudence n° 12, Juillet–Décembre 2008, p. 99. Ohadata J-10-36
72
BAIL COMMERCIAL
du bail à durée déterminée ou indéterminée est acquis au preneur qui justifie avoir exploité
conformément aux stipulations du bail, l'activité prévue à celui-ci, pendant une durée
minimale de deux ans ». La locataire n'ayant occupé l'immeuble que pendant un an, elle ne
remplit pas les conditions de l'article 91 précité et n'a donc pas droit au renouvellement.
Aucune indemnité d'éviction ne peut donc lui être allouée.
Cependant, il y a eu rupture abusive du contrat de bail puisque les contrats stipulaient
une durée d'un an renouvelable par tacite reconduction et pourtant, avant l'expiration du 1er
délai, le bailleur informait la locataire du non renouvellement des contrats. Ce qui a
certainement causé un préjudice énorme à la locataire qui mérite réparation.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 059 du 21
novembre 2008, COMPAORE née GRÜNER Hans Yvette c/ SIMPORE née GNINGNIN Téné
Rasmata. Ohadata J-10-127 et Ohadata J-10-195
73
BAIL COMMERCIAL
CONGE POUR MOTIFS LEGITIMES – SOUS LOCATION NON AUTORISEE PAR LA BAILLEUR –
ABSENCE DE MISE EN DEMEURE POUR CESSATION DE LA SOUS LOCATION – MOTIF
LEGITIME INEXISTANT – INDEMNITE D’EVICTION DUE.
ARTICLE 89 AUDCG - ARTICLE 93 AUDCG - ARTICLE 95 AUDCG - ARTICLE 106 AUDCG
Le bailleur qui prétend échapper au paiement de l’indemnité d’éviction pour avoir
donné congé pour juste motif de sous location sans autorisation de sa part doit prouver qu’il
a mis en demeure le preneur de cesser cette sous location et que cette mise en demeure est
restée sans suite. A défaut, il est tenu de payer une indemnité d’éviction.
Cour d’appel de Dakar, Chambre civile et commerciale 2, Arrêt n° 384/2005 du 7 avril 2005,
LECOINTRE / DlALLO, note Bakary Diallo, Penant n° 855, p. 255 Ohadata J-06-187
74
BAIL COMMERCIAL
75
BAIL COMMERCIAL
76
BAIL COMMERCIAL
VOIR en page 47 :
77
BAIL COMMERCIAL
78
BAIL COMMERCIAL
79
BAIL COMMERCIAL
Cour d’appel de Daloa, arrêt n° 295 du 20 novembre 2002, K.K. c/ S.G, Le Juris Ohada, n°
4/2005, juillet-septembre 2005, p. 32. Ohadata J-06-19
80
BAIL COMMERCIAL
Cour d’Appel du Littoral à Douala, arrêt n° 58/REF du 21 avril 2003, Mohamed AREF HARIRI
contre FONKA Louis. Ohadata J-06-160
81
BAIL COMMERCIAL
82
BAIL COMMERCIAL
B. Conditions de fond
1. La qualité de bailleur
83
BAIL COMMERCIAL
VOIR en page 46 :
- Cour d’appel de Lomé, arrêt n° 017/2009 du 03 février 2009, AYIGAN A. Kokou / Dame
AMOUZOUGAN Ayélégan épouse DOSSEY et AMOUSSOU Assiobo. Ohadata J-10-174
VOIR en page 31 :
VOIR en page 63 :
84
BAIL COMMERCIAL
pas en bon père de famille comme il devrait le faire selon les dispositions de l'article 81
alinéa 1er précité.
Il y a donc lieu d’accorder au bailleur le refus du renouvellement du bail commercial
à durée déterminée, mais dire qu'il devra payer une indemnité d'éviction au preneur.
Par ailleurs, conformément à l'article 101 AUDCG, en cas d'inexécution d'une clause
du bail par le preneur, le bailleur pourra demander à la juridiction compétente la résiliation
du bail et l'expulsion du preneur, et de tous occupants de son chef, après avoir fait délivrer,
par acte extrajudiciaire, une mise en demeure d'avoir à respecter les clauses et conditions du
bail...
En l'espèce, après mise en demeure, le preneur n'ayant pas respecté son engagement
qui consistait à exécuter des travaux sur les lieux loués et d'y implanter tous les équipements
nécessaires, il échet par conséquent de prononcer la résiliation du contrat de bail commercial
à durée indéterminée et d'ordonner son expulsion ainsi que de tous occupants de son chef des
lieux loués.
Tribunal de grande instance de Koudougou (Burkina Faso), jugement n° 59/04 du 23 avril 2004,
BOUDA David c/ TOTAL BURKINA SA Ohadata J-08-05
86
BAIL COMMERCIAL
sous-location quand il déclare « simplement... garder les marchandises confiées par deux
commerçants contre rémunération ».
Dès lors, c'est à bon droit que le premier juge a prononcé la résiliation de la sous-
location ainsi consentie par le preneur en violation de l'article 89 qui dispose que « sauf
stipulation contraire du bail, toute sous-location totale ou partielle est interdite ».
Cour d'appel de Dakar, chambre civile et commerciale 1, arrêt n° 237 du 13 avril 2001, Affaire
AMARA DIARRA (Me Madické NIANG) C/ YORO SY (Me Yaré FALL) Ohadata J-06-85
87
BAIL COMMERCIAL
DROIT COMMERCIAL GENERAL- BAIL COMMERCIAL- BAIL A DUREE DETERMINEE- NON RESPECT
DES CLAUSES DU BAIL- RESILIATION- EXPULSION
ARTICLE 101 AUDCG
Le non-respect des clauses du bail commercial en l’espèce le non paiement de plusieurs
mois de loyers malgré une mise en demeure adressée au locataire est un motif suffisant
justifiant la résiliation du bail par voie judiciaire. En cas de résiliation, le locataire
commerçant est tenu de libérer les lieux loués, à défaut, il pourra être procédé à son
expulsion.
Tribunal de Grande Instance du MFOUNDI, JUGEMENT CIVIL N° 474 DU 24 AVRIL 2006,
Affaire Monsieur WAMBA Pierre c/ LA POISSONNERIE MENENGUE) Ohadata J-08-115
88
BAIL COMMERCIAL
89
BAIL COMMERCIAL
90
BAIL COMMERCIAL
91
BAIL COMMERCIAL
Il ressort de l’article 101 AUDCG que le preneur est tenu de payer le loyer et de
respecter les clauses et conditions du bail. A défaut de paiement du loyer ou en cas
d’inexécution d’une clause du bail, le bailleur pourra demander à la juridiction compétente
la résiliation du bail et l’expulsion du preneur après avoir fait délivrer par acte
extrajudiciaire, une mise en demeure d’avoir à respecter les clauses et conditions du bail.
En l’espèce, il est ressorti que le preneur ne paie pas les loyers et a fait des
transformations sur les lieux loués sans l’avis du bailleur. Il n’a pas exploité l’activité
conformément aux stipulations du bail. En plus, outre la dénonciation du contrat, il a été
sommé d’avoir à respecter les clauses du bail, mais il n’en a rien fait. Il y a donc lieu de
prononcer la résiliation du bail à compter de l’intervention de l’arrêt et d'ordonner
l’expulsion du preneur des lieux loués. En outre, il devra payer les loyers échus jusqu'à la
date de la libération effective des locaux.
Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Chambre Commerciale (Burkina Faso), Arrêt n° 08/09 du 22
avril 2009, DERA Hamadou c/ SONAR – IARD. Ohadata J-09-400
C. Juridiction compétente
92
BAIL COMMERCIAL
93
BAIL COMMERCIAL
VOIR en page 87 :
- Cour d’appel du Littoral, arrêt n°96/Réf. du 28 juin 2003, affaire POUAKAM Jean-
Pierre contre TOKO NOBAT. Ohadata J-06-177
94
BAIL COMMERCIAL
Un immeuble a été sous-loué par un locataire pour une durée de deux ans
renouvelables. Six mois plus tard, le sous-locataire est expulsé en vertu d’une ordonnance à
pied de requête. C’est l’infirmation de cette ordonnance que demande l’appelant. Selon la
cour d’appel, un bail commercial ne peut être résilié ni par une ordonnance de référé, ni par
une ordonnance à pied de requête. Le contrat de sous-location entre les parties étant un bail
commercial, sa résiliation ne peut être prononcée que par un jugement selon les termes de
l’article 101 de l’AUDCG. Doit en conséquence être infirmée, l’ordonnance à pied de requête
ayant prononcé la résiliation d’un tel bail et l’expulsion du sous locataire.
Cour d’appel de Lomé, arrêt n° 127/2007 du 22 novembre 2007, MOUSSA Saïbou / DAOUDA
Souley. Ohadata J-10-162
95
BAIL COMMERCIAL
des portes et emporté les meubles d’exploitation de son fonds en u endroit resté inconnu du
bailleur.
Cour d’appel du Centre, arrêt n°363/civ/bis du 17/10/2008, affaire MVOGO MVOGO Serges
Jean Guy contre TSUDJO KAMGA Hilaire Ohadata J-10-250
96
CAUTIONNEMENT
CAUTIONNEMENT
SOMMAIRE
97
CAUTIONNEMENT
98
CAUTIONNEMENT
ARTICLE 1134 CODE CIVIL BURKINABÈ - ARTICLE 1323 CODE CIVIL BURKINABÈ - ARTICLE
1324 CODE CIVIL BURKINABÈ - ARTICLE 1326 CODE CIVIL BURKINABÈ
ARTICLE 149 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
L’appelant, pour soutenir la nullité du cautionnement, invoque la violation de l’article
4 alinéa 2 AUS aux termes duquel, le cautionnement doit être constaté dans un acte
comportant la signature des deux parties et la mention écrite de la main de la caution, de la
somme maximale garantie en toutes lettres et en chiffres…
En effet, il ressort des pièces du dossier que les mentions énumérées à l’alinéa 2 de
l'article précité n’ont pas été écrites de la main de la caution même si le contrat porte la
signature de celle-ci. La caution qui ne sait ni lire, ni écrire n’a pas pu inscrire elle-même ces
mentions comme l’a soutenu le premier juge. S’il avait inscrit lui-même les mentions
concernées, il aurait pu mesurer l’ampleur de son engagement. Le cautionnement attaqué est
donc irrégulier et la décision du premier juge doit être infirmée.
Le consentement n’ayant pas été valablement passé entre les parties, la mainlevée de
l’hypothèque judiciaire est justifiée en l’espèce comme le prévoit l’article 142 AUS.
Cour D'appel De Bobo-Dioulasso, Chambre civile (BURKINA FASO), Arrêt n° 67 du 18 août
2008, EL Hadji BALIMA Lamoussa c/ BOA Ohadata J-10-123
B. Cautionnement réel
99
CAUTIONNEMENT
- Tribunal de première instance de Cotonou, 1re chambre civile moderne, jugement de défaut n°
21 / 03 - 1ère CCIV DU 16 avril 2003, OCKEY Gérard c/ SOUMANOU Mounirou et
SOUMANOU KELANI Chakiratou Ohadata J-06-151
100
CAUTIONNEMENT
101
CAUTIONNEMENT
102
CAUTIONNEMENT
103
CAUTIONNEMENT
Cour d’Appel d’Abidjan, 2e Chambre Civile et Commerciale, Arrêt n° 557 du 27 mai 2005,
Affaire : STE COTIVOIRIENNE D’EQUIPEMENT c/ N – BIAO, Le Juris Ohada n°1/2007,
p. 41. Ohadata J-08-73
104
CAUTIONNEMENT
S'il ne peut être contesté de bonne foi que la créance réclamée par la caution ne
satisfait pas aux conditions prescrites aux articles 1 et 2 AUPSRVE, il convient cependant de
relever que les dommages et intérêts réclamés par la caution entrent dans le champ
contractuel des parties suite à la non exécution des engagements du débiteur principal ayant
conduit à l'appel de la caution.
Le simple fait pour la caution de ne pas avertir ou mettre en cause le débiteur avant
de payer ne suffit pour autant à la priver de son droit de recours contre celui-ci, à moins que
le débiteur ne rapporte la preuve qu'au moment du paiement ou postérieurement au paiement,
il avait le moyen de faire déclarer la dette éteinte, ou qu'il avait payé dans l'ignorance du
paiement de la caution.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre Commerciale (Burkina Faso), Arrêt n° 102 du
18 mai 2007, SANOU Mesmin c/ SGBB. Ohadata J-09-51
105
CONFERENCE INTERAFRICAINE DU MARCHE D’ASSURANCES (CIMA)
I. COURTIER D’ASSURANCE
CIMA - DROIT COMMERCIAL GENERAL - INTERMEDIAIRES DE COMMERCE - COURTIER
D'ASSURANCE - PRIME - NON REVERSEMENT - ASSIGNATION EN PAIEMENT - POLICE
D'ASSURANCE - SOUSCRIPTEUR - DEFAUT DE SIGNATURE - INEXISTENCE DE CONTRAT -
ACTION MAL FONDEE - APPEL - RECEVABILITE (OUI) - COURTAGE - ACTES DE COMMERCE
- LIBERTE DE PREUVE - POLICE D'ASSURANCE - AVEU - EXISTENCE DU CONTRAT -
MAUVAISE FOI DU COURTIER - NON COMPARUTION - INFIRMATION DU JUGEMENT -
PAIEMENT DE LA PRIME (OUI).
ARTICLE 3 AUDCG - ARTICLE 5 AUDCG - ARTICLE 176 AUDCG - ARTICLE 178 AUDCG
ARTICLE 536 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
Les opérations des intermédiaires de commerce comme le courtage sont des actes de
commerce, et à ce titre, peuvent se prouver par tous les moyens à l'égard des commerçants.
A titre de preuve, l'assureur non seulement affirme que le courtier a fait un aveu mais
aussi produit une police d'assurance portant sa signature, au nom du souscripteur.
Conformément à l'article 178 AUDCG qui prévoit que le courtier doit faire tout ce qui est
utile pour permettre la conclusion du contrat, il revenait alors à celui-ci de faire signer la
police d'assurance par le souscripteur.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre Commerciale (Burkina Faso), Arrêt n° 160 du 21
décembre 2007, Union des Assurances du Burkina (UAB) c/ BASSONO Grégoire. Ohadata J-09-
50
106
CONFERENCE INTERAFRICAINE DU MARCHE D’ASSURANCES (CIMA)
107
CONFERENCE INTERAFRICAINE DU MARCHE D’ASSURANCES (CIMA)
108
CONFERENCE INTERAFRICAINE DU MARCHE D’ASSURANCES (CIMA)
l’assuré ne s’est pas conformé ,en ce sens, aux conditions de son contrat et aux prescriptions
de l’article 33 de celui-ci.
Toutefois, cette aggravation du risque, la mauvaise foi de l’assuré n’étant pas établie,
si elle permet le jeu de la règle proportionnelle quant au paiement des primes dues si les
risques avaient été complètement et exactement déclarés, n’est nullement opposable à la
victime ou à ses ayants-droit, et l’assureur est tenu de couvrir l’intégralité du dommage
souffert, aucune déchéance ne pouvant opérer.
Cour d’Appel de Dakar n° 141 du 26 juillet 1974, Paternelle c/ Héritiers Kéba DIA.- Code
CIMA, Les textes annotés / EDJA/ 2007, p. 87. Ohadata J-10-149
109
CONFERENCE INTERAFRICAINE DU MARCHE D’ASSURANCES (CIMA)
OUANGUI) c/ Ayants-droit de feu GBERY François (Maître ESSO AGNI Anatole) Actualités
juridiques n° 53/2007 p. 33 Ohadata J-08-54
110
CONFERENCE INTERAFRICAINE DU MARCHE D’ASSURANCES (CIMA)
111
CONFERENCE INTERAFRICAINE DU MARCHE D’ASSURANCES (CIMA)
Invoquant le non paiement d’une créance née dans le cadre d’une convention
d’assurance juridique courant la période de 1999 jusqu’en avril 2008, le créancier a assigné
la société d’assurance soumise au Code CIMA devant le Tribunal de Lomé en liquidation des
biens et, subsidiairement, en paiement de sa créance. Le Tribunal se déclare incompétent
pour connaître de la demande en paiement de la créance et juge l’action en liquidation des
biens irrecevable, le créancier interjette appel. Selon la Cour d’appel saisie, la société
d’assurance débitrice est régie par le Code CIMA, qui est une norme particulière dérogeant à
l’application de la norme applicable aux sociétés commerciales en général. Dans ces
conditions, l’initiative de la procédure échappant à tout créancier, c’est donc à bon droit que
le Tribunal a déclaré la demande irrecevable. (1)
La procédure collective prévue par l’article 28 AUPCAP est une procédure non
publique alors que la procédure en condamnation d’une créance est une procédure publique.
Saisie d’une procédure non publique, le Tribunal ne peut se déclarer compétent pour se
prononcer sur une demande dont la procédure est publique. C’est donc à bon droit que le
Tribunal s’est déclaré incompétent pour se prononcer sur la condamnation en paiement d’une
créance (2).
Cour d’appel de Lomé, arrêt n° 150/2009 du 20 octobre 2009, Sieur Jean Samvi K. de SOUZA
C/ La Compagnie GTA-C2A IARDT Ohadata J-10-222
112
CONTRATS ET OBLIGATIONS
CONTRATS ET OBLIGATIONS
SOMMAIRE
I. FORMATION DU CONTRAT
DROIT COMMERCIAL GENERAL - VENTE - FACTURE PRO FORMA - MENTIONS - BON DE
COMMANDE - OBSERVATIONS - VOLONTE DES PARTIES - ARTICLE 206 AUDCG - CONTRE
PROPOSITION (OUI) - INFIRMATION DU JUGEMENT -
CONTRAT DE VENTE - DEMANDE DE NULLITE - EXCEPTION D'IRRECEVABILITE - EFFET
DEVOLUTIF DE L'APPEL - ARTICLES 544 ET 546 CPC - PRETENTION NOUVELLE (NON) -
DEMANDE RECEVABLE - OFFRE DU FOURNISSEUR - ACCEPTATION - ARTICLE 214 AUDCG -
CONTRE-OFFRE - ELEMENTS SUBSTANTIELS - ERREUR DES PARTIES - VICE DE
CONSENTEMENT - CAUSES DE NULLITE DU CONTRAT (OUI).
ARTICLE 206 AUDCG - ARTICLE 214 AUDCG - ARTICLE 239 AUDCG
ARTICLE 544 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 546 CODE DE
PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 592 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
En matière de vente commerciale, l'article 214 alinéa 2 AUDCG dispose qu'une
réponse qui tend à être l'acceptation d'une offre, mais qui contient des additions, des
limitations ou autres modifications doit être considérée comme un rejet de l'offre et constitue
une contre-offre.
En l'espèce, en acceptant l'offre de son fournisseur, l'acheteur a fait des additions
dans son bon de commande en mentionnant comme observation que son fournisseur doit
joindre à la demande de paiement l'original de ce bon de commande, la facture et le bon de
livraison. En omettant cette contre proposition, le jugement encourt l'infirmation. En outre, il
y a lieu de faire droit à la demande de nullité du contrat de vente puisqu'il y a eu erreur des
113
CONTRATS ET OBLIGATIONS
114
CONTRATS ET OBLIGATIONS
115
CONTRATS ET OBLIGATIONS
116
CONTRATS ET OBLIGATIONS
Cour d’appel de Daloa, arrêt n° 257 du 30 novembre 2005, affaire M. DRAMERA BAKARY c/
BERTHE BAKARY. Ohadata J-09-212
117
CONTRATS ET OBLIGATIONS
APPLICATION DES REGLES DU CODE CIVIL, NOTAMMENT L’ARTICLE 1341 (OUI) – AVEU –
EFFET.
ARTICLE 5 AUDCG
ARTICLE 1341 CODE CIVIL - ARTICLE 1356 CODE CIVIL
La liberté de preuve instituée par l’article 5 AUDCG ne s’appliquant que lorsqu’il
s’agit de faire la preuve des actes de commerce entre commerçants ou à l’égard des
commerçants, un commerçant, qui entend prouver contre une personne n’ayant pas la qualité
de commerçant, doit être soumis aux règles du Code civil, notamment à l’article 1341, lequel
prescrit qu’il ne peut être reçu aucune preuve par témoins et outre un écrit.
Ainsi, lorsque le demandeur qui est un éleveur a produit, pour attester sa créance, une
reconnaissance de dette dont la signature n’est pas contestée par le défendeur, celui-ci, en sa
qualité de commerçant ne peut prétendre produire contre ledit écrit par des témoignages.
L’aveu du demandeur devant le juge chargé de la mise en état, faisant pleine foi au
sens de l’article 1356 du Code civil, il y a lieu de déduire du montant réclamé la somme
reçue.
Tribunal de première instance de Daloa, Jugement civil contradictoire n° 70 bis du 06 mai 2005,
Affaire Berté Bakary C/ Bakary Draméra. Ohadata J-09-182
118
CONTRATS ET OBLIGATIONS
L’opposition formée par l’une des parties condamnées doit être déclarée irrecevable,
dès lors qu’il n’y a pas d’indivisibilité entre sa condamnation et celle prononcée contre
l’autre partie.
Cour Suprême de Côte d’Ivoire, Chambre Judiciaire, Formation civile.- Arrêt n° 383 du
06 juillet 2006.- Affaire : la Liquidation Sid-Trading c/ - Société Générale de Banques en Côte
d’Ivoire dite SGBCI ; - la Banque Internationale pour l’Afrique Occidentale, dite BIAO-CI.- Le
Juris-Ohada n° 3 – Juillet - Août - Septembre 2008, p. 47. Ohadata J-08-281
VI. PAIEMENT
- OBLIGATIONS - ACTION EN PAIEMENT DE CRÉANCE – PAIEMENT – EXECUTION
PARTIELLE – PREUVE DU PAIEMENT PAR RECUS ET PRESTATION DE SERMENT – CONFLIT
DE PREUVES – PREFERENCE DONNEE A LA PRESTATION DE SERMENT –
-DIFFERENCE ENTRE LES SOMMES RECONNUES PAYEES – DIFFERNECE ALLOUEE AU
CREANCER A TITRE DE DOMMAGES-INTERETS.
En présence de reçus par lesquels le créancier reconnaît avoir reçu en paiement une
somme supérieure à celle établie par un procès verbal de prestation de serment ultérieur, il
convient de donner acte aux parties de cette prestation de serment et condamner les débiteurs
à payer la somme supérieure, la différence devant être considérée comme des dommages-
intérêts accordés au créancier pour le préjudice consécutif au retard dans le paiement de la
dette.
Cour d’appel de N’Djaména, Chambre civile, Arrêt n°125 du 08 mars 2002 A.I, S.D contre S.K
Ohadata J-08-15
VII. COMPENSATION
DROIT CIVIL - CONTRATS - LIQUIDATION - OFFRES DE REPRISE - CONTRAT DE CESSION
GLOBALE - NON RESPECT DES OBLIGATIONS - ACTION EN RESOLUTION JUDICIAIRE DU
CONTRAT -
EXCEPTIONS DE NULLITE - SIGNIFICATION DE L'ASSIGNATION - PERSONNE MORALE -
ARTICLE 86 CPC BURKINABÈ - PERSONNE HABILITEE - SIGNIFICATION A PERSONNE -
VALABLE (OUI) - SYNDICS-LIQUIDATEURS - QUALITE POUR AGIR - LIQUIDATION DES
BIENS - ARTICLE 53 ET 160 AUPCAP - REPRESENTATION DU DEBITEUR - DEFAUT DE
QUALITE (NON) - NULLITE DE L'ASSIGNATION (NON) - DELAI DE COMPARUTION -
ETRANGER - REPRESENTATION - DOMICILE - AUGMENTATION (NON) - NON RESPECT DU
DELAI (NON) -
INEXECUTION DU CONTRAT - FORCE MAJEURE - ARTICLE 1184 CODE CIVIL BURKINABÈ -
DELAI SUPPLEMENTAIRE (NON) - RESOLUTION DU CONTRAT DE CESSION (OUI) -
DEMANDE DE DOMMAGES ET INTERETS - PREJUDICES - DEFAUT DE PREUVES - REJET -
EXECUTION PROVISOIRE (OUI).
ARTICLE 53 AUPCAP - ARTICLE 160 AUPCAP
ARTICLE 1184 CODE CIVIL BURKINABÈ
ARTICLE 86 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 88 CODE DE PROCEDURE
CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 94 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 95
CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 96 CODE DE PROCEDURE CIVILE
BURKINABÈ - ARTICLE 97 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ – ARTICLE- 141 CODE
DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 441 CODE DE PROCEDURE CIVILE
119
CONTRATS ET OBLIGATIONS
IX. PRESCRIPTION
A. Prescription quinquennale des obligations commerciales
120
CONTRATS ET OBLIGATIONS
121
CONTRATS ET OBLIGATIONS
122
CONTRATS ET OBLIGATIONS
X. ACTION OBLIQUE
VOIR en page 659 :
123
CONTRATS ET OBLIGATIONS
124
CONTRATS ET OBLIGATIONS
- Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A.) 1ère Chambre, Arrêt n° 002 du 28 février
2008 – Affaire : V. c/ BICI-BAIL S.A.- Le Juris-Ohada n° 3 – Juillet - Août - Septembre 2008,
p. 2.- Recueil de jurisprudence de la COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE, n°
11, janvier-juin 2008, p. 24. Actualités juridiques, n° 60-61, p. 424. Ohadata J-09-37
125
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
I. FONCTION CONSULTATIVE
CCJA – FONCTION CONSULTATIVE – ARTICLE 56 DU TRAITE – SAISINE DE LA CCJA POUR
AVIS PAR UNE JURIDICTION NATIONALE AYANT RENDU SA DECISION PREALABLEMENT
AU PRONONCE DE L’AVIS – DEMANDE D’AVIS DEVENUE SANS OBJET.
Il ressort de l’analyse des dispositions relatives à la demande d’avis émanant d’une
juridiction d’un Etat partie que celle-ci doit être consécutive à un contentieux judiciaire
pendant devant ladite juridiction nationale et sur lequel celle-ci a estimé nécessaire d’être
éclairée par la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de l’OHADA avant de rendre sa
décision.
En l’espèce, la juridiction nationale saisie par un tiers d’une procédure aux fins de
dissolution de la Société CIM-CONGO sur le fondement des articles 200 et suivants de l’Acte
uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique, a
déjà rendu sa décision par jugement réputé contradictoire.
Dès lors, l’affaire étant tranchée par la juridiction de première instance et étant
pendante devant la Cour d’appel, il y a lieu de relever que la demande de la juridiction de
première instance ne remplit pas les conditions fixées par l’article 56 du Règlement de
procédure de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de l’OHADA.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), AVIS N° 01/2006/JN du 17 octobre 2006,
demande du Tribunal de commerce de Brazzaville, affaire Société CIM-CONGO. Recueil de
jurisprudence de la CCJA, n° 11, janvier-juin 2008, p. 129. Ohadata J-09-108
AVIS CONSULTATIF – CCJA SAISIE PAR UNE JURIDICTION DE PREMIERE INSTANCE AYANT
DEJA STATUE AU FOND – JURIDICTION D’APPEL SAISIE – AFFAIRE PENDANTE DEVANT LA
COUR D’APPEL – DESSAISISSEMENT DE LA JURIDCTION DE PREMIERE INSTANCE –
SAISINE DE LA CCJA INOPERANTE
ARTICLE 13 DU TRAITE - ARTICLE 14 DU TRAITE
ARTICLES 9, 53, 56, 57 ET 58 REGLEMENT PROCEDURE CCJA
ARTICLE 216 AUPSRVE ET SUIVANTS
ARTICLES 200 AUSCGIE ET SUIVANTS
ARTICLES 216 AUPCAP ET SUIVANTS
Il ressort de l'analyse des articles 14, alinéa 2 du Traité OHADA et 56 du règlement
de procédure de la CCJA que la demande d'avis émanant d'une juridiction d'un Etat partie
doit être consécutive à un contentieux judiciaire pendant devant ladite juridiction nationale et
sur lequel celle-ci a estimé nécessaire d'être éclairée par la Cour Commune de Justice et
d'Arbitrage de l'OHADA avant de rendre sa décision.
En l'espèce, le Tribunal de Commerce de Brazzaville, saisi par un tiers d'une
procédure aux fins de dissolution de la Société CIM-CONGO sur le fondement des articles
200 et suivants de l'Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement
d'intérêt économique, a déjà rendu sa décision par jugement réputé contradictoire qui a été
frappé d’appel déférant ainsi l’affaire devant la Cour d’appel de Brazzaville.
En conséquence, il n’y a pas lieu à avis.
Cour commune de justice et d’arbitrage, AVIS N° 01/2006/JN du 17 octobre 2006, Recueil de
jurisprudence n° 11, janvier-juin 2008, p. 129. Ohadata J-10-12
II. COMPETENCE DE LA CCJA
A. Compétence ratione materiae
127
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
1. Compétence retenue
128
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
- ARRET D’UNE COUR SUPREME STATUANT DANS UNE AFFAIRE SOULEVANT UNE
QUESTION RELATIVE, A L’APPLICATION D’UN ACTE UNIFORME : NUL ET NON AVENU
De l’analyse des dispositions de l’article 14, alinéa 3 du Traité constitutif de
1’OHADA, la Cour de céans est compétente pour connaître d’un pourvoi en cassation
lorsque l’affaire soulève des questions relatives à l’application d’un Acte uniforme. Il suffit
que la matière à laquelle se rapporte l’affaire soit régie par un Acte uniforme ou un
règlement pris en application du Traité constitutif de 1’OHADA. En l’espèce, l’affaire dont
est saisie la Cour de céans est relative à un contentieux de la procédure de saisie immobilière
régie par l’Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et
des voies d’exécution depuis le 10 juillet 1998. Ainsi, c’est à bon droit que les demandeurs au
pourvoi ont saisi la Cour de céans.
En l’espèce, il ressort des pièces du dossier de la procédure que, bien que l’Arrêt
n°495/03 du 16 octobre 2003 n’ait pas fait état de l’exception d’incompétence soulevée par
les ayants droit de KINDA Valentin, ces derniers avaient, par mémoire en date du 10 juin
2003, reçu le même jour à la Cour Suprême par Maître Ahissi, greffier, soulevé
l’incompétence de la Cour Suprême de COTE D’IVOIRE à connaître du pourvoi exercé
devant elle par la SGBCI. L’affaire sur laquelle le Tribunal de première instance et la Cour
d’appel d’Abidjan se sont prononcés respectivement par Jugement n°335 du 26juin 2000 et
par Arrêt n°286 du 01 mars 2002 est relative à l’annulation de la vente aux enchères
publiques de l’immeuble, objet du titre foncier n°15.777 de la circonscription foncière de
Bingerville, à l'audience des criées du 10mai1999 du Tribunal de première instance
d’Abidjan. Cette procédure est régie, depuis le 10 juillet 1998, par l’Acte uniforme portant
organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution, et donc
relève désormais de la compétence de la Cour de céans par application de l’article 14 alinéa
3 du Traité constitutif de l’OHADA. La Cour Suprême de COTE D’IVOIRE s’étant par
conséquent déclarée compétente à tort pour connaître du pourvoi en cassation exercé par la
SGBCI contre l’Arrêt n°286 du 1” mars 2002 de la Cour d’appel d’Abidjan, sa décision est
réputée nulle et non avenue en application des dispositions- de l’article 18 du Traité
constitutif de l’OHADA.
Cour Commune de Justice et d'Arbitrage, COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE., arrêt n° 015/2008 du 24 avril 2008 affaire : KlNDA Augustin Joseph et autres
ayants droit de feu KINDA Valentin(Conseils : - SCPA KAKOU & DOUMBIA, Avocats à la
Cour - Maître NOUAMAAPPIAH Antoine Marie, Avocat à la Cour) contre :1°/ Société
Générale de Banques en COTE D’IVOIRE dite SGBCI (Conseils: Cabinet MANGLE-JIDAN,
Avocats à la Cour) ; 2°/COULIBALY Drjssa et 102 autres (Conseil : Maître KOUAME
N’GUESSAN Emile, Avocat à la Cour) ; 3°/ Banque Internationale pour le Commerce et
l’Industrie de COTE D’IVOIRE dite BICICI. Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 11,
janvier-juin 2008, p. 114. Ohadata J-09-106
129
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
130
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
que l’exception d’incompétence soulevée est non fondée, et qu’il échet en conséquence, de se
déclarer compétent.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 026/2007 du 19 juillet 2007,
Audience publique du 19 juillet 2007, Pourvoi n° 085/2003/PC du 06 octobre 2003, Affaire : Blue
Road Shipping LTD et autres (Conseil : Maître Alpha O. DIALLO, Avocat à la Cour) contre
1°/ Transways Entreprises SA ; 2°/ Scilly Isles Navigation SA (Conseil : Maître TALL Ahmadou,
Avocat à la Cour). – Recueil de Jurisprudence n° 10 – Juillet / Décembre 2007, p. 32.- Le Juris
Ohada n° 1/2008, p. 3. Ohadata J-08-245
- DEMANDE DE MAINLEVÉE DE LA SAISIE-ATTRIBUTION ORDONNEE – COMPETENCE DE
LA CCJA – DEMANDE DEVENUE SANS OBJET.
ARTICLE 154 AUPSRVE ET SUIVANTS
Le litige qui oppose les parties portant sur la mainlevée d’une saisie-attribution des
créances, et ladite procédure d’exécution forcée étant régie par les articles 154 à 172 de
l’Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies
d’exécution, il s’ensuit que ledit litige relève de la compétence de la Cour de céans.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 09/2007 du 15 mars 2007, Audience
publique du 15 mars 2007, Pourvoi n° 035/2004/PC du 16 mars 2004, Affaire : OFFICE DES
PRODUITS VIVRIERS DU NIGER dit OPVN (Conseils : La SCPA YANKORI-
DJERMAKOYE-YANKORI, Avocats Associés à la Cour) contre SOCIETE NIGERIENNE DE
BANQUES dite SONIBANK (Conseils : Maître MANOU KIMBA et la SCPA MANDELA,
Avocats à la Cour), en présence de : La CELLULE DES CRISES ALIMENTAIRES dite CCA –
Etat du Niger (Conseils : Maîtres CISSE Ibrahim et Issouf BAADHIO, Avocats à la Cour), EL
HADJ NASSIROU AMBOUKA (Conseil : Maître NIANDOU KARIMOU, Avocat à la Cour). –
Recueil de Jurisprudence n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 71. Le Juris Ohada n° 4/2007, p. 14.
Ohadata J-08-229
131
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
Le pourvoi formé contre l’ordonnance attaquée non susceptible d’appel rendue par
une juridiction nationale relève en application de l’article 14 du Traité constitutif de
l’OHADA, de la compétence de la COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE, dès
lors que l’ordonnance a été rendue sur des questions relatives à l’application d’un Acte
uniforme.
En retenant sa compétence pour ordonner le sursis à l’exécution de l’arrêt, le Premier
Président de la Cour de Cassation a méconnu les dispositions de l’article 49 de l’Acte
uniforme portant voies d’exécution, qui donne compétence au Président de la Juridiction
statuant en matière d’urgence et en premier ressort ou à son délégué.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE.) 2ème Chambre, Arrêt n° 013 du 27 mars 2008 - Affaire : Monsieur J.
c/ ECOBANK BURKINA SA.- Le Juris-Ohada n° 3 – Juillet - Août - Septembre 2008, p. 29. - Le
recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 11, janvier-juin 2008, p. 110.- Actualités juridiques n°
60-61, p. 419 Ohadata J-09-44
2. Compétence non retenue
INCOMPETENCE MANIFESTE.
132
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
133
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
134
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), arrêt n° 047/2005 du 07 juillet 2005, Affaire :
Société KINDY-MALI SARL (Conseils : Maître BABA CAMARA, et M’Bandy YATTASSAYE,
Avocats à la Cour) contre Banque Internationale pour le Mali dite BIM SA (Conseil : Maître
SEYDOU I. MAIGAM, Avocat à la Cour), Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 6, juin-
décembre 2005, p. 12. – Le Juris-Ohada, n° 1/2006, p. 19. Ohadata J-06-28
135
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
ARTICLE 28 AUPSRVE
En l’espèce, l’affaire soumise à l’examen de la Cour de céans est relative à une
demande d’expulsion visant à remettre les parties dans les situations juridiques qui étaient les
leurs avant le contrat de bail. L’expulsion, qui est certes une mesure d’exécution forcée, ne
faisant pas partie des voies d’exécution forcée telles que définies par l’Acte uniforme portant
organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution, la Cour de
céans est par conséquent incompétente pour connaître du présent recours en cassation.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE.), Arrêt n° 022/2006 du 26 octobre 2006, Audience publique du 26 octobre
2006, Pourvoi n° 096/2004/PC du 06 septembre 2004, Affaire : SCI GOLFE DE GUINEE
(Conseil : Maître KOUASSI Y. Roger, Avocat à la Cour) c/ PROMOMER SARL (Conseil :
Maître Jean-Luc D. VARLET, Avocat à la Cour) - Recueil de Jurisprudence N° 8 / 2006, p. 9.-
Le Juris Ohada, n° 1/2007, p. 17 Ohadata J-08-91
136
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
137
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
138
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
139
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
140
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
uniforme sur des questions traitées. Tel est le cas en ce qui concerne les preuves en matière
de vente commerciale, lesquelles sont régies notamment en Côte d’Ivoire, Etat Partie, par les
articles 1315 et 1332 du Code Civil. A la date de l’exploit introductif d’instance, à savoir le
23 janvier 1998, l’Acte uniforme portant sur le droit commercial général, entré en vigueur le
1er janvier 1998, avait déjà intégré l’ordonnancement juridique de la Côte d’Ivoire et était
applicable de ce fait. S’agissant en l’espèce, de l’interprétation et/ou de l’application d’un
Acte uniforme à la date de l’exploit introductif d’instance, la Cour de céans est compétente
pour en connaître, conformément aux dispositions de l’article 14 du Traité constitutif de
l’OHADA ; d’où il suit que l’exception d’incompétence soulevée n’est pas fondée et doit être
rejetée.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 024/2007 du 31 mai 2007, Audience
publique du 31 mai 2007, Pourvoi n° 081/2004/PC du 26 juillet 2004, Affaire : WAGUE BOCAR
(Conseil : Maître MOBIOT D. GABIN, Avocat à la Cour) contre Société Ivoirienne de Ciments
et Matériaux en Côte d’Ivoire dite SOCIMAT-CI (Conseils : La SCPA KONAN et FOLQUET,
Avocats à la Cour). – Recueil de Jurisprudence n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 53.- Le Juris Ohada
n° 4/2004, p. 34. Ohadata J-08-225
- LITIGE SOUMIS AUX JUGE DU FOND APRES L’ENTREE EN VIGUEUR DU TRAITE OHADA -
COMPETENCE DE LA CCJA (OUI) – COMPETENCE DE LA COUR SUPREMME MALIENNE
(NON) – ARTICLE 14 DU TRAITE OHADA.
ARTICLE 14 DU TRAITE OHADA
En l’espèce, le litige opposant la SEMOS S.A. à BETRA ayant été soumis aux juges du
fond maliens le 04 mars 1999, soit postérieurement à l’entrée en vigueur de l’Acte uniforme
portant sur le droit commercial général, intervenue le 1er janvier 1998, ledit Acte uniforme
ayant intégré l’ordre juridique interne de la République du MALI à la date de la saisine du
Tribunal de Commerce de Bamako, les conditions de compétence de la Cour Commune de
Justice et d’Arbitrage, telles que spécifiées à l’article 14 du Traité relatif à l’harmonisation
du droit des affaires en Afrique, étaient réunies. Dès lors, c’est à tort que la Cour Suprême de
la République du MALI s’est déclarée compétente.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), arrêt n° 055/2005 du 15 décembre 2005,
Affaire : Société d’Exploitation des Mines d’Or de Sadiola dite SEMOS SA, (Conseil : Maître
Harouna TOUREH, Avocat à la Cour) contre Barou Entreprises des Travaux dite BETRA
(Conseil : Maître Issiaka KEITA, Avocat à la Cour), Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 6,
juin-décembre 2005, p. 32.- Le Juris-Ohada, n° 2/2006, p. 13. OhadataJ-06-48
141
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
142
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
- SAISIE IMMOBILIERE - VIOLATION DES ARTICLES 254, 255 ET 269 DE L’ACTE UNIFORME
PORTANT ORGANISATION DES PROCÉDURES SIMPLIFIÉES DE RECOUVREMENT ET DES
VOIES D’EXÉCUTION : IRRECEVABILITÉ.
ARTICLE 254 AUPSRVE - ARTICLE 255 AUPSRVE - ARTICLE 269 AUPSRVE
Il ressort de l’analyse de l’article 16 sus énoncé du Traité susvisé, que la saisine de la
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage suspend toute procédure de cassation engagée
devant une juridiction nationale contre la décision attaquée, et que ladite juridiction
nationale ne peut reprendre l’examen de la procédure que lorsque la Cour Commune de
Justice et d’Arbitrage se sera déclarée incompétente pour connaître de l’affaire ; en l’espèce,
c’est après avoir introduit devant la Cour de céans, le 02 juin 2006, un pourvoi en cassation
enregistré sous le n° 042/2006/PC, que Madame DIALLO Jeannette Bintou et autres ont saisi
la Cour Suprême de Côte d’Ivoire, d’un second pourvoi, par exploit d’huissier en date du
08 juin 2006 ; il incombait par conséquent à la Cour Suprême de Côte d’Ivoire, de suspendre
l’examen du pourvoi en cassation engagé devant elle, jusqu’à ce que la Cour de céans se
prononce sur le présent recours ; ne l’ayant pas fait, l’arrêt de rejet du pourvoi rendu par la
Cour Suprême de Côte d’Ivoire ne lie pas la Cour de céans ; le présent pourvoi ayant été
introduit dans les forme et délai prévus, notamment par l’article 28 du Règlement de
Procédure, il y a lieu de le déclarer recevable sous réserve de respecter les conditions de
forme et de fond du pourvoi.
Les demanderesses au pourvoi n’indiquent pas en quoi l’arrêt attaqué a violé les
dispositions des articles 254, 255 et 269 de l’Acte uniforme sus indiqué ; ce moyen ne
précisant ni la partie critiquée de la décision attaquée, ni ce en quoi ladite décision encourt le
reproche qui lui est fait, il y a lieu de le déclarer irrecevable.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE), Arrêt N° 039/2009 du 30 juin 2009, Audience publique du 30 juin 2009,
Pourvoi n° 042/2006/PC du 02 juin 2006 – Affaire : 1°) Madame DIALLO Bintou Jeannette,
2°) Société Ivoirienne de Négoce International dite SINI, 3°) Compagnie Africaine de
Menuiserie, d’Agencement et de Construction dite CAMAC-CI (Conseil : Maître Moussa
DIAWARA, Avocat à la Cour) contre Banque OMNIFINANCE SA (Conseils : Maîtres
HOEGAH & ETTE, Avocats associés à la Cour - Maître Jean-Luc VARLET, Avocat à la
Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 100. Ohadata J-10-77
- ARRET D’UNE COUR SUPREME STATUANT DANS UNE AFFAIRE SOULEVANT UNE
QUESTION RELATIVE, A L’APPLICATION D’UN ACTE UNIFORME : NUL ET NON AVENU
- POUVOIR D’EVOCATION DE LA COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE APRES
ANNULATION DE LA DECISION PAR LAQUELLE S ‘EST DECLAREE COMPETENTE A TORT
LA COUR SUPREME : NON
De l’analyse des dispositions de l’article 14, alinéa 3 du Traité constitutif de
1’OHADA, la Cour de céans est compétente pour connaître d’un pourvoi en cassation
lorsque l’affaire soulève des questions relatives à l’application d’un Acte uniforme. Il suffit
que la matière à laquelle se rapporte l’affaire soit régie par un Acte uniforme ou un
règlement pris en application du Traité constitutif de 1’OHADA. En l’espèce, l’affaire dont
est saisie la Cour de céans est relative à un contentieux de la procédure de saisie immobilière
régie par l’Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et
des voies d’exécution depuis le 10 juillet 1998. Ainsi, c’est à bon droit que les demandeurs au
pourvoi ont saisi la Cour de céans.
En l’espèce, il ressort des pièces du dossier de la procédure que, bien que l’Arrêt
n°495/03 du 16 octobre 2003 n’ait pas fait état de l’exception d’incompétence soulevée par
les ayants droit de KINDA Valentin, ces derniers avaient, par mémoire en date du 10 juin
2003, reçu le même jour à la Cour Suprême par Maître Ahissi, greffier, soulevé
l’incompétence de la Cour Suprême de COTE D’IVOIRE à connaître du pourvoi exercé
devant elle par la SGBCI. L’affaire sur laquelle le Tribunal de première instance et la Cour
143
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
d’appel d’Abidjan se sont prononcés respectivement par Jugement n°335 du 26juin 2000 et
par Arrêt n°286 du 01 mars 2002 est relative à l’annulation de la vente aux enchères
publiques de l’immeuble, objet du titre foncier n°15.777 de la circonscription foncière de
Bingerville, à l'audience des criées du 10mai1999 du Tribunal de première instance
d’Abidjan. Cette procédure est régie, depuis le 10 juillet 1998, par l’Acte uniforme portant
organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution, et donc
relève désormais de la compétence de la Cour de céans par application de l’article 14 alinéa
3 du Traité constitutif de l’OHADA. La Cour Suprême de COTE D’IVOIRE s’étant par
conséquent déclarée compétente à tort pour connaître du pourvoi en cassation exercé par la
SGBCI contre l’Arrêt n°286 du 1” mars 2002 de la Cour d’appel d’Abidjan, sa décision est
réputée nulle et non avenue en application des dispositions- de l’article 18 du Traité
constitutif de l’OHADA.
Cour Commune de Justice et d'Arbitrage, COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE., arrêt n° 015/2008 du 24 avril 2008 affaire : KlNDA Augustin Joseph et autres
ayants droit de feu KINDA Valentin(Conseils : - SCPA KAKOU & DOUMBIA, Avocats à la
Cour - Maître NOUAMAAPPIAH Antoine Marie, Avocat à la Cour) contre :1°/ Société
Générale de Banques en COTE D’IVOIRE dite SGBCI (Conseils: Cabinet MANGLE-JIDAN,
Avocats à la Cour) ; 2°/COULIBALY Drjssa et 102 autres (Conseil : Maître KOUAME
N’GUESSAN Emile, Avocat à la Cour) ; 3°/ Banque Internationale pour le Commerce et
l’Industrie de COTE D’IVOIRE dite BICICI. Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 11,
janvier-juin 2008, p. 114. Ohadata J-09-106
144
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
AUPSRVE - APPLICATION DE L’ACTE UNIFORME – ARRET RENDU PAR UNE COUR D’APPEL
- POURVOI – COMPETENCE – COUR SUPREME NATIONALE (NON) – COUR COMMUNE DE
JUSTICE ET D’ARBITRAGE (OUI) – DECLARATION D’INCOMPETENCE ET RENVOI A LA
CCJA.
ARTICLE 14, 15 TRAITE OHADA
ARTICLE 16 AUPSRVE
En vertu des dispositions combinées des articles 14 et 15 du traité OHADA, à
l’exception des décisions appliquant des sanctions pénales, les pourvois en cassation
concernant les décisions rendues dans les causes soulevant des questions relatives à
l’application des actes uniformes sont portés devant la Cour Commune de Justice et
d’Arbitrage, soit directement par les parties, soit sur renvoi d’une juridiction de cassation.
Ainsi, lorsque la loi dont la violation est reprochée à l’arrêt attaqué est l’Acte Uniforme
portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et voies des d'exécution en
son article 16, le pourvoi contre ledit arrêt relève de la compétence de la Cour Commune de
Justice et d’Arbitrage. C’est à bon droit que la cour suprême du Cameroun s’est déclarée
incompétence et a ordonné le renvoi de l’affaire devant la CCJA.
Cour Suprême du Cameroun, Arrêt n° 134/civ du 21 août 2008, affaire TELEZING Jean
DOZANG contre TADOUNLA Pierre Ohadata J-10-252
145
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
146
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
III. PROCEDURE
A. Saisine de la CCJA
147
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
ROSIERS » dite SCI-LES ROSIERS (Conseil : Maître Mohamed Lamine FAYE, Avocat à la
Cour), recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 6, juin-décembre 2005, p. 95. – Le Juris-Ohada,
n° 2/2006, p. 40. Ohadata J-06-47
a. Conditions de fond
148
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
149
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
Les moyens doivent être déclarés irrecevables et le pourvoi rejeté dès lors qu’ils sont
vagues et imprécis.
Il en est ainsi lorsque la requête ne fait ressortir de manière claire et précise ni les
moyens de cassation invoqués, ni les parties critiquées de la décision attaquée, ni ce en quoi
celle-ci encourt les reproches alléguées.
C.CJ.A. 1ère Chambre, arrêt n° 003 du 05 février 2009, Affaire : Madame M c/ 1°) Madame S ;
2°) Monsieur Set Cabinet CAEC, Juris Ohada n° 2/2009, avril-juin, p. 7. Ohadata J-09-276
150
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
151
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
Maître M. F. GOFFRI, Avocat à la Cour) contre Madame KOUADIO née KEITA Micheline
(Conseil : Maître Philippe KOUDOU-GBATE, Avocat à la Cour).- Recueil de Jurisprudence
n° 12, Juillet–Décembre 2008, p. 73. Ohadata J-10-30
152
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
153
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
154
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
155
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
157
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
que ladite ordonnance a eu, conformément à son objet, des effets et des conséquences négatifs
sur l’exécution de cet arrêt, et ne saurait donc être considérée comme caduque ; il s’ensuit
que l’argument fondé sur la caducité de l’ordonnance attaquée est également inopérant.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 035 du 22 novembre 2007, Audience
publique du 22 novembre 2007, Pourvoi n° 045/2002/PC du 06/09/2002, Affaire : Murielle
Corinne Christelle KOFFI ; Sahouot Cédric KOFFI (Conseils : Maîtres Georges Patrick
VIEIRA & NOUAMA APPIAH, Avocats à la Cour) contre Société LOTENY TELECOM
(Conseils : Cabinet BOURGOIN & KOUASSI, Avocats associés à la Cour). – Recueil de
Jurisprudence n° 10 – Juillet / Décembre 2007, p. 69. Le Juris Ohada, n° 1/2008, p. 47. Ohadata
J-08-251
b. Conditions de forme
158
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
juridiques, son recours, exercé au mépris des prescriptions de l’article 28.5 du Règlement de
Procédure, doit être déclaré irrecevable.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE), Arrêt N° 033/2009 du 30 juin 2009, Audience publique du 30 juin 2009,
Pourvoi n° 018/2005/PC du 28 avril 2005 – Affaire : Société de Revêtement, Etanchéité, Isolation
en Afrique Centrale dite SOREIAC (Conseil : Maître Alexis GUIOUANE Backy, Avocat à la
Cour) contre Société Centrafricaine des Bâtiments et Travaux Publics dite SCABTP.- Recueil de
Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 24. Ohadata J-10-55
b-2. Mandat
159
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
160
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
161
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
162
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
163
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
- SAISINE DE LA CCJA - RECOURS INITIE PAR UNE PERSONNE MORALE DE DROIT PRIVE -
NON PRODUCTION DE LA PREUVE DE SON EXISTENCE JURIDIQUE – IRRECEVABILITE.
ARTICLE 28 REGLEMENT DE PROCEDURE DE LA CCJA
Le recours initié devant la CCJA par une personne morale qui ne produit ni ses statuts
ni un extrait récent de son registre de commerce ou toute autre preuve de son existence
juridique doit être déclaré irrecevable.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 009/2009 du 26 février 2009 –
Société AIR COMPANY Ltd TIRAMAVIA (Me Dieudonné MISSIE) c/ Société
D. INTERNATIONAL CONGO.- Actualités Juridiques n° 64-65 / 2009, p. 268. Ohadata J-10-18
SAISINE DE LA CCJA - RECOURS INITIE PAR UNE PERSONNE MORALE DE DROIT PRIVE -
NON PRODUCTION DE LA PREUVE DE SON EXISTENCE JURIDIQUE – IRRECEVABILITE.
ARTICLE 28 REGLEMENT DE PROCEDURE DE LA CCJA
Le recours initié devant la CCJA par une personne morale qui ne produit ni ses statuts
ni un extrait récent de son registre de commerce ou toute autre preuve de son existence
juridique doit être déclaré irrecevable.
164
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
165
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
166
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
167
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
(CLC), Le Juris-Ohada, n° 4/2006, p. 25, note BROU Kouakou Mathurin. Ohadata J-07-30 -
Voir Ohadata J-04-86
168
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
169
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
Dans une saisie immobilière, les réquisitions du Ministère Public ne sauraient tenir
lieu de dires et observations, l’acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées
de recouvrement et des voies d’exécution ne prévoyant pas dans une telle saisie, la
communication de la cause au Ministère Public.
Cour commune de justice et d’arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE) - Arrêt n° 057 du 22 décembre 2005, Affaire Société Générale de Banques au
Cameroun c/ ESSOH Grégoire (Esgreg Voyages) – Juridis Périodique n° 69 / 2007, p. 51. Note
Yikam Jérémie Ohadata J-08-69 Voir Ohadata J-06-44
170
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
171
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
« 1. Si avant que la Cour ait statué, les parties informent la Cour qu’elles renoncent à
toute prétention, le Président ordonne la radiation de l’affaire du registre. Il statue sur les
dépens. En cas d’accord sur les dépens, il statue selon l’accord.
2. Si le requérant fait connaître par écrit à la Cour qu’il entend renoncer à l’instance,
le Président ordonne la radiation de l’affaire du registre.
La partie qui se désiste est condamnée aux dépens, s’il est conclu en ce sens par l’autre
partie.
Toutefois, à la demande de la partie qui se désiste, les dépens peuvent être mis à la
charge de l’autre partie, si cela apparaît justifié du fait de l’attitude de cette dernière. A
défaut de conclusion sur les dépens, chaque partie supporte ses propres dépens ».
La demanderesse (sic), ne s’étant pas prononcée sur la radiation bien qu’informée par
les deux lettres susvisées, il y a lieu de déduire qu’elle consent à cette radiation, et
par application de l’article 44.2, de laisser à chaque partie ses propres dépens.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage - Ordonnance N° 010/2009/CCJA, Pourvoi
n° 004/2005/PC du 1er février 2005 – Affaire : Société FLASH PAINT (Conseil : Didier C.
MVOUMBI, Avocats à la Cour) contre Société GETMA Congo (Conseil : Fernand CARLE,
Avocat à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 187. Ohadata J-10-
101
172
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
La demanderesse ayant sollicité la radiation de son pourvoi, sans se prononcer sur les
dépens, il convient de faire droit à sa demande et par application des dispositions de
l’article 44.2 susvisé, de laisser les dépens à sa charge.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage - Ordonnance N° 013/2009/CCJA, Pourvoi
n° 099/2006/PC du 12 décembre 2006 – Affaire : Société BOURBON OFFSHORE SURF
(Conseil : Cabinet GOMES, Avocats à la Cour) contre Monsieur TATY Jean-Claude (Conseil :
Maître Magloire SENGA, Avocat à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin
2009, p. 192. Ohadata J-10-104
173
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
174
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
précitées «en conséquence de quoi nous arrêtons toutes procédures d’exécution en vertu
desdits arrêts et 1e cas échéant, nous nous engageons à radier toutes procédures d’exécution
pendante s et donnons mainlevée de toutes les saisies pratiquées à ce jour» et «en
conséquence de quoi, je renonce expressément et irrévocablement à tous droits et actions liés
directement ou indirectement aux décisions susvisées et / ou toutes décisions ultérieures
rendues suite à un recours initié contre lesdites décisions et donne par conséquent mainlevée
pleine, entière [et] sans réserve à toutes les saisies pratiquées au préjudice de LOTENY
TELECOM en vertu desdites décisions» Ainsi et au regard de tout ce qui précède, il échet de
dire et juger que le pourvoi formé par la société ECOBANK Côte d’Ivoire en vue d’ obtenir la
cassation de l’Arrêt n° 1047 du 09 août 2002 est devenu sans objet, motif pris des accords
transactionnels intervenus entre la société LOTENY TELECOM et les défendeurs.
Cour Commune de Justice et d'Arbitrage, COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE., ARRET N° 016/2008 du 24 avril 2008, Affaire: ECOBANK COTE D’IVOIRE
dite ECOBANK-CI S.A (Conseils: Maîtres AHOUSSOU, KONAN & Associés, Avocats à la
cour) contre : 1 – Mademoiselle Murielle Corinne Christel KOFFI ; 2 – Monsieur Sahouot
Cédric KOFI (Conseils : - Maître SONTE Emile, Avocat à la Cour- Cabinet MANGLEJIDAN,
TIDOU-SANOGO et Associés, Avocats à la Cour - SCPA AKRE et KOUYATE, Avocats à la
Cour). Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 11, janvier-juin 2008, p.123. Ohadata J-09-107
175
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
défendeurs ; il n’y a donc pas lieu à requérir les observations de ceux-ci ; il échet, par
application de l’article 44.2 susvisé, d’ordonner la radiation de l’affaire du registre.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), Ordonnance n° 05/2006/CCJA (Article 44.2 du
Règlement de procédure), Pourvoi : n° 012/2006/PC du 06 mars 2006, Affaire : Société de
Fournitures Industrielles du Cameroun dite SFIC (Conseils : Maîtres Gaston NGAMKAN et
Jean Pierre COCHET, Avocats à la Cour) c/ Liquidation Provisoire de la Banque Méridien
BIAO Cameroun dite BMBC. Recueil de Jurisprudence N° 8 / 2006, p. 72. Ohadata J-08-59
176
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
177
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
178
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
E. Sursis à exécution.
179
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
manifestement non fondé, elle peut à tout moment rejeter ledit recours par voie d’ordonnance
motivée.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), Ordonnance N° 05/2005/CCJA, du 7 juillet
2005 Affaire : Toumani DIALLO (Conseil : Maître Germain P. ADINGUI, Avocat à la Cour)
contre Conseil d’Administration de l’Ecole Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA)
de l’OHADA (ConseilE. s : Maîtres FADIKA DELAFOSSE, K. FADIKA, C. KACOUTIE, A.
ANTHONY-DIOMANDE, Avocats à la Cour). Ohadata J-06-50
180
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
- VIOLATION DES ARTICLES 230, 221, 239 ET 240 DE L’ACTE UNIFORME RELATIF AU DROIT
DES SOCIÉTÉS COMMERCIALES ET DU GROUPEMENT D’INTÉRÊT ÉCONOMIQUE : REJET.
- VIOLATION DES ARTICLES 157 ET 160 DE L’ACTE UNIFORME PORTANT ORGANISATION
DES PROCÉDURES SIMPLIFIÉES DE RECOUVREMENT ET DES VOIES D’EXÉCUTION : REJET.
- OMISSION DE STATUER, INSUFFISANCE, OBSCURITÉ ET CONTRARIÉTÉ DES MOTIFS :
REJET.
ARTICLE 221 AUSCGIE - ARTICLE 230 AUSCGIE - ARTICLE 239 AUSCGIE - ARTICLE 240
AUSCGIE
ARTICLE 157 AUPSRVE - ARTICLE 160 AUPSRVE
Il est constant comme résultant des pièces du dossier de la procédure, que Monsieur
YAO KOFFI Noël a été désigné syndic dans le cadre de la mise en liquidation des biens de la
société MRL, prononcée par jugement collégial contradictoire rendu le 21 novembre 200l par
le Tribunal de Première Instance de Daloa, section de Sassandra, conformément aux
dispositions de l’Acte uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement
du passif ; les articles prétendument violés découlant de l’Acte uniforme relatif au droit des
sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique et non applicables en l’espèce,
ne peuvent être violés ; il s’ensuit que la Cour d’Appel d’Abidjan n’ayant en rien violé les
181
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
dispositions des articles visés au moyen, il échet de rejeter cette branche du premier moyen,
comme non fondée.
Les conditions formelles de validité de la saisie fixées par les articles 157 et 160 visés
au moyen ne peuvent être mises en œuvre que lorsque celles de fond déterminées par
l’article 153 du même Acte uniforme sont réunies, à savoir l’existence d’un titre exécutoire
constatant une créance certaine, liquide et exigible contre le débiteur saisi ; ainsi, lorsque la
saisie n’est pas conforme aux conditions de fond de l’article 153, elle doit être déclarée nulle
sans qu’il soit besoin de statuer sur sa régularité formelle ; en l’espèce, le compte bancaire,
objet de la saisie litigieuse, étant au nom de Monsieur YAO Koffi Noël et non de la MRL
liquidation, il ne pouvait faire l’objet de saisie, en violation de l’article 153 sus énoncé, et la
Cour d’Appel d’Abidjan, en prononçant la nullité d’une telle saisie, n’a point violé les textes
visés au moyen ; il suit que cette seconde branche du premier moyen n’est pas davantage
fondée et doit être rejetée.
D’une part, à la lecture de l’arrêt attaqué, il ressort qu’il s’agissait bien de
l’infirmation du jugement, la Cour d’Appel d’Abidjan ayant indiqué clairement que « c’est à
tort que le premier juge a déclaré valable une telle saisie » et infirmé l’ordonnance attaquée
dans le dispositif de son arrêt ; d’autre part, il est de principe qu’on ne puisse se prévaloir
d’un défaut de réponse à des conclusions autres que les siennes ; la demande de
condamnation aux dépens dont fait état le moyen n’émanant pas des demandeurs au pourvoi,
ceux-ci ne peuvent faire grief à l’arrêt attaqué de n’y avoir pas répondu ; il suit que le moyen
n’est pas fondé et doit être rejeté.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE), Arrêt N° 020/2009 du 16 avril 2009, Audience publique du 16 avril 2009,
Pourvoi n° 062/2006/PC du 17 juillet 2006 – Affaire : Monsieur TIEMELE BONI Antoine et 57
autres (Conseil : Maître YEO Massékro, Avocat à la Cour) contre société MRL Liquidation et
Monsieur YAO KOFFI Noël (Conseils : Cabinet KONATE & Associés, Avocats à la Cour).-
Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 70. Ohadata J-10-68
182
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
y domicilié » ; au regard de toutes ces indications figurant dans les pièces produites au
dossier, la mention dans le dispositif de l’ordonnance précitée, que Maître BIYIK Thomas est
Huissier à Douala au lieu de Yaoundé, procède d’une erreur matérielle qui, en tout état de
cause, n’a pu causer de préjudice aux demandeurs au pourvoi, ceux-ci ayant indiqué que leur
préjudice découle de la décision de mainlevée de la saisie-attribution de créances par eux
pratiquée ; il résulte de tout ce qui précède, que le moyen n’est pas fondé et doit être rejeté.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE), Arrêt N° 018/2009 du 16 avril 2009, Audience publique du 16 avril 2009,
Pourvoi n° 036/2006/PC du 12 mai 2006 – Affaire : Maître AKERE MUNA et consorts
(Conseils : SCPA MUNA-MUNA & Associés, Avocats à la Cour) contre BENEFICIAL LIFE
INSURANCE S.A (Conseil : Maître JOB Henri, Avocat à la Cour).- Recueil de Jurisprudence
n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 63. Ohadata J-10-66
183
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
184
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
contenues puissent être arguées de simulation surtout par l’une des parties contractantes, a
fortiori celles qui font l’objet d’acte sous seing privé, que les propos de la demanderesse
corroborent les allégations du défendeur selon lesquelles les attestations de vente,
l’inscription modificative au registre du commerce ne sont que de pure complaisance et qu’il
résulte de la lettre de la demanderesse que le comportement affiché est celui d’une simple
gérante et non d’une propriétaire de l’officine jouissant de tous les droits y afférents.
Certes, en vertu de l’article 1583 du code civil, une vente est parfaite et la propriété
acquise à l’acquéreur dès lors qu’il y a accord sur le prix et sur la chose. Cependant il reste
qu’il en est autrement lorsque cet accord était en réalité déguisé et que ce déguisement a été
sciemment convenu et exécuté par les parties contractantes. La demanderesse au pourvoi,
pharmacienne de son état, ne pouvait pas raisonnablement ignorer que l’acquisition de la
pharmacie lui conférait la pleine propriété et qu’elle n’était nullement tenue de partager les
bénéfices tirés de l’exploitation d’une officine dont elle est propriétaire. En posant des actes
qu’elle savait constitutifs de sa participation à la simulation, la demanderesse au pourvoi est
mal fondée à se prévaloir desdits actes de cession.
Le fait que le défendeur n’ait pas la qualité de pharmacien ne suffit pas à lui retirer la
propriété du fonds de commerce qu’il a hérité, dès lors que d’une part les parties ont signé
les différents actes de cession relatifs aux éléments de l’officine, et d’autre part ont mis en
place une société de participation à l’effet d’exploiter la même officine, le défendeur
apportant le fonds de commerce et l’immeuble, la demanderesse apportant son diplôme.
Par conséquent, en décidant que conformément à l’article 857 de l’Acte uniforme
relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE le défendeur au pourvoi doit reprendre le
fonds de commerce à l’enseigne « pharmacie centrale » et l’immeuble servant à l’exploitation
et la demanderesse son diplôme, la Cour d’appel n’a en rien violé les dispositions des articles
45, 46, 47 et 48 de l’ordonnance portant législation pharmaceutique du Niger.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), 1ère Chambre, arrêt n° 059 du 30
décembre 2008, affaire : Madame R c/ Monsieur B. Le Juris Ohada n° 1/2009, janvier-mars, p.
32. Ohadata J-09-268 et Ohadata J-10-33
186
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
187
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
188
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
189
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
que lorsque la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage se sera déclarée incompétente pour
connaître de l’affaire.
Il ressort de l’analyse des dispositions des articles 94, alinéa 2 et 99, alinéa l, de
l’Acte uniforme portant sur le droit commercial général que, d’une part, lors de la fixation du
montant de l’indemnité d’éviction, suite à l’opposition au droit au renouvellement du bail par
le preneur et, d’autre part, lorsque le preneur n’a pas droit au renouvellement du bail, quel
qu’en soit le motif, il a droit néanmoins au remboursement des constructions et
aménagements qu’il a réalisés dans les locaux loués, à la condition que ces constructions et
aménagements aient été réalisés avec l’autorisation du bailleur.
En l’espèce, la Cour d’Appel ayant tenu compte, dans la motivation de sa décision
relativement au montant de l’indemnité d’éviction, des investissements réalisés sur le local
loué, ne pouvait par conséquent allouer une seconde fois, de manière distincte, une somme au
titre de remboursement des investissements réalisés. En tout état de cause, le remboursement
des investissements sous forme de constructions et aménagements réalisés dans les locaux
loués ne peut être accordé qu’au preneur sans droit au renouvellement du bail, en application
de l’article 99 de l’Acte uniforme sus indiqué. Il suit qu’en accordant une somme au titre
d’indemnité d’éviction en tenant compte, entre autres, des investissements réalisés sur le local
loué, et une autre somme au titre des investissements réalisés, la Cour d’Appel a fait une
mauvaise application des articles 94, alinéa 2 et 99, alinéa 1 de l’Acte uniforme sus indiqué.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE.), Arrêt n° 017/2006 du 26 octobre 2006, Audience publique du 26 octobre
2006, Pourvoi : n° 039/2003/PC du 03 avril 2003, Affaire : SOCIETE NATIONALE DES
TELECOMMUNICATIONS du SENEGAL dite SONATEL (Conseils : - SCPA N’GOAN,
ASMAN & Associés, Avocats à la Cour ; - Maîtres Papa Mouhamadou LO et Serigne Babacar
KAMARA, Avocats Associés, Avocats à la Cour ; - Maîtres Guédel NDlAYE & Associés,
Avocats à la Cour) c/ SOCIETE D’EXPLOITATION DE LA CLINIQUE SOKHNA FATMA
(Conseils : - Maîtres Mayacine TOUNKARA & Associés, Avocats à la Cour ; - Maître Mamadou
SAMASSI, Avocat à la Cour) – Recueil de Jurisprudence N° 8 / 2006, p. 52.- Le Juris Ohada n°
1/2007, p. 4 Ohadata J-08-102
190
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
191
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
de faire une « application stricte », alors même que la nature de ce droit n’est pas spécifiée ;
en l’état de cette formulation, il appert que ledit moyen est mal articulé et imprécis, et qu’il y
a lieu de le déclarer irrecevable.
Contrairement aux affirmations des requérants, il figure au dossier de la procédure,
un « commandement aux fins de saisie » en date du 08 octobre 1998. Des mentions dudit acte,
il appert que ledit commandement a été signifié à la personne de Monsieur NIAVAS Albéric,
lequel a également reçu la signification à domicile destinée à son épouse, et à qui l’huissier
instrumentaire a pris soin d’adresser une lettre d’avertissement recommandée avec accusé de
réception. Dans ces conditions non suspectes, n’ayant pas prouvé que ledit acte était vicié et
invalide, ni Monsieur NIAVAS Albéric, ni son épouse, qui a d’ailleurs toujours été associée à
son époux dans la procédure d’annulation, ne sauraient à bon droit soutenir qu’en l’espèce,
le commandement requis était inexistant ou ne leur avait pas été signifié par le créancier
poursuivant ; d’où il suit que le moyen n’est pas fondé et doit être rejeté.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 007/2007 du 15 mars 2007,
Audience publique du 15 mars 2007, Pourvoi n° 034/2003/PC du 14/03/2003, Affaire : NIAVAS
Albéric, ASPERTI LORENSINA épouse NIAVAS (Conseils : SCPA ADJE-ASSI-METAN,
Maître GLA Firmin, Avocats à la Cour) contre Société Générale de Banques en Côte d’Ivoire
dite SGBCI (Conseils : SCPA L. DADIE-SANGARET & Associés, Avocats à la Cour). – Recueil
de Jurisprudence n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 24. Le Juris Ohada n° 4/2007, p. 11. Ohadata J-08-
216
192
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
193
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
Avant de statuer sur le fond par l’arrêt attaqué, la Cour d’Appel d’Abidjan avait, par
son Arrêt avant-dire droit n° 705 du 02 juin 2002, ordonné la mise en état de « la
procédure ». Ladite mise en état a été constatée par procès-verbal en date du 11 avril 2003 et
par une ordonnance de clôture à la même date susdite. Statuant sur le fond, la Cour d’Appel
d’Abidjan a considéré « que la mise en état a permis d’établir que les contestations élevées
par WAGUE BOCAR, à propos aussi bien du montant de la créance à lui réclamée, que des
pièces justifiant l’existence de celle-ci ne sont pas sérieuses ; qu’en effet, il est apparu que
dans ses relations avec la société SOCIMAT, les bons de livraison, qui étaient émis à sa
propre demande, étaient suivis après la livraison des marchandises, des factures
correspondantes qui lui étaient expédiées par l’intermédiaire des commerciaux, et qu’il avait
la possibilité de l’en contester s’il estimait qu’elles ne reflétaient aucune livraison réelle ; que
par ailleurs, il est établi qu’il avait droit à un relevé des factures retraçant l’état des
livraisons de la période concernée ; que connaissant parfaitement les usages en la matière et
sachant qu’il avait le droit de réclamer sa facture, s’il ne la recevait pas au bout de 60 jours
tel que stipulé dans la convention les liant, WAGUE BOCAR ne saurait dès lors, par de
simples dénégations corroborées par aucun commencement de preuve, s’opposer au paiement
de la somme de 9.497.210 FCFA à lui justement réclamée ». Ainsi, en déclarant l’appel de
WAGUE BOCAR mal fondé après avoir pris au préalable toutes les mesures d’instruction
destinées à vérifier la réalité des faits et les preuves, et en confirmant en toutes ses
dispositions le jugement entrepris, la Cour d’Appel d’Abidjan a suffisamment recherché les
éléments de fait qui justifiaient l’application de la loi et donné une base légale à sa décision ;
d’où il suit que le moyen n’est pas fondé et doit être rejeté.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 024/2007 du 31 mai 2007, Audience
publique du 31 mai 2007, Pourvoi n° 081/2004/PC du 26 juillet 2004, Affaire : WAGUE BOCAR
(Conseil : Maître MOBIOT D. GABIN, Avocat à la Cour) contre Société Ivoirienne de Ciments
et Matériaux en Côte d’Ivoire dite SOCIMAT-CI (Conseils : La SCPA KONAN et FOLQUET,
Avocats à la Cour). – Recueil de Jurisprudence n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 53.- Le Juris Ohada
n° 4/2004, p. 34. Ohadata J-08-225
194
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 022/2007 du 31 mai 2007, Audience
publique du 31 mai 2007, Pourvoi n° 009/2004/PC du 12 février 2004, Affaire : 1) KINDA
Augustin Joseph ; 2) Maître TE BIEGNAND André Marie (Conseils : SCPA KAKOU &
DOUMBIA, Avocats à la Cour) contre Dame KONE Fatoumata. – Recueil de Jurisprudence
n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 49. Le Juris Ohada n° 3/2007, p. 31. Ohadata J-08-224
195
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 015/2007 du 26 avril 2007, Audience
publique du 26 avril 2007, Pourvoi n° 057/2003/PC du 26 juin 2003, Affaire : Société DAFCI SA
(Conseils : SCPA KONATE, MOISE-BAZIE et KOYO, Avocats à la Cour) contre Andréa
Sylvie HYKPO. – Recueil de Jurisprudence n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 42.- Le Juris Ohada n°
3/2007, p. 22 Ohadata J-08-222
196
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
Sous le couvert d’un grief de défaut de base légale de l’arrêt attaqué, le moyen
dénonçant une omission de statuer relative à la recevabilité de l’appel sur laquelle ledit arrêt
ne s’est prononcé que dans le dispositif au lieu de le faire dans les motifs, et l’omission de
statuer supposant une carence grave du dispositif de la décision critiquée, mais aussi et
surtout, un refus avéré de statuer sur un chef de demande, ces éléments n’étant pas en
l’espèce établis, le moyen doit être déclaré irrecevable.
Il ressort des pièces du dossier de la procédure, notamment du « procès-verbal de
saisie conservatoire » en date du 19 avril 2001 relatif à la saisie par les requérantes des deux
aéronefs de la Société Air Continental, que ladite saisie conservatoire a été opérée en
application des dispositions de l’Acte uniforme portant organisation des procédures
simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution régissant cette matière, notamment son
article 49. Dès lors, le moyen fondé sur la violation en cette matière des dispositions de
l’article 228 nouveau du code ivoirien de procédure civile, commerciale et administrative,
doit être déclaré irrecevable.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE.), Arrêt n° 023/2006 du 16 novembre 2006, Audience Publique du 16 novembre
2006, Pourvoi n° 044/2003/PC du 23 avril 2003, Affaire : Société Africaine de Crédit Automobile
dite SAFCA et Société Africaine de Crédit-Bail dite SAFBAIL (Conseils : Maîtres Charles
DOGUE, Abbé YAO & Associés, Avocats à la Cour) c/ Société Air Continental (Conseils : SCPA
LEBOUATH et KONE, Avocats à la Cour) – Recueil de Jurisprudence N° 8 / 2006, p. 27. - Le
Juris- Ohada, n° 1/2007, p. 19 Ohadata J-08-96
197
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution régissant cette matière, les
moyens et arguments des parties pour se déterminer.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), arrêt n° 052/2005 du 15 décembre 2005,
Affaire : BOUHO KOSSIA Edith (Conseil : Maître KIGNIMA K. Charles, Avocat à la Cour)
contre KOUADIO KOUASSI Jonas, Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 6, juin-décembre
2005, p. 72.- Le Juris-Ohada, n° 2/2006, p. 2. Ohadata J-06-42
198
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
199
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
200
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
procédure, que la traite sur laquelle s’est fondée la SAFCA pour obtenir la condamnation des
appelants, a été présentée en paiement avant son terme, que la SAFCA, sur ce fondement, ne
peut donc bénéficier de la procédure d’injonction de payer, car sa créance n’était pas
exigible » pour statuer comme elle l’a fait, la Cour d’Appel d’Abidjan a suffisamment motivé
sa décision et ne viole en rien l’article 1er de l’Acte uniforme précité.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), Audience publique du 26 octobre 2006,
Pourvoi : n° 045/2003/PC du 29 avril 2003, Affaire : Société Africaine de Crédit Automobile dite
SAFCA (Conseils : Maîtres Charles DOGUE, Abbé YAO & Associés, Avocats à la Cour) c/ 1.
Société Climatisation Technique Satellite dite CTS Sarl (Conseils : Cabinet KONATE et
Associés, Avocats à la Cour) / 2. MONFORT Michel Roger Abel / 3. PORCHER MONFORT
Lydie Nicole Danielle (Conseils : Cabinet KONATE et Associés, Avocats à la Cour) – Recueil de
Jurisprudence N° 18 / 2006, p. 16.- Le Juris- Ohada n° 1/2007, p. 11 Ohadata J-08-93
d’exécution, que c’est au stade et dans l’acte de signification de la décision portant injonction
de payer, qu’il est fait obligation de mentionner, à peine de nullité de ladite signification, les
intérêts et frais de greffe, dont le montant est précisé, et non au moment de l’introduction et
dans la requête aux fins d’injonction de payer, où il est seulement fait obligation, à peine
d’irrecevabilité de la requête, d’indiquer avec précision le montant de la somme réclamée,
avec le décompte de ses différents éléments, ainsi que son fondement. Contrairement à ce que
soutiennent les demandeurs au pourvoi, d’une part, il ne peut être fait un rapprochement
entre les articles 4 et 8 de l’Acte uniforme sus indiqué, l’un sanctionnant d’irrecevabilité et
l’autre sanctionnant de nullité, et d’autre part, il ne peut être fait mention au stade de la
requête aux fins d’injonction de payer, des intérêts et frais, lesquels ne peuvent être calculés
qu’à la suite de la décision de condamnation découlant de la requête introduite. En retenant
que « la mention du montant des intérêts est plutôt exigée dans l’acte de signification et non
dans la requête aux fins d’injonction de payer », pour décider que la requête présentée par
l’appelante est recevable, l’arrêt attaqué n’a en rien violé les dispositions sus énoncées de
l’article 4 de l’Acte uniforme susvisé ; d’où il suit que le second moyen n’est pas davantage
fondé et doit être rejeté.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 013/2007 du 29 mars 2007,
Audience publique du 29 mars 2007, Pourvoi n° 017/2005/PC du 22 avril 2005, Affaire :
1°) Société EBURNEA ; 2°) Monsieur Georges MAURICE (Conseils : Charles DOGUE, Abbé
YAO & Associés, Avocats à la Cour) contre Banque Internationale pour l’Afrique de l’Ouest en
Côte D’Ivoire dite BIAO-COTE D’IVOIRE (Conseil : Maître Nuan Aliman, Avocat à la
Cour). – Recueil de Jurisprudence n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 35.- Le Juris Ohada, n° 3/2007, p.
19. Ohadata J-08-220
202
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
Doivent être déclarées irrecevables les deux branches du moyen, en raison de leur
contrariété, la première reprochant à l’arrêt attaqué, une insuffisance de motifs et la seconde,
une absence de motifs.
Le problème posé aux juges du fond, en l’espèce, n’étant pas celui de la fixation du
montant d’un nouveau loyer, mais plutôt celui de la détermination du montant du loyer
convenu entre les parties à partir d’une appréciation des trois contrats de bail signés et de
diverses autres pièces versées aux débats par les parties, la Cour d’Appel n’a pu, par
conséquent, violer l’article 84 de l’Acte uniforme sus indiqué, lequel n’était pas applicable en
l’espèce.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage, Arrêt n° 029/2006 du 28 décembre 2006, Audience
publique du 28 décembre 2006, Pourvoi : n° 022/2004/PC du 16 février 2004, Affaire : CENTRE
COMMERCIAL THOMAS EDISON dit CCTE LE RALLYE (Conseils : - Maître VIEIRA
Georges, Avocat à la Cour, - Maître SERY KOSSOUGRO E. Christophe, Avocat à la Cour) c/
Société Civile Marcus dite S.C. MARCUS (Conseils : SCPA Paul KOUASSI Wesley LATTE &
Associés, Avocats à la Cour) – Recueil de Jurisprudence N° 8 / 2006, p. 40.- Le Juris-Ohada n°
1/2007, p. 29 Ohadata J-08-99
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE – POURVOI EN CASSATION - GRIEF FONDE
SUR LA VIOLATION DE L’ARTICLE 165 DE L’ACTE UNIFORME PORTANT ORGANISATION
DES PROCÉDURES SIMPLIFIÉES DE RECOUVREMENT ET DES VOIES D’EXÉCUTION – GRIEF
NON FONDE - REJET
GRIEF FONDE SUR LE DÉFAUT DE BASE LÉGALE RÉSULTANT DE L’ABSENCE ET DE
L’OBSCURITÉ DES MOTIFS – GRIEF NON FONDE - REJET.
-SAISIE ATTRIBUTION – PAIEMENT PAR LE TIERS SAISI ENTRE LES MAINS DE L’HUISSIER –
SOMATION REGULIERE DE PAYER DE LA PART DE L’HUISSER – MANDAT REGULIER DE
L’HUISSIER POUR RECEVOIR PAIEMENT – PAIEMENT REGULIER DE LA PART DU TIERS
SAISI.
ARTICLE 165 AUPSRVE
L’huissier de justice, de par son statut d’officier ministériel et d’officier public chargé
des significations et de l’exécution forcée des actes publics, n’a pas besoin de justifier, de la
part du créancier, d’un mandat exprès pour toute exécution pour laquelle il n’est pas exigé de
pouvoir spécial. En l’espèce, il n’est pas contesté que l’huissier instrumentaire ayant pratiqué
la saisie-attribution a fait sommation d’avoir à « payer immédiatement et sans délai aux
requérants, des mains de moi Huissier, porteur des présents, ayant charge de recevoir et
pouvoir de donner quittance... ». La BICICI ayant payé entre les mains de l’huissier sur la
base d’un mandat légal, il ne saurait lui être reproché de s’être conformé à la sommation de
ce dernier.
Le juge d’appel, après avoir fait observer dans la motivation de sa décision, que les
dispositions de l’article 165 de l’Acte uniforme sur les voies d’exécution concernaient les
personnes autres que les huissiers de justice, avait conclu que « s’il y a eu retard dans le
paiement, ce retard est imputable aux époux KOMENAN eux-mêmes qui, de façon injustifiée,
ont refusé le paiement qui pourtant est régulier », et en imputant clairement le retard de
paiement au fait des époux KOMENAN eux-mêmes, la Cour d’Appel a suffisamment motivé sa
décision.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE.), Arrêt n° 020/2006 du 26 octobre 2006, Audience publique du 26 octobre
2006, Pourvoi : n° 043/2004/PC du 28 avril 2004, Affaire : - KOMENAN KOUADIO Christophe
/ - HALIAR Ginette Wenceslas Roseline épouse KOMENAN (Conseils : Maîtres ESSY
M’GATTA et Ibrahima NIANG, Avocats à la Cour) contre Banque Internationale pour le
Commerce et l’Industrie de Côte d’Ivoire dite BICICI (Conseils : Maîtres DOGUE, Abbé YAO
& Associés, Avocats à la Cour) – Recueil de Jurisprudence N° 8 / 2006, p. 23.- Le Juris-Ohada,
n° 1/2007, p. 14 Ohadata J-08-95
203
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
DEPENS :
204
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
E. Extra petita
F. Excès de pouvoir
205
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
206
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
G. Erreur matérielle
207
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
2°) Madame DIBY Irène.- Recueil de Jurisprudence n° 12, Juillet–Décembre 2008, p. 153.
Ohadata J-10-44
- CCJA - RECTIFICATION D’OFFICE D’UN ARRÊT RENDU PAR LA COUR DE CÉANS : OUI.-
ARTICLE 43-3 DU REGLEMENT DE PROCEDURE CCJA
L’Arrêt n° 009/2007 du 15 mars 2007 ayant été rendu au profit de l’OPVN sur le
pourvoi de celui-ci, la Cour de céans a commis une erreur en le condamnant aux dépens,
après avoir inexactement énoncé que celui-ci avait succombé. Il y a lieu de réparer d’office
ladite erreur.
208
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 018/2007 du 26 avril 2007, Audience
publique du 26 avril 2007, Pourvoi n° 035/2004/ PC du 16 mars 2004, Affaire : OFFICE DES
PRODUITS VIVRIERS DU NIGER dit OPVN (Conseils : SCPA YANKORI-DJERMAKOYE-
YANKORI, Avocats à la Cour) contre SOCIETE NIGERIENNE DE BANQUES dite
SONIBANK (Conseils : Maître MANOU KIMBA et la SCPA MANDELA, Avocats à la Cour),
en présence de : La CELLULE DES CRISES ALIMENTAIRES dite CCA - Etat du Niger
(Conseils : Maîtres CISSE Ibrahima et Issouf BA ADHIO, Avocats à la Cour) ; ELHADJ
NASSIROU AMBOUKA (Conseil : Maître NIANDOU KARIMOU, Avocat à la Cour). – Recueil
de Jurisprudence n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 96. Le Juris Ohada n° 4/2007, p. 26 Ohadata J-08-
235
V. VOIES DE RECOURS
A. Tierce opposition
209
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
B. Recours en révision
210
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
des deux caractères prévus à l'article 49 du Règlement de procédure pour constituer un cas
d'ouverture de recours en révision de l'arrêt querellé.
Par conséquent, le recours doit être déclaré irrecevable.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), 1ère CHAMBRE, ARRET N°40 du 17
Juillet 2008 Affaire : Monsieur H CI 1 °1 Société Nouvelle Scierie d'Agnibilekro dite SNDA
SARL 2°1 Monsieur W . Le Juris Ohada, n° 4/2008, p. 37. Ohadata J-09-78
C. Recours en interprétation
D. Sursis à exécution
211
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
212
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
Tropicaux dite SICPRO (Conseil : Maître OBENG KOFI Fian, Avocat à la Cour).- Recueil de
Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 179. Ohadata J-10-97
213
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
VI. ORDONNANCES
FRAIS DE JUSTICE – DROITS ET EMOLUMENTS – LIQUIDATION- TAXATION
ARTICLE 43-2 DU REGLEMENT DE PROCEDURE
Lorsque la demande de liquidation et de taxation des dépens correspond à ceux énoncés par
l’article 43 du Règlement de procédure de la CCJA et est justifiée, il y lieu de l’accorder.
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE, Ordonnance N° 015/2009/CCJA,
Affaire: Ayants droit de BAMBAFétigué et AKOUANYPaul (Conseil: Maître Jour-Venance
SERY, Avocat à la Cour) contre ETAT de COTE D'IVOIRE (Conseil: Maître BLAY Charles,
Avocat à la Cour) Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 14, juillet-décembre 2009, p. 47
Ohadata J-10-186
214
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
215
CREDIT-BAIL
CREDIT-BAIL
- CONTRAT - CONTRAT DE CRÉDIT-BAIL - CLAUSE RÉSOLUTOIRE DE PLEIN DROIT -
APPLICATION - CARACTÈRE D’ORDRE PUBLIC DES DISPOSITIONS DE L’ARTICLE
1184 C CIV. (NON) - POUVOIRS DU JUGE DES RÉFÉRÉS - CONSTATATION DE LA
RÉSILIATION ET RESTITUTION DU MATÉRIEL, OBJET DE LA CONVENTION.
- PROCÉDURE - ACTION EN JUSTICE - ENTREPRISE INDIVIDUELLE - ACTION DIRIGÉE
CONTRE LE PROPRIÉTAIRE - ENTREPRISE N’AYANT PAS DE PERSONNALITÉ JURIDIQUE
DISTINCTE DE CELLE DE SON PROPRIÉTAIRE - RECEVABILITÉ (OUI).
- RECOUVREMENT DE CRÉANCE - INJONCTION DE DÉLIVRANCE OU DE RESTITUTION DE
BIEN MEUBLE - FACULTÉ OFFERTE AU CRÉANCIER (OUI) - POSSIBILITÉ DE RECOURIR AUX
VOIES DE DROIT COMMUN (OUI).
Le juge des référés est compétent pour ordonner la restitution du véhicule litigieux,
dès lors que d’une part, la clause résolutoire insérée dans le contrat de crédit-bail est une
dérogation au principe de résolution judiciaire de l’article 1184 du Code Civil, laquelle a
pour fondement le principe de la liberté contractuelle et, d’autre part, qu’en matière de
clause résolutoire, le rôle du juge des référés n’est pas de connaître d’une demande en
résiliation de la convention des parties, mais de constater simplement la résiliation et d’en
tirer les conséquences, notamment la restitution du matériel, objet de ladite convention.
L’action dirigée contre le propriétaire de la pharmacie est recevable, dès lors que la
pharmacie est une entreprise individuelle qui n’a pas de personnalité juridique distincte de
celle de son propriétaire.
La procédure simplifiée tendant à la délivrance ou à la restitution d’un bien meuble
déterminé étant une faculté offerte au créancier d’une obligation de délivrance ou de
restitution d’un bien meuble corporel déterminé, pour demander au Président de la
juridiction compétente d’ordonner cette délivrance ou restitution, le créancier peut donc s’en
passer et suivre les voies de droit commun.
Par conséquent, en appliquant les dispositions de l’article 10 des conditions générales du
contrat de crédit-bail, la Cour d’Appel et le juge des référés n’ont en rien, violé les
articles 19 et suivants de l’Acte uniforme portant recouvrement de créance.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A.) 1ère Chambre, Arrêt n° 002 du 28 février
2008 – Affaire : V. c/ BICI-BAIL S.A.- Le Juris-Ohada n° 3 – Juillet - Août - Septembre 2008,
p. 2.- Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 11, janvier-juin 2008, p. 24. Actualités juridiques,
n° 60-61, p. 424. Ohadata J-09-37
216
CREDIT-BAIL
Le droit de reprise est inhérent à la convention de crédit bail et vise à sanctionner les
manquements du locataire à son obligation de payer régulièrement le loyer. Ayant fait usage
du matériel loué, le locataire doit donc payer le loyer, et ne peut par conséquent s’y
soustraire sous prétexte du droit de reprise du matériel par le bailleur.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 005/09 du
06 février 2009, MEHDY-ALVIN (SO.MEH.AL) c/ Burkina Bail SA Ohadata J-10-201
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A.) 1ère Chambre, Arrêt n° 002 du 28 février
2008 – Affaire : V. c/ BICI-BAIL S.A.- Le Juris-Ohada n° 3 – Juillet - Août - Septembre 2008,
p. 2.- Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 11, janvier-juin 2008, p. 24. Actualités juridiques,
n° 60-61, p. 424. Ohadata J-09-37
217
DELAI DE GRÂCE
DELAI DE GRÂCE
SOMMAIRE
I. JURIDICTION COMPETENTE
PROCEDURE SIMPLIFIEE DE RECOUVREMENT DES CREANCES – INJONCTION DE PAYER –
ORDONNANCE D’INJONCTION DE PAYER – OPPOSITION – RECEVABILITE (OUI) – CONTRAT
DE FINANCEMENT – NON CONTESTATION DE LA CREANCE – DEMANDE DE TERMES ET
DELAIS – ARTICLE 399 CODE DE PROCEDURE CIVILE – BONNE FOI DU DEBITEUR – DELAI
DE GRACE (OUI).
ARTICLE 1 AUPSRVE - ARTICLE 10 AUPSRVE - ARTICLE 11 AUPSRVE - ARTICLE 399 CODE
DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
La demande de délai de grâce du débiteur de bonne foi qui justifie d'énormes
difficultés dans l'exploitation de son entreprise peut être accordée conformément à l'article
399 du code de procédure civile qui dispose que "le juge de l’opposition à une ordonnance
d’injonction de payer peut, en considération de la bonne foi du débiteur et des circonstances
économiques accorder à celui-ci des délais modérés ne pouvant excéder une année pour le
paiement de sa dette."
Tribunal de grande instance de Ouagadougou (Burkina Faso), Jugement n° 461 du 16 novembre
2005, ZAMPALIGRE S. Mathieu Maxence c/ la Financière du Burkina (FIB) Ohadata J-07-111
218
DELAI DE GRÂCE
219
DELAI DE GRÂCE
Le délai de grâce demandé par le gérant pour le paiement des loyers arriérés sus par
la société qu’il gère, doit être accordé, la société débitrice traversant des difficultés et le
propriétaire de l’habitation louée ne rapportant pas la preuve que ce délai de grâce de six
mois lui est insupportable.
Tribunal de Première Instance de Cotonou, 1ère Chambre Civile, Ordonnance de référé
N° 99/02-1CCIV du 23 mai 2002, Rôle Général N° 217/01 - DACIN Vlad (Me Séverin
HOUNNOU) c/ OGOUMA Assogba Samuel (Me A. POGNON). Ohadata J-10-02
DELAI DE GRACE – RETARD DE PAIEMENT DU AUX NEGLIGENCES D’UN TIERS AGREE PAR
LE CREANCIER. - DEBITEUR DE BONNE FOI
ARTICLE 39 AUPSRVE
Il convient d’accorder au débiteur le délai de grâce qu’il sollicite puisqu’il établit que
ses difficultés à honorer sa dette envers son prêteur (la banque) proviennent des difficultés
qu’il rencontre à dédouaner les marchandises importées par lui en vue de les écouler du fait
du transitaire à lui imposé par son créancier qui traîne à accomplir les formalités douanières
requises et exige des tarifs exorbitants.
Tribunal de Première Instance de COTONOU, 1ère Chambre Civile, Ordonnance de référé
N° 13/O3 – ICB du 23 janvier 2003, Rôle Général N° 188/RG 2002 – Société WALE
ORGANISATION Rep/ BAMIGBOLA Ahmed c/ La B .I.B.E. (Me MONNOU). Ohadata J-10-
04
220
DELAI DE GRÂCE
débiteur venant de bénéficier d’un délai de grâce ayant pour conséquence la discontinuation
des poursuites, il convient de faire droit à sa demande de mainlevée de l’immobilisation du
véhicule et à sa restitution sous astreinte comminatoire.
La saisie conservatoire doit être déclarée caduque, dès lors qu’elle n’a pas été suivie
de formalités ou d’action en vue d’obtenir un titre exécutoire comme l’exige l’article 61 de
l’AUPSRVE.
Cour d’appel de Daloa, 2ème chambre civile et commerciale, arrêt civil contradictoire n° 246 DU
18 OCTOBRE 2006, AFFAIRE Mr NITIEMA WIGOU c/ Mr SONDO NONGO GILBERT.
Ohadata J-09-366
Cour d’appel d’Abidjan, chambre civile et commerciale, 3ème Chambre, arrêt civil
contradictoire du 04 mars 2005, AFFAIRE MME MERMOZ ROCH PAULINE ET 12 AUTRES
c/ LA STE INDUSCHIMIE Ohadata J-09-167
223
DELAI DE GRÂCE
s'élève à 28.910.515 F CFA, la Cour d'appel a décidé d'échelonner le paiement des sommes
dues au-delà de « la limite d'une année» fixée par ledit article 39.
Lorsque la saisie-attribution de créances pratiquée par le créancier entre les mains du
tiers saisi a fait l’objet de contestations et que ces contestations ont été tranchées
définitivement par une décision de maintien de la saisie n’ayant pas fait l'objet de recours
dans le délai légal, ces contestations tranchées ne peuvent plus être à nouveau soulevées sans
violer le principe de l'autorité de chose jugée et sans violer l'article 154 de l'Acte uniforme
susvisé; par ailleurs l'effet attributif immédiat de la saisie attribution entraînant transfert
instantané de la créance saisie disponible dans le patrimoine du saisissant, le juge de
l'exécution ne peut pas suspendre les effets de ladite saisie-attribution en accordant des délais
de paiement; qu'il suit qu'il faut dire et juger que la saisie-attribution de créances pratiquée
au préjudice du saisi est maintenue et que la mesure de délai de grâce à lui accordée est
annulée.
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE, arrêt n° 35 du 2 juin 2005, Dame
KHOURI Marie c/ 1°/ SOCIETE HYJAZI SAMIH et HASSAN dite INDUSCHIMIE ; 2°/
SOCIETE GENERALE de BANQUES en COTE D'IVOIRE dite SGBCI , Recueil de
jurisprudence de la COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE, n° 5, janvier-juin
2005, volume 2, p. 52 ; Le Juris-Ohada, n° 4/2005, juillet-septembre 2005, p. 8. Ohadata J-06-14
225
DELAI DE GRÂCE
Tribunal de Première Instance de Bafang, Ordonnance de référé n°03/ ORD/ CIV/ TPI /06-07
du 21 novembre 2006, Affaire Happi Jean Paul, Yonang Jules Romain C/ Tadah Philippe
Fréderic, Tientcheu Léon Pascal) Ohadata J-07-142
227
DELAI DE GRÂCE
Cour d’appel d’Abidjan, Chambre civile et commerciale, 3ème Chambre, arrêt civil
contradictoire du 04 mars 2005, affaire Mme Mermoz Roch Pauline et 12 autres c/ La Sté
Induschimie. Ohadata J-09-167
228
DELAI DE GRÂCE
IV. CONSIGNATION
DIFFICULTES D'EXECUTION – CONSIGNATION - DELAI DE GRACE - JURIDICTION
COMPETENTE.
ARTICLE 39 AUPSRVE - ARTICLE 40 AUPSRVE
Une banque, condamnée au paiement d'une créance par un arrêt infirmatif, se
pourvoit en cassation et est autorisée, par le Président du Tribunal statuant en référé, à
consigner le montant de la condamnation dans un compte spécial de la Banque Centrale, en
attendant la décision de la Cour Suprême. La société créancière défère l'ordonnance de
référé devant la Cour d'appel.
1) Celle-ci déclare le premier juge incompétent pour connaître de l'exécution de
l'arrêt de la Cour d'appel en vertu de la règle selon laquelle les difficultés d'exécution sont
soumises à l'appréciation du Président de la Juridiction qui a rendu la décision. Seul le
Président de la Cour d'appel peut connaître des difficultés d'exécution d'un arrêt ayant
infirmé en totalité un jugement.
2) L'article 40 invoqué ne peut recevoir application que si le délai de grâce prévu par
l'article 39 est accepté ; dès lors que la Cour ayant rendu la décision dont l'exécution est en
cause a rejeté la demande de délai de grâce sur le fondement de l'article 39, la mesure
accessoire que constitue la consignation ne peut être accueillie.
Cour d'appel de N'djamena, répertoire n°441/99 du 7 octobre 1999, audience civile et
commerciale de référé du 7/10/99, affaire: SGCE/PP (Mes Mahamat 0. Madani et Djaïbe) c/
Financial Bank Tchad (Me Mahamat Hassane Abakar) Ohadata J-06-60
230
DROIT DE RETENTION
DROIT DE RETENTION
SOMMAIRE
I. CONDITIONS D’EXERCICE
APPLICABILITE DE L'ACTE UNIFORME SUR LES SURETES (OUI) - DROIT DE RETENTION -
LIEN DE CONNEXITE ENTRE DETENTION ET CREANCES.
ARTICLE 41 AUPSRVE ET SUIVANTS - ARTICLE 150 AUPSRVE
Une société commerciale et un particulier concluent successivement deux conventions
en vertu desquelles la première prête une somme d'argent au second, ce dernier mettant à sa
disposition trois pirogues lui appartenant. Les embarcations devaient être exploitées dans une
activité de pêche maritime, et le prêteur de deniers devait être remboursé par prélèvements
sur les recettes. Mais les remboursements n'ont pas eu lieu ; l'Administration maritime a
arraisonné les pirogues, interrompant leur exploitation ; après la levée de la mesure
suspensive qui frappait les embarcations, la société commerciale a refusé de les restituer au
propriétaire, invoquant un droit de rétention du chef de sa créance impayée. Les premiers
juges ont respectivement condamné l'emprunteur au remboursement de sa dette et, sous
astreinte, la société prêteuse à la restitution des pirogues.
La société a fait appel du jugement. Pour la Cour d'appel, les prétentions fondées sur
le droit de rétention relèvent des dispositions de l'Acte uniforme relatif aux sûretés dès lors
que les faits sont postérieurs à l'entrée en vigueur de ce texte le 1er janvier 1998. Or il résulte
des articles 41 et suivants de cet Acte uniforme que le créancier ne peut exercer son droit de
rétention que sur le bien de son débiteur qu'il détient légitimement, et aux conditions que sa
créance soit certaine, liquide et exigible et qu'existe un lien de connexité entre la naissance de
la créance et la chose retenue. Dès lors, en l'espèce, que de telles conditions ne sont pas
réunies, le créancier doit restituer les biens.
Cour d'appel de Dakar, Chambre civile et commerciale 1, arrêt du 16 février 2001, MAREGEL
c/ Sérigne Moustapha Mbacké) Ohadata J-06-121 Voir Ohadata J-02-165
231
DROIT DE RETENTION
cautionnement hypothécaire solidaire, les deux procédures ne présentant pas une identité
d’objet et de cause, même si les parties sont identiques.
Le banquier ne peut, face à la demande des héritiers, opposer le droit de rétention sur
le solde du compte bancaire appartenant au défunt, jusqu’à complet paiement de ce qui lui est
dû par son débiteur principal même si sa créance à son égard est matérialisée par la
convention de compte courant avec cautionnement hypothécaire, titre exécutoire (sic) au sens
de l’article 33 de l’Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de
recouvrement et des voies d’exécution ; en effet, dans !e cas d’espèce, la convention de
compte courant précise en son article 2 alinéa 3 que la dénonciation du compte doit
intervenir dans un délai de quinze (15) jours à l’autre partie, par lettre recommandée avec
accusé de réception ou par contre-lettre alors qu’il ne figure pas dans le présent dossier, un
acte attestant que le banquier a clôturé le compte courant dont s’agit, ni la preuve de la
dénonciation de la clôture dudit compte au défunt ou à ses ayants-droit ; ainsi, en l’espèce, la
convention de compte courant bien qu’étant un titre exécutoire (sic) au sens de l’article 33 de
l’Acte uniforme ci-dessus cité, ne peut servir de fondement à une procédure de saisie
exécution, car ne constatant pas une créance liquide et exigible ; qu’en absence donc de la
clôture et de la dénonciation du compte courant, la BICIA-B n’apporte pas la preuve que sa
créance, base de l’exercice de son droit de rétention, est certaine, liquide et exigible.
En outre, il convient de relever que la connexité entre ladite créance et la chose
retenue fait défaut ; que la créance dont le banquier poursuit le recouvrement résulte d’une
convention de compte courant, tandis que la somme qu’elle détient par devers elle a pour
fondement un contrat de dépôt bancaire dont la nature juridique diffère de celle d’une
convention de compte courant.
Enfin, aux termes de l’article 42 alinéa 3 de l’Acte uniforme portant organisation des
sûretés, « le créancier doit renoncer au droit de rétention, si le débiteur lui fournit une sûreté
réelle équivalente » ; or, pour garantir le remboursement de sa créance envers le défunt,
caution, le banquier bénéficie d’une hypothèque portant sur l’immeuble de celui-ci ; étant
déjà titulaire d’une sûreté à même de couvrir intégralement le remboursement de sa créance,
la BICIA-B méconnaîtrait la disposition précitée en exerçant un droit de rétention sur le solde
du compte ; il sied dès lors, de dire que la rétention de ladite somme est injustifiée et cause un
trouble manifestement illicite aux ayants-droit de la caution qu’il y a lieu de faire cesser.
Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, juge des référés, ordonnance du 10 février 2006,
affaire KOTE Daouda et autres c/ Banque internationale pour le commerce, l’industrie et
l’agriculture du Burkina (BICIA-B). Observations Professeur Joseph ISSA SAYEGH. Ohadata
J-08-126 Voir Ohadata J-08-128
Cour d’appel du Littoral à Douala, arrêt n° 45/REF du 19 janvier 2004, SFID-PFI contre
UCHEGBUSI Sylvester. Ohadata J-06-188
233
DROIT DE RETENTION
ARTICLE 41 AUS
Le conteneur litigieux ayant été ramené après la mainlevée de la réquisition dans le
parc à conteneurs du créancier rétenteur, celui-ci en est le détenteur légitime, dès lors qu’il a
assuré le transport et l’acconage du colis et qu’il est également créancier du destinataire
dudit conteneur.
Par conséquent, en infirmant l’ordonnance querellée, la Cour d’Appel n’a en rien
violé l’article 41 de l’Acte uniforme portant organisation des sûretés.
Le créancier rétenteur est fondé à exercer son droit de rétention sur le conteneur
destiné à sa débitrice jusqu’à complet paiement par celui-ci de sa dette, dès lors que la
créance réclamée est la conséquence des relations d’affaires entretenues par les deux
sociétés.
Par conséquent, en déclarant le créancier détenteur légitime du conteneur litigieux,
l’arrêt attaqué ne viole en rien l’article 42 alinéa 2 de l’Acte uniforme susvisé.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A.) 1ère Chambre, Arrêt n° 006 du 28 février
2008 – Affaire : ENVOL-TRANSIT COTE D’IVOIRE SARL c/ 1.- SDV COTE D’IVOIRE dite
SDV-CI / 2.- Société IED / 3.- Administration des Douanes.- Le Juris-Ohada n° 2 – Avril - Mai -
Juin 2008, p. 13.- Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 11, janvier-juin 2008, p. 35. Ohadata
J-09-29
234
DROIT DE RETENTION
235
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
236
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
en est ainsi lorsque des gendarmes refusent à l’huissier poursuivant, qui désire en pratiquer
saisie, l’accès à des lieux où se trouvent des biens du débiteur.
La responsabilité de l’Etat posée par l’article 29 AUPSRVE n’étant pas une
responsabilité de substitution, la réparation due pour le préjudicie causé n’est pas
automatiquement égale à la somme due par le débiteur au créancier poursuivant mais au
dommage réel subi par ce dernier. Ainsi, lorsque les chances de recouvrement de la créance
ne sont pas compromises par le comportement de l’Etat, il y lieu de mesurer la réparation au
préjudice effectivement subi.
Tribunal régional hors classe de Dakar (Sénégal), jugement du 14 juillet 2004, TRANSAIR c/
Société EEXIMCOR AFRIQUE, Revue internationale de droit africain EDJA, n° 65 juillet-
septembre 2005, p. 79 Ohadata J-06-02
237
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
les entreprises publiques du régime de droit public pour les soumettre au droit privé, privent
celles-ci notamment de l’immunité d’exécution attachée à leur statut d’entreprises publiques.
Ce faisant, elles contrarient les dispositions de l’article 30 de l’Acte uniforme portant
organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution, qui
consacrent ce principe d’immunité d’exécution des entreprises publiques.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE.), arrêt n° 043/2005 du 07 juillet 2005, Affaire : Aziablévi YOVO et autres
(Conseils : - Maître KOUASSI Gahoun HEGBOR, Avocat à la Cour - Maître Odadjé
HOUNNAKE, Avocat à la Cour) contre Société TOGO TELECOM (Conseil : Maître Wlé
Mbanewar BATAKA, Avocat à la Cour), recueil de Jurisprudence de la CCJA, n° 6, juin-
décembre 2005, p. 25.- Le Juris-Ohada n° 1/2006, p. 8. Voir observations du Professeur Filiga
Michel SAWADOGO in Ohadata D-07-16. Ohadata J-06-32
238
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
Cour d’Appel du Littoral, Arrêt n°120/ REF du 18 septembre 2000, Cameroon Development
Corporation (CDC) C/ Société Fresh Food Cameroon) Ohadata J-07-72
239
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
L’ordonnance de non conciliation mise en exécution par rejet des défenses constitue
un titre exécutoire au sens de l’article 33 l’AUPSRVE. Elle n’a donc pas besoin d’être
revêtue de la formule exécutoire puisqu’elle est exécutoire sur minute.
Tribunal de première instance de Bafoussam, ordonnance de référé n° 82 du 13 juin 2007,
affaire NENKAM NOUETCHOM Aaron contre Dame NENKAM née MAMEDA Geneviève).
Observations Yvette Kalieu, Professeur. Ohadata J-08-143
240
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
241
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
242
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
243
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
Bien que les débats se soient limités aux problèmes de calcul, l'affaire soulève une
question relative à l'existence d'un titre exécutoire constatant une créance liquide et exigible
de nature à justifier la saisie attribution pratiquée en application de l'article 153 de
l'AUPSRVE.
Par conséquent, l'affaire soulève des questions relatives à l'application des AU et
l'irrecevabilité doit être rejetée.
L'ordonnance du Président de la Cour suprême ne fixant pas le montant du reliquat de
la créance dont le créancier peut poursuivre le recouvrement, pas plus qu'elle ne détermine
les caractères liquide et exigible de ladite créance, n'est pas un titre exécutoire au sens de
l'article 153 de l'AUPSRVE.
C'est donc à bon droit que la Cour d'appel a confirmé l'ordonnance rendue par le
Président du tribunal qui a ordonné la mainlevée des saisies pratiquées.
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE. 2ème Chambre, arrêt N° 26 du 30 Avril
2008 Affaire: COTRACOM CI TOTAL FINA ELF Côte d'Ivoire. Le Juris Ohada, n° 4/2008, p.
1. - Le recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 11, janvier-juin 2008, p. 65. Ohadata J-09-67
B. Exequatur
244
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
245
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
ses droits apparaît légitimée par l’effectivité de la livraison des marchandises à sa débitrice
depuis très longtemps.
Jugement civil n° 399 du 02 avril 2003 – contradictoire - AFFAIRE : ASCENA (Me MBOME)
c/ Sté APPROVISIONNEMENT ET TRAVAUX DIVERS (ATD) Sarl (Me ISSOUFOU) – Revue
Camerounaise de l’Arbitrage n° 24 – Janvier - Février - Mars 2004, p. 17., note Gaston Kenfack-
Douajni Ohadata J-08-163
V. SURSIS A EXECUTION
SAISIE ATTRIBUTION DES REMUNERATIONS – REQUÊTE A FIN DE SURSIS A EXECUTION –
NOTIFICATION DU DEPÔT DE LA REQUETE – NULLITE DE LA SAISIE ATTRIBUTION –
MAILNEVEE DE LA SAISIE ATTRIBUTION.
ARTICLES 173 AUPSRVE ET SUIVANTS
Aux termes de l'article 4 alinéa 6 de la loi n° 92/008 du 14 août 1992 fixant certaines
dispositions de justice « la notification du certificat de dépôt à la partie adverse d’une
requête aux fins de sursis à exécution et le pourvoi d'ordre suspendent immédiatement
l'exécution, même commencée, de la décision attaquée jusqu'à intervention de l'arrêt de la
juridiction saisie». Le demandeur a fait produire aux débats le certificat de dépôt d'une
requête aux fins de sursis à exécution du jugement servant de base légale à la saisie et
l'exploit de notification du certificat de dépôt de la requête aux fins de défense à exécution et
de la date d'audience fixée à la Cour d'Appel.
II est donc surprenant que la défenderesse ait cru devoir, au mépris des exigences
légales sus évoquées, faire procéder à la saisie attribution des créances au préjudice du
demandeur. Il échet donc de déclarer la saisie attribution des créances querellée nulle et de
nul effet et d'en donner mainlevée sans qu'il soit besoin d'examiner les autres moyens
invoqués.
246
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
247
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
248
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
249
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
attaquée étant daté du 06 septembre 2002, c’est à cette date qu’il convient de se placer pour
apprécier le caractère fondé ou non du recours ; à ladite date, la Chambre Judiciaire de la
Cour Suprême de Côte d’Ivoire ne s’étant pas prononcée, les requérants avaient bien un
intérêt légitime à poursuivre l’exécution forcée de l’arrêt d’appel susvisé ; il s’ensuit que
l’argument fondé sur le défaut d’intérêt à agir pour contester le présent recours en
annulation, est inopérant.
La Société LOTENY TELECOM relève elle-même que suite à la signification, le
09 juillet 2002, de l’ordonnance attaquée aux banques dans lesquelles elle disposait de
comptes, lesdites banques se sont abstenues de tout paiement consécutif aux saisies
pratiquées par les requérants en exécution du même arrêt d’appel susvisé ; il est ainsi établi
que ladite ordonnance a eu, conformément à son objet, des effets et des conséquences négatifs
sur l’exécution de cet arrêt, et ne saurait donc être considérée comme caduque ; il s’ensuit
que l’argument fondé sur la caducité de l’ordonnance attaquée est également inopérant.
En application de l’article 49 de l’Acte uniforme portant organisation des procédures
simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution, le juge compétent pour connaître de la
mainlevée des saisies pratiquées en exécution de l’Arrêt n° 1176 en date du 24 août 2001 de
la Cour d’Appel d’Abidjan, est le Président du Tribunal de Première Instance d’Abidjan –
Plateau, ou le magistrat délégué par lui ; en retenant, dès lors, sa compétence et en
prononçant l’Ordonnance n° 40/2002 attaquée du 28 juin 2002, le Président de la Cour
Suprême de Côte d’Ivoire a méconnu les dispositions de l’article 49 de l’Acte uniforme sus
indiqué, et exposé sa décision à l’annulation ; il échet, en conséquence, d’annuler
l’ordonnance attaquée, pour cause de violation de la loi.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 035 du 22 novembre 2007, Audience
publique du 22 novembre 2007, Pourvoi n° 045/2002/PC du 06/09/2002, Affaire : Murielle
Corinne Christelle KOFFI ; Sahouot Cédric KOFFI (Conseils : Maîtres Georges Patrick
VIEIRA & NOUAMA APPIAH, Avocats à la Cour) contre Société LOTENY TELECOM
(Conseils : Cabinet BOURGOIN & KOUASSI, Avocats associés à la Cour). – Recueil de
Jurisprudence n° 10 – Juillet / Décembre 2007, p. 69.Le Juris Ohada, n° 1/2008, p. 47. Ohadata
J-08-251
250
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
251
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
252
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
- Cour d’appel de Lomé, arrêt n° 138/09 du 1er septembre 2009, BIA-TOGO C/ Me Komivi
Tchapo BOTOKRO Ohadata J-10-226
VOIR en page 256 : A. Juridiction compétente pour connaître des difficultés d’exécution.
Procédure et délais
253
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
254
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
distinct des sommes réclamées en principal, frais et intérêts échus ainsi que l'indication du
taux des intérêts ; 2) commandement d'avoir à payer la dette dans un délai de huit jours, faute
de quoi il pourra y être contraint par la vente forcée de ses biens meubles. » ;
Le commandement querellé en faisant état de ce que le débiteur, faute de paiement
dans les délais y sera contraint par tous les voies et moyens de droit, terme vague qui ne
renvoie pas à la lettre et à l'esprit de l'article 92 évoquant la vente forcée des biens meubles,
il s’induit que le demandeur a violé les dispositions de l'article 92 alinéa 2 précitées ; 'au
regard de ce qui précède il échet de déclarer nul et de nul effet l'exploit de commandement
querellé ainsi que de tous les actes subséquents à savoir le procès-verbal de saisie-vente sans
qu'il soit besoin d'examiner les autres moyens invoqués ;
Tribunal de première instance de Douala-Ndokoti, Ordonnance n° 63/05-06 du 09 février 2006,
Affaire M.TCHOUMBOU Jean c/ Mme TCHOUMBOU née NITCHEU Berthe, observations
Jean GATSI Ohadata J-07-80
255
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
256
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
S’il est exact que l’article 49 alinéa 3 pose pour principe, que le délai d’appel, comme
l’exercice de cette voie de recours, n’ont pas un caractère suspensif, il reste que le paiement
par le tiers saisi, des sommes qu’il a reconnues devoir au débiteur saisi, doit s’effectuer dans
les conditions prévues par l’article 164 du même Acte uniforme ; en l’espèce, l’Etat de Côte
d’Ivoire ne produit pas au dossier, la preuve qu’il a reçu signification des décisions
exécutoires ordonnant la mainlevée des saisies pratiquées et a payé entre les mains du
débiteur, sans même s’assurer de l’existence d’un certificat de non appel ; il suit qu’en
statuant comme il l’a fait, le juge d’appel ne viole en rien les dispositions des articles 38 et 49
visés au moyen.
Contrairement à l’argumentaire du demandeur, les premiers juges ont été saisis d’une
action en condamnation de l’Etat de Côte d’Ivoire au paiement des causes de la saisie, sans
préjudice de la requête conjointe des créanciers saisissants et du débiteur saisi, aux fins de
désignation du séquestre ; le juge d’appel n’ayant en rien statué ultra petita, il échet de
rejeter ce moyen comme non fondé.
Contrairement à l’argumentaire du demandeur au pourvoi, l’article 49 sus énoncé de
l’Acte uniforme susvisé donne compétence exclusive au Président de la juridiction statuant en
matière d’urgence ou au magistrat délégué par lui pour connaître de « toute demande ou de
tout litige » relatifs aux mesures d’exécution et aux saisies conservatoires : la généralité des
termes « tout litige ou toute demande » signifie que ce juge connaît à la fois, des contestations
de fond et de forme relatives aux saisies ; il suit qu’en considérant que « cette juridiction,
véritable juge du fond, est tout à fait compétente pour statuer sur le litige qui lui était
soumis », la Cour d’Appel d’Abidjan fait une saine application de l’article 49 de l’Acte
uniforme susvisé ; ce moyen n’étant pas fondé, il doit être rejeté.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE), Arrêt N° 023/2009 du 16 avril 2009, Audience publique du 16 avril 2009,
Pourvoi n° 044/2007/PC du 30 mai 2007 – Affaire : ETAT DE COTE D’IVOIRE (Conseil :
Maître BLAY Charles, Avocat à la Cour) contre Ayants droit de BAMBA Fétigué &
AKOUANY Paul (Conseil : Maître Jour-Venance SERY, Avocat à la Cour).- Recueil de
Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 77. Ohadata J-10-70 et Recueil de Jurisprudence
n° 12, Juillet–Décembre 2008, p. 95. Ohadata J-10-35
257
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
Les biens d'une société en nom collectif sont saisis et vendus aux enchères publiques,
en exécution d'une ordonnance d'injonction de payer devenue exécutoire. Subit le même sort
un véhicule appartenant à l'un des associés. Celui-ci assigne l'huissier instrumentaire et le
commissaire priseur devant le juge des référés, avant la vente, pour obtenir la restitution du
véhicule saisi, parce qu'il lui appartient en propre et a été saisi sans titre. Le juge des référés
prononce la nullité de la vente intervenue et ordonne la restitution des biens vendus.
L'ordonnance de référé est infirmée par la Cour d'appel au motif qu'en annulant la
procédure de saisie qui a conduit à la vente, la juridiction saisie d'une action en distraction
d'objets saisis a méconnu l'article 142 qui dispose que « l'action en distraction cesse d'être
recevable après la vente des biens saisis »; qu'ainsi le premier juge n'avait plus le pouvoir
d'ordonner une quelconque restitution dès lors qu'il avait constaté la vente aux enchères
publiques des biens litigieux ; le même texte précise d'ailleurs que seule une action en
revendication peut être exercée, ce qui ne relève plus de la compétence du juge des référés.
Cour d'appel d'Abidjan, chambre civile et commerciale arrêt n° 829 du 11 juillet 2000
AFFAIRE: COULIBALY KHADY TOURE, GUIBADO G. GUILLAUME (Me VIEIRA
GEORGES) C/ YOROKPA AGBODO SERAPHIN (Mes SONTE-BLEOUE-KOFFI)
258
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
259
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
Ordonnance no 09/R du 16 janvier 2002 (Me Kamte Neossi et Me Denise Deffo Bakam c/ Me Bruno
Mbongue Eboa et autres) Ohadata J-06-139
260
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
Les seconds juges considèrent que le juge des référés a fait une saine application de la
loi en déclarant irrégulière et abusive la saisie pratiquée sur les navires et en ordonnant la
restitution des marchandises. En matière de transport maritime, expliquent-ils, le
connaissement est l'unique document qui détermine le destinataire et donc le propriétaire des
marchandises transportées, étant entendu qu'il peut faire l'objet d'un endossement. On ne
peut pratiquer la saisie sur la cargaison transportée par un navire sans avoir la preuve
formelle qu'elle est la propriété du saisi et il ressort des divers documents et pièces produits,
notamment le connaissement, que le saisi n'est pas le propriétaire de la cargaison.
Cour d'appel de Lomé, Chambre Ccvile Arrêt n° 156/01 du 27 Août 2001, AFFAIRE LA
SOCIETE BAUCHE (Me DOE-BRUCE) C/ LA SOCIETE CEREALIS, L'ETABLISSEMENT
COMMISSIONNAIRE ET CONSULTANT EN DOUANE Ohadata J-06-134
261
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
Cour d’appel de Cotonou, arrêt n° 220/99 du 25 novembre 1999, AFFAIRE Société Africaine de
Distribution de Vêtements « SADIV » CONTRE Monsieur SERGE CHAOUAT) Ohadata J-06-
75
262
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
263
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
264
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
266
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
immobilière, le Président du tribunal n'a commis aucun excès de pouvoir, dès lors qu'il n'a
fait qu'aménager le fonctionnement de l'audience des incidents conformément aux
considérations internes de la pratique judiciaire Camerounaise.
L'excès de pouvoir n'est constitué que lorsque le juge a cessé de faire œuvre
juridictionnelle pour se conduire en législateur, en administrateur ou pour commettre un
abus de force. Tel n'est pas le cas en l'espèce.
Ce qui constitue pour la requérante un excès de pouvoir et une violation du principe
dispositif apparaît, a priori, comme une mesure d'administration et de distribution correcte
de la justice, dès lors que bien que saisi es qualité au départ de la requête introductive
d'instance, le Président du tribunal a choisi de requérir la compétence de la juridiction
collégiale du tribunal devant lequel, elle a pu régulièrement conclure et se défendre.
Il est de principe que la signification faite au domicile des personnes morales n'est
régulière que lorsque l'exploit est remis à un employé trouvé au sein de l'entreprise qui
accepte de le recevoir, fait connaître ses noms, prénoms, qualité et poste occupé. En l'absence
de ces indications objectives, elle est faite à une secrétaire non identifiée. Dès lors les
déchéances prévues aux articles 299 et 311 al 1 de l'AUPSRVE ne sauraient être effectives.
La signification faite à la secrétaire et au réceptionniste non identifiés des personnes morales
poursuivies n'étant pas conformes aux dispositions de l'article 269 al 2 de l'AUPSRVE, le
jugement attaqué a pu logiquement en déduire la nullité de l'exploit de sommation de prendre
communication du cahier des charges.
En constatant la nullité de l'acte notarié alors qu'il n'était saisi que d'incidents à saisie
immobilière, le tribunal a ainsi fondamentalement remis en cause la validité du titre
exécutoire, et partant, le principe même de la créance. Dès lors, au regard de l'article 300 du
même Acte uniforme, le pourvoi ne pouvait être formé que contre l'arrêt rendu sur ladite
contestation qui touche au fond du droit.
Cour Commune de Justice et d’arbitrage. 2ème Chambre, arrêt n° 35 du 03 Juillet 2008 Affaire:
Standard Chartered Bank CAMEROUN S.A. CI 1°1 Société Industrielle des Tabacs du
Cameroun S.A dite SITABAC S.A 2°1 Société AZUR Finances S.A dite AZUR FINANCES S.A
Le Juris Ohada, n° 4/2008, p. 24. Ohadata J-09-74
267
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
268
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
exécutoires ordonnant la mainlevée des saisies pratiquées et a payé entre les mains du
débiteur, sans même s’assurer de l’existence d’un certificat de non appel ; il suit qu’en
statuant comme il l’a fait, le juge d’appel ne viole en rien les dispositions des articles 38 et 49
visés au moyen.
Contrairement à l’argumentaire du demandeur, les premiers juges ont été saisis d’une
action en condamnation de l’Etat de Côte d’Ivoire au paiement des causes de la saisie, sans
préjudice de la requête conjointe des créanciers saisissants et du débiteur saisi, aux fins de
désignation du séquestre ; le juge d’appel n’ayant en rien statué ultra petita, il échet de
rejeter ce moyen comme non fondé.
Contrairement à l’argumentaire du demandeur au pourvoi, l’article 49 sus énoncé de
l’Acte uniforme susvisé donne compétence exclusive au Président de la juridiction statuant en
matière d’urgence ou au magistrat délégué par lui pour connaître de « toute demande ou de
tout litige » relatifs aux mesures d’exécution et aux saisies conservatoires : la généralité des
termes « tout litige ou toute demande » signifie que ce juge connaît à la fois, des contestations
de fond et de forme relatives aux saisies ; il suit qu’en considérant que « cette juridiction,
véritable juge du fond, est tout à fait compétente pour statuer sur le litige qui lui était
soumis », la Cour d’Appel d’Abidjan fait une saine application de l’article 49 de l’Acte
uniforme susvisé ; ce moyen n’étant pas fondé, il doit être rejeté.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE), Arrêt N° 023/2009 du 16 avril 2009, Audience publique du 16 avril 2009,
Pourvoi n° 044/2007/PC du 30 mai 2007 – Affaire : ETAT DE COTE D’IVOIRE (Conseil :
Maître BLAY Charles, Avocat à la Cour) contre Ayants droit de BAMBA Fétigué &
AKOUANY Paul (Conseil : Maître Jour-Venance SERY, Avocat à la Cour).- Recueil de
Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 77. Ohadata J-10-70
- Cour d’appel d’Abidjan, 5ème chambre civile et commerciale, arrêt civil contradictoire n° 486
du 03 mai 2005, AFFAIRE CIE c/ Mr N’GORAN N’GUESSAN ET AUTRES. Ohadata J-09-
346
269
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
- la saisie querellée a été en réalité pratiquée sans titre, c'est à bon droit que le premier
juge a déclarée la saisie nulle et a ordonné la mainlevée.
Cour d’appel du Centre (Yaoundé), Arrêt n° 264/ civ du 11 avril 2003, civil contradictoire
Affaire n° 81/ rg/ 2002-2003 du 28 novembre 2002 M. Obama Tsanga Martin Gerald (Mes
Taptue, Ngaï, Bitha, Ndzala) c/ Six International Ltd Sarl (Me Kack Joseph Louis) Ohadata J-
06-102
270
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
verbal de saisie ne respecte pas les formalités et mentions prévues par ces nouvelles
dispositions.
Cour d’appel de Dakar, arrêt n° 16 du 05 janvier 2001 ABDALAH OULD HAFFED (Mes Sow,
Seck & Diagne) C/ ABDOUL AZIZ SYLLA, Me Madoky NDIAYE, Ahmadou O. CHAFFED
(Mes Kane & Niane) Ohadata J-06-136
271
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
FOE et MAKAK) c/ NDINWA WILFRIED NDI et Autres (Me KISSOK, FONBAT, FOFUNG).
Ohadata J-06-110
272
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
Bien que, par principe, toute ordonnance de référé est exécutoire par provision, il y a
lieu de déclarer la discontinuation des mesures d’exécution avec effet immédiat sous
astreinte.
Tribunal de Première Instance de COTONOU, 1ère Chambre Civile Moderne, Ordonnance de
référé N° 176/02 – 1ère C C I V du 18 Juillet 2002, Dossier N° 312/2001/R.G. - Madame Bai
AVLESSI née MONTCHO (Me Sévérin QUENUM) c/ Valérien AMOUSSOU (Me COVI).
Ohadata J-10-09
1. Litiges sur la propriété des biens saisis : la distraction des biens saisis
273
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
274
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
Cour d'appel de Cotonou, arrêt n° 130/2000 du 04 mai 2000, AFFAIRE Société SOCOSER C/
Société DAMEL-SARL) Ohadata J-06-76
275
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
- Cour d'appel de Lomé, Chambre Ccvile Arrêt n° 156/01 du 27 Août 2001, AFFAIRE LA
SOCIETE BAUCHE (Me DOE-BRUCE) C/ LA SOCIETE CEREALIS, L'ETABLISSEMENT
COMMISSIONNAIRE ET CONSULTANT EN DOUANE Ohadata J-06-134
276
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
277
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
278
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
279
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
La demande en distraction d’un bien saisi dans le cadre d’une procédure de saisie
vente doit être, conformément à l’article 141 AUPSRVE, signifiée au saisi. Dès lors qu’il est
prouvé que cette signification a été faite, l’action en distraction ne peut être déclarée
irrecevable.
Tribunal de Première Instance de Douala – Ndokoti, ordonnance n°219 du 28 avril 2005, affaire
Mme FENKAM GAMGNIE F. ép. TCHEMTCHOUA C/ MINDIC (ACEP CAMEROUN) et Me
Ename Nkwame Ohadata J-07-202
VOIES D’EXECUTION – SAISIE VENTE DE BIENS DANS LE LOCAL LOUE – NULLITE DES
SAISIES – INUTILITE DE LA DEMANDE DE DISTRACTION DES BIENS SAISIS.
280
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
AUTORISATION DU JUGE DE VENDRE LES BIENS SAISIS – DISTINCTION DES JUGES D’APPEL
ENTRE CHOSES CONSOMPTIBLES ET CHOSES PERISSABLES - ERREUR DANS
L’APPLICATION OU L’INTERPRETATION DES ARTICLES 232 DU CODE IVOIRIEN DE
PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET ADMINISTRATIVE ET 28 DE L’ACTE UNIFORME
PORTANT ORGANISATION DES PROCEDURES SIMPLIFIEES DE RECOUVREMENT ET DES
VOIES D’EXECUTION : NON.
ARTICLE 28 AUPSRVE
ARTICLE 232 DU CODE IVOIRIEN DE PROCEDURE CIVILE, COMMERCIALE ET
ADMINISTRATIVE
La Cour d’Appel, contrairement à ce que soutient le demandeur au pourvoi, ne s’étant
point fondée sur les prescriptions des articles 232 du code de procédure civile, commerciale
et administrative et 28 AUPSRVE pour asseoir sa décision, mais ayant plutôt opéré une
distinction entre biens consomptibles et denrées périssables pour conclure que l’état des
stocks de sucre saisis en l’espèce, ne présentait pas le risque de détérioration ayant motivé
l’autorisation donnée par le premier juge de vendre lesdits biens, la Cour d’Appel qui, en
l’espèce, n’a fait qu’user de son pouvoir souverain d’appréciation des faits et productions des
parties, n’a en rien violé les dispositions desdits articles 232 et 28 sus-indiqués.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), arrêt n° 063/2005 du 22 décembre 2005,
Affaire : SDV-CI S.A. (Conseil : Maître Michel BOUAH-KAMON, Avocat à la Cour) contre
Société RIAL TRADING (Conseils : SCPA AHOUSSOU, KONAN & Associés, Avocats à la
Cour), recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 6, juin-décembre 2005, p. 51.- Le Juris-Ohada,
n° 2/2006, p. 44. Ohadata J-06-38. Voir Ohadata J-06-137
281
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
Une saisie est pratiquée dans les locaux d'une société débitrice sur des sacs de café
dont une autre société se réclame propriétaire. Cette dernière procède au déplacement des
biens saisis à l'insu du créancier et agit en distraction des objets saisis. Le créancier obtient
une ordonnance de référé nommant un séquestre judiciaire à l'effet d'enlever les produits et
objets saisis.
La Cour d'appel confirme ladite ordonnance en retenant qu'au regard des dispositions
de l'article 97, les biens saisis sont indisponibles et ne peuvent être déplacés par le gardien et
donc a fortiori par un tiers sans information préalable du créancier saisissant. Autant l'action
en distraction d'objets saisis initiée par la société tierce avant la vente des biens a pour effet
de bloquer, de suspendre la vente projetée jusqu'à la décision du juge du fond sur cette action
en distraction et protège les intérêts du tiers, note la Cour, autant le déplacement des biens
saisis est préjudiciable aux intérêts du créancier saisissant et constitue, à n'en point douter,
une voie de fait et une menace pour les intérêts du créancier qu'il convient de protéger.
Cour d'appel d'Abidjan, arrêt civil contradictoire n° 1111 du 12 décembre 2000 AFFAIRE
TROPICAL (Me AGNES OUANGUI) C/ - OUEDRAOGO KARIM – PRNCI - SEGUI
HILAIRE (Me JULES AVLESSI) Ohadata J-06-123
282
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
CREANCE ETEINTE PAR PAIEMENT NON CONTESTE – EXTINCTION CONSTATEE DANS LES
MOTIFS DE LA DECISION DU PREMEIR JUGE – REFORMATION DE LA DECISION DU
PREMIER JUGE POUR CONTRARIETE DE MOTIFS - MAINLEVEE DE LA SAISIE.
Faits : La société SOCARET a interjeté appel pour obtenir réformation du jugement
du 04 novembre 1999 rendu par le Tribunal de Première Instance de Yaoundé, dans la cause
l’opposant à Dame FOUDA ; jugement qui l’a déboutée de son opposition formée contre le
jugement du 10 octobre 1996 rendu par le même Tribunal.
Au soutien de son action, la SOCARET prétendait que le premier juge avait statué
ultra petita en prononçant des condamnations à son encontre, ainsi que la restitution des
biens saisis en exécution de l’ordonnance d’injonction de payer rendue le 12 août 1992 et
revêtue de la formule exécutoire ; que par ailleurs, selon la loi n° 89/021 du 29 décembre
1989 modifiée par celle du 05 août 1996, la seule voie de recours contre cette ordonnance
d’injonction de payer était le contredit.
En réponse à ces allégations, dame FOUDA soutenait que l’ordonnance d’injonction
de payer ne lui avait jamais été signifiée et que c’était à cause de cela qu’elle en avait
283
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
demandé nullité. Qu’en outre, le juge n’avait pas statué ultra petita, car la créance consacrée
dans l’ordonnance d’injonction de payer était éteinte et ne pouvait donner lieu à aucune
exécution forcée.
Solution des juges : Les juges d’appel ayant constaté la contrariété entre les motifs et
le dispositif du jugement rendu le 10 octobre 1996 en faveur de dame FOUDA, l’ont annulé.
Ils ont évoqué et statué de nouveau. Considérant le fait que la SOCARET n’a pas contesté le
paiement par dame FOUDA de sa dette en recouvrement de laquelle la saisie querellée a été
pratiquée, ils ont ordonné la mainlevée de la saisie exécution faite au préjudicie de dame
FOUDA, ordonné la restitution du véhicule saisi et condamné la SOCARET à lui payer
200.000 francs en réparation du préjudice subi.
Cour d’appel du Centre à Yaoundé, arrêt n° 289/CIV du 23 avril 2003, Société SOCARET
SARL contre Dame FOUDA Catherine. Ohadata J-06-162
- Cour d’appel du Centre (Yaoundé), Arrêt n° 264/ civ du 11 avril 2003, civil contradictoire
Affaire n° 81/ rg/ 2002-2003 du 28 novembre 2002 M. Obama Tsanga Martin Gerald (Mes
Taptue, Ngaï, Bitha, Ndzala) c/ Six International Ltd Sarl (Me Kack Joseph Louis) Ohadata J-
06-102
284
EXECUTION DES DECISIONS DE JUSTICE
ARTICLE 82 CPC
Ne constate pas une créance liquide et exigible au sens des articles 33 et 91
AUPSRVE, une décision qui porte condamnation au paiement des causes de la saisie sous
astreinte ; une saisie pratiquée sur la base d’une telle décision est nulle et de nul effet, une
telle décision ne constatant pas une créance liquide et exigible d’autant que, d’une part, les
causes de la saisie ne sont pas précisées dans leur quantum et, d’autre part, les astreintes
n’ont pas été liquidées.
Cour d’Appel d’Abidjan, Chambre civile et commerciale, Arrêt N°415 du 18 juin 2010,
La Société Générale de Banques en CÔTE D’IVOIRE dite SGBCI (SCPA TOURE
AMANI YAO et Associés) c/ Maître GNIPLE SERY, huissier de justice Ohadata J-10-
298
285
FONDS DE COMMERCE
FONDS DE COMMERCE
SOMMAIRE
286
FONDS DE COMMERCE
relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE, le défendeur doit reprendre le fonds de
commerce à l’enseigne « pharmacie centrale » et l’immeuble servant à l’exploitation, et la
demanderesse son diplôme de pharmacie, la Cour d’appel n’a en rien violé l’article 1134 du
code civil, dès lors que qu’elle a amplement démontré que les actes de cession signés par les
parties sont argués de simulation, simulation à laquelle la demanderesse a sciemment
participé.
Par conséquent, le moyen n’est pas fondé et doit être rejeté.
La Cour d’appel de Niamey ne viole en rien l’article 1322 du code civil, dès lors
qu’elle fait observer que même à l’égard d’un acte authentique, la force probante jusqu’à
inscription de faux dont il est revêtu n’empêche pas que les conventions qui y sont contenues
puissent être arguées de simulation surtout par l’une des parties contractantes, a fortiori
celles qui font l’objet d’acte sous seing privé, que les propos de la demanderesse corroborent
les allégations du défendeur selon lesquelles les attestations de vente, l’inscription
modificative au registre du commerce ne sont que de pure complaisance et qu’il résulte de la
lettre de la demanderesse que le comportement affiché est celui d’une simple gérante et non
d’une propriétaire de l’officine jouissant de tous les droits y afférents.
Certes, en vertu de l’article 1583 du code civil, une vente est parfaite et la propriété
acquise à l’acquéreur dès lors qu’il y a accord sur le prix et sur la chose. Cependant il reste
qu’il en est autrement lorsque cet accord était en réalité déguisé et que ce déguisement a été
sciemment convenu et exécuté par les parties contractantes. La demanderesse au pourvoi,
pharmacienne de son état, ne pouvait pas raisonnablement ignorer que l’acquisition de la
pharmacie lui conférait la pleine propriété et qu’elle n’était nullement tenue de partager les
bénéfices tirés de l’exploitation d’une officine dont elle est propriétaire. En posant des actes
qu’elle savait constitutifs de sa participation à la simulation, la demanderesse au pourvoi est
mal fondée à se prévaloir desdits actes de cession.
Le fait que le défendeur n’ait pas la qualité de pharmacien ne suffit pas à lui retirer la
propriété du fonds de commerce qu’il a hérité, dès lors que d’une part les parties ont signé
les différents actes de cession relatifs aux éléments de l’officine, et d’autre part ont mis en
place une société de participation à l’effet d’exploiter la même officine, le défendeur
apportant le fonds de commerce et l’immeuble, la demanderesse apportant son diplôme.
Par conséquent, en décidant que conformément à l’article 857 de l’Acte uniforme relatif au
droit des sociétés commerciales et du GIE le défendeur au pourvoi doit reprendre le fonds de
commerce à l’enseigne « pharmacie centrale » et l’immeuble servant à l’exploitation et la
demanderesse son diplôme, la Cour d’appel n’a en rien violé les dispositions des articles 45,
46, 47 et 48 de l’ordonnance portant législation pharmaceutique du Niger.
Cour commune de justice et d’arbitrage, 1ère Chambre, arrêt n° 059 du 30 décembre 2008,
affaire : Madame R c/ Monsieur B. Le Juris Ohada n° 1/2009, janvier-mars, p. 32. Ohadata J-
09-268
287
FONDS DE COMMERCE
ARTICLE 118 AUDCG - ARTICLE 119 AUDCG - ARTICLE 120 AUDCG - ARTICLE 104 AUDCG -
ARTICLE 103 AUDCG - ARTICLE 105 AUDCG
ARTICLE 536 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 550 CODE DE
PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 533 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
- ARTICLE 394 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
Aux termes de l’article 119 AUDCG, l’omission ou l'inexactitude des mentions
obligatoires dans un acte constatant la cession d’un fonds de commerce peut, sur la demande
de l'acheteur formée dans l'année, entraîner la nullité de la vente. Il s’agit là d’une nullité
relative, et dans le cas d'espèce, l'acquéreur n'a pas fait une telle demande. En outre, il s'agit
d'une faculté pour les juges de sanctionner ces manquements par la nullité pour autant qu'ils
ont recherché si l'omission a vicié le consentement de l'acquéreur et lui a causé un préjudice.
En tirant une conséquence du non-respect des dispositions prescrites aux articles 118 et 120
AUDCG, la décision des premiers juges mérite d'être infirmée.
La clientèle et l'enseigne ou le nom commercial désigné par l'acte uniforme sous le
nom de fonds commercial constitue « le noyau du fonds de commerce ». L’analyse des
dispositions légales par rapport à ses éléments ayant permis d'établir qu'au minimum un des
éléments obligatoires du fonds commercial n'appartient pas au vendeur, la Cour ne saurait
donc déclarer ce dernier propriétaire du fonds de commerce constitué par la station service.
Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Chambre civile et commerciale (Burkina Faso), arrêt n° 68 du
14 mai 2003, Société E. c/ Société S. Ohadata J-07-209
288
FONDS DE COMMERCE
289
FONDS DE COMMERCE
demander la cassation en se fondant sur une prétendue confusion des juges du fond entre
l’obligation de restitution et la condamnation à des dommages-intérêts.
Cour suprême du Cameroun Arrêt n° 66/CC du 07 février 2002, Affaire KAMDEM
Bruno c/ KAM Mathias, Juridis Périodique n° 56 / 2003, p. 61. Note Jacqueline KOM.
Ohadata J-08-65
290
FONDS DE COMMERCE
La Cour d’appel de Niamey ne viole en rien l’article 1322 du code civil, dès lors
qu’elle celle fait observer que même à l’égard d’un acte authentique, la force probante
jusqu’à inscription de faux dont il est revêtu n’empêche pas que les conventions qui y sont
contenues puissent être arguées de simulation surtout par l’une des parties contractantes, a
fortiori celles qui font l’objet d’acte sous seing privé, que les propos de la demanderesse
corroborent les allégations du défendeur selon lesquelles les attestations de vente,
l’inscription modificative au registre du commerce ne sont que de pure complaisance et qu’il
résulte de la lettre de la demanderesse que le comportement affiché est celui d’une simple
gérante et non d’une propriétaire de l’officine jouissant de tous les droits y afférents.
Certes, en vertu de l’article 1583 du code civil, une vente est parfaite et la propriété
acquise à l’acquéreur dès lors qu’il y a accord sur le prix et sur la chose. Cependant il reste
qu’il en est autrement lorsque cet accord était en réalité déguisé et que ce déguisement a été
sciemment convenu et exécuté par les parties contractantes. La demanderesse au pourvoi,
pharmacienne de son état, ne pouvait pas raisonnablement ignorer que l’acquisition de la
pharmacie lui conférait la pleine propriété et qu’elle n’était nullement tenue de partager les
bénéfices tirés de l’exploitation d’une officine dont elle est propriétaire. En posant des actes
qu’elle savait constitutifs de sa participation à la simulation, la demanderesse au pourvoi est
mal fondé à se prévaloir desdits actes de cession.
Le fait que le défendeur n’ait pas la qualité de pharmacien ne suffit pas à lui retirer la
propriété du fonds de commerce qu’il a hérité, dès lors que d’une part les parties ont signé
les différents actes de cession relatifs aux éléments de l’officine, et d’autre part ont mis en
place une société de participation à l’effet d’exploiter la même officine, le défendeur
apportant le fonds de commerce et l’immeuble, la demanderesse apportant son diplôme.
Par conséquent, en décidant que conformément à l’article 857 de l’Acte uniforme
relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE le défendeur au pourvoi doit reprendre le
fonds de commerce à l’enseigne « pharmacie centrale » et l’immeuble servant à l’exploitation
et la demanderesse son diplôme, la Cour d’appel n’a en rien violé les dispositions des articles
45, 46, 47 et 48 de l’ordonnance portant législation pharmaceutique du Niger.
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE 1ère Chambre, arrêt n° 059 du 30
décembre 2008, affaire : Madame R c/ Monsieur B. Le Juris Ohada n° 1/2009, janvier-mars, p.
32. Ohadata J-09-268
291
FONDS DE COMMERCE
292
FONDS DE COMMERCE
Le demandeur n'est pas en location bail, et l'article 89 AUDCG interdit toute sous-
location totale ou partielle sauf si le contrat le prévoit. Dans le cas où celle-ci est autorisée,
l'acte doit être notifié au bailleur pour lui être opposable.
En l'espèce, le demandeur n'a de contrat ni avec le propriétaire du fonds de
commerce, ni avec le locataire principal. Mieux, la sous-location même partielle du fonds de
commerce est strictement interdite selon les termes du contrat. Par conséquent, dans la
mesure où le locataire principal ne tient pas du propriétaire un droit à sous-location, l'action
du demandeur est mal fondée.
Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou (Burkina Faso), Jugement n° 045 du 27 février
2008, TIENDREBEOGO Bruno c/ SIGUE Fatimata) Ohadata J-09-381
293
FONDS DE COMMERCE
et celle à laquelle l’opposition a été formée, l’opposition formulée par l’appelante est par
conséquence irrecevable (solution de principe discutable).
Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Chambre Civile (Burkina Faso), Arrêt n° 50 du 21 juillet 2008,
Société Total Burkina c/ PODA Zième Jean Claude. Ohadata J-09-394
294
GAGE
GAGE
SOMMAIRE
I. CONSTITUTION DU GAGE
DROIT DES SURETES – CONVENTION DE GAGE – CONSENTEMENT DU CONSTITUANT –
VIOLENCE DE NATURE A FAIRE IMPRESSION SUR LUI ET A LUI INSPIRER LA CRAINTE
D’EXPOSER SA VIE OU SA FORTUNE A UN MAL CONSIDERABLE ET PRESENT – PREUVE
(NON) - VALIDITE (OUI)
ARTICLES 47 AUS - ARTICLE 48 AUS - ARTICLE 49 AUS
Le gage constitué conformément aux dispositions des articles 47, 48 et 49 AUS est bon
et valable dès lors qu’il n’est pas établi que le constituant a subi des violences de nature à
faire impression sur lui et à lui inspirer la crainte d’exposer sa vie ou sa fortune à un mal
considérable et présent, la convention ayant été rédigée et signée hors des locaux de la
gendarmerie, en l’étude de l’huissier.
Cour d’appel d’Abidjan, 1ère Chambre Civile Et Commerciale, Arret Civil Contradictoire N°
128 Du 13 Juin 2007AFFAIRE LA SOCIETE CARGILL WEST AFRICA c/ LA
COOPERATIVE CAZAC. Ohadata J-09-359
295
GAGE
CAUTION REELLE – CREANCE GARANTIE PAR UN GAGE SUR UNE PROMESSE DE VENTE DE
PARCELLE – NON PAIEMENT DE LA CREANCE - REALISATION ORDONNEE DU GAGE –
ABSENCE D’URGENCE – ABSENCE DE PERIL - EXECUTION PROVISOIRE (NON)-
ARTICLE 13 AUS - ARTICLE 47 AUS
Le gage peut être donné par le débiteur lui-même ou un tiers qui, dans ce cas est une
caution réelle. Il est ainsi d’une personne qui donne en gage une convention de promesse de
cession de parcelle.
L’exigence de l’article 13 de l’AUS selon laquelle la caution ne peut être assignée
qu’après une mise en demeure du débiteur restée sans effet dès lors que la caution est
assignée en même temps que le débiteur, l’assignation ayant le même effet qu’une mise en
demeure.
La preuve de l’urgence ou d’un péril n’étant pas rapportée, il n’y a pas lieu à
exécution provisoire.
Tribunal de première instance de Cotonou, 1re chambre civile moderne, jugement de défaut n°
21 / 03 - 1ère CCIV DU 16 avril 2003, OCKEY Gérard c/ SOUMANOU Mounirou et
SOUMANOU KELANI Chakiratou Ohadata J-06-151
IMMEUBLE MUNI D’UN PERMIS D’HABITER – PERMIS D’HABITER DONNE EN GAGE – NON
PAIEMENT DE LA CREANCE – REALISATION DU GAGE .
ARTICLE 48 AUPSRVE - ARTICLE 56 AUPSRVE - LOI N° 60-20 DU 13 JUILLET 1960 (BENIN)
Le demandeur sollicite la vente aux enchères de l’immeuble muni du permis d’habiter
N° 272 du 13 juin 1958 qui garantit la dette ;
Conformément à l’article 16 de la loi 60- 20 du 13 juillet 1960, portant régime du
permis d’habiter et à l’article 8 de son décret d’application, le permis d’habiter donné en
gage peut être matérialisé par un acte sous-seing privé (sic).
Dès lors qu’est produite au dossier la convention de mise en gage du 24 décembre
1979 remise à la banque, celle-ci consacre le dessaisissement du constituant du gage, il en
résulte qu’en vertu de l’article 48 de l’Acte Uniforme de l’OHADA relatif aux sûretés, le
contrat de gage est régulier ;
En application de l’article 56 de l’Acte Uniforme sus-indiqué, l’objet du gage est
soumis à la vente forcée, toutes les fois que le paiement de la dette à l’échéance venue fera
défaut ;
En la présente cause, le non paiement de la dette à l’échéance acceptée d’accord
parties étant sans équivoque et les défendeurs n’ayant pas comparu, ni produit leur mémoire
et ne s’étant fait représenter, il échet d’ordonner la vente de l’immeuble muni du permis
d’habiter N°272 du 13 juin 1958 après son évaluation par expert et accomplissement de
toutes les formalités légales.
Tribunal de première instance de Cotonou, jugement par défaut N° 81/ 02 - 1ère CCIV
du 30 octobre 2002, L’ETAT BENINOIS Représenté par l’Agent judiciaire du Trésor c/
1°) Société SAFRID–BENIN SARL, 2°) ADAMAZE Hubert Gratien non représentés
Ohadata J-06-147
296
GAGE
Tribunal de première instance de Cotonou, 1re chambre civile moderne, jugement n° 26/ 03 -
1ère CCIV DU 07 MAI 2003, FALADJO Emmanuel c/ Tossè GOMEZ Et autres Ohadata J-06-
152
III. TIERCE DETENTION
SURETES - TIERCE DETENTION DE PRODUITS AGRICOLES - RESPONSABILITE DU TIERS
DETENTEUR - CONDITIONS DE MISE EN OEUVRE
La responsabilité du tiers détenteur de produits agricoles ne peut être recherchée
qu’en cas de faute prouvée contre elle dans l’exécution de sa mission de tiers détenteur et qui
aurait eu pour conséquence la perte de la sûreté accordée à la banque.
Cour Suprême de Côte d’ivoire, Chambre Judiciaire, arrêt n° 313 du 07 juin 2007, SAGA
COTE D'IVOIRE (Me ESSY N'GATTA) c/Société Ivoirienne d'Exploitation et de
Transformation de Café, de Cacao et de Produits Agricoles et Industriels, dite SIDEXA (SCPA),
Actualités juridiques n° 59, p. 302. Ohadata J-09-303
297
HYPOTHEQUES
HYPOTHEQUES
SOMMAIRE
I. HYPOTHEQUE CONVENTIONNELLE
SAISIE IMMOBILIERE – PROCEDURE D’EXPROPRIATION FORCEE – NULLITE – MOTIF -
NULLITE DE LA CONVENTION HYPOTHECAIRE POUR DEFAUT DE QUALITE ET DE
CAPACITE DES CONSTITUANTS.
ARTICLE 127 AUS
ARTICLE 300 AUPSRVE
Une hypothèque est consentie sur des biens appartenant à des enfants dont certains
sont mineurs au moment de la constitution de la sûreté. Les biens dont s’agit ont fait l’objet
d’une donation de leur part de leur père, mais cette donation n’a pas été acceptée comme le
prévoit la loi. Par ailleurs, le jugement d’homologation de l’autorisation du conseil de famille
qui a permis au père de constituer l’hypothèque au nom de ses enfants mineurs n’a pas été
revêtu de la formule exécutoire.
Sur la base de ces faits, les enfants contre qui est engagée une procédure
d’expropriation forcée soulèvent l’exception de nullité de la convention hypothécaire pour
défaut de qualité de leur père à constituer une hypothèque sur leur bien et pour défaut de
capacité car ils étaient mineurs au moment de l’acte et la procédure ayant abouti à la
constitution de cette hypothèque en leur nom n’a pas respecté les exigences légales. La
banque créancière pour sa par, soutient la nullité de la donation entre vifs pour défaut
d’acceptation de cette donation par les donataires conformément à la loi. Se fondant sur cet
argument, les juges d’appel décident qu’en l’absence d’acceptation expresse de la donation,
il n’y avait pas eu transfert de propriété de l’immeuble, celui-ci étant resté la propriété du
donateur. Par conséquent, les demandeurs ne pouvaient avoir, dans la convention
hypothécaire la qualité de constituant. Ce défaut de qualité et de capacité rendait donc nulle
et de nul effet, la convention d’hypothèque de même que le commandement aux fins de saisie
immobilière et tous les actes subséquents
Cour d’appel du Littoral, Arrêt n°086/CC du 07 Juillet 2008, affaire MRS TSEDI NENGOUE
ET AUTRES Contre AFRILAND FIRST BANK SA. Observations Yvette KALIEU Elongo
Ohadata J-10-260
298
HYPOTHEQUES
299
HYPOTHEQUES
301
HYPOTHEQUES
302
HYPOTHEQUES
303
HYPOTHEQUES
Aussi bien en première instance que dans son acte d’appel du 1er février 2002 valant
premières conclusions, Madame AMANI YAO s’est limitée à contester le fondement de la
créance de la SOPROCIM et à considérer que sa dette vis-à-vis de celle-ci a été largement
apurée durant la gestion de 14 ans, pour conclure que « dans ces conditions, l’hypothèque
conservatoire prise par la SOPROCIM sur les titres fonciers de lot sis en zone 4C ne se
justifie point et ne saurait être validée ». Le moyen tiré de la caducité de l’ordonnance
d’autorisation de l’inscription d’hypothèque n’a point été soulevé ou discuté ni en première
instance, ni devant le juge d’appel ; d’où il suit que ledit moyen, mélangé de fait et de droit,
soulevé pour la première fois en cassation, doit être déclaré irrecevable.
Il résulte de l’examen des pièces du dossier de la procédure, que dans sa lettre du
23 avril 1980 adressée au Directeur de la SOPROCIM, Monsieur AMANI YAO Valentin,
époux de KASSI Marie-Louise, s’engageait à tout faire « dans les délais, pour l’octroi du
crédit pour la construction du bâtiment de Madame YAO Valentin situé en zone 4C ; même si
le bâtiment est déjà achevé, je ferai le nécessaire pour que la SOPROCIM récupère son fonds
de roulement ». Il n’est point contesté que les travaux réalisés par la SOPROCIM sur ses
fonds propres, c’est-à-dire ses fonds de roulement, ont été livrés à la dame AMANI YAO
depuis 1988, tandis que le remboursement desdits fonds est demeuré laborieux en raison du
caractère aléatoire des revenus locatifs des appartements formant l’immeuble litigieux. Par
sa lettre en date du 27 mai 1991 adressée au couple AMANI, la SOPROCIM soulignait que
l’incapacité dudit couple à régler le prix des travaux l’avait mise « dans une situation
intenable », dans la mesure où le non-paiement de fonds de roulement d’une société entraîne
la rupture de financement et la cessation de ses activités. Par ailleurs et à la demande de
Madame AMANI YAO, le premier juge avait ordonné, par Jugement avant-dire droit
n° 338/2001 du 16 juin 2001, une expertise immobilière à l’effet d’évaluer la valeur vénale de
l’immeuble litigieux, les revenus locatifs que la SOPROCIM en avait tirés durant sa gestion
ainsi que tous les autres frais par celle-ci exposés. D’où il suit qu’en prenant en compte tous
ces éléments et en retenant pour motiver son arrêt, « qu’il résulte des mêmes productions,
notamment des correspondances entre les parties, qu’il a été convenu que la société
SOPROCIM achève la construction de l’immeuble sur ses fonds propres, à charge pour
Madame AMANI de lui rembourser ses investissements dès la fin des travaux », la Cour
d’Appel d’Abidjan a suffisamment motivé sa décision et donné une base légale à celle-ci ;
d’où il suit que ce second moyen n’est pas davantage fondé et doit être rejeté.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage, Arrêt n° 021/2007 du 31 mai 2007, Audience publique
du 31 mai 2007, Pourvoi n° 115/2003/PC du 11 décembre 2003, Affaire : Madame AMANI YAO
née KASSI Marie-Louise (Conseil : Maître Thomas MOULARE, Avocat à la Cour) contre
Société de Promotion Commerciale et Immobilière dite SOPROCIM SARL (Conseil : Maître
COMA Aminata, Avocat à la Cour). – Recueil de Jurisprudence n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 44.
Le Juris Ohada n° 4/2007 , p. 27 Ohadata J-08-223
304
HYPOTHEQUES
Il y a donc lieu, au sens de l'article 142 alinéa 1 AUS, de déclarer bonne et valable
l'hypothèque judiciaire provisoire lorsque la caution n'avance aucun motif sérieux et légitime
de nature à justifier une mainlevée de ladite hypothèque portant sur son immeuble.
Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), Jugement n° 106 du 18 avril
2007, BANK OF AFRICA c/ BALIMA Lamoussa. Ohadata J-09-98
305
HYPOTHEQUES
signature de celle-ci. La caution qui ne sait ni lire, ni écrire n’a pas pu inscrire elle-même ces
mentions comme l’a soutenu le premier juge. S’il avait inscrit lui-même les mentions
concernées, il aurait pu mesurer l’ampleur de son engagement. Le cautionnement attaqué est
donc irrégulier et la décision du premier juge doit être infirmée.
Le consentement n’ayant pas été valablement passé entre les parties, la mainlevée de
l’hypothèque judiciaire est justifiée en l’espèce comme le prévoit l’article 142 AUS.
Cour D'appel De Bobo-Dioulasso, Chambre civile (BURKINA FASO), Arrêt n° 67 du 18 août
2008, EL Hadji BALIMA Lamoussa c/ BOA Ohadata J-10-123
306
HYPOTHEQUES
SAISIE IMMOBILIÈRE SUR PART INDIVISE (NON) - COMPÉTENCE DU JUGE DES CRIÉES
LIMITÉE AUX ACTES DE LA PROCÉDURE ELLE-MÊME.
L’article 463 du code de la famille disposant que «les créanciers personnels d'un des
héritiers ne peuvent poursuivre la saisie et la vente de la part indivise de leur débiteur dans la
succession ou l'un des biens dépendant de la succession», c’est à bon droit que le juge des
criées, se fondant sur ce texte, a refusé de vendre les parts indivises du débiteur sur un titre
foncier déterminé.
Il résulte de l’article 500 du code de procédure civile que si le juge des criées peut
statuer sur les demandes de nullité de poursuites, basées tant sur des moyens de forme que
sur des moyens de fond, il ne peut néanmoins que donner mainlevée du commandement si les
poursuites sont annulées, ou prononcer le renvoi si à la suite de la constatation d'une
irrégularité de procédure de nouveaux actes doivent être effectués; or, si après avoir déclaré
nulle la procédure de vente initiée sur les TF 24/DP et 41/DP, le juge des criées a ordonné la
radiation des hypothèques, il a violé le texte précité en statuant ainsi.
Cour de cassation du Sénégal, deuxième chambre statuant en matière civile et commerciale,
arrêt n° 53 du 06 mars 2002 - SCP D. ND. c/ DIARRA, Revue internationale de droit africain
EDJA, n° 65, avril-juin 2005, p. 73) Ohadata J-06-01
307
INJONCTION DE DELIVRER OU DE RESTITUER
308
INJONCTION DE DELIVRER OU DE RESTITUER
même Acte uniforme, ladite procédure est désormais exclusive en la matière. Il suit que la
Cour d’Appel, en considérant que la procédure sus-indiquée n’est pas exclusive, a violé les
articles 336 et 337 précités et expose son arrêt à la cassation.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), arrêt n° 058/2005du 22 décembre 2005,
Audience publique du 22 décembre 2005, Affaire Société UNITED PLASTIC SERVICES dite
UPS S.A. (Conseil : Maître BILLONG N’DJONG Denis, Avocat à la Cour) contre SOCIETE de
TRANSFORMATION des PLASTIQUES du CAMEROUN dite STPC SARL (Conseil : Maître
Théodore KAMKUI, Avocat à la Cour), Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 6, juin-
décembre 2005, p. 87.- Le Juris-Ohada, n° 2/2006, p. 23. Ohadata J-06-45
NDLR. Cette décision est erronée si elle signifie que le créancier ne peut intenter aucune autre
procédure que celle de l’injonction de délivrer ou restituer lorsque les conditions d’exercice de celle-ci
sont réunies. Une telle procédure organisée de façon simple et rapide est une faveur faite au créancier
pour lui épargner celle du recouvrement de droit commun par l’action en revendication qui suppose
une propriété litigieuse mais ne l’exige pas. Rien ne l’empêche donc de choisir entre les deux. Mais il
est douteux qu’il choisisse celle de droit commun.
309
INJONCTION DE DELIVRER OU DE RESTITUER
B. Conditions de forme
310
INJONCTION DE DELIVRER OU DE RESTITUER
1. Juridiction compétente
2. Forme de la requête
311
INJONCTION DE DELIVRER OU DE RESTITUER
312
INJONCTION DE DELIVRER OU DE RESTITUER
B. Appel
313
INJONCTION DE DELIVRER OU DE RESTITUER
Cour d’Appel d’Abidjan, 4e Chambre Civile et Commerciale, Arrêt n° 519 du 13 mai 2005,
Affaire : O. et MISSION DU CEDRE DE COTE D’IVOIRE c/ K – Le Juris Ohada 1/2007, p. 36.
Ohadata J-08-71
314
INJONCTION DE PAYER
INJONCTION DE PAYER
SOMMAIRE
315
INJONCTION DE PAYER
1. Opposition................................................................................................................. 386
a. Délai de l’opposition ............................................................................................ 386
b. Signification de l’opposition ................................................................................ 392
c. Juridiction compétente pour connaître de l’opposition ........................................ 396
d. Bien fondé ou non de l’opposition ....................................................................... 397
2. Appel ......................................................................................................................... 412
3. Pourvoi en cassation ................................................................................................. 418
INSTRUMENTS DE PAIEMENT - EFFETS DE COMMERCE ......................................... 421
316
INJONCTION DE PAYER
Si les juridictions commerciales sont compétentes pour connaître du litige parce que
opposant deux commerçants, il ne peut cependant être fait application de la procédure
d'injonction de payer car les conditions de l'article 2 AUPSRVE ne sont pas remplies dans le
cas d'espèce. La créance n'a ni une cause contractuelle, ni ne résulte de l'émission ou de
l'acceptation de tout effet de commerce ou d'un chèque dont la provision s'est révélée
inexistante ou insuffisante. Il ne s'agit pas non plus de recouvrement d'un impôt (TVA) mais
plutôt de somme que la demanderesse a payée au fisc pour le compte de l'appelante dont elle
réclame le remboursement. Le litige est géré par le code civil en ses articles 1235 et
suivants et il ne peut donc être fait application de l'Acte uniforme OHADA (solution
discutable).
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 043 du 20
juin 2008, Société de Transport Kilimanjaro c/ Société d'Equipement pour l'Afrique et le
Burkina (SEA-B). Ohadata J-10-116 et Ohadata J-10-200
D’INJONCTION DE PAYER
A. Nature juridique de la créance
1. Créance contractuelle
- INJONCTION DE PAYER – VENTE DE TUILES – PRIX PAYE – NON LIVRAISON DES TUILES –
RECLAMATION DU REMBOURSEMENT DU PRIX PAR INJONCTION DE PAYER – ACTION
IRRECEVABLE.
- DEMANDE RECONVENTIONNELLE DE DOMMAGES ET INTERETS PAR LE VENDEUR.
LEGITIMITE DE L’ACTION DE L’ACHETEUR. DEMANDE RECONVENTIONNELLE NON
FONDEE.
ARTICLE 1er AUPSRVE - ARTICLE 10 AUPSRVE - ARTICLE 11 AUPSRVE
Il ressort de l’article 1er AUPSRVE que le recouvrement d’une créance certaine,
liquide et exigible peut être demandé suivant la procédure d’injonction de payer lorsque, la
créance a une cause contractuelle ou l’engagement résulte de l’émission ou de l’acceptation
de tout effet de commerce, ou d’un chèque dont la provision s’est révélée inexistante ou
insuffisantes; or, il ressort de la procédure que le litige est né de l’achat de tuiles jamais
livrées par le vendeur et dont l’acheteur réclame le remboursement du prix payé par lui ; un
tel litige ne relève pas du juge de l’injonction de payer au regard des articles 1 et 2 de l’acte
susvisé, mais plutôt du juge du fond, la créance en cause ne paraissant pas présentement
certaine liquide et exigible ; il y a donc lieu de rétracter l’ordonnance d’injonction de payer.
Le vendeur sollicite reconventionnellement l’allocation de dommages-intérêts pour
l’action abusive, vexatoire et le gardiennage des tuiles jusqu’à la fermeture de l'usine ;
l’acheteur ne pouvant entrer en possession ni des tuiles, ni de son argent s’étant vu obligé de
saisir le Tribunal, son action ne saurait être déclarée abusive et vexatoire.
Cour d’appel Judiciaire de Libreville, Arrêt N°30/09-10 du 13 Janvier 2010, Affaire Sieur Ngou-
Assoumou Cyrille (Ntoutoume & Mezher) Contre Sieur Saulneron Mapangou (Me Bas Sa)
Ohadata J-10-237
- CONTRAT DE VENTE DE DEUX MACHINES - PRIX UNIQUE - VENTE GROUPEE (OUI) - MISE
A DISPOSITION DES MACHINES PAR LE VENDEUR - INEXECUTION DE L'OBLIGATION DE
DELIVRER (NON) - ACHETEUR - ENLEVEMENT D'UNE MACHINE - EXECUTION PARTIELLE
DE L'OBLIGATION DE PRENDRE LIVRAISON - INEXECUTION DE L'OBLIGATION DE PAYER
LE PRIX - RESOLUTION DE LA VENTE (NON) - PAIEMENT DU PRIX (OUI) - APPEL INCIDENT -
DEMANDE DE DOMMAGES-INTERETS - ARTICLE 1153 CODE CIVIL - ARTICLE 263 AUDCG -
INTERETS DE DROIT (OUI).
ARTICLE 11 AUPSRVE - ARTICLE 15 AUPSRVE
ARTICLE 263 AUDCG
318
INJONCTION DE PAYER
ARTICLE 1134 CODE CIVIL BURKINABÈ - ARTICLE 1135 CODE CIVIL BURKINABÈ - ARTICLE
1147 CODE CIVIL BURKINABÈ - ARTICLE 1153 CODE CIVIL BURKINABÈ - ARTICLE 1184
CODE CIVIL BURKINABÈ- ARTICLE 1603 CODE CIVIL BURKINABÈ
ARTICLE 550 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
Le contrat de vente conclu entre les parties portait sur deux machines, et un prix
unique avait été fixé. Il s'agit donc d'une vente groupée. Elle ne peut donc être résolue en
partie parce que la vendeuse n'aurait pas satisfait à son obligation qui est celle de délivrer la
chose. En effet, l'acheteur est entré en possession d'une des machines, ce qui signifie que les
machines avaient été mises à sa disposition. Et, bien qu'ayant enlevé une des machines, il n'a
pas daigné payer son prix et ce depuis des années. Il a donc manqué à son obligation
contractuelle et ne peut par conséquent bénéficier des dispositions de l'article 1184 du code
civil relatives à la condition résolutoire des contrats. Ayant accepté le prix, il est donc tenu de
le payer, avec les intérêts de droit conformément à l'article 263 AUDCG qui stipule que : « si
une partie ne paie pas le prix ou toute autre somme due, l'autre partie a droit à des intérêts
sur cette somme, calculés aux taux d'intérêt légal, applicable en matière commerciale... ».
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 064 du 19
décembre 2008, DEME Karim c/ HIEN Aminata Ohadata J-10-124 et Ohadata J-10-192
319
INJONCTION DE PAYER
(06) mois imparti pour la réalisation desdites conditions suspensives, les deux parties ont
continué durant seize (16) mois, soit de février 2000 à juin 2001, à exécuter leurs obligations
synallagmatiques découlant du contrat de bail contenant la clause suspensive, l’une, en
maintenant le preneur dans les lieux loués et l’autre, en s’acquittant des loyers échus ; c’est
seulement le 11 novembre 2003 que le preneur, la GETMA, a déclaré vouloir dénoncer ledit
contrat la liant à la SICPRO et assigné celle-ci en annulation dudit contrat ; il est ainsi établi
que la créance dont le recouvrement est poursuivi a bien une cause contractuelle ; s’agissant
d’une créance de loyers résultant d’un contrat de bail implicitement prorogé d’un commun
accord par les cocontractantes, loyers échus et au montant chiffré outre les intérêts de droit
et frais, elle remplit les conditions de certitude, de liquidité et d’exigibilité prévues par
l’article 1er de l’Acte uniforme susvisé ; il suit qu’en statuant comme elle l’a fait, la Cour
d’Appel d’Abidjan a violé l’article 1er de l’Acte uniforme visé au moyen et exposé son arrêt à
la cassation ; il échet de casser ledit arrêt, de ce chef.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 063/2008 du 30 décembre 2008,
Audience publique du 30 décembre 2008, Pourvoi n° 083/2006/PC du 18 octobre 2006 – Affaire :
Société Internationale de Commerce de Produits Tropicaux dite SICPRO (Conseil : Maître
OBENG-KOFI Fian, Avocat à la Cour) contre Société GITMA devenue GETMA COTE
D’IVOIRE (Conseil : Maître Agnès OUANGUI, Avocat à la Cour).- Recueil de Jurisprudence
n° 12, Juillet–Décembre 2008, p. 145. Ohadata J-10-43
320
INJONCTION DE PAYER
321
INJONCTION DE PAYER
322
INJONCTION DE PAYER
323
INJONCTION DE PAYER
Un document litigieux ne peut être considéré comme un cautionnement, dès lors que,
d’une part, le protocole d’accord dont se prévaut créancier ne respecte pas les exigences de
forme prévues par l’article 4 alinéa 2 de l’Acte uniforme portant organisation des sûretés et
que, d’autre part, la volonté de payer n’est pas expressément exprimée par le demandeur qui,
de surcroît, n’a pas écrit de sa main le montant.
Il ne peut être recouru à la procédure d’injonction de payer, dès lors que la créance
n’a pas une cause contractuelle ou que l’engagement ne résulte pas de l’émission ou de
l’acceptation de tout effet de commerce ou d’un chèque dont la provision s’est avérée
inexistante ou insuffisante.
Tribunal de première instance de Daloa, jugement n° 53 du 28 mai 2006, jugement civil
contradictoire af f ai r e : Idrissa Koné c/ Kadjo André. Ohadata J-08-40
324
INJONCTION DE PAYER
325
INJONCTION DE PAYER
326
INJONCTION DE PAYER
327
INJONCTION DE PAYER
B. Caractères de la créance
328
INJONCTION DE PAYER
329
INJONCTION DE PAYER
330
INJONCTION DE PAYER
331
INJONCTION DE PAYER
intérêts. Elle ne soulève pas le caractère infondé de la créance seulement mais bien plus elle
soulève des exceptions d'irrecevabilité. il n'y a donc aucune action malicieuse vexatoire et
dilatoire.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 007 du 06
mars 2009, Société KORGO et COMPAGNIE (SOKOCOM) c/ SITAB SA Ohadata J-10-202 et
Ohadata J-09-376
333
INJONCTION DE PAYER
334
INJONCTION DE PAYER
335
INJONCTION DE PAYER
336
INJONCTION DE PAYER
C’est dans l’exercice de son pouvoir souverain que la Cour d’Appel d’Abidjan, par
une décision motivée, a retenu qu’« en l’espèce, la complexité des vérifications qui
s’imposent pour retracer la chaîne de toutes les opérations de transfert est indiscutable,
puisque les parties ont de leur propre chef décidé de recourir à la science d’un expert, dont le
rapport n’a été accepté que par l’une d’elles » ; il suit qu’en statuant comme elle l’a fait,
ladite Cour d’Appel n’a en rien violé l’article visé au moyen, lequel doit être rejeté comme
non fondé.
En l’espèce, la Cour d’Appel d’Abidjan, statuant sur l’appel relevé du jugement
n° 2107/CIV/ rendu sur opposition à une ordonnance portant injonction de payer, le 10 août
2005, par le Tribunal de Première Instance d’Abidjan, a infirmé ledit jugement et rétracté
l’ordonnance à laquelle il s’était substitué ; si ladite Cour a, en violation de l’article 14 sus
énoncé, rétracté l’ordonnance d’injonction de payer à laquelle s’était déjà substitué le
jugement qui lui était déféré, elle a cependant, par des motifs pertinents, infirmé celui-ci en
retenant que la créance de la société HANNA INVESTMENT & CO ne satisfaisant pas à
l’exigence de certitude contenue dans la disposition de l’article 1er de l’Acte uniforme susvisé,
celle-ci était mal fondée à en poursuivre le recouvrement suivant la procédure d’injonction de
payer ; il y a lieu en conséquence, de casser l’arrêt attaqué, par voie de retranchement, mais
seulement en ce qu’il a rétracté l’ordonnance d’injonction de payer querellée.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 043/2009 du 30 juin 2009,
Audience publique du 30 juin 2009, Pourvoi n° 096/2006/PC du 05 décembre 2006 – Affaire :
HANNA INVESTMENT & CO SA (Conseils : SCPA « Paris Village », Avocats à la Cour) contre
BANK OF AFRICA-COTE D’IVOIRE dite BOA-CI (Conseils : Maître Jean-François
CHAUVEAU, Avocat à la Cour ; SCPA AHOUSSOU, KONAN & Associés, Avocats à la Cour).-
Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 157. Ohadata J-10-89
337
INJONCTION DE PAYER
AMAN Adou Pierre (Conseils : SCPA LEBOUATH et KONE, Avocats à la Cour).- Recueil de
Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 135. Ohadata J-10-84
338
INJONCTION DE PAYER
ESSOMBA NTONGA Godefroy (Conseil : Maître Denis EKANI, Avocat à la Cour) contre
EYANA Dieudonné.- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 91. Ohadata J-10-74
339
INJONCTION DE PAYER
340
INJONCTION DE PAYER
C’est après avoir analysé et appliqué les dispositions du Décret n° 99-211 du 10 mars
1999 et constaté que la société DAFCI S.A ne conteste n’avoir ni reçu les
1.715,52 kilogrammes de café livrés par Madame Andréa Sylvie HYPRO, ni fait usiner « la
part de productions censée avoir fait l’objet de la réfaction dans sa société d’usine sise à
Vridi », que la Cour d’Appel a souverainement écarté les prétentions de la société DAFCI SA,
justifiant ainsi sa décision, laquelle, par conséquent, n’encourt pas les griefs allégués ; d’où
il suit que les moyens réunis ne sont pas fondés et doivent être rejetés.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 015/2007 du 26 avril 2007, Audience
publique du 26 avril 2007, Pourvoi n° 057/2003/PC du 26 juin 2003, Affaire : Société DAFCI SA
(Conseils : SCPA KONATE, MOISE-BAZIE et KOYO, Avocats à la Cour) contre Andréa
Sylvie HYKPO. – Recueil de Jurisprudence n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 42.- Le Juris Ohada n°
3/2007, p. 22 Ohadata J-08-222
341
INJONCTION DE PAYER
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 00l/2007 du 1er février 2007,
Audience publique du 1er février 2007, Pourvoi n° 067/2003/PC du 28 juillet 2003, Affaire :
Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire dite ATCI (Conseils : la SCPA DADIE-
SANGARET et Associés, Avocats à la Cour) contre Société Civile Immobilière « Elite
Construction » dite SCI « Elite Construction » (Conseil : Maître BOTY BILIGOE, Avocat à la
Cour). – Recueil de Jurisprudence n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 21. Le Juris Ohada n° 4/2007, p.
2. Ohadata J-08-217
342
INJONCTION DE PAYER
dite SIVOA c/ La Société Tourning Assistance Accueil Aérien en Abrégé T3 A SARL de droit
ivoirien. Ohadata J-08-61
343
INJONCTION DE PAYER
344
INJONCTION DE PAYER
345
INJONCTION DE PAYER
Une créance fondée sur une prestation de service d'obtention de visa sur les Etats-Unis n'a
pas une existence incontestable en ce que la prestation de service peut être mise en doute.
Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou (Burkina Faso), Jugement n° 073/06 du 08
février 2006, DJOBO Boukari c/ YAOGO Rasmané & CONGO Dramane) Ohadata J-07-101
Solution des juges : Les juges d’appel ont estimé que l’examen des pièces produites au
dossier ne laisse apparaître aucun élément nouveau de nature à justifier la réformation de la
décision querellée. Ils ont tout simplement considéré que les motifs avancés par le premier
juge étaient pertinents, et ont confirmé son jugement.
Cour d’appel du Littoral à Douala, arrêt n° 115/CC du 25 avril 2003, Société SOPARCA contre
Centrale de Sécurité et de Prestations. Ohadata J-06-163
NDLR. La motivation insuffisante de cette décision pour retenir le caractère exigible de la créance en
dépit d’un concordat laisse perplexe.
C. Preuve de la créance
1. Charge de la preuve
347
INJONCTION DE PAYER
348
INJONCTION DE PAYER
considérée comme ne remplissant pas les conditions exigées par l’article 1er AUPSRVE et
l’ordonnance obtenue doit être rétractée.
Tribunal de Première Instance de Bafoussam, jugement n° 20/civ du 28 janvier 2005,
KAMGUEU Maurice C/ Liquidation de l’ex Crédit Agricole et autres Ohadata J-07-59
349
INJONCTION DE PAYER
2. Moyens de preuve
a. Bons de commande
société débitrice, l’un par le chef du département administratif, l’autre par le responsable de
son magasin général. La débitrice n’ayant pu ébranler la pertinence de l’ordonnance
d’injonction de payer, il y a lieu de rejeter son recours comme non fondé et de la condamner
au règlement du principal et des accessoires de sa dette tels que fixés par cette décision.
La créance dont le recouvrement est poursuivi en la cause revêt un caractère ancien
qui se conjugue à son origine contractuelle ; la demanderesse apparaît fondée en sa demande
aux fins d’exécution provisoire, l’urgence de l’exécution du jugement étant caractérisée en la
cause ; la hâte de la société demanderesse d’obtenir immédiatement le rétablissement dans
ses droits apparaît légitimée par l’effectivité de la livraison des marchandises à sa débitrice
depuis très longtemps.
Jugement civil n° 399 du 02 avril 2003 – Contradictoire - Affaire : ASCENA (Me Mbome) C/ Sté
Approvisionnement et Travaux Divers (ATD) SARL (Me Issoufou) – Revue Camerounaise de
l’Arbitrage n° 24 – Janvier - Février - Mars 2004, p. 17., note Gaston Kenfack-Douajni Ohadata
J-08-163
b. Compte courant
351
INJONCTION DE PAYER
ARTICLE 15 AUPSRVE
ARTICLE 550 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
La somme réclamée selon la procédure de recouvrement forcé et après notification
restée sans réaction, représente le solde débiteur d’un compte courant. S'agissant d'un
compte courant, tant la doctrine que la jurisprudence considèrent que le solde arrêté à la
clôture du compte et régulièrement notifié au titulaire du compte devient opposable à ce
dernier s'il ne fait aucune objection à sa réception. La créance a donc une cause
contractuelle, est certaine, liquide et exigible et c'est en toute légalité que l'ordonnance
d'injonction de payer a été rendue à l'encontre des appelants.
En l'absence d'élément nouveau, moyens nouveaux et nouveaux éléments de preuves
soumis à son appréciation, la Cour estime que le premier juge, par des motifs pertinents qu'il
approuve, a fait une exacte appréciation des faits de la cause et du droit des parties. Il
convient, en conséquence, de confirmer la décision déférée en toutes ses dispositions.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 23 du 15
mai 2009, PAOLI Daniel Vincent et EBTPE c/ SGBB Ohadata J-10-210
c. Factures
352
INJONCTION DE PAYER
d. Faux en écriture
353
INJONCTION DE PAYER
- Cour d’appel du Littoral à Douala, arrêt n° 67/CC du 23 janvier 2004, Affaire : ASECNA
contre Société A.T.D. Ohadata J-06-178
354
INJONCTION DE PAYER
ARTICLE 15 AUPSRVE
La procédure d’injonction de payer est inadéquate lorsque la créance dont le
recouvrement est poursuivi n’est pas certaine, la personne poursuivie contestant sa qualité de
débitrice) et que le créancier ne justifie pas que la dette tire son origine d’un contrat ou
résulte de l ‘émission ou de l’acceptation d’un effet de commerce ou d’un chèque dont la
provision s’est avérée inexistante ou insuffisante.
Cour d’appel de Daloa, 1ère chambre, arrêt n° 154 du 8 mai 2002, K.K. c/ KY dit N., Le Juris-
Ohada, n° 4/2005, juillet-septembre 2005, p. 29. Ohadata J-06-18
355
INJONCTION DE PAYER
chose jugée n'a en principe qu'un effet relatif et ne saurait s'étendre aux tiers qui ne sont
intervenus nit été appelés au jugement.
Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou (Burkina Faso), Jugement n° 109/06 du 1er mars
2006, Boulangerie 2000 SARL c/ BANK OF AFRICA Ohadata J-07-133
356
INJONCTION DE PAYER
e. Livraison de marchandises
357
INJONCTION DE PAYER
produit aucun des actes incriminés, alors que selon lui lesdits actes, à savoir l’ordonnance et
l’exploit de signification, portent en eux-mêmes les germes de cette nullité.
Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Chambre civile et commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n°
05 du 06 février 2006, SOPROFA c/ SANOU Sogo. Ohadata J-10-107
f. Livres de commerce
358
INJONCTION DE PAYER
h. Reconnaissance de dette
359
INJONCTION DE PAYER
Dès lors que le débiteur ne rapporte pas la preuve du paiement de la somme résultant
d’une reconnaissance de dette signée par lui, cette créance doit être considérée comme étant
certaine, liquide et exigible.
Tribunal De Première Instance De Douala - Ndokoti, Jugement n° 17/COM du 13 septembre
2007, AFFAIRE TCHUENTE née MATCHE Joséphine C/ FONGANG TCHINDA Joseph
Simplice Ohadata J-07-158
360
INJONCTION DE PAYER
361
INJONCTION DE PAYER
Produits et de Négoce dite IPN (Conseil : Maître Martin NOMEL-LORNG, Avocat à la Cour),
Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 6, juin-décembre 2005, p. 38. Ohadata J-06-36
III. REGLES DE LA PROCEDURE D’INJONCTION DE PAYER
A. Requête
a. Conciliation
362
INJONCTION DE PAYER
c. Mentions exigées
363
INJONCTION DE PAYER
365
INJONCTION DE PAYER
siège social de la SCI « 7 M » par une adresse ou une indication suffisamment précise, l’arrêt
attaqué encourt les reproches visés au moyen, et doit être cassé.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 006/2007 du 1er février 2007,
Audience publique du 14 février 2007, Pourvoi n° 01l/2006/PC du 1er mars 2006, Affaire :
Monsieur DAM SARR (Conseils : Maîtres BONFIN et Associés, Avocats à la Cour) contre
Société Civile Immobilière « 7 M » dite SCI « 7 M » (Conseil : Maître TAPE Manakale Ernest,
Avocat à la Cour). – Recueil de Jurisprudence n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 67.- Le Juris Ohada
n° 3/2007, p. 7. Ohadata J-08-228
366
INJONCTION DE PAYER
367
INJONCTION DE PAYER
contre Société Ivoirienne d’Assurances Mutuelles dite SIDAM SA (Conseils : René BOURGOIN
et Patrice K. KOUASSI, Avocats à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin
2009, p. 139. Ohadata J-10-85
368
INJONCTION DE PAYER
effectivement le débiteur ». C'est à bon droit donc que le Tribunal a retenu sa compétence
juridictionnelle.
Etant donné qu'il est produit une copie de l'original de l'exploit d'opposition d'où il
ressort que l'opposition a été signifiée à toutes les parties dans un seul et même acte, le
moyen fondé sur la violation de l'article 11 AUPSRVE doit être rejeté.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 025 du 15
mai 2009, Société Industrielle des Tubes d'Acier (SITACI) SA c/ Société Française
d'Importation et d'Exportation de Produits Métalliques (MISETAL) SA Ohadata J-10-211
370
INJONCTION DE PAYER
Concernant le sursis sollicité, il ne peut être accordé, celui-ci n'étant pas nécessaire en
l'espèce pour une bonne administration de la justice.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 045 du 20
juin 2008, Société Industrielle des Tubes d'Acier (SITACI) c/ TRADESCA) Ohadata J-10-131 et
Ohadata J-10-199
371
INJONCTION DE PAYER
Si la requête aux fins d’injonction de payer n’est pas adressée au juge territorialement
compétent, l’ordonnance rendue par le juge qui n’est pas territorialement compétent doit être
rétractée.
Tribunal De Première Instance De Douala - Ndokoti, Jugement n° 13/com du 17 janvier 2006,
AFFAIRE SOCEC N’KAP-LAH C/ WAMBA NGAKOU Joseph Ohadata J-07-164
372
INJONCTION DE PAYER
374
INJONCTION DE PAYER
d’injonction de payer qui, non seulement ne contient pas la mention prescrite, mais comporte
par ailleurs, une mention non prescrite.
En décidant autrement, la Cour d’Appel a violé l’article 8 alinéa 1 de l’Acte uniforme
suscité, et sa décision encourt la cassation.
Cour Suprême, Chambre Judiciaire, Formation civile - Arrêt n° 698 du 14 décembre 2006.-
Affaire : M. c/ la Société Ivoirienne de Commerce Général, dite ICOCE, SARL.- Le Juris-
Ohada n° 2 – Avril - Mai - Juin 2008, p. 36. Ohadata J-08-276
375
INJONCTION DE PAYER
376
INJONCTION DE PAYER
377
INJONCTION DE PAYER
le 13 juin 2003 par la Cour d’Appel d’Abidjan, viole les dispositions de l’article 8 alinéa 1er
de l’Acte uniforme sus indiqué et encourt cassation.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 023/2007 du 31 mai 2007, Audience
publique du 31 mai 2007, Pourvoi n° 062/2004/PC du 28/05/2004, Affaire : ASSI OSSEY
Cyriaque (Conseil : Maître BAGUY LANDRY Anastase, Avocat à la Cour) contre AMAN
AYAYE Jean-Baptiste (Conseils : Maîtres FADIKA-DELAFOSSE-KACOUTIE, Avocats à la
Cour). – Recueil de Jurisprudence n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 91. Le Juris Ohada n° 4/2007, p.
31 Ohadata J-08-234
378
INJONCTION DE PAYER
379
INJONCTION DE PAYER
sommation, de sorte qu’il n’est pas indispensable que la terminologie consacrée soit
textuellement reprise.
Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Chambre civile et commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n°
30 du 18 avril 2005, SN-SOSUCO c/ Société MADOUA-SARL Ohadata J-10-112
380
INJONCTION DE PAYER
381
INJONCTION DE PAYER
code de procédure civile ne prévoient de tels frais notamment ceux dits d'ouverture de
dossier.
Tribunal De Grande Instance De Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), Jugement n° 150 du 25 avril
2001, Monsieur S. I. c/ Société A. (A.) Ohadata J-07-213 et Ohadata J-07-214
382
INJONCTION DE PAYER
Cour d’appel du Centre à Yaoundé, arrêt n° 0373/C du 18 juin 2003, Affaire : Société
CAMINSUR contre Société EQUINOXE-DESIGNERS. Ohadata J-06-175
383
INJONCTION DE PAYER
VOIR ci-dessous :
- Cour d'appel de Bouaké, arrêt n° 13/2001 du 24 janvier 2001 AFFAIRE BOU CHEBEL
MALECK (Mes DOGUE et ASSOCIES) C/ LA STATION MOBIL DE YAMOUSSOUKRO
(Me KIGNIMA CHARLES) Ohadata J-06-116
384
INJONCTION DE PAYER
- Cour d'appel d'Abidjan, arrêt civil contradictoire n° 710 du 02 juin 2000 AFFAIRE DAIPO
LEOPOLD STANISLAS CLAUDE ROGER (Me WACOUBOUE & BARROAN) C/ NGOUA
KOFFI (Me FLAN GOUEU LAMBERT) Ohadata J-06-127
2. Destinataire de la signification
385
INJONCTION DE PAYER
Road Shipping LTD et autres (Conseil : Maître Alpha O. DIALLO, Avocat à la Cour) contre
1°/ Transways Entreprises SA ; 2°/ Scilly Isles Navigation SA (Conseil : Maître TALL Ahmadou,
Avocat à la Cour). – Recueil de Jurisprudence n° 10 – Juillet / Décembre 2007, p. 32.- Le Juris
Ohada n° 1/2008, p. 3. Ohadata J-08-245
C. VOIES DE RECOURS
1. Opposition
a. Délai de l’opposition
386
INJONCTION DE PAYER
387
INJONCTION DE PAYER
388
INJONCTION DE PAYER
390
INJONCTION DE PAYER
L’appelant doit être déchu de son opposition dès lors que les exigences de l’article 11
AUPSRVE ne sont pas respectées.
Il en est ainsi lorsque l’Acte d’opposition est daté du 15 mai 2002 et la date
d’ajournement, le 19 juin 2002, alors que l’opposant est tenu de servir assignation à
comparaître devant la juridiction compétente à une date fixée qui ne saurait excéder le délai
de trente jours à compter de l’opposition.
Cour d’appel d’Abidjan, arrêt civil contradictoire n° 543 du 18 Mars 2005, Affaire
A.T.C.I C/ La Société Experts Conseils Associés dite ECA. Ohadata J-09-180
391
INJONCTION DE PAYER
Lorsqu’il apparaît que l’opposition contre une ordonnance d’injonction de payer a été
formée non pas dans le délai de quinze jours prévu par la loi mais plus de dix huit mois après
l’ordonnance, cette opposition doit être déclarée irrecevable.
Tribunal de Grande Instance de la Mifi, jugement n°99/CIV du 04 Décembre 2007, affaire CTIC
KOUENE Joseph c/ CAMI TOYOTA Ohadata J-08-148
b. Signification de l’opposition
392
INJONCTION DE PAYER
393
INJONCTION DE PAYER
394
INJONCTION DE PAYER
Le demandeur est déchu de son droit à opposition dès lors qu’il n’a pas signifié son
acte d'opposition au défendeur à la procédure d'opposition à injonction conformément à
l'article 11 AUPSRVE.
Tribunal De Grande Instance De Ouagadougou (Burkina Faso), Jugement n° 488/2004 du 07
décembre 2004, GANEMA Boukary c/ cabinet Africain de Gestion Informatique et Comptable
(CGIC-Afrique) Ohadata J-07-224
395
INJONCTION DE PAYER
L’opposition formée contre une ordonnance d’injonction de payer non signifiée est
recevable au sens de l’article 10 AUPSRVE.
Il y a lieu de rejeter le moyen d’irrecevabilité opposé à une opposition à une
ordonnance d’injonction de payer si le défendeur à l’opposition n’apporte pas la preuve de ce
que la signification de l’opposition à l’ordonnance portant injonction de payer a été faite
dans deux actes séparés (article 11 AUPSRVE).
Cour d’appel Judiciaire de Libreville, Arrêt N°30/09-10 du 13 Janvier 2010, Affaire Sieur Ngou-
Assoumou Cyrille (Ntoutoume & Mezher) Contre Sieur Saulneron Mapangou (Me Bas Sa)
Ohadata J-10-237
396
INJONCTION DE PAYER
397
INJONCTION DE PAYER
398
INJONCTION DE PAYER
399
INJONCTION DE PAYER
C’est à tort que le premier juge a ordonné la radiation de la procédure pour non
dépôt de pièces, dès lors qu’aux termes de l’article 12 alinéa 2 de l’Acte uniforme portant
procédure de recouvrement simplifiée et de voies d’exécution, la juridiction saisie sur
opposition statue immédiatement sur la demande en recouvrement, même en l’absence du
débiteur ayant formé opposition.
Cour d’appel de Daloa, arrêt civil contradictoire 2e chambre civile et commerciale n° 19 Du
25/01/2006affaire KOTO DEHI c/ BADA KEITA Ohadata J-08-201
400
INJONCTION DE PAYER
401
INJONCTION DE PAYER
402
INJONCTION DE PAYER
403
INJONCTION DE PAYER
ARTICLE 1315 CODE CIVIL BURKINABÈ - ARTICLE 158 CODE DE PROCEDURE CIVILE
BURKINABÈ - ARTICLE 159 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
Lorsque l'une des parties dénie la signature qui lui est attribuée sur une pièce
indispensable à la solution du litige, il appartient au juge de procéder à la vérification
d'écriture au vu des éléments dont il dispose. Dans le cas d'espèce, le débiteur est mal fondé
en son opposition au motif que la reconnaissance de dette est un faux, dès lors qu'il est
prouvé qu'il y a identité de signature après vérification d'écriture.
Tribunal de grande instance de Ouagadougou (Burkina Faso), Jugement n° 148/2005 du 23
mars 2005, OUEDRAOGO Barthélémy c/ SAWADOGO Idrissa Ohadata J-07-121
404
INJONCTION DE PAYER
405
INJONCTION DE PAYER
406
INJONCTION DE PAYER
407
INJONCTION DE PAYER
Cour d'appel d'Abidjan, n° 979 du 27 octobre 2000, AFFAIRE AKKARAH ASSIM (Mes
KANGA ET OLAYE) C/ SOCIETE AGIP-CI (Me AYEPOT VINCENT) Ohadata J-06-126
408
INJONCTION DE PAYER
Cour d'appel d'Abidjan, arrêt civil contradictoire n° 655 du 26 mai 2000 AFFAIRE S.D.A
WAHAD NOUHAD RACHID (Mes KANGA - OLAYE ET EBY) HASSAN SAHLY (Me
N'BAIPOR ADELE) Ohadata J-06-128
409
INJONCTION DE PAYER
410
INJONCTION DE PAYER
411
INJONCTION DE PAYER
- Cour d'appel d'Abidjan, arrêt civil contradictoire n° 710 du 02 juin 2000 AFFAIRE DAIPO
LEOPOLD STANISLAS CLAUDE ROGER (Me WACOUBOUE & BARROAN) C/ NGOUA
KOFFI (Me FLAN GOUEU LAMBERT) Ohadata J-06-127
412
INJONCTION DE PAYER
sus-cité. Par ailleurs, la demanderesse à l'injonction ne peut également invoquer le fait que
l'acte ait été signifié au greffe avant elle pour soulever un quelconque manquement dans la
mesure où l'article 11 n'a pas prévu d'ordre dans lequel la signification doit être faite.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 064 du 19
décembre 2008, DEME Karim c/ HIEN Aminata Ohadata J-10-124
413
INJONCTION DE PAYER
438 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 550 CODE DE PROCEDURE CIVILE
BURKINABÈ
A peine de nullité, l'objet de la demande, l'exposé des faits et les moyens d'appel
doivent être mentionnés dans l'acte d'appel. Cependant, aux termes de l'article 137 CPC, la
nullité est couverte si celui qui l'invoque a, postérieurement à l'acte critiqué, fait valoir des
défenses au fond ou soulevé une fin de non recevoir. En plus la nullité ne peut être prononcée
qu'à charge pour celui qui l'invoque de prouver le préjudice que lui cause l'irrégularité
substantielle ou d'ordre public (art. 140 CPC). L’intimé ayant régulièrement comparu à
l'instance et produit ses conclusions, il convient dès lors de rejeter l'exception de nullité de
l'acte d'appel.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 005/09 du
06 février 2009, MEHDY-ALVIN (SO.MEH.AL) c/ Burkina Bail SA Ohadata J-10-201
414
INJONCTION DE PAYER
jour de l’acte appelé « dies a quo » et le dernier jour ou « dies ad quem » ne se comptent
pas ; en l’espèce, le jugement n° 653 ayant été rendu le 24 avril 2002, le délai d’appel qui
était imparti à Monsieur DIARRA Moussa, courant du 25 avril 2002, au lieu de s’écouler
normalement le 24 mai 2002, le « dies ad quem » étant exclu, le dernier jour utile était fixé au
25 mai 2002 ; que ce dernier jour utile étant un samedi, jour non ouvrable, ce dernier jour
utile était d’office prorogé au jour ouvrable suivant, c’est-à-dire le lundi 27 mai 2002 ; dès
lors, l’acte d’appel signifié le 27 mai 2002 reste dans le délai de 15 jours imparti à Monsieur
DIARRA Moussa pour relever appel du jugement querellé ; par conséquent, en déclarant
irrecevable l’appel interjeté dans ces conditions, la Cour d’Appel d’Abidjan a fait une
mauvaise application des dispositions combinées des articles 15 et 335 de l’Acte uniforme
précité ; il y a lieu de casser son arrêt.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 036/2009 du 30 juin 2009,
Audience publique du 30 juin 2009, Pourvoi n° 051/2006/PC du 12 juin 2006 – Affaire :
DIARRA Moussa (Conseil : Maître Adama CAMARA, Avocat à la Cour) contre Société
Africaine de Crédit Automobile dite SAFCA (Conseils : Maîtres Charles DOGUE, ABBE Yao et
Associés, Avocats à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 149.
Ohadata J-10-87
416
INJONCTION DE PAYER
417
INJONCTION DE PAYER
Cour d’appel du Littoral (Douala), arrêt n° 114/ CC du 28 mai 2004 AFFAIRE Mme AN Dame
MOUTYMBO Annette C/ NJITOCK SOSSO Colette) Ohadata J-06-103
3. Pourvoi en cassation
418
INJONCTION DE PAYER
Cour d’Appel de Cotonou ne viole en rien les dispositions de l’article visé aux moyens ; il suit
que les moyens ne sont pas fondés et doivent être rejetés.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 019/2009 du 16 avril 2009,
Audience publique du 16 avril 2009, Pourvoi n° 057/2006/PC du 04 juillet 2006 – Affaire :
Banque Internationale du Bénin dite BIBE (Conseils : Maîtres Rachid MACHIFA et Bernard A.
PARAISO, Avocats à la Cour) contre Etat du Bénin (Conseils : Maîtres Yvon DETCHENOU et
Mohamed TOKO, Avocats à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009,
p. 67. Ohadata J-10-67
419
INJONCTION DE PAYER
opposition au motif qu'elle n'avait pas signifié son opposition à l'autre partie défenderesse et
de ce fait est déchue de son action, alors que la demande initiale du requérant tendait à
obtenir la condamnation solidaire des deux sociétés.
Une ordonnance qui n'a fait qu'autoriser le requérant à faire signifier une ordonnance
d'injonction de payer n'est pas une décision d'injonction de payer. Elle n'est donc pas
susceptible d'opposition. Par conséquent, le juge d'appel, en confirmant le jugement sur
opposition, pour prononcer une condamnation contre le défendeur au pourvoi, alors même
que la décision attaquée n'est pas une injonction de payer et la voie de recours n'est pas celle
prévue en pareilles circonstances, n'a pas tiré les conséquences juridiques des faits et l'arrêt
encourt ainsi annulation et cassation.
Cour de cassation, Chambre commerciale (Burkina Faso), Arrêt n° 20 du 14 décembre 2006,
Société TELECEL FASO c/ Spéro Stanislas ADOTEVI. Ohadata J-09-03
420
INSTRUMENTS DE PAIEMENT - EFFETS DE COMMERCE
421
INSTRUMENTS DE PAIEMENT - EFFETS DE COMMERCE
les lettres de change sur lesquelles Monsieur DOUCOURE Matenin n’avait pas apposé sa
signature à « l’emplacement prévu », la Cour d’Appel ne permet pas à la Cour de céans
d’exercer son contrôle sur le fondement légal de sa décision ; d’où il suit que l’arrêt attaqué
doit être cassé.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 056/2008 du 11 décembre 2008,
Audience publique du 11 décembre 2008, Pourvoi n° 057/2004/PC du 28 mai 2004 – Affaire : -
EDOUKOU Aka épouse KOUAME (Conseils : Cabinet SARR, ALLARD et Associés, Avocats à
la Cour), - KOUAME Thierry (Conseils : Cabinet SARR, ALLARD et Associés, Avocats à la
Cour) contre DOUCOURE Bouyagui.- Recueil de Jurisprudence n° 12, Juillet–Décembre 2008,
p. 137. Ohadata J-10-41
422
INTERMEDIAIRES DE COMMERCE
INTERMEDIAIRES DE COMMERCE
SOMMAIRE
I. AGENT COMMERCIAL
423
INTERMEDIAIRES DE COMMERCE
II. COURTIER
- COURTAGE – QUALIFICATION - ABSENCE DE REPETITION DES ACTES DE COURTAGE -
VIOLATION DE L’ARTICLE 176 DE L’ACTE UNIFORME RELATIF AU DROIT COMMERCIAL
GÉNÉRAL : NON.
- MANQUE DE BASE LÉGALE RÉSULTANT DE L’ABSENCE, DE L’INSUFFISANCE, DE
L’OBSCURITÉ OU DE LA CONTRARIÉTÉ DES MOTIFS : NON.
ARTICLE 176 AUDCG
Il résulte de l’analyse des dispositions de l’article 176 de l’Acte uniforme relatif au
droit commercial général, qu’une opération ponctuelle d’entremetteur ne suffit pas à conférer
la qualité de courtier à la personne qui en est l’auteur. Il faut qu’il s’agisse d’une personne
dont la profession habituelle est de servir d’intermédiaire. En l’espèce, en considérant
qu’« EL AB RAFIC n’a pas pour profession de mettre en rapport des personnes en vue de
contracter ; que le fait pour EL AB RAFIC, d’accompagner les représentants de EMG dans
leurs démarches en vue de la création de EDGO, ne saurait être considéré comme un
courtage tel que défini par l’article 176 de l’Acte précité ; qu’en effet, le courtier au sens de
cet article, est celui qui fait habituellement profession de mettre en rapport des personnes, en
vue de faciliter ou faire aboutir la conclusion de conventions, opérations ou transactions
entre ces personnes », la Cour d’Appel a sainement apprécié les différents documents
produits par EL AB RAFIC, en appui de ses prétentions. Ce faisant, elle n’a en rien violé les
dispositions de l’article 176 de l’Acte uniforme précité ; il suit que le premier moyen n’est pas
fondé, et doit être rejeté.
Contrairement aux arguments du demandeur au pourvoi, en retenant qu’« il ne ressort
nulle part que EL AB RAFIC a mis en contact EDGO et une autre entreprise en vue de la
conclusion d’un marché sur lequel il doit prélever une commission de 20 % ; qu’or, EL AB
RAFIC n’a pas pour profession de mettre en rapport des personnes en vue de contracter ; que
s’il n’est pas contesté que EL AB RAFIC a accompagné les représentants de EMG dans leurs
prospections, il ne peut être rapporté la preuve que l’intimé a joué le rôle d’intermédiaire
424
INTERMEDIAIRES DE COMMERCE
entre EDGO TCHAD (qui n’était pas encore créée) et une autre personne, pour conclure telle
convention », la Cour d’Appel de N’Djamena a suffisamment motivé sa décision ; il s’ensuit
que le second moyen n’est pas davantage fondé et doit être rejeté.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE), Arrêt n° 012/2007 du 29 mars 2007, Audience publique du 29 mars 2007,
Pourvoi n° 107/2004/PC du 27/09/2004, Affaire : Monsieur EL AB RAFIC (Conseil : Maître
BETEL NINGANADJI Marcel, Avocat à la Cour) contre EDGO TRADING TCHAD SARL
(Conseil : Maître Mahamat Hassan ABAKAR, Avocat à la Cour). – Recueil de Jurisprudence
n° 9 – Janvier/Juin 2007, p. 32.Observations de Joseph ISSA-SAYEGH. – Le Juris Ohada, N°
3/2007, p. 16. Ohadata J-08-219
III. COMMISSIONNAIRE
- CONTRAT DE COMMISSION DE TRANSPORT – QUALIFICATION –
- NON EMBARQUEMENT DES MARCHANDISES - RESPONSABILITE DU COMMISSIONNAIRE
Lorsque suivant un ordre de transit une société est chargée des opérations de transit
et d’embarquement des containers, mais également de trouver, un transporteur maritime et
un navire disponible, elle se comporte comme un commissionnaire de transport.
Sa responsabilité doit donc être retenue en cas de non embarquement des containers
Cour Suprême de Côte d’Ivoire, Chambre Judiciaire, arrêt n° 609/06 du 06 mars 2006, Sté SDV-
CI (Me AGNES OUANGUI) c/ SOFEL-CI (SCPA KONAN-FOLQUET). Actualités juridiques
n° 57 p. 152. Ohadata J-09-297
425
NANTISSEMENTS
NANTISSEMENTS
SOMMAIRE
426
NANTISSEMENTS
427
NANTISSEMENTS
ARTICLE 65 AUS
La demande en nullité d’un ouverture de crédit assortie d’un nantissement d’actions
doit être rejetée dès lors que contrairement aux allégations du demandeur, les formalités
prévues par l’article 65 AUS notamment l’indication du siège social du créancier, du taux
d’intérêt et des conditions d’exigibilité de la créance ont été remplies et que d’autres
formalités notamment la mention du nombre et le cas échéant des numéros des titres nantis ne
sont qu’une faculté pour le créancier.
Cour d'Appel du Littoral, arrêt N°111/CREANCE du 1er septembre 2008, affaire Monsieur
BIBEHE Alphonse Joseph contre Commercial Bank of Cameroon. Ohadata J-09-128
428
NANTISSEMENTS
429
PRESCRIPTION
PRESCRIPTION
VOIR en page 113 : CONTRATS ET OBLIGATIONS
430
PREUVE
PREUVE
VOIR en page 113 : CONTRATS ET OBLIGATIONS
431
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
I. APPLICATION DE L’AUPCAP
432
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
A. Ratione materiae
- VIOLATION DES ARTICLES 230, 221, 239 ET 240 DE L’ACTE UNIFORME RELATIF AU DROIT
DES SOCIÉTÉS COMMERCIALES ET DU GROUPEMENT D’INTÉRÊT ÉCONOMIQUE : REJET.
- VIOLATION DES ARTICLES 157 ET 160 DE L’ACTE UNIFORME PORTANT ORGANISATION
DES PROCÉDURES SIMPLIFIÉES DE RECOUVREMENT ET DES VOIES D’EXÉCUTION : REJET.
ARTICLE 221 AUSCGIE - ARTICLE 230 AUSCGIE - ARTICLE 239 AUSCGIE - ARTICLE 240
AUSCGIE
ARTICLE 157 AUPSRVE - ARTICLE 160 AUPSRVE
433
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
Il est constant comme résultant des pièces du dossier de la procédure, que Monsieur
YAO KOFFI Noël a été désigné syndic dans le cadre de la mise en liquidation des biens de la
société MRL, prononcée par jugement collégial contradictoire rendu le 21 novembre 200l par
le Tribunal de Première Instance de Daloa, section de Sassandra, conformément aux
dispositions de l’Acte uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement
du passif ; les articles prétendument violés découlant de l’Acte uniforme relatif au droit des
sociétés commerciales et du groupement d’intérêt économique et non applicables en l’espèce,
ne peuvent être violés ; il s’ensuit que la Cour d’Appel d’Abidjan n’ayant en rien violé les
dispositions des articles visés au moyen, il échet de rejeter cette branche du premier moyen,
comme non fondée.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 020/2009 du 16 avril 2009,
Audience publique du 16 avril 2009, Pourvoi n° 062/2006/PC du 17 juillet 2006 – Affaire :
Monsieur TIEMELE BONI Antoine et 57 autres (Conseil : Maître YEO Massékro, Avocat à la
Cour) contre société MRL Liquidation et Monsieur YAO KOFFI Noël (Conseils : Cabinet
KONATE & Associés, Avocats à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009,
p. 70. Ohadata J-10-68
434
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
conditions, l’initiative de la procédure échappant à tout créancier, c’est donc à bon droit que
le Tribunal a déclaré la demande irrecevable. (1)
La procédure collective prévue par l’article 28 AUPCAP est une procédure non
publique alors que la procédure en condamnation d’une créance est une procédure publique.
Saisie d’une procédure non publique, le Tribunal ne peut se déclarer compétent pour se
prononcer sur une demande dont la procédure est publique. C’est donc à bon droit que le
Tribunal s’est déclaré incompétent pour se prononcer sur la condamnation en paiement d’une
créance (2).
NDLR. Cette décision est critiquable sur les deux points qu’elle traite : aucune
disposition légale ne fait échapper les sociétés d’assurance aux procédures collectives
d’apurement du passif et si c’est le cas, la Cour d’appel de Lomé aurait dû la citer ; la
procédure de l’article 28 AUPCAP n’est en rien une procédure non publique et, en outre,
pourquoi citer cet article pour se dérober à sa compétence, puisque la cour d’appel a décidé
que l’AUPCAP ne s’applique pas en l’espèce.
Cour d’appel de Lomé, arrêt n° 150/2009 du 20 octobre 2009, Sieur Jean Samvi K. de SOUZA
C/ La Compagnie GTA-C2A IARDT Ohadata J-10-222
B. Ratione temporis
435
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
A. Règlement préventif
436
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
437
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
438
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
« La procédure collective peut être ouverte sur demande d'un créancier, qu'elle que
soit la nature de la créance pourvu qu'elle soit certaine, liquide et exigible » (Art. 28 alinéa 1
AUPCAP).
En l'espèce, la créance étant ancienne, et toutes les procédures d'exécution forcée
entreprises étant restées sans suite, il s'en suit que les caractères, certaine liquide et
d'exigibilité de la créance ne souffrent d'aucun doute.
Tribunal De Grande Instance De Ouagadougou (Burkina Faso), Jugement n° 207/2005 du 20
avril 2005, China International Water And Electric Corporation (CWE) c/ Bureau d'Etude des
Mines et Eaux Souterraines (BEMES) Ohadata J-07-138
440
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
441
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
Les requérantes qui sont titulaires de créances matérialisées par un titre exécutoire et
par une convention de cession de créance régulièrement formée et dûment notifiée au
débiteur, remplissent les conditions prévues à l'article 28 AUPCAP pour demander
l'ouverture d'une liquidation des biens à l'égard de leurs débiteurs.
Cependant, la situation financière réelle des débitrices n'étant pas établie de façon
explicite, et dans l'optique que le Tribunal soit suffisamment éclairé afin de les dire admises à
la liquidation des biens ou à un éventuel redressement judiciaire, il s'avère nécessaire,
conformément à l'article 32 alinéa 2 AUPCAP, que soit ordonnée une expertise et que soient
suspendues les poursuites individuelles...
Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), Jugement n° 068 du 01 mars
2006, Bank Of Africa et Financière du Burkina c/ SOPROFA et SODEGRAIN Ohadata J-09-84
442
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
443
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
444
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
445
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
446
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
Si l’expert commis estime qu’il est nécessaire d’avoir recours à un renforcement des
capitaux propres par apport d’argent frais, dans l’optique d’un accroissement de la
dynamisation de la politique commerciale et financière ; que, de manière prévisionnelle, que
la SOPROFA ne pourra dégager les ressources internes suffisantes pour faire face à son
passif exigible et aux besoins financiers avant 2012 ; qu’il a constaté par rapport à l’actif
circulant, une inexistence de trésorerie traduisant ainsi une insolvabilité notoire ; qu’en
somme, l’expert conclut que la SOPROFA est dans l’impossibilité de faire face à son passif
exigible avec son actif disponible ; qu’analysant la situation économique et financière de la
SODEGRAIN, l’expert a également noté que le passif exigible de la société SODEGRAIN
estimé au 31/12/2004 et constitué des capitaux étrangers, à savoir les dettes financières, pour
la somme de 1.121.013.326 FCFA, les dettes circulantes de 12.561.156.015 FCFA, les
découverts bancaires de 569.471.707 FCFA s’élèvent globalement à la somme de
14.251.640.948 FCFA ; que les valeurs réalisables constituées des créances sur les clients
sont arrêtées au 31/12/2004, à la somme de 13.307.274.860 FCFA ; que l’expert a également
constaté que le recouvrement des créances est quasi impossible, étant donné qu’une
proportion est due par les sociétés du Groupe Aiglon Holding ; qu’il a précisé qu’en absence
d’apport d’argent frais, le passif circulant ne sera pas purgé avant 2012 ; qu’enfin,
l’inexistence de trésorerie par rapport au passif circulant traduit une insolvabilité immédiate,
il y a lieu de prononcer la cessation des paiements.
Il ressort des propositions concordataires, que le plan de redressement préconisé par
la SOPROFA est illogique, ne comportant aucun plan cohérent de viabilité au double point
de vue de sauvetage de l’entreprise et de l’apurement du passif et au maintien de l’activité et
de l’emploi ; qu’elle ne peut pas dégager des ressources suffisantes pour faire face à son
passif exigible et aux besoins financiers, ce d’autant plus que 90 % de ses créances étant
détenues par les sociétés du Groupe Aiglon ou des sociétés apparentées ; qu’il s’ensuit que la
société SOPROFA est l’objet d’un redressement manifestement impossible ;
D’autre part, en ce qui concerne la société SODEGRAIN, le rapport de diagnostic
énonce qu’au titre des mesures techniques, que la société a cessé toute activité depuis plus
d’un an, à savoir que l’exercice 2005 n’a connu aucune activité commerciale ; qu’elle
connaît une crise financière aiguë due à la dégradation de sa structure financière ; qu’au
titre de son passif exigible au 31 décembre 2004, qui est de 14.251.640.648 FCFA contre
13.307.274.860 FCFA pour les créances, ce qui veut dire qu’à supposer les créances
recouvrées dans leur totalité, ce qui est pourtant quasi impossible étant donné qu’une forte
proportion de celles-ci est due par les sociétés Aiglon Holding ou par des sociétés
apparentées, elles ne couvrent pas le passif exigible ; qu’or, la société SODEGRAIN, dans sa
proposition de concordat, se contente d’affirmer qu’elle attend des renflouements de la part
de l’Etat burkinabé et de la Holding qui ne se sont même pas manifestés ; qu’en tout état de
cause, le concordat proposé n’est pas sérieux.
De tout ce qui précède, il résulte que la continuité de l’exploitation des sociétés
SOPROFA et SODEGRAIN est irrémédiablement compromise ; qu’il apparaît ainsi que
lesdites sociétés ne présentent aucune chance de survie ; qu’il convient de prononcer leur
liquidation.
Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso, Audience du 22 novembre 2006, RG N° 309 du
27/12/2005, Jugement N° 308 du 22/11/2006 - Affaire : Assignation en liquidation de
biens. Ohadata J-08-125
448
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
449
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
450
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
451
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
Conformément aux articles 25, 28 et 33 AUPCAP, une société réunit toutes les
conditions d'ouverture de la procédure collective de liquidation des biens si elle est depuis
des années dans une situation de liquidation de fait, que son activité est arrêtée, les
plantations qu'elle exploite sont dans un état de délabrement avancé, et ses services
administratifs sont fermés.
Tribunal de grande instance de Ouagadougou (Burkina Faso), Jugement n° 038/07 du 25 avril
2007, Banque Agricole et Commerciale du Burkina (BACB) & Direction du Contentieux de
l'Etat (D.A.C.R.) c/ Société FLEX FASO) Ohadata J-09-374
III. EFFETS DE L’OUVERTURE DES PROCEDURES COLLECTIVES
D’APUREMENT DU PASSIF
A. Règlement préventif
453
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
454
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
1. Dessaisissement
455
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
compensation opérée par la SGBCI entre sa créance, qui est connexe à celle de la société en
liquidation de biens, celle-ci s’opérant de plein droit par la seule force de la loi, même à
l’insu des débiteurs.
Cour Suprême de Côte d’Ivoire, Chambre Judiciaire, Formation civile.- Arrêt n° 383 du
06 juillet 2006.- Affaire : la LIQUIDATION SID-TRADING c/ - Société Générale de Banques en
Côte d’Ivoire dite SGBCI ; - la Banque Internationale pour l’Afrique Occidentale, dite BIAO-
CI.- Le Juris-Ohada n° 3 – Juillet - Août - Septembre 2008, p. 47. Ohadata J-08-281
456
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
457
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
458
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
459
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
460
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
Solution des juges : Les juges d’appel ont estimé que l’examen des pièces produites
au dossier ne laisse apparaître aucun élément nouveau de nature à justifier la réformation de
la décision querellée. Ils ont tout simplement considéré que les motifs avancés par le premier
juge étaient pertinents, et ont confirmé son jugement.
NDLR. La motivation, insuffisante de cette décision pour retenir le caractère exigible
de la créance en dépit d’un concordat laisse perplexe.
Cour d’appel du Littoral à Douala, arrêt n° 115/CC du 25 avril 2003, Société SOPARCA contre
Centrale de Sécurité et de Prestations. Ohadata J-06-163
461
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
462
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
463
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
été définitivement arrêté et que le non respect du délai de production des créances ne lui est
pas imputable.
Tribunal de Grande Instance du Moungo, Ordonnance n°16/ Cc du 22 juillet 2002, affaire Me
Alima Suzanne C/ Liquidation SITAGRI) Ohadata J-07-183
4. Actions en revendication
464
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
C. Juge commissaire
banques par une même décision n’était pas suffisante pour créer entre elles une situation
d’indivisibilité, laquelle n’était susceptible de résulter que d’un lien objectif
d’interdépendance entre les obligations respectives de ces banques.
Par conséquent, il y a lieu de casser et annuler le jugement attaqué.
Est tardive, l’opposition formée contre l’ordonnance entreprise, dès lors que les décisions du
juge commissaire ne peuvent être frappées d’opposition que dans les huit jours de leur dépôt
au greffe ou de leur notification.
L’opposition formée par l’une des parties condamnées doit être déclarée irrecevable,
dès lors qu’il n’y a pas d’indivisibilité entre sa condamnation et celle prononcée contre
l’autre partie.
Cour Suprême de Côte d’Ivoire, Chambre Judiciaire, Formation civile.- Arrêt n° 383 du
06 juillet 2006.- Affaire : la LIQUIDATION SID-TRADING c/ - Société Générale de Banques en
Côte d’Ivoire dite SGBCI ; - la Banque Internationale pour l’Afrique Occidentale, dite BIAO-
CI.- Le Juris-Ohada n° 3 – Juillet - Août - Septembre 2008, p. 47. Ohadata J-08-281
466
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
467
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
D. Syndic
E. Contrôleur
468
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
tout en étant superflue pourrait également alourdir et entraver la célérité des opérations de
liquidation en cours.
Tribunal de Grande Instance du Noun, ordonnance du 19 Janvier 2009, affaire Caisse Nationale
de Prévoyance Sociale C.N.P.S contre Liquidation SEFN, Note : KALIEU ELONGO Yvette
Rachel, Professeur Ohadata J-10-142
F. Voies de recours
469
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
470
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
471
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
Quelles sont les conséquences du non-respect par la société admise dans la procédure
de règlement préventif, de mesures éventuellement prescrites par 1es juges du fond
impliquant des modifications des délais de la procédure ?
3) QUESTIONS RELATIVES AUX DROITS DES CREANCIERS DANS LA PROCEDURE DE
REGLEMENT PREVENTIF :
La suspension individuelle des poursuites peut-elle être étendue à l’égard des
créanciers, au-delà des délais prescrits par les articles 7, 8, 9, 13, 14 et 15 de l’Acte uniforme
portant organisation des procédures collectives d’apurement du passif ?
Les créanciers peuvent-ils d’office exercer leurs droits de poursuites individuelles, en
cas de non-respect des délais prescrits par l’Acte uniforme portant organisation des
procédures collectives d’apurement du passif ? Doivent-ils attendre que le tribunal statue sur
le sort de la procédure ? A défaut de décision, sont-ils en droit de demander au tribunal de
statuer sur le sort de la procédure ?
Quelles mesures peuvent être prises par les créanciers, à l’effet d’éviter un
détournement de procédure par les sociétés requérant le bénéfice de l’ouverture de la
procédure de règlement préventif ? » ;
SUR LE RAPPORT DE MONSIEUR LE JUGE MAÏNASSARA MAIDAGI :
EMET L’AVIS CI-APRES :
A la lecture des dispositions de l’Acte uniforme portant organisation des procédures
collectives d’apurement du passif et relatives au règlement préventif, la Cour a dénombré
treize articles qui traitent des délais qui tous doivent être respectés sous peine de sanctions
spécifiques prévues par l’Acte uniforme lui-même ou de sanctions pécuniaires, disciplinaires
et même pénales prévues par les législations nationales des Etats parties. Ces délais doivent
être observés tantôt par les parties à la procédure collective de règlement préventif, que sont
le débiteur, le demandeur à la procédure et les créanciers, tantôt par les organes de la
procédure, que sont le Président de la juridiction compétente, la juridiction compétente, la
juridiction d’appel, l’expert, le juge-commissaire, le greffier et le syndic.
1- SUR LA PREMIERE QUESTION
1.1. SUR LE PREMIER TIRET
Les délais prévus dans la procédure de règlement préventif sont de deux ordres. Le
premier groupe est composé de délais dont le non-respect est assorti de sanctions prévues par
l’Acte uniforme lui-même, tandis que le second groupe est constitué de délais dont le non-
respect n’est pas assorti de sanctions spécifiques.
- LES DELAIS ASSORTIS DE SANCTIONS SPECIFIQUES EN CAS DE NON-RESPECT SONT CEUX
PREVUS A :
- l’article 5, alinéa 3 aux termes duquel « aucune requête en règlement préventif ne
peut être présentée par le débiteur avant l’expiration d’un délai de cinq ans suivant
une précédente requête ayant abouti à une décision de règlement préventif. » ;
- l’article 7, alinéa 1er qui impose au débiteur, à peine d’irrecevabilité de sa requête, de
déposer dans les trente jours suivant le dépôt de la requête, une offre de concordat
préventif ;
- l’article 13 qui fait obligation à l’expert désigné, de déposer son rapport dans le délai
de deux mois de sa saisine, lequel délai ne peut être prorogé que d’un mois sur
autorisation motivée du président de la juridiction compétente. En cas de non-respect
dudit délai, l’expert peut engager sa responsabilité auprès du débiteur ou des
créanciers ;
- l’article 20, alinéa 2 qui énonce que le débiteur, averti par le syndic tous les trois
mois du déroulement des opérations, dispose d’un délai de quinze jours pour
formuler, s’il y a lieu, des observations et contestations ;
- l’article 23, alinéa 1er qui retient que les décisions de la juridiction compétente
relatives au règlement préventif (...) ne peuvent être attaquées que par la voie de
472
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
l’appel, qui doit être interjeté dans le délai de quinze jours à compter de leur
prononcé ;
- l’article 24, alinéa 1er qui dispose que les décisions du Président de la juridiction
compétente visées à l’article 11 ne peuvent faire l’objet que d’une opposition devant
ladite juridiction, dans le délai de huit jours.
- LES DELAIS QUI NE SONT PAS ASSORTIS DE SANCTIONS SPECIFIQUES EN CAS DE NON-
RESPECT SONT CEUX PREVUS A :
- l’article 8 qui énonce, d’une part, que la proposition de concordat est transmise, sans
délai, au Président de la juridiction compétente et, d’autre part, que l’expert désigné
est informé de sa mission dans le délai de huit jours suivant la décision de suspension
des poursuites individuelles ;
- l’article 14 aux termes duquel « dans les huit jours du dépôt du rapport, le Président
saisit la juridiction compétente et convoque le débiteur à comparaître devant cette
juridiction pour y être entendu en audience non publique. Il doit également convoquer
à cette audience, l’expert rapporteur ainsi que tout créancier qu’il juge utile
d’entendre.
- Le débiteur et, éventuellement, le ou les créanciers sont convoqués par lettre
recommandée ou par tout moyen laissant trace écrite, trois jours au moins à
l’avance. » ;
- l’article 15.4 qui dispose que la juridiction compétente doit se prononcer dans le mois
de sa saisine ;
- l’article 19, alinéa 1 qui fait obligation à l’expert désigné en application de l’article 8,
de rendre compte de sa mission au Président de la juridiction compétente, dans le
délai d’un mois à compter de la décision admettant le concordat préventif ;
- l’article 20, alinéa 2 qui fait obligation au syndic désigné en application de
l’article 16, de rendre compte, tous les trois mois, au juge commissaire, du
déroulement des opérations et d’en avertir le débiteur ;
- l’article 20, alinéa 3 qui enjoint au syndic cessant ses fonctions, de déposer ses
comptes au greffe dans le mois suivant la cessation de ses fonctions ;
- l’article 23, alinéa 2 qui dispose que la juridiction d’appel doit statuer dans le mois de
sa saisine ;
- l’article 23, alinéa 5 qui énonce que dans les trois jours de la décision de la
juridiction d’appel, le greffier de cette juridiction en adresse un extrait au greffier de
la juridiction du premier ressort, qui procède à la publicité prescrite par l’article 17 ;
- l’article 24, alinéa 2 qui fait obligation de déposer les décisions du Président de la
juridiction compétente au greffe, le jour où elles sont rendues ;
- l’article 24, alinéa 3 qui fait obligation à la juridiction compétente, saisie sur
opposition, de statuer dans le délai de huit jours à compter du jour où l’opposition est
formée.
- Le même alinéa fait obligation au greffier, de convoquer l’opposant à la plus
prochaine audience, pour y être entendu en chambre du conseil ;
- l’article 36 qui fait obligation au greffier :
• de mentionner toute décision d’ouverture de procédure collective, sans délai,
au registre du commerce et du crédit mobilier ;
• d’insérer, par extrait, la même décision dans les mêmes conditions, dans un
journal habilité à recevoir les annonces légales au lieu du siège de la
juridiction compétente. Une deuxième insertion devant être faite, dans les
mêmes conditions, quinze jours plus tard ;
- l’article 37, alinéa 1 qui fait obligation au greffier ou, à défaut au syndic, d’adresser,
pour insertion au journal officiel, dans les quinze jours du prononcé de la décision, les
mentions faites au registre du commerce et du crédit mobilier.
473
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
474
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
poursuites individuelles peut remettre les créanciers en l’état où ils étaient avant ladite
décision de suspension.
En conséquence, la prorogation éventuelle des délais prescrits par les articles 8, 9,
13, 14 et 15.4 proroge d’autant les effets de la décision de suspension des poursuites
individuelles. Les créanciers doivent s’y conformer pendant les périodes de prorogation des
délais.
Par contre, la sanction du non-respect du délai prévu à l’article 7 étant l’irrecevabilité de la
requête, il n’y a même pas lieu à décision sur la suspension des poursuites individuelles.
3.2. SUR LE DEUXIEME TIRET
Compte tenu de la réponse donnée au point 3.1 ci-dessus, les créanciers ne peuvent
pas exercer leurs droits de poursuites individuelles, en cas de non-respect des délais prescrits
par l’Acte uniforme.
Ils doivent, par conséquent, attendre que la juridiction compétente statue sur le sort de
la procédure.
Toute personne intéressée à une procédure pendante devant une juridiction, qui
constate une certaine lenteur dans le traitement de l’affaire par la juridiction saisie, est en
droit de se rapprocher de cette dernière en vue de l’inviter à accélérer la procédure.
3.3. SUR LE TROISIEME TIRET
Cette question n’impliquant l’interprétation d’aucune disposition précise de l’Acte
uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement du passif, la Cour de
céans estime n’avoir pas d’avis à émettre sur ce point.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage - Avis N° 01/2009/EP, Séance du 15 avril 2009.-
Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 167. Ohadata J-10-91
475
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
1. Concordat
476
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
477
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
478
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
479
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
480
PROPRIETE INTELECUTUELLE
PROPRIETE INTELECUTUELLE
PROPRIETE INTELLECTUELLE - DROIT D’AUTEUR – ŒUVRE DE L’ESPRIT - ORIGINALITE
L’article 6.3 de la loi n° 96-564 du 25 juillet 1996 relative à la protection des œuvres
de l’esprit et aux droits des auteurs, des artistes-interprètes et des producteurs de
phonogrammes et vidéogrammes dispose que «la protection des droits des auteurs s’exerce
sur toutes œuvres originales, quels qu’en soient le genre, la valeur, la destination, le mode ou
la forme d’expression, notamment les œuvres créées pour la scène ou pour la télédiffusion
(sonore ou visuelle), aussi bien dramatiques et dramatique-musicales que chorégraphiques et
pantomimiques ; qu’aux termes de l’article 10 de ladite loi, «œuvre originale s’entend d’une
œuvre qui, dans ses éléments caractéristiques et dans sa forme, ou dans sa forme seulement,
permet d’individualiser son auteur» ; qu’il résulte de la combinaison de ces deux articles,
qu’en matière de propriété intellectuelle, la protection des œuvres de l’esprit ne joue que
pour celles des œuvres qui sont originales ;
Aux termes de l’article 27 de la loi précitée, « sauf disposition contraire de la présente
loi, l’exploitation de l’œuvre par une autre personne ne peut avoir lieu sans l’autorisation
préalable formelle et par écrit de l’auteur, ou de ses ayants-droit ou ayants-cause. Toute
représentation, reproduction intégrale ou même partielle faite sans l’autorisation prévue à
l’alinéa précédent est illicite. Il en est de même de toute traduction, adaptation, arrangement,
transformation, reproduction ou imitation par un procédé quelconque ou par tout autre
moyen ou art. Un tel acte ouvre droit à réparation au profit de l’auteur de l’œuvre » : qu’il en
résulte que l’œuvre protégée doit être une «œuvre originale» au sens de l’article 10 de la
même loi ; que l’originalité, qui est le facteur essentiel qui détermine la mise en œuvre et
l’application du régime de protection dont pourrait bénéficier une œuvre faisant défaut dans
le cas d’espèce, la Cour d’Appel n’a pas violé l’article 27 de la loi susvisée ; d’où il suit que
le moyen n’est pas davantage fondé en sa seconde branche ;
Cour Suprême de Côte d’Ivoire, Chambre Judiciaire, Arrêt n° 598 du 08 décembre 2005,
TOURE ABOUBACAR (Me FLAN GOUEU GONNE LAMBERT)C/ SICOA (Me DOGUE,
ABBE YAO et Associés). Actualités juridiques n° 54/2007, p. 93, observations Denis
BOHOUSSOU Ohadata J-08-57
481
SAISIE APREHENSION
SAISIE APREHENSION
VOIES D’EXECUTION – SAISIE - SAISIE APPREHENSION – OBLIGATION DE DELIVRER –
COMMANDEMENT - SIGNIFICATION- DESTINATAIRE DEBITEUR (OUI)
ARTICLE 28 AUPSRVE - ARTICLE 49 AUPSRVE - ARTICLE 160 AUPSRVE - ARTICLE 170
AUPSRVE - ARTICLE 335 AUPSRVE
Aux termes de l’article 219 AUPSRVE, le commandement de délivrer doit être adressé
à la personne tenue de la remise qui est le débiteur. Doit donc être confirmée la décision qui
relève que le commandement a été adressé à un autre que le débiteur.
Cour d'Appel du Littoral, Arrêt N°60/REF du 27 février 2006, Affaire SOCCA SA C/
SUCCESSION HAMADOU HAMAN Ohadata J-07-172
482
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
I. APPLICATION DE L’AUPSRVE
A. Ratione materiae
483
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
484
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
B. Ratione temporis
485
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
486
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
Le débiteur ne peut soutenir valablement que son créancier ne dispose pas de titre
exécutoire et, en outre, que le montant de la saisie est supérieure à la créance due au
principal alors que c’est faute pour lui de s’exécuter intégralement que le créancier s’est vu
contraint de procéder à une saisie attribution de créances ; le procès-verbal y afférent
mentionnant bien le décompte des sommes dues au principal, intérêts et frais accessoires tout
en précisant bien que l’acompte doit être déduit sur le montant dû au principal.
L’article 157 AUPSRVE ne fait pas obligation de détailler la créance au principal, il
fait simplement obligation de mentionner « le décompte des sommes réclamées au principal,
frais et intérêts échus, majorés d’une provision pour les intérêts à échoir dans le délai d’un
mois prévu pour élever une contestation ».
La première saisie attribution opérée ayant été levée et ce avant qu’il ne soit procédé
à une nouvelle saisie, objet de la présente procédure, il n’y a pas saisie sur saisie et le
montant rendu indisponible est nettement en deçà des sommes réclamées par le créancier qui
est en droit de procéder à d’autres saisies sur les sommes d’argent de son débiteur entre les
mains d’autres tiers jusqu’à concurrence du montant de sa créance ; il y a lieu, dès lors, de
rejeter le moyen tiré de la violation de la règle « saisie sur saisie ne vaut ».
Cour d’Appel de Niamey, arrêt n° 95 du 4 octobre 2006, affaire El hadji R.S. contre El hadji
A.O…. et CARITAS Développement Niger Observations Joseph ISSA SAYEGH, Professeur
Ohadata J-10-286
487
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
I. SAISIE ATTRIBUTION FONDEE SUR UNE CREANCE ANEANTIE PAR UN ARRET DE COUR
D’APPEL – AUTORITE DE LA CHOSE JUGEE DE L’ARRET : OUI - VIOLATION DES ARTICLES
36 ET 154 DE L’ACTE UNIFORME PORTANT ORGANISATION DES PROCEDURES SIMPLIFIEES
DE RECOUVREMENT ET DES VOIES D’EXECUTION : NON.
II. JUGEMENT ASSORTI DE L’EXECUTION PROVISOIRE – APPEL – EFFET SUSPENSIF DE
L’APPEL SUR L’EXECUTION PROVISOIRE – ANNULATION BIEN FONDEE DE LA SAISIE
ATTRIBUTION ENTREPRISE EN VERTU DE L’EXECUTION PROVISOIRE - VIOLATION « DES
REGLES GOUVERNANT LES JUGEMENTS » : NON.
III. ACTE NOTARIE PRETENDU FRAUDULEUX – ANNULATION DE LA SAISIE ATTRIBUTION
FONDEE SUR UN ARRET DENIANT TOUTE CREANCE AU CREANCIER ET NON SUR LE
CARACTERE FRAUDULEUX OU NON DE L’ACTE NOTARIE - VIOLATION « DU PRINCIPE DE
L’INOPPOSABILITE DE L’ACTE FRAUDULEUX » : NON.
ARTICLE 36 AUPSRVE - ARTICLE 154 AUPSRVE
1. La Cour d’Appel n’ayant à aucun moment, en l’espèce, eu à se prononcer sur le
point de litige relatif à la « remise de dette » opérée par la Société N & D, mais s’étant
uniquement fondée sur l’autorité de la chose jugée de son Arrêt n° l75 du 28 juin 2001, lequel
arrêt s’imposait à elle le 12 juillet 2001, date de l’arrêt attaqué, pour constater que le
principe de créance des Etablissements SOULES & Cie sur la Continental Bank Bénin était
anéanti par ledit Arrêt n° 175 du 28 juin 2001 et annuler par conséquent la saisie attribution
pratiquée le 13 janvier 2000 par les Etablissement SOULES & Cie sur les avoirs, deniers et
créances de la Continental Bank Bénin entre les mains de la BCEAO, n’a en rien violé les
dispositions des articles 36 et 154 de l’Acte uniforme portant organisation des procédures
simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution.
2. Le Jugement n° 531 du 20 novembre 1997 ayant été frappé d’Appel et cet appel
ayant eu pour effet de suspendre l’autorité de la chose jugée dévolue audit jugement, ceci
bien qu’il soit assorti de l’exécution provisoire, la mesure d’exécution provisoire tendant
seulement à faire échec au principe selon lequel l’appel suspend l’exécution du jugement, il
suit qu’en annulant la saisie attribution pratiquée par les Etablissements SOULES & Cie sur
les avoirs, deniers et créances de la Continental Bank Bénin entre les mains de la BCEAO, au
motif que ceux-là n’ont plus de créance sur celle-ci, la Cour d’Appel n’a en rien violé le
principe de l’autorité de la chose jugée.
488
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
3. La Cour d’Appel ne s’étant jamais fondée sur l’acte notarié de cession du 24 avril
2000 pour annuler la saisie attribution pratiquée le 13 janvier 2000 et en ordonner la
mainlevée, mais plutôt sur l’autorité de la chose jugée de l’Arrêt n° 175/2001 du 28 juin
2001, par lequel la même Cour d’Appel a constaté que la procédure par laquelle la société
Négoce et Distribution entendait se faire payer est sans objet, il s’ensuit qu’en annulant ladite
saisie attribution au motif que les Etablissements SOULES & Cie n’ont plus de créance sur la
Continental Bank Bénin, ladite Cour d’Appel n’a en rien violé le principe dit « de
l’inopposabilité de l’acte frauduleux ».
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA) , arrêt n° 061/2005 du 22 décembre 2005,
Affaire : Etablissements SOULES et Cie (Conseil : Maître Robert DOSSOU, Avocat à la Cour)
contre Continental Bank Bénin (ex Crédit Lyonnais - Bénin) (Conseil : Maître CAKPO-
ASSOGBA Maxim, Avocat à la Cour) Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest
(BCEAO) (Conseil : Maître Saidou AGBANTOU, Avocat à la Cour), Recueil de jurisprudence
de la CCJA, n° 6, juin-décembre 2005, p. 45.- Le Juris-Ohada, n° 2/2006, p. 36. Ohadata J-06-37
489
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
Cour d’Appel du Littoral, Arrêt n° 211/REF du 24 septembre 2007, Affaire La sté AES SONEL
S.A. C/ ENEL CAMEROUN Ohadata J-07-192
490
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
491
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
492
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
- Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), 1ère chambre, arrêt n° 11 du 29 juin 2006,
centre national de recherche agronomique dit CNRA c/ AFFE-CI Sécurité SARL, le Juris-
Ohada n° 4/2006, p. 7 Ohadata J-07-25
- Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A.), Arrêt n° 11 du 29 juin 2006.- Affaire :
Centre National de Recherche Agronomique dit CNRA c/ AFFE-CI Sécurité.- Revue Penant
n° 861 – Octobre / Décembre 2007, p. 548. Ohadata J-08-255
- Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A.) 1ère Chambre, Arrêt n° 003 du 28 février
2008 - Affaire : M. c/ G.- Le Juris-Ohada n° 3 – Juillet - Août - Septembre 2008, p. 6. - Le recueil
de jurisprudence de la CCJA, n° 11, janvier-juin 2008, p. 75. Ohadata J-09-38
B. Conditions de forme
1. Principes
493
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
SAISIE ATTRIBUTION - VIOLATION DES ARTICLES 153, 157 ET 160 DE L’ACTE UNIFORME
PORTANT ORGANISATION DES PROCÉDURES SIMPLIFIÉES DE RECOUVREMENT ET DES
VOIES D’EXÉCUTION : REJET.
- OMISSION DE STATUER, INSUFFISANCE, OBSCURITÉ ET CONTRARIÉTÉ DES MOTIFS :
REJET.
ARTICLE 221 AUSCGIE - ARTICLE 230 AUSCGIE - ARTICLE 239 AUSCGIE - ARTICLE 240
AUSCGIE
ARTICLE 153 1UPSRVE - ARTICLE 157 AUPSRVE - ARTICLE 160 AUPSRVE
Les conditions formelles de validité de la saisie fixées par les articles 157 et 160 visés
au moyen ne peuvent être mises en œuvre que lorsque celles de fond déterminées par
l’article 153 du même Acte uniforme sont réunies, à savoir l’existence d’un titre exécutoire
constatant une créance certaine, liquide et exigible contre le débiteur saisi ; ainsi, lorsque la
saisie n’est pas conforme aux conditions de fond de l’article 153, elle doit être déclarée nulle
sans qu’il soit besoin de statuer sur sa régularité formelle ; en l’espèce, le compte bancaire,
objet de la saisie litigieuse, étant au nom de Monsieur YAO Koffi Noël et non de la MRL
liquidation, il ne pouvait faire l’objet de saisie, en violation de l’article 153 sus énoncé, et la
Cour d’Appel d’Abidjan, en prononçant la nullité d’une telle saisie, n’a point violé les textes
visés au moyen ; il suit que cette seconde branche du premier moyen n’est pas davantage
fondée et doit être rejetée.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 020/2009 du 16 avril 2009,
Audience publique du 16 avril 2009, Pourvoi n° 062/2006/PC du 17 juillet 2006 – Affaire :
Monsieur TIEMELE BONI Antoine et 57 autres (Conseil : Maître YEO Massékro, Avocat à la
Cour) contre société MRL Liquidation et Monsieur YAO KOFFI Noël (Conseils : Cabinet
KONATE & Associés, Avocats à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009,
p. 70. Ohadata J-10-68
494
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
paiement au fait des époux KOMENAN eux-mêmes, la Cour d’Appel a suffisamment motivé sa
décision.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A.), Arrêt n° 020/2006 du 26 octobre 2006,
Audience publique du 26 octobre 2006, Pourvoi : n° 043/2004/PC du 28 avril 2004, Affaire : -
KOMENAN KOUADIO Christophe / - HALIAR Ginette Wenceslas Roseline épouse
KOMENAN (Conseils : Maîtres ESSY M’GATTA et Ibrahima NIANG, Avocats à la Cour)
contre Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie de Côte d’Ivoire dite BICICI
(Conseils : Maîtres DOGUE, Abbé YAO & Associés, Avocats à la Cour) – Recueil de
Jurisprudence N° 8 / 2006, p. 23.- Le Juris-Ohada, n° 1/2007, p. 14 Ohadata J-08-95
2. Commandement préalable
495
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
3. Acte de saisie
496
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
497
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
s'adressant au conseil du tiers saisi, qui n'est pas débiteur du débiteur, pour procéder à la
saisie attribution, l'article 153 AUPSRVE n'a pas été respecté.
Le mandat liant un avocat à son client n'autorise pas à recevoir signification d'une
saisie attribution de créances en lieu et place de son client, de surcroît une société anonyme.
Cour d’Appel de Niamey, arrêt n° 100 du 25 octobre 2006, affaire CAREN ASSURANCES SA
contre SNTN SAEM (Société nationale des transports nigériens) et SNTV SA (Société nationale
des transports voyageurs) Ohadata J-10-292
498
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
Les contestations faites dans le cadre d’une procédure de saisie attribution doivent
l’être dans les délais prévus par la loi. Dès lors qu’il est prouvé que ces délais ont été
respectés, l’action doit être déclarée recevable.
L’AUPSRVE n’exigeant aucune signification préalable dans la procédure de saisie
attribution de créance et ne prévoyant par conséquent aucune sanction à cet effet, doit être
infirmée la décision qui a annulé une procédure de saisie attribution de créance pour absence
de signification préalable.
Cour d'Appel du Littoral, Arrêt N°018/REF du 16 octobre 2006, Affaire La société THOCAB-
SARL C/ Sté GEODIS VERSAS Cameroun Ohadata J-07-170
157-4 a bien été accomplie par le créancier saisissant, il s’agit d’une simple erreur de
numérotation n’entraînant pas la nullité de l’acte de saisie.
Dès lors que le tiers saisi a toujours été représenté, conformément à ses statuts, par
son secrétaire général, l’acte de saisie ayant été dénoncé non pas à ce représentant légal,
mais à un secrétaire, l’absence de la mention de la dénonciation au représentant légal
n’entraîne pas la nullité dudit procès-verbal pour non respect des formalités de l’article 160
AUPSRVE, alinéa 3.
Cour d’appel de Niamey, arrêt n° 127 du 26 avril 2006, affaire USTN (UNION DES
SYNDICATS DES TRAVAILLEURS DU NIGER) contre COULIBALY MOUSSA Ohadata J-
10-234
500
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
501
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
Cour d’Appel du Littoral, arret n° 55/réf du 09 avril 2003, AFFAIRE C.P.A c/ TCHUISSEU
Ohadata J-07-50
502
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
503
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
504
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
505
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
tardive ; bien plus, la Cour d’Appel de N’Djamena, dans la motivation de l’arrêt attaqué, a
relevé « qu’en conséquence de tout ce qui précède, il échet de la [CBT] condamner au
paiement des causes de la saisie » ; ainsi, il s’agit bien, en l’espèce, de la condamnation du
tiers saisi, la CBT, au paiement des causes de la saisie-attribution de créances pratiquée pour
déclaration tardive par application de l’article 156 alinéa 2 de l’Acte uniforme susvisé ; il
suit que les articles 164 et 168 visés au moyen sont sans rapport avec le cas d’espèce et ne
sauraient être violés ; il échet en conséquence, de rejeter ces deux dernières branches du
moyen unique comme étant non fondées.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 015/2009 du 16 avril 2009,
Audience publique du 16 avril 2009, Pourvoi n° 071/2004/PC du 23 juin 2004 – Affaire :
COMMERCIAL BANK TCHAD dite CBT (Conseils : Maîtres NGADJADOUM Josué et
DIAWARA Moussa, Avocats à la Cour) contre AL HADJ ADAM ADJI (Conseil : Maître
Abakar GAZAMBLE, Avocat à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009,
p. 56. Ohadata J-10-64
VOIES D’EXECUTION - SAISIE ATTRIBUTION DE CREANCE - ETENDUE DES OBLIGATIONS
DU TIERS SAISI – SANCTIONS.
ARTICLE 156 AUPSRVE
En application de l’article 156 de l’Acte uniforme sur le recouvrement et les voies
d’exécution, lorsque la signification de la saisie est faite au tiers saisi, celui-ci a l’obligation
de faire sur-le-champ à l’huissier instrumentaire ou à l’agent d’exécution, une déclaration
exacte et complète de ses obligations à l’égard du débiteur saisi. En cas de violation de cette
obligation, il est condamné au paiement des causes de la saisie, sans préjudice d’une
condamnation au paiement des dommages-intérêts.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 015/2009 du 16 avril 2009 –
COMMERCIAL BANK TCHAD dite CBT (Mes NGADJADOUM Josué et DIAWARA Moussa)
c/ Al Hadj Adam ADJI (Me Abakar GAZAMBLE).- Actualités Juridiques n° 64-65 / 2009,
p. 270. Ohadata J-10-21
VOIES D’EXECUTION- SAISIE- SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES- ABSENCE DE
DECLARATION DU TIERS SAISI- TIERS SAISI NON DEBITEUR- CONDAMNATION A DES
DOMMAGES ET INTERETS (OUI)- CONDAMNATION AU PAIEMENT DES CAUSES DE LA
SAISIE (NON).
ARTICLE 156 AUPSRVE - ARTICLE 170 AUPSRVE
Le tiers saisi qui n’a pas fait la déclaration prescrite à l’article 156 de l’AUPSRVE
peut être condamné au paiement des dommages-intérêts au créancier poursuivant. Par
contre, il ne peut être condamné au paiement des causes de la saisie dès lors que sa qualité
de débiteur n’est pas établie.
Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif, Ordonnance N°598/C du 30
Octobre 2008, affaire La Régionale d’Epargne et de Crédit SA contre La Coopérative Mutuelle
d’Epargne et de Crédit d’Investissement (COMECI) Note Yvette KALIEU, Ohadata J-09-222
506
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
second ne fait aucune déclaration, il y a lieu de condamner ce dernier à la somme due par le
saisi sous déduction du paiement fait par le premier tiers saisi.
Tribunal de Première Instance de Douala-Ndokoti, Ordonnance n° 057/06-07 du 23 novembre
2006, Compagnie financière de l'estuaire (COPFINEST) c/ TAMBA Gabriel, Observations Jean
GATSI. Ohadata J-07-84
507
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
La cour d’appel n’a pas statué ultra petita et n’a pas violé les dispositions de l’article
38 de l’AUPSRVE dès lors que la condamnation correspond aux causes de la saisie plus les
frais et les dommages-intérêts, l’omission du montant des frais dans le dispositif de l’exploit
d’assignation ne contredisant pas les motifs de la décision de condamnation.
C’est à bon droit que le premier juge a statué comme il l’a fait, dès lors que le procès-
verbal de difficultés et l’ordonnance de référé enjoignant au tiers saisi de recevoir l’acte de
saisie attribution sous astreinte, établissent indiscutablement que le tiers saisi a bien fait
obstacle à la procédure d’exécution.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), 2ème chambre, arrêt n° 6 du 9 mars 2006,
Affaire: Société INDUS-CHIMIE c/ Madame M.R.P. et Autres, Le Juris-Ohada, n° 3/2006, p. 20
Ohadata J-07-13
508
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
Cour d'Appel du Littoral, ARRET N° 125/REF DU 26 juin 2006, affaire Société Générale de
Banque au Cameroun C/ SORID SA , SCI Ohadata J-07-174
509
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
CONDITIONS DE PAIEMENT (NON) – TIERS SAISI S’ETANT LIBERE ENTRE LES MAINS DU
DEBITEUR (NON) – CONDAMNATION DU TIERS SAISI A PAYER LES CAUSES DE LA SAISIE
(NON).
ARTICLE 164 AUPSRVE
ARTICLE 26 CODE DE PROCEDURE CIVILE
La signification de l’exploit d’appel au cabinet de son conseil, c'est-à-dire à son
domicile élu, est régulière, conformément à l’article 26 du Code de Procédure Civile, dès lors
que la constitution d’un avocat vaut élection de domicile chez celui-ci.
Par conséquent l’intimée et mal venue à soulever l’irrecevabilité du présent appel, et ce
d’autant plus qu’elle a eu connaissance dudit appel.
C’est à tort que le premier juge a condamné le tiers saisi au paiement des causes de la
saisie, dès lors que les formalités prévues par l’article 164 AUPSRVE ne sont pas réunies,
l’ordonnance étant frappée d’appel et de créancier saisissant ne faisant pas la preuve que le
tiers saisi s’est libéré entre les mains du débiteur.
Cour d’appel d’Abidjan, arrêt n°522 bis du 13 juin 2005, affaire SOCIETE PALM-CI c/ LA
QUINQUAILLERIE CLEOPATRA. Ohadata J-09-199
IV. CONTESTATION
A. Délai
510
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
511
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
512
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
Ne peuvent être déclarées irrecevables les contestations portées contre une procédure
de saisie attribution de créances lorsqu’il est prouvé que celles-ci ont été faites dans les
délais prévus par la loi.
Tribunal de Première Instance de Bafoussam, Ordonnance de référé n°32 du 05 janvier 2007,
Affaire UCCAO C/ Tsidie Gabriel et autres). Ohadata J-07-156
Cour Commune de Justice et d'Arbitrage, C.C.J.A., arrêt n° 023/2008 du 30 avril 2008, Affaire:
Société LOTENY TELECOM, SA (Conseils : - Cabinet BOURGOIN et KOUASSI, Avocats à la
Cour ; SCPADOGUE, Abbé YAO et Associés, Avocats à la Cour) contre Société INSURANCES
BROKER ASSOCIATION dite IBAS, SARL (Conseils: Cabinet Abel KASSI &Associés,
Avocats à la Cour). Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 11, janvier-juin 2008, p. 57.
Ohadata J-09-273
513
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
B. Forme
514
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
faite par la SEEG hors délai et que c’est à tort que la Cour d’Appel judiciaire de Libreville
l’a déclarée recevable ; qu’il échet de casser l’arrêt attaqué, de ce chef.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 005/2009 du 05 février 2009,
Audience publique du 05 février 2009, Pourvoi n° 011/2008/PC du 11 mars 2008 – Affaire :
Monsieur Jacques NZOGUE NDONG (Conseil : Maître Gérard Oye MBA, Avocat à la Cour)
contre Société d’Energie et d’Eau du Gabon dite SEEG (Conseil : Maître AGONDJO-RETEND,
Avocat à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 117. Ohadata J-10-81
C. Juridiction compétente
515
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
516
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
contre BENEFICIAL LIFE INSURANCE S.A (Conseil : Maître JOB Henri, Avocat à la Cour).-
Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 63. Ohadata J-10-66
VOIES D’EXÉCUTION – SAISIE-ATTRIBUTION DE CRÉANCE – CONTESTATION -
JURIDICTION COMPÉTENTE – TRIBUNAL (NON) – JUGE DES REFERES (OUI)
ARTICLE 49 AUPSRVE - ARTICLE 112 AUPSRVE – ARTICLE 170 AUPSRVE -
La juridiction compétente pour statuer sur les litiges en matière de saisie
conservatoire étant le Président de la juridiction compétente statuant en matière d’urgence
ou le magistrat désigné par lui, la section de Tribunal de Grand Bassam est incompétente
pour connaître du litige.
Tribunal de Première Instance d’Abidjan, Section de Grand-Bassam, Jugement n° 203 du
24 septembre 2006 – Affaire : SOCABO c/ 1°) La CNPS, 2°) STE COFRUDOR, 3°) STE
SELECTIMA.- Le Juris-Ohada n° 2, Avril - Mai - Juin 2009, p. 40. Ohadata J-10-14
VOIES D’EXECUTION — SAISIE ATTRIBUTION DE CREANCE — CONTESTATION —
JURIDICTION COMPETENTE.
ARTICLE 49 AUPSRVE - ARTICLE 112 AUPSRVE - ARTICLE 170 AUPSRVE
La juridiction compétente pour statuer sur les litiges en matière de saisie
conservatoire étant le Président de la juridiction compétente statuant en matière d’urgence
ou le magistrat désigné par lui ; il en résulte que la section de tribunal de Grand Bassam est
incompétente pour connaître du litige.
Tribunal de première instance d’Abidjan, Section de Grand-Bassam, jugement n° 203 du 24
septembre 2006, affaire: SOCABO c/ 1) LA CNPS ; 2) STE COFRUDOR ; 3) STE
SELECTIMA, Juris Ohada, n° 2/2009, avril-juin, p. 40. Ohadata J-09-288
517
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
D. Appel
519
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
L’article 170 AUPSRVE dispose qu'à peine d’irrecevabilité, les contestations sont
portées devant la juridiction compétente, par voie d’assignation, dans un délai d’un mois à
compter de la dénonciation au débiteur…
Le requérant qui n'a donc pas respecté ce délai légal prescrit doit être déclaré
irrecevable pour forclusion.
Tribunal du travail de Ouagadougou (Burkina Faso), Ordonnance de référé n° 006/CAB/PRES
du 15 février 2006, Caisse nationale de sécurité sociale c/ T.S.E. et 06 autres) Ohadata J-08-14
520
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
521
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
Cour d’appel d’Abidjan, chambre civile et commerciale, 5ème chambre, arrêt civil
contradictoire du 08 février 2005, AFFAIRE SOCIETE PAL –CI c/ QUINCAILLERIE
CLEOPATRE ET AUTRES Ohadata J-09-164
1. Mainlevée
522
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
2. Cantonnement
Cour d’appel d’Abidjan, 5ème chambre, arrêt n° 396 du 5 avril 2005, AFFAIRE SOCIETE
COLGATE PALMOLIVE c/ K.E et Autres, Le Juris-Ohada, n° 3/2006, p. 39 Ohadata J-07-20
523
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
524
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
- Cour d'appel de Dakar, arrêt n° 222 du 12 avril 2001, Abdoulaye DRAME es-qualité
liquidateur de la Nationale d'Assurance (Maître Boubacar WADE) C/ CBAO S.A Mamadou
NDIAYE et 24 autres (Maître SARR Associés et DIAWARA) Ohadata J-06-59
525
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
montant équivalent à la dette dont le recouvrement est poursuivie, le juge n’a pas
suffisamment motivé sa décision qui est censurée par la cour d’appel.
La mainlevée de la saisie conservatoire qui fait rentrer dans le compte les sommes
précédemment rendues indisponibles et la saisie attribution bien qu’effectuées
concomitamment restent deux opérations distinctes et décalées au niveau de la banque tiers
saisie. Par conséquent, la saisie attribution peut s’avérer infructueuse si les sommes versées
dans le compte sont englouties par le débit créé par le fonctionnement normal du compte, la
saisie-conservatoire d’une somme d’argent pratiquée dans un compte bancaire n’entraînant
pas le blocage du dit compte. C’est donc à juste titre que le tiers saisi qui, lors de la saisie
conservatoire pratiquée sur les comptes du débiteur avait fait une déclaration affirmative, n’a
pu payer le saisissant le solde du compte étant devenu débiteur en raison des mouvements
effectués avant la saisie attribution pratiquée. Celle-ci ne pouvait être qu’infructueuse et en
l’absence de toute obligation du tiers saisi faute d’argent disponible dans le compte, il ne
pouvait être condamné au paiement des causes de la saisie.
Cour d’appel du Littoral, ANNEE 2008, ARRET N°184/REF DU 27 OCTOBRE 2008, LA
S.G.B.C. SA C/ SOCIETE S.G.T.E. SARL Ohadata J-10-269
526
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
de BAMBA Fétigué & AKOUANY Paul (Conseil : Maître Jour-Venance SERY, Avocat à la
Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 77. Ohadata J-10-70
527
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
528
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
529
SAISIE ATTRIBUTION DES CREANCES ET DES REMUNERATIONS
530
SAISIE CONSERVATOIRE
SAISIE CONSERVATOIRE
SOMMAIRE
I. APPLICATION DE L’AUPSRVE
VOIES D’EXECUTION – INJONCTION DE PAYER – OPPOSITION – NON RESPECT DES DELAIS
– IRRECEVABILITE – SAISIE DE PARTS SOCIALES –SOCIETE DEBITRICE AYANT SON SIEGE
SOCIAL HORS DU TERRITOIRE – BENEFICE DES DELAIS DE DISTANCE – APPLICATION DU
DROIT NATIONAL (NON) – APPLICATION DU TRAITE OHADA (OUI).
ARTICLE 10 TRAITE OHADA
ARTICLE 10, ALINEAS 1ER ET 2 AUPSRVE
531
SAISIE CONSERVATOIRE
532
SAISIE CONSERVATOIRE
SAISIE CONSERVATOIRE – SAISIE PRATIQUEE SUR LES BIENS D’UNE PERSONNE AYANT
SERVI D’INTERMEDIAIRE ENTRE LE CREANCIER ET LE DEBITEUR- INTERMEDIAIRE NON
DEBITEUR – SAISIE INJUSTIFIEE – MAINLEVEE –
ARTICLE 54 AUPSRVE
La saisie conservatoire pratiquée par un créancier sur les biens d’une personne qui
n’a servi que d’intermédiaire dans la transaction entre le vendeur et l’acheteur pour obtenir
l’exécution des obligations du vendeur n’est pas fondée et viole les dispositions de l’article 54
AUPSRVE.
Il en est ainsi lorsque l’intermédiaire est un préposé du vendeur qui n’a accepté de
recevoir le paiement du prix de la vente par un chèque établi à son nom que pour rendre
service à son employeur et ce, au su de l’acquéreur et en a reversé le montant au vendeur, le
tout au su de l’acquéreur.
Tribunal de Première Instance de Cotonou, 1ère Chambre Civile, Ordonnance de référé N° 86/02
– 1 CCIV du 16 mai 02, Rôle Général N° 376/01 - SESSOU Georges (Me Alfred POGNON) c/
GROUPAMA-VIE-BENIN (Me AGBANTOU). Ohadata J-10-01
533
SAISIE CONSERVATOIRE
Cour d’appel du Littoral, arrêt n° 91/REF du 09 juin 2004, Affaire : Société Le Printemps du
Centre SARL contre Société F.A.I.E. SARL. Ohadata J-06-184
a. Créance fondée
534
SAISIE CONSERVATOIRE
Le bénéficiaire de trois lettres de change revenues impayées fait pratiquer une saisie
conservatoire de meubles corporels et une saisie conservatoire de créances du tireur. Pour le
saisissant, les traites ont été émises en paiement du prix de meubles vendus au tireur alors
que celui-ci soutient que les traites étaient plutôt destinées à garantir les meubles placés en
dépôt-vente chez lui et qu'en outre, les procès-verbaux de saisie ont été dressés en violation
des dispositions d'ordre public en la matière.
La Cour d'appel confirme l'ordonnance de référé ayant refusé la mainlevée des saisies
au motif qu'il est constant que les traites ont été émises par l'appelante au profit de l'intimée,
que l'appelante ne peut prétendre que ces effets avaient pour but de garantir les
marchandises reçues alors même qu’elle n'en rapporte pas la preuve ; qu'il résulte par
ailleurs des différents procès-verbaux de saisie qu'ils ont été dressés conformément aux
dispositions légales.
Cour d'appel d'Abidjan, arrêt civil contradictoire n° 1037 du 24 novembre 2000 AFFAIRE
SOCIETE ARTIS (Me N'GUETTA GERARD) C/ SOCIETE EL NASR (Me AGNES
OUANGUI) Ohadata J-06-119
535
SAISIE CONSERVATOIRE
tiers qui est apparu comme un mandataire de l’acheteur de ces marchandises lors de la
passation des commandes n’est pas fondé à se prétendre créancier de cette livraison ni à
procéder à une saisie conservatoire sur les comptes du vendeur.
Dès lors rétractation de l’ordonnance conservatoire doit être ordonnée.
Cour d’appel du Littoral à Douala, arrêt n° 45/REF du 19 janvier 2004, SFID-PFI contre
UCHEGBUSI Sylvester. Ohadata J-06-188
537
SAISIE CONSERVATOIRE
est donc menacée de recouvrement. Par ailleurs, l’ordonnance querellée qui a ordonné la
rétractation de celle du 10 janvier 2002, qui autorisait une saisie conservatoire, a été rendue en
violation de l’article 54 de l’Acte Uniforme portant organisation des procédures simplifiées de
recouvrement et des voies d’exécution. Il demande donc à la Cour d’infirmer cette
ordonnance.
Solution des juges : Les juges d’appel ont estimé que les allégations développées et
les pièces fournies par l’appelant n’ont aucun caractère de nouveauté et ne peuvent faire
paraître comme fondée en son principe, la créance évoquée. Ils ont confirmé l’ordonnance
querellée, considérant que le premier juge a fait une saine application de l’article 54 sus-
évoqué.
Cour d’appel du littoral à Douala, arrêt n° 89/REF du 16 juin 2004, GWODOK KOUANG
Parfait contre Société PLASTICAM. Ohadata J-06-165
a. Absence de menace
538
SAISIE CONSERVATOIRE
sauter en quelque sorte à l'esprit pour que ne s'y insère aucun doute ; qu'en plus,
l'appréhension de la réalité de cette ombre de créance ne doit avoir pour but d'amener le
juge, qui statue en référé, à trancher des questions liées au fond ou à éprouver le besoin, pour
se faire une conviction, de recourir à un homme de l'art ; que tel est le cas en l'espèce, du
moins, sur certains points, pour qu'il se détermine, à partir, de concepts ou d'éléments
techniques ressortissant de pièces de la procédure et dépassant le cadre d'une simple
interprétation de normes juridiques.
En outre, la Cour d'appel retient que, pour que soit ordonnée une saisie conservatoire
de créance, la seconde condition cumulative exigée par l'article 54 est que le créancier
justifie de circonstances de nature à menacer le recouvrement de sa créance ; que cette
menace ne saurait résulter comme le pense le créancier, de simples enquêtes fiscales menées
contre le débiteur, de la perte d'un contrat en partie et ne saurait non plus découler ni du
refus de donner suite aux lettres de relance, puisque le principe de créance a toujours été
contesté, ni de l'attitude du tiers saisi dont il n'est pas établi qu'il a agi de mauvaise foi en ne
déclarant pas dans un premier temps la créance.
La Cour censure donc le premier juge qui, pour s'être seulement limité à dire que le
silence observé par la débitrice malgré une lettre de mise en demeure est de nature à mettre
en péril le recouvrement de la créance, n'a pas suffisamment caractérisé la menace encourue
par le créancier outre que l'envoi de cette lettre et sa réception sont vigoureusement
contestés.
Cour d'appel de Dakar, arrêt n° 44 du 19 janvier 2001 Affaire SOCIETE SAGEM-
SENEGAL(Me Soulèye MABAYE - Me Nafi DIOUF) C/ SOCIETE ENGENEERING BETI
SENEGAL (Mes LO & KAMARA) Ohadata J-06-54
539
SAISIE CONSERVATOIRE
540
SAISIE CONSERVATOIRE
541
SAISIE CONSERVATOIRE
Lorsqu’une créance est fondée en son principe en ce qu’elle résulte entre autres de
conventions signées entre les parties et d’une ordonnance de taxation d’honoraires et qu’il
existe une menace sérieuse de recouvrement due à diverses procédures judiciaires en cours
contre le débiteur, le juge saisi ne peut faire droit à la demande de mainlevée de la saisie
conservatoire pratiquée.
Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif, Ordonnance N°524/C du 18
Septembre 2008, affaire TELKOM Cameroun contre Société Alpha net, Me TCHUENKAM)
Ohadata J-09-227
542
SAISIE CONSERVATOIRE
1. Juridiction compétente
543
SAISIE CONSERVATOIRE
544
SAISIE CONSERVATOIRE
2. Formalisme
545
SAISIE CONSERVATOIRE
546
SAISIE CONSERVATOIRE
547
SAISIE CONSERVATOIRE
548
SAISIE CONSERVATOIRE
Cour d’appel de l’Ouest, arrêt n°121/civ du 22 août 2007, affaire EL HADJ FIFEN SOULE C/
MPONDO Daniel). Ohadata J-08-132
549
SAISIE CONSERVATOIRE
préjudice de la requête conjointe des créanciers saisissants et du débiteur saisi, aux fins de
désignation du séquestre ; le juge d’appel n’ayant en rien statué ultra petita, il échet de
rejeter ce moyen comme non fondé.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 023/2009 du 16 avril 2009,
Audience publique du 16 avril 2009, Pourvoi n° 044/2007/PC du 30 mai 2007 – Affaire : ETAT
DE COTE D’IVOIRE (Conseil : Maître BLAY Charles, Avocat à la Cour) contre Ayants droit
de BAMBA Fétigué & AKOUANY Paul (Conseil : Maître Jour-Venance SERY, Avocat à la
Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier–Juin 2009, p. 77. Ohadata J-10-70
550
SAISIE CONSERVATOIRE
VENTE
- VOIES D’EXECUTION – SAISIE CONSERVATOIRE – SAISIE SUIVIE DE FORMALITE OU
D’ACTION EN VUE D’OBTENIR UN TITRE EXECUTOIRE (NON) – CADUCITE (OUI)
ARTICLE 61 AUPSRVE
La saisie conservatoire doit être déclarée caduque, dès lors qu’elle n’a pas été suivie de
formalités ou d’action en vue d’obtenir un titre exécutoire comme l’exige l’article 61 de
l’AUPSRVE.
Cour d’appel de Daloa, 2ème chambre civile et commerciale, arrêt civil contradictoire n° 246 du
18 octobre 2006, AFFAIRE Mr NITIEMA WIGOU c/ Mr SONDO NONGO GILBERT Ohadata
J-09-366
551
SAISIE CONSERVATOIRE
552
SAISIE CONSERVATOIRE
nécessaires à l'obtention d'un titre exécutoire ». Il ne résulte ni des débats, ni des pièces
versées au dossier qu'une action ait été entreprise en vue de l'obtention d'un titre exécutoire.
Au regard de ce qu précède, il échet de constater la caducité de notre ordonnance de saisie
conservatoire et d'ordonner, par voie de conséquence, sa rétractation et de donner mainlevée
des saisies conservatoires querellées sans qu'il soit besoin d'examiner les autres moyens
invoqués.
Tribunal de première instance de Douala – Ndokoti , ORD. N° 191/05-06 DU 03 AOUT 2006,
AFFAIRE : UNION CAMEROUNAISE DES BRASSERIES (U C B) C/ SNEC, Me YOSSA,
BICEC, CLC, SGBC, CBC, STANDARD CHATERED BANK, AMITY BANK, AFRILAND
FIRST BANK Ohadata J-07-91
554
SAISIE CONSERVATOIRE
Cour d’appel d’Abidjan, chambre civile et commerciale, 4ème Chambre B, arrêt civil
contradictoire n° 782 du 15 juillet 2005, affaire : ECOBANK-CI (Me MOULARE) C/ COBTI
GEROGES (Me COULIBALY NAMBEGUE) Ohadata J-08-36
555
SAISIE CONSERVATOIRE
V. CONTESTATION
VOIR en page 261 :
- Cour d’appel de Cotonou, arrêt n° 220/99 du 25 novembre 1999, AFFAIRE Société Africaine
de Distribution de Vêtements « SADIV » CONTRE Monsieur SERGE CHAOUAT) Ohadata J-
06-75
A. Juridiction compétente
1. Compétence matérielle
556
SAISIE CONSERVATOIRE
557
SAISIE CONSERVATOIRE
Cour d'appel d'Abidjan, arrêt civil contradictoire n° 835 du 11 juillet 2000 AUDIENCE DU
MARDI 1 JUILLET 2000, AFFAIRE ETS RICHARD ET CIE C/STE HERMES AFRIQUE
(Me AGNES OUANGUI) Ohadata J-06-78
2. Compétence territoriale
558
SAISIE CONSERVATOIRE
B. Solutions
1. Nullité de la saisie
559
SAISIE CONSERVATOIRE
2. Rétractation de l’ordonnance
3. Mainlevée de la saisie
560
SAISIE CONSERVATOIRE
Cour d’appel de Daloa, 1ère chambre civile et commerciale, arrêt civil contradictoire n°
65 du 21 mars 2007 AFFAIRE Mr GNOMPOA GUEHIA c/ LA SOCIETE SCIERIE
L’ANTILOPE Ohadata J-09-361
561
SAISIE CONSERVATOIRE
562
SAISIE CONSERVATOIRE
- VOIES D’EXECUTION- SAISIE- SAISIE CONSERVATOIRE- VENTE DES BIENS SAISIS- ACTION
EN DISTRACTION - ACTION NON RECEVABLE (TRANSFERT DE LA PROPRIETE DES BIENS
VENDUS).
- VOIES D’EXECUTION- SAISIE- SAISIE CONSERVATOIRE- VENTE DES BIENS SAISIS- ACTION
EN DISTRACTION DU PRIX- CONDITIONS - PROPRIETAIRE DES BIENS SAISIS- CONDITIONS
NON REMPLIES- IRRECEVABILITE DE L’ACTION.
ARTICLE 97 AUPSRVE - ARTICLE 139 AUPSRVE - ARTICLE 141 AUPSRVE - ARTICLE 142
AUPSRVE
Si le tiers propriétaire d’un bien saisi peut demander au juge d’en ordonner la
distraction, ce n’est qu’à la condition que les biens saisis n’aient pas été vendus. Dès lors est
irrecevable l’action en distraction introduite alors que la vente des biens saisis a eu lieu et
que la propriété en a été transférée immédiatement à l’acquéreur.
En cas de vente des biens saisis, le tiers propriétaire peut obtenir la distraction à son
profit du prix de la vente à condition toutefois que le prétendu propriétaire rapporte la preuve
de la propriété. Tel n’est pas le cas lorsque les documents produits à l’appui de cette preuve
sont insuffisants pour justifier de cette qualité.
Cour d'Appel du Littoral, Arrêt N° 58 /REF du 24 Mars 2008, AFFAIRE Sieur BAKANG
Samuel Henri contre UNION TRADING INTERNATIONAL (U.T.I) Ohadata J-09-138
Cour d'appel d'Abidjan, arrêt civil contradictoire n° 835 du 11 juillet 2000 AUDIENCE DU
MARDI 1 JUILLET 2000, AFFAIRE ETS RICHARD ET CIE C/STE HERMES AFRIQUE
(Me AGNES OUANGUI) Ohadata J-06-78
563
SAISIE CONTREFACON
SAISIE CONTREFACON
VOIES D’EXECUTION- SAISIE- SAISIE CONTREFACON- CONTENTIEUX DE L’EXECUTION-
COMPETENCE- JUGE DU CONTENTIEUX DE L’ARTICLE 49 (NON)- JUGE DU CONTENTIEUX
DE DROIT COMMUN (OUI)- INCOMPETENCE - RENVOI.
ARTICLE 49 AUPSRVE
La saisie contrefaçon n’ayant pas été réglementée par le droit uniforme OHADA, le
contentieux né de l’exécution de cette saisie relève non pas de la compétence du juge du
contentieux de l’exécution institué par l’article 49 AUPSRVE mais de celle du juge de droit
commun qui, en application du droit national, est le juge des référés.
Cour d'Appel du Littoral Arrêt N° 28/REF DU 28 Janvier 2008, AFFAIRE la Société BIC SA
CONTRE la Société TBC Ohadata J-09-136
564
SAISIE CONTREFACON
Cour d’appel de Niamey, arrêt n° 123 du 17 novembre 2004, affaire EUROPRESS contre
COMPAGNIE BEAU CHEMIN INTERNATIONAL Ohadata J-10-280
565
SAISIE DE RECOLTE SUR PIED
566
SAISIE DES REMUNERATIONS
567
SAISIE DES REMUNERATIONS
Aux termes de l'article 153 de l'acte Uniforme de l'OHADA portant organisation des
procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution, tout créancier muni d’un
titre exécutoire constatant une créance liquide et exigible peut, pour en obtenir le paiement,
saisir entre les mains d'un tiers les créances de son débiteur portant sur une somme d'argent
sous réserve des dispositions particulières à la saisie de rémunération. Il appert des pièces
produites, notamment de la grosse de l'ordonnance d'injonction de payer, que c'est
l'Etablissement GLOBILIS, ayant pour gérant le sieur TALOM Serge, qui est débitrice de la
CAMTEL et non la Société ATI Sarl ayant pour associés les sieurs KAMDEM TALOM,
TEKAM, KUATE TALOM, et Dame DJUIDJE épouse TEKAM comme cela résulte des
statuts. Au demeurant aucune pièce n'a été produite au dossier par la Société CAMTEL
attestant de ce que l'Etablissement GLOBILIS est devenu la Société ATI Sarl au point de le
mentionner dans le procès-verbal de saisie attribution des créances et dans l'acte de
dénonciation. Il y a donc lieu de déclarer nul et de nul effet le procès-verbal de saisie
attribution et l'acte de dénonciation suivant.
Tribunal de première instance de Douala – Ndokoti , Ord. n° 44/07 du 08 février 2007, Sté
APRO TECHNIQUE INDUSTRIE (ATI) Sarl. C/ CAMTEL Ohadata J-07-95
568
SAISIE IMMOBILIERE
SAISIE IMMOBILIERE
SOMMAIRE
I. APPLICATION DE L’AUPSRVE
A. Application ratione materiae
570
SAISIE IMMOBILIERE
571
SAISIE IMMOBILIERE
fondant sur la violation, en la cause, de l’article 246 du même Acte uniforme qui annule toute
convention subséquente de ce genre contraire aux dispositions d’ordre public dudit article ; il
suit qu’en décidant comme il l’a fait, l’arrêt attaqué n’encourt pas les reproches visés au
moyen, lequel doit de ce fait être rejeté comme étant non fondé.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 007/2009 du 26 février 2009,
Audience publique du 26 février 2009, Pourvoi n° 069/2004/PC du 21/06/2004 – Affaire : Banque
Islamique du Niger pour le Commerce et l’Investissement dite BINCI (Conseils : SCPA
NABARA-GOURMOU, Avocats à la Cour) contre Abdoulaye BABY BOUYA (Conseil : Maître
Mounkaïla YAYE, Avocat à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier – Juin 2009,
p. 48. Ohadata J-10-62
572
SAISIE IMMOBILIERE
anciennes sociétés hérite de l’ensemble du patrimoine des sociétés qui ont fusionnées y
compris toutes les actions en justice et par conséquent peut engager une procédure contre un
débiteur de la société.
Tribunal de Grande Instance Du Moungo, Jugement N°36/Civ Du 20 Avril 2006, Affaire
Tchamda Frida contre La Société CICAM-SOLICAM (cotonnière industrielle du Cameroun) et
la Société Générale des Banques au Cameroun (SGBC) Ohadata J-07-150
573
SAISIE IMMOBILIERE
Cour d'appel de Dakar n° 298 du 23 juin 2000, AFFAIRE DIRECTION GENERALE DES
DOUANES (Me Coumba SEXE NDIAYE) C/ La Sarl SETTI (Me Guédel NDIAYE & Associés))
Ohadata J-06-61
574
SAISIE IMMOBILIERE
575
SAISIE IMMOBILIERE
que la créance poursuivie dans le cadre de la saisie immobilière est liquide et exigible et
constitue bel et bien un titre exécutoire au sens de l'article 33 dudit Acte Uniforme; d'autre
part, il n'y a d'implication illégale et indue de la créancière qui ne dispose d'aucune garantie
hypothécaire, qui par ailleurs s'est désistée de la procédure.
L'article 254-5 de l'AUPSRVE a été respecté, dès lors que l'arrêt attaqué relève que le
créancier poursuivant a fait servir un commandement de payer comportant toutes les
mentions exigées par la loi tant en ce qui concerne le visa du conservateur que la désignation
précise des modules à saisir. Par conséquent, la nullité n'est pas fondée et doit être rejetée.
L'article 260 alinéa 3 de l'AUPSRVE a été respecté dès lors que le conservateur de la
propriété foncière a mentionné en marge du commandement que les titres fonciers, objets de
la saisie immobilière, étaient déjà grevés de cinq précédents commandements, ce que l'arrêt a
relevé en mentionnant que le commandement comportait toutes les mentions exigées par la
loi.
C.C.J.A. 2ème Chambre, arrêt n° 31 du 03 Juillet 2008 Affaire: 0 CI 1°) BICICI 2°) SG-BCI 3°)
SIB 4°) CREDIT DE COTE D'IVOIRE DITE CCI 5°) BANQUE IVOIRIENNE POUR LE
DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL DITE BIDI Le Juris Ohada n° 4/2008 p. 9. Ohadata J-09-
70
576
SAISIE IMMOBILIERE
ARTICLE 14 AUPSRVE - ARTICLE 254 AUPSRVE - ARTICLES 268, 269, 270 AUPSRVE -
ARTICLES 276, 277, 278 AUPSRVE - ARTICLE 311 AUPSRVE - ARTICLE 325 AUPSRVE -
ARTICLE 148 AUS
ARTICLES 189 ET 191 AUSCGIE
A défaut d’avoir la qualité de directeur général d’une société conformément aux
dispositions des articles 414 et suivants de l’AUSCGIE et faute de justifier d’un pouvoir
spécial pour agir au nom de cette société comme le prévoit l’article 254 de l’AUPSRVE, une
personne ne peut délivrer un pouvoir aux fins de saisie immobilière au nom d’une société
commerciale.
Tribunal de Grande Instance Du Moungo, Jugement N°36/Civ Du 20 Avril 2006, Affaire
Tchamda Frida contre La Société CICAM-SOLICAM (cotonnière industrielle du Cameroun) et
la Société Générale des Banques au Cameroun (SGBC) Ohadata J-07-150
1. Propriété de l’immeuble
577
SAISIE IMMOBILIERE
SAISIE IMMOBILIERE D’UN IMMEUBLE PROPRE DU MARI POUR UNE DETTE COMMUNE –
VIOLATION DES ARTICLES 249 AUPSRVE, 77 ET 83 DE LA LOI IVOIRIENNE N° 83-300 DU 2
AOUT 1983, 21 DU DECRET DU 26 JUILLET 1932.
ARTICLE 249 AUPSRVE
ARTICLE 77 DE LA LOI IVOIRIENNE DU 2 AOÜT 1983
ARTICLE 83 DE LA LOI IVOIRIENNE DU 2 AOÜT 1983 - ARTICLE 21 DU DECRET DU 26
JUILLET 1932
Doit être cassé l’arrêt de la Cour d’appel qui laisse se réaliser une saisie immobilière
sur un immeuble propre du mari pour le paiement d’une dette commune violant ainsi l’article
249 AUPSRVE, les articles 77 et 83 de la loi ivoirienne 83-300 du 2 août 1983 sur les
régimes matrimoniaux qui disposent que tout bien est présumé commun sauf preuve écrite
contraire et l’article 21 du décret foncier du 26 juillet 1932 selon lequel les droits ne sont
opposables aux tiers que s’ils ont été publiés au livre foncier, ce qui est le cas en l’espèce.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), arrêt n° 025/2008 du 30 avril 2008, SGBCI
(SCPA DOGUE ABER YAO & associes) c/ Madame KONAW Marie Aimee, Mr KONAN
KOUADIO Camille (SCPA EKDE) Me ESSY Ngatta, Actualités juridiques, n° 60-61, p. 433,
note anonyme. Ohadata J-09-317
578
SAISIE IMMOBILIERE
579
SAISIE IMMOBILIERE
immeuble ne peut être mise en vente avant le partage ou la liquidation que peuvent provoquer
les créanciers d'un indivisaire.
Cour d'appel de Dakar arrêt n° 28 du 18 janvier 2001 Me Doudou NDOYE es-nom et es-qualité
de Doudou et Moustapha NDOYE (Me Massokhna KANE) C/ Leïla HILAL, Hamed
SENE,Cheik BEYE, SCI KeurYarakh (Mes LO & KAMARA,Me Malick SALL, Me Tounkara
et Associés, Me Aly SARR) Ohadata J-06-135
SAISIE IMMOBILIÈRE SUR PART INDIVISE (NON) - COMPÉTENCE DU JUGE DES CRIÉES
LIMITÉE AUX ACTES DE LA PROCÉDURE ELLE-MÊME.
L’article 463 du code de la famille disposant que «les créanciers personnels d'un des
héritiers ne peuvent poursuivre la saisie et la vente de la part indivise de leur débiteur dans la
succession ou l'un des biens dépendant de la succession», c’est à bon droit que le juge des
criées, se fondant sur ce texte, a refusé de vendre les parts indivises du débiteur sur un titre
foncier déterminé.
Cour de cassation du Sénégal, deuxième chambre statuant en matière civile et commerciale,
arrêt n° 53 du 06 mars 2002 - SCP D. ND. c/ DIARRA, Revue internationale de droit africain
EDJA, n° 65, avril-juin 2005, p. 73) Ohadata J-06-01
580
SAISIE IMMOBILIERE
patrimoine aux sociétés bénéficiaires ». Par conséquent, une nouvelle société née de la fusion
de deux anciennes sociétés hérite de l’ensemble du patrimoine des sociétés qui ont fusionnées
y compris toutes les actions en justice et par conséquent peut engager une procédure contre
un débiteur de la société.
3. Une ordonnance d’injonction de payer revêtue de la formule exécutoire vaut titre
exécutoire. Par conséquent, il ne peut y avoir violation de l’article 254 AUPSRVE qui exige
que le commandement contienne copie du titre exécutoire.
4. A défaut d’avoir la qualité de directeur général d’une société conformément aux
dispositions des articles 414 et suivants de l’AUSCGIE et faute de justifier d’un pouvoir
spécial pour agir au nom de cette société comme le prévoit l’article 254 de l’AUPSRVE, une
personne ne peut délivrer un pouvoir aux fins de saisie immobilière au nom d’une société
commerciale.
Tribunal de Grande Instance Du Moungo, Jugement N°36/Civ Du 20 Avril 2006, Affaire
Tchamda Frida contre La Société CICAM-SOLICAM (cotonnière industrielle du Cameroun) et
la Société Générale des Banques au Cameroun (SGBC) Ohadata J-07-150
581
SAISIE IMMOBILIERE
582
SAISIE IMMOBILIERE
B. Dénonciation du commandement
C. Nullité du commandement
VOIR en page 570 :
- Cour d’appel du Centre, arrêt N°286/CIV DU 05 AOUT 2009, Affaire Succession SUNJIO
Justin représentée par SUNJIO Eric contre BICEC, SCI Saving Ohadata J-10-135
583
SAISIE IMMOBILIERE
584
SAISIE IMMOBILIERE
Il est de principe que le juge tranche le litige conformément aux règles de droit qui lui
sont applicables alors même que l’application de ces dispositions n’aurait pas été
expressément requise par les parties.
En l’espèce, ayant constaté que l’immeuble hypothéqué, objet d’un commandement
initial valant saisie réelle prescrit par la procédure de saisie immobilière réglementée par
l’Acte uniforme précité, n’avait pas été licité conformément aux modalités fixées par ladite
procédure mais en définitive suivant une convention de vente de gré à gré signée par les deux
parties postérieurement à l’octroi du prêt fait par la créancière au débiteur, dans ces
circonstances, requis par ce dernier de prononcer la nullité du commandement sus évoqué
pour violation de l’article 254 de l’Acte uniforme précité, c’est à bon droit que les juges
d’appel, bien que saisis pour statuer uniquement sur 1a régularité dudit commandement, ont
implicitement relevé la nullité de la vente de gré à gré de l’immeuble hypothéqué, en se
fondant sur la violation, en la cause, de l’article 246 du même Acte uniforme qui annule toute
convention subséquente de ce genre contraire aux dispositions d’ordre public dudit article ; il
suit qu’en décidant comme il l’a fait, l’arrêt attaqué n’encourt pas les reproches visés au
moyen, lequel doit de ce fait être rejeté comme étant non fondé.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 007/2009 du 26 février 2009,
Audience publique du 26 février 2009, Pourvoi n° 069/2004/PC du 21/06/2004 – Affaire : Banque
Islamique du Niger pour le Commerce et l’Investissement dite BINCI (Conseils : SCPA
NABARA-GOURMOU, Avocats à la Cour) contre Abdoulaye BABY BOUYA (Conseil : Maître
Mounkaïla YAYE, Avocat à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier – Juin 2009,
p. 48. Ohadata J-10-62
VOIES D'EXECUTION - SAISIE IMMOBILIERE - COMMANDEMENT AUX FINS DE SAISIE -
SOMMATION DE PRENDRE CONNAISSANCE DU CAHIER DES CHARGES - AUDIENCE
EVENTUELLE - DECISION DE RENVOI A L’AUDIENCE D’ADJUDICATION - APPEL -
RECEVABILITE (OUI) - DEMANDE EN VENTE FORCEE - EXCEPTION D’IRRECEVABILITE -
AYANTS DROIT - INCAPACITE D’AGIR EN JUSTICE - EXISTENCE D'UNE REPRESENTATION -
DEMANDE RECEVABLE (OUI) - COMMANDEMENT - ARTICLE 254 AUPSRVE - ABSENCE DE
LA MENTION « BON POUR POUVOIR » SIGNE DU CREANCIER - DEFAUT DE PREUVE D'UN
PREJUDICE - NULLITE DU COMMANDEMENT (NON) - IMMEUBLE SAISI - BIEN INDIVIS -
VIOLATION DES CONDITIONS DE L'ARTICLE 249 AUPSRVE (NON) - HYPOTHEQUE - PASSIF
SUCCESSORAL - SAISISSABILITE DE L’IMMEUBLE (OUI) - CONFIRMATION DU JUGEMENT.
ARTICLE 249 AUPSRVE - ARTICLE 254 AUPSRVE - ARTICLE 297 AUPSRVE
ARTICLE 300 AUPSRVE
ARTICLE 13 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
ARTICLE 536 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
ARTICLE 550 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
ARTICLE 749 CODE DES PERSONNES ET DE LA FAMILLE
ARTICLE 775 CODE DES PERSONNES ET DE LA FAMILLE
L’article 254 AUPSRVE prescrit que le commandement aux fins de saisie immobilière
doit contenir à peine de nullité la copie du pouvoir spécial de saisir donné à l’huissier par le
créancier poursuivant à moins que le commandement ne contienne sur l’original et la copie le
bon pour pouvoir signé de ce dernier. L’article 297 AUPSRVE précise que les formalités
prévues par l’article 254 précité ne sont sanctionnées par la nullité que si l’irrégularité eu
pour effet de porter préjudice aux intérêts de celui qui l’invoque. Dans la présente cause, la
mention « bon pour pouvoir » n’a pas été signée du créancier poursuivant lui-même, mais de
son frère. Les appelants ne justifiant d’aucun préjudice, il y a lieu de rejeter l’exception de
nullité du commandement.
Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Chambre civile (BURKINA FASO), Arrêt n° 006/08 du 21
janvier 2008, Ayants droit de feu OUEDRAOGO Ousmane c/ DERRA Brahima. Ohadata J-10-
118
585
SAISIE IMMOBILIERE
586
SAISIE IMMOBILIERE
587
SAISIE IMMOBILIERE
588
SAISIE IMMOBILIERE
589
SAISIE IMMOBILIERE
590
SAISIE IMMOBILIERE
VOIES D’EXECUTION- SAISIE- SAISIE IMMOBILIERE- CAHIER DES CHARGES- ETAT DES
DROITS INSCRITS SUR L’IMMEUBLE (NON) - NULLITE (NON)- ABSENCE DE PREJUDICE.
ARTICLE 254 AUPSRVE - ARTICLE 267 AUPSRVE - ARTICLE 269 AUPSRVE - ARTICLE 270
AUPSRVE - ARTICLE 297 AUPSRVE
Il ne saurait y avoir lieu à nullité du cahier des charges et partant de la procédure de
saisie immobilière au motif pris de ce que l’état des droits inscrits sur l’immeuble au jour du
commandement n’a pas été annexé au cahier des charges dès lors que le débiteur ne prouve
pas que l’absence de cette formalité lui a causé un préjudice.
Tribunal de Grande Instance de la Mifi, jugement N°14/CIV du 18 Mars 2008, affaire BICEC
contre TAKAM Bonaventure, Dame TAKAM née DJONZO Elise. Ohadata J-09-230
591
SAISIE IMMOBILIERE
592
SAISIE IMMOBILIERE
593
SAISIE IMMOBILIERE
594
SAISIE IMMOBILIERE
l’article 269, et en déclarant nulle ladite sommation, le premier juge ne viole en rien
l’article 270 visé dans le moyen et le jugement attaqué n’encourt pas le reproche qui lui est
fait ; il échet en conséquence, de rejeter ce premier moyen comme étant mal fondé.
En l’espèce, le cahier des charges établi par la BIAO-CI ne fait pas état des frais de
poursuite ; en application des dispositions sus énoncées de l’article 267-8 de l’Acte uniforme
susvisé, le défaut de cette mention expose ledit cahier des charges à l’annulation ; ainsi, en
déclarant nul le cahier des charges pour défaut de rappel des frais de poursuites, le jugement
attaqué fait une saine application de l’article 267-8 susvisé ; il suit que ce second moyen de
cassation n’est pas davantage fondé et doit être rejeté.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 060/2008 du 30 décembre 2008,
Audience publique du 30 décembre 2008, Pourvoi n° 028/2004/PC du 1er mars 2004 – Affaire :
Banque Internationale de l’Afrique de l’Ouest dite BIAO-CI (Conseil : Maître Agnès
OUANGUI, Avocat à la Cour) contre 1) Monsieur SEGUI AMESSAN, 2) Madame Marie Lucie
CHARMOT.- Recueil de Jurisprudence n° 12, Juillet–Décembre 2008, p. 91. Ohadata J-10-34
D. Dires et observations
595
SAISIE IMMOBILIERE
soulevés à peine de déchéance, par des dires et observations annexés au cahier des charges
cinq jours, au plus tard, avant la date fixée pour cette audience. Par conséquent, les moyens
soulevés postérieurement à la date arrêtée pour l’audience éventuelle ne peuvent être reçus
par le tribunal.
Tribunal de Grande Instance Du Moungo, Jugement N°36/Civ Du 20 Avril 2006, Affaire
Tchamda Frida contre La Société CICAM-SOLICAM (cotonnière industrielle du Cameroun) et
la Société Générale des Banques au Cameroun (SGBC) Ohadata J-07-150
596
SAISIE IMMOBILIERE
597
SAISIE IMMOBILIERE
La décision de rejet des dires et observations doit être confirmée dès lors que le
débiteur poursuivi qui soutient avoir intégralement payé sa dette à l’égard du créancier ne
produit aux débats la moindre pièce ou preuve de nature à convaincre la Cour d’Appel.
Cour d’appel d’Abidjan, chambre civile et commerciale, 5e chambre civile C, arrêt civil
contradictoire n°009 du mardi 23 janvier 2007, affaire Mme Gottah Béatrice Valery (SCPA Bilé
– Aka – Brizoua – Bi et associes) c/ BICICI (Me Solo Paclio) Ohadata J-08-31
V. AUDIENCE EVENTUELLE
A. Juridiction compétente
B. Décisions
598
SAISIE IMMOBILIERE
VI. ADJUDICATION
VOIES D’EXECUTION – SAISIE – SAISIE IMMOBILIERE – DEPOT DU CAHIER DES CHARGES –
ABSENCE DE DIRES ET OBSERVATIONS – ADJUDICATION - ABSENCE D’ENCHERISSEUR –
ADJUDICATION AU PROFIT DU SAISISSANT.
ARTICLE 276 AUPSRVE
Lorsque toutes les formalités prévues à l’article 276 AUPSRVE ont été remplies,
l’adjudication doit être ordonnée et en l’absence d’enchérisseur, l’immeuble doit être adjugée
au profit du poursuivant.
Tribunal de Première Instance de Bafoussam, Jugement n°19/ Civ. du 15 novembre 2005,
Affaire Afriland First Bank C/ TEZEM Jules, Dame TEZEM née NGOUMELA Jeannine Claire
Marie Ohadata J-07-63
599
SAISIE IMMOBILIERE
se trouvent les immeubles, objet des poursuites ; il s’infère de ce texte que ladite juridiction
connaît de l’ensemble des incidents nés de la saisie immobilière ; en l’espèce, l’arrêt attaqué,
contrairement aux allégations de la BINCI, ne s’est prononcé, à la demande de l’appelant,
que sur la nullité du commandement valant saisie réelle que lui a initialement signifié sa
créancière pour violation de l’article 254 de l’Acte uniforme précité et non sur la validité du
mandat de vente de gré à gré de l’immeuble hypothéqué que celle-ci avait acquis de son
débiteur et mis à exécution en vendant directement ledit immeuble à un tiers ; en statuant
comme il l’a fait, l’arrêt attaqué n’a ni violé l’article 806 du Code de Procédure Civile
nigérien visé au moyen ni statué ultra petita ; il suit que le moyen n’est pas fondé et doit être
rejeté.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 007/2009 du 26 février 2009,
Audience publique du 26 février 2009, Pourvoi n° 069/2004/PC du 21/06/2004 – Affaire : Banque
Islamique du Niger pour le Commerce et l’Investissement dite BINCI (Conseils : SCPA
NABARA-GOURMOU, Avocats à la Cour) contre Abdoulaye BABY BOUYA (Conseil : Maître
Mounkaïla YAYE, Avocat à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 13, Janvier – Juin 2009,
p. 48. Ohadata J-10-62
B. Procédure d’adjudication
600
SAISIE IMMOBILIERE
C. Décision d’adjudication
Tribunal de Grande Instance de la Mifi, jugement n°27/CIV du 03 Juin 2008, affaire CA – SCB
Cameroun contre SODIMAC Sarl, TAKAM Bonaventure, dame TAKAM née DJONZO Elise).
Ohadata J-08-139
602
SAISIE IMMOBILIERE
ARTICLE 254 AUPSRVE - ARTICLE 255 AUPSRVE - ARTICLE 259 AUPSRVE - ARTICLE 261
AUPSRVE - ARTICLE 262 AUPSRVE - ARTICLE 266 AUPSRVE - ARTICLE 267 AUPSRVE -
ARTICLE 269 AUPSRVE - ARTICLE 283 AUPSRVE
Lorsque la procédure de saisie immobilière a été régulière, l’immeuble poursuivi est
vendu aux enchères. A défaut d’enchérisseur, l’immeuble est adjugé au créancier poursuivant
pour la valeur de la mise à prix.
Tribunal de Grande Instance du Moungo, Déclaration judiciaire N°16/CIV du 21 Février 2008,
affaire TIENTCHEU Maurice c/ PENGOU ODON Ohadata J-09-254
603
SAISIE IMMOBILIERE
604
SAISIE IMMOBILIERE
605
SAISIE IMMOBILIERE
B. Juridiction compétente
606
SAISIE IMMOBILIERE
608
SAISIE IMMOBILIERE
609
SAISIE IMMOBILIERE
«extra petita » ce qu'a sanctionné l'arrêt susvisé de la Cour de céans; lesdites poursuites et
l'arrêt subséquent de la CCJA susvisé étant distincts de l'action en distraction de saisie
exercée par le défendeur au pourvoi, c'est donc vainement que le requérant fait grief à l'arrêt
attaqué « d'avoir refusé de tirer les conséquences» de l'Arrêt n° 008/2008 du 27 mars 2008 de
la Cour de céans; d'où il suit que ce second moyen n'est pas davantage fondé et doit être
rejeté.
Cour Commune de Justice et d'Arbitrage C.C.J.A, ARRET N° 049/2009 du 26 novembre
2009, Affaire: DAOUDA Sidibé (Conseil: Maître Hamidou Koné,Avocat à la Cour) contre
DIONKE Yaranangoré (Conseils: La SCP Doumbia- Tounkara, Avocats à la Cour). Recueil
de jurisprudence de la CCJA, n° 14, juillet-décembre 2009, p. 18 Ohadata J-10-182
610
SAISIE IMMOBILIERE
611
SAISIE IMMOBILIERE
- Cour d’appel de l’Ouest (Bafoussam) chambre civile et commerciale arrêt n° 93/civ du 10 aout
2005 AFFAIRE -KAMO GAMO Ruben -Minoterie de l'Ouest Cameroun (MINOCAM) C/
Afriland First Bank S.A Ohadata J-07-79
612
SAISIE IMMOBILIERE
- SAISIE IMMOBILIERE – JUGEMENT – APPEL – DELAI – DELAI NON PREVU PAR L’AUPSRVE
– APPLICATION DU DROIT NATIONAL - - DELAI DE DROIT COMMUN – RECEVABILITE DE
l’APPEL (OUI).
- SAISIE IMMOBILIERE – JUGEMENT – APPEL – CONTESTATION DU PRINCIPE DE LA
CREANCE (OUI) – DEMANDE DE NULLITE DE LA CONVENTION D’OUVERTURE DE CREDIT –
RECAVABILITE DE L’APPEL (OUI).
- ARTICLE 14 AUS - ARTICLE 10 AUPSRVE - ARTICLE 49 AUPSRVE - ARTICLE 267 AUPSRVE -
ARTICLE 270 AUPSRVE - ARTICLE 300 AUPSRVE - ARTICLE 259 AUPSRVE- ARTICLE 276
AUPSRVE - ARTICLE 268 AUPSRVE - ARTICLE 269 AUPSRVE - ARTICLE 277 AUPSRVE
Le législateur communautaire n’ayant pas prévu de délai d’appel contre les décisions
rendues en matière de saisie immobilière, c’est le délai de droit commun, prévu par la
législation nationale qui doit être appliqué. Lorsque ce délai est respecté comme dans le cas
d’espèce, le juge d’appel doit le déclarer recevable.
L’appel en matière de saisie immobilière n’est recevable que lorsqu’il porte sur le
principe même de la créance. C’est donc à bon droit que le juge déclare recevable l’appel du
demandeur qui invoque la nullité de la convention d’ouverture de crédit à la base de la saisie
ainsi que le défaut de titre exécutoire.
Cour d'Appel du Littoral, Arrêt N° 019/C du 18 avril 2008, Affaire la Société NGUESSI
AVENUE HOTEL SARL Contre BICEC SA Ohadata J-10-266
613
SAISIE IMMOBILIERE
614
SAISIE IMMOBILIERE
- SAISIE IMMOBILIERE – JUGEMENT – APPEL – DELAI – DELAI NON PREVU PAR L’AUPSRVE
– APPLICATION DU DROIT NATIONAL - - DELAI DE DROIT COMMUN – RECEVABILITE DE
l’APPEL (OUI).
ARTICLE 14 AUS - ARTICLE 10 AUPSRVE - ARTICLE 49 AUPSRVE - ARTICLE 267 AUPSRVE -
ARTICLE 270 AUPSRVE - ARTICLE 300 AUPSRVE - ARTICLE 259 AUPSRVE- ARTICLE 276
AUPSRVE - ARTICLE 268 AUPSRVE - ARTICLE 269 AUPSRVE - ARTICLE 277 AUPSRVE
Le législateur communautaire n’ayant pas prévu de délai d’appel contre les décisions
rendues en matière de saisie immobilière, c’est le délai de droit commun, prévu par la
législation nationale qui doit être appliqué. Lorsque ce délai est respecté comme dans le cas
d’espèce, le juge d’appel doit le déclarer recevable.
Cour d'Appel du Littoral, Arrêt N° 019/C du 18 avril 2008, Affaire la Société NGUESSI
AVENUE HOTEL SARL Contre BICEC SA Ohadata J-10-266
FONGOU née WOUTEDEM Cécile, Dame FONGOU née FOZING Nadège C/Afriland First
Bank Anciennement dénommée CCEI – Bank (S.A) Ohadata J-07-46
616
SAISIE IMMOBILIERE
Cour d’Appel du Littoral, arrêt n°193/ C/ADD du 27 août 2007, Affaire La Compagnie
Africaine pour le Commerce International au Cameroun (CACIC SA) C/ Sté Afriland First
Bank SA Ohadata J-07-195
617
SAISIE IMMOBILIERE
618
SAISIE IMMOBILIERE
En matière de saisie immobilière, dès lors qu’il est prouvé qu’un jugement a statué sur
le principe de la créance, en l’espèce la nullité de la convention d’ouverture de crédit avec
caution, ce jugement peut faire l’objet d’appel conformément à l’article 300 AUPSRVE.
Lorsqu’il s’est écoulé un délai de plus de trois mois entre un commandement de saisie
immobilière et la publication de ce commandement, le non respect de ce délai entraîne la
caducité du commandement et par conséquent la nullité des poursuites et la mainlevée de la
saisie.
Cour d'Appel du Littoral, Arrêt N° 019/C du 18 AVRIL 2008, Affaire la Société NGUESSI
AVENUE HOTEL SARL Contre BICEC SA. Ohadata J-09-149
B. Pourvoi en cassation
619
SAISIE IMMOBILIERE
Le recours porté devant la C.C.J.A. ayant été exercé dans le délai de deux mois
imparti par le Règlement de Procédure, il est recevable et la saisine antérieure de la Cour
Suprême du Mali est sans influence sur la recevabilité dudit recours.
La C.C.J.A. est compétente dès lors que les questions soulevées se rapportent à la
saisie immobilière et entrent bien dans le champ d’application de l’Acte uniforme portant
organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution.
L’objet de sa saisine n’étant pas de faire ordonner la radiation du commandement aux fins de
saisie immobilière, mais d’inviter une partie à prendre connaissance du cahier de charges
déposé par le créancier poursuivant, afin qu’il y insère ses dires et observations, le tribunal a
statué « extra petita ».
En confirmant le jugement entrepris, la Cour d’Appel a également statué « extra petita
et son arrêt encourt la cassation ».
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A.) 2ème Chambre, Arrêt n° 008 du 27 mars
2008 - Affaire : D. c/ - B.- Le Juris-Ohada n° 3 – Juillet - Août - Septembre 2008, p. 14. - Le
recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 11, janvier-juin 2008, p. 86. Ohadata J-09-40
620
SAISIE IMMOBILIERE
ne fait que tirer les conséquences des dispositions des articles 293 et 301 de l’Acte uniforme
précité ; notamment, alors que l’article 293 prévoit que « la décision judiciaire ou le procès-
verbal d’adjudication établi par le notaire ne peut faire l’objet d’aucune voie de recours,
sans préjudice des dispositions de l’article 313 ci-dessous », l’article 301 réglemente l’appel
relativement aux incidents de la saisie immobilière ; en l’espèce, s’agissant d’un appel dirigé
contre une décision d’adjudication, c’est à bon droit que le juge d’appel a estimé que
l’article 301 dont se prévaut le demandeur au pourvoi n’était pas applicable en l’espèce et est
passé outre ; il échet dès lors, de rejeter ce premier moyen comme non fondé.
En considérant que le renvoi de l’affaire par le Tribunal à huitaine l’a été pour des
raisons qui lui étaient propres et en tout cas bien différentes de la remise pour causes graves
et légitimes dont parle l’article 281 précité, la Cour d’Appel ne viole en rien les dispositions
dudit texte ; il échet de rejeter ce deuxième moyen comme non fondé.
Il ne résulte ni des pièces du dossier de la procédure, ni de la décision attaquée, que
El Hadj Mamadou Alseny BAH ait soutenu devant la Cour d’Appel de Conakry, le moyen
sus relaté ; ledit moyen, étant nouveau et pas de pur droit, doit être déclaré irrecevable.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (C.C.J.A), Arrêt N° 061/2008 du 30 décembre 2008,
Audience publique du 30 décembre 2008, Pourvoi n° 098/2004/PC du 14 septembre 2004 –
Affaire : El Hadj Mamadou Alseny BAH (Conseils : Maîtres Georges Sidibé DESTEPHEN et
Bassirou BARRY, Avocats à la Cour) contre 1) El Hadj Mamadou Lamine DIALLO,
2) Compagnie de Gestion des Stocks dite COGEST S.A (Conseil : Maître Joseph KOLEMOU,
Avocat à la Cour).- Recueil de Jurisprudence n° 12, Juillet–Décembre 2008, p. 95. Ohadata J-10-
35
621
SAISIE IMMOBILIERE
SAISIE IMMOBILIERE – JUGEMENT – APPEL – DELAI – DELAI NON PREVU PAR L’AUPSRVE –
APPLICATION DU DROIT NATIONAL - - DELAI DE DROIT COMMUN – RECEVABILITE DE
l’APPEL (OUI).
SAISIE IMMOBILIERE – JUGEMENT – APPEL – CONTESTATION DU PRINCIPE DE LA
CREANCE (OUI) – DEMANDE DE NULLITE DE LA CONVENTION D’OUVERTURE DE CREDIT –
RECAVABILITE DE L’APPEL (OUI).
SAISIE IMMOBILIERE - COMMANDEMENT – PUBLICATION – NON RESPECT - NULLITE DU
COMMANDEMENT – NULLITE DE LA PROCEDURE - MAINLEVVE DE LA SAISIE.
ARTICLE 14 AUS - ARTICLE 10 AUPSRVE - ARTICLE 49 AUPSRVE - ARTICLE 267 AUPSRVE -
ARTICLE 270 AUPSRVE - ARTICLE 300 AUPSRVE - ARTICLE 259 AUPSRVE- ARTICLE 276
AUPSRVE - ARTICLE 268 AUPSRVE - ARTICLE 269 AUPSRVE - ARTICLE 277 AUPSRVE
Le législateur communautaire n’ayant pas prévu de délai d’appel contre les décisions
rendues en matière de saisie immobilière, c’est le délai de droit commun, prévu par la
législation nationale qui doit être appliqué. Lorsque ce délai est respecté comme dans le cas
d’espèce, le juge d’appel doit le déclarer recevable.
L’appel en matière de saisie immobilière n’est recevable que lorsqu’il porte sur le
principe même de la créance. C’est donc à bon droit que le juge déclare recevable l’appel du
demandeur qui invoque la nullité de la convention d’ouverture de crédit à la base de la saisie
ainsi que le défaut de titre exécutoire.
La loi prévoit un délai de trois mois pour la publication du commandement aux fins de
saisie immobilière. Lorsqu’il apparaît que ce délai n’a pas été respecté parce que la
publication est intervenue après le délai imparti, le commandement dont s’agit ne peut pas
valablement donner lieu à la mise en œuvre des poursuites. Le saisissant se devait dès lors de
réitérer le commandement avant de reprendre les poursuites. Faute d’avoir respecté cette
exigence, le juge ‘appel constate la déchéance du commandement et la nullité de la procédure
entreprise, infirmant ainsi la décision du premier juge.
Cour d'Appel du Littoral, Arrêt N° 019/C du 18 avril 2008, Affaire la Société NGUESSI
AVENUE HOTEL SARL Contre BICEC SA Ohadata J-10-266
622
SAISIE REVENDICATION
SAISIE REVENDICATION
VOIES D’EXECUTION – SAISIE - SAISIE REVENDICATION - BIEN APPARTENANT A UN TIERS -
DEMANDE DE DISTRACTION - ABSENCE DE SIGNIFICATION AU CREANCIER SAISISSANT-
IRRECEVABILITE
ARTICLE 49 AUPSRVE - ARTICLE 141 AUPSRVE
La demande en distraction d’un bien saisi dans le cadre d’une procédure de saisie
revendication de biens doit être, conformément à l’article 141 AUPSRVE, signifiée a
créancier saisissant. Faute de quoi, l’action en distraction doit être déclarée irrecevable.
Tribunal de Première Instance de Douala – Ndokoti, ordonnance n°190/05-06 DU 03 MAI 2006,
affaire sieur PIERAMI MICHEL C/ STE EDILCAM SA, STE bois SA Ohadata J-07-200
623
SAISIE VENTE
SAISIE VENTE
SOMMAIRE
624
SAISIE VENTE
625
SAISIE VENTE
Au bénéfice de ces observations et sans qu'il soit besoin d'examiner les autres moyens
invoqués, y a lieu de déclarer nul et de nul effet le procès-verbal de la saisie vente litigieuse
et de donner mainlevée de ladite saisie ;
Pour vaincre toute velléité de résistance à la prompte exécution de notre ordonnance,
il advient de l'assortir d'une astreinte de 100.000 FCFA par jour de retard à compter de sa
signification.
Tribunal de Première Instance de Douala-Ndokoti, ORD. N° 131/05-06 DU 11 MAI 2006 du
Président, AFFAIRE : Institut Panafricain pour le Développement - Afrique Centrale (IPD-AC)
C/ M. NZOA Gervais Ohadata J-07-75
627
SAISIE VENTE
628
SAISIE VENTE
629
SAISIE VENTE
Le commandement de payer doit être déclaré nul, dès lors qu’il ne comporte pas les
mentions prescrites par l’article 92 de l’Acte uniforme sur l’organisation des procédures
simplifiées de recouvrement et des voies d’exécution. Il s’ensuit que la nullité de la saisie doit
être prononcée et la demande en distraction d’objets saisis devient sans objet.
Cour D’Appel D’Abidjan Côte D’Ivoire, Chambre civile et commerciale, 5ème Chambre D N°
691, Audience du 28 juin 2005, affaire SOCIETE ELEA (FDKA) c/ SAFCA (DOGUE ABBE
YAO et ASSOCIES) Ohadata J-08-03
VOIES D’EXECUTION – SAISIE - SAISIE VENTE – SAISIE ENTRE LES MAINS D’UN TIERS
(NON)
VOIES D’EXECUTION – SAISIE - SAISIE VENTE – PROCES VERBAL DE DENONCIATION -
CONTESTATION – JURIDICTION COMPETENTE – MENTION – CARACTERES APPARENTS
(OUI) - REJET
ARTICLE 49 AUPSRVE - ARTICLE 105AUPSRVE - ARTICLE 109 AUPSRVE
En matière de saisie vente, il n y a pas saisie entre les mains d’un tiers lorsque celui qui se
prétend tiers constitue en réalité une seule et même personne que le débiteur.
Il ne peut y avoir lieu à annulation d’un procès verbal de saisie lorsque la désignation de la
juridiction compétente en cas de contestation apparaît de manière apparente dans ce procès
verbal.
Tribunal de Première Instance de Mbanga, ORDONNACE DE REFERE N°04/ORD/REF DU
28 NOVEMBRE 2006, AFFAIRE La Société nouvelle des carrières du Cameroun C/ Ayants
droits de feu NJIKI TCHAPDA Emmanuel, Maître Côme TAKONGMO Ohadata J-07-207
- Cour d’appel du Centre (Yaoundé), Arrêt n° 264/ civ du 11 avril 2003, civil contradictoire
Affaire n° 81/ rg/ 2002-2003 du 28 novembre 2002 M. Obama Tsanga Martin Gerald (Mes
Taptue, Ngaï, Bitha, Ndzala) c/ Six International Ltd Sarl (Me Kack Joseph Louis) Ohadata J-
06-102
630
SAISIE VENTE
ARTICLES 419 BIS ET 420 NOUVEAUX CODE DES IMPOTS BURKINABÈ - INFIRMATION DE
L'ORDONNANCE - ANNULATION DE LA SAISIE - MAINLEVEE ET RESTITUTION DU
VEHICULE.
ARTICLE 2 AUPSRVE - ARTICLE 33 AUPSRVE - ARTICLE 91 AUPSRVE ET SUIVANTS -
ARTICLE 29 AUPSRVE
ARTICLE 100 AUPSRVE - ARTICLE 103 AUPSRVE
ARTICLE 2 TRAITE OHADA - ARTICLE 10 TRAITE OHADA - ARTICLE 13 TRAITE OHADA -
ARTICLE 54 TRAITE OHADA
ARTICLE 405 NOUVEAU CODE DES IMPOTS BURKINABÈ - ARTICLE 419 NOUVEAU CODE DES
IMPOTS BURKINABÈ - ARTICLE 419 BIS NOUVEAU CODE DES IMPOTS BURKINABÈ -
ARTICLE 420 NOUVEAU CODE DES IMPOTS BURKINABÈ - ARTICLE 426 NOUVEAU CODE DES
IMPOTS BURKINABÈ - ARTICLE 409 CODE DES IMPOTS BURKINABÈ
ARTICLE 414 CODE DE PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ - ARTICLE 41 CODE DE
PROCEDURE CIVILE BURKINABÈ
En considérant que les dispositions de l'article 420 in fine nouveau du code des impôts
renvoient, pour l'exercice des voies d'exécution par l'administration fiscale, à l'application de
celles du code des impôts, il y a lieu de conclure à une violation de la loi pour absence de
mise en demeure rendue exécutoire ou de contrainte administrative avant l'opération de
saisie qui est un acte d'exécution forcée. L’inobservation de cette procédure rend nulle la
saisie pratiquée.
Cour d'appel de Ouagadougou (Burkina Faso), Ordonnance de référé n° 64/2003 du 21 août
2003, FARAMA Prosper c/ Ministère des Finances et du Budget Ohadata J-07-215
631
SAISIE VENTE
Il ne peut y avoir lieu à annulation d’un procès verbal de saisie lorsque la désignation
de la juridiction compétente en cas de contestation apparaît de manière apparente dans ce
procès verbal.
Tribunal de Première Instance de Mbanga, ORDONNACE DE REFERE N°04/ORD/REF DU
28 NOVEMBRE 2006, AFFAIRE La Société nouvelle des carrières du Cameroun C/ Ayants
droits de feu NJIKI TCHAPDA Emmanuel, Maître Côme TAKONGMO Ohadata J-07-207
632
SAISIE VENTE
Lorsqu’il est prouvé que dans le cadre d’une procédure de saisie vente un bien saisi
appartient à un tiers, la distraction de ce bien de la saisie opérée doit être ordonnée.
Tribunal de Première Instance de Bafoussam, Ordonnance de référé n°97 du 03 août 2007,
Affaire FOTSO Ludovic Paulin C/ Njepnang Lydie, Me Tchoua Yves. Ohadata J-07-155
633
SAISIE VENTE
634
SAISIE VENTE
635
SAISIE VENTE
remplies. Le 2ème alinéa de ce texte excluant les dettes alimentaires et cambiaires, il y a lieu
dès lors de rejeter la demande de délai de grâce pour une dette cambiaire, car résultant de
traite ayant fait l’objet d’un protêt.
Cour d’appel de Niamey, arrêt n° 09 du 7 février 2006, affaire BOUKARY MAÏGA ADAMOU
contre HAMANI YAYE Ohadata J-10-228
VOIES D’EXECUTION – SAISIE VENTE – BIENS SAISIS DETENUS PAR UN TIERS ET DANS LES
LOCAUX D’HABITATION DE CE DERNIER – AUTORISATION DE LA JURIDICTION DU LIEU
OU SONT SITUES LES BIENS (NON) – ABSENCE DE BASE LEGALE DE LA SAISIE – NULLITE
MAINLEVEE
VOIES D’EXECUTION – SAISIE-VENTE – PROCES VERBAL DE VENTE – DENONCIATION –
MENTIONS OBLIGATOIRES – INDICATION (NON) – NULLITE – MAINLEVEE
ARTICLE 100 AUPSRVE - ARTICLE 105 AUPSRVE - ARTICLE 111 AUPSRVE
Sont nulles et de nul effet les saisies pratiquées dès lors que, d’une part, elles étaient
dépourvues de base légale et, d’autre part, que l’acte de dénonciation du procès verbal ne
contient pas les indications obligatoires des articles 100 et 111 de l’AUPSRVE.
Par conséquent, il y a lieu d’en ordonner la mainlevée.
Tribunal de première instance de Bouaflé, ordonnance de référé n° 15 du 15 septembre 2006,
AFFAIRE BROU ASSAOURE c/ LA SOCIETE ZAMACOM S.A ET AUTRES Ohadata J-09-
365
636
SAISIE VENTE
637
SAISIE VENTE
638
SAISIE VENTE
639
SAISIE VENTE
Le juge des référés est compétent si l’objet de sa saisine consiste à dire si les différents
exploits comportent les mentions requises par la loi sous peine de nullité et si la formule
exécutoire apposée sur une ordonnance l’a été dans les conditions légales et non d’apprécier
le bien fondé de ladite ordonnance.
Il y a lieu de rétracter l’apposition de la formule exécutoire sur une ordonnance
d’injonction de payer si le débiteur a formé opposition dans les formes et délai requis par la
loi et si l’absence d’enrôlement de cette opposition est due à un dysfonctionnement du greffe.
L’absence d’indication de son domicile par le créancier poursuivie dans la signification de
l’ordonnance d’injonction de payer revêtue de la formule exécutoire cause au débiteur un
grief dans la mesure où il ne dispose pas de l’information du lieu où il doit signifier son
opposition et son assignation a comparaître devant le tribunal pour statuer sur ladite
opposition.
Il s’ensuit qu’il faut annuler l’acte de signification de l’ordonnance revêtue de la
formule exécutoire et que le délai d’opposition n’a pas pu courir valablement contre le
débiteur.
Il s’ensuit également la nullité des actes de saisie attribution et de saisie vente accomplies sur
la base de la formule exécutoire litigieuse.
Bien que, par principe, toute ordonnance de référé soit exécutoire par provision, il y a
lieu de déclarer la discontinuation des mesures d’exécution avec effet immédiat sous
astreinte.
Tribunal de Première Instance de COTONOU, 1ère Chambre Civile Moderne, Ordonnance de
référé N° 176/02 – 1ère C C I V du 18 Juillet 2002, Dossier N° 312/2001/R.G. - Madame Bai
AVLESSI née MONTCHO (Me Sévérin QUENUM) c/ Valérien AMOUSSOU (Me COVI).
Ohadata J-10-09
640
SAISIE VENTE
biens saisis, la demande en nullité de la saisie critiquée ne peut être accueillie, dès lors que
les véhicules saisis ont été vendus.
Cour d’appel de Daloa, 1ère chambre civile et commerciale, arrêt civil contradictoire n° 98 du 09
mai 2007 AFFAIRE KOUMOUE KOMENAN YSSOUFOU c/ L’ENTREPRISE
COOPERATIVE AGRICOLE DE SOUBRE Ohadata J-09-360
642
SAISIE VENTE
F. Effets de la nullité
643
SAISIE VENTE
644
SAISIE VENTE
645
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
646
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
I. APPLICATION DE L’AUSCGIE
ACTE UNIFORME SUR LES SOCIETES COMMERCIALES ET AU GROUPEMENT D’INTERET
ECONOMIQUE – ENTREE EN VIGUEUR POSTERIEURE A L’ACTE INTRODUCTIF D’INSTANCE
– INCOMPETENCE DE LA CCJA.
ARTICLE 14 DU TRAITE OHADA
Les conditions de compétence en matière contentieuse, telles que précisées à l'article
14 du Traité constitutif de l'OHADA n'étant pas réunies, la Cour de céans doit, nonobstant
l'arrêt de dessaisissement de la Cour Suprême de COTE D'IVOIRE qui ne la lie pas, se
déclarer incompétente et renvoyer l'affaire devant ladite Cour Suprême. En effet, de l'examen
des pièces du dossier de la procédure, il ressort que l'Acte uniforme relatif au droit des
sociétés commerciales et du groupement d'intérêt économique, entré en vigueur le 1er janvier
1998, n'avait pas intégré l'ordre juridique interne de la République de COTE D'IVOIRE à la
date de l'exploit introductif d'instance, soit le 08 septembre 1997, et qu'il ne pouvait de ce fait
être applicable. Et dans ce contexte spécifique, aucun grief ni moyen relatif à l'app1ication
dudit Acte uniforme n'avait pu être formulé et présenté devant les juges du fond.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage, arrêt n° 34 du 16 février 2005, Banque africaine de
développement c/ Société Ivoir café, Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 5, janvier-juin
2005, volume 1, p. 48 ; Le Juris-Ohada, n° 4/2005, juillet-septembre 2005, p. 5. Ohadata J-06-08
647
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
CESSION DE PARTS SOCIALES - SOCIETE CONSTITUEE AVANT LE 1er JANVIER 1998 – MISE
EN HARMONIE DES STATUTS AVANT LE 1ER JANVIER 2000 – APPLICATION DE L'AUSCGIE
(NON) - APPLICATION DE LA LOI NATIONALE (OUI) - VALIDITE DE LA CESSION DE PARTS
SOCIALES - CONFORMITE A LA LOI NATIONALE (OUI).
LIMITES DU MANDAT AD LITEM DE L'AVOCAT.
APPLICATION DANS LE TEMPS ET DANS L'ESPACE DE L'ACTE UNIFORME DE L'OHADA
RELATIF AU DROIT DES SOCIETES COMMERCIALES ET DU GIE.
L'ACCEPTATION D'UNE OFFRE FERME EST IMPUISSANTE A FORMER LE CONTRAT DE
CESSION LORSQU'ELLE A ETE EXPRIMEE APRES REVOCATION OU CADUCITE DE L'OFFRE.
ARTICLE 9 DU TRAITE OHADA - ARTICLE 908 AUSCGIE - ARTICLE 909 AUSCGIE
En vue de sortir du capital social, un associé a offert à un de ses partenaires le rachat
de ses parts. Devant les tergiversations de ce dernier, il a vendu lesdites parts à un tiers. Le
premier juge a annulé la cession faite au profit du tiers, «pour violation des dispositions de
l'A. U. relatif aux Sociétés Commerciales et au GIE en ses dispositions relatives aux
modalités de cession de parts sociales ».Or, à la date du litige, la Société en cause n'avait pas
encore mis ses statuts en harmonie avec les dispositions de cet A.U. et restait, conformément
à l'article 919 dudit acte, soumise aux dispositions de la loi nationale.
C'est à tort que les premiers juges ont sanctionné la cession de parts sociales pour
méconnaissance de l'Acte uniforme relatif aux sociétés commerciales et au GIE alors que la
loi applicable au moment des faits est bien la loi nationale ; dès lors que la cession de parts
sociales consentie dans ces conditions l'a été conformément aux dispositions du droit interne
antérieur, sa validité est établie et la décision qui l'a sanctionnée doit être infirmée.
Cour d'appel de Cotonou, arrêt n° 174/99 du 30 septembre 1999 AFFAIRE 1-Sté JOS HANSEN
et SOEHNE 2- Sté MATCH TRADING LIMITED C/ M. François DOSSOU. Ohadata J-06-94
648
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
Le Contrat d’assistance est valable, dès lors qu’aux termes de l’article 106 AUSCGIE,
les fondateurs peuvent faire des actes et prendre des engagements pour le compte de la
société en formation, avant sa constitution, et si elle est constituée mais non encore
immatriculée, ces engagements sont pris par le ou les dirigeants sociaux. Par conséquent, la
société a pu valablement contracter dès lors que les intérêts des associés sont protégés.
Est manifestement abusive et ouvre droit à réparation, la rupture du contrat
intervenue unilatéralement par l’autre partie et avant terme.
Il y a gain manqué dès lors que la rupture abusive du contrat a privé le cocontractant
de percevoir sa part de taxes et redevances de la radioélectricité.
Cour d’appel d’Abidjan, arrêt n° 1122 du 23 décembre 2005, affaire RADIOTEL c/ ATCI.
Ohadata J-09-208
C. Apport en industrie
649
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
Il ressort des dispositions combinées des articles 1er et 2 AUPSRVE que la procédure
d'injonction de payer peut être introduite pour le recouvrement d'une créance ayant une
origine contractuelle et présentant les caractères de certitude, de liquidité et d'exigibilité.
L'article 13 AUPSRVE dispose que « celui qui a demandé la décision d'injonction de payer
supporte la charge de la preuve ».
Les pièces justificatives versées au dossier par le requérant pour étayer sa demande
en paiement sont constituées de la déclaration d’intention, d'un relevé de compte ainsi que de
deux correspondances émanant de TELECEL International Ltd et de TELECEL FASO. La
lettre de TELECEL FASO, adressée au requérant avait pour objet, suite aux instructions du
directeur régional de mettre à sa disposition un numéro postpaid avec comme mode de
paiement une compensation entre sa créance sur TELECEL et le coût des communications.
Cependant l'objet de cette créance n'est pas précisée dans la lettre ni son montant.
Quant à la lettre qui attestait que TELECEL International est redevable au requérant,
TELECEL FASO, entité juridique différente de TELECEL International ne saurait être tenue
au paiement des dettes de cette dernière. En l'espèce, la pièce produite n'établit nullement que
l'appelante est débitrice du requérant de la somme réclamée. En outre, le principe de l'effet
relatif des contrats posé à l'article 1165 du code civil s'oppose à ce que TELECEL
International et le requérant puissent lier TELECEL FASO à leur contrat.
Selon le requérant, la somme réclamée représente le reliquat du remboursement de
son apport en industrie dans la constitution de la société ainsi que la contrepartie des
diligences et peines accomplies pour l'obtention d'une licence GSM. Cependant,
conformément à la déclaration d'intention et aux statuts de la société en constitution, l'apport
en industrie ne peut plus faire l'objet de réclamation de la part du requérant, celui-ci ayant
été évalué et converti en actions au bénéficie du requérant dans la nouvelle société.
Il apparaît donc que la créance dont paiement est réclamée n'est ni certaine, son
existence étant contestable à l'égard de l'appelant, ni liquide, son montant en argent n'étant
connu et déterminé que par le requérant seul, encore moins exigible. En statuant comme ils
l'ont fait, les premiers juges ont violé les dispositions des articles 1er et 2 AUPSRVE. A
supposer la créance réclamée certaine, liquide et exigible, il eut fallu, s'agissant
d'engagement pris pour le compte d'une société en formation avant sa constitution, se
conformer aux dispositions des articles 106 et suivants AUSCGIE pour que ces actes et
engagements soient considérés comme contractés par la nouvelle société qui serait alors
tenue de payer.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 060 du 19
décembre 2008, TELECEL FASO c/ Spéro Stanislas ADOTEVI Ohadata J-10-126 et Ohadata
J-10-194
D. Apport en nature
650
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
Tribunal régional hors classe de Dakar, jugement n°139 du 8 avril 2005, Sur requête aux fins
d'opposition à l'ordonnance nO206/2005 du 17.02.2005 du Juge Commissaire de la LB du GIE
KATIA formulée par Me Youssoupha CAMARA pour le compte de Monsieur Abdel Aziz
MOUZAIA. Ohadata J-06-173
E. Société en participation
La Cour d’appel de Niamey ne viole en rien l’article 1322 du code civil, dès lors
qu’elle fait observer que même à l’égard d’un acte authentique, la force probante jusqu’à
inscription de faux dont il est revêtu n’empêche pas que les conventions qui y sont contenues
puissent être arguées de simulation surtout par l’une des parties contractantes, a fortiori
celles qui font l’objet d’acte sous seing privé, que les propos de la demanderesse corroborent
les allégations du défendeur selon lesquelles les attestations de vente, l’inscription
modificative au registre du commerce ne sont que de pure complaisance et qu’il résulte de la
lettre de la demanderesse que le comportement affiché est celui d’une simple gérante et non
d’une propriétaire de l’officine jouissant de tous les droits y afférents.
Certes, en vertu de l’article 1583 du code civil, une vente est parfaite et la propriété
acquise à l’acquéreur dès lors qu’il y a accord sur le prix et sur la chose. Cependant il reste
qu’il en est autrement lorsque cet accord était en réalité déguisé et que ce déguisement a été
sciemment convenu et exécuté par les parties contractantes. La demanderesse au pourvoi,
pharmacienne de son état, ne pouvait pas raisonnablement ignorer que l’acquisition de la
pharmacie lui conférait la pleine propriété et qu’elle n’était nullement tenue de partager les
bénéfices tirés de l’exploitation d’une officine dont elle est propriétaire. En posant des actes
qu’elle savait constitutifs de sa participation à la simulation, la demanderesse au pourvoi est
mal fondée à se prévaloir desdits actes de cession.
Le fait que le défendeur n’ait pas la qualité de pharmacien ne suffit pas à lui retirer la
propriété du fonds de commerce qu’il a hérité, dès lors que d’une part les parties ont signé
les différents actes de cession relatifs aux éléments de l’officine, et d’autre part ont mis en
place une société de participation à l’effet d’exploiter la même officine, le défendeur
apportant le fonds de commerce et l’immeuble, la demanderesse apportant son diplôme.
Par conséquent, en décidant que conformément à l’article 857 de l’Acte uniforme
relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE le défendeur au pourvoi doit reprendre le
fonds de commerce à l’enseigne « pharmacie centrale » et l’immeuble servant à l’exploitation
et la demanderesse son diplôme, la Cour d’appel n’a en rien violé les dispositions des articles
45, 46, 47 et 48 de l’ordonnance portant législation pharmaceutique du Niger.
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), 1ère Chambre, arrêt n° 059 du 30
décembre 2008, affaire : Madame R c/ Monsieur B. Le Juris Ohada n° 1/2009, janvier-mars, p.
32. Ohadata J-09-268 et Ohadata J-10-33
652
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
Dans le cas d'espèce, il y a un contrat à la base qui règle les conventions des parties. Il
convient donc appliquer les règles de la société en participation, et se référer au contrat de
base qui tient lieu de loi entre les parties contractantes conformément aux articles 1134 et
1142 et suivants du code civil.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre civile et commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 57
du 20 mai 2005, Société togolaise de travaux publics (STTP) c/ SAS sa et SOMDA Jean de Dieu
Ohadata J-09-17
F. Société de fait
653
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
Le fait d’accorder des pouvoirs importants à un tiers sur la gestion et l’administration de ses
biens ne saurait suffisamment caractériser l’existence d’une société créée de fait, en
l’absence de tout autre élément traduisant l’affectio societatis.
Cour Suprême de Côte d’ivoire, Chambre judiciaire – Arrêt n° 597/03 du 13 novembre 2003 –
EHIMAN N’GUETTA (Tano et Aliman) c/ Ayants-droit de WADJA James. – Actualités
Juridiques n° 52 / 2006, p. 30. Note anonyme. Ohadata J-08-273
- Cour d’appel du Littoral, arrêt N°25/REF DU 28 JANVIER 2008, STÉ BUSINESS STAR
OFFICE Rep par NNHO NSOUMBI C/ Sté CAMEROON MOTORS INDUSTRIES Ohadata J-
10-271
654
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
655
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
liquidateur comme mandataire pour procéder à la restitution aux souscripteurs des sommes
qu'ils ont déposées sur le compte de la société en liquidation.
La cour d'appel a statué que :
1- il n'était point besoin de chercher à savoir la finalité des fonds déposés sur les comptes de
la société pour procéder à leur restitution ;
2- dès lors que les conditions de l'article 617 de l'AUSCGIE sont réunies, rien ne s'oppose à
ce qu'il soit procédé ainsi que le premier juge a décidé. L'ordonnance querellée a par
conséquent été confirmée.
Cour d'appel de Dakar, chambre civile et commerciale 1, arrêt du 9 février 2001, Abdoulaye
Dramé es qualité de la Nationalité d'Assurances c/ Bassirou Diop) Ohadata J-06-122
- Cour d’appel de Lomé, arrêt n° 43/09 du 17 mars 2009, BIA-TOGO / Société NOSOCO-TOGO
SARL Ohadata J-10-169
656
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
décidé le premier juge suivi en cela par le juge d’appel qui confirme l’ordonnance intervenue
sur ce point.
Cour d’appel du Littoral, arrêt N°25/REF DU 28 JANVIER 2008, STÉ BUSINESS STAR
OFFICE Rep par NNHO NSOUMBI C/ Sté CAMEROON MOTORS INDUSTRIES Ohadata J-
10-271
657
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
L’accomplissement de cette formalité, vérifiable sur tout document social, est placée
sous le contrôle du juge, qui peut en enjoindre la régularisation ;
Les pièces du dossier enseignent que la société d’acconage de transports et de
manutention est une société anonyme, au capital de un milliard de francs, ayant siège établi à
Port-Gentil ;,en raison de sa forme, la SATRAM est assujettie à la formalité de
l’immatriculation. Les différents documents produits par la SATRAM ne comportent aucune
indication de nature à attester sa conformité à la norme sus évoquée.
En raison du caractère impératif de la loi, la régularisation de cette situation est
préjudicielle à l’examen plus ample de la procédure.
Cour d’Appel d’Abidjan (Côte D’Ivoire), Chambre civile et commerciale, 5ème Chambre D N°
691, Audience du 28 juin 2005, affaire SOCIETE ELEA (FDKA) c/ SAFCA (DOGUE ABBE
YAO et ASSOCIES) Ohadata J-08-04
B. Dénomination sociale
C. Forme sociale
658
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
D. Succursale- Filiale
tiers et qui veut que les actes passés entre le représentant et le tiers lient le représenté. En
l'espèce il n'a existé aucune opération de cette nature, l'appelante n'ayant été impliquée en
aucune manière, à la formation et à l'exécution du contrat de transport de marchandises né
entre le commissionnaire de transport pour le compte de la chargeur-expéditeur et le
transporteur maritime.
Surabondamment, c'est à tort que les premiers juges ont invoqué le mécanisme de
l'action oblique de l'article 1166 du code civil pour justifier l'implication de l'appelante.
L'action oblique donne au créancier la faculté d'exercer, au nom de son débiteur, ses droits et
actions lorsqu'il néglige de les mettre en valeur. En l'espèce, aucune des conditions de mise
en œuvre de l'action oblique n'existe.
En conclusion, ni la théorie des gares principales, ni le mécanisme de la
représentation, ni celui de l'action oblique ne permettent de retenir la responsabilité de
l'appelante dans la présente cause. Il convient donc d'infirmer le jugement attaqué et dire
qu'il y a lieu de mettre hors de cause l'appelante qui ne saurait être confondue au
transporteur.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 046 du 20
juin 2008, MAERSK Burkina Faso c/ SCIMAS Ohadata J-10-130 et Ohadata J-10-198
660
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
objet commercial, peu important que la forme de cette société n’ait pas été précisée dans les
actes de procédure (voir observations sous cet arrêt).
Cour d’appel du Littoral à Douala, arrêt n° 61/REF du 23 février 2004, Affaire : Société
Industries Forestières de Batalimo contre Ets AL ADWAR. Ohadata J-06-179
661
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
662
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
saisie conservatoire sur les biens meubles corporels de la société et de son Directeur. Le
Tribunal de Première Instance estime que les parties étaient liées par un contrat de travail et
non par un contrat de société. Un appel fut interjeté.
Selon la Cour, la qualité d’associé résulte de la détention de parts sociales au sein
d’une société. Cette qualité ne saurait donc être déniée à celui qui les détient pour son
compte, peu important la façon dont elles ont été acquises (1) ;
Les fonctions de gérant d’une SARL sont gratuites ou rémunérées. Il est loisible au
gérant de convenir avec la société d’un contrat de travail qui implique nécessairement un
salaire. Lorsque la fonction de gérant est rémunérée et que celui-ci bénéficie d’un contrat de
travail avec la société qu’il dirige, le litige découlant de ses rémunérations ou salaires non
perçus relève respectivement du Tribunal de Première Instance et du Tribunal du travail (2) ;
Un associé ne peut prétendre aux dividendes que si les états financiers de synthèse ont
été approuvés par une assemblée générale et que l’existence d’un bénéfice a été constatée. En
l’absence de preuve de la tenue de l’assemblée générale, aucune action en ce sens ne peut
prospérer (3).
Cour d’appel de Lomé, arrêt n°044/09 du 26 mars 2009, Sieur HOUNKPEDJI Kassia / Sté
RAINER Automobile, Sieur RAINER Bail Ohadata J-10-155
SOCIETES COMMERCIALES- ACTIONS- CESSION- ABSENCE DE PREUVE DE LA CESSION-
IRRECEVABILITE DE L’ACTION
La partie qui se prévaut d’une cession d’actions en sa faveur doit en rapporter la preuve. A
défaut, ses prétentions sont privées de fondement.
Cour d’Appel du Littoral, arrêt N°020/C du 19 Février 2010, Affaire Mme NGO TOM Perpétue
& autres contre Sté Total, Mr NTOMA Louis Roi Ohadata J-10-140
663
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
664
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
666
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
Cour d’appel de Cotonou, arrêt n° 65/99 du 29 avril 1999, Monsieur "A" CONTRE Société "B"
Ohadata J-06-140
D. Abus de minorité
E. Procédure d’alerte
668
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
ce qu’elle ne restitue pas une image fidèle de la gestion, ne peut être invoquée par son auteur
à son profit.
Les experts ayant respecté les principes prévus aux articles 3, 6, 40 et 41 de l’Acte
uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises, se situent
au fondement des recherches sollicitées, il convient d’homologuer le rapport déposé.
En vertu de l’article 1289 du code civil, il y a lieu de prononcer la compensation entre
la dette de l’associé unique (es qualité de la société) envers le gérant de celle-ci et celle de ce
dernier envers ladite société.
Si l’associé unique sollicite l’annulation des inscriptions comptables effectuées à la
demande du gérant au titre de la mise en harmonie de la société GABON VOYAGES
conformément aux dispositions du droit uniforme, il échet, en tant que de besoin, d’ordonner
la régularisation de ladite société selon la volonté de l’associé unique, dans le respect des
dispositions légales en vigueur.
Si les actes de gestion posés parle gérant, notamment la clôture des comptes de
l’année 1998 en cours d’exercice, la prolongation unilatérale de la mission d’arrêt des
comptes de l’exercice 1998, le blocage des comptes ouverts auprès des banques, la
convention confidentielle passée avec FERLO VOYAGES en violation des intérêts sociaux,
sont de nature à avoir causé un préjudice à la société, il échet d’accueillir la demande formée
par l’associé unique pour le compte de la société et, à juste titre, de lui allouer des dommages
et intérêt.
Cour d’appel de Port-Gentil, 1e Chambre Civile et Commerciale, Arrêt du 1er mars 2007, affaire
GABON VOYAGES c/ DESCARCEAUX. Appel d’un Jugement rendu le 1er avril 2004 par le
Tribunal de Première Instance de Port-Gentil. Ohadata J-08-129
669
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
F. Pacte d’actionnaires
670
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
Aux termes de l'article 126 alinéa 2 CPC : « le tribunal doit statuer sans délai sur la
compétence s'il en est requis par le demandeur à l'exception ; dans le cas contraire, il peut
joindre l'incident au fond ». Le juge n'est donc pas tenu de statuer seulement sur l'exception
d'incompétence lorsqu'il en est requis mais au contraire dispose d'un choix discrétionnaire
entre les deux branches de l'option. En l'espèce, il ne peut être fait grief aux premiers juges
d'avoir usé de la possibilité que leur offre l'article 126 précité.
Une convention de cession d'actions de TELECEL FASO par ATLANTIQUE
TELECOM au profit de PLANOR AFRIQUE (intimée) a été scellée le 26 août 2004 suivie
deux jours plus tard (le 28 août) d'un accord entre les même parties sur le contenu des
missions de contrôle, accord à intégrer au pacte d'actionnaires signé entre ATLANTIQUE
TELECOM et le WAGF le 10 février 2004. Si la convention de cession d'actions contient en
son article 11 une clause attributive de juridiction, le pacte d'actionnaire lui contient une
clause compromissoire en son article 17-2.
Selon l'article 1165 du code civil, les conventions n'ont d'effet qu'entre les parties
contractantes et elles ne nuisent point au tiers et ne lui profitent que dans le cas de l'article
1121 du code civil. La clause d'arbitrage par référence à un document qui la stipule valable
n'est opposable à la personne contre qui on l'invoque que si elle a été connue de la partie à
laquelle on l'oppose et acceptée par elle. En l'espèce, il ne ressort nulle part du dossier que
l’intimée ait eu connaissance de ladite clause et qu'elle ait manifesté la volonté d'être liée par
la convention d'arbitrage. Partant, la clause compromissoire contenue dans le pacte
d'actionnaires est donc inopposable à l’intimée, et l'article 13 AUA ne peut trouver à
s’appliquer.
En vertu de l'article 1184 du code civil, en cas d'inexécution par l'une des parties,
l'autre partie conserve la faculté d'option entre la résolution du contrat et son exécution
supposée, encore possible, tant qu'elle n'a pas renoncé à l'une ou l'autre. Il appartient au juge
du fond saisi d'apprécier souverainement, en cas d'inexécution partielle, si cette inexécution a
assez d'importance pour que la résolution soit prononcée. En l'espèce, le montant du reliquat
dû au regard du prix total de vente des actions ne saurait être regardé comme ayant une
gravité suffisante pour justifier la résolution du contrat de cession, l'exécution parfaite du
contrat pouvant être obtenue par d'autres voies.
En l'absence d'éléments nouveaux soumis à son appréciation la Cour estime que les
premiers juges par des motifs pertinents qu'elle approuve, ont fait une exacte appréciation
671
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
672
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
associés. En l'espèce, les parties en sont arrivées à porter des plaintes de part et d'autre, ou
pour détournement de biens, ou pour atteintes au droit de la personne. La mésentente a
atteint de ce fait des extrémités qu'elle conduit inévitablement à la dissolution de la société.
Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), Jugement n° 023 du 06 juin
2007, BOKOUM Amadou c/ UTIB-SA, Issaka & SAWADOGO, Hada & SAWADOGO,
Haoudou & SOKOTO et un autre Ohadata J-09-99
1. Mode de désignation
673
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
2. Cumul de fonctions
674
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
675
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
676
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
677
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
678
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
679
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
680
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
nullement que la société S2PO est paralysée ; bien au contraire, il est prouvé par des
productions, que les bilans et comptes ont toujours été correctement tenus ; en plus,
l’imminence de la liquidation de la société n’a pas été rapportée ; il en résulte que c’est à
tort, que le premier juge a statué comme il l’a fait » ; il résulte de ce qui précède, que c’est
après avoir considéré tous les éléments du dossier et souverainement apprécié les faits de
l’espèce, que la Cour d’Appel d’Abidjan a conclu que c’est à tort que le premier juge a
procédé à la nomination d’un administrateur provisoire, par l’ordonnance entreprise ;
qu’ainsi, en infirmant en toutes ses dispositions ladite ordonnance, l’arrêt attaqué ne viole en
rien les dispositions des textes visés aux moyens ; qu’il échet en conséquence, de rejeter le
pourvoi comme non fondé.
Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA), Arrêt n° 034/2007 du 22 novembre 2007,
Audience publique du 22 novembre 2007, Pourvoi n° 045/2005/PC du 28 septembre 2005,
Affaire : Mireille PARLALIDIS (Conseil : Maître MOUSSA TRAORE, Avocat à la Cour)
contre 1°/ FOUQUIER Françoise Marie épouse BLANC ; 2°/ BLANC André Joseph (Conseils : -
KAKOU GNADJE Jean, Avocat à la Cour – COULIBALY TIEMOGO, Avocat à la Cour) ;
3°/ Société de Publicité et de Promotion par l’Objet dite « S2PO » SARL. – Recueil de
Jurisprudence n° 10 – Juillet / Décembre 2007, p. 27. Le Juris Ohada n° 1/2008, p. 44. Ohadata
J-08-244
681
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
procéder dès lors que les organes de la société fonctionnent, se réunissent régulièrement et
délibèrent conformément aux statuts de ladite société.
Cour suprême de Côte d’Ivoire, Chambre judiciaire, arrêt n° 123/07 du 9 mars 2007, La société
YARA WEST AFRICA, la Société YARA France (Me Théodore HOEGAH st Michel ETTE) c/
la Société de financement et de participation de Côte d’Ivoire dite SFPI (Me Jules Avlessi).
Actualités juridiques, n° 57, p. 150. Ohadata J-09-296
682
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
6. Dettes sociales
683
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
Dès lors qu’une action en paiement est dirigée contre une SARL et qu’il ne s’agit pas
d’une SARL unipersonnelle, le gérant de cette SARL ne saurait être tenu personnellement
responsable des dettes sociales et une action engagée contre le gérant ne saurait être
recevable.
Tribunal de Grande Instance de la Mifi, Jugement n° 19/civ du 15 avril 2008, affaire NSANGOU
ABDOU, Super Confort Express Voyages c/ Cameroon Motors Industries Ohadata J-08-151
7. Délégation de pouvoir
B. Révocation
de révocation, qui est intervenue un mois après la suspension de celui-ci, n’était pas
précipitée, et d’autre part, que les déclarations du Président du Conseil d’Administration de
la banque dans la presse, portaient sur les éléments du rapport d’audit faisant état entre
autres, du non-respect des règles dites prudentielles de gestion de banque, de procédure
d’octroi de crédit et des dépenses effectuées sans autorisation du Conseil d’Administration, et
qu’elles n’étaient pas malicieuses et ne comportaient aucune atteinte à l’honneur de l’ex-
Directeur Général, mais s’inséraient dans le devoir d’information de la banque,
indispensable pour rassurer la clientèle ; qu’en se déterminant par ces motifs qui sont justes
et suffisants, la Cour d’Appel, qui n’était pas tenue de rechercher, l’argumentation étant en
l’espèce totalement inopérante, si le demandeur au pourvoi a contribué ou non à la
prospérité de la banque, a légalement justifié sa décision ;
Cour Suprême de Côte d’Ivoire, Chambre judiciaire – Arrêt n° 404/04 du 11 juillet 2004 –
KONE Kafongo (Me ESSY N’gatta) c/ BHCI. – Actualités Juridiques n° 47 / 2005, p. 87.
Observations KASSIA Bi Oula. Ohadata J-08-256
686
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
687
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
- MESENTENTE ENTRE LES MEMBRES D’UN GIE – DISSOULTION POUR JUSTES MOTIFS
ARTICLE 872 AUSCGIE - ARTICLE 877 AUSCGIE - ARTICLE 883 AUSCGIE - ARTICLE 885
AUSCGIE
La mésentente entre les membres d’un groupement d’intérêt économique est un juste
motif de dissolution au regard de l’article 883 AUSCGIE
Tribunal régional hors classe de Dakar, jugement n° 85 du 9 avril 2004 Abdel Aziz OUZAIA
(Me Youssoupha CAMARA) c/ Youcef AOUADENE (Me lbrahima SARR et Associés) Ohadata
J-06-167
MESENTENTE ENTRE LES MEMBRES D’UN GIE– DISSOLUTION POUR JUSTES MOTIFS.
ARTICLE 883 AUSCGIE
Constituent de justes motifs de dissolution, au sens de l’article 883 AUSCGIE,
l’exclusion d’un membre du GIE de « la gestion de l’entreprise » et les violences physiques
exercées par un des membres du groupement sur l’épouse d’un autre membre.
Tribunal régional hors classe de Dakar, jugement n° 142 du 27 mai 2005, Sur requête aux fins de
dissolution du GIE « LE VIKING» formulée par Me Ibrahima DIAW pour le compte du sieur
Eric GAUTHIER. Ohadata J-06-174
688
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
objet analogue, il ne lui interdit pas en revanche d'être associé ou actionnaire dans une telle
société. A défaut de preuve que le demandeur occupe un tel poste dans une autre société, il
n'y a donc pas concurrence déloyale ni violation des statuts de la société.
Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), Jugement n° 224 du 28 juin
2006, OUEDRAOGO Fulbert c/ KORBEOGO Barthélemy & 3 autres Ohadata J-09-90
690
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
anonyme qu'ils ont créée. Il intente alors une action en dissolution et en liquidation des biens
de ladite société.
Aux termes de l’article 200 AUSCGIE, l’action en dissolution d’une société
commerciale ne peut être exercée que par une personne ayant qualité. En l’espèce, l'intimé a
saisi le Tribunal par exploit d’huissier du 23 février 2007 et la décision a été rendue le 06
juin 2007. L’assemblée générale extraordinaire, fut elle régulièrement convoquée le 19 mars
2007, ne peut déchoir l'intimé de sa qualité d’associé, surtout que ce dernier n’avait pas été
associé à ladite assemblée générale et que la correspondance du 16 février 2007 n’est que la
manifestation non équivoque de l’intention de l'intimé de mettre fin au contrat par la voie
judiciaire.
Par ailleurs, l’article 59 AUSCGIE dispose que « dans tous les cas où est prévue la
cession des droits sociaux d’un associé, ou le contrat de ceux-ci par la société, la valeur de
ces droits est déterminée, à défaut d’accord amiable entre les parties, par expert désigné, soit
par les parties soit, à défaut d’accord entre elles, par décision de la juridiction compétente
statuant à bref délai ». En l’espèce, l'intimé n’a pas cédé volontairement ses actions. C’est
l’assemblée générale extraordinaire qui a décidé de lui restituer la valeur nominale de ses
actions sans son consentement. Pourtant, seules les cessions volontaires ou judiciaires
emportent la perte de la qualité d’actionnaire. Dès lors, l’exception d’irrecevabilité tenant au
défaut de qualité et d’intérêt doit être rejetée.
L’article 736 AUSCGIE dispose que la société anonyme est dissoute pour les causes
communes à toutes les sociétés dans les conditions et sous les effets prévus aux articles 200 à
202 AUSCGIE. La société anonyme est également dissoute, en cas de perte partielle d’actifs,
dans les conditions fixées aux articles 664 à 668 AUSCGIE. Et selon l’article 200 AUSCGIE,
la société prend fin pour la dissolution anticipée prononcée par la juridiction compétente, à
la demande d’un associé pour justes motifs, notamment en cas d’inexécution des ses
obligations par un associé ou de mésentente entre associés empêchant le fonctionnement
normal de la société.
En l’espèce, l’existence de mésententes et la mésintelligence entre les associés ne
peuvent être contestées, et en en imputant cette mésintelligence à l'intimé, les appelants
reconnaissent l’existence de celle-ci. En plus, une nouvelle société a été créée entre les
mêmes actionnaires et délocalisée à Abidjan ayant le même objet, les mêmes employés, le
même président du conseil d’administration, le même directeur général. Dès lors, il y a lieu
de prononcer la dissolution de la société, celle-ci ne pouvant plus fonctionner.
Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 10/09 du
10 juin 2009, Union des Transporteurs Ivoiro-burkinabè, SAWADOGO Komyaba Issaka,
SAWADOGO Hada, SOKOTO Haoudou, SAWADOGO Djibril c/ BOKOUM Samba Amadou
Ohadata J-10-117
691
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
B. Effets de la dissolution
692
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
693
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), 2ème Chambre, arrêt n° 058 du 11 décembre
2008, affaire: Société SIACIC Liquidation CIM-Congo- Compagnie Congolaise des Ciments C/
Société CIM-Congo SA. Juris Ohada, n° 1/2009, janvier-mars, p. 29 Ohadata J-09-267
694
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
l'arrêt attaqué, statuant comme il l'a fait, a fait droit aux poursuites et demandes diligentées
par la Société ANI contre la Société CAMIF ; il suit dès lors que ledit arrêt n'encourt pas les
reproches visés au moyen.
Ces deux moyens, qui soutiennent essentiellement que ce sont des règles et des
principes généraux du droit civil et de la procédure civile gouvernant l'administration de la
preuve et la réparation du préjudice qui ont été violés par l'arrêt attaqué, ne critiquent
intrinsèquement l'application ou l'interprétation d'aucune disposition d'un Acte uniforme
alors même par ailleurs que l'examen des éléments de preuve ainsi que l'évaluation et la
réparation du préjudice qu'ils invoquent relèvent de l'appréciation souveraine des juges du
fond; il suit que lesdits moyens, soulevant une question de pur fait, sont irrecevables.
Cour Commune de Justice et d'Arbitrage (CCJA) Cour commune de Justice et d'Arbitrage
C.C.J.A, ARRET N° 050/2009 du 26 novembre 2009 Affaire: Société Centrafricaine Méridien
Industries Forestières dite CAMIF (Conseils: Maître NOULOWE Michel et Celestin
NZALA,Avocats à la Cour) contre Société ARENAS NEGOCE International dite ANI (Conseil:
Maître Nicolas TIANGAYE, Avocat à la Cour), Recueil de jurisprudence de la CCJA, n° 14,
juillet-décembre 2009, p. 23 Ohadata J-10-183
695
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
L'exception de nullité tirée du défaut de qualité d’une partie en tant que syndic
liquidateur doit être rejetée puisqu’elle a été nommée par décision du tribunal après rapport
du juge commissaire commis à la liquidation judiciaire de la société. C’est une assemblée
générale des actionnaires qui a procédé à la désignation d'un délégué général et mandataire
pour représenter les actionnaires et les ex-travailleurs dans la présente cause. Le procès-
verbal de cette assemblée générale, non contesté par les signataires, vaut désignation d'un
mandataire. C’est à bon droit donc que le défaut de pouvoir de représentation a été rejeté par
les premiers juges.
En l’espèce, les conditions d'application de l'article 129 CPC relatif à l'exception de
litispendance et de connexité ne sont pas réunies. Pas plus celles prévues à l'article 4 CPP
qui impose le sursis à statuer à la juridiction civile.
En l'absence de prétentions et de moyens nouveaux soumis à son appréciation, la Cour estime
que le premier juge a fait une exacte appréciation des faits de la cause et du droit des parties.
Il convient par conséquent de confirmer le jugement attaqué.
Cour d'appel de Ouagadougou, Chambre commerciale (BURKINA FASO), Arrêt n° 016/09 du
03 avril 2009, DIALLO Boukary c/ ZAREI Daouda et 13 autres, maître OUATTARA Mamadou
Ohadata J-10-206
696
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
697
TIERS SAISI
TIERS SAISI
VOIES D’EXECUTION – SAISIES – TIERS SAISI – OBLIGATION DE RENSEIGNEMENT –
SIGNIFICATION DE L’ACTE DE SAISIE – DEFAUT DE TRANSMISSION DES RENSEIGNEMENTS
– CONDAMNATION AUX CAUSES DE LA SAISIE (OUI).
ARTICLE 156 AUPSRVE
Lorsqu’il s’agit d’un problème d’exécution, le juge des référés, juge de l’exécution, est
tout à fait compétent.
Le tiers saisi auquel l’acte de saisie a été signifié et qui s’est contenté d’affirmer que
les pièces seront transmises dans les cinq jours sans y donner suite a failli à son obligation de
renseignements telle que découlant de l’article 156 de l’AUPSRVE. Il sera donc condamné au
paiement des causes de la saisie.
Cour d’appel de Niamey, arrêt n° 146 du 31 décembre 2003, affaire Elhadji O. A. contre la
SOCIETE NIGERIENNE D’ELECTRICITE (NIGELEC SA) Société d’Etat. Ohadata J-10-278
698
TRANSPORT DE MARCHANDISES
TRANSPORT DE MARCHANDISES
SOMMAIRE
699
TRANSPORT DE MARCHANDISES
700
TRANSPORT DE MARCHANDISES
701
TRANSPORT DE MARCHANDISES
702
UNION ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE OUEST AFRICAINE (UEMOA)
703
VENTE COMMERCIALE
VENTE COMMERCIALE
SOMMAIRE
704
VENTE COMMERCIALE
705
VENTE COMMERCIALE
706
VENTE COMMERCIALE
707
VENTE COMMERCIALE
708
VENTE COMMERCIALE
709
VENTE COMMERCIALE
710
VENTE COMMERCIALE
711
VENTE COMMERCIALE
712
VENTE COMMERCIALE
713
VENTE COMMERCIALE
714
VENTE COMMERCIALE
715
VENTE COMMERCIALE
716
VENTE COMMERCIALE
717
VENTE COMMERCIALE
Cour estime que les opérations ayant donné lieu au litige s’étant passées bien avant l’entrée
en vigueur de l’Acte uniforme de l’OHADA, seul est applicable le délai de prescription du
Code de commerce et non celui de l’article 274 de l’Acte uniforme de l’OHADA relatif au
droit commercial général.
Cour d’appel de Lomé, arrêt n° 023/06 du 23 février 2006, Société TOGO& SHELL / Société
BITUMAR AFRIQUE Ohadata J-10-163
718
DEUXIÈME PARTIE
BIBLIOGRAPHIE
719
OHADA : ORGANISATION POUR L’HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT
DES AFFAIRES .................................................................................................................... 772
BIBLIOGRAPHIE SUR L’OHADA EN ANGLAIS / BIBLIOGRAPHY ON OHADA IN
ENGLISH ............................................................................................................................... 782
BIBLIOGRAFIA SOBRE A OHADA EM LÍNGUA PORTUGUESA ................................ 787
720
ARBITRAGE
ARBITRAGE
TEXTES
- Barème des frais d’arbitrage de la CCJA, Revue camerounaise de l’arbitrage 1999, n° 6, p.
25 (ARBITRAGE – FRAIS)
AMÉRIQUE LATINE
- YOUGONE FRANCK, L’OHADAC, une opportunité à saisir pour l’arbitrage en Amérique
latine ? (OHADA – OHADAC – ARBITRAGE – AMERIQUE LATINE - CARAÏBES)
Ohadata D-10-05. Voir Ohadata D-10-46
ARBITRABILITÉ
SOSSA Dorothé Cossi, L’extension de l’arbitrabilité objective aux accords de développement
économique dans l’espace OHADA (ARBITRAGE – APPLICATION – ACCORDS DE
DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE) Ohadata D-10-50
ARBITRAGE INTERNATIONAL
- TIC Pierre et BOIVIN Richard, Arbitrage international en Afrique, Revue générale de droit,
2002, p. 847-864 (ARBITRAGE INTERNATIONAL – AFRIQUE) Ohadata D-08-01
ARBITRAGE OHADA
- BILE KANGAH Emile, Le système de l’arbitrage issu de l’OHADA au regard de l’objectif
de sécurisation juridique des activités économiques dans les Etats parties. (ARBITRAGE –
OHADA – SECURITE DES AFFAIRES) Ohadata D-10-07
- DAL Georges, Albert, L’acte uniforme relatif à l’arbitrage, in Journée d’étude sur
l’OHADA, De sa création à l’adhésion de la République démocratique du Congo, Université
Catholique de Louvain, 11 mars 2010 (ARBITRAGE – ACTE UNIFORME – REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE DU CONGO)
721
ARBITRAGE
des Avocats et l’Ordre des Avocats du Sénégal sur le thème : Droit et pratique des affaires
internationales en Afrique : l’apport de l’OHADA. (ARBITRAGE OHADA – REGIONAL
OU UNIVERSEL) Ohadata D-11-60
- LECERF M. et al. ((1999). The arbitration in the Treaty for the harmonisation of African
business law (OHADA) : a new common law for institutional arbitration. International
construction law review, volume 16(2), 287-293 (ARBITRAGE OHADA – ARBITRAGE
INSTITUTIONNEL)
- ONYEMA Emilia, Arbitration under the OHADA regime, International arbitration law
review, 2008, Vol 11 afl 6, p. 205-218 (ARBITRAGE OHADA)
722
ARBITRAGE
CENTRES D’ARBITRAGE
- CENTRE D’ARBITRAGE ET D’EXPERTISE DU RWANDA. Règlement d’Arbitrage et
d’Expertise du Centre d’Arbitrage et d’Expertise du RWANDA (C.A.E.R.) (Texte), Revue
Camerounaise de l’Arbitrage n° 16 – Janvier - Février - Mars 2002, p. 16. (CAER -
REGLEMENT D’ARBITRAGE) Ohadata D-08-96
CLAUSE COMPROMISSOIRE
- OUSMANOU Sadjo, Comment prévoir le recours à l’arbitrage dans un contrat ? Outils pour
une meilleure compréhension et une rédaction efficiente de la clause compromissoire, Revue
Camerounaise de l’Arbitrage, N° 35 – Octobre – Novembre – Décembre 2006, p. 3.
(CONVENTION D’ARBITRAGE – CLAUSE COMPROMISSOIRE – COMPREHENSION
- REDACTION) Ohadata D-08-64
723
ARBITRAGE
- SOCKENG Roger: " Les effets de la convention d’arbitrage en droit camerounais", Revue
camerounaise de l’arbitrage n°4, 1999, P. 10-s. (ARBITRAGE - CONVENTION
D’ARBITRAGE –EFFETS – CAMEROUN). Ohadata D-08-77
CONGO BRAZZAVILLE
- OKILASSALI Maurille, L’arbitrage dans le droit du Congo Brazzaville à l’intérieur de
l’espace OHADA, Revue Camerounaise de l’Arbitrage n° 20 – Janvier - Février - Mars 2003,
p. 3. (ARBITRAGE – DROIT INTERNE CONGOLAIS – Brazzaville) Ohadata D-08-49
DROIT DU TRAVAIL
- TCHANTCHOU Henri, L’arbitrage en droit africain du travail (Rétrospective et
perspectives à la veille de l’Acte uniforme OHADA sur le droit du travail), Revue
Camerounaise de l’Arbitrage n° 28, Janvier - Février - Mars 2005, p. 3. (ARBITRAGE –
DROIT DU TRAVAIL) Ohadata D-08-57
ETUDES GÉNÉRALES
- DUPEYRE Romain, L’apport des républiques du Congo à la jurisprudence française sur
l’arbitrage et le droit international privé, Revue congolaise de droit et des affaites, n° 5, p. 43
(ARBITRAGE – DROIT INTERNATIONAL PRIVE – APPORTS DE LA RDC ET DU
CONGO-BRAZZA)
- FENEON Alain, Le nouveau droit de l’arbitrage en Afrique, Penant n° 861, p. 425 Ohadata
D-08-97 (ARBITRAGE – AFRIQUE – NOOUVEAU DROIT)
724
ARBITRAGE
-HOGUIE Camille, L’arbitrage et la conciliation : quels intérêts pour les entreprises ? Mot
d’introduction du Président au dîner-débat de la CACI du 11 juillet 2003. Actualités
Juridiques n° 64-65 / 2009, p. 324. Ohadata D-10-23
- KENFACK DOUAJNI Gaston, De la nécessité pour les arbitres originaires des pays en
développement et en transition, de participer à la mondialisation de l’arbitrage, Revue
Camerounaise de l’Arbitrage, N° 33 – Avril – Mai – Juin 2006, p. 3. (ARBITRAGE –
MONDIALISATION – ARBITRES DES PAYS EN DEVELOPPEMENT ET EN
TRANSITION) Ohadata D-08-62
- LAURIOL Thierry, Débats sur le thème : la naissance d’un nouveau droit de l’arbitrage en
Afrique représente-t-elle des opportunités de développement ? Animés par : Monsieur Thierry
LAURIOL, Président de la Commission Afrique du Barreau de Paris, Revue camerounaise
de l’arbitrage - Numéro Spécial – Octobre 2001 – p. 52 (ARBITRAGE – COLLOQUE –
DEBATS) Ohadata D-08-42
- MEUKE Bérenger Y et KONATE Mamadou I., Brèves observations sur l’exécution des
sentences arbitrales rendues contre un Etat partie au traité de l’OHADA, Jurifis Info, n°
Décembre 2010, p. 6 (ARBITRAGE – EXECUTION DES SENTENCES CONTRE UN
ETAT PARTIE) Ohadata D-10-63
EXEQUATUR
- DIENG Amadou, L’exequatur des décisions et sentences CCJA. »Texte intervention lors du
Colloque OHADA organisé le 26 novembre 2009 à Paris à la Maison du Barreau par
l’Association Barreau Pluriel et intitulé : PANORAMA PRATIQUE DU DROIT OHADA :
QUELS ENJEUX POUR LES AVOCATS ? (ARBITRAGE – SENTENCES ARBITRALES
– ARRETS CCJA - EXEQUATUR) Ohadata D-11-58
JUGE ÉTATIQUE
- KENFACK DOUAJNI Gaston, Le juge étatique dans l’arbitrage OHADA, Revue
camerounaise de l’arbitrage, 2001, n° 12, p. 3 (ARBITRAGE - JUGE ETATIQUE). Ohadata
D-08-91
725
ARBITRAGE
- NGUEGUIM LEKEDJI Francis, Les compétences du juge étatique dans l’espace Ohada.
Mémoire 2997/2008. Université catholique d’Afrique Centrale. Institut catholique de
Yaoundé. Faculté de sciences sociales et de gestion. Ohadata D-08-44 (ARBITRAGE – JUGE
ETATIQUE – COMPETENCES)
- SOCKENG Roger: " Justice étatique et justice arbitrale dans l’acte uniforme relatif au droit
de l’arbitrage : Vers une nécessaire complémentarité", Revue camerounaise de l’arbitrage n°7,
P. 10-s. (ARBITRAGE – JUGE ETATIQUE ). Ohadata D-08-83
MADAGASCAR
- RANJEVA Frédéric, Les nouvelles règles de l’arbitrage à Madagascar, Revue Camerounaise
de l’Arbitrage n° 6 – Juillet - Août - Septembre 1999, p. 8. (MADAGASCAR –
ARBITRAGE) Ohadata D-08-81
- TSAKADI Komi, Quelle place pour les MARC (modes alternatifs de règlement des conflits)
dans l’harmonisation du droit des contrats ? Revue de droit uniforme, UNIDROIT, 2008, n°
1/2, p. 511 (CONTRATS – HARMONISATION – MODES ALTERNATIFS DE
REGLEMENT DES CONFLITS)
BEBOHI EBONGO Sylvie Ivonne, L’ordre public international des Etats parties à l’OHADA,
Revue Camerounaise de l’Arbitrage, n° 34 – Juillet – Août – Septembre 2006, p. 3. –
(ARBITRAGE – ORDRE PUBLIC INTERNATIONAL – ETATS PARTIES) Ohadata D-08-
63
PROCÉDURES COLLECTIVES
- KENFACK DOUAJNI Gaston, Arbitrage et procédures collectives dans l’espace Ohada,
Revue trimestrielle de droit et de jurisprudence des affaires, n° 2, p. 7.- Penant n° 870, p. 103
(PROCEDURES COLLECTIVES – ARBITRAGE)
SENTENCE ARBITRALE
- IDEF.org, Recours contre les sentences arbitrales, Revue trimestrielle de droit et de
jurisprudence des affaires, n° 2, p. 175 (ARBITRAGE – SENTENCE ARBITRALE –
RECOURS).
- TCHAKOUA Jean-Marie, L’exécution des sentences arbitrales dans l’espace Ohada : regard
sur une construction inachevée a partir du cadre camerounais (ARBITRAGE – SENTENCE
ARBITRALE – EXECUTION- ESPACE OHADA) Ohadata D-10-28
SOCIÉTÉS
- Le BARS Benoît, Droit des sociétés et de l’arbitrage du droit OHADA/Pratique du droit de
l’OHADA. Editions Joly, 2010. (ARBITRAGE – SOCIETES COMMERCIALES – DROIT
PRATIQUE OHADA)
727
ARBITRAGE
TRIBUNAL ARBITRAL
- DIENG Amadou, Les difficultés de constitution du tribunal arbitral dans le cadre de
l’arbitrage ad hoc en OHADA » Texte intervention lors du Colloque de l’Association pour la
Promotion de l’Arbitrage en Afrique (APAA) sur « l’Arbitrage en Afrique : questions
d’actualités ». Yaoundé (Cameroun) 14 – 15 janvier 2008 (ARBITRAGE AD HOC -
TRIBUNAL ARBITRAL CONSTITUTION – DIFFICULTES) Ohadata D-11-55
- LAURIOL Thierry, Le statut de l’arbitre dans l’arbitrage CCJA, Rev. Cam. arb, n° 11, 2000,
p.3. (ARBITRAGE – STATUT DE L’ARBITRE). Ohadata D-08-89
728
CONTRATS ET OBLIGATIONS
CONTRATS ET OBLIGATIONS
- ACTES DU COLLOQUE SUR L’HARMONISATION DU DROIT OHADA DES
CONTRATS – Ouagadougou 200. Débats. Revue de droit Uniforme, UNIDROIT, 2008, p.
405 ; 418 ; 433 ; 441 ; 448. Ohadata D-09-25
- ANO Bénié Yvonne-Bernard, L’avant-projet d’Acte uniforme sur le droit des contrats : son
impact sur la formalisation des garanties, revue de droit uniforme, UNIDROIT, 2008, n° 1/2,
p. 477 (DROIT DES CONTRATS – ACTE UNIFORME – AVANT-PROJET –
GARANTIES – FORMALISATION – FORMALISME) Ohadata D-09-27BIB OCT 08
- AZIBER Seïd Algadi, Cession judiciaire et principes contractuels en droit OHADA, revue
internationale de droit comparé, Volume 60, 2008, pp. 45-60
- BILE Kangah Emile Jr, Réflexions sur la future harmonisation du droit des contrats dans
l’espace Ohada. Mémoire. Faculté de droit civil. Université catholique de l’Afrique de l’ouest.
2007 (OHADA – DROIT DES CONTRATS – PROJET ACTE UNIFORME) Ohadata D-08-
10
- BILE Kangah Emile Jr, Quelques considérations sur l’avant-projet d’Acte uniforme sur le
droit des contrats, Revue de droit uniforme, UNIDROIT, 2008, n° 1/2, p. 481 (DROIT DES
CONTRATS – ACTE UNIFORME - AVANT-PROJET – REFLEXIONS) Ohadata D-09-28
- BILE Kangah Emile Junior, Réflexions sur la future harmonisation du droit des contrats
dans l’espace OHADA. Mémoire. Faculté de droit d’Abidjan. 2007 (DROIT DES
CONTRATS – PROJET D’ACTE UNIFORME) Ohadata D-10-55
- CASHIN RITAINE Eleanor, Nouvelles tendances en droit des obligations – Quel droit
s’applique ? Revue de droit uniforme, UNIDROIT, 2008 n° ½, p. 69 (DROIT DES
CONTRATS – DROIT APPLICABLE) Ohadata D-09-06
- CASTELLANI Luca G., Assurer l’harmonisation du droit des contrats aux niveaux régional
et mondial : la Convention des Nations Unies sur les contrats de vente international de
marchandises et le rôle de la CNUDCI, Revue de droit uniforme, UNIDROIT, 2008, n° 1/2, p.
101 (VENTE INTERNATIONALE – MARCHANDISES – HARMONISATION
REGIONALE – HARMONISATION MONDIALE – ONU – CNUDCI) OHDATA D-09-07
- CASTELLANI Luca G., Ensuring Harmonisation of Contract Law at Regional and Global
Level : the United Nations Convention on Contracts for the International Sale of Goods and
the Role of UNCITRAL. Actes du Colloque sur l’harmonisation du droit OHADA des
contrats – Ouagadougou 200. Revue de droit Uniforme, UNIDROIT, 2008, p. 101. Ohadata
D-09-08
- DATE-BAH Samuel Kofi, The preliminary draft OHADA uniform Act on contract law as
seen by a common law lawyer, Revue de droit uniforme, UNIDROIT, 2008, n° 1/2, p. 217
(ACTE UNIFORME - DROIT DES CONTRATS – COMMON LAW-) Ohadata D-09-14
- DJOGBENOU Joseph, la cause dans les contrats conclus sur le fondement des ACTES
UNIFORMES DE L’OHADA, PENANT N° 867, P. 133 (CONTRATS – CAUSE – ACTES
UNIFORMES) Ohadata D-09-46
- ETOUNDI Félix Onana, Formalisme et preuve des obligations contractuelles dans l’avant-
projet d’Acte uniforme OHADA sur le droit des contrats. Actes du Colloque sur
l’harmonisation du droit OHADA des contrats – Ouagadougou 200. Revue de droit Uniforme,
UNIDROIT, 2008, p. 355. Ohadata D-09-21
- Explanatory Note to the Preliminary Draft OHADA Uniform Act on Contract Law. Actes du
Colloque sur l’harmonisation du droit OHADA des contrats – Ouagadougou 200. Revue de
droit Uniforme, UNIDROIT, 2008, p. 633. Ohadata D-09-36
- FONTAINE Marcel, L’avant-projet d’Acte uniforme OHADA sur le droit des contrats : vue
d’ensemble, Revue de droit uniforme, UNIDROIT, 2008, n°1/2, p. 203 (DROIT DES
CONTRATS – ACTE UNIFORME – AVANT-PROJET) Ohadata D-09-13
- FONTAINE Marcel, L’avant-projet d’acte uniforme OHDA sur le droit des contrats in
Journée d’étude sur l’OHADA, De sa création à l’adhésion de la République démocratique du
Congo, Université Catholique de Louvain, 11 mars 2010 (DROIT DES CONTRATS – ACTE
UNIFORME – AVANT-PROJET - REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO)
- HARISSOU Abdoulaye, La preuve notariée dans l’espace OHADA, Actes du Colloque sur
le droit de la preuve dans l’espace OHADA tenu à Paris le 9 février 2010, Dossier p. 36
730
CONTRATS ET OBLIGATIONS
- JACQUET Jean-Michel, Le droit français des contrats et les principes d’UNIDROIT, Revue
de droit uniforme, UNIDROIT, 2008, n°1/2, p. 179 (DROIT FRANÇAIS DES CONTRATS –
PRINCIPES UNIDROIT) Ohadata D-09-11
- MBIKAYI Kalongo, La confirmation des principes de bonne foi et de loyauté dans l’avant-
projet d’Acte uniforme OHADA sur le droit des contrats, Revue de droit uniforme,
UNIDROIT, 2008, n° 1/2, p. 223 (DROIT DES CONTRATS – ACTE UNIFORME –
AVANT-PROJET – BONNE FOI – LOYAUTE) Ohadata D-09-15
731
CONTRATS ET OBLIGATIONS
- MEUKE Bérenger Y., la promesse de porte fort en droit malien : une obligation pourrait en
dissimuler une autre ? Jurifis Info, n° Décembre 2010, p. 27 (CONTRATS ET
OBLIGATIONS – PROMESSE DE PORTE FORT) Ohadata D-10-67
- MEYER Pierre, L’harmonisation du droit OHADA des contrats : Rapport général, Revue de
droit uniforme, UNIDROIT, 2008, n° 1/2, p. 379. Ohadata D-09-23
- MEYER Pierre, The Harmonisation of Contract Law within OHADA. General Report on
the Ouagadougou Colloquium – 15-17 November 2007. Actes du Colloque sur
l’harmonisation du droit OHADA des contrats – Ouagadougou 200. Revue de droit Uniforme,
UNIDROIT, 2008, p. 393. Ohadata D-09-24
- MEYER Pierre, L’avant-projet d’Acte uniforme Ohada sur le droit des contrats : innovations
et débats. Revue de droit des affaires internationales, 2008, p. 291-317. (CONTRATS -
OBLIGATIONS – ACTE UNIFORME)
- MONTERO Etienne, L’avant-projet d’Acte uniforme OHADA sur le droit des contrats,
revue de droit uniforme, UNDROIT, 2008, n° 1/2, p. 293 (DROIT DES CONTRATS –
ACTE UNIFORME – AVANT-PROJET) Ohadata D-09-18
- NGWANZA Achille André, L’équilibre contractuel dans l’avant-projet d’Acte uniforme sur
le droit des contrats, Revue de droit uniforme, UNIDROIT, 2008, n° 1/2, p. 497 (DROIT DES
CONTRATS – ACTE UNIFORME –AVANT-PROJET – EQUILIBRE CONTRACTUEL)
Ohadata D-09-31
- Note explicative à l’avant-projet d’Acte uniforme OHADA sur le droit des contrats. Actes
du Colloque sur l’harmonisation du droit OHADA des contrats – Ouagadougou 200. Revue
de droit Uniforme, UNIDROIT, 2008, p. 561 Ohadata D-09-35
732
CONTRATS ET OBLIGATIONS
- TAGUM FOMBENO Henri-Joël, Négocier et rédiger au mieux ses contrats dans l'espace
OHADA. Virginie ROBERT Mai 2010, 188 pages. Prix : 18 euros. Editions l'Harmattan,
Service de presse 5-7 rue de l'Ecole polytechnique 75005 PARIS Tél. : +33 (0)1 40 46 79 23
Email : virginie.robert@harmattan.fr
- TATAW ZOUEU Mbeng, Libres propos sur l’avant-projet d’Acte uniforme sur le droit des
contrats, Revue de droti uniforme, UNIDROIT, 2008, n° 1/2, p. 503 (DROIT DES
CONTRATS – ACTE UNIFORME – AVANT-PROJET – REFLEXIONS) Ohadata D-09-32
- TIGER Philippe, Introduction générale au droit de la preuve dans l’espace OHADA, Actes
du Colloque sur le droit de la preuve dans l’espace OHADA tenu à Paris le 9 février 2010,
Dossier p. 10 publié in Revue de droit uniforme africain, n° 01 (CONTRATS ET
OBLIGATIONS - PREUVE – ESPACE OHADA – GENERALITES)
733
CONTRATS ET OBLIGATIONS
- TSAKADI Komi, Quelle place pour les MARC (modes alternatifs de règlement des conflits)
dans l’harmonisation du droit des contrats ? Revue de droit uniforme, UNIDROIT, 2008, n°
1/2, p. 511 (CONTRATS – HARMONISATION – MODES ALTERNATIFS DE
REGLEMENT DES CONFLITS) Ohadata D-09-34
- ZHANG Shaohui, L’influence des principes d’UNIDROIT dans la réforme du droit chinois des obligations, revue de droit uniforme,
UNUIDROIT, 2008, n° 1/2, p. 153 (DROIT CHINOIS DES OBLIGATIONS – PRINCIPES UNIDROIT) Ohadata D-09-10
734
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
- DECKON François Kuassi, Réflexions sur les conflits de compétence entre la CCJA et les
autres juridictions communautaires de l’espace OHADA, intervention au Colloque sur « Les
tendances jurisprudentielles d’interprétation et d’application du Traité OHADA et des Actes
uniformes », Revue de droit uniforme africain, n° 3 p. 65 (CCJA – JURIDICTIONS
COMMUNAUTAIRES - COMPETENCE – CONFLITS) Ohadata D-11-69
735
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
- ARABI Djimet, Réflexions sur les problèmes de cohabitation entre la CCJA et les
juridictions nationales de cassation, intervention au Colloque sur « Les tendances
jurisprudentielles d’interprétation et d’application du Traité OHADA et des Actes
uniformes », Revue de droit uniforme africain, n° 3 p. 82 (CCJA – JURIDICTIONS
NATIONALES DE CASSATION – COHABITATION) Ohadata D-11-72
- TAGNE René, La Cour suprême du Cameroun en conflit avec la cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), Juridis, n° 62, p. 104.
(CCCJA – COUR SUPREME NATIONALE – CONFLITS – CAMEROUN) Ohadata D-08-30
ETUDES GÉNÉRALES
- BA Seydou, La Cour commue de justice et d’arbitrage de l’OHADA in Journée d’étude sur
l’OHADA, De sa création à l’adhésion de la République démocratique du Congo, Université
Catholique de Louvain, 11 mars 2010 (COUR COMMUNE DE JUSTICE ET
D’ARBITRAGE – CCJA – REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO)
736
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
JURISPRUDENCE DE LA CCJA
- DALMEIDA MELE Flora, Tendances jurisprudentielles de la CCJA par pays de provenance
du pourvoi, intervention au Colloque sur « Les tendances jurisprudentielles d’interprétation et
d’application du Traité OHADA et des Actes uniformes », Revue de droit uniforme africain,
n° 3 p. 58. (CCJA – TENDANCES JURISPRUDENTIELLES PAR PAYS) Ohadata D-11-67
- KUATE TAMEGHE Sylvain Sorel et POUGOUE Paul Gérard (sous la direction de), Les
grandes décisions de la cour commune de justice et d'arbitrage de l'OHADA. Editions
Harmattan. Collection Etudes africaines ISBN : 978-2-296-12158-4 / 692 pages. Edition
2010. (CCJA – JURISPRUDENCE – GRANDS ARRETS)
737
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
- ONANA ETOUNDI Félix, Rapport général des travaux du Colloque sur « Les tendances
jurisprudentielles d’interprétation et d’application du Traité OHADA et des Actes
uniformes », Revue de droit uniforme africain, p. 108 (TENDANCES
JURISPRUDENTIELLES – COLLOQUE – RAPPORT GENERAL)
- POUGOUE Paul Gérard (sous la direction de) et KUATE TAMEGHE Sylvain Sorel, Les
grandes décisions de la cour commune de justice et d'arbitrage de l'OHADA. Collection
Etudes africaines ISBN : 978-2-296-12158-4 / 692 pages. Edition 2010 (CCJA –
JURISPRUDENCE – GRANDS ARRETS)
PROCÉDURE CONTENTIEUSE
- AQUERUBURU Alexis Coffi, La procédure contentieuse applicable devant la CCJA,
intervention au Colloque sur « Les tendances jurisprudentielles d’interprétation et
d’application du Traité OHADA et des Actes uniformes », Revue de droit uniforme africain,
p. 18 (CCJA – COUR COMMUNE D EJUSTICE ET D’ARBITRAGE – PROCEDURE
CONTENTIEUSE) D-11-63
- BAKARY Diallo, réflexions sur le pouvoir d’évocation de la CCJA dans le cadre du Traité
de l’OHADA, Revue trimestrielle de droit et jurisprudence des affaires, n° 1, p. 55 (CCJA –
POUVOIR D’EVOCATION).
- DIALLO Bakary, L’irrecevabilité des moyens nouveaux mélangés de fait et de droit devant
la CCJA Note sous Arrêt CCJA n° 042/2005 du 07/07/2005 (E.KONAN-BALLY
KOUAKOU c/H.NASSAR ALI GADDAR) Jurifis Info, n° Décembre 2010, p. 18. (CCJA –
RECOURS EN CASSATION – MOYENS NOUVEAUX – MOYENS MELANGES DE
DROIT ET DE FAIT) Ohadata D-10-65 Voir Ohadata J-06-31
738
COUR COMMUNE DE JUSTICE ET D’ARBITRAGE
739
DROIT COMMERCIAL GENERAL
ETUDES GÉNÉRALES
- CARTRON Aude-Marie, La réforme de l’acte uniforme sur le droit commercial général,
Penant n° 865, p. 433 (ACTE UNIFORME SUR LE DROIT COMMERCIAL GENERAL-
REFORME – REVISION)
- DJIEUFACK Roland (2004), The nature of agency relationship under the OHADA uniform
Act on general commercial law and Common law. A comparative study. Post graduate
(maîtrise) dissertation, University of Dschang. Available from http://www.
Juriscope.org/actu_juridiques/doctrine/OHADA :ohada_19.pdf
FONDS DE COMMERCE
- KUATE Tameghé Sorel Sylvain, Hypothèses sur le dol de la cession du fonds de
commerce : réflexions à partir du droit issu du Traité OHADA. Revue internationale de droit
africain EDJA, 2008, n° 79, p. 9-36. (FONDS DE COMMERCE – VENTE – DOL)
Ohadata D-10-42
MEUKE Bérenger Y., Réussir la reprise du fonds de commerce dans l’espace OHADA,
Jurifis Info, n° Décembre 2010, p. 22 (FONDS DE COMMERCE – VENTE) Ohadata D-10-
66
INTERMÉDIAIRES DE COMMERCE
- COFFY de BOISDEFFRE, Une comparaison entre le statut de l’agent commercial et de son
équivalent en droit nigérian, Penant, n° 871, p. 230. (AGENT COMMERCIAL – DROIT
OHADA – DROIT NIGERIAN – COMPARAISON)
PROFESSION COMMERCIALE
- FEVILIYE Inès, Le clair-obscur des conditions d’exercice du commerce au Congo-
Brazzaville à l’épreuve de la réglementation OHADA, Revue congolaise de droti et des
affaires, n° 4, p. 39 (EXERCICE DU COMMERCE – PROFESSION COMMERCIALE –
CONGO-BRAZZAVILLE)
740
DROIT COMMERCIAL GENERAL
- KUATE Tameghé Sorel Sylvain, Sortie de cour du roi Pétaud : à propos de l’interdiction
d’exercer la profession commerciale dans l’Acte uniforme relatif au droit commercial général,
Revue de droit international et de droit comparé, Volume 83, 2006, pp. 108-136 (DROIT
COMMERCIAL GENERAL –– PROFESSION COMMERCIALE - INTERDICTION)
VENTE COMMERCIALE
- ADJITA Akrawati Shamsidine, L’interprétation de la volonté des parties dans la vente
commerciale Ohada, Penant, n° 841, octobre-décembre 2002, p. 473 (VENTE
COMMERCIALE – INTERPRETATION DE LA VOLONTE DES PARTIES). Ohadata D-
10-60
- CASTELLANI Luca G., Assurer l’harmonisation du droit des contrats aux niveaux régional
et mondial : la Convention des Nations Unies sur les contrats de vente internationale de
marchandises et le rôle de la CNUDCI, Revue de droit uniforme, UNIDROIT, 2008, n° 1/2, p.
101 (VENTE INTERNATIONALE – MARCHANDISES – HARMONISATION
REGIONALE – HARMONISATION MONDIALE – ONU – CNUDCI)
VENTE D’IMMEUBLE
- KONE Mamadou, L’extension du droit commercial à la vente d’immeubles en droit
ivoirien, Penant, n° 871, p. 195. (IMMEUBLE – VENTE – COMMERCIALITE –
EXTENSION DU DROIT COMMERCIAL)
741
DROIT COMPTABLE
DROIT COMPTABLE
- ADJITA A. Shamsidine, Droit pénal de la comptabilité en droit uniforme OHADA :
principales incriminations et sanctions encourues, Atelier de formation Droit pénal OHADA
25 et 26 septembre 2009 ? Lomé, Dossier, p. 42 publié in Revue de droit uniforme africain, n°
00 (DROIT COMPTABLE – DROIT PENAL) Ohadata D-11-05
- CAMARA Kadiata Mory et KEITA Sandaly, Comptabilité Générale 2 : les travaux de fin
d'exercice, Publication aux Editions Imprimerie Le Miel de Conakry (GUINEE), 2008
- DES ROBERT Jean-François, COLIBERT Jacques, Les normes IPSAS et le secteur public :
normes comptables applicables aux Etats, municipalités, établissements oublics, organisations
internationales, Editions Dunod (DROIT COMPTABLE – NORMES COMPTABLES –
NORMES IPSAS – SECTEUR PUBLIC)
- ESMEL Sidonie, Etude synthétique des comptes consolidés et comptes combinés dans le
système comptable Ohada (DROIT COMPTABLE – COMPTES CONSOLIDES –
COMPTES COMBINES) Ohadata D-08-12
742
DROIT COMPTABLE
- NGUE Rémy Emmanuel, Les états financiers OHADA (DROIT COMPTABLE – ETATS
FINANCIERS).
- TSAPY Victor, sous la direction de. Les implications économiques, comptables et fiscales
dans le système OHADA. L’Harmattan. 2009. (COMPTABILITE)
743
DROIT DE LA CONCURRENCE ET DE LA CONSOMMATION
DROIT DE LA CONCURRENCE ET DE LA
CONSOMMATION
- COULIBALY Abou Saïb, La concurrence dans le cadre de l’UEMOA, Actes du colloque de
Ouagadougou des 16 et 17 décembre 1999 sur le thème « La libéralisation de l’économie dans
le cadre de l’intégration régionale : le cas de l’UEMOA, publiés par le CEEI n° 3, p. 97
(INTEGRATION REGIONALE – DROIT DE LA CONCURRENCE -UEMOA) Ohadata D-
10-69
- MODI KOKO Henri Bebey, Tome 1, droit commercial général et droit de la concurrence.
(DROIT DE LA CONCURRENCE – DROIT COMMERCIAL)
744
DROIT DE L’ENVIRONNEMENT
DROIT DE L’ENVIRONNEMENT
- AKPOUE Brou, Droit des affaires et développement durable en Afrique. Plaidoyer pour une
prise en compte du rique environnemental dans le droit de l’OHADA, Penant n° 873, p. 440
(DROIT DE L’ENVIRONNEMENT DANS LE DROIT OHADA)
745
DROIT DES TRANSPORTS
746
DROIT DU TRAVAIL
DROIT DU TRAVAIL
- DRAVO-ZINZINDOHOUE C. Marie, La mise en place d'un droit uniforme du travail dans
le cadre de l'OHADA, 484 pages, marie_joseez@yahoo.fr. Acquisition de cet ouvrage sur le
site www.anrtheses.com.fr. (DROIT DU TRAVAIL – ACTE UNIFORME)
- ISSA-SAYEGH Joseph, Le sort des travailleurs dans les entreprises en difficulté (droit
OHADA) Ohadata D-09-41. (PROCEDURES COLLECTIVES – TRAVAILLEURS-
SALARIES - CREANCES DE SALAIRES – LICENCIEMENTS)
- LAGER Florent, Le projet d’Acte uniforme OHADA Droit du travail du 24 novembre 2006
permettra-t-il de faire rentrer l’économie informelle dans le secteur formel ? Penant n° 866, p.
85. (DROIT DU TRAVAIL – ACTE UNIFORME – PROJET – SECTEUR INFORMEL)
747
DROIT PENAL DES AFFAIRES
- AKOUETE AKUE Michel, Droit pénal OHADA, mythe ou réalité ?, Atelier de formation
Droit pénal OHADA 25 et 26 septembre 2009 ? Lomé, Dossier, p. 7 publié in Revue de droit
uniforme africain, n° 00 (OHADA – DROIT PENAL) Ohadata D-11-04
748
INSTRUMENTS ET SYSTEMES DE PAIEMENT
- SIDI MOUKAM Lionel, La sécurisation des moyens de paiement dans la zone CEMAC
(CEMAC – MOYENS DE PAIEMENT – SECURISATION – SECURITE) Ohadata D-10-08
- SOW Ousseynou, La sécurisation des engagements bancaires dans les Etats-parties au Traité
de l’OHADA (ENGAGEMENTS BANCAIRES – SECURITE – UEMOA)
749
ORGANISATIONS INTERNATIONALES D'INTEGRATION JURIDIQUE AFRICAINE AUTRES QUE L’OHADA
ORGANISATIONS INTERNATIONALES
D'INTEGRATION JURIDIQUE AFRICAINE AUTRES
QUE L’OHADA
COMMUNAUTÉ ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE DE L'AFRIQUE
CENTRALE (CEMAC)
- GNIMPIEBA TONNANG Edouard, Recherches sur le nouvel encadrement des ententes
anticoncurrentielles des entreprises en Afrique centrale, Penant, n° 862, p. 5 (DROIT DE LA
CONCURRENCE – ENTENTES – CEMAC)
- GNIMPIEBA TONNANG Edouard, Le nouveau régime juridique des exportations entre les
Etats de l’Afrique centrale : entre réformes laborieuses et influences européennes (AFRIQUE
CENTRALE – CEMAC – EXPORTATIONS – REGIME JURIDIQUE) Ohadata D-10-01
750
ORGANISATIONS INTERNATIONALES D'INTEGRATION JURIDIQUE AFRICAINE AUTRES QUE L’OHADA
- MIENDJIEM Isidore Léopold, Libres propos sur la législation OAPI relative aux obtentions
végétales, Penant n° 869, p. 468 (OAPI - OBTENTIONS VEGETALES - LIBRES PROPOS)
751
ORGANISATIONS INTERNATIONALES D'INTEGRATION JURIDIQUE AFRICAINE AUTRES QUE L’OHADA
- MESTRE Jacques (par), Recueil d'études sur l'OHADA et l'UEMOA, Volume n° 1, Centre
de droit économique de l'Université Paul Cézanne d'Aix-Marseille. Editeur : Presses
Universitaires d'Aix-Marseille - P.U.A.M. Collection : Horizons Juridiques Africains ISBN :
978-2-7314-0741-9 690 pages - Parution : 02/2011 - Prix : 36,00 € (UEMOA –OHADA –
ETUDES – RECUEIL)
752
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
- ALGADI Aziber Seïd, Contrat et droit OHADA des procédures collectives. Etude à la
lumière du droit français. Editions L’Harmathan. Paris. Thèse. (PROCEDURES
COLLECTIVES – CONTRATS – DROIT FRANÇAIS – DROIT OHADA)
- TOE Souleymane, Aperçu pratique des finalités de la procédure collective dans l’espace
OHADA, Revue de droit uniforme africain, n° 01, p. 37 (PROCEDURE COLLECTIVE –
FINALITES PRATIQUES - ANALYSE)
- YAO KOFFI Noël, Guide des procédures collectives OHADA, Editions Droit-Afrique.
Com. Guide des procédures collectives OHADA : Acte uniforme portant organisation des
procédures collectives d'apurement du passif, commenté et complété de plus de 80 modèles
d'actes. Edition Droit Afrique : 228 pages. Edition 2010 (PROCEDURES COLLECTIVES –
GUIDE – MODELES D’ACTES)
- YZAS Baker Tilly, Guide des procédures collectives OHADA, Edition Droit-Afrique.com.
2010
ACTION EN REVENDICATION
- MODI KOKO BEBEY H.D, L’action en revendication dans les procédures collectives du
droit français et de l’OHADA (Etude de droit comparé), Revue trimestrielle de droit et de
jurisprudence des affaires, n° 2, p. 27 (PROCEDURES COLLECTIVES – ACTION EN
REVENDICATION – ETUDE DE DROIT COMPARE – DROIT FRANÇAIS – DROIT
OHADA).
ARBITRAGE
- KENFACK DOUAJNI Gaston, Procédures collectives et arbitrage dans l’espace Ohada,
Revue trimestrielle de droit et de jurisprudence des affaires, n° 2, p. 7.- Penant n° 870, p. 103
(PROCEDURES COLLECTIVES – ARBITRAGE)
BAIL COMMERCIAL
753
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
- MEUKE Bérenger Yves, Brèves observations sur le bail commercial dans les procédures
collectives de l’OHADA (PROCEDURES COLLECTIVES – BAIL COMMERCIAL)
Ohadata D-08-15
- MEUKE Bérenger Yves, Brèves observations sur le sort du bail commercial dans les
procédures collectives de l’OHADA, Revue trimestrielle de droit et de jurisprudence des
affaires, n° 2, p. 151 (BAIL COMMERCIAL – SORT DU BAIL DANS LES PROCEDURES
COLLECTIVES)
- MEUKE Bérenger Yves, Quelques précisions sur la notion de cessation des paiements dans
l’OHADA (PROCEDURES COLLECTIVES – CESSATION DES PAIEMENTS) Ohadata
D-08-13
CONCORDAT
- KANE EBANGA Paul: " La nature juridique du concordat de redressement judiciaire dans
le droit des affaires OHADA", JURIS PÉRIODIQUE, N° 50, Avril – mai – juin 2002, P. 109-
112 . (PROCEDURES COLLECTIVES – CONCORDAT - NATURE JURIDIQUE).
Ohadata D-08-23
- WADE Malick (El Hadj), Eclairage sur la pertinence d’une décision : le jugement
d’homologation du 27 mars 2008 ? Revue trimestrielle de droit et de jurisprudence des
affaires, n° 2, p. 131. (REGLEMENT PREVENTIF – JUGEMENT D’HOMOLOGATION
DU CONCORDAT PREVENTIF)
CONTRATS
- ALGADI AZIBER SEÏD, Contrat et droit Ohada des procédures collectives. Etude à la
lumière du droit français. Edition L’Harmattan, 2009. (PROCEDURES COLLECTIVES –
SORT DES CONTRATS – DROIT COMPARE – DROIT OHADA ET DROIT
FRANCAIS).
- ALGADI Aziber Seïd, Le pouvoir de contrôle des créanciers sur les contrats postérieurs à
l’ouverture d’une procédure collective en droit OHADA : effectivité ou facticité ? Penant n°
867, p. 215 (PROCEDURES COLLECTIVES – CONTRATS POSTERIEURS AU
JUGEMENT D’OUVERTURE – CONTROLE DES CREANCIERS)
- ISSA-SAYEGH Joseph, Le sort des travailleurs dans les entreprises en difficulté (droit
OHADA), Penant n° 870, p. 80. Ohadata D-09-41. (PROCEDURES COLLECTIVES –
TRAVAILLEURS- SALARIES - CREANCES DE SALAIRES – LICENCIEMENTS)
INSUFFISANCE D’ACTIF
- TSAGUE Donckeng Roger, Le traitement de l’insuffisance d’actif dans le droit des
procédures collectives OHADA. Mémoire 2005/2006. Université Yaoundé 2.
(PROCEDURES COLLECTIVES – INSUFFISANCE D’ACTIF) Ohadata D-09-01
- BLANC Gérard, Prévenir et traiter les difficultés. Actes du Colloque sur La sécurisation des
investissements des entreprises en Afrique francophone : LE DROIT OHADA, organisé par
le Centre de droit économique de l’Université Paul-Cézanne d’Aix-en-Provence le 20 mars
2009 ; Revue LAMY, Droit Civil n°67, janvier 2010, p. 75. (DIFFICULTES DES
ENTREPRISES – PREVENTION – REMEDES) Ohadata D-10-18
RÈGLEMENT PRÉVENTIF
- DELABRIERE Antoine, L’article 11 de l’acte uniforme sur les procédures collectives : outil
de sauvegarde ou de discrimination ? Penant n° 870, p. 53 (REGLEMENT PREVENTIF –
ARTICLE 11 AUPCAP – INTERDICTION AU DEBITEUR DE PAYER LES
CREANCIERS APRES LA DECISION DE REGLEMENT PREVENTIF)
755
PROCEDURES COLLECTIVES D’APUREMENT DU PASSIF
- MBOCK BIUMLA Jean Michel, La problématique des créances désignées par le débiteur et
nées antérieurement à la décision de suspension des poursuites, revue trimestrielle de droit et
de jurisprudence des affaires, n° 2, p. 19 (REGLEMENT PREVENTIF – DESIGNATION
DES CREANCES A SUSPENDRE)
SÛRETÉS
- AGBENETO Laurent Koffi, le cautionnement à l’épreuve des procédures collectives dans
les procédures collectives dans l’espace OHADA (SURETES – CAUTIONNEMENT –
PROCEDURES COLLECTIVES)
756
PROCEDURES SIMPLIFIEES DE RECOUVREMENT DES CREANCES ET VOIES D’EXECUTION
- KUATE TAMEGHE Sylvain Sorel, Les pouvoirs du débiteur sur les biens saisis : une
lecture à partir du système OHADA des voies d’exécution, Revue de droit international et de
droit comparé, Volume 84, 2007, 203-224 (VOIES D’EXECUTION – BIENS SAISIS DU
DEBITEUR – POUVOIRS DU DEBITEUR)
- KUATE TAMEGHE Sylvain Sorel, Les images de la vérification des biens saisis dans
l’Acte uniforme OHADA sur les procédures simplifiées de recouvrement et les voies
d’exécution, Revue de droit africain, Doctrine et Jurisprudence, Volume 9, 2005, pp. 3-15
(AUPSRVE – BIENS SAISIS – PHOTOS – IMAGES)
- NKEA DZIGUE Francis, Les droits du débiteur dans le système OHADA des voies
d’exécution, Penant n° 873, p. 405 (DROITS DU DEBITEUR – OAHADA)
CRÉANCIERS DU SALARIÉ
- SOH Maurice, La situation des créanciers du salarié dans les procédures d’exécution de
l’OHADA ou le difficile équilibre entre les intérêts en présence, Juris Périodique, n° 49,
janvier-mars 2002, p. 101-110 (VOIES D’EXECUTION – VENTE FORCEE –
DISTRIBUTION DU PRIX – CLASSEMENT DES CREANCES DE SALAIRES). Ohadata
D-08-22
ETUDES GÉNÉRALES
- BONZI Birika Jean-Claude, Théorie et pratique des saisies- Les procédures simplifiées de
recouvrement de créances et les saisies mobilières, Tome 1, Collection Précis de droit
Burkinabé. (PROCEDURES SIMPLIFIEES DE RECOUVREMENT DES CREANCES –
SAISIES MOBILIERES)
- GATSI Jean, Code de recouvrement et des voies d’exécution, commenté et annoté, 2011,
132 pages. avudra1@yahoo.fr (VOIES D’EXECUTION – PROCEDURES DE
RECOUVREMENT – CODE)
757
PROCEDURES SIMPLIFIEES DE RECOUVREMENT DES CREANCES ET VOIES D’EXECUTION
- LAM Cheikh Tidiane, Regard sur les applications jurisprudentielles de l’acte uniforme sur
les procédures simplifiées de recouvrement et les voies d’exécution, Revue sénégalaise de
droit, n° 1, janvier-juin 2003, p. 157 (VOIES D’EXECUTION – JURISPRUDENCE).
- ONANA ETOUNDI Félix, Quel est le sort des défenses à l’exécution provisoire dans les
Etats membres de l’OHADA ? Actualités juridiques, n° 47, 2005, p. 6 (DEFENSES A
EXECUTION PROVISOIRE) Ohadata D-08-100
- TANKOUA Emmanuel, Réflexion sur l’applicabilité de la loi n° 92/008 du 14 aout 1992 sur
l’exécution des décisions de justice, telle que modifiée par rapport à l’Acte uniforme Ohada
sur les procédures de recouvrement simplifiées et les voies d’exécution, Juridis, n° 50, p. 128.
(DECISIONS DE JUSTICE – EXECUTION – DROIT OHADA – LOI NATIONALE –
CAMEROUN) Ohadata D-08-25
IMMUNITÉ ET INSAISISSABILITÉ
- ETOUNDI Félix Onana, L’Etat, justiciable en droit OHADA. (PROCEDURES ET VOIES
D’EXECUTION – ETAT – JUSTICIABLE – IMMUNITES) onanadocta@yahoo.fr
- ETOUNDI ONANA Félix, L’immunité d’exécution des personnes morales de droit public et
ses applications jurisprudentielles en droit OHADA : à propos de l’arrêt n° 43/2005 du 7
juillet 2005 (affaire Aziablévi YOVO et autres c/ Société TELECOM), Revue de droit
uniforme africain, n° 00, p. 18 (VOIES D’EXECUTION - PERSONNES MORALES DE
DROIT PUBLIC – IMMUNITE D’EXECUTION)
758
PROCEDURES SIMPLIFIEES DE RECOUVREMENT DES CREANCES ET VOIES D’EXECUTION
- KENFACK DOUAJNI Gaston, Propos sur l’immunité d’exécution et les émanations des
Etats, Revue Camerounaise de l’Arbitrage, n° 30 - Juillet – Août – Septembre 2005, p. 3.
(IMMUNITES DE JURIDICTION – EMANATIONS DE L’ETAT) Ohadata D-08-59
- KENFACK DOUAJNI Gaston, Les Etats parties à l’OHADA et la Convention des Nations
Unies sur les immunités juridictionnelles des Etats et de leurs biens, Revue Camerounaise de
l’Arbitrage N° 32 / Janvier – Février – Mars 2006, p. 3. (IMMUNITES DE JURIDICTION –
ETATS) Ohadata D-08-61
INJONCTION DE PAYER
- DIALLO Bakary, Les exigences de fond d’une créance litigieuse faisant l’objet d’une
procédure d’injonction de payer, note sous CCJA, arrêt du 29 juin 2006, CD c/ SIDAM,
Jurifis Info, n° 4, juillet-août 2009, p. 22
JURIDICTION COMPÉTENTE
- ADJAKA Michel, L’identification de la juridiction compétente prévue à l’article 49 de
l’acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et voies
d’exécution (AUPSRVE) (VOIES D’EXECUTION – CONTENTIEUX – JURIDICTION
COMPETENTE – ARTICLE 49 AUPSRVE) Ohadata D-08-47
759
PROCEDURES SIMPLIFIEES DE RECOUVREMENT DES CREANCES ET VOIES D’EXECUTION
LOGEMENT
- KUATE TAMEGHE Sylvain Sorel, La stratégie de protection du logement dans le système
OHADA des voies d’exécution. Revue de droit internationale de droit africain EDJA, n° 67,
2006, p. 7-38 (VOIES D’EXECUTION – BAIL A USAGE D’HABITATION –
PROTECTION DU LOGEMENT) Ohadata D-10-34
MAINLEVÉE
- BERTHE Baya, La main vidange sous astreinte, revue trimestrielle de droit et jurisprudence
des affaires, n° 1, p. 91 (SAISIE CONSERVATOIRE DES CREANCES – SAISIE
ATTRIBUTION DES CREANCES – PAIEMENT PAR LE TIERS SAISI – MAIN
VIDANGE – MAINLEVEE)
- IPANDA, Nullité de la mainlevée des saisies de créances donnée par huissier, observations
sous tribunal de première instance de Yaoundé, ordonnance de référé n° 301 du 20 janvier
2000, p. 55, revue camerounaise de droit des affaires, n° 3 avril-juin 2000, p. 65. (VOIES
D’EXECUTION – REMUNERATIONS – SALAIRES – SAISIE – MAILLEVEE DONNEE
PAR HUISSIER - NULLITE)
SAISIE ATTRIBUTION
- IPANDA, Nullité de la saisie attribution instrumentée par un huissier incompétent, Tribunal
de première instance de Yaoundé, ordonnance de référé n° 183 du 8 décembre 1999, p. 59
(VOIES D’EXECUTION – SAISIE ATTRIBUTION – HUISSIER INCOMPETENT –
NULLITE)
- ONANA ETOUNI Félix, La saisie attribution des créances du droit OHADA et ses
applications jurisprudentielles. 2ème édition. Collection pratique et contentieux du droit
OHADA (SAISIE ATTRIBUTION – APPLICATIONS JURISPRUDENTIELLES)
SAISIE IMMOBILIÈRE
- MAHALMADANE Hameye Founé, La saisie immobilière, Revue trimestrielle de droit et de
jurisprudence des affaires, n°1, p. 9. (SAISIE IMMOBILIERE)
760
PROCEDURES SIMPLIFIEES DE RECOUVREMENT DES CREANCES ET VOIES D’EXECUTION
- POUGOUE Paul Gérard et TEPPI KOLLOKO Fidèle, La saisie immobilière dans l’espace
OHADA. 2ème éd. Editions Eburnie eburnie@aviso.ci; Editions Graines de Pensées,
grainesdepensees@yahoo.com; AES-Presses universitaires d’Afrique dg@aes-pua.com
TIERS SAISI
SENE M. Louis, La responsabilité du tiers-saisi, Jurifis Info, n° Décembre 2010, p. 28
(VOIES D’EXECUTION – SAISIE – TIERS SAISI) Ohadata D-10-68
761
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
ARBITRAGE
- Le BARS Benoît, Droit des sociétés et de l’arbitrage du droit OHADA/Pratique du droit de
l’OHADA. Editions Joly, 2010. (ARBITRAGE – SOCIETES COMMERCIALES – DROIT
PRATIQUE OHADA)
ASSOCIÉS
- KONGATOUA KOSSONZO Augustin, Le droit de vote dans les sociétés commerciales tel
que prévu par l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE, Penant n°
873, p. 462 (SOCIETES COMMERCIALES – DROTI DE VOTE)
COMPTABILITÉ
- AMVENE SUKUTU Jules, Comptabilité des sociétés commerciales avec aspects juridiques
et fiscaux. Editions La colombe. (COMPTABILITE – SOCIETES COMMERCIALES)
762
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
DIRIGEANTS
- AKAM AKAM André, La responsabilité civile des dirigeants sociaux en droit OHADA,
Revue internationale de droit économique, Volume 21, 2007, pp. 211-243 (SOCIETES
COMMERCIALES – DIRIGEANTS SOCIAUX – RESPONSABILITE CIVILE)
DIONE Alioune, La révocation des dirigeants des sociétés anonymes et des sociétés à
responsabilité limitée à la lumière de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés
commerciales et des groupements d’intérêt économique (SOCIETES COMMERCIALES –
SOCIETES ANONYMES – DOCIETES A RESPONSABILITE LIMITEE – REVOCATION
DES DIRIGEANTS) Ohadata D-10-38
- NEVRY Roger, La révocation des dirigeants des sociétés commerciales : droit OHADA,
droit français, Revue de droit internationale et de droit comparé, Volume 84, 2007, pp. 105-
140 (SOCIETES COMMERCIALES – DIRIGEANTS SOCIAUX – REVOCATION –
DROIT COMPARE – DROIT OHADA – DROIT FRANÇAIS)
ETUDES GÉNÉRALES
- ANOUKAHA François, NGUEBOU-TOUKAN Josette et POUGOUE Paul Gérard, et,
Commentaires de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement
d’intérêt économique OHADA, Traité et Actes uniformes annotés, Juriscope, 3è édition 2008,
p. 311. (SOCIETES COMMERCIALES – GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE –
CODE JURISCOPE).
- DIALLO Mamadou Ibra et SAMBE Oumar, Guide pratique des sociétés commerciales et du
GIE OHADA. Schémas didactiques. Modèles de statuts, procès-verbaux et autres formulaires.
Editions comptables et juridiques, 5 avenue Carde, BP 11230 CD Dakar, Sénégal.
(DOCUETES COMMERCIALES – GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE – GIE –
GUIDE PRATIQUE – FORMULAIRES) Ohadata D-02-03
- DIEYE Alioune, Le régime juridique des sociétés commerciales et du GIE dans l’espace
OHADA. Ed. Cabinet Aziz DIEYE, 2008. 321 pages. (SOCIETES COMMERCIALES –
GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE – GIE – REGIME JURIDIQUE)
763
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
- DIONE Alioune, La révocation des dirigeants ses sociétés anonymes et des sociétés à
responsabilité limitée à la lumière de l’Acte uniforme relatif au droit des sociétés
commerciales et des groupements d’intérêt économique (SOCIETES COMMERCIALES –
SOCIETES ANONYMES – SOCIETES A RESPONSABUILITE RESPONSABILITE -
REVOCATION DES DIRIGEANTS) Ohadata D-10-38
- MEUKE Bérenger Yves, Dix questions pratiques sur le fonctionnement des sociétés
commerciales de l’OHADA, Jurifis Info, n° 4, juillet-août 2009, p. 29 (FONCTIONNEMENT
DES SOCIETES – QUESTIONS PRATIQUES)
- KONATE Mamadou I., DIALLO Bakary et MEUKE Bérenger, Gestion de crise en Ohada :
anticipation conventionnelle et statutaire - Gestion négociée et règlement des conflits internes.
Jurifis info, n° 4, juillet-août 2009, p. 2 (SOCIETES COMMERCIALES – CRISES –
LITIGES) Ohadata D-09-43
- MEUKE Bérenger Yves, De l’expertise en droit des sociétés, Jurifis Info, n° 4, juillet-août
2009, p. 10 OHADA. (SOCIETES COMMERCIALES - CRISES – LITIGES – EXPERTISE)
Ohadata D-09-42
INTÉRÊT SOCIAL
- MOUTHIEU Monique Aimée (épouse NJANDEU), L’intérêt social en droit des sociétés »,
éd Harmattan, Paris, Collection « Etudes africaines. (SOCIETES COMMERCIALES –
INTERET SOCIAL)
LIQUIDATION
- MEUKE Bérenger Yves, Qui représente la société en liquidation dans l’espace Ohada ?
(SOCIETES COMMERCIALES – LIQUIDATION – REPRESENTANT) Ohadata D-08-16
764
SOCIETES COMMERCIALES ET GROUPEMENT D’INTERET ECONOMIQUE
SIÈGE SOCIAL
- MANKOU-NGUILA Armand, La notion de siège social en droit OHADA : brève analyse
comparative de la jurisprudence de la CCJA et de la CJCE, Revue congolaise de droit et des
affaires, n° 4, p. 23 (SIEGE SOCIAL – DROIT COMPARE – DROIT OHADA – DROIT
EUROPEEN)
SOCIÉTÉ DE FAIT
MBA-OWONO Charles, Société de fait et société créée de fait : une distinction empreinte de
confusion en droit uniforme OHADA. (SOCIETE DE FAIT – SOCIETE CREEE DE FAIT)
Des contrats civils et commerciaux aux contrats de consommation, Mélanges en l’honneur du
doyen Bernard Gross, p. 467 Ohadata D-10-19
STATUTS
- ZINSOU Jocelyne, Les nouvelles formes de société et les procédures de mise en conformité
des statuts, Cotonou, CCIB, 1999. Bibliothèque ERSUMA 346 6 ZIN. (SOCIETES
COMMERCIALES – STATUTS – MISE EN CONFORMITE).
765
SURETES
SURETES
ETUDES GÉNÉRALES
- CHIFFLOT BOURGEOIS Frédérique, Les garanties de paiement : l’apport des sûretés dans
l’espace OHADA, Revue de droit bancaire et financier, revue bimestrielle Lexisnexis
Jurisclasseur, Janvier-Février 2011, pp. 17-25 (SURETES – ESPACE OHADA)
- MADALENO Claudia Alexandra dos Santos, As Garantias das Obrigaçoes nos Direitos
Guieense et da OHADA. Sob a coordenaçao do Professor Doutor Manuel Januario Costa
Gomes, da Faculdade de Direito de Lisboa. (GUINEE BISSAU – GARANTIES – SURETES
– DROIT GUINEEN – DROIT OHADA)
- MADALENO Claudia Alexandra dos Santos, Les garanties des obligations en droits
guinéen (Bissau) et OHADA, sous la coordination du Professeur Manuel Januario da Costa
Gomes de la Faculté de droit de Lisbonne, Les garanties des obligations en droits guinéen
(Bissau) et OHADA. (GUINEE BISSAU – GARANTIES – SURETES – DROIT GUINEEN
– DROIT OHADA)
- MINKAO SHE Adolphe, Droit des sûretés et des garanties du crédit dans l’espace OHADA.
Tome 2. Les garanties réelles. Dianoaïa. 2010. (CREDIT – GARANTIES –SURETES
REELLES)
- SOW Ousseynou, La sécurisation des engagements bancaires dans les Etats parties au Traité
OHADA, ousseynououz@yahoo.fr ; infos@nena-sen.com; ww.nena-sen.com
(ENGAGEMENTS BANCAIRES – SECURITE – OBLIGATIONS BANCAIRES -
SURETES)
DROIT DE RÉTENTION
- AHO Ferdinand et KODO Jimmy, Le régime juridique du droit de rétention dans l’OHADA
et en droit français, Revue trimestrielle de droit et de jurisprudence des affaires, n° 2, p. 137
(SURETES - DROIT DE RETENTION – DROIT COMPARE – DROIT FRANÇAIS ET
DROIT OHADA).
GAGE
- MARCEAU-COTTE Ariane et LAISNEY Louis-Jérôme, Vers un nouveau droit du gage
OHADA, Droit et Patrimoine, n° 197, p.66 (SURETES – REFORME – GAGE) Ohadata D-
10-62
HYPOTHÈQUES
- BOUBOU Pierre, La réalisation de l’hypothèque dans le projet de réforme de l’Acte
uniforme sur les sûretés : priorité à la viabilité des garanties. (SURETES – HYPOTHEQUES
766
SURETES
RÉFORME
- BRIZOUA-BI Michel, L’attractivité du nouveau droit OHADA des hypothèques, Droit et
Patrimoine, n° 197, p. 86 (SURETES – REFORME – HYPOTHEQUES) Ohadata D-10-62
- BRIZOUA-BI Michel, Le nouveau visage des sûretés personnelles dans l’espace OHADA,
Droit et Patrimoine, n° 197, p. 60 (SURETES – REFORME – SURETES PERSONNELLES)
Ohadata D-10-62
- CROCQ Pierre, les grandes orientations du projet de réforme de l’Acte uniforme portant
organisation des sûretés, Droit et Patrimoine, n° 197, p. 52 (SURETES – REFORME –
TENDANCES) Ohadata D-10-62
- CROCQ Pierre, Les sûretés fondées sur une situation d’exclusivité et le projet de réforme de
l’Acte uniforme portant organisation de sûretés. Droit et Patrimoine, n° 197, p. 78 (SURETES
– REFORME- PRIVILEGES) Ohadata D-10-62
SÛRETÉS PERSONNELLES
- AGBENETO Laurent Koffi, le cautionnement à l’épreuve des procédures collectives dans
les procédures collectives dans l’espace OHADA (SURETES – CAUTIONNEMENT –
PROCEDURES COLLECTIVES)
- MEUKE Bérenger Yves, Quelques précisions sur le sort des engagements de la caution
décédée dans l’Ohada (CAUTIONNEMENT – DECES DE LA CAUTION – SORT DES
ENGAGEMENTS DE LA CAUTION) Ohadata D-08-17
- NEVRY Roger, La garantie autonome à première demande : droit OHADA, droit français,
Revue de droit des affaires internationales, 2007, pp. 313-334. Revue internationale de droit
africain EDJA, n° 69, 2006, pp. 47-69. (GARANTIE A PREMIERE DEMANDE – DROIT
COMPARE – DROIT OHADA – DROIT FRANÇAIS). Ohadata D-10-33
SÛRETÉS RÉELLES
767
SURETES
- KALIEU Elongo Yvette, Droit et pratique des sûretés réelles OHADA. Presses
Universitaires d’Afrique. Yaoundé 2010. (SURETES RELLES – DROIT PRATIQUE).
768
INTEGRATION JURIDIQUE ET ORGANISATIONS AFRICAINES AUTRES QUE L’OHADA
- GATSI Jean, FOMCHIGBOU MBANCHOUT Jean Jules et NDJOCK Jean Aimé, Nouveau
dictionnaire juridique. (GENERALITES – DICTIONNAIRE)
DROIT ÉCONOMIQUE
- LEROY Christophe, Réflexions sur l’autonomie et la suprématie du droit économique,
Actualités juridiques n° 53/2007, p. 44 (DROIT ECONOMIQUE – AUTONOMIE –
SUPREMATIE) Ohadata D-08-21
ESPACE PLURILINGUE
-FALL Aboubacar, Harmoniser le droit des affaires dans un espace multilingue et pluri-
juridique : L’expérience du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD). Revue
de droit uniforme, UNIDROIT, 2008 n° 1-2, p. 59. (HARMONISATION –
MULTILINGUISME – PLURI-JURIDISME) Ohadata D-09-05
INTÉGRATION JURIDIQUE
- MAHIOU Ahmed, Quelques observations sur les problèmes de l’intégration en Afrique,
Actes du colloque de Ouagadougou des 16 et 17 décembre 1999 sur le thème « La
libéralisation de l’économie dans le cadre de l’intégration régionale : le cas de l’UEMOA,
publiés par le CEEI n° 3, p. 131 (INTEGRATION REGIONALE – UEMOA) Ohadata D-10-
70
- SARR Amadou Yaya, L’intégration juridique dans l’Union économique et monétaire ouest
africaine (UEMOA) et dans l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des
769
INTEGRATION JURIDIQUE ET ORGANISATIONS AFRICAINES AUTRES QUE L’OHADA
INVESTISSEMENTS - SÉCURISATION
- PRISO-ESSAWE Samuel-Jacques, Les « espaces juridiques » de sécurisation des
investissements en Afrique : entre droits communautaires et droit uniforme. Actes du
Colloque sur La sécurisation des investissements des entreprises en Afrique francophone : LE
DROIT OHADA, organisé par le Centre de droit économique de l’Université Paul-Cézanne
d’Aix-en-Provence le 20 mars 2009 ; Revue LAMY, Droit Civil n°67, janvier 2010, p. 59.
(ESPACES JURIDIQUES – AFRIQUE FRANCOPHONE – DROITS
COMMUNAUTAIRES – DROITS UNIFORMES) Ohadata D-10-16
JUGE NATIONAL
- SAWADOGO Filiga Michel et IBIRIGA Luc Marius, Le juge national et le droit
communautaire dans les Etats francophones ouest africains. Les actes du Colloque
International sur "L'application du droit international dans l'ordre juridique interne des Etats
Africains Francophones", Ouagadougou, 24-26 juin 2003, Les Cahiers de l'AOA-HJF, pages
69-119. (JUGE NATIONAL – JURIDICTION NATIONALE – DROIT
COMMUNAUTAIRE).
MONDIALISATION
- PAILLUSSEAU Jean, L’influence de la mondialisation sur le droit des activités
économiques (MONDIALISATION DU DROIT – ACTIVITES ECONOMIQUES –
INFLUENCE) Ohadata D-08-07
SOURCES TRANSNATIONALES
FERRERI Silvia, KODO Jimmy, SAWADOGO M. F., DJAE Papa Ahmada, FIVILYE Inès,
TSHIBENDE L.D. M., LOHOUES-OBLE J., BERRE Madeleine, BASTOS F. L., TOMO
S.E.A., KONATE Mamadou, MOULOUL Alhousseini, ISSA-SAYEGH J., PASSANG
Nissouabé, AKUETE Akué Michel, MANCUSO Salvatore, Enquête sur la complexité des
sources transnationales dans l’espace OHADA (SOURCES TRANSNATIONALES –
PROBLEMATIQUE – COMPLEXITE). Ohadata D-10-53
TÉLÉCOMMUNICATIONS
770
INTEGRATION JURIDIQUE ET ORGANISATIONS AFRICAINES AUTRES QUE L’OHADA
- KOUHAOU Yves Léopold, Les télécommunications en Afrique : enjeux pour une entrée
dans la société de l’information (TELECOMMUNICATIONS – AFRIQUE –
INFORMATION) Ohadata D-08-45
771
OHADA : ORGANISATION POUR L’HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT DES AFFAIRES
- BAKARY Diallo, Les règles du contentieux et des Actes uniformes dans l’OHADA :
Analyses et perspectives, Revue trimestrielle de droit et jurisprudence des affaires, n°1, p. 47.
(CONTENTIEUX – CCJA)
- KODO Mahutodji Jimmy Vital, L’application des Actes uniformes de l’OHADA. Enqête
critique. 2011. Académie Bruylant (ACTES UNIFORMES – APPLICATION –
JURISPRUDENCE – ENQUETE)
CLUBS OHADA
- AKUETE AKUE Michel, Les Clubs OHADA. Quelle utilité ? Quelle actualité ? Penant n°
865, p. 521 (CLUBS OHADA)
COMMISSIONS NATIONALES
772
OHADA : ORGANISATION POUR L’HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT DES AFFAIRES
COMMON LAW
- BABA Idris Mohammed, DICKERSON MOORE Claire, PENDA MATIPE Jean Alain,
TUMNDE (née NJIKAM) Martha Simo, YAKUBU John Ademola, Unified business laws for
Africa: Common law perspectives on OHADA, (OHADA – COMMON LAW –
PERSPECTIVES)
-MANCUSO Salvatore, The new African law: beyond the difference between Common law
and civil law, Annual survey of international and comparative law, Volume 14, 2008, p. 39-
60. (NOUVEAU DROIT AFRICAIN - COMMON LAW – CIVL LAW – DIFFERENCE)
Ohadata D-10-48
- MANCUSO Salvatore, OHADA and Common Law: enemies or friends? in Journée d’étude
sur l’OHADA, De sa création à l’adhésion de la République démocratique du Congo,
Université Catholique de Louvain, 11 mars 2010 (OHADA – COMMON LAW –
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO)
ETUDES GÉNÉRALES
- CABRILLAC Rémy, Présentation générale de l’OHADA, Revue juridique de l’Océan
indien, n° 11-2010, p. 9 (OHADA – PRESENTATION GENERALE)
773
OHADA : ORGANISATION POUR L’HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT DES AFFAIRES
- CHIFFLOT BOURGEOIS Frédérique, Réforme du droit des affaires en Afrique : une étape
supplémentaire, Les Echos – Droit international, 1er juillet 1999, p. 48. (REFORME DU
DROIT DES AFFAIRES) NOVEMBRE 2008
- KODO Jimmy, La promotion du droit OHADA a travers le code IDEF annoté : impact,
enjeux et perspectives, intervention au Colloque sur les Tendances jurisprudentielles de la
CCJ en matière d’interprétation et d’application du Traité OHADA et des Actes uniformes,
Revue de droit uniforme africain, n° 3, p. 93. Ohadata D-11-74 (OHADA – PROMOTION –
CODE IDEF ANNOTE – IMPACT – ENJEUX - PERSPECTIVES)
774
OHADA : ORGANISATION POUR L’HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT DES AFFAIRES
- NGWANZA Achille, Ohada entre adolescence et âge adulte : une crise existentielle !,
Rapport général de l’Université d’été, Orléans 1er-3 juillet 2008, Penant n° 866, p. 5.
(OHADA – BILAN –PERSPECTIVES - PROBLEMES – SOLUTIONS) Ohadata D-08-46
- TOE Jean Yado, La problématique actuelle de l’harmonisation du droit des affaires, Revue
de droit uniforme, UNIDROIT, n° 2008, ½, p. 23 (HARMONISATION –
PROBLEMATIQUE) Ohadata D-09-03
- YERIM SECK CHEIKH, Kéba MBAYE : parcours et combats d’un grand juge. Ezditions
Khartala. (KEBA MBAYE)
EXTENSION DE L’OHADA
775
OHADA : ORGANISATION POUR L’HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT DES AFFAIRES
FINANCEMENT
- AHOYO André Franck, La problématique du financement de l’OHADA, Penant, n° 865, p.
428 (OHADA – FINANCEMENT)
FONCTIONNEMENT
- AKOUETE-AKUE Michel, La communication des institutions de l’OAHDA, Revue de
droit uniforme africain, n° 01, p. 15 (OHADA – INSTITUTIONS – COMMUNICATION –
UNIDA – CLUBS OHADA – INFORMATION)
- AQUERUBURU Alexis Coffi, L’Etat, justiciable de droit commun dans le Traité OHADA,
Penant, n° 865, p. 503 (ETAT JUSTICIABLE – DROIT COMMUN)
- BABONGENO Urbain, De la contrariété entre les Actes uniformes et les constitutions des
Etats membres de l’OHADA. Contribution à la consolidation du droit uniforme africain des
affaires (ACTES UNIFORMES – CONSTITUTIONNALITE) Ohadata D-09-44
- BADO L. Droit et développement dans les nouveaux Etats africains, Revue burkinabé de
droit n° 15, p. 59. (DEVELOPPEMENT – DROIT).
- BAKANDEJA wa MPUNGU Grégoire, L’internationalisation des échanges et le droit
OHADA. Actes du Colloque sur La sécurisation des investissements des entreprises en
Afrique francophone : LE DROIT OHADA, organisé par le Centre de droit économique de
l’Université Paul-Cézanne d’Aix-en-Provence le 20 mars 2009 ; Revue LAMY, Droit Civil n°
67, janvier 2010, p. 82. (ECHANGES INTERNATIONAUX – DROIT OHADA) Ohadata D-
10-17
- BOURQUE Jean François (2002). OHADA Four years on : one business law for 16 African
countries (O HADA – DROIT UNIFORME – SEIZE PAYS AFRICAINS)
776
OHADA : ORGANISATION POUR L’HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT DES AFFAIRES
- BOUILLERIE (de la) Pauline et THOUVENOT Sébastien, Droits des Etats membres et
normes OHADA : de l’opportunité et de la méthode d’une mise en conformité, Revue de droit
des affaires internationales, 2007, pp. 100-105
- DICKERSON Claire Moore, Le droit OHADA dans les Etats Anglophones et ses
problèmes linguistiques. Revue internationale de droit comparé, Volume 60, 2008, pp. 7-17.
Ohadata D-10-21
- DICKERSON Claire Moore (2007). The Cameroonian experience under OHADA: business
organizations in a developing economy. Business & society review, volume 112, 2. (DROIT
OHADA – EXPERIENCE DU CAMEROUN)
- EISENFELD Jamie & François SERRES (2001). African legal developments in the United
States and sub-saharan Africa. International lawyer, volume 35, 869-877 (DROITS
AFRICAINS DU DEVELOPPEMENT – ETATS UNIS – AFRIQUE SUB SAHARIENNE)
- FOKO Athanase, Le droit OHADA et les droits nationaux des Etats parties : une
complémentarité vieille de plus d’une décennie. Revue de droit international et de droit
comparé, Volume 85, 2008, pp. 445-490 (OHADA – DROITS NATIONAUX –
COMPLEMENTARITE)
- GRANIER THIERRY, L’émergence d’un marché financier dans l’espace OHADA, Revue
de droit uniforme africain, n° 00, p. 9 (MARCHE FINANCIER - ESPACE OHADA).
Ohadata D-11-02
777
OHADA : ORGANISATION POUR L’HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT DES AFFAIRES
- KOM KAMSOU Maurice, Les Etats parties à l’OHADA et la sécurisation des entreprises
commerciales, Revue de droit uniforme, UNIDROIT, Vol. XV, 2010-1 (ENTREPRISES –
SECURITE – SECURISATION – GARANTIES DE L’ETAT – DROIT PENAL DES
AFFAIRES) Ohadata D-11-07
- MUKA TSHIBENDE Louis-Daniel, S’installer pour affaires dans l’espace OHADA. Actes
du Colloque sur La sécurisation des investissements des entreprises en Afrique francophone :
LE DROIT OHADA, organisé par le Centre de droit économique de l’Université Paul-
Cézanne d’Aix-en-Provence le 20 mars 2009 ; Revue LAMY, Droit Civil n°67, janvier 2010,
p. 66. (ESPACE OHADA – INVESTISSEMENTS) Ohadata D-10-15
778
OHADA : ORGANISATION POUR L’HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT DES AFFAIRES
- MANCUSO Salvatore, The Harmonization of Business Law in Africa and Its Advantage for
Chinese Investments in Africa, Macao, University of Macau Institute for Advanced Legal
Studies, 2008.
- MANCUSO Salvatore, The renunciation of the State sovereignty : is it an issue for the
OHADA treaty for the harmonization of business law in Africa?, in Commentary issues on
public international and comparative law: essays in honour of Professor Christian
Nwachukwu Okeke, by China Centus Nweze, Vandeplas, Lake Mary, 2009. Ohadata D-10-43
- MANCUSO Salvatore, On the possible Chinese involvement in the legal and digital process
of development in the OHADA area, Boletim da Faculdade de direito, Universidad de Macau,
Ano XI, n° 23, 2007, p. 63 (CHINE – IMPLICATION - ESPACE OHADA – OHADA
AREA – CHINESE INVOLVEMENT – LEGAL PROCESS – DIGITAL PROCESS)
- PONSOT Dominique, Le droit de l’OHADA : une source d’inspiration pour les législateurs
nationaux ? Revue juridique de l’Océan indien, n° 11-2010, p. 89 , Ohadata D-10-20
(OHADA – INFLUENCE – INSPIRATION - OHADA – MODELE)
779
OHADA : ORGANISATION POUR L’HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT DES AFFAIRES
LANGUE
- ENONCHONG Nelson, The harmonization of business laws in Africa : is article 42 of the
OHADA treaty a problem ? Journal of African law, Volume 51, 2007, pp. 95-116 (OHADA –
TRAITE – ARTICLE 42 – LANGUE DE TRAVAIL)
- ZHU Weidong, OHADA: As a Base for Chinese Further Investment in Africa, Penant, n°
869, p. 421 (OHADA – INVESTISSEMENT CHINOIS) Ohadata D-10-30
TRAITÉ
- AMEGATCHER Andrew Ofoe (2008), The OHADA treaty from an Anglophone
perspective. Ghana Policy Journal, volume 2, 111-23. (TRAITE OHADA – POINT DE VUE
ANGLOPHONE)
780
OHADA : ORGANISATION POUR L’HARMONISATION EN AFRIQUE DU DROIT DES AFFAIRES
- NDOYE Doudou, Traité d’Harmonisation du Droit des Affaires et le droit des peuples
africains (DROIT DES PEUPLES – TRAITE OHADA) Ohadata D-10-31
- TOE Souleymane, Les enjeux et les perspectives du traité OHADA révisé. (TRAITE
OHADA – REVISION – ENJEUX – PERSPECTIVES) Ohadata D-10-45
781
BIBLIOGRAPHIE SUR L’OHADA EN ANGLAIS / BIBLIOGRAPHY ON OHADA IN ENGLISH
- BOURQUE Jean François, (2002). OHADA Four Years On: One Business Law for 16
African Countries. International Trade Forum, volume 4.
- CLARINGBOULD Maarten H., (2006). The Digital Waybill and the Digital Pen: A Success
Story from the Netherlands. Revue de Droit Uniforme, volume 9, 667.
- CLARKE Malcolm, (2006). National Judges Facing Gaps in the CMR: British Case-Law.
Revue de Droit Uniforme, volume 9, 633.
- COOPER Seward Montgomery, (2004). The African Development Bank, the African Law
Institute and the Harmonization of Laws in Africa. Law for Development Bulletin 2004, 29.
OHADATA reference number: Ohadata D-05-18.
- COUSIN Barthélémy, (2005). The Future for OHADA. OHADATA reference number:
Ohadata D-05-64. Available from:
http://www.nortonrose.com/knowledge/publications/2005/pub 11006.aspx?page 1672.
- CSOKLICH Peter, (2006). CMR as National Law and Cabotage in Austria. Revue de Droit
Uniforme, Unidroit volume 9, 685.
- DICKERSON Claire Moore, (2005). Harmonizing Business Laws in Africa: OHADA Calls
the Tune. Columbia Journal of Transnational Law, volume 44, 17-73.
782
BIBLIOGRAPHIE SUR L’OHADA EN ANGLAIS / BIBLIOGRAPHY ON OHADA IN ENGLISH
- DJIEUFACK Roland, (2004). The Nature of Agency Relationship Under the OHADA
Uniform Act on General Commercial Law and Common Law: A Comparative Study. Post-
Graduate (maîtrise) dissertation, University of Dschang. Available from:
http://www.juriscope.org/actu_juridiques/doctrine/OHADA/ohada_19.pdf.
- EISENFELD Jamie and SERRES François, (2001). African Legal Developments in the
United States and Sub-Saharan Africa. International Lawyer, volume 35, 869-877.
- EKOME Emmanuel, (2002). Public Issue ofShares Under the Companies Ordinance and the
Uniform Act of the OHADA Treaty. Juris Périodique, volume 50, 95-108.
- ENONCHONG Nelson E., (2002). The Harmonization of Business Law in Africa: Is Article
42 of the OHADA Treaty a Problem? Journal of African Law, volume 51:1, 95-116.
- FERRARI Franco, (2001). International Sales Law in the Light of the OHBLA Uniform Act
Relating To General Commercial Law and the 1980 Vienna Sales Convention. Revue de
Droit des Affaires Internationales, volume 5, 599.
- FERRARI Franco, (2001). The OHBLA Draft Uniform Act on Contracts for the Carriage of
Goods By Road. Revue de Droit des Affaires Internationales, volume 7, 798.
- FONTAINE Marcel, (2004). The Draft OHADA Uniform Act on Contracts and the
UNIDROIT Principles of International Commercial Contracts. Uniform Law Review, volume
9, 573-584. OHADATA reference number: Ohadata D-05-02. Available from:
http://www.unidroit.org/ english/publications/review/articles/2004-3-fontaine-e.pdf.
- FORNERIS Xavier, (2001). Harmonizing Commercial Law in Africa: The OHADA. Juris
Périodique, volume 46, 77-85. OHADATA reference number: Ohadata D-05-21.
- FORNERIS Xavier, (2001). Harmonizing Commercial Law in Africa: The OHADA. Juris
Périodique, volume 46, 77-85.
- KENFACK Gaston Douajni, (2003). The Recognition and Enforcement of Arbitral Awards
in OHADA Member States. Journal of International Arbitration, volume 20, 205-210.
- LECERF M. et. al., (1999). The Arbitration in the Treaty for the Harmonization of African
Business Law (OHADA): A New Common Law for Institutional Arbitration. International
Construction Law Review, volume 16(2), 287-293.
- MANCUSO Salvatore, (2008). The New African Law: Beyond the Difference Between
Common Law and Civil Law. Annual Survey of International and Comparative Law, volume
14, 39-60.
- MARTOR Boris and THOUVENOT, Sébastien, (2004). Business Law in Africa: OHADA -
Harmonization Supports Africa's Development. International Highlights, the Law Society,
volume 17. OHADATA reference number: Ohadata D-04-20.
783
BIBLIOGRAPHIE SUR L’OHADA EN ANGLAIS / BIBLIOGRAPHY ON OHADA IN ENGLISH
- MBIFI Richard, Reflecting on OHADA Law Reform Mission: Its Impact on Certain Aspects
of Company Law in Anglophone Cameroon. OHADATA reference number: Ohadata D-04-
42.
- MUNA Akere, (2001). Is OHADA Common Law Friendly? International Law Forum du
droit international, volume 3, 172-179.
- PENDA Jean-Alain and TUMNDE Martha Simo, The Roadmap of the Harmonization of
Business Law in Africa. OHADATA reference number: Ohadata D-04-14.
- PENDA Jean-Alain, OHADA and the Era of Globalization. OHADATA reference number:
Ohadata D-04-16.
- TABE TABE Simon, (2002) Some Antipodal Hurdles that Beset the Uniform Working of
the OHADA Uniform Acts in Cameroon. Annales de la Faculté de Droit de Dschang, 2002,
33. OHADATA reference number: Ohadata D-04-38.
- THOUVENOT Sébastien and MARTOR Boris, (2004) Business Law in Africa: OHADA -
Harmonization Supports Africa's Development. International Highlights, the Law Society,
volume 17. OHADATA reference number: Ohadata D-04-20.
- THOUVENOT Sébastien and MARTOR Boris, The OHADA Legal Harmonization Process:
The Benefits for Africa's Development. OHADATA reference number: Ohadata D-04-22.
- TOURAY Sharif A., The OHADA Treaty: Recent Developments Will Spur African
Investment and Project Financings. 1999. Available from:
http://library.findlaw.com/1999/Jul/1/130357.html
- TUMA Otmar J., (2006). The Degree of Default Under Article 29 CMR. Revue de Droit
Uniforme, volume 9, 585.
784
BIBLIOGRAPHIE SUR L’OHADA EN ANGLAIS / BIBLIOGRAPHY ON OHADA IN ENGLISH
- TUMNDE Martha Simo, (2002). The Applicability of the OHADA Treaty in Cameroon.
Annales de la Faculté de Droit de Dschang, 2002, 23. OHADATA reference number: D-04-
37.
- TUMNDE Martha Simo, (2002) The Premise, the Promise and the Problem of the CIMA
Code in Cameroon. Annales de la Faculté de Droit de Dschang, 2002, 121. OHADATA
reference number: Ohadata D-04-43.
- TUMNDE Martha Simo and PENDA Jean-Alain, The Roadmap of the Harmonization of
Business Law in Africa. OHADATA reference number: Ohadata D-04-14.
- YAKUBU John Ademola, Debt, Recovery Procedures and Enforcement Measures: OHADA
Approach and the Approach of Common Law - Which Is Better? OHADATA reference
number: Ohadata D-04-27.
STUDIES
WORLD BANK, (2009) Doing Business - OHADA, available at
http://www.doingbusiness.org/Documents/RegionaIReports/DB09_Organization_Harmonizat
ion_Business_Law_Africa.pdf (last visited Sept. 19, 2008)
BOOKS
ASOUZU Amazu A., (2001). International Commercial Arbitration and African States:
Practice, Participation and Institutional Development. Cambridge: Cambridge University
Press.
LARSON Fred R. et al. , (2002). Business Law in Africa: OHADA and the Harmonization
Process. London: Kogan Page, Limited.
MATOR Boris et al., (2007). Business Law ln Africa: OHADA and the Harmonization
Process (2nd edition). London: GMB Publishing Limited.
WEBSITES
- www.ohada.org
This is the official OHADA website but is still under construction.
- www.ohada.com
785
BIBLIOGRAPHIE SUR L’OHADA EN ANGLAIS / BIBLIOGRAPHY ON OHADA IN ENGLISH
- www.juriscope.org
This site was founded by and is under the direction of Professor Jacques DAVID, a renowned
specialist in comparative law. This site contains a translation of the OHADA Treaty and of
the Uniform Acts. As this book goes to press, it also offers an annotated translation into
English of three Uniform Acts; more are in production.
786
BIBLIOGRAFIA SOBRE A OHADA EM LÍNGUA PORTUGUESA
787
BIBLIOGRAFIA SOBRE A OHADA EM LÍNGUA PORTUGUESA
- COSTA GOMES, Manuel Januário da, - «O regime da fiança no AUG da OHADA. Alguns
aspectos», in Estudos de Direito das Garantias, vol. I, Lisboa, 2004, também publicado no
Boletim da Faculdade de Direito de Bissau, nº 6, V Jornadas Jurídicas. Integração Regional e
a Uniformização dos Negócios em África, 2006 (Junho), pp. 325-362
1
Tradução para a língua portuguesa de «Le particularisme des règles de procédure en matière de redressement
judiciaire et de liquidation des biens», Boletim da Faculdade de Direito de Bissau, nº 6, V Jornadas Jurídicas.
Integração Regional e a Uniformização dos Negócios em África, 2006 (Junho), pp. 538-552
2
Tradução para a língua portuguesa de «Droit des sociétés comerciales OHADA: droit commun et régimes
particuliers», Boletim da Faculdade de Direito de Bissau, nº 6, V Jornadas Jurídicas. Integração Regional e a
Uniformização dos Negócios em África, 2006 (Junho), pp. 267-281
3
Tradução para a língua portuguesa de «La fonction juridictionnelle de la Cour Commune de Justice et
d’Arbitrage de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des Affaires», Boletim da Faculdade de
Direito de Bissau, nº 6, V Jornadas Jurídicas. Integração Regional e a Uniformização dos Negócios em África,
2006 (Junho), pp. 521-537
788
BIBLIOGRAFIA SOBRE A OHADA EM LÍNGUA PORTUGUESA
- KANE Amadou, - «O direito e a prática das garantias bancárias à luz do Acto Uniforme
Relativo à Organização das Garantias da OHADA», Boletim da Faculdade de Direito de
Bissau, nº 6, Suplemento, V Jornadas Jurídicas. Integração Regional e a Uniformização dos
Negócios em África, 2006 (Dezembro), pp. 87-100 4
- As garantias das obrigaçoes nos direitos guineense e da OHADA (garanties des obligations
en droits guinéen et Ohada). Collection Etudes de droit africain. Editions Almedina.
- MENEZES LEITÃO, Luís de, - «O regime de compra e venda comercial no Acto Uniforme
da OHADA relativo ao Direito Comercial Geral», Boletim da Faculdade de Direito de Bissau,
4
Tradução para a língua portuguesa de «Le droit et la pratique des garanties bancaires au regard de l’Acte
Uniforme portant Organisation des Sûretes de l’OHADA», Boletim da Faculdade de Direito de Bissau, nº 6, V
Jornadas Jurídicas. Integração Regional e a Uniformização dos Negócios em África, 2006 (Junho), pp. 408-420.
5
Tradução para a língua portuguesa de «Fonctionnement de la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage de
l’OHADA», Boletim da Faculdade de Direito de Bissau, nº 6, V Jornadas Jurídicas. Integração Regional e a
Uniformização dos Negócios em África, 2006 (Junho), pp. 50-75
789
BIBLIOGRAFIA SOBRE A OHADA EM LÍNGUA PORTUGUESA
- PINTO Rui Carlos Gonçalves - «Algumas notas sobre a execução de pessoas colectivas
públicas no Acto Uniforme para a Organização dos Processos Simplificados de Cobrança e
das vias de execução», in Estudos em Memória do Professor Doutor António Marques dos
Santos, vol. I, Lisboa, 2005, também publicado no Boletim da Faculdade de Direito de
Bissau, nº 6, V Jornadas Jurídicas. Integração Regional e a Uniformização dos Negócios em
África, 2006 (Junho), pp. 585-600
790
BIBLIOGRAFIA SOBRE A OHADA EM LÍNGUA PORTUGUESA
- PINTO PEREIRA, Carlos , - «Das nulidades dos actos sociais no Acto Uniforme relativo ao
Direito das Sociedades Comerciais e Agrupamentos de Interesse Económico», Boletim da
Faculdade de Direito de Bissau, nº 8, [2007], pp. 281-291
- SAMPA, Samora, - «Garantia geral das obrigações no Código Civil face ao Acto Uniforme
da OHADA relativo à Organização das Garantias», in Estudos sobre a OHADA, Faculdade de
Direito de Bissau – Colecção Estudos e Monografias nº 1, Bissau, 2008, pp. 243-301
6
Tradução para a língua portuguesa de «L’Acte Uniforme relatif au Droit de l’Arbitrage», Boletim da Faculdade
de Direito de Bissau, nº 6, V Jornadas Jurídicas. Integração Regional e a Uniformização dos Negócios em
África, 2006 (Junho), pp. 422-472
7
Tradução para a língua portuguesa de «La formation des magistrats africains par l’OHADA», Boletim da
Faculdade de Direito de Bissau, nº 6, V Jornadas Jurídicas. Integração Regional e a Uniformização dos Negócios
em África, 2006 (Junho), pp. 32-49
8
Dissertações de mestrado, relatórios apresentados em seminários de mestrado e relatórios apresentados em
cursos de pós-graduação na Faculdade de Direito da Universidade de Lisboa, não publicados. Podem ser
encontrados, para consulta presencial, na Biblioteca da Faculdade de Direito da Universidade de Lisboa.
791
BIBLIOGRAFIA SOBRE A OHADA EM LÍNGUA PORTUGUESA
- MADALANO Claudia Alexandra dos Santos, As Garantias das Obrigaçoes nos Direitos
Guieense et da OHADA. Sob a coordenaçao do Professor Doutor Manuel Januario Costa
Gomes, da Faculdade de Direito de Lisboa. (GUINEE BISSAU – GARANTIES – SURETES
– DROIT GUINEEN – DROIT OHADA)
792