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GRECQUES ET LATINES
DE LA SYRIE
RECUEILLIES ET EXPLIQUÉES
PAR
W. H. WADDINGTON
MEMBRE DE L'INSTITUT (ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES•LETTRES)
~---
PARIS
LIBRAIRIE DE FIRMIN DIDOT FRÈRES, FILS ET eut
IMPRIMEURS DE L'INST;JTUT DE FRANCE
me Jacob, 56.
i870
a~
AVERTISSEMENT.
La plupart des inscriptions contenues dans ce volume ont été copiées en i86i
et i862, pendant un voyage de plus de dix-huit n1ois que je fis en Syrie, et dont
le but était d'explorer les portions les moins connues de cette province. Elles
ont été publiées dans le troisième volume des Inscriptions recueillies en Grèce et en
Asie Mineure par Philippe Le Bas, ouvrage que j'étais chargé de continuer après
la mort de l'auteur, et dont elles forment le complément; la pagination est celle
de ce volume. Le Bas n'avait pas visité la Syrie, et s'était borné à reproduire
dans son recueil sous les n° i826 à i898 un certain nombre de textes, emprun-
11
térieur de la Syrie, j'ai intercalé dans les commentaires toutes les inscriptions
du Haourân, publiées par Kirchhoff d'après les copies de Wetzstein (Mémoz'res
der Académie de Berlin, 1863), et que je n'avais pas vues moi-même, ainsi que
quelques autres empruntées aux ouvrages de Burçkhardt et de Vidua. Je n'ai
donné les textes épigraphiques que pour les inscriptions que j'ai copiées moi-
même, ou dont des copies originales et indépendantes m'ont été con1muniquées;
quant aux autres, je me suis borné à les insérer à leur place dans le cmnmen-
taire et à les transcrire en caractères courants.
Ma première pensée était de ne publier que les inscriptions inédites que j'avais
rapportées, mais plus j'avançais dans mon travail préparatoire, et plus je m'aper-
cevais combien les notions d'histoire et d'archéologie qu'on possède sur l'inté-
rieur de la Syrie sous l'empire romain étaient maigres et défectueuses, et il m'a
semblé qu'il valait mieux, au risque de quelques redites, réunir en un seul corps
tout ce que l'épigraphie peut nous apprendre sur ces obscures questions, d'au-
tant plus que les textes nouveaux faisaient souvent disparaître les difficultés
des anciens. Aussi le lecteur trouvera-t-il dans ce recueil à peu près toutes les
inscriptions connues de l'intérieur de la Syrie et la plupart de celles qui appar-
tiennent aux villes du littoral. Une partie des inscriptions du Haourân que j'ai
copiées avait été déjà publiée par Burckhardt, par Porter ou par Wetzstein, une
partie de celles de Palmyre par \Vood; mais généralen1ent les copies que j'ai
rapportées sont plus complètes et plus exactes, et grâce au long séjour que j'ai
fait à deux reprises dans ce district, j'ai pu presque toujours copier à loisir et
souvent revoir mes copies en visitant les monuments pour la seconde fois. Il est
très-rare qu'un Européen puisse parcourir l'intérieur de la Syrie dans des
conditions aussi avantageuses que je l'ai fait; il est encore plus rare que cette
bonne fortune soit échue à un épigraphiste de profession, ayant une longue ha-
bitude des monuments, et déjà préparé par d'autres voyages. J'ai passé en tout
cinq mois dans le Haourân et le Safa, et dix jours à Palmyre.
Ce recueil ne sera pas inutile, je l'espère, aux archéologues qui parcourront la
Syrie; ils y trouveront beaucoup de renseignements historiques et géographi-
ques, quelques indications sur les portions du pays qui n'ont pas encore été
complétement explorées, et ils verront quelles sont les inscriptions connues par
de bonnes copies , et celles qui ont besoin d'être recopiées. Je ne saurais trop
recommander aux voyageurs qui s'intéressent à la science épigraphique, de ne
pas se contenter de copier les inscriptions, n1ais d'en rapporter autant que possi-·
ble des estampag·es; car il y a bien peu de personnes, même parmi les savants,
qui soient en état de copier une i~scription sans fautes, lorsque la pierre n'est
pas parfaitement conservée.
Les inscriptions, ainsi qu'on le verra par ce recueil, sont fort inégalement
réparties en Syrie, et ce sont précisén1ent les villes qui devraient en fournir le
INTRODUCTION.
plus qui sont les plus mal représentées dans les recueils épigraphiques. Les
grandes villes du littoral ont été tant de fois détruites et rebâties, qu'on y ren-
contre à la surface fort peu de monuments anciens, et il n'y a que des fouilles
assez profondes qui mettent quelquefois à jour des restes antiques. Ainsi les
constructions nombreuses faites à Beyrouth depuis quelques années ont amené
d'intéressantes découvertes; Sai:da a fourni un petit nombre d'inscriptions;
mais de Tyr, de Ptolémaïs, de Césarée, on ne possède absolument rien; on
peut en dire à peu près autant de Tripolis, de Laodicée, d'Antioche et des villes
secondaires du littoral, sauf Aradus et Byblos, où M. Renan a fait d'importantes
trouvailles. Cette absence de n1onuments anciens s'explique facilement : la
plupart des villes de la côte n'ont jamais cessé d'être habitées et les mêmes ma-
tériaux ont servi et resservi bien des fois aux besoins des habitants; mais ce qui
a le plus contribué à la destruction, c'est l'établissement des principautés chré-
tiennes en Syrie après les croisades. Lorsque les musulmans en1ploient d'an-
ciens matériaux dans leurs mosquées ou leurs forteresses, ils les prennent à peu
près tels qu'ils les trouvent; quelque fois ils les rognent ou les brisent selon les
besoins de la construction, mais ils ne les retaillent pas systématiquement;
c'est pour cela que dans presque tous les édifices musulmans construits en ma-
tériaux anciens, on retrouve des inscriptions ou des fragments d'architecture
encastrés dans les murs. Au contraire, les architectes chrétiens qui travaillè-
rent pour les princes croisés, ne pouvaient se contenter de matériaux de toute
dimension, et chargés d'ornements et de moulures qui ne convenaient aucune-
ment à l'architecture ogivale; ils faisaient donc retailler avec soin toutes les
pierres provenant de constructions antiques, et le soin même qu'ils apportaient
à leurs constructions a été la grande cause de la destruction complète de tant de
monuments anciens. Aussi bien, dans les villes qui ont été le siége des princi-
pautés latines en Syrie, on ne retrouve presque pas d'inscriptions; nous avons
constaté le même fait dans l'île de Cypre. Ainsi, dans les villes du littoral l'épi-
graphiste ne doit pas s'attendre à des découvertes importantes, à moins de
fouilles profondes et systématiques. Un peut en dire autant des grandes villes de
l'intérieur, Jérusalem, Damas, Homs, Hamah, Alep; là non plus on ne trouve
presque rien.
Il n'y a que deux points de la Syrie qui soient vrain1ent riches en monuments
épigraphiques, le Haourân et Palmyre. Dans le Djebel Haourân, ainsi que dans
le désert à l'est jusqu'au Safa, et au midi jusqu'à Oumm-el-Djemâl, il n'y a
guère de localité antique qui n'ait été explorée et dont les inscriptions n'aient
été copiées, soit par M. Wetztein, soit par moi, souvent par tous les deux. Je
puis affirmer qu'il ne reste pas à la surface du sol beaucoup de monuments qui
nous aient échappé, et comme les Druses ne bâtissent pas et par conséquent
ne touchent guère aux monceaux de ruines qui les entourent, je ne crois pas
VI INTRODUCTION.
W. H. WADDINGTON.
SYRIE.
SECTION I.
I. 1828.
!826.
55.
436 PARTIE VI. SYRIE.
La croix accostée ou cantonnée des lettres A et n se voit Cette inscription, conçue en mauvais trimètres ïambiques,
très-souvent sur les monuments chrétiens de la Syrie; c'est une devait sc trouver sur une des portes de la ville, où on avait
placé l'image du Christ et les statues des empereurs, des préfets
allusion au passage de l'Apocalypse (1, 8) : 'Eyo'J eîp.t 'Co A xlll
-rb n, Àéyu xuptcç 0 @dç. du prétoire, de révêque et d'un autre personnage qui portait
A la fin je crois qu)il y a une date de l'ère d'Antioche, ère le titre de 7tllveu9"1JP.oç. Le sujet de la phrase est 7toÀtc;, et le mot
fort usitée dans le nord de la Syrie, et dont nous retrouverons se trouvait peut-être dans une première ligne qui a P.té perdue.
plus loin de nombreux exemples. Voyez mes Jlélanges de Nu- Le sens exige È'Tt'apx.ou~ au lieu de 6mlpx_ouç; mais, comme l'ins-
mismatique, 2e série, p. 168. cription paraît avoir été correctement copiée, il est probable
qu'il y avait 67tapx_ouc; sur la pierre; la même confusion entre les
mots a'Tt'Otpzoc; et ~7tcxpzoç se remarque souvent dans le texte des
constitutions impériales byzantines, par exemple dans çelles
de Justinien (Novell., 166, 167). La date à la fin ne peut
II. être restituée avec certitude. Sur le titre 7tllv~ucp1J!J.O;, voyez les
notes du no 2:110.
DERŒA.
1831 a.
ARRHA. lJAODICÉE.
1834. ·1838.
Copie de Pucocke, Jnscr. antiq., p. 65, n. 2. -Au village de Frikey près Copie de Pococke, Insc1·. antiq., p. 4, n. 19.- Sur une horne milliaire,
de Marra; c'est la petite ville appelée M'arret-en-Nemân, située sur la au sud de Laltakié, près des bords du Nahr-el-Kebir.
route des caravanes d'Alep à Hamah, et sur le versant oriental du Djebel-
Riha. W. lmp. Caesar, divi .1\farci Antonini Pii Germanici Sarmatici filius,
di vi Commodi frater, [di vi] A.ntonini tpiiJ nepos, d [iv Ji Hadria.ni
Cette inscription n'est qu'un fragment d'un texte plus consi- pronepos, divi Trajani Parthici et divi Nt:[rvae] abnepos, Lucius
dérable, copié également par Pococke; Kirchhoff en a réuni et [S]e[p]ti[m]iu[s] Se[v]e[rus •.....
expliqué les deux parties. Voyez Corpus inscr. gr. 98~9.
1830.
Semproni[us] .••... Ieg(ionis) X F[retensis]? Sur les jeux mentionnés dans cette inscription, voyez les notes
de Franz, et les miennes aux nos !209 et i620, b, de ce recueil.
Les premiers consuls mentionnés, Messalla et Sabinus, sont
ceux de l'an 214; les autres, qui indiquent l'année où l'inscrip-
tion a été gravée, sont ceux de 221 ; les noms de ces derniers
donnent lieu il quelques difficultés, à cause de l'imperfection
438 rARTIE VI. SYRIE.
des copies. Dans une inscription publiée par Orelli (n° 5514), ils lX.
sont appelés Gratus ct Seleucus; dans une autre, publiée par
Boissieu (lnscr. de Lyon, l, 47), les noms sont Sabinianus et
AllADUS.
Seleucus.
Dans le manuscrit du Vatican du livre 79 de Dion Cassius_, les
noms des consuls dans la table en tête du livre sont écrits 1840.
ainsi : l Copies de M. de Bertou et de Barth, Rheinisches Museum, '181l0, p. 247.-
CD1·pus insct·. gr. 4~36, e, in Addendis, p. 'll78.
r BETECTPATOCCABIAN
rH ~0•1À~ xoÙ 0 Ô~p.oç 'A paôfwv .!\&p. tv l\Jvcxa€ou, ciyopcxvop.~acxV'tCX XIX-
l< A 1 M <t> A B 1 T E A A C E A EY K 0 C.
Àwç xcxt CfllÀorefp.cdç €v 'ti{) ~o•' l·m, 't'Elfl.~ç xal eùvo(cxç x_&pw.
Enfin la lithographie, dont j'ai parlé plus haut, donne : 1 Inscription de l'année 119 ap. J.-C. Voyez les notes de
Franz.
OY ET .IOYfPATOYI<AIOYE ••• AIOY:E: EAEYI<OY.
1: API:HOI<PATEv:E: 1
'Apta't'oxp&.. Euç. Les lettres sont du premier ou deuxième siècle
avant l'ère chrétienne.
L'amphore provient de quelque ville dorienne, probablement
. de Rhodes.
,
--------~~o~oo~o•o4w~---
SECTION II.
,
PHÉNICIE, COELE-SYRI.E, PAL ES TINE.
fqQqMqHQ f841 d.
T·PONTIYS·MAXI
Copié pat· moi en 1861.- Dans un champ à droite de la route de Damas,
MVS·Q·F·PROTO
cnlre la chancellerie du consulat de France et la caserne, sur une hase
CTETYS mutilée à gauche et en haut. W. -Krafft, Topographie Jerusalem's,
VqLQAqSQ lnscript. n• 13 •
..• Alug. et Jm[p. Caes .. . . Lorsque Krafft a copié ce texte, il était un peu plus complet j
. . . . XII, C. Um[midius •.. à la fin de la troisième ligne on lisait QYI N QYE N .
.... us Phoebu[ s •••• Le préfet d'un empereur dans une colonie était le magistrat
qui remplaç ~lit l'empereur, lorsqu'il acceptait les fonctions
M. Renan, qui a aussi copié cette inscription, a remarqué, honoraires du duumvirat; on en connaît de nombreux exemples
après le C de la seconde ligne, un point qui m'a échappé. Si (Orelli, 3875, 3876, etc.). Voyez les notes du no f8io.
4~0 PARTIE VI. SYRIE.
:1842 a. Donati, p. 464, 4.- Borne milliaire trouvée à Beyrouth.- Orelli, n°9()~.
Copié par moi en 1861. -Dans le verger du nommé Djibraïl Chentiré, Imperatores Caesares L Septimius Scverus Pius Pertinax Aug.
près du bord de la mer, au Ras Beyrouth; stèle rognée sur les côtés. Arabicus Adiabenicus Parthicus Maximus, tribunicia potes. VI,
L'inscription est difficile à lire, parce que la surface de la pierre est imp. XJ, cos. II, pro cos. p. p., et l\'1. Aurel. Antoninus Aug. fi-
rongée.- W. lius ejus vias et rnilliaria [per Q.J Veniclium Hufum leg. Augg.
[proJ pr. praesidem pro v jnc(iae) Syriae Phoenic(iae) renova-
POMPONIO verunt. 1.
RVCCIOTRIARIOI
LI OC· ERVCCICI A PIC On a trouvé plusieurs autl·es bornes milliaires semblables
près de Sidon; celle-ci était sans doute la première sur la route
L · MVCIMEIVS P F CA BD ICI de Sidon, en partant de Béryte. L'inscription est de l'année :198.
Sur Q. Venidius Rufus, voyez le Mémoire à la fin du volume.
SACE RDOTIANVS
C. Eruèius Clarus fut consul en l'an !70, et gouverna la Judée Copie de M. de Saulcy, Voyage autour de la mer Morte, II, p. 649.-Sur
sous le règne de Marc Aurèle; sa femme s'appelait Pomponia le rocher, à l'embouchure du Nahr-el-Kelb.- Copié par moi en 1861.
Triaria; c'est ce qui résulte d'une inscription inédite d'Éphèse W.- Orelli, 932.
que j'ai sous les yeux, et dont voici un extrait : 'H ~ouÀ~ xoct o
o~p.oç tt"Et(J.'l)O'OCV Tiop.7tWVtOCV Tptctptcxv, yuvocLXC( 'Epouxtou Iücipou fmrl-
lmp. Caes. l\1. Aurelius Antoninus Pius Felix Augustus Par-
-rou, t)yEp.ovo; 'Iouocxicxç &ntcr-rpet-r·~you -rou xuptou cxtrtoxpchopoç 1\f. Aù- t(hicus) 1\Iax(imus) Brit(annic:us) l\Jax(imus) GC'rm (anicus) Maxi-
p1JÀtou 1\.v'twvdvou. On remarquera que sur la pierre de Béryte le mus, pontifex maximus, montibus imminentibus Lyco flumini
nom est écrit Eruccius au lieu de Erucius. caesis, viam dela ta vit per [legioncm Ill Gallicam] Antoninian[a]m
Un autre l\fummeius est mentionné dans une inscription du suam.
temple de Baal-Marcod (no 1858). Le mot Cardicia, nom de la
Il y a ANTONlNIANVM sur la pierre.
patrie de Mummeius, a été restitué par M. Léon Renier.
La légion dont le nom a été martelé doit être la troisième
Gallica, qui tenait garnison en Syrie à cette époque. J'ai copié
dans la Trachonite plusieurs inscriptions où le nom de la lé-
1842 b. gion a été martelé, mais où il est encore lisible; dans l'une
d'entre elles le nom a été rétabli après coup; voyez aussi Corpus
Copie de Krafft, Topogt·aphie Jerusalem's, Inscr., no 24.- Sur une horne inscr. gr., 454·8. Dans une inscription d'Aradus, rapportée par
milliaire au bord de la mer, au nord du Nahr-ei-Kelh, et à dix minutes M. Renan, et maintenant au musée ùu Louvre (Mission de Phé-
au sud du pont romain, appelé Djisr-Mamiltein. nicie, p. 33), le nom de la légion a aussi élé martelé. Deux des
inscriptions que j'ai relevées dans la Trachonite ont été gra-
lmp. Caes. M. Aurel. Antoninus Aug. pont. max. trib. pot.. ...
vées sous l'administration d'Avidius Cassius, et c'est peut-être
cos II, divi Antonini fil., divi Hadr·iani nep., divi Traiani pron.,
parce que la troisième légion avait pris part à sa révolte; mais
divi Nervae ahnep. M(illiarium) CCXV, M(illia) P(assuum) Xl.
l'inscription du Nahr-el-Kelb étant du règne de Caracalla, le
Cette borne était la onzième à partir de Béryte; l'inscription martelage a sans doute été opéré à la suite de la révolte d'un
permet de restituer les chiffres d'une autre borne de la même certain Verus, légat dela légion, sousÉlagabale (Dio, LXXIX, 7).
voie, no 1.847.
SECTION II. PHÉNICIE, COELÉ-SYlUEt PALESTINE. - I. BÉRYTUS. 44t
!846. SEMPERÀ
Copie de Bailie, IU, p. 127.- A l'embouchure du Nahr-el-Kelb.
.fl C 1 C 0 NS
./1 L V L C 0 N S 1 •• .
lnvicte lmp(erator) Antonine Pie Felix Aug(uste), multis annis jl L Y L C 0 N S T •••
impe ra. f\ CBILLLCÀLuuo
e
CC YI
1.847. s.
M
Copie de M. de Saulcy, Voyage, II, p. 648.- Borne milliaire, au sommet
de la montée taill~e dans le roc, un pen avant d'arriver au Nahr-el-Kelh. lmp. Caes. FI. Constantino] Maxi[mo, victori] ac [t}ri[urnpha-
Je donne ici la copie de cette inscription que j'ai faile avec beaucoup de
tori] semper A[ugusto, et] FI. Cl. Cons[tantino et] FI. Jul. Con-
soin en 186'1 ; elle est fruste et d'une lecture difficile. W.
s[tantio et] FI. Jul. Const[anti] nobilll. Caesss. 0'. CC[X]ll[l].
MÀ . . . .
La lettre 0 indique que cette borne était la neuvième à partir
MÀX Il . . de Béryte, ce qui correspond parfaitement avec la distance; il
ACPRIMI. y a en effet environ deux heures de marche. Voyez le no 1842, b.
!847 a.
Copié par moi en 1862. - Sur une plaque de marbre apportée de Beyt·outh, et maintenant au consulat de Prusse à Jérusalem. LettrP.s longues et
grêles, les barres transversales à peine indiquées. Cette inscription a été copiée, lorsqu'elle se trouvait encore à Beyrouth, par M. Thomson, et publiée
arec un commentaire dans la Bibliotheca Sacra de New-Yor!\, 1848, p. ~87. - W.
LEON T 1
"PRA ETOR l0 !\]) 0Yf.O.
PRO VOCA NTIBVS EJVSMER1TJ5QVAEPE"R
SlNG Vl051-IONORVM GR!lD
....
OSJ\D
. HOS .·. <
s Ti.V MDl GNJ TAT VM'A Pl CE SPROVEX ER Vi~ T
.DECRET 1.5 PR 0 V1NCf/\ Ef'HO EN 1CESSENTEN
TlAD IV INA.FIRMi\ Tl .5lJD NNCONS Tl\ NI ET
CONSTANTJSAETERNORYM PR INCl
PVMORDOBER.YTI 0 RYM STI\TV;\ M
10
SVMPTIBVSSV·Js EAAER ELOCA-TAM
ClVILI Hl\'B ~J fTODEDICAVIT
Flavio Domitio] Leontio (v.i., praefect]o praetorio adque o[rdli- La copie de M. Thomson donne à la première ligne l'O qui
nario consuli, pl'OvocantiLus ejus meritis quae per singulos ho- termine le mot Leontio et celui qui termine le mot prœfecto.
norum gr·ados ad hos [e]um dignitatum apices provexerunt, decre- Lorsque j'ai copié l'inscription, ces deux lettres ne se voyaient
tis provinciae Phoenices sententia divina firmatis dominorum plus, soit que la pierre eût été rognée, soit qu'elles eussent été
nostrorum Constantii et Constantis aeteruorum principum, ordo couvertes de plâtre lorsqu'on a scellé la pierre dans le mur du
Berytiorum statuam sumptibus suis e[x] aere locatam ci viii habito consulat, à Jérusalem. Dans la gravure sur bois ci-dessus, on a
dedicavit. omis la quene du Qà la seconde ligne, et ou a indiqué à tort des
lacunes à la cinquième et à la onzième ligne.
E\.l'J,JC-\'r!ON DES INSCRIPTIONS, T. Ill. 56
442 PARTIE VI. SYRIE.
1847 b.
!850.
Copié par moi en 1861.- Dans un cartouche, sur le Hanc d'un sarcophage
en pierre, au quartier appelé Ras-en-Naha, chez un nommé Abou- Copie de Le .B as.- Au-dessous d'un bas-relief; stèle rapportée de Bey-
Nesse,·-Allah Ghodrési. L'inscription est assez difficile à lire. Il y a une routh par M. de Saulcy et donnée à Le Bas.
auh·e copie, qui ava it l' Lé envoyée à Borghesi par quelque voyageur;
voyez OEuvres complet es, [V, p. :2Ç)7. - \Y.
D • M
M ·A V REL 10 · D 0 M 1 T 1 0 ·T R 1ER ARC :1.8;50 a.
H 0 ·CL· P R ·ANTON 1N 1AN· RA VEN NAT· Copié par moi en !861. - Sur un fragment de marbt·e trouvé à Bey-
p • v routh, et conservé chez M. Péretié, chancelier du consulat général de
France. Ce fragment est maintenant au Louvre. -W.
V E TT 1A· V ET 1 L LA HEP ES MAR 1T 0 BENE
MERENTI·POSVIT " E 1< M E M A A P 1< 1· E
n~XPH~TE
Q VI · E A • A P E R V ER 1TA 1 NT V E C 0 R P V S
AIAAYnEXAIPE
INDVXERIT·DARE·FISCO·CAESARIS
Ill D NVMMVM
Sur l'orthographe Ma&pxwç pour l\Mpxtaç, voyez les notes du
D(is) M(anibus). M. Aurelio Domitio trierarcho cl(assis) pr(ae-
n° 1572, et Borgbesi, OEuvres complètes, II, p. 239.
toriae) Antoninian(ae) Ravennat(is) P(iae) V(indicis), Vettia Vctilla
he[r]es marito bene mereuti posuit. Qui ea aperuerit :1[liu]tve cor-
pus induxerit clare fisco Caesaris tria millia d(enariorum) num-
mum. t85t.
La copie envoyée à Borghesi donne ALI VTVE, qui est ]a Copie de M. de Saulcy, Voyage, pl. IV.
vraie leçon, et 0 AB 1T; mais je suis à peu près certain qu'il y
a DAR E sur la pierre.
On trouvera dans le recueil d'Orelli de nombreuses inscrip-
tions relatives à la flotte prétorienne de Ravenne.
i8t>2.
1848.
Orthographe barbare.:
SECTION II. PHÉNICIE, COELÉ-SYlUE, PALESTINE. - VI. TEMPLE DE BAAL-1\IAR.COD. 443
!854. 1854 cl.
Copie communiquée à Le Bas. Estampage. - Sur un fragment de stèle trouvé en 1860 au Ras-Beyrouth,
et Jonné par M. François Lenormant au Musée du Louvre. La pierre est
brisée par le haut, complète en bas.
ÀBI~BHÀOY ~WPIW
!854 a. OZEPBÀÀOY MÀZ:IN
Copié par moi en 1862. - Sur un fragment de sarcophage, apporté de MOCCTPÀTWNOC
Beyrouth ou des environs, et actuellement au consulat de Prusse à Jéru· EYXÀPICTOYNTEC ÀÀ
salem. L'inscription est sur une tablette carrée; à gauche, on voit un
génie soutenant des gui1-landes. W.- Bibliotheca Sacra, 1848, p. o9f. 5 ÀHÀOIC MHNE6Y
BÀPfOCCW KPOYCO
9APCEITE9NH <j>IÀOCHMWN I<Àl
I<ACrA PATIEN9H
roJrÀCOYTIHPETHC
TOICETIITEKNOIC
'0 6s\vo:J 1\.btÔb~Àov, Âtdptwv. 'O~Epb&Àou, M&Çt!l.oç Iïpchw'IO~ ;ùy_a-
ZWOYCANnPOAI
pta-rou\l'tEc; &ÀÀ~Àotç, M·l)ve6u6ocpyoç? .Iwxpouç? 6 cplÀoç ~p.wv xocl folyaç
TIWN HNETI09EIC 6 U1tEpÉ't'l)Ç.
AAOXON
Inscription intéressante, parce qu'elle donne la prononciation
0J.paEl • -:l6v'l)xocç 'Y~P chrsvS~-rotç l1tt -rÉxvotç, de quelques noms phéniciens au deuxième ou troisième siècle
~d)ouaocv 7tpoÀmwv ~v ÈrcoOetc; ~'Aox.ov. de fère chrétienne. La l1n de la cinquième ligne est fruste.
, ______ ~~--
1.854 h.
Copié par moi en 1861.- Sur le cartouche d'un sarcophage orné de têtes
II.
de bœuf et de bélier, dans un jardin, à la droite de la route qui mène au
~ahr-el-Kelb en sortant de la ville. W.
TEl\111 LE DE BAAL-MARCOU.
CE 1< 0
YNAOC 1855 .
.l:éxouvooç. C'est le nom du mort. Estampage.- Les deux fl·agments sont dessinés dans l'atlas du VO!Jage de
.M. de Saulcy, pl, 57. - A Deir-el-Qal' n, couvent maronite, construit
sur les ruines du temple de Baal·Mnrcod, à une demi-heure du village de
Beit-Méri et à deux heures et demie de Beyr·outh. Le premier fragment
-18~4 c. est dans la cuisine du couvent. J'ai r·ecopié en 1861 le dernier fragment
tJUÏ est encastré dans un mur, mais je n'ai pas vu l'autre. W. - Le-
Copié pnr moi en 1861.- Sur une plaque de ma1·hre, à la maison dl's tronne, Revue archéologique, 3e année, p. 78.- Corpus inscr. gr. 4~35,
Jésuites; JeUres mal gravées. W. 4536, et Addenda, F· 1176.
T0 n0 C 6..1 A <1> E P l! i A. • •••• ::\1 • 'Ox"taoÙtoç u!Àocpo[ ç) eôÇcf11-evoç &vÉS'I)xcx ô"TC$p auJï'l)p{-;tç
NCAMOYHAOYYI ' ] ou? E'
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~UiV;(OVÇ XCXL' 't"EXVC.JV,
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OYCAMOYH AOYC xt~P,tJJV xal x),ÙE • <ro'C, U<r'lto-rcx, v'üv •IÀapov crot ••••••
IPIICAPIOYKANAC
11 • . • • • • • • • • • • • • • • • • pwv &viO'l)xoe
AACYIOCI<AIA -:iiÀo6av lx v~aoto •poaov 'tÉx_vocap.oc 7to6(E}tvov,
€ B LU PA CA "Ap.!l.wvoc; XEpMÜ X&.ÀXEOV dnhu1toV,
7tpox.lov-roc ~po-;oi:c; hpoopop.ov eowp.
Chandelier à sept hmnche~.
blical Uesearches, p. 1. 7), est du même avis, et fait remarquer genuo:; [L} A. V. S.; mais je reconnais qu'3 la première expli-
qu'on trouve en chaldéen le participe 1R.'!'1 , un danseur. cation est plus simple. Il y a un L. Mummeius mentionné dans
La tin de l'inscription est relative à une fontaine, dont l'o- une inscription de Béryte (no 1842, a).
ri fiee en bronze représentait une tête de Jupiter Ammon. Au corn-
mencement du dernier vers, le lapicide a probablement omis le
mot qui devait compléter l'hexamètre. La leçon hp68po!J.ov est
parfaitement certaine, et il ne faut pas songer à l'ingénieuse :1859.
conjecture &ëpoopov.ov proposée par Letronne. D'ailleurs le tem-
ple est situé sur le sommet d'une montagne assez élevée, tandis Copies de MM. de Wildenburch et de Saulcy, Voyage, pl. 2; copié par moi
que l'aqueduc dont on voit encore les restes, et qui fournissait en 1861.- Sur une base renversée et ébréchée des deux côté~, dans la
de l'eau à Béryte, est situé bien loin de là dans la vallée du cour du couvent. W. -Plus complète, Donat(, p. 465, 9.
Nahr-Beyrouth.
Col.
Genium
Antistia Victo-
1856. rina F'abaria
Estnmpnge. - De Saulcy, atlas, pl. n7. - Sur une base dans la cour du
pro salute sua
couvent, où je l'ai copiée; belles lettres. W.- Corpus inscr. gr. 4556. 5 [et] C. Antisti et An[tis-
- Orelli-Henzen, n616. ti Victorini et Sai[ vi
e]t Hotarionis et Carae
P. Postumius P. 1. Auctus Jovi Balrnarcodi v(otum) I(ibens) v . s.
m(erito) s(olvit).
La pierre était un peu moins mutilée lorsqu'a été faite la
copie publiée par Donati. Il y a maintenant sur la pierre : l. 1,
f857. EN 1VM· C0 L. ; l. 5, C • AN T 1ST 1• ET A; l. 6, T 1· V1C dans
la copie de M. de Saulcy, 1V1C dans celle de M. de Wilden-
Copie de M. de Wildenbruch. - Sur une pierre détachée. bruch, L ·VIC dans la mienne; l. 7, P ·HOT AR, dans la
mienne, et à la fin CA dans la mienne et celle de M. de Saul-
@d}i BocÀp.cxpxwè~ xcx't ••••• ("A]p7tcxaoç xcxl Movvôoç A ••••• [x]cxl cy; 1. 8, V. S, dans celle de M. de Saulcy et V • • • dans
l\io'iJvooç v'iôç. la mienne; je ne crois pas qu'il y ait jamais eu d'autres lettres
à la dernière ligne.
f8r>s.
Copie de M. de Saulcy, Voyage, pl. 57.- Il y a deux inscriptions gra-
vées sur les deux faces d'un cippe rond, servant d'auge et gisant dans la 1860.
cour du couvent, près dn puits; je reproduis les deux textes d'après ma
copie. W. Estampage.- Dans le mur du coment. Bien que ce fragment soit bien
conservé, je n'avais pas pu le déchiffrer sur place à cause de la forrm~
A. MVMMEIVSINGENVOSPRO insolite des caractères; j'en donne ici un fac-simile d'après l'estampage.
L'inscription est complète en bas, et peut-être à droite, mais rognée en
SALVTESVAETFRATRVM
haut et à gauche. W. ·
ETFILIORVM
V·L·A·S
B. PROSALVTEDO •• NINIMP •• ES v.~\uru AA
L • SEPTIMISEVERI PERTI NACISAVG
IOMMIMVM llÀJ!i JJ LUM
MEIVS 1NGENVOS Al S
\JJ 1 EJU 0
A. .1\fummeius lngenuos pro salute sua et fratrum et filiorum a ~~
v(otum) l(ibente) a(nimo) s(olvit) .
~ ~ E GULÀM
B. Pro salute do[ rni]ni n(ostt·i) Jmp. [Ca]es. L. Septimii Severi
Pertinacis Aug. J (ovi) O(ptirno) m(erito) [l(ibens)] Mumrneius AJ\I2\ UJA
Ingenuos v(otum) s(olvit).
1861.
La dernière lettre est plus grande que les autres; c'est plutôt TV.
un P avec un petit appendice qu'un R. L'explication m'a été
suggérée par M. Mommsen.
SillON.
1863. {865.
Copie de M. de "Vildenbruch.- Au-dessus tl'une fenêtre du couvent. Je Copie de M. de Saulcy, Voyaqe, 1865, 1, p. 35 et pl. Il. -Borne milliaire
donne cette inscription d'après ma copie, qui est plus exacte. W. à deux kilomètres environ de Saïda sut· la route de Tyr.
Imp. Caes. L. Septimio Severo Pio Pert]inaci Aug. p. p. et Col. Borne milliaire exactement semblable, sauf le chiffre des
Jul. [Aug Fel. Beryto . . . . • . • . • . • . . . . . . . . ae]di- milles, à celle que nous avons publiée sous le no 1844.
culam et simulacra de suo fec[it.
{866.
Copié par moi en 1861.-Dans le mur de la sacristie de l'église, en grandes Fragment d'une inscription semblable à la précédente et
lettres. W. gravée ~ur la troisième borne à partir de Sidon.
INCENVAEAN
f866 a.
B. A P r 0 A 1 k 01 ~ 0 kAn ANTE! E
HAA!ANEkAJ<I>PnNEJ!EPINAN~
~OlkAAONnAJOTlME<l>OPnNJAO!
kYAO!AEJMNA!TOY!AHA0E!YnO!TE$
5 A! T n rrA P n PAT 1 ! T 0 ! A$ E A A A A 0 ! 1n nIl< 0 N • Y X 0!
ArArE!EJ! ArA0nNOlkONArHNOPIAAN
A Y XE 1kA 1 0 H BA! kA AM H 1 A 0 ! 1 E P 0 NA! TY
AEPkOMENONNlkAI!EYkAEAMATPOnOAIN
nATPITE! illTEAE!El A IONY!I . . . . • • . JnNO!
10 E A A A! E TI E 1 T PA N H T 0 N A E BA! 0 E
OYMONONENNAY!JNMErAAYNE
AAAETikAIIEYkTOI!A0AO$
i8G8. TYR.
Copie de M. de Saulcy, Voyage, pl. 4.
1.873.
MarescalcuLs.
!869.
Fragment d'une inscription du moyen âge.
Copie de M. de Saulcy, Voyage, pl. 4.
VIL
!870.
U~ï4.
Copie de M. de Saulcy, Voyage, pl. 2.- A Adloun, entre Saïda et Sour. Pro salute Imp. Aug. Antonini et Veri, M. Volusius l\Jaximus
centurio leg(ionis) XVI F(laviae) l"(irmae), qui operi institit, v(o-
Fragments insignifiants. tum) s(olvit).
t87l) a.
Copié par moi en 1861, au moyen d'une éche11e.-Sur une pierre encastrée
dans le mur extérieur du moulin, au bord du Barada; l'inscription est
hien conservée et complète à droite et en bas. - W.
1878.
i876.
"Krouç -ro', 'Y7tep6epë'tÉou X'fl'· 'Av't'ttJv(cx ['E]Àa •••• [yu}~~ Kotv-rou VIII.
~v't[w ]v lou fcxtou, fcxtou u{ou, <l>abt~, fëp.tvou KÀavÔtcxvou,
DAl\IA SCUS.
L'année 370 des Séleucides commence le 1er octobre 59 de
l'ère chrétienne. Le mot fatou paraît avoir été répété par erreur.
{879.
i877 a. 'E'
~ 'ltt 't'WV 1tëpt' )AV'rtllVtiXVOV
' • • • • (tEpO•~:J.tWV
-4..
'tO Y<l!J.f'-rl
N 1
' ' '
<l1t0 .....
'rOU
,
HELIO POLIS.
1880.
1881..
Copie de M. de Saulcy, Voyage, pl. 55.- A Baalbek, sur des fragments
d'architrave, auprès des murs de la ville, au sud du temple, sur le flanc Estampage.- Cette inscription a souvent été copiée et toujours inexactement
de la colline; une tour qui se trouve à côté a été construite avec des frag- à cause de la position où elle se trouve ; j'en donne ici le texte d'après
m ents du monument auquel appartenait cette architrave, et peut-être en la un excellent estampage, qui a été fait en 1866 par M. Joyau, architecte
démolissant on en découvrirait d'autres. J'ai copié en 1861les fragments chargé par le gouvernement d'une mission en Syrie, et qui m'a été eom·
A et B, et j'ai noté qu'il y en avait un troisième qui avait été brisé en muniqué par M. de Saulcy (voyez Comptes rendus de l'Académie des
morceaux, et un quatrième encastré dans la tour, mais illisible. W.- Inscriptions, 1867, p. 19). L'inscription est répétée sur les bases de
Corpus inscr.gr. 4525. deux colonnes, engagées dans la face orientale de la plate-forme du tem-
ple à environ dix mètres du sol (de Saulcy, Voyage, II, p. 624) ; les let-
tres sont longues et grêles. W.- Orelli, 19o1.
~. M D 5 H E L v p 0 L p R 0 5 A L
sDN AN 1 0 N 1 N 1 P Il FEL AVG ET 1V L 1 A E A V G MAT R 1 SDN CAST R· SE NAT· PATR ·AYR· ANT · LONGINVS • SPECVL· LEGI
\NAECAPITACOLVMNARVMDVAQAEREAAVROINLVMINATAQ SVAPECVNIA EX V 0 TO 9 L ·A· SQ
6. M 0 5 H E L v p
•• V 1 CT 0 R IlS D NANT 0 N 1 N 1 P Il FEL A V G ·ET 1 V L 1 A E A V G MAT R 1SDN CAST R ••• \ T· PA. R·
.. 1 0 N 1 N lAN A EC A P 1 TAC 0 LV MN A RV M 0 V A A ER E A A V R 0 1 N LV M 1 NA. AS V A. E CV
La forme barbare dua est répétée dans les deux textes. La A la troisième ligne, la planche de M. de Saulcy donne
formule libens animo solvit est appliquée mal à propos à des TO •• MAPXOY. La leçon CTPATONOMAPXOY est une
chapiteaux de colonnes; c'est sans doute une erreur du rédac- correctio tacita, qui a été adoptée à tort par M. Kirchhoff.
teur de l'inscription, à moins qu'on ne veuille lire ex voto li- Ce savant a reconnu avec raison que cette inscription se rap-
bente animo soluto. porte à Anatolius, personnage important sous les règnes de
La légion première Anloniniana doit être la légion première Théodose le Jeune et de Marcien, qui fut consul en Orient en
Parthi ca, dont on a trouvé d'autres monuments en Syrie; on l'an 440. C'est lui qui renouvela le traité de paix entre les Ro-
sait que sous le règne de Caracall a la plupart des légions, sinon mains et les Perses lors de l'avénement de Vararanès en 420;
toutes, reçurent le surnom d' Antoniniana. Voyez les notes du il était alors maître de la milice du Diocèse d'Orient, ..1jc; g(l)
11° 1951.
a't'prx't'1Jy6c; (Procop., Bell. Pers., I, 2; cf. I, 16). En 438, il était
magister utriusque militiœ per Orientem (Theodos., Novella
46); il l'était encore probablement en 442 (Cod. Just., XII, 55, 4)
et magister militum en 443 (Ibid., I, 46, 3; XII, 60, 7). Plu-
sieurs lettres de Théodoret lui sont adressées. En 451, il était
magister militurn prœsentatis, et dans le préambule des Actes
EXPLICATION DES INSCRIPTIONS, T. Ill. 57
PARTIE VI. SYRIE.
MNHC0HMAPNOYC
1883.
Copie de M. de Saulcy, Voyage, Il, p. 616, pl. ~5. -Dans l'enceînte de C'est une invocation pieuse d'un ouvrier nommé M&pv"'Jç.
la ville, à l'angle nord-ouest d'une tour carrée.
1884. L. FecennLius.
P. F[ecen]nius?
Copie de M. de Saulcy, Voyagr,, Il, p. 627 et pl. n5. - Sur la clef de
voûte de la porte d'une des galeries souterraines du temple.
Divisio ••••...
1888.
Sur ma copie, il y a à la seconde ligne, SC H 0 v.
Copies de Vidua (pl. 28, 2) et de M. de Saulcy, Voyage, II, p. 615, pl. t)5.
Voyez l'inscription suivante.
Dans le mur de la ville.
188~.
Copie de M. de Saulcy, Voyage, II, p. 628, pl. 55.- Auprès de la pre- 1889.
mière clef de voûte de la grande galerie, qui porte une figure d'Hercule
avec sa massue. D'autres clefs de voûte portent une tête d'Hercule avec Copie de M. de Saulcy, Voyage, II, 616, pl. ~5. -Dans les murs de la
la peau de lion, un buste de Diane avec le croissant, une corne d'abon- ville.
dance. W.
Divisio Mosc[hi.
-
Ma copie porte MOSC!~.
Cette inscription, de même que la précédente, a été gravée
par une des escouades d'ouvriers occupées à bâtir les voûtes
qui soutiennent la plate-forme ; le chef de cette escouade s'ap-
pelait Jloschus; le nom de l'autre ne peut être restitué.
SECTION II, PHÉNICIE, CŒLÉ-SYRIE, PALESTINE. - XII. JÉRUSALEM. 45{
1893.
x. Copie de M. Jens Pell, communiquée par Borrell. - Bailie, Ill, p. 150.-
Copie de M. de Saulcy, Voyage) pl. 49.- Au même endroit.- Corpus
KEFR-HAOUAR. inscr. gr. 4557, et Addenda, p. 1179.
XI.
1894.
189L
'Aypt1t1tcx[ c;] Mcfpxov d.px.wv l-rovc; ayx', ôv( a)tp'!> X.P[7J]crp.oôo['t"fi]6a'tc;
Copie de M. Jens Pell communiquée à Le Bas par Borrell; c'est celle qui a -r[~]v x[ uptrxv J 'Hx.c1 &vÉ61)XEV flp.cx ['A ]ypt[1tJmcfôt aup.[b]('!> xiX\ 'Aypt1t-
servi à Bailie, III, p. 155.- Copie d'Abeken, BuU. Instit. archéol., 1ttV<J> xcx'i. Mcfpxcp xcxl ayp(mttf ~OUÀEUt1Xi[ç] xcxl aypt'lt7tEtV'!l xa\ Âop.vn
1848, p. 66.- Sur le rocher, à la grotte de Pan. - Corpus inscr. gr. TÉXVOtÇ IXUtWV.
4558, b, in Addendis, p. 1179.
L'année 223 de Panias correspond à l'année 222 ap. J .-C.
IIrxvl 'té xrxl Nup.cpc.ttç Mc.t{7Jç y&vov !v6' &vé6·1Jxav Voyez les notes de Franz.
'Epp.dcxv, dtoç ut6v, • • . • • . . • • • • . • •
Oùtx[-.]w[ p, Av]cn[p.cfx.]ou Ticx"iç,_ ••••••••••
JÉRUSAI-AEM.
1892.
Copie de M. Jens Pel\, communiquée par Borrell.-Copie de M. de Saulcy, i895.
Voyage, pl. 49. - Bailie, III, p. 132. -Au même endroit, dans un
cartouche 1 au-dessous d'une niche taillée dans le roc.- Corpus inscr. Copie de M. de Saulcy, II, p. 204, pl. 24. -Sur une pierre retournée et
gr. 4558, et Addenda, p. 1179. encastrée dans le mur méridional de la plate-forme du temple, au-dessus
de la porte double. - Vogüé, Temple de Jérusalem, pl. 5.
!)7.
452 PARTIE VI. SYRIE.
J'ai examiné cette inscription avec soin en 1.862; ma copie Copié par moi en 1862.- Près de la porte de St-Étienne, dans le mur à
est conforme à celle de 1\f. de Saulcy, sauf à la deuxième ligne, côté de la fontaine dans la Voie Douloureuse. W. -Vogüé, Temple de
où je lis NÀPE. Y. les deux dernières lettres étant marquées Jérusalem.
incertaines; à la fin il y a C N, et entre ces deux lettres des
Inscription fruste, où on ne distingue que la formule 1t[oÀ lÀ?t
traces douteuses d'un 1 et d'un W. L'inscription est complète
Voyez les notes du no 1830.
T(t lT"I}o
et la restitution de Kirchhoff n'est pas admissible.
Les mots -ôjç &y(otç l:twv appartiennent à un autre tombeau.
f90f.
!897.
Copié par moi en 1862.- Dans la Qoubbet-es-Sakhra (mosquée d'Omar),
Copie de M. de Saulcy.- Dans le caveau situé sous les ruines de l'église à l'intérieur de la porte orientale, sur une plaque de marbre ornée d'une
de l'Ascension, sur le mont des Oliviers.-Vogüé, Temple de Jérusalem, couronne. W.- Vogüé, p. 135, pl. 37.
p. 156.
!898.
Copie de M. de Saulcy.- Dans la vallée de Hinnom. - Corpus inscr. gr. 1.902.
9142.
Copié par moi en 1862.- Sur un tombeau de la vallée de Hinnom, situé
MvljfJ-a. [ôta.cp&]po[v] T"l} ••••• au-dessus des jardins et en face de Siloë ; l'inscription est gravée sur le
Tlj[ç &]r(a.ç l:twv. roc, au-dessus de l'entrée. W.- Corpus inscr. gr. 9159.- Vogüé,
p. 134, pl. 57.
Voyez les notes de Kirchhoff.
@~x1J ota.cplp( ou cr a.) 8ixÀ~ ~e6a.( cr't'~)? ~youp.( év?l) p.ovotO''t"l}ptou Be-
v&[-rwv] -.ou fe[ w ]py(ou.
XIV.
i903 a.
Copié par moi en 1862. - Dans le tombeau dit des prophètes, grafflto ~
i905.
Florianus était un hastatus de la légion en garnison à Jéru-
salem. Copié en 1866 par le marquis de Bute, et extrait d'une lettre publiée dans
le journal le Times, no du 14 janvier 1867. -Dans la grande mosquée,
à l'angle nord-est de la nef orientale; sur une tablette insérée dans le
mur, et qu'on dit avoir été retirée du caveau sous la mosquée. W.
XIII.
"AytE Abpcxcx(J.cf, ~w~at ['to]v ôovÀov 'tOV ••••••••• xcxl 'Aycxe~rupov
xcxl 'Ty(ow xcxl [0]w!J-&[a)t[ov] xcxl 0w(J.cxaCcxv xcxl 'AbÀcxb[{}x[vJ xcxl
G~~ZA. ~vcxa-rcxafcxv.
00000
SECTION III.
,
ROYAUME NABATE~N
ou
1906 a.
Copie de r auteur. - La pierre, trouvée à Ptolémaïs de la Cyrénaïque, encastrée dans la façade d'un édifice militaire, a été rapportée en France
par M. Vattier de Bourville, et déposée au Musée du Louvre.- Corpus inscr. gr. 5187.
A(rtox ]p&n.tJp Krli:crctp cl> À. 'A vctcr-.cfcrtoc; vtx"I)T[~c;, eJocnb[ ~c;, eù-.ux_·~ç,
-.p[O'ltJooüx.o:;, lietcrlbctcr't"Oç, A(6)'youcr-.oç olô(JJX.EV 'tOOÇ ô['ltoyeypctp.p.lvouç
6douc; 'tu7touc; È1tt -.ou 7tEpt6À( É1t'tou) xop."IJ-r( oc;) xcù ô[o]ux.oc; ~llvt~À.
O:..:iû't" [ EJ 't"OUÇ
<~o ' 'JUV~ X.e<t' X.CX'tct ' X.txtpov' oOUXtX.OUÇ
'~' ' X.CU1 't"OUÇ, 't"ctU'1 t""flV 'Il[1X[J-1tp1XV
,
5 7t[À"IJp ]t:Ja-tx[V't Jtxç ~ 7tÀ"flpo'ùnctç 't~V cr-rpct-rt~v fJ-~'tE cr-.prx·nw•tx~ XOfJ-t[~e ]cr6cxt
crt":"l}pÉcrt[IX p.~]'te EÎç p.c:hptx.IXç cr-rp1X-rt(Jmx.~ç CÎv1XcpÉpecr6Œt. "Qcr'te clvtX[ tl 'tooç
J
Ôot~xtx.oùç p.€[v ncrcrepcf>tov-tiX p.ovouç xcxl fJ.Ovcxc; 't~ç ncrcrep&x.ov-rcx &v[ v]C:1v1Xç
x.rxl -r~ -recrcreprfx.ov'ttx xrfm'tiX "& Èx'tiXnop.evtX ciO'toi:ç 7t1Xp~ 'twv Èvoo~o-rcf,wv
~mfp:,(CJJV Èv 'te<Ï:c; XIX6' g'tOÇ o[ttX J,cf;ecrw xop.t~ecr6cxt, X.IXl [J.E't"IXÇO ËctU'tWV 6Jç &v
JO ~OUÀOlY't"O Ôtav(e)i:p.ett, ocp(e)tÀOV't'tXÇ 1trfV'tiXÇ Xtxt 7tpO<rX.1Xp't"Epetv 't'IXÏ:Ç ~tX.IXû't'tX.IXÏ:Ç XIXt 0"1)-
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7tÀ(e)t6vwv oeï:cretXt ,o 7tp1Xyp.ct, 't"OU't(JJ[v] 7ttXpap.ev[o]nwv 't'~ [6d]~ cr"tpct't'(t)~.
Jü
''!1crn xp1Xni:v 't'~Ç p.rf,ptxac; 't~ç 7t1Xp~ ÂtXVt~À 't[o 7teptbÀÉ[m· ]ou x.op.·IJ't'OÇ
x.ctl oouxoç l[m]'tctydcretç. <~ucr'ttxt p.~ lÇei:v[~Xt 't]qi xoc't& xextpov ôou-
xt xop.tÇecr6oc( "Ct 7tctp~ -.wv cr'tpcx-.tCJl't[w]v Ô7t~p ..~ç [x.ctÀo]up.lv"llç p.~v eûp.e-
v(e)itxc;, o6<r"ljÇ OË ÈÇ {6ouç OÙX. cXj~X60u X.tXX.~Ç ûUV"IJ[6ef]exç. CIQO"tE p.~ lÇetVtXt 'tOÏ:Ç
vuv ~ x.cx-.& XtXtpov voutJ-epaptotç ~ 7tptp.tcrxptvtotc; xop.(Çea6od 'tt [1t]exp~ 'tWV cr'tpex-rtw-
'tWV 'tWV 7tÉvn &pt6p.wv ÀO"(CJ-1 [-x.]tXp'ttXnx.wv. "!!crn "~" [cS]woexcf,"llv p.oiptXv p.~ lx.
-.wv 7tpo-ripwv otoop.ivwv [èx 'toli] O'fl!J·ocr(ou 7t&acxv 7tctp:xx.1Xn:[cp ]etcr6ctt, &n' IXÔ'twv
20 't'WV X.CX't~ p.Époç Otoop.Évwv 't[ ~]v pJv ê[ w Joex~'t"I}V XCX't"~ &vcxÀoytiXV l[xJew rxcxcrt[ ov
-.wv 7tpocrtimwv Je; ~ 'tOtiXU't"IJ &cpw[ptcr ]tcx.t 7tcx.ptXp.u6(cx, -r~ o~ Àom& p.Ép["Il
't'OOç yevviXto't'cf't'ouç x.op.t~Ecr6ett cr-.pcx't'tW'tiXç, 8p.[o]tov [p.ÉpoJe; ht:fcr-rouç
'tO~'t'(JJV X.ct't'& cXV(J.Àoy(cxv 't'WV EX. 't"OÜ O"ljfJ.OûLOU oo&;[(crwv ••• ]EV't'tWV? [ &lel
X.OtJ-t~op.ÉvotJç, x( tXl) P·~ 't'OÙç p.Ëv IÏ7t0'1tÀ"I)po'üa6cxt 't'~V IXÔ't"WV mxpcxp.u6tiXV 'tOOÇ oË <r't"p1X-
't't(Ûtexç x_pewcr't(E)i:cr6cxt. <~ncr-.e •••••••••••.•••••• p.~ X.CX't"IX~"IJ't(e)Icr6at wç cicr6evEic;
~ r.Xzpdouç "tooç 7tpw,ouç Éxrfcr-.ou &pt[6]p.ou xal x.cfcr"t"pou·, 't"Ou't' Ècr-rlv EÏ p.h
ëx.IX't"OV EÏEV ttvopeç, 'tOÙÇ 7tpti>'t'OUÇ '1tÉV't'cxt, d oË OliXXOC1t0t,
El olË o]tcxX.Ocrt[0]t, 't[OOÇ 1tpJ)'t'OU] Ç OÉxrt, 'r~V OË aÛ-r-f,v rXVcxÀ[ 0]jetCXV XCX L È[ 7tt 't"Ot]ç
7tÀ(e)tocrtv x.ett È1tt 't'ote; ÈÀrfnocrtv &vop~crtv cpuÀrf't't"Ecr61Xt. Cl!lcr't"E o[L •••••
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5o
4ti6 PARTIE VI. SYRIE.
L'édit d'Anastase, découvert à Ptolémaïs dans la Cyrénaïque · dans la pierre, les uns anciens et antérieurs à la gravure, les
par le voyageur Pacho, n'est connu que par la copie in- autres postérieurs, et il est quelquefois difficile de jug~r a priori
complète et inexacte qu'il en a donnée, et que Franz a re- s'il y a une lacune dans le texte ou non; il y a aussi au commen-
produite dans le Corpus inscriptionum grœcarum (n° 5187). cement de chaque paragraphe des espaces vides de longueur va-
Avec la copie de Pacho, il était impossible de restituer à ce riable, dont il faut tenir compte; de plus, il y a beaucoup de
document important son véritable caractère; aussi ai-je saisi fautes d'orthographe, comme &a-rcxt, rrÉv't'ctt, &rroa'tEÀÀo[J-atvotç,
avec empressement l'occasion que m'offraient les in3criptions rpuMnw, ~1J'"tcr6oct. En somme, l'inscription est d'une lecture dif-
similaires de Bostra et de Mothana, pour en publier une copie ficile, même pour une personne accoutumée à la phraséologie
exacte, soigneusement collationnée sur le monument original. légale du bas empire. Dans le texte épigraphique, j'ai indiqué
GrAce à un excellent estampage, que je dois à l'obligeance de par des lignes les endroits où il y a des trous dans la pierre,
M. Frœhner, j'ai pu étudier !'inscription à loisir et en recons- ainsi que les espaces laissés en blanc par le lapicide.
tituer une grande partie, et j'ai toujours pu m'assurer si mes L'inscription est disposée sur trois colonnes, deux grandes
restitutions correspondaient exactement soit aux lacunes, soit et une petite; les deux premières se font suite l'une à l'autre,
aux traces fugitives de lettres qui se voient encore sur la et contiennent l'édit proprement dit; la troisième contient
pierre. Malgré ses imperfections, la copie de Pacho n'est pas un tarif annexé. La première colonne peut être restituée pres-
inutile; car, la pierre étant brisée en plusieurs morceaux, les que intégralement, ainsi que la troisième; mais une grande
bords des cassurgs ont souffert pendant le voyage, et plusieurs portion de la seconde est tellement mutilée que la restitution
lettres que le voyagem· a copiées ont complétemeut disparu. du texte y est impossible, sans la découverte d'un autre manu-
La pierre est un grès grossier, qui s'effrite facilement à l'air, ment analogue.
et, soit par la faute du lapicide, soit parce que la surface a été Cet édit n'est pas un extrait des lois d'Anastase De eroga-
inégalement rongée par l'action du temps, les lettres sont tantôt tione militaris annonœ, dont plusieurs fragments ont été in-
profondément gravées, tantôt à peine reconnaissables; les pre- corporés dans le Code Justinien (XII, 38, 16-19); car il traite
mières lignes sont assez régulièrement gravées: mais, à mesure de plusieurs sujets qui n'ont aucun rapport avec le service des
qu'on approche de la fin de l'inscription, la gravure devient de subsistances militaires; c'est le sommaire d'une ou plusieurs or-
plus en plus négligée. Une circonstance qui augmente sensible- donnances destinées à préciser les droits et les devoirs du dux,
ment la difficulté de la lecture, c'est qu'il y a beaucoup de trous ou commandant militaire de la Libye, et des troupes sous ses or-
SECTION III. ROYAUME NABATÉEN. - I. BOSTRA. 457
dres. Dans quelques-unes de ses dispositions il ressemble à l'édit ' voyez Godefroy (Cod. Theod., VII, paratitlon, et 4, 7). Les ra-
de Justinien relatif à l'administration des provinces d'Égypte et tions ne sont pas délivrées à chaque homme individuellement,
de Libye (Justinian. Edict. XIII), document fort important pour mais au corps, et les duciani les partagent entre eux comme ils
l'histoire de l'administration à cette époque, mais qui est malheu- l'entendent, ce qui implique peut-être une table commune, ce
reusement incomplet, et qui devait se terminer par un tarif qu'on appel1e aujourd'hui une mess; mais ils doivent se con-
semblable à celui qui se trouve à la fin de notre inscription. tenter de leurs rations, olxEioc 5t't"/lpÉatoc, c'est-à-dire qu'il leur
Nous allons passer en revue les différentes clauses du texte, est interdit de se faire nourrir chez l'habitant ou de se faire
en nous bornant aux explications nécessaires, et en laissant aux donner des provisions par eux, ce qu'ils devaient souvent être
savants, qui ont étudié en détail l'administration du bas empire, tentés de faire. Ils doivent prêter leur concours à tous les
le soin d'en donner un commentaire moins incomplet. services publics et judiciaires; par o"ll!'-Oatoctç Ô1t1JpEa(octç, il est pro-
L. i-3.- L'édit émane directement de l'empereur; mais, au hable qu'on entend plus particulièrement le recouvrement des
lieu de porter une date consulaire, comme les lois et les consti- impôts, que les duciani n'étaient pas chargés d'opérer, mais
tutions impériales, il est daté du gouvernement du dux Daniel, pour lequel ils avaient souvent à prêter main-forte aux agents
ce qui montre qu'il était destiné seulement à la province de du fisc (Justinian. Edict., XIII, 9). Les demiers mots du para-
Libye. La nomenclature des titres de l'empereur est complète. graphe ne sont pas très-clairs; la restitution que j'ai donnée
E>E"iot •u1tot est le terme consacré dans le langage officiel de l'é- remplit bien les lacunes du texte épigraphique, mais elle n'est
poque pour désigner les édits ou constitutions des empereurs : pas certaine. Le sens est peut-être, tant que ceux-ci ?'esteront
gxoca-roç 6ûoc; 7tpocy!'-!X'rtxàc; -ru1toc; (Justinian. Novell., CLII, 1); 6ûot au service impérial.
-ru1tot ~ 6Er(Xt xEÀEOaEtç (Naveil., CXIJI, initia); €x 6E[wv 1'-èv ~p.wv -ru- L. 13-14. -Les registres matricules préparés par les soins
1rwv 1tpoa'taÇ~wv ôè 't'wv 6p6vtt>v -rwv awv (Edict., XIII, 5). Le rang de du dux Daniel devront faire foi; cette disposition fait supposer
comes restait attaché à la personne qui l'avait reçu, tandis que que sous les gouverneurs précédents il s'était introduit des ir-
les fonctions de dux n'étaient que temporaires; c'est pourquoi, régularités dans les registres, et qu'on y avait inscrit abusive-
lorsque la même personne cumulait les deux titres, celui de ment des noms qui ne devaient pas y figurer.
cames est mentionné le premier: Nestorio comiti et duci (Cod. L. 14-16.- Défense au dux de rien recevoir des soldats
Theod., Xl, 36, 33; Cf. VIII, 7, H). Le titre officiel du dux pour ce qu'on appelait l'di!'-ÉvEtoc, c'est-à-dire la bonne volonté,
est spectabilis, 1tEptbÀE7n·oc;, mais il est appelé quelquefois claris- la bienvenue; l'édit blâme c.ette coutume. Il y avait eu de tout
si mus, Àoc!'-'TtPo"oc-roç. Daniel n'est pas mentionné ailleurs, que je temps des abus de ce genre; ainsi, sous les premiers Césars, les
sache; il était dux Libym ou Libyarum; Plolémaïs appartenait soldats légionnaires payaient habituellement à leurs centurions,
à la Libya superior, appelée aussi Libya Pentapolis; mais les sous le nom de vacationes, une redevance pour être exemptés
commandements militaires des deux Libyes étaient réunis entre de certaines corvées; et c'était devenu une sorte de tribut an-
les mains d'un seul chef (Notit. Dignit. Orient., cap. 27; Justi- nuel, contre lequel les soldats réclamaient vivement dans les
nian. Edict., XIII, 18). moments de trouble ou de révolte militaire (Tacit.,Ann., J, 17;
L. 4-6.- Tous les paragraphes de l'édit commencent par !list., I, 46). Ce sont sans doute des redevances analogues,
le mot r~a-rE. Les oouxtxo[, duciani, appelés aussi -.oc;Ew•oct, étaient que l'édit de Justinien nomme auv~6Etoct, et pour lesquelles il
les membres de l'officium, -ra~tç, du dux ,· ils ne devaient pas accorde une compensation au préfet d'Égypte (Edict., XIII, 3);
être portés sur les registres matricules des soldats légionnaires, de leur côté les gouverneurs de province avaient aussi des
O"tpoc•tw-roct, ni recevoir les mêmes rations de blé, at•"tlpÉat!X a-rp1X- droits considérables à payer, lors de leur nomination, sous le
-rtw-rtxcf; et, en effet, ils formaient un corps parfaitement dis- même nom de crvv~O~;t(Xt (Justinian. Novell., VIII, Epilogus).
tinct et en dehors de l'armée régulière. Leur· chef portait le L. 16-1~. - Les numerarii étaient des agents du fi sc, qui
titre de ptinceps, et était un ducenarius de schola agentum 1'n contrôlaient ll"s Cû1.nptes des villes, et s'occupaient d'autres
rebUS) ÔOUX"flvaptoç 'tcXÇewc; OOuxck tvoyez }eS noteS du no 2122). affaireS de Ce genre; il Y en avait plusieurS danS I'officium deS
Les 1'-cf"ptxEç étaient les registres matricules des corps : 1'-(X'tp(xwv, gouverneurs de province, et notamment dans cel~i .du.. du~
1) civoccpop~ -rwv a-rp(Xnw-rwv (Glass. Basil.); 1'-cf-rptxEç, à'Ttoypcxcp~Xl -rwv Libym (Notit. Dignit. Orient., cap. 27). Les. s~nnzaru fal-
xoc-rcxÀ6ywv (Lydus, de JJfagistr. Ill, 2). saient aussi partie de l'o(ficium; ceux du dux etaient chargés
L. 6-12. - Le nombre des duciani est limité à quarante, ce de recevoir et d'examiner les comptes des actuarii ou commis
qui paraît peu; car Justinien en accorde six cents au prœ{ectus aux vivres, et pouvaient par conséquent exercer une influence
augustalis de l'Égypte, dont le gouvernement était, il est vrai, considérable sur le bien-être du soldat; les scriniarii du dux
beaucoup plus important que celui du dux Libyarum (Edict., Libyœ sont mentionnés dans une loi du Code 'l.'héodosien (VIII,
Xlli, 2), et qui réunissait à cette époque dans sa personne l'au- 1, 16). Le primiscrinius était le chef des scriniarii. Dans les
torité civile et militaire. Les annonm étaient les rations tirées des anciens glossaires le mot scriniarius est généralement traduit
magasins impériaux et distribuées non-seulement anx soldats, par x_ocp-ro'fuÀ(Xç ou Z,'Xp'tovÀcfptoç. Le scriniarius tenait un rang
mais aussi à des fonclionnains; elles comprenaient le pain, élevé dans 1'officium du du x : Eoa-rpchtOc; axpm~ptoç -r'ljç ôouxtx~ç
le vin, l'huile, le sel, la viande, le lard, et quelques autres den- &1tapx.(J>v ,;J;EtJJç (Du Cange, in v.); 1tpt!'-tcrxp(not, ot 1tpw-rot -r'ljç
rées; les capita étaient les rations de paille et de foin pour -.ciÇEwc; (Glossm Basilic.). Sur le primiscrinius et les scriniarii,
les chevaux (Lydus, de Magistr., 1, 1~6). La quantité et la qua- voyez Lydus, de JJ!agistr., III, H-in, 35-36. Le xocpu•txov était
lité de ces rations étaient fixées par les préfets du prétoire, l'Ttocpx.ot, un droit qu'on payait pour un diplôme, ou pour une pièce offi-
dont dépendait tout le service des subsistances militaires, et les cielle quelconque, z.dp-r~, au fonctionnaire qui était chargé de
rations des duciani étaient sans doute supérieures à celles des la délivrer; sous Justinien ce droit était devenu très-onéreux
soldats légionnaires, at•"tlpÉavx a-rp(X'ttW'ttxcf. Sur tout ce sujet, pour les gouverneurs de province qui venaient de recevoir leur
EXPLICATION DES INSCRIPTIONS, T.lll.
58
458 PARTIE VI. SYRlE.
nomination, et il en régla le montant par une constitution spé .. , entretenir, soit parce qu'ils avaient le droit de se faire servir par
ciale, où il déclare qu'à l'avenir, rrpoiM p.~v xop.{~eer6at -r&ç &px_&c;, · un esclave; c'est probablement de ces derniers qu'il s'agit ici ;
p.É-rpw. a~ rretpÉx_w. 7tpocpacrEt 't'WV Emtp ËxacrnJÇ otao!J-ÉVWV crup.bbÀto>V "t"E sur les circitores, voyez Godefroy (ad Cod. Tlteod., VII, 22, 2;
XC<t zap-.wv (Novell.' Vlll' 1). Le mot chartaticum ou chartiati- VI, 27, 3). Tous les soldats, qui ne son't pas détachés pour des
curn, comme il est généralement écrit dans les manuscrits, se services spéciaux, doivent rester au camp, ou veiller aux re ...
trouve déjà dans Ulpien (Digest., XLVIII, 20, 6). Sur les x_&p-.cu, tranchements, rrpocrxocp-repe:tv 't'Otç cpocrercf··wtç; {ossa ou fossatum,
voyez Lydus, de Magistr., III, 1.4. est à proprement parler le fossé d'un camp, et ensuite par ex-
Le mot numerus, &et6p.6c;, désignait au cinquième siècle un tension le camp lui-même; sur ee mot, voyez Godefroy, (ad
corps de fantassins, généralement de la milice palatine, c'est- Cod. Theod., VU, H>, 1). Une des punitions, dont était menacée
à-dire des troupes de première classe; je ne trouve nulle part une légion qui avait manqué à ses devoirs, était d'être envoyée
d'indication sur le nombre de soldats qui composait un numerus; au-delà du Danube pour être employée à la garde des retran-
mais les numeri étaient des corps ayant leur existence propre et chements sur les frontières, -.o'tç Èxëtcra Àtp.hcttc; -.~c; rrcxpacpuÀctx.!fj:;
différents des légions (Cod. Theod., VU, f, 1.6-18, et les notes de lvExa rrpocrxctp-rep~crov (Justinian. Edict., XIII, H).
Godefroy; Theophan. Chronogr., p. H 7, éd. de Bonn: 'Apx&otoç L. 36-52. - Toute cette portion de l'inscription est très-en-
grrol"l)crev towv &pt6p.ôv ote; Èxr.XÀeerev 'Apxaêtx01)ç). L'inscription nous dommagée. La lecture de la ligne 37 est à peu près certaine,
apprend qu'il y avait cinqnumeri sous les ordres du dux Libyœ, mais les lettres qui suivent le mot ÈmxexÀ"fJp.Évov ou Èmxexptp.Évov
mais nous ne savons pas lesquels, car le chapitre qui concerne ne donnent aucun sens. M11 -r&,..ov ou p.t-.&'t'ov, metaturn) est le lo-
ce fonctionnaire manque dans la Notice. Plus loin, ligne 30, gement que l'habitant est obligé de fournir aux soldats ou aux
il n'est plus question que de trois numeri. fonctionnaires en passage dans une localité. Le huitième titre du
L. 1.8-25. - Quelques mots de cette clause sont douteux. septième livre du Code Théodosien est consacré en entier au
IIapap.u6{a, solatium, se disait des petits bénéfices en dehors règlement des metata, qui étaient une lourde charge pour les
de la solde ou du salaire proprement dit (Godefroy, ad Cod. villes, où les troupes passaient souvent; voyez Godefroy, Cod.
Theod., VI, 30, 23). Ainsi les optiones d'une légion, chargés Theod., VII, paratitlon. KacrtpJcrtavo(, castrenses, castriciani, sont
de recevoir et de distribuer les rations, lorsque le corps était en les soldats qui occupaient d'une façon permanente un camp,
passage dans une localité, avaient droit au quinzième à titre de ou un poste fortifié, milites in castris constituti (ibid., VII, 4,
solatium : lzetv o~ -.ooç 6rr·dovaç -r~v &cpwptcrp.SvYJV ctù-.o'i:; 1t'pocp&crët H>). Les ~cfp{Jctpo~ sont les tribus nomades de la Libye. Prœfectus
rrapap.u6(aç 7tEvnxat~exoh1Jv !J.Otpctv (Just'i nian. Novell., CXXX, · 1). se disait à cette époque du commandant d'une légion. IU-
Ilapct~ÙX."'l est employé dans le même sens (Justinian. Edict., poôoc;, transitus, est le mot consacré pour désigner le passage
XIII, 3). Lydus (de Jfag-istr.) se sert des deux expressions. Le dans une localité d'une troupe en marche : cnpr:t't'tw-rtx.~ç rrctpo-
but de cette clause est d'empêcher que les officiers qui ont droit ôou:; (Justinian. Edict., VIII, 3). Les Jtlacœ, M&x.cxt ou Mcfxot,
au solatium du douzième (rrpocrwrrot oY; &cpwpter-.oct rrocpctp.u6tct) ne le étaient une peuplade qui habitait les rivages de la grande Syrte;
prélèvent tout à la fois; ils ne doivent le prendre qu'au fur et ils sont mentionnés par Hérodote (IV, 1.75), Scylax, Pline
à mesure des distributions, par exemple, tous les mois ou tous (V,§ 34) et Ptolémée (IV, 3, 27).
les quatre mois, mais non en un seul prélèvement au commence- 1. 52-57. - re:vVIXtO't"CX't'Oç, OU àvopw)-.cx-.oç, fortissimus, est J'é-
ment de l'année, comme ils auraient pu être tentés de le faire. pithète habituelle des soldats dans le langage des lois de ce
Les mots -.oûç o~ a"rpcx·tt~)'tac; xpewer-rûerOat doivent se traduire, tan- temps. L'amende de cinquante livres d'or, imposée à ceux qui
dis que les soldats restent c1·éanciers de ce qui leu·r est dû, c'est- violent la loi, est exorbitante; cependant le texte de ce passage
à-dire, ne le reçoivent pas. Les comptes des vivres et des ra- ne peut guère être interprété autrement.
tions se réglaient habituellement tous les quatre mois, d'où les L. 57-62. - Ce paragraphe, qui suit l'énonciation de l'a-
expressions quadrimestres breves, -re-rpocp.·l)vtaia. mende, est évidemment le dernier de !"édit et doit précéder
1. 25-29. - Je n e démêle pas le sens de cette clause, et ce- immédiatement le tarif; malheureusement la fin de la deuxième
pendant la ligne 25 est assez bien conservée et devrait être colonne et le commencement de la troisième sont mutilés. Le
facile à lire. Il s'agit de quelque exemption accordée aux plus tarif contient l'énoncé des redevances que les soldats doivent
anciens soldats de chaque ~orps, en les considérant comme payer aux différents membres de l'of.ficium du dux; plusieurs
àcr6evûç et dx.pEtouç. Les mots d o~ ôtcxxocrtot ont été répétés par le des chiffres sont douteux.
lapicide en tête de la deuxième colonne du texte, qui commence L. 62-84. -Le cruvx&6copoç, assessor, était une personne ver-
à la ligne 28. Il ne manque rien au commencement des lignes sée dans la connaissance du droit, et servant de conseil au dux,
26 et 27. A la ligne 29, ainsi qu'à la ligne 39, il y a <I>YÀÀ- qui généralement devait être peu au fait du droit civil; on l'ap-
T JTECSÀI sur la pierre. pelait aussi 7tapcopoç. Ses fonctions sont bien définies dans une
L. 29-36. - H- est question dans ce paragraphe du nombre Novelle de Justinien : -roiç fÛ.v yd.p ~p.e.-.spotç ii.pzoucrt mfpctcrt rr~v-.c..lç
de soldats que les différents corps étaient tenus de fournir au xcxl rr~pe:ôpo t, -r?t ~x -rwv v6p.wv t'fYJ'(OÛp.evot, xcxl -rttç &crz%locç &vocrr),l]-
dux ou à d'au tres fonctionnaires pour des services déterminés. po'üv-rëç -rttç ctÛ-rwv, ~mtô·Am:p rroÀÀcxi:ç 7tEplEX.Ô!J-avot <ppov·daw, &ç ùq:/
,A'1toxe!eretç, negotia; le mot est souvent employé dans ce sens ~f.l-tV &'x.ouertv, e.!.xo-rwç Tb otxe<cr'ttxov &varrÀ'l)po'Ucrt p.Époç "~ 'tWv olxd(Jw
par les auteurs du bas empire, par exemple dans les Novelles rrapoucr(~ rrapÉÔpwv (Novell., LXXXII, prœfat.).
de Justinien (CXXIII, 36). 'Oer-rt&ptac;, un portier, un factionnaire à Le domesticus, otxE'toç ou olxetcxx6ç, était un secrétaire des
la porte. Il y avait rleux sortes de circitores, les uns, qui cons- commandements, un serviteur d'un ordre supérieur, et par con-
tituaient le deuxième grade dans la schola agentum in rebus; séquent tantôt le confident du personnage qu'il servait, tantôt
les autres, qui étaient des cavaliers de première classe, et re- un espion attaché à ses pas: o ôè "t"Wv &.rropp~-.wv "'A.arrctpt lrp·'l xot-
cevant des rations doubles, soit qu'ils eussent deux chevaux à vwvôç Élvllt • oo!J-Éernxov o~ "t"aü-.ov "~ crrpc-.Épwv yÀwcrcr?J xcxÀoucrt cPwp.cti'ot
SECTION III. ROYAUME NABATÉEN. - I. BOSTRA. 459
(Procop., Bell. Vandal., 1, 4). Le cancellarius était à proprement taine inexpérience de la phraséologie officielle de l'empire ro-
parler l'huissier du prétoire du magistrat; ]e passage suivant main; d'ordinaire ce mot ne désigne que l'empereur. Il y a eu
d'Agathias montre ce qu'étaient ses fonctions : Nctpcr~ç o~ ~1tl plusieurs consuls pendant le second siècle qui ont porté le nom
•p&bEVVct\1 ~tiJv (J-OVOUÇ ~7t~'(E't'O 'tOOÇ &p.<p' ctÔtoV 6epcx.mut&c; 't'E Xllt oopu- de Fronlo, .LEmilius Fronto sous le règne d'Hadrien, Cornelius
cpopou~, xcxt 8crot t~ç &px.~c; ctO't'i}) \m1jpÉtctt ~tûyx.cx.vov ~neç, ole; o~ t~ Fronto en 143, Aufidius Fronto en 1.99; l'un d'eux peut avoir
&px.e'irx ~7tecppov-rtcr-ro 't"~c; TE tXÀÀ"flç eôxocr!J.!ctc; 7tÉpt, xctl 87t!Jlç fJ.~ x.uo"llv été le légat de notre inscription; les légats d'Arabie étaient des
&mxcrt to'tç ~ouÀo!J.Évotç &ç cx.Ôtov dcrt't'tjTÉa et"ll· -roù-rouc; ô€ l6oc; 'Pwp.r:xtotç légats prétoriens, mais souvent ils arrivaient au consulat en
lx twv xtyxÀlôwv (cancellorum) ~7t'OVO!J.&~etv, xccl t~c; ~v toÙ-rotc; Èm- quittant la province.
fJ.EÀdetc; (Hist., I, 19). Voyez aussi un passage analogue de Ly- ~-xbivoç 'A!J.pEtÀtou figure avec le titre de ~ouÀeut~ç de Bostra_
dus (de Magistr., III, 36-37). Le magistrat choisissait ses as- dans une inscription d'Ayoun (n° 1984, a). Dans d'autres ins-
sesseurs, mais ses domestici et ses cancellarii étaient désignés criptions, le nom 'Ap.petÀtoc; est écrit 'Ap.6p(Àtoç (n°i 1.999, 2485).
par l'autorité supérieure; la raison de cette différence était que Zcoc; 'E7t'txcfp1t'wç est le dieu des fruits de la terre, qu'on invo-
les assesseurs ne donnaient que des conseils, mais n'étaient pas quait pour avoir une moisson abondante (Aristot., de ~lundo, 7).
responsables des décisions; tandis que, si le magistrat avait pu Il était adoré sous le même nom en Eubée (Hesych. in v.).
choisir ses domestici et ses cancellarii, il aurait été souvent ac- C'est ici le lieu de dire quelques mots sur l'histoire de Bostra.
cusé œavoir choisi des complices ou des complaisants. Il y a un La forme sémitique du nom de la ville a été conservée dans
titre du Code Théodosien, De assessoribus, domesticis et can- une inscription de Palmyre, dont j'ai vérifié le texte sur le mo-
cellariis (I, 12); Godefroy a réuni dans son commentaire tout nument original (Wood, Jnscr. Palmyr., no 5; Vogüé, Inscr.
ce qui se rapporte à ces trois fonctionnaires. Palmyr., no25); il y est question de la légion qui tenait garnison
Le decanus correspond aux licteurs des magistrats du haut à Bostra, Ni~:J. ,, NJ,''-~· La même orthographe se retrouve
empire (Godefroy, ad Cod. Theod., VI, 33). Le subscribendarius dans un passage du Talmud, cité par Rel and ( PaléEstina, II,
figure dans la Notice parmi les officiers des duces des provinces p. 666), i1'i~,:J. i1':Jï:l ':J. i, Rabbi Ber ac hia Bostrenus. La forme
d'Orient; il était chargé de signer les mandats expédiés au nom arabe est 1~ même; dans Aboulféda, on trouve !ra~ et ._sya:;
du dux aux préposés des greniers publics et aux autres fonction- cette dermère est celle qu'on emploie de nos jours en Syrie.
naires, chargés de livrer les rations aux soldats; ce mandat était Dans les inscriptions grecques l'ethnique est Boa-rp·IJvo;, mais j'ai
présenté par l'officier commandant le détachement ou par son rencontré une fois la forme B0crp"llv6; (nu 2229), qui se rapproche
optio, et sur sa présentation les rations étaient livrées (Godefroy, plus de l'orthographe sémitique.
ad Cod. Theod., VII, 4, 1). Imxo&ptoç, un garde du corps; ~ouxt L'identification de Bostra avec une des localités mentionnées
vchwp, buccinator, un clairon, trompette. Kcx.Àcxv~etptx&, les dons dans la Bible, sous les noms de iY:l, Betzer ou Botzor, et i1iY:l,
qu'on faisait habituellement aux calendes de janvier, les étren- Botzrah, a donné lieu à de nombreuses discussions. Eusèbe et
nes; on disait aussi xcx.Àcxv~tx& (Justinian., Edict., XIII, 3). 11po- saint Jérôme ( Onomasticon, in v. BocrtJlp ), n'hésitaient pas à re-
xo7t'~ ~cx6p.ou, l'avancement d'un grade à un autre. l:tpcneuatp.ov; garder Bostra d'Arabie comme identique avec la ville de mfuge
le sens de ce mot est incertain, et je ne l'ai pas rencontré ail- appelée i~:l, et située à l'est du Jourdain, sur le territoire de la
leurs. llpo6cx.'t'wp(cx., un certificat d'aptitude, un diplôme : E7t'et~~v tribu de Ruben (Deuteron., IV, 43; Josué, XX, 8). Mais celte
~ ..&Çtc; xcx.tcxcr-r~, !-1-"'J~Éva 't't.'Jv cxôyoucr-rcx),tavwv ïëvÉcrOcx.t )'_IJ)pt~ 't'WV 7tpo- opinion soulève une objection péremptoire, c'est que le terri-
6cxtop[w·J, éx t~ç ·li[J-E't'Épcxç X.Etpo; 07toypctq:>OfJ.SV"')Ç, xctOrhcp fJ.É;(pt vuv toire de la tribu de Ruben ne s'étendait pas assez loin au nord,
(ibid., XIII, 3; cf. VIII, 3). Les -retpetp.·l)vtcxi:rx sont les breves qua- à beaucoup près, pour pouvoir renfermer Bostra dans son péri-
drimestres, c'est-à-dire les listes des rations fournies et à fournir mètre. En effet, si l'on examine les limites des trois tribus
aux soldats; ces listes, dressées par l'officium du dux, étaient trans-jordaniques, telles qu'elles sont clairement définies dans
envoyées tous les quatre mois au préfet du prétoire, à l'admi- le livre de Josué (Clup. XIII), on voit qu'elles étaient échelon-
nistration duquel ressortissait tout le service des subsistances née~ ùu sud au nvrd, s'appuyant au Jourdain à l'ouest, et au
militaires (Cod. Theod., XI, 25). désert à l'est. Ruben possédait Médaba et Hesbon, deux villes
dont les noms n'ont point.changé et dont les positions sont con-
nues; la tl'ibu de Gad s'étendait depuis Hesbon jusqu'à la
pointe du lac de Tibériade, et comprenait une grande partie de
la région montagneuse de Galaad; enlin, Manassé comprenait
1907.
l'autre moitié de Galaad, et le royaume de Basan, avec la ville
Copie de l'auteur.- Dans l'église cathédrale, dans une chambre latérale à d'f~dréi, l'A draa des Grecs, dont la position à Dérât est parfaite-
droite de l'apside. Belles lettres.- Wetzstein, no 80. ment certaine, et qui n'est éloignée de Bostra que de 25 milles
romains (Voyez les notes du no 2070, e). Maintenant, si on con-
'Ex 7tpovo[cxç] •••••• <l>pov-rwvoç -rou xup[ou -f)yEp.ovoc;, -1) 7tOÀtç 'Em- sidère la position des trois villes de refuge, désignées par Josué
Jtcxp7tt~l Lhè 't"O'J ~WfJ.OV !.~p~crcx .. o, bù ;: :,IJE(vou Ap.pEtÀtou 7tpcdpou 'o W à l'est <1 n Jourdain, on voit qu'il y en avait m~c au midi,
~cxl cruvapx.ov•wv. Betzer, dans l& tribu de Ruben, une plus au nord, Ramoth-
Galaad, dans la tribu de Gad, et enfin, une tout à fait au nord
Cette inscription est le plus ancien texte grec que j'aie ren- des possessions israélites, à Golan, maintenant Djolân, dans
contré à Bostra, et le seul où on trouve la lettre .n au lieu de la tribu de Manassé ; et ces trois villes correspondent aux
W. Je crois donc que Fronton fut légat d'Arabie peu de temps trois autres villes de refuge cis- jordaniques, situées en face
après la conquête, et dans la première moitié du second siècle. d'elles sur mw ligne parallèle du sud au nord, à savoir, Hébron
L'expression xuptoç, appliquée à un légat, dénote aussi une cer- dans le territoire de Juda, Sichem dans celui d'Éphraïm, et
58.
460 PARTIE VI. SYRIE.
Kadesch dans celui de Nepthali (Josué, XX, 7, 8). C'est ainsi d'Israël; elle est située au milieu d'une vaste plaine, dans un
que les auteurs du Talmud l'ont compris (Reland, Palœstina, pays qui de tout temps a été parcouru par les nomades, tandis
TI, p. 662), et avec la connaissance exacte que l'on possède main· que presque toutes les anciennes villes mentionnées dans la Bible
tenant de la géographie de la Palestine~ cette explication me étaient placées sur des hauteurs et dans des positions d'une dé-
semble incontestable. fense facile, selon l'usage universel des époques primitives. Son
Quant à la ville de l'Idumée ou de la Moabitide, appelée nom sémitique, qui signifie lieu fortifié, forteresse, semble in-
Botzrah par les prophètes Esaïe (LXIII, 1) et Jérémie (XLVIII, diquer qu'elle fut d'abord une place forte, et il est probable
24; XLIX, i3), elle ne peut pas non plus être la même que qu'elle fut bâtie par les rois nabatéens, soit pour leur servir de
Bostra, parce que l'Idumée et la Moabitide ne se sont jamais défense contre les agressions venant du nord, soit plutôt pour
étendues si loin au nord. Restent les villes appelées B6aaopct et leur fournir une base d'opérations et une retraite assurée, lors-
Boa6p dans le premier livre des Maccabées (V, 26, 28, 36); l'au- qu'ils ravageaient les riches plaines de l' Auranite. Adraa, Bostra
teur dit expressément qu'elles étaient dans la Galaadite, c'est- et Salkhad formaient une excellente frontière pour le nord de
à-dire dans la région montagneuse qui s'étend à l'est du Jour- leur royaume.
dain~ et non dans la plaine; d'ailleurs, dans le chapitre même Le plus ancien auteur profane qui en fasse mention est
où la prise de Boa6p par Judas Maccabée est mentionnée, son Cicéron, qui, en l'an 54 avant J .. c., parle d'un personnage de
alliance et son amitié avec les Nabatéens sont également racon- Bostra, qui était entré en rapport avec les Romains, probable-
tées; or, si Boa6p était Bostra, il ne pouvait songer à prendre une ment à la suite de la campagne de Pompée en Syrie (ad Quintum
ville qui appartenait à ses alliés; enfin, aucune de ses expédi- Fr., II, 12; je dois dire toutefois que dans ce passage la leçon
tions ne s'étendit aussi loin que Bostra, et il opérait toujours Bostrenum n'est pas absolument certaine). La ville faisait par-
dans un rayon peu étendu autour de Jérusalem. tie du royaume nabatéen, ainsi què le prouve une inscrip-
De tout ceci je conclus que Bostra ne répond ni au Betzer, tion votive en caractères nabatéens, que j'y ai copiée, et qui
ni au Botzrah de la Bible, et telle est l'opinion formulée depuis est datée du règne du roi Malchus (Vogüé, Inscript. Nabat.,
longtemps par Reland, dont la sagacité dans ces questions est n° 4); j'y ai trouvé aussi plusieurs monnaies de bronze des
d'autant plus remarquable, que la véritable topographie de la rois nabatéens. Bostra fut fortifiée d'abord, si l'on peut en
Palestine était à peu près inconnue de son temps; Ritter 1 dont croire Darnascius, par un de ces princes, pour tenir en échec
il faut lire l'intéressant chapitre sur Bostra , est du même les habitants de la ville voisine de Dionysias (Damascius, ap.
avis. D'ailleurs, le mot iY:l signifie mine ou carrière, et i1i:ll':J. Photium, cod. 242, p. 347, ed. Bekker). Lors de la con-
a le sens de lieu fortifié; il n'est donc pas étonnant que ces quête des États nabatéens par Cornelius Palma, le général
noms aient été appliqués à plusieurs l~calités. Reland (p. 662) a de Trajan, Bostra dut jouer un rôle de quelque importance;
émis l'opinion que Bostra est la ville lévitique appelée iT1nU7Y:J., mais toute l'histoire ùe cette guerre se réduit à trois lignes de
Béasté1·ah~ qui appartenait certainement au territoire de la Dion Cassius, et on ne connaît absolument que le fait de la
demi-tribu de Manassé (Josué, XXC 27), et dont Eusèbe dit : conquête et de la réduction du royaume nabatéen en une pro-
Beea6ctpcf, cpuÀ~c; MaviXcra~, A:uh-cttç &cpwptcrp.év·l} Èv -r~ Brxcrctv(.n~t vince romaine, qui reçut le nom de province d'Arabie, et dont
(Onomasticon, in v.). Ici, il n'y a pas de difficulté géographi- Bostra fut la capitale. Le légat impérial y élablit sa résidence,
que, mais maintenant que l'inscription de Palmyre a établi ainsi que le quartier général de la légion qu'il commandait;
clairement l'orthographe sémitique de Bostra, il y a une diffi- aussi bien, dans Ptolémée, qui écrivait au milieu du second
culté étymologique qu'il n'est pas facile de surmonter; car siècle, on lit: B6a't'pa) ÀEytC:Jv. Cette légion paraît avoir été dès
le changement de i1i!"IU7~:J. en i1i~:J. serait contraire à toutes les l'origine la troisième Cyrénaïque; elle résidait certainement
règles. M. Wetzstein (Hauran und die Trachonen, p. i08, sqq.) à Bostra pendant le deuxième et le troisième siècle, ainsi que
a repris la conjecture de Reland, et l'a défendue par des le prouvent Dion Cassius (LV, 23), et les nombreuses inscriptions
rapprochements fort ingénieux; il fait remarquer que, dans que nous publions plus loin, et elle y était encore à l'époque
le passage parallèle des Chroniques (/ Chron., VII, 71), au lieu où fut rédigée la Notitia Dignitatum, c'est-à·dire au commen-
de ili!"I'IV~:l on trouve mii'1'1V31, et il en conclut que Béa.~térah cement du cinquième siècle. Trajan embellit sans doute la
n'est qu'une corruption de B~t-Astéra, c'est -à-dire la maison ville, car sur ses plus anciennes monnaies elle prend le titre
d'Astarté, que les trois noms Astaroth, Astaroth-Karnaïm et de vf.a Tpciictv~ Bocr-rpa. Sous Élagabale, les légendes des mon-
Béastéràh, appliqués à des localités de Basan, ne sont que des naies commencent à être écrites en latin , Nova Traiana Bos-
variantes d'un même nom, et qu'ils désignent tous une même tra; sous Sévère-Alexandre, la ville fut érigée en colonie, et on
ville, la ville de Bostra. I...es arguments du savant orientaliste rencontre les légendes, colonia Bostra, n(ovae) Tr(aianae)
méritent d'être examinés ~vec soin, et je regrette de n'être pas Alexandrianae col(oniae) Bostr(ae); enfin sous Philippe com-
assez versé dans la connmssance de l'hébreu pour pouvoir les mence le titre de métropole, Col. Metropolis Bostra, qui conti-
discuter sérieusement; je dirai seulement que la difficulté nue sous Trajan Dèce. Dans les inscriptions le titre de colonie
étymologique me paraît très-grave. Il me semble aussi que ne se trouve qu'une fois, sous le règne de Gordie~1 (no 19~8).
M. Wetzstein a écarté un peu légèrement le système qui place Lorsque Damascius (loc. cit.) dit que Bostra ne dev1~t un~ VIlle
Béastérah, ou Astaroth, à Tell-Eschtéré, monticule situé à une que sous l'empereur Sévère, c'est sans dou:~ à ~on ere~t10n en
beure et demie de marche au nord de Dérât, c'est-à-dire pré- colonie romaine par Sévère-Alexandre qu Il fmt. all~si.on. Au
cisément à l'endroit où Eusèbe et saint Jérôme placent Asta roth quatrième siècle, Bostra: Gerasa et Philadelphie etawnt les
(Onomasticon, in v. Acr't'etpw6) . villes les plus importantes de la province (Ammian . Marcell.,
En somme, je crois que Bostra était une ville relativement XIV, 8, i3). Au cinquième siècle, sous le règne de l'empe-
moderne~ et qu'elle n'existait pas aux jours de la puissance reur Léon, il est fait mention d'un sénateur de Bostra et de
SECTION III. ROYAUME NABATÉEN. - I. BOSTRA. 46!
représentations dans le théâtre de la ville (Justinian., Novell., Les lettres MP représentent ici le nom Mcfpxoç, comme dans
89, 2). Sous Justinien, il y eut dans la ville des troubles, qui d'autres inscriptions que nous publierons plus loin (nos 1.969,
furent une des causes des réformes introduites par ce prince 2512). Nous rencontrerons dans les inscriptions grecques de la
dans l'administration de l'Arabie (Novell., 1.02, 2). Les fonc- Syrie d'assez nombreuses traces de l'influence sémitique, qui
tionnaires mentionnés dans les inscriptions sont le 1t'poEapoç, le faisait omettre les voyelles en écrivant certains mots.
~ouÀEu't~ç (nos 1.984, a, 2302), les rJ.pxovnç (n° 191.0), le flamen et L'année 173 de Bostra commence au 22 mars 278, et tombe
l'édile ou &cr'tuvop.oç (no 1924) ; sous Justinien, le phylarque, qui par conséquent sous le règne de Probus.
était probablement un prince Ghassanide, était un personnage
important, qui tenait en échec le gouverneur de la province
(Novell., 1.02, 1.). Un autre phylarque, contemporain de l'em-
pe~·eur Léon, qui exerçait une autorité considérable à Bostra, 1910.
est mentionné dans la vie de saint Euthymius (Acta Sancto- Copie de l'auteur.- Dans le château; grande pierre au-dessus d'une porte
rum, januar. 20, p. 302 sqq. ). dans un passage voûté, non loin de la grande porte d'entrée. L'inscrip-
Bostra était le siége d'un évêché d'abord, et ensuite d'un ar- tion est encadrée et bien conservée.- Corpus inscr. gr. 4648.
chevêché, dont le titulaire exerçait son autorité sur une ving-
taine d'évêques. Plusieurs évêques de Bostra ont marqué dans 'Ex 1t'povotcxc; xcxt O''lt'OUO~ç l\leye6tou rEpp.cxvo'ü wxcxt XetÀwvoç McxÀ-
l'histoire ecclésiastique. Au milieu du troisième siècle, Beryl- x_(w'JOÇ &px_6v-rwv, -ro -rip.evoc; EX 6Ep.eÀ(wv Èx't'ta-61), l-.(e)t crtE'.
lus se signala par l'élégance de ses écrits; après avoir été long-
temps un des champions de la foi orthodoxe, il tomba dans L'année 2t5 de Bostra commence au 22 mars 320. Les &p-
l'hérésie, mais fut ramené à ses premières convictions par les x_ovnç sont probablement les duumvirs de la colonie.
exhortations d'Origène; à cette occasion, et de nouveau quel-
ques années plus tard, un synode provincial se rassembla à
Bostra sous la présidence d'Origène (Euseb., H. E., VI, 20, 33, 191.1..
37 ; Mansi, Conciles, I, p. 787). Au siècle suivant, l'évêque Titus
fut chassé de son siége par les persécutions de l'empereur Ju- Copie de l'auteur.- Dans la chapelle attenante à la maison, dite de Bo-
lien; il fut l'auteur d'un livre contre les Manichéens, dont le heira. Inscription encadrée et très-bien conservée.- Corpus inscr. gr.
texte syriaque a été retrouvé récemment (Sozomen., H. E., 4645.
V, if>; Theophan., Chronogr., p. 74, éd. de Bonn; Julian.,
rcxÀÀCd'ILCXVbÇ 01t'CX't'tX(Oç) lx.-rt[cr}v· 'Ayp(mtiXÇ tmnx(oç) E'ltEO'XÔ1t'(Et).
Epistol., 52). Au temps de Titus, les païens et les chrétiens
étaient en nombre égal ùans la ville. Sur Antipater, autre évê- X&p"'J. Bôcr't'pcx.
que célèbre de Bostra, voyez les notes du no 1.914. Gallonianus est un légat consulaire de la province d'Arabie
dont je n'ai trouvé aucune mention ailleurs; il appartient pro-
bablement à la fin du troisième siècle ou au commencement du
1908. quatrième. Voyez le Mémoire à la fin du volume. Sur l'emploi
du mot 01t'cx't'tx6c; en Syrie, dès le second siècle, voyez les notes
Copie de l'auteur.- Près des colonnes corinthiennes, imcription encadrée
mais brisée à gauche.- Corpus inscr. gr. 4644.
du no 2212.
Je ne saurais expliquer le mot X&p"'J, dont la lecture est cer-
•y'lt'~ P O'W't"l)ptcxç xcxt VtX"')Ç xcxt c.dwv(ou ~t}xp.ov~ç AÔ'toxpchopoç Kcxt- taine.
crcxpoç [Mcfpxou 'A·•-rwv(ou fopatcxvou !e6cxcr-rou Elô-ruzouc; 1t'(tnpoç) 1t'(a-
-tpŒoc;) ·~ xoÀwv(cx, ~'lt't M&.px(ou) . . . . . . . • . . . • . . [1t']pecrti(eu-rou)
~e6(cxcr'tou) &ntcr't'pcx-r~you, l &vÉcr•t"IJO"EV 't'O ..•.• , l-rouc; 't'~ç Èmxpx.Jdcxç
1912.
hcx't"OO''t'OU 'tptCXXOO''tOU 'tE't'cfp'tou.
Copie de l'auteur. -Sur une pierre de 4m de long, encastrée dans le mur
Il y a à la fin de la première ligne un sigle qui ressemble extérieur de la maison du cheikh, près des colonnes corinth~nnes. Très-
hien conservé.- Corpus inscr. gr. 8606.
à un B.
L'année 1.34 de l'ère de Bostra commence le 22 mars 239,
et l'empereur Gordien régnait depuis le mois d'août de l'année
précédente. Sur l'èr·e de Bostra, voyez mes Mélanges de nu-
mismatique, 2e série, p. 160, et les noles du no 2463. Selon Franke (Richtersche Inschriften, p. 24), il s'agit ici de
ce Sabinianus qui en 359 fut mis à la tête de l'armée d'Orient
chargée de combattre les Perses (Ammian. Afarcell., XVIII, 5
1.909. sqq.; XIX, 3). Il paraît avoir été originaire de Bostra, et ses
concitoyens lui élevèrent une statue pendant qu'il exerçait son
Copie de l'auteur. -Dans le château; au-dessus d'une petite porte; la fin commandement; il est douteux qu'il ait été gouverneur d'A-
des deux premières lignes est engagée dans un mur. - Corpus inscr. rabie. Sur l'orthographe vicieuse &va• eôepyecr(1Jç, voyez la note
gr. 4649. de Kirchhoff.
'Ex 1t'povo(cxç M(cf)p(xou) IH.. pou 'tOU ÔtcxcrL"'JP.(o-rchou)] ~yep.(ôvoç)
ÈX'tta6"1) 't"O 't'ety oc; l't( e)t poy' È[7tt] 'IouÀ(lou) KupfÀÀou.
462 PARTIE VI. SYRIE.
'Ev ovop.CL'tt -ro'ü crw-r~poç Xptcr"t"ou, È1tt <l)À(cx()(ou) ~Apxcxo{ou 'A.Àe:Ç&v- 1915.
Spou "rOU Àetp.7tpO":cX't01) crzo(Àcxcr·nxoù) xetl ~ï(Ep.ovoç, ÈX'tta6"1} Èx 6ep.e;Àtwv
Copie de l'auteur.- Au-dessus de la porte de la cathédrale, à 53. place ori-
-rà -rptxovzov cri y p.ex Xett È7tÀYJpt{)6"1) Èv lnt -r1ty', zpov (Otç) ÎvÔtx(-rtwvoç)
ginaire. Inscription très-bien conservée. -Corpus inscr. gr. 862~.
~VOEXcX't'ljÇ.
1.917.
Copie de l'auteur.- Au sommet d'une des tours du château; bien con- 1923.
servé.
Copie de l'auteur.- Près des colonnes corinthiennes.- Corpus inscr.
+ 'Iwcfvn)ç ~Eou~pou x_cxp'touÀcfp[toç] eôx_cxpta't'wv tt~ 6e~ p.ou gr. 4646.
Èx. 6ep.l)ÀtWV lx.'ttO'CX Èv lnt • • • X,pov (otç) aexcf't'l)ç tv ô( tX. ]('nwvoç),
T. [fl]p.wo[ ç] Èx -.wv îètwv -ràç W1rrxpcxcr-rcfôcxç crû v cr-rpJ)crEt xcxl xp'Y)-
L'orthographe 6ep.1JÀ(wv pour 6ep.EÀ(wv se rencontre assez sou- 7rtÔt EÙO'EbW'I avÉ61)XEV.
vent dans les inscriptions du Haourân. Sur le mot x_cxp'touÀcfptoç, Le nom du donateur est douteux.
scriniarius, voyez les notes du no 1.906, a.
1.924.
1.918.
Copie de l'auteur.- Aux colonnes corinthiennes, sur un fût de colonne,
Copie de l'auteur.- Sur une fenêtre extérieure du château à gauche de la au-dessous d'une console. Grandes lettres.-Corpus inscr. gr. 4647.
porte d'entrée.
Aôp. M&pxoç Kpfa1roç &1to cpÀcxp.Évoç &cr-rvvop.~crcxç -tov Ô'fÔoux.ov -.~
xup(Cf 'Tt'CX't'p(ôt.
1925.
+ cyTC€p &vcxmxoa(ewç) 'tWY xexotp.('rJ)P.~(vwv) p.cxp('tvpwv). Âtcx- La restitution ~xpov adoptée par Franz est confirmée par ma
cpép(Et) -ti{> p.ovcxa'tlJPUc:>) -tou &yl(ou) Kvpt(cx)xoü xcxvovtx(ou) f'Y)wpy(cxç copie.
p.cxp""up(ou. +
Le texte de cette inscription ;est bien conservé, mais le sens i926.
en est obscur. Le mot p.cxp't'upfou a p~ut-être été mis par erreur
pour ~p.cfp-rupoç. Il y a plusieurs saints ou martyrs du nom de Copie de l'auteur.- Dans le château, en haut d'un bastion à l'angle nord-
Cyriaque. ouest. Complet et bien conservé.
Copie de M. Wetzstein, n° 79. - Sur une pierre gisant devant une petite
mosquée bâtie en 638 de l'hégire par Nedjm-ed-dîn Eyoub.
!928.
KÀcxùô[t]o~ Oùcx[p]riv"f}ç [a-rp(cx'ttW't'l)ç)] Àsy(ewvoç) [y' Ku(p·flvr.x'ix~ç)
è]T(wv) x'.
Copie de l'auteur.- Sur un tombeau du cimetière musulman; bien
conservé.
Il y a sur la pierre ~c; et fmo. Nous trouverons plus loin le Copie de l'auteur. -Dans la nécropole, à l'ouest de la ville, à cent mètres
même nom propre écrit ci>cxacxtÉÀ"fl (no 2445). au nord du n° 19o8 ; fruste.
1929.
19;j5.
Copie de l'auteur. -Près de la mosquée du grand réservoir; fruste.-
Cette inscription a été classée par erreur parmi celles de Soueida dans Copie de l'auteur. -Fragment au-dessous du no 191o.
le Corpus inscr. gr. 4621.
• •• pou xcx\ OGavou •
• • • • • • • • cl> À. Aîve(cxç hcx't'ov-rcxpx_oç lx-rtcrcx -to p.(v)1ip.cx. 'Ev6&oe
x~[-.Je 'EÀ1rtl o]toç ip.oç uîoç Èt[w]v ••
i936 a. l942.
Copie de Berggren.- Sur une pierre près du théâtre.- Corpus inscr. Copie de l'auteur.- Sur une colonne en pierre de la grande mosquée;
gr. 9144. - Je n'ai pas retrouvé cette inscription. helles lettres.
+ XMr. T6ôe -ro p.v~p.cx lx:ncrev Mcxx.Évnoc; Âwylvouc; -roü xcx[\] Ko- Q. Fl(avio) Balbo leg(ato) Aug(usti) pr(o) pr(aetore) optiones
Àcxcp(ou q-rt] .•.•• -r~ç è['rt]cxpz(cxç. ÂoÇcx -.0 cx~w[vltp] Xpta't'0 ..0 cruv- (centurionum) leg(ionis) Ill Cyr(enaicae).
zwpouv['tt ..J~c; &p.cxp-rfcxc;. +
Sur ce légat, voyez le Mémoire à la fin du volume.
La date était écrite en toutes lettres; il y avait peut-être
l-r(e)t -rptcxxocr(tp lvaex&Ttp. Sur les lettres XM r' voyez les notes
du no 2i45.
1943.
Copie de l'auteur.- Dans le mur du même édifice que l'inscription précé- Copie de l'auteur.- Dans le fossé du château, du côté de l'ouest. Sur deux ·
dente; grandes lettres de bonne époque. fragments encastrés dans le mur, l'un il. côté de l'autre, et dont les let-
tres sont identiques.
P. Julio Gemin[i]o Marciano leg(ato) Aug(usti) pr(o) pr(aetore)
co(n)s(uli) des(ignato), C. Jul(ius) Germanus (centut·io) leg(io- CI. Sollemnio Pac[atiano? leg.
nis) III Cyr(enaïcae). Aug. pr. pr. v. c. et C[l. Sollemnio
Marino c. p. filiu[ rn ejus
N
Il y avait sans doute GE M 1 0 sur la pierre. FI. Severus o[ptli[ o .. ." ..• leg.
Geminius Marcianus est un personnage bien connu par les I[I]I Cur. Severianae [ Alexandr.
inscriplions; il fut légat d'Arabie sous Marc-Aurèle et L. Verus patronos h. c.
et l'était encore en 169, après la mort de ce dernier; il fut
consul suffectus en 170, proconsul de Macédoine probablement Voici encore un légat inconnu jusqu'à présent; son cognomen
l'année suivante, et enfin proconsul d'Asie sous le règne de peut être Pacatus, Pacatianus ou Pactumeius. L'inscription a
Commode. Sa carrière a été étudiée en détail dans un excellent été négligemment rédigée et gravée; elle commence au datif,
travail de M. Léon Renier (JJfélanges d'épigraphie, p. 97 sqq.). et au mot }ilium elle passe à l'accusatif et se termine par l'ac-
Voyez Je Mémoire à la fin du volume. cusatif patronos; plusieurs des A ne sont pas barrés. Les let-
Le centurion Julius Germanus est mentionné dans une ins- tres C . P . signifient clarissimo puero, et HC, honoris causa;
cription d'Aera (Corpus inscr. gr., 4oo4) gravée sous le règne la lettre C est la demière de l'inscription et se termine par
d'un empereur, dont le nom a été effacé et qui portait le titre une grande queue.
de Pius Felix; cet empereur ne peut être que Commode, et la Cette inscription nous apprend que la légion Cyrénaïque prit
date l't'ovç tç' qui termine l'inscription doit être la seizième année comme beaucoup d'autres, le surnom de Severiana sous Sé-
de son règne, comptée à partir de 177, époque à laquelle il vère-Alexandre. La dernière lettre de la cinquième ligne est
reçut le titre d'Auguste et fut associé à J'empire; la seizième douteuse; elle m'a semblé être un N, mais elle pourrait être
année correspond à l'an 19!. L'explication proposée par Franz un A, et alors il faudrait lire Alexandrianae. La légion Cyré-
n'est pas admissible; car à cette époque Aera faisait partie de la naïque était certainement à Bostra pendant le règne de Sévère-
province de Syrie et non de celle d'Arabie. Le nom de la légion Alexandre (Dio, LV, 23). Fl. Se verus était optio de quelque of-
dont Germanus était centurion a été également effacé , et ficier ou de quelque corps d'officiers de la légion; voyez
comme c'était une légion qui fournissait des détachements à n° 1942.
des villes de la province de Syrie, elle ne peut être que la troi-
sième Gallica, dont le nom a été martelé à Phrena et ailleurs
(voyez les notes du n° 184o).
1949.
59.
468 PARTIE VI. SYRIE.
1959 a.
D (is) M(anibus). L. Valerio Bito, natione Bessus, mil(iti) leg(io-
nis) Ill Cyr(enaicae). Vix(it) ann(is) XXXVIII, mil(itavit) an- Copie de W etzstein, n° 88. - Sur une petite arche du pont sur le ouadi;
n(is) XX •.•.•.. la voie romaine de Bostra à Damas passait sur ce pont. La pierre n'est
pas à sa place originaire.
Le lapicide a mis Bessus au lieu de Besso.
K&ÀÀoç Èp.dv [..]ôôa nuÇa rcMcaoç, &cr7tap 6p1X-rE,
~uz:tî~ï ijôè XClXWV Àu-r~p~ov O'~pcx 1tiÀono,
1960.
Copie de l'auteur.- Sur un linteau de porte; pierre rognée à droite. -
Corpus inscr. gr. 8933.
T TT TT T 1964.
Je ne saurais expliquer ces lettres. Copie de l'auteur.- Dans une maison; pierre brisée à gauche.
'Ex rrp ]ovo(cxç xcxl <mouô~~ [Mcx )Àtx_&6ou xcx'i. l:Eou~pou Mcx[Àlx_]o[ u]
BcxOo[ v]opou? Èx-r(a6'l}, l-r( ou~) av'.
QREYÉ. 1965.
Le sigle qui représente le mot OlJv&ptcx est le sigle habituel *; A la fin de la quatrième ligne, la copie de Porter donne
quant au chiffre, je crois que c'est un M incomplet (voyez X Pl r, et la mienne, ~Pl r1 ; il est évident que la vraie le-
n0 1.963) et coupé par l'encadrement de l'inscription, d'autant çon est X p sr 1N Af; mais, comme je l'ai déjà dit, les lettres
plus que la copie de Porter donne un Y au-dessus du chiffre; de l'inscription sont assez grossièrement faites.
cet Y m'a échappé. L'année 284 de Bostra commence le 22 mars 389, et la troi-
Cette inscription est importante parce qu'elle contient la sième indiction, le fer septembre de la même année. Ce texte
date la plus ancienne de l'ère de Bostra. L'année 34 commence à demi-barbare a été rédigé par quelqu'un qui savait fort malle
le 22 mars 139, et on peut conclure de l'emploi de l'ère de grec. Anna etait la fille de Riphathé et de Séos; les lettres Exeo
Bostra dès cette époque à Qreyé que cette ville appartenait à la représentent probablement les mots èÇ Wwv; le mot p.Ep.oûpt (o)v.
province d'Arabie. Le nom ancien de Qreyé ne se trouve pas paraît être un mot barbare équivalent à p.v'l}p.ûov et formé du
dans les inscriptions. Porter (loc. cit., p. 195) est d'avis que les latin memoria. ~fo; est un nom propre que nous rencontrerons
ruines sont ceJles de Qérioth ou Qarioth, m'ip, l{cxpuM, Joca- , souvent dans les inscriptions du Haourân. Les deux noms à la
lité de ]a Moabitide, mentionnée par Jérémie (XLVHI, 24); mais fin sont embarrassants; il faut probablement lire .IrxÀ&p.cc[ oç]
à Qreyé nous sommes bien loin de la Moabitide. On aurait (x.rxl) 0e&vôp[LOç o!xooôp.ot] comme dans d'autres inscriptions où
pu penser à Kwpd61J ou Coraiatha, bourg ~e 1~ province d'A- le nom du maçon est inséré à la fin. 0ecfvôptoç ou 0EIXvop1't''lJÇ est
rabie, mentionné dans les Notices ecclésiastiques (S. Paul, · le nom d'une divinité arabe mentionnée dans plusieurs inscrip-
Geograph. sacra, p. 50 sqq.) ;; mais Eusèbe et S. Jérôme (in v. tions du Haourân (nos 2046, 2481, Corpus inscr. gr., 4609) et a
Cariathaim) disent formellement qu'il était situé à dix milles persisté comme nom propre après le triomphe du christianisme
à l'ouest de 1\Iédaba. En supposant que le nom moderne n'est comme Âouacfptoç à Bostra (no 1916). D'ailleurs ce mot avait
qu'une altération du nom ancien, je ne vois guère que la xli>p.1J aussi un sens dans la phraséologie des chrétiens; il est em-
Xlpouç, mentionnée dans la même Notice, qui puisse avoir des j ployé par les auteurs ecclésiastiques pour désigner la double
droits sur les ruines de Qreyé. nature du Christ, à la fois Dieu et homme.
1963. 1966.
Copie de l'auteur.- Auprès du réservoir; bien conservé.- Corpus inscr. Copie de l'auteur.- Près du réservoir. -Porter, Five years in Damas-
gr. 4643. eus, II, p. 193. - Cette inscription a été classée par erreur à Salkhad
par vVetzstein, n° 48.
'Aycxe~ Tu:x,n. 'Ex.. (aO'lJ of) ÀtfJ-V'lJ l't'out; pl(' t(x) xowwv clvcxÀ(J)p.cf-rwv
~~c; xo')(Jo'l}Ç, (è·l)vcxp((J)v) ta' fJ-(uptcfowv), Èx rrpovo(cxç WÀ(rx6Cou) Kopv'l}- <rrrtp <rW't' l}ptcxç l:cx{ou <l>tÀoxcfÀou -.ov-rov Èx't'(a6cxt ÈÇ [l]olcu
Àtcxvov rr(ptp.t}rt (tÀo:xp(ou ). r't(E)t VÀj
1
,
SECTION Ill. ROYAUME NABATÉEN. - V. SAHWET-EL-KHUDR.
!970.
1.968.
Copie de l'auteur. - Dans l'église; encadré.
Copie de l'auteur. -Pierre tumulaire; l'inscription est bien conservée et
paraît complète. 'Ex 1tpo[vo(IXJç xè cr-rrouo~ç •pcxlp.cf1oou? Irxp.É6ou xè l:ab(vou EUp.ou
xè MrxÀt}'_t:f6ou otxooo[p.]~O'lJ É't'(ouç) crÀ6'.
i97f.
~~ •poucptvCJv
'E x cr-rrovo'l)Ç ' x[']
~ "'' XE, ..
• • • • • ..Eou "' ovtou
' at ••••
EL-AYÎN ou AYÎN-ABOU-HAMARA.
i968 a. 1972.
Copie de l'auteur. - Au même endroit; très-fruste.
Copies ùe Cyril Graham (Transactions Royal Soc. Lit., VI, p. 279) et de
Wetzstein, no 49.- Auprès d'une belle source, entre Qreyé et Ayoun,
où sont les ruines isolées d'un temple de l'époque romaine; sur un mor-
ceau d'architrave. Je n'ai pas visité cette localité.
cr-rràp O'W't'7jpt1XÇ • , • • ••
fopôtcxvou .Id) . . .••• 1973.
E>]cx"ip.oç Ap.Épov ••••••
'OvocxOoç ,A cr À[ cf p. ou •••• Copie de l'auteur.- Dans la maison du scheikh; pierre encadrée, mais
• • • • • OÇ fl pE(crxo-
En l'honneur de l'empereur Gordien.
Ç •••••• "flÇ lE EtÔt-
wv • • • • • 0' EV OUOt
1974. '1980.
'f Copie de l'auteur. - Dans le liwân du scheikh, sur une petite stèle. L'ins-
Copie de l'auteur:-Au-dessus de la porte d'entrée de la maison du scheikh;
/ pierre encadrée, mais brisée par le bas. cription paraît complète.
,<#'
Tcxupë'i:voç Aù6cxa&vou ot'tp~vàc; ÀqEumfp( t)oc; È7tÔ1JO"EV
198t.
1978.
VI.
Copie de l'auteur. -Sur une fenêtre de l'enceinte du fort, à l'extérieur.
MEYÉMÈS.
Traduction du latin ex frumentario.
1982.
VII. 1984 d.
Copie de l'auteur.- A Ayoun (les Sources), bourg considérable dans l'an- Inscription de l'an 309.
tiquité, où il y a de belles sources. Les ruines sont désertes, etje n'ai pas
eu le temps de m'y arrêter aussi longtemps que je l'aurais voulu. L'ins-
cription est encastrée dans le mur de la mosquée ; elle est encadrée. -
Corpus inscr. gr. 4631. !984 e.
@ip.oç '0[-.cxl]a-ou, Âcxvo~6t[ o~ O}~·tx.-.opo~, N&p.epoc; olxooop.oc; m( a-)- Copie de Wetzstein, no ~4. -Dans la même église, sur une stèle.
-.o(c;).
Je crois que cette inscription est la même que· celle qui a été
publiée dans le Corpus (no 4631) d'après une copie défectueuse Inscription de l'an 263.
de Burckhardt.
t98o.
1984 a.
Copie de l'auteur.- Sur une pierre tumulaire.
Copie de W etzstein, no 50, - Dans la partie méridionale des ruines, de-
vant un grand édifice, dans l'herbe.
~cx[o]"ivoç 'A[p.petÀ(ou
~ouÀeu-r~ç [x.cxt 7tpoeopoç
7toÀewç Bo[cr-rpcxç lYm· 1986.
a-ev To f1-V1J[p.e\ov, fi-1)VO~
Copie de l'auteur.-Da.ns une petite église vers l'est du village, près d'une
Awou tç' l!Tou; ••••.
grande tour carrée ; pierre tumulaire, inscription complète. - W eh-
stein, n° 55.
Ce Sabinus est probablement le même qui est mentionné
dans une inscription de Bostra (no 1907). Nous rencontrerons
plus loin un autre sénateur de Bostra (no 2302).
Inscription de l'année 340, et probablement chrétienne.
1984 b.
Copie de Wetzstein, no ~H. - Dans une église, sur une stèle. 1987.
1990.
SAI.JKHAD (SALKHAT). J'ai vérifié le texte de cette inscription avec soin et la leçon
que je donne est certaine. L'année 14 7 de Bostra commence
le 22 mars 2n2.
1989. Les magistrats appelés È1tt(jxo7tot sont souvent mentionnés
dans ]es inscriptions du Haourân (no• 1989, 2298, etc.). Leurs
Copie de l'auteur. -Dans le château, sur une grande pierre servant de fonctions sont ainsi définies par le jurisconsulte Charisius, qui
linteau; très-hien conservé. Au milieu de l'inscription il y a un grand écrivait sous Constantin : episcopi, qui préesunt pani et cœteris
espace bombé, qui a été martelé; il tient la place de douze lettres environ;
venalibus rebus, quœ civitaturn populis ad quotidianum victum
mais l'inscription paraît complète.-Copie de Burckhardt, Corpus inscr.
gr. 4640.
usui sunt (Digest., L, 4, 18); elles étaient donc analogues à
celles des agoranomes, el il est possible que les magistrats ap-
pelés agoranomes en Grèce et généralement dans les pays hel-
<I>cfpExov ]oÀÉou ~ou).E(U't'~v ), ÀÀÉÇav~pov OüiÀEv't'[ oç], .I~:ou~pov x~
B&acrov oÙ'i't'pcxvol èrdaxo7tot. léniques aient porté dans l'intérieur de la Syrie le titre d'épis-
copes; dans tous les cas, j'ai rencontré plusieurs épiscopes dans
Il semble qu'il devrait y avoir 0 Y 1T PAN 0 YC sur la pierre; les textes du Haourân, et je n'y ai trouvé qu'un seul exemple
mais il y a OYITPANOI. Sur les È1ttaxo7tot, voyez les notes du d'un agoranome, à Kanatha (n° 2330). Notre inscription sem-
n° 1990. blerait prouver que les épiscopes exerçaient aussi quelque sur-
Salkhat, en arabe ~ ou ~~, est certainement veillance sur les revenus sacrés; mais l'expression ... & -.ou 6eoü est
l'endroit appelé Salcah, i1:>So, dans la Bible. Le nom ancien assez vague, et peut s'app1 iquer à des amendes infligées par
ne s'est pas rencontré dans les inscriptions grecques; mais, dans les épiscopes, et dont le produit était consacré aux réparations
une inscription nabatéenne que j'y ai copiée, M. de Vogüé l'a des temples. Une inscription trouvée récemment dans l'île de
trouvé écrit ,nt,:~ (Inscr. nabat., n° 6). Eusèbe et S. Jérôme Rhodes a aussi révélé l'existence d'un È1ttoïw1toç parmi les digni-
écrivent l:EÀz.of, Selcha, et ajoutent que c'était une ville de la taires de ces confréries, appelées éranes ou thiases, et si nom-
Basanitide appartenant au roi Og; mais ils ne disent pas, breuses dans les pays helléniques; il serait intéressant de savoir
comme ils le font généralement, que la ville existait encore de quelles étaient ses fonctions, et si cette organisation existait en
leur temps. Du reste, elle n'est mentionnée par aucun géogra- Syrie; jusqu'à présent on n'en a pas trouvé de traces. Voyez
phe, et ne se trouve ni parmi les garnisons citées dans la Noti- Wescher, Revue m·chéol., avril 1866. Quant aux épiscopes
tia Dignitatum, ni dans les listes d'Hiéroclès, ni dans les Noti- que les Athéniens envoyaient dans les villes tributaires, il n'en
ces ecclésiastiques, qui contiennent cependant les noms d'un est plus question après la guerre du Péloponnèse.
grand nombre de villes et de villages de la province d'Arabie. Il est intéressant de rencontrer si près du berceau du christia-
On doit en conclure que Salkhad avait changé de nom, et pris nisme le mot l1tl(jxo1toç appliqué à un fonctionnaire civil. C'est
celui de Dionysias ou de Tricornia, ou tel autre nom parmi ceux Jà, peut-être, que les apôtres l'ont pris pour le donner aux pre-
des Yilles de la province, dont on ne connaît pas encore l'em- miers surveillants et directeurs des communautés chrétiennes.
placement. Les auteurs arabes, Aboulféda entre autres, par- Quelques théologiens ont soutenu que dans la hiérarchie de
lent des vignobles de Salkhat et des environs; ce serait une l'église primitive, le titre de 7tpea6unpoç a été emprunté aux
raison pour croire que la ville, tout en conservant son nom usages juifs, tandis que celui d'~7tt(jXo7toç dérive de l'organisation
indigène, était appelée Dionysias par les Grecs et Damascius municipale des Grecs; il nous semble plulôt que les deux ter-
nous apprend que_Dionysias était voisine et rivale de Bostra mes sont d'origine palestinienne ou syrienne.
(ap~td Photium, cod. 242); Salkhat est à quatre heures de mar-
che de Rostra. Les ruines sont habitées depuis peu par une
nombreuse colonie de Druses.
Dans t?us les passa~~s de la Bible où il en est question, Sai- !991.
cab est Citée avec Edrm ou Adraa comme une ville frontière du
Copie de l'auteur. - Dans la même maison que le n° 2008 ; sur un frag-
royaume de Basan (Deuter., III, 10; Josué, XII 0 . XIII 11.
' ,
I Citron., V, H). Comme Rabbath-Ammon appartenait aussi à ' ' ment d'architrave; belles lettres. Le fragment a est complet à gauche ;
la première ligne du fragment b a été martelée.
Og, roi de Basan (Deuter., III, H), on a trois points certains
pour déterminer l'étendue de son royaume, à savoir, Armnân ou a. 'YmmdiXç 'Av ...••
SECTION III. ROYAUME NABATÉEN. - VIII, SALKHAD. 475
b. CL • • • • • • • • • née 496 de Bostra correspond à l'an 601; cette construction
fut donc élevée peu de temps avant l'invasion musulmane.
1992.
1997.
Copie de l'auteur. -Sur un fragment d'architrave, orné des mêmes mou-
Copie de l'auteur. - Dans le château, au pied du mur où se trouve le
lures que les précédents.
n° 1989. La première ligne est fruste, le reste est bien conservé.
1998.
i999.
L'année 392 de Bostra commence le 22 mars 497, et la cin-
quième indiction, le 1er septembre de l'année précédente. Nous Copie de l'auteur. -Au-dessus de la porte de la maison où est le n° 2009;
très-bien conservé.
avons déjà rencontré un exemple de la sentence pieuse qui
précède la date (n° 1960).
'AtJ.bptÀ(ou x.ctl Z~V!JWOÇ uîwv 'AÀsE~v3pou -rou Kct't'ttou 'tO p.v~p.cx, &tJ.-
cpotÉpwv XX.· 6pôwctpfwv, 8mp O'UVE'tEÀfa6·1) ot?t 'AÀE~~vopou 'Ap.tîptÀ(ou
x.ctl 'AÀs~cfvopou Z~vwvoç 7tsptr.iv'toç 't'al: 1\.p.tîptÀtou Èv l-r(E)t erp.'. Tipw-.oç
ôè 7tsptsa-rc(À1J lv ctù-ri{) Ô Z~vwv ~'twv v'. 'Ea-.lv ô~ -.à OVO!J.ct'rct -rwv olxo-
1996.
ÔOtJ.WV llcfx.ct-.oç xctt E>r1.ttJ.oç xctl AÔ6oç x.~l ~1\.a-rÉpt(o)ç· civ"fjÀWO"fjactv (o1J-·
vocp(wv) ty' p.(uptr.fosç).
Copie de l'auteur. -Dans le château, encadré.- Wetzstein, no 46.
pas faciles à expliquer. Il est probable qu'elles ont été gravées 2004.
par un lapicide ignorant, aux lieux des lettres~) abrévation or-
dinaire du mot hcx'tov'tcxpxoc;; car au quatrième siècle on donnait Copie de l'auteur. -Dans la même maison que le n° 2008; encadré,
le nom de ordinarii aux cinq premiers centurions de la légion mais brisé en haut.
( Veget.,Il, 7.). Il y avait aussi des officiers appelés ordinarii dans
l'officiumdupréEsesArabiœ(Notit. Dignit. Orient., cap. 30); mais lx't'tcrcxv aùv 'tOtç] TÉxvotç ÈÇ tôfwv xcxp.&-rw[v] 7tOÀÀIÎ &vcxÀO<J<XY-
1
on ne sait pas quelles étaient leurs fonctions. Voyez n° 20G3, et 't'Eç, l't'OUÇ 0'1t~ •
Godefroy, ad Cod. Theod., VIII, 4, 1.6.
Inscription de l'an 392.
Kcfnwc; paraît être Pethnique de quelque bourg de la pro-
vince; car on ne peut guère songer aux Catti de la Germanie,
qui ne sont plus mentionnés après les guerres de Marc-Aurèle.
Le mot peut aussi être un nom propre.
2005.
2006.
2001.. Copie de l'auteur. - Au château, dans le mur extérieur d'une tour carrée;
copié avec une lorgnette, lecture difficile.
Copie de l' auteu1·. - Dans le château ; encadré et bien conservé. - Copie
AÔÇt ~lou xcx'i. •pcfouoe xcxl 0Ép.E.
de Buckhardt, Corpus inscr. gr. 4641.
A~Çtc; est un nom d'homme que nous retrouverons dans d'au-
Bcîcrcroc; '1\vopop.&zou opcpcxvoç &vcx't'pcxcpelc; ~ç ~o{wv X<Xp.chwv fLê'tiÎ 't'É-
tres inscriptions (n° 2415).
xvwv o'txooop.·'lcrcxv 'to p.v~p.cx Èv l't'(e)t aÇo', Bcîacroç •••••• p.t-rwv?
2002.
Il y a NA 1AC sur la pierre. Bo·'l6o; est le nom du construc- Copie de l'auteur.- Dans une maison, encadré.
teur. L'inscription est de l'an 377.
'l&crÀep.oç O(ô)Àmœv(oü), E\ocxtoç llpE(crxou, "Acr6oc; "A6oou, ~IX6rvoç
Mcx't'tp.ou.
2003.
2015.
2014.
20!8. 202l b.
Copie de l'auteur.- A la maison du scheikh; encadré et bien conservé.- Copie de W etzstein, n° 45.- Dans une église, sur un autel.
Corpus inscr. gr. 4658.
Copie de l'auteur.- A la maison du scheikh ; encadré.- Corpus inscr. gr. Fragment dont on ne peut rien tirer.
4655.
Xl.
20~t. MÉLAH-ES-SARRAR.
Copie de l'auteur.- A la maison du scheikh, encadré.-Corpus inscr. gr.
4654. 2023.
MIGDALA. (MEDJIJEL-ESCH-SCHÔR).
2029.
XIII.
Copie de l'auteur.-Au sud du village; encadré et bien conservé; grandes
lettres. Au milieu de l'inscription il y a un cercle qui a été martelé. La
pierre est à sa place originaire, au-dessus de la fenêtre d'une maison. -
MOTHANA (JMTAN).
Wetzstein, n° 61.
Inscription de l'an 362. Bien que le nom ancien de ce village Copie de l'auteur.- Dans les murs extérieurs et sur le toit de la mosquée
ne soit pas mentionné dans les inscriptions, il est certain que se trouvent les fragments suivants, qui appartiennent à la même inscrip-
l'arabe Medjdel représente le mot Magdala ou Migdala, nom tion ; le fragment d est devant la mosquée ; ils sont tous plus ou moins
de lieu assez fréquent en Palestine et en Syrie; nous trouve- frustes. - W etzstein, n° 5 65 à 68.
rons plus loin une cpuÀ·~ MtyocxÀ·IJvwv (n° 2483). Il y a une autre
Medjdel dans le nord du Haourân (voyez nos 2401 et suivants), a. Aô-roxpc:l'twp Kcxiacxp ti>À.] 1\.vcxaTc:latoc; eûae[fî~]ç vt[x1J't~ç ••••
et celle-ci est appelée Ech-Chôr, c'est-à-dire la ville du conseil, • • • • • • • • •• lv Mecr]o7toTcxp.(tf xcxl &7to 'tot; KÀu[ crp.cx'toc;
pour la distinguer de son homonyme. Les ruines ne sont pas • • • • • • • • ".Qa .. ]e .. & 7tp&x'ttcx 'twv ôov[x]txw[v ••••
habitées. Sur le mot mcrtof, voyr,z les notes du n° 2394. • • • • • • lx.ew 'tO 7t'OVtO'cxt [-r]~v îôlccv .-. • • • 10 0 ~ 1
:"1•
b. • ••• wu xcx't croubax[pt6evôaplou •••
z, ••... IXU'tWV S7t't •••••••••••
2030. • • • XOlt 'tC(> IXU't'<:J Ep. • • . • •
' "-1 , ......
x
• • • • 't~ 7t'ÉV't& pu[ atcx • , •• • •
Copie de l'auteur. -Dans une ancienne mosquée, au-dessus de la porte, sur • • • • v 7tpocr'tt[fJ-]ov •••••••
une tablette qui a été martelée en entier, sauf la date qui se trouvait en ••••• wvccp(wv xcx-. • • • • • •
dehors de l'encadrement. • ••• o]6a1JÇ ciÇw7ttcr['tou •••••
d.
Copie de l'auteur. -Au sud du village, dans un encadrement.
È1tt 't'O cdvro • • • • • • • • •
<p.IJ-roptx~ç 1t6voc; o5't'o~ 8v ~vuae 7t'OÀÀ?!. p.oy~acxc; • • • 1:0Ï:ç -.'ljç Ôoulxtx1jc; -rc:lÇewç •••
fG<uÔÉv·noc; mvu-roç &xpov E.xwv aocpt1JÇ • • • • !i'ttVOV . • 'rE • • • • • • • • • •
•••• 'l'} V 'tWV Ôpcxx. • •
iv6]cf8e 7t'CX'tpoç €oi:o ~:xl fL"I}'tÉFOÇ OO''tÉCX a~xev,
't<il p.È[v]_ 6pÉ7t'tpcx OtOOOç "ii ôà 'tOXOU x[ c:lp] L-rcxc;· • • • tw, 6 p.Èv • Ôo.
5 8aoç OÎOÇ fLV'I'}fL&tOV È:tÉÀErJEV • ••• 'l)a'&V ECl''t'. a • •
G<O-r[ip] xcxl ye.vÉ'tcxtç x-r1jp.cx cruv7Jyopt1JÇ•
Sur ces fragments, voyez les notes des nos 1.906 et 1.906 a.
La cinquième ligne est oomplète telle qu'elle est.
2034.
2032.
Copie de l'auteur.- A l'intérieur de la mosquée, sur une des faces d'un
Copie de l'auteur. - A l'extérieur de la mosquée, en deux morceaux; le grand pilier carré; l'inscription est bien conservée et les lettres sont gran-
troisième morceau manque. des et grêles.- Wetzstein, n° 62, a.
EMppet, "EÀÀ'I'}v, rptÀe ·rixv[ov, 'E7tt 't!fjc; &yvlcxç -.o'ü xuplou fL'tOUÔ'l)'l) WÀ. clspoxÀÉou[c;], 7tpovobç
cxt o~3clç &6c:lvcx'toç • • • • • Alx.voç? ~ouÀ(eu-.ou) syôlxou xcx't. CPoucx(ou xcxl 'Alôou xcx't. A~crou 7tt<r'tW\I
SECTION III. ROYAUME NABATÉEN. - XIV. KHUDR-IMTAN. 481
't'O x_wp.cx ~xcx6cxp(cr61J xcxl ~ 'ltÀ&'t'toç hpcx-rtx~ o'txo~op.~elJ xcx't Èx.-r{cr61J bt' Inscription de l'an 350; l'orthographe en est assez barbare
&yoc6i!i 'ltoÀt;. et la dernière clause n'est pas claire, bien qu'elle se rapporte
évidemment aux dépenses de la construction. Dans une inscrip-
Cette inscription est contemporaine de la suivante, qui est tion de Salkhad (no 1994), beaucoup plus ancienne que celle-ci,
datée de l'an 343; aussi est-il fort probable que Flavius Hié- il est vrai, il est question de 8p~XX.!J-'=tt !upcxt; mais au quatrième
roclès est le personnage de ce nom qui fut consulaire de la siècle l'emploi de cette expression s'explique difficilement.
province de Cœlé-Syrie de 344 à 348 (Cod. Theod., Xl, 36, 7; Après le mot l:upouç, je lis ?.ytiJ 6, d'après la copie de Wetzstein
X, f, 6), et à qui sont adressées plusieurs lettres de Libanius. Erwo.
Il gouverna sans doute l'Arabie avant la Cœlé-Syrie. Quant aux L'actuarius, en grec Emop.v·l}p.et't'O"(?ctcpoç, Ù'ltO!J-VlJ!J-ot'tocpuÀcxÇ, était
lettres MTOY tl. H H, dont la lecture est certaine, je ne saurais le comptable, qui dressait les rôles d'après lesquels' le susceptor
les expliquer. délivrait les rations aux soldats; sur les fonctions de cet offi-
Les mot.s ~ouÀw-roü et 7toÀtç montrent que Mothana était une cier, voyez la note de Godefroy (ad Cod. Theod., VII, 4, 1 i).
ville et non une x<~p.·'l· llo/,tç est pour 'ltoÀEw:;. Le mot 'ltÀchw:;, qui Btopzoç est pour ~letpzo;; sur cette orthographe particulière
se trouve aussi dans l'inscription suivante, paraît être une forme au Haourân, voyez les notes du n° 1.916. Les ~[!Xpzot formaient
barbare de 'ltÀœrE~cx, une rue ou une place. la troisième classe du corps d'état-major appelé agentes in 1'e-
bus (Cod. Justin., XII, 20, 3). Ursus était actuarius dn corps de
cavalerie, 'Vexillatio, en ~arnison à Mothana; dans la phraséo-
logie du haut empire le mot vexillatio s'appliquait à un déta-
2035. chement, g6néralement d'une légion; mais, au quatrième siècle,
vexillatio est employé en opposition à legio et signifie une troupe
Copie de l'auteur.- Sur une autre face du même pilier ; bien conservé;
ou un régiment de cavalerie, parce que le vexillum était l'é-
mêmes lettres. - Wetzstein, n° 62, b.
tendard propre aux troupes à cheval. La Notitia Dignitatum,
rédigée environ cinquante ans après la date de notre inscrip-
cy7t~p O'W'tr}plrxç xtXl ve(xïjç 'tWv Ôea1to-ttilv ~~Wv Kwvo-'ttXV'tfou xal
tion, nous apprend qu'à cette époque la garnison de Mothana
K~)V<r't'cxv-roç A0yo0cr't'wv lx.ocrp.·~6·1} i) 'ltÀ.Iinoç hpcx'ttX.~ 't'~ t(s)pêf ijp.ÉpCf,
était formée des Equites Scutarii Illyriciani. Dans la Notice le
l-r(E)t crÀlJ'· nom de la ville est écrit JI.Jotha, mais l'inscription montre que
L'année 238 de Bostra commence le 22 mars 343; à cette la véritable forme est MiJthana; c'est d'ailleurs ce qu'indique
époque Constance et Constant étaient empereurs. la forme arabe I mtân, forme allérée de Mutân; de même la
ville de Bosana, peu éloignée de Jfothana, est appelée par les
Arabes Bousân. C'est peut-Mre le même endroit dont Étienne
de Byzance dit: Mw6ti), xwp.·l} 'Apubttxç, Èv ~ t6cxvEv 1\.niyovoç b l\b-
2036. xEati>v Ù'lto <PcxeltÀou -rou ~cxcn),Éwç 't'WV 'Ap<X6wv, 6)ç OùpctvtO; Èv '7r.ÉtJ-7t"CJl'
g ~(J'tl 't'~ 'ApcXbiJW cpwv~ 'tÔ7tOÇ a(XVcX'tOU. oî XW!J-~'tott Mw6'tjVOt XIX'tà 't'OV
Copie de l'auteur. - A l'extérieur de la mosquée, au-dessus de la porte ;
zyzo>ptov 't'v7tov.
' 1 '
a ' (E) t
uocpa <poucpe
~ ,1\0ov ovs't'pocvoc;,
' ' e-.
' (~wv) oe.' 2043.
Les ruines de Sammet-el-Berdân sont désertes; et il en est Copie de l'auteur. - Dans le mur extérieur, au nord des ruines; en-
de même de celles d'Awwas, de Meschqouq, d'Anz, d'Oumm- cadré et bien conservé.
el-Qottein, de Ghariyat et de Oumm-er-Roumman.
'E1rl Mcfpxou llp(crxou xcxl. Boaéôou ~cx.t)(vou xot'r. fcxÀéaou M~Àxou
rrpovo'Y}-.wY f.yéve't'o o-.(o)t'x.oc; xocl [ cx.tJ &•fi:Ôeç l-.(et) (n6' • .Io!J-EYOc; oîxo-
ô[op.oc;.
2040.
Il y a HA'ti~EC sur la pierre. L~année 2!9 correspond à
Copie de l'auteur.- Pierre, dans laquelle on a taillé un demi-cercle qui l'an 324 de l'ère chrétienne.
a emporté une partie de l'inscription.
204!. 2045.
Copie de l'auteur.- A terre, près des numéros 204!, 2042, pierre brisée
Copie de l'auteur. - Dans le mur d'un édifice; encadré et très-bien con- par le haut. - Wetzstein, n° 60.
servé, sauf la dernière ligne. - Wetzstein, n° 58.
• ••• xocl Ilp(crxou OùcfÀEv-roc; xoc\ 'On!J-tOu ÀÉÔou matwv ix:rta&'l
~Kt( ouc;) plt', È1t'l M&yvou xc<l 1\IaÀx.ou oùe-rpocvwv xocl .I~pt!J-~Oou xoc l o'Ixo~ E't'ovc; O'IJ-~ •
1
2053.
2047.
Copie de l'auteur. - Sur une pierre retournée et encastrée dans le bas
Copie de l'auteur. -Au milieu des ruines; lettres grossières. d'une grande tour, du côté de l'est; l'inscription est encadrée. -Cyril
Graham, Transactions Royal Society of Literature, VJ, p. 297. -
Wetzstein, n° 72.
2051.
'AiVZ.
Copie de l'auteur.- Pierre tumulaire.
(H ÔE~vot J Mwfpou
'rOO]E -rà fJ-V'Y}-
6f.
PARTIE VI. SYRIE.
484
Le mot ~ouÀw-r~ç semble indiquer que les ruines d'Oumm-el-
XIX. Qottein sont celles d'une ville, 7tÔÀtç, et non d'un village, xC:l!J-1J;
car si Bcfxoç avait été sénateur d'une autre ville, de Bostra par
DEIR-EL-MEYAS. exemple, on aurait certainement écrit ~ouÀcu't~ç Bocr-.p1)véç. Les
ruines d'Oumm-el-Qottein sont considérables, mais leur nom
actuel est purement arabe et nous n'avons aucun moyen de
2053 b. déterminer le nom qu'elles portaient dans l'antiquité.
Copie de M. Wetzstein, no 74.- Dans le mur extérieur de l'édifice, au-
dessus de l'entrée; la pierre est placée très-haut et à peine lisible avec
une lorgnette. Deir-el-Méyâs (le couvent de Méyâs) est, au dire de
M. Wetzstein, l'édifice le plus beau et le mieux conservé du Haourân.
Je n'ai pas visité cette localité.
XXI.
EËç] 6EOÇ 0 ~o["'l]&[wv. ·o aa"tvcx 07t~p
OEtov l:oll!J-ou aôÇL cf~Evoç GHARJYAT-SCHUBEH.
-ti}) 6ûr È1ti-r(ux)v (xcxt] qxJr[ tcrEv 'tOU•
-to iÇ Eîo[wv xcxp.cf'twv [l]"wu(ç .•..
. . . . TI povo(<f 'Ovlvou oîxo06!J-ou 2053 d.
xti.Jp.Eç Bocro·ljvwv ÈnÀtÔ>6·1J
1} cxù[)-J-~ i[ v ~]p.é[pcxtç) -rpt[c<]xov-.[ oc Copie de M. Wetzstein, n° 76. - Sur une pierre à côté d'un puits, au
xcx\ t;. Kcx( crot & [1tiiv] ytvol[ cr]xolv milieu des ruines. Je n'ai pas visité cette localité.
~]o~[6JI)<rOt 0 6Eoç · xcx\ lpt~E, [p.~
cp66v t ÔÉ • rp6op~ î'l ~p •••••••
2055.
2057 a.
froy (ad Cod. Theod., VII, paratitlon) et Bôcking (Notit. Di- 2063.
• gnit. Occid., p. 207).
Copie de l'auteur.- Fragment en lettres grossières.
Le plus ancien exemple du mot burgus que j'aie rencontré
se trouve dans une inscription du midi de l'Algérie, datée du Fragment insignifiant.
règne de Caracalla (Renier, Insc1·. alg., 1647), où il est ques-
tion de la construction d'un burgus speculatorum Antoninia-
norum. Le mot est employé plus tard par Végèce, qui l'ex-
plique par castellum parvulum (De re ~lilit., IV, 10), dans le 2064.
Code Justinien (1, 27, 2) et ailleurs. C'est le mot allemand burg) Copie de l'auteur.- Fragment.
qui a été adopté par les Romains, et de là a passé dans la lan-
gue arabe, C,./.' bordj; je ne crois pas qu'il faille le dériver di- ••• Mcfcrex_oç Aoucrcf[ôou.
rectement du m)pyo.; des Grecs, bien que la racine soit la même;
car alors les Romains auraient écrit byrgus ou pyrgus.
206D.
2060.
Où pt[~]À.
~062 a.
Plus bas;
Copie de M. Cyril Graham, loc. cit. p. 302.- Dans le mur d'une maison.
Eùx.~ Noup.zptcxvo'ù (x(Xt) 'Iwcfvvou. 'Ex ycxO"-rpo; p.1J-rpoç 6(ëo)ç ~p.w[ v]
'Oocx(v:x6oç "A[p.]po[u], h(wv) c;À'.
CYO J., p.~ ÈVXCl'tCXÀl1t~Ç. +
Ces paroles sont empruntées au Psaume XXI, v. H. La ver-
SECTION III. ROYAUME NABATÉEN. - XXVI. SAHWET-EL-QAMH. 487
sion des Septante porte: lx xot),(cxç p.·IJ-.poç p.ou 6eoç p.ou J av, p.~ anges Gabriel et Uriel; les noms de Michel et de Raphaël ont
cX7tfJa't~ç &n' lp.o'ü. été omis.
Plus bas, l'extrémité de gauche engagée derrière un mur:
---1!11'8·-
Plus bas, à la même hauteur que la deuxième ligne de la
race nord:
xxv.
K(0pt)e [j;] 6(e&;), Ôtxcx[~Je -.ooç &ôtxouv'tcxç ~p-lie; (xcxl) noÀtp.l')aov
etÔtoOç 't~ a~ ô(u)v(cf)!J-(et). EL-MUARRABA.
Plus bas, à la même hauteur que la troisième ligne de la
face nord: 2070 a.
Copie de M. Wetzstein, no 89. - Encastré dans le mur de la mosquée;
la pierre est brisée à droite.
D. Face sud:
'Ex 7tpovo(cxç Kopv'îÀ[ tex vou ••••••••
recxvoü ma-.wv xcxl re • • • • • • • •
Eôvop.ou Kcxaiou 7tpovo[I')TWV lx-.(a61l o
Le grand édifice sur lequel se trouvent toutes ces inscriptions xowoç ofx.oç l[ v] l-n aÀa.'. L\[<Xôoç? o~xoôop.oç.
a été bâti par les mêmes Numérianus et Joannès qui ont élevé Ethux.Et-re.
la petite église où est gravée l'inSCI'Îption no 2067. La première L'année 23f de Bostra correspond à l'an 336 de l'ère chré-
inscription de la face nord corrPspond à fcxbpt~À sur la face tienne. fecxvoc; est pour rcxtcxvoç.
est, et porte le nom d'un autre auge ou archange, 00pnjÀ.
Les archanges Michel et Gabriel sont asst·z souvent nommés
dans les inscriptions chrétiennes; mai~ c'est la première fois,
je crois, qu'on rencontre le nom ct'UriPl sur un monument an-
tique. Selon la gnose répandue aux premiers siècles de notre
ère chez les Juifs, quatJ·e anges occupent les quatre angles du XXVI.
trône de Dieu, orienté aux quatre points cardinaux; ces quatre
anges sont Michel, Gabriel, Raphaël ct Uriel (Buxtorf, Lexie. SAHWET-EL-QAMH.
chald. talm. rabb., in v. s~,·m~). Les trois premiers, appelés
't'cxÇ[cxpz.ot, tiennent une place considér:able dans le culte de l'é-
glise grecque, et beaucoup de chHpellcs leur sont dédiées~ 2070 b.
quant à Uriel, il est assez raremeut question de lui. La plus
ancienne mention de cet ange paraît être contenue dans l' Apo- Copie de M. Wetzstein, no 90. -Dans le mur extérieur· d'une maison;
calypse ou quatrième livre d'E3dl'as, écrit de la fin du premier inscription mal gravée et difficile à lire.
siècle (IV, 1; V, 20; X, 28); il y figure sans atlributs spéciaux
et fait connaître à l'auteur la réwlation divine. Dans le livre .Ieu~poç 'A[6]t&pou ~v X'tl(jr:t.Ç 'tO\;'to 'tO p.v"'}p.iov lv -.w xo1tw cxÙ'toÜ xcxl
apocryphe d'Énoch, cité par Cédrénus (llistor., p. H, B), c'est
;
lvoç 0 'tOUtOU CXO~A<pOÇ EAIJ a EV CXU'tO XCXt EX'ttaEV [x]ct\ CXV'IJÀWaEV
' 1 '" "\ ' ,, [ ] ' ' ' , : , 1
• , • XCXL'
Uriel qui enseigne à Énoch la connaissance des mois, des sol- 't'OU'tO otcxtpip( e)t 'tOtÇ ·tÉ[X.V1otç "J[v)ou.
stices, de l'année et des cinquante-deux semaines qui la com-
Restitution de Kirchhoff. Nous trouverons plus loin d'autres
posent. Dans l'écrit talmudiq11e cilé par Buxlol'f, les quatre
exemples du nom propre ~lvoç (n° 2249); il y eut un martyr de
anges placés aux angles du trône de Uieu sont les génies des
ce nom.
quatre points cardinaux; U1·iel est l'ange du Nord, et effec-
tivement, à la tour d' Oumm-el-Djemâl, son nom est gravé sur
la face Nord, et l'édifice est mis sous la protection des deux
488 PARTIE VI. SYRIE.
pECÏ<; 'tou IXO't[ oxp&.'topoç,
• •• 'tOU\I'tOÇ Ko ••••••••••
XXVII.
't'~] O'fiYJ'(~O"El 0 ••••••• ' •
2070 f. 2070 m.
Copie de M. Wetzstein, no 92. -Au-dessus d'une colonne dans la grande
mosquée appelée Rouwâq. Copie de M. Wetzstein, n° 96. -A l'ouest de la ville, dans une nécro-
pole antique, à une centaine de mètres d'un grand édifice appelé le
tombeau des quarante martyrs d'Edréât. M. Wetzstein fait observer
qu'il y a là beaucoup de restes antiques, et une nécropole ancienne qui
Nous avons déjà rencontré la formule l-rr' &yoc6(}) (no 2034). Elle fournirait beaucoup d'inscriptions si le fanatisme des habitants ne
est d'un usage fréquent sur les monuments païens et chrétiens rendait toute fouille impossible quant à présent.
de l'Égypte; voyez Corpus Inscr. Gr., 4913, 4945, 8610,
8646, etc. OùcxÀevt'ivoç Nla-.opoç, h(wv) x'.
2070 g.
2070 n.
Copie de M. Wetzstein, n° 93.- Au-dessus d'une autre colonne.
Copie de M. Wetzstein, no 95. -Au même endroit.
E?rtuzwç "~ -rroÀ(e)t.
2070 h.
Copie de M. Wetzstein, n° 98. - Dans l'intérieur d'une maison. 2070 o.
'OaTlcx [l7t]t ÇEtV1}ç t[c(]o[e] Oépxw -.ëpô' Èvt TUJI.b<p, Copie de M. Wetzstein, n° 96. -Au même endroit.
l:tÀoucxvo'ü p.Û.Éou [Àt}f[ ex]v ex ['Tt']u[p ]xcx't':rjç •
7tOvtoç xcxl. ycxïcx ôâcracxv-.6 p.e x.cxl -rp[h}x't"OV 7tu[p,
~Jtop ~ôw[p •••••
Restitution de Kirchhoff.
2070 i.
2070 k.
2070 p.
Copie de M. Wetzstein, n° f 00. - Dans le cimet~ère, près du tombeau de
Nedjm-ed-din el-Edréâtl. Copie de M Wetzste1n, n° 208. -Dans le mur extérieur de la maison du
scheihk; inscription encadrée.
,
BA'.fANEE.
Il y a sur la pierre EA 1<1< A1WT A 1 et non CA I<I<A 1WT A 1, ' de omx-rtxô.;, consularis, qui devint si répandu plus tard, au lieu
ainsi que je l'ai vérifié à plusieurs reprises; et cependant il ne de celui de legatus Au gus ti pro préE tore, qui était à cette époque
peut guère être question ici que des habitants de l:axx.cdoc, ville le titre officiel. Le nom de ce légat se composait de cinq ou six
ou district de la Batanée mentionné par Ptolémée (V, 1!), 26), lettres et se terminait en -roç ou en ro;.
et dont les ruines, situées à une heure et demie de marche de Le temple sur lequel ces inscriptions sont gravées était dédié
Schihbé, portent encore maintenant le nom de Schaqqa; c'est à Marinus, le père de l'empereur Philippe; voyez les notes du
peut-être un lapsus du lapicide qui a gravé l'inscription. Sur no 2072.
Saccrea et Éaccrea, voyez les notes du no 2136.
2077.
2074.
Copie de l'auteur. - Sur une console dans le mur, auprès du carrefour
Copie de l'auteur. -Le premier fragment se trouve dans une étable à antique, entre le passage voùté et la maison du scheikh. - Corpus
côté du petit temple carré, près du théâtre; le second, auprès de la Insc;t. Gr., 4602.
porte de ce ~~me t.emple. Grandes lettres, mal gravées.- Le second l
fragment a ete attribué à tort dans le Corpus à Rimet-el-Lohf, village Tov oûva ••• 'IovÀ]tov IlpEta[xov -.Jou ~Çozt•)'tcX['t'ou] br&p;zou 1\fEcro-
de la Trachonite, peu éloigné de Schéhbé (Corpus lnscr. Gr., 4587.). [rro J'tocp.ta~ vtov ~[w ]pov ~ rroÀt~, ôt& 'IovÀ(ov MaÀx_ou ~ovÀ(eu"tou), cruv-
ôlxou x.cxl tmp.EÀ"t)'tou, ~J-{V~!J-"I}Ç) x.(&ptv).
Toûç ôscm ]o-r!Xç 't:rjç olxou~J-sv["flÇ M. 'louÀ(ou Je; <l>tÀtrrrrouç l:Eoacr-roÙç
• • • Aôp·~À( w;) 'A V'twvEi:voc; llEÀocytcrt. Cette inscription et la suivante ont été gravées en souvenir
du fils d'un préfet de Mésopotamie enlevé à la fleur de l'âge.
Aurélius Antoninus est aussi l'auteur de l'inscription suivante
Ce préfet, qui se nommait Priscus, devait être un personnage
en l'honneur de .Marinus. La dernière lettre du mot llEÀaytcrt est
important aux yeux des habitants de la ville, puisqu'ils hono-
douteuse, et il faut peut-être lire I!EÀcfyt(o )c;; ce mot peut être.
raient ainsi la mémoire de son jeune fils; de plus, le sénateur
un nom propre ou un ethnique. S'il y a TIEÀCLytcrt, il s'agirait
Julius Malchus peut très-bien ê.tre le même que Julius Sentius
d'une dèdicace aux nymphes de l'Océan, ce qui est assez diffi-
Malchus, contemporain de Philippe, mentionné au no 2072.
cile à admettre.
Il s'agirait donc peut-être ici de Priscus, frère de l'empereur
Philippe, à qui ce prince confia le commandement des troupes
en Syrie, et dont les exactions par tout l'Orient amenèrent la
révolte qui y éclata sous la conduite d'lotapianus (Zosim., I,
2075.
19-20). Toutefois le mot 1roÀtç indique que Schéhbé était déjà
Copie de l'auteur. - Sur une pierre détachée, près du petit temple une ville, lorsque l'inscription a été gravée, et, comme rien ne
carré, mais de l'autre côté de la voix antique. Grandes lettres mal nous autorise à supposer qu'il en ait été ainsi avant la fonda-
gravées) semblables à celles du numéro précédent; l'inscription est tion de Philippopolis, il faut bien reconnaître que l'inscription
incomplète à droite. est postérieure à l'avénement de Philippe. Dès lors il devient
1\f. 'louÀt]ov l\1cxp\[vov J 6eov rra,[pa [-.o'ü ~d)cxcr"tou] Aùp·f,À(taç) 'Av-rw- difficile d'admettre que le frère de l'empereur soit resté dans
Lvt'vo~J ôoux"t)vapto[c;.
une position aussi inférieure que celle de préfet de la Mésopo-
tamie, et Priscus serait plutôt un parent ou seulement un con-
Mari nus est le père de l'empereur Philippe; voyez les notes citoyen de l'empereur. Au demeurant, on sait si peu de chose
du no 2072. du règne de Philippe que presque toutes les conjectures sont
Aurélius Antoninus est le même personnage qui a fait graver possibles, et le rapprochement que j'ai hasardé n'est pas inutile.
l'inscription précédente. Sur les différents sens du mot duce- On a trouvé à Rome une inscription mutilée où il est ques-
narius) voyez la note de Godefroy (ad Cod. Theod., XI, 7, 1). tion d'un personnage du temps de Philippe et de Gordien qui
fut préfet du prétoire après avoir été préfet de Mésopotamie
(Orelli-Henzen, 6923); il se pourrait que ce personnage fût
Priscus, qui à l'avénement de son frère à l'empire l'aurait rem-
2076.
placé dans les fonctions de préfet du prétoire. Un autre préfet
Copie de l'auteur. - Sur deux consoles dans le mur du petit temple de Mésopotamie est mentionné dans un fragment d'inscription
carré) de chaque côté de la porte. -L'inscription a parait complète à publié par Muratori, p. 768, 1.
droite et en b_as. Les lettres MX à la fin de l'inscription doivent signifier !J-V~
p:r1ç z.cfpLv; cependant ici, comme dans l'inscription suivante, la
le tl re M est sur rn ontée d'un petit 1, dont je ne m'ex plique pas
b. @]EiJ) [Mapë]ivcp •••••• le sens. Sur le mot cruvotx.oc;, voyez les notes du no 1 t 76.
II.
2085.
CAMRA.
Copie de l'auteur. -Au-dessus d'une porte, dans un encadrement.
2081.
Copie de l'auteur. - Sur une base, dans une cour. Bien conservé.
2086.
Copie de l'auteur. -Dans une cour; pierre brisée à droite.
L'année 190 de Bostra correspond à l'an 295. Je suis tenté
de croire que cnvvôrou est une tramcriplion du mot rmv, sche- ATho:p.oç Où[at]()cùcf6ou Èv lô(o( t)c; lcxu-.q> "to p.[V'Yl]p.iov 4>xop.oô[op.'YjaE.
nat, année; dans tous les cas je ne saurais l'expliquer autre.
Ces deux noms propres étaient fort usités à Palmyre.
ment. Sur la prononciation o au lieu de oc, voyez les notes du
no 1.916.
La date 29~ est importante, parce qu'elle est le plus ancien
494 PARTIE VI. SYRIE.
2087. 2091.
Copie de l'auteur. - Dans un grand édifice ruiné, au sud du village. Copie de l'auteur. -Dans le mur du même édifice que le no 2088. Très-
bien conservé.
Mv~aelJn x(ù)p(t)e -.è>v x-.{arxnrx, 8v -.à ~vop.rx ymwcrxetç, 'Ex-.laelJ ô~
l'touç -.Ç'll'· 'Ex:daae l7tt 'rOY eeocreb(ecr'tcX'tWV} Krxtrxvou xrxt Âov~aou XIXt 'HÀ(rx
7tpecr6(u-rÉpwv) x(rxl) .IEpy{ou oîxov6!J.(ou). 'lw&vv·t]ç x.Wp.'l)c; MwaEp.Éprxç
Inscription de l'année 473. La formule J;y xûptoç ywwaxet ..~ oîxoo( op.oç).
&vop.rx't"-x se trouve aussi sur le baptistère de Bethléhem. Voyez,
pour des formules analogues dans les inscriptions latines et Malgré la ressemblance des noms, je ne crois pas que Mose-
dans les auteurs, Leblant, Inscriptions chrétiennes de la Gaule, mera soit l'ancien nom d'A mra; généralement l'entrepre-
no 563. neur d'un monument n'indiquait son domicile, que lorsqu'il
n'habitait pas la localité où le monument avait été élevé; car
dans la plupart des cas cette indication n'était qu'une réclame,
et elle n'était pas nécessaire si l'entrepreneur habitait la loca-
2088.
lité même. Il y a d'ailleurs parmi les villages voisins d' Amra,
Copie de l'auteur. - Dans le même édifice; inscription encadrée. et dont le nom antique n'est pas connu, une localilé dont le
nom actuel n'est que le mot Mosemera, très-légèrement altéré;
c'est Es-Souêmira, petit village abandonné, situé au bord du
Ledja, un peu au nord d'Oumm-ez-Zeitoun, et à une heure
Il y a E I<T 1C0 E sur la pierre. environ à l'ouest d'Amra.
L'année 433 de Bostra commence le 22 mars 538, et la pre- Sur les fonctions des ohwvop.ot, voyez les notes du no 2124.
mière indiction, le ter septembre 537.
Cette inscription est importante parce qu'elle est une de
celles qui prouvent que c'est bien l'èœ de Bostra qui était en
usage dans l'Auranite, la Batanée et la Trachonite, jusqu'à la 2092.
conquête musulmane. Voyez les notes du no 2463.
Copie de l'auteur. -Dans une maison, sur la face intérieure du linteau
de la porte.
L'année 445 de Bostra commence le 22 mars 550, et la qua- Copie de l'auteur. - Sur le linteau d'une porte, dans un encadrement.
torzième indiction, le fer septembre de la même année.
SeocrebÉcr'trx'toç, religiosissimus, est un titre qui s'applique aux E>eoôwpoc; 7tpEcrtJu-r( êpoç) xrxl &px_ tp.( rxvôpt-rlJç) lx-rtO'E(v).
dignitaires ecclésiastiques en général, évêques, archimandri-
Sur les archimandrites, voyez les notes du no 2124. ·
tes, etc.
20ü4.
2090.
Copie de l'auteur. -Sur une pierre, au-dessus d'une porte, à dix mètres
Copie de l'auteur. -Dans une autre cour de la même maison que le du n° 2089. L'inscription est bien conservée, et il ne manque que peu
no 2081. de lettres à la droite de la première ligne.
l\1v·f,cr6l]-n K( Ùpt)e 1ro[vl•(•)V? -rwv &~c[Àcpwv J?
'E1tl -rwv aeoc;eb(ea-rcf-rwv) ÂovÉcrou x(cxl) 'H),(o[~.~J Èx-r(aO'l) lv l-r(et) uv'.
Les moines sont souvent comparés aux anges par les écri-
Inscription de l'année 555. A la première ligne, je crois qu'il vains ecclésiastiques; de là, les expressions &yyeÀtxoç ~{oç, la vie
faut lire nôv-rtJlv pour m:fv-rtJ)V, selon la prononciation dont nous monastique; &ne'Xtx~ ~ae~c;, l'habit de moine; voyez les nom-
avons déjà signalé plusieurs exemples; voyez les notes du breux passages cités par Du Cange ( Glossar., in v. 1\.yyeÀtxoç).
n° J91.6. Sur le titre Ocoae6ia-.rx-roç, voyez les notes de l'inscrip- Antipater était abbé de quelque monastère à Amra.
tion précédente.
SECTION J"V, BATANÉE. - III. EL-HÉYAT. 495
III. 2099.
2093.
2096,
E)Éfl-OÇ A~p.ou y', vtol ~vcfp.ou ~a6&ou y', :tAYYjÀOc; ~yp{'lt"OU a', AÔp.oc;
J\.ypt7tou xrxll:&6rxoç E', <I>(Àmoç 'Oa~pov, @Ép.oc; 'Oo~pou.
Copie de l'auteur. - Sur une autre tablette encadrée et encastrée à sa
place originaire dans la même façade. - Porter, Five years in Da- Liste de personnes qui avaient probablement contribué à quel-
mascusJ II, p. 39; Journal of the American Oriental Society, 1856, que construction. Le nom Agrippa est écrit ici avec un seul 1t"
p. f83. comme sur les médailles d'Agrippa I.
Mo(voç Ehtp.ou xcxl vtot cxu-rou E?ttJxotv be. -r~ç ohc.oôop.~c; ÔpetX,p.~ç
Ôtaz.;LÀ(cxç xcxl 6upcxv eùad~oÜnEc; Èx. -rt;'Jv îôîwv. 2102.
La mention de drachmes au lieu de deniers dans cette ins- Copie de l'auteur. - Dans une cour, sur un fût de colonne; bien con-
cription montre qu'elle est plus ancienne que la précédente; servé.
Moévo~ est le père du 0cx~p.oç du premier texte.
'A~c(p'Y!Àoç .Icx6&ou 't'où l\~1Xp~Àou Ô7rtp J\.p.Àcf;ç'lç ïatcxç 6uycx't'poç EÔX,~c;
x_cfptv.
2097.
2'103.
Copie de l'auteur.- Inscription encadrée, sur une pierre employée dans
l'enceinte du même édifice. - American Oriental Society, 1856, Copie de l'auteur·. -Dans une maison, inscription encadrée.
p. i83; Transactions of the Royal Society of LiteratureJ V, p. 245. ~~ MoyvtOIJ
'
ÂEtp.otv'tEÇ 'tOOE
1
(j'Y~jfJ-fX otEt(J-V"IjO''rOL OYO(J-ot't' EVEV'
' ' ' 1 , "li
rO .....ftOELOOÇ
,. ,.,
TE
TipoxÀoç A~p.ou -rif 6zif 't'Ov fcxvup.·~o'Ylv èÇ ïiHwv Ô7t~p A~p.ou vtoü xcxl M&yvLoc; Kcxtcfp.ou.
&vÉ6YjX.EV,
Copie de l'auteur. - Dans la cour devant le même édifice, sur une M1Xp"'}cf6·~ A~p.ou xcx1:& qnÀoa'topy(rxv :tA6n6oç AGp.ou xrxl "Aeôo~ xrxl
pierre brisée par le haut. AÔp.oç u~ol .Ioe6&ou 6(e)lou -rà p.[V"'}fJ-Et]ov t'lt"Ot'Yjaetv.
"A6et6oç est le frère de Mcxp'Yl&e'Yl; les autres sont les fils de son
oncle Ioé6cxoç.
496 PARTIE VI. SYRIE.
2!13.
21if. Copie de l'auteur. - Sur le mur de la cella d'un petit temple, à droite
Copie de l'auteur. -Dans la même cour, sur une pierre encastrée dans de la porte; inscription bien conservée.- Porter, Five years in Da-
le mur.
mascus, Il, p. 50.
Cette inscription est en quelque sorte l'abrégé de la précé- L'inscription n'a jamais été terminée et les deux dernières
dente. Le mois de juillet de la onzième indiction tombe en 578. lettres du mot &Et n'ont pas été gravées. L'auteur de l'inscrip-
Le nom propre .l:Éoç était très-répandu dans la province d'A· tion a voulu en faire deux vers hexamètres. Le mot cp1Xtôpov se
rabie. rapporte à v~Xov ou îEpov sous-entendu.
El-Bit s'appelait dans l'antiquité Eitha ou Cresarea Eïtha;
c'Mait une petite ville on fJ-"IJ't'poxt~>fLtcx; mais les ruines ne sont pas
très-étendues, et il n'y avait pas d'édifice public considérable.
Un stratége est mentionné dans l'inscription suivante.
IV.
2!20.
2116.
Copie de l'auteur. - Sur une pierre encastrée dans le mur extérieur de Copie de l'auteur.- A l'intérieur de la maison où se trouve le n° 2f24;
la maison du scheikh.- Porter, Il, p. 49; Transact. Roy. Soc. lit., V, grandes lettres.
p. 245.
l\1v:rjp.~ fip ]'r1ÇtÀcfou 'tOÜ dç 1\fotata[v 1t'EtJ.cp6Év'tOÇ xcx\ ~pÇtXV'tOÇ
a1t'ELp1jc; 'l}roupcxtt~N x~l cr•pa-r'Yl[y~crcxv't'oç •• , •••••••
2121.
mène d'un monastère; les trois termes sont employés dans le r et lx. To est un solécisme ou une faute du lapicide pour lx
même sens dans une Novelle de Justinien: Kùeuop.ev -rofvuv -.ov -.où.
à66&v ~ -tov &p;(tp.r.xvoph·,v -.oùç lv Éx.occr-.i!) p.ovcxcr-t'Y)pt~> 1t'po6&ÀÀecr- Tuxfiov est un temple de la Fortune, TÙx_'Y], déesse fort en
6cxt x. -.. À., -.o'ü È'Tt'lcrxo'Tt'ou, u:p' 8v -ro p.ovcx~t..~pLOv .. l-.ocx-rcu, 't'ov oB- honneur chez les Arabes; ainsi elle est souvent représentée sur
-rwç t'Tt'lÀey6p.evov 'Tt'&crt Tpo'Tt'otç ~youp.Evov 1t'pobcxÀÀo~lvou (Novell., les monnaies d'Adraa avec la légende A~ PA H N n N TY X H;
!23, 34). L'archimandrite pouvait être diacre ou prêtre. Les elle avait des sanctuaires à ..tEra (Corpus inscr. gr., 4554) et
économes devaient rendre compte à l'évêque de leur gestion; ailleurs.
leurs fonctions sont définies dans la même Novelle : Tooç oè Les ruines de Btheiné se composent d'une vingtaine de mai-
oïx.ovop.ouç xocl 'Tt''t"W;(O<po:pouç x.oct Eevoôozouç xocl vocroxo~ouç X.IXL 'tOOÇ sons et de rleux grandes tours; l'endroit n'a jamais été qu'un
'twv ~ÀÀwv ~ùcxywv orx(!)V ôtotx'Y)-r!Îç xEÀsuop.ev u'Tt'Èp -.wv ~p.mcr·uu8etcrwv petit viJlage sans importance, et dans notre inscription il est
cxù'toiç Ôtotx~crec~Jv 71'cxp~ -ri!) ïèlcr È'Tt'tcrxorrcr à'Tt'oxpivecr6cxt xr.xl 't'oÙç Àoytcr- appelé xC:>p."YJ; il n'y a jamais eu là une ville comme Porter le
p.oùç .. ~ç îô{r:u; ôtotx~crew; 7t'OtEtcr6on (123, 23). croit (II, p. 57). Ce voyageur, préoccupé de l'idée que le
L'édifice coustruit par Sabinianus n'est désigné que par les royaume biblique de Basan comprenait tout le Haourân et
mots iepov ~lpyLOv; c'était sans doute une chapelle. On remar- le Ledja, a donné aux ruines de Btheiné une importance
quera l'emploi du mot hpàv, emprunté aux usages païens et qu'elles sont loin d'avoir. Il est certain que le district autour de
qui fut bientôt remplacé par d'autres expressions; on disait de ce village porte le nom de Ard-el-Bethéniyé; il est certain éga-
même &pztEpEuç d'un évêque. le ment que les deux noms~~ et 6:~ 1 ont la même origine,
et que tous les deux dérivent de Boc-.avocttX, qui était san::; aucun
doute l'ancien nom de cette partie du pays (voyez les notes du
no 2!36); mais il y a loin de là à l'identifier avec le royaume
2125.
de Basan donlla capitale était Edréi ou Adraa; voyez à ce sujet
Copie de l'auteur. - Dans une maison, sur le linteau d'une porte; les observations de M. Wetzstein (Hauran und die Trachonen,
inscription ?t peine lisible. p. 83-88), et les notes des nos 1989 et 2070, e. Quant à moi, je
doute que la Batanée des historiens et des géographes grecs
•o Ôûva •••• ]vou ix -rwv eîô{wv + È'Tt'Ot'Y)aEv. soit identique avec le Basan de la Bible. Je reviendrai sur celte
question en traitant des limites des provinces de Syrie et d'A-
rabie, dans le Mémoire à la fin du volume.
2!26.
Sur le culte de saint George en Syrie, voyez les notes du llpovo{~ rcxôouo[u] xal Movt!J.OU 'Tt'tO''t'WY cXVEYEw6·tj.
n° 1981.
Nous avons déjà rencontré à Éïtha le nom propre Movtp.o.;
(n° 21 t 7). Sur le mot mcr-ro.;, qui se trouve aussi dans l'inscrip-
tion précédente, voyez les notes du no 2394.
V.
2t29.
DT HEINE.
Copie de l'auteur.- Au pied d'une tour; l'inscription est complète à
gauche.
2i27.
Copie de l'auteur. - Dans l'intérieur d'un édifice adossé à une grande ('H xC:>p."YJ]
cour, sur une pierre retournée et employée dans la construction d'un -ro [:pp ]ouptov 't'O xo[ wàv &v~
mur; il y a un trait entre chaque ligne. _ Wetzstein, no f 52; Porter, ytp!v 'Tt'povo(~ [. • • • • • • To-
II, p. 54; Transact. Roy. Soc. lit., V, p. 246; American Ol'iental Soc., Glou xal 'Aou[e(ôou ••••••
f 856, p. i 84. • • • LOt • • • • • • • •
AÔcroç rau-rou, @eo[ôw ]poç TietcrtrpEÎÀou, "Ovevoç 'A6!6ou, 'J\vocp.oç <l>pl)uptov est un poste d'observation, une tour pour monter la
rcxO'tOU' Zo6aôoç Ncx't'ocp.lÀou 'Tt'tO''t'OL &vÉyetpcxv 't'O 't'UX,tOV lx -ro -.1jç garde; le village étant situé sur la lisière du désert, et étant
xC:>[p.]YJ[ç. par conséquent exposé aux attaques des nomades, un édifice
de ce genre était très-nécessaire.
La co~ie de M. Wetzstein donne quelques lettres de plus
que la mienne à la dernière ligne. JI y a &vlyetfav sur ]aierre,
SECTION lV. BATANÉE. - VI. DEIR-ESCH-SCHAIR. 50i
2f30. 2i34.
Copie de l'auteur. -Sur une pierre encastrée dans le mur d'une grande Copie de l'auteur. -Dans l'intérieur d'une petite église, en très-grandes
tour carrée; l'inscription est placée assez haut, et il faut une lorgnette lettres.- Porter, II, p. 55.
pour bien la lire; j'ai vérifié ma copie à plusieurs reprises. - Porter,
II, p. 56; Transact. Roy. Soc. lit., V, p. 246; American Oriental Soc., '11)cr + ouç.
i856, p. 184.
2137. 2140.
Copie de l'auteur. - Sur une pierre mutilée, au bord d'une rue, et sur Copie de l'auteur. - Dans une cour; bien conservé. - Wetzstein,
le toit d'une maison qui se trouve en contre-bas; grandes et belles no !28.
lettres. - Wetzstein, no !32.
2138.
Copie de l'auteur. - Dans la même cour que le no 2151; l'inscription 2t43.
est dans un cartouche.
Copies de l'auteur et de M. de Vogüé.- Au Deir, sur une pierre
On peut lire d(i)vo, ou d[e]voltus. encastrée dans le haut de la tour; l'inscription est encadrée.
Copie de l'auteur. -Dans le mur d'une maison, sur une pierre brisée La femme était originaire de Petra. Alexandre était inter-
à gauche; inscription encadrée et bien conservée. - Wetzstein, prète des procurateurs romains, et ses fonctions ne devaient
no i39.
pas être une sinécure dans une province où la masse de la po-
• • • • • • ~~x.]O(cr1toÀou ~oé 't'€ &yvol.i
pulation parlait des dialectes syriaques ou ardbes, où le grec
• • • • • &vaploc; &pmpmioc; xat<k xÔcr(J-o(v) était C(H!!prb seu!èment par les classes aisées, et le latin pro-
• • • • • xü)ôoc; o~ ot &<p6~tov cxîd • bablement par presque personne.
• • • • • M ]\ p. ci Àa XO( l 7tÔÀe ~c; &Ucxr;
Il est très-regrettable que l'autre moitié de ce texte n'ait pas Copie de l'auteur. - Pierre gisant au pied d'une grande tour funé-
été retrouvée; car elle nous aurait appris le nom du person- raire, d'où elle est tombée; l'inscription est dans un cartouche.
nage honoré par les habitants d'Éaccœa, qui était gouverneur dtaVUI)~oc; 'AÀEÇ&vopou ( oex.&.3rxpzoc;) X.IXÀwc; ~tt~O'O(Ç Ü 't'Wv lottllV
de la province et consul; elle nous aurait aussi permis de for- l7tot·lj<rEV.
mer une opinion sur l'époque à laquelle la ville reçut le titre de
colonie. De même que ~, signifie bcxtov•cxpx_oc;, ~ doit signifier 8ax.&.-
ôœpzoç. Nous trouverons plus loin un autre exemple de ce mot
(n° 2270).
504 PARTIE VI. SYRIE.
214D. exacte de cette inscription, qui est un des rares exemples d'un
monument chrétien, non enfoui dans une catacombe, et anté-
Copie de l'auteur. - Ces trois inscriptions sont encastrées à leur place rieur au triomphe du christianisme. Sur l'ère de la ville, voyez
originaire, dans la façade méridionale d'une tour funéraire carrée,
les notes du n° 2t59.
située un peu au nord du village. Chaque inscription est dans un
J'ai dit plus haut que les lettres X Mr se lisent sur des mo-
encadrement; elles sont toutes bien conservées. La première est au-
numents chrétiens du quatrième et du cinquième siècle. En
dessus de la porte, la seconde à droite, et la troisième à gauche; cette
dernière est moins bien gravée que les autres. - Wetzstein, no 129. Syrie, on les trouve tantôt isolées entre deux croix (n° 2672),
Corpus Inscr. Gr., 4598, 4599. tantôt en tête ou à la fin d'une inscription (n° 5 1.936 a, 2663,
2665, 2691), une fois intercalées au milieu des mots eÎç 8eoç-
a. Hcfcrcroç ~:rjç 7tcftp"')ç fl-é'fiXXUOéoç &yÀcxov l5f1-p.a f1.6voç (no 2660). En dehors de la Syrie, je n'en connais que deux
!:: üCfiE'tEpou XOCfJ.IX'rOtO '(EttJ'!tOVt'Y}Ç 'té fJ.
' ' ' ' 1 ,~
EoétfJ.éV
' exemples, l'un tiré des catacombes de Syracuse (' A61XvM(ou,
oi -r' cx~-r0 1t1XtÔécrcr[ 6' Ôfl-W~ xeÔv~ 'tE yuvcux't. X.fl-Y +, Corpus Jnscr. Gr., 9455), l'autre, que j'ai rencontré
fl.'Y!YifJ-' &ycxvov • ~ouÀcx'i:crt ô' &et~tiloto 6éoio dans une inscription copte, publiée par Lepsius (Denkmaler,
y"']pocÀÉouç 7tcfn!1ç p.cfÀcx UÇop.at, zÔ-r' h txr1.a-roc; pl. 102, 3); mais il en existe probablement d'autres. Il est évi-
TÉpf1.1X 7t'O't~ crcpÉTépov ~tO't':rjÇ 7té'Tt"pC1>fJ.gVQ\I lÀ6~ • dent que ces trois lettres représentent une formule chrétienne,
E?rru:;zt, Bcfcrcré. 'ETEÀÉa-6"1] l rouç 't:rjç 1t'OÀ (ew;) ocx'. comme les lettres 1XSYC représentent les mots 'hicrouç XptcrToç
f>eoü utoç crCI)-r~p; mais il est fort difficile d'en donner la clef. J'a-
b. AOT0 xal 't"eXÉeaat xr1.'t ~ ntvu't"~ fJ.é yuvatx.l vais pensé à XptcrToç, 1\f tx.cx~À, f'a6pt~À, parce qu'on trouve les
èÇ ÎotCilV X'tecfVCIJV 1t'OÀÀ.Î 7t'OV"'JO'cffJ-éVO<; noms de ces deux archanges sur quelques monuments chrétiens
B&crcroç 't'UfJ-bOv l-rwÇev, tptcrOev~ç lpfJ.oc 7t'oÀ·I)oc;, fort anciens,; mais on ne peut guère admettre que les chrétiens
8v ~ll60 yYjpocç lÀot TÉXVIX 'té j"YJ60f1-é\IOV' aient formé une sorte de triade, composée du Christ et de deux
a?rr~p ~7tép6ev èp.eto mÀttÎcrt M),ov lÔEtfJ.!V archanges. L'explication la plus plausible qui me vienne à l'es-
xocrfJ-OU 'r'YJ),ecp!Xv!fj 7tupyov &pmpmÉoç. prit est de considérer ces lettres comme l'abrévialion des
mots Xpto"toç o lx. ~lap!cxç '(éVV"'J6e(ç, que je trouve employés dans
c. Bcfcrcroç 'A6ovptoto 7t'ov~cra-ro TOt<; &ycx6oi:ç fl-~V une inscription de Refadi, près de Deir-Sémcân (n° 2697) , et
jdpp.cx-rr.t, Totç Ô~ xocxo~ç !Op[cf]p.evoç oOùvaç • qui faisaient partie du symbole des Apôtres.
&J,M. fJ.tv mûoic; TE Éoue; xcxt. cx!Oo("'Jv 7tllpcfxomv Les grandes tours, qui dans le Haourân surmontent si sou-
ôÉy_eo y'YJpcfa[cx]n[Cl]ç [&]ç "At[ôov], 7t'6-.vv:x vup.<p'YJ, vent les tombeaux, servaient aussi de colombiers; cetle desti-
xo:l [i' ]v;:~ç 7tpoU1to:p:ms, 80t ~cxvOoç 'Pcxô&p.O(v6uc;. nation est mentionnée dans notre inscription, ainsi que dans
y_p.y- pO'. plusieurs autres; voyez les n° 1 2! 73, a, 2381, 2474.
2f47. 2153.
Copie de l'auteur. -Dans la même cour que le no 2f40; bien con- Copie de l'auteur. -Dans une cour.
servé. - Wetzstein, n° f27.
"'Aap.oç Mov(ou Ë't'(wv) L~'.
"Avcxp.oç xal .l:~ÀtXp.ctv"l}ç xcxl 'OoEv&e"IJ xtXt @cxp.etp"t). fuvExwv, utwv
'Oaiaou -ro p.v1jp.tX.
Ilpeiax.ou Ia~cfou.
2!49.
Copie de l'auteur.- Dans une cour, sur une pierre brisée à droite. Cette inscription est la plus ancienne de celles qui ont été
trouvées à Schaqqâ; c'est la seule où le sigma ait la forme~.
M&a~zo[ç xcxl o OEÎVIX
Ulut l'Ep[fLcxVoÜ Ëx 'tWV
lolwv èrr[ot"t)atXv.
2!55.
2f56.
2!57.
Voici encore une in seri ption singulièrement rédigée, et dont
la lecture est certaine. Au lieu de ùwv il aurait été plus simple Copie de l'auteur. - Fragment employé dans une maison antique,
de mettre 1tcûoeç; il faul traduire « ex pueris >). On pourrait ayant une porte en pierre.
aussi peut-être lire : 'AxptXb&:v"t)ç 'O't'YJpcfa"!l ~wvŒ) 'Awov.
2!52.
2f58.
Copie de l'auteur. - Au Deir, sur une pierre tumulaire, à côté ùu
no 2i4f. - Wetzstein, no i35. Copie de l'auteur. - Sur une grande pierre, brisée en deux morceaux,
sur la place devant le liwân du scheikh. Dans l'intervalle au milieu
de l'inscription, il y avait un grand cercle avec une croix qui a été
martelée. -Corpus Inscr. Gr.) 8609.
hpcx,;\ov xcxl -r~v -rrpocr6~xl)v ..o'ü va.o'ü, tvo(txnwvoç) te', l,;ovç a;y', a1touô~ siècle de l'ère chrétienne, par exemple à quelque année voi-
oè fewpy(ou xcx\ l:epy(ov p.eyrD,cv ôtcxx(ovwv). sine de la mort du roi Agrippa II, et de l'annexion du pays à
la province romaine de Syrie.
L'inscription était mieux conservée lorsqu'elle fut copiée par
Bure:khardt; les lettres entre crochets dans le texte épigraphi-
que ne se voient plus maintenant.
Sur le culte de saint George, voyez les notes du n° f 98f ; 2160.
sur l'orthographe 66Àocpopwv, voyez celles du no :HH6. Les exem-
ples de l'orthographe vicieuse 1tpoacpwp?l, -rti) sont nombreux Copie de l'auteur. -Dans la façade de la même maison; très-bien
dans les textes du Haourân. conservé.
Le rédacteur de l'inscription a commencé comme s'il voulait
mettre lx-r!c-61], puis il a écrit lx-rtaev, de sorte que la phrase n'a
+ 'E X'tta6·~
, , OV'
0 VtxOÇ < t'WÇ E'ltt
, , ~::pytoV
~ , oatW't'
{ (<X'
, t'OU ) E', ltlO'X (O', ltOU ) !X
,
1tpoacp(J)p&ç xat ÈÇ tô{(Jw "Eou xat 'lJÀtet otetx(ovwv)· oos X't'tacxç Kaalaeoç
pas de sujet. 'Iepcx-reiov est la nef de l'église. llpoa6~x·IJ paraît être
xcxt AÏoç &oeÀ'fioç. +
un porche couvert accolé à l'église, à en juger du moins par
le passage suivant de Théophane : 'Ev 'Av-rtOx_ef~ èmxTta61J E.v 1:~ Cette inscri_ption doit être à peu près contemporaine de la
Tcxvptcxv~ À;yo!J-Év~ mD,~ 7tpoa6~X1J etc; 'ltÀch·oç ·r1îç yecpÙpetç X<Xt E.nea't'e- précédente. On remarquera . la substitution de l' (Il à l'o dans les
y&a61J (Chronogr., p. 109, éd. de Bonn); plusieurs églises anti- mots oDToç et 1tpoacpopaç; voyez n° 2H)8. "'Eoç et A1'oç sont le
ques du Haourân ont des porches, qui ont été ajoutés après même nom propre; l'une des deux orthographes est fautive.
coup.
L'année 263 ne peut être comptée d'après l'ère de Bostra,
car elle correspondait alors à. l'an 368 qui est une onzième in-
2160 a.
diction; c'est donc d'après l'ère locale qu'il faut la compter;
voyez les notes du no 2159. Cette inscription et le n° 2J 60 Copie de Burckhardt. - Dans une maison.- Corp~s Inscr. Gr., 882{.
montrent qu'Éaccrea était une ville épiscopale, à moins qu'elle
ne dépendît de l'évêché de PhilippopoJis; mais, comme c'était Oixoç 't'~ç &y[t]~Xç ~[v]ô6Çou [0ô}.rdxou Mrxptac; ~x -rrpocr[cp]op[&}; :~p.l
une 'ltoÀtç, elle devait avoir ses propres évêques. [p]ou K~pcrou M~vov Èx["tfcr]Oe (è]7t[t 't}:J'ü ti)ato't(cX,;ou) ~hoatû[p]ou, iv
p.(11vl) 'Ox•o6[p[<p, tvo .. , ], l-tou[ç .•..
2!59. Je n'ai pas pu retrouver cette inscription, qui est sans doute
cachée dans quelque cabane, et je le regrette d'autant plus
Copie de l'auteur. - Dans la façade d'une maison, près du liwân du qu'une nouvelle copie nous aurait peut-être aidé à déterminer
scheikh; très-bien conservé. -Corpus Inscr. Gr., 8616. l'ère de la ville. 'Ex.. (cr6E est mis pour ÈxTtcr(hj, comme dans plu-
sieurs autres inscriptions. Théodorus était probablement évê-
+ 'HÀtaç Kaa<naiov Tt~cXÀov ôtdx(ovnç) ~Ç î~lwv tx.'t'taev 1:0 p.rxp't'v- que de la ville.
ptov -rou &.ylov Ehoowpou 1:t;J xoLVi}) 't'~ç 7!oÀewç 07tSp dcp~aEOç &tJ.~pTtwv,
iv p.·'lvt A1tptÀtov, lvo(tx't'twvoç) tô', l1:ouç 1:~ç 'ltoÀ(ewç) >tt'. +
2161.
Saint Théodore fut mis à mort à Apamée de Syrie, avec saint
Maurice et d'autres martyrs, sous le règne de ~aximien; voyez Copie de l'auteur. - Dans une cour; lettres grossières.- Wetzstein,
Acta Sanctorum 21 Februarii. Nous trouverons à Soueida un n" f33, a.
autre édific-e construit en son honneur (n° 2327). + l:6eô(JJÇ x~ll:cXoÔo; ·rlxvcx 'lwivov Mtact(iOU lx·nacxv -ro a-rcfÔÀoy
L'année 3f0 est comptée d'après l'ère de la ville. Les diffé-
mptxÀwov tvÔ(IX't't<Üvoç) y', l't'ov(ç) cpÇYj', +
rentes dates que nous rencontrons sur les monuments de
Schaqqâ sont les suivantes : Le mot ~-r&oÀov, stabulum, est souvent employé par les au-
;
teurs byzantins. IJeplxÀtvov doit avoir le même sens que mpt-
l1:ouç •1iç 'ltoÀewç orx', et p6'.
xÀtv~ç, qui se dit d'un toit ayant de la pente de tous les côtés,
{,;ouç aÇy', hotx. tE'.
en opposition à un toit plat, ou incliné d'un côté seulement.
l>touç >tljç 1tOÀEwç >tt', îvêtx. tô', p.'l)Yt 'A 1tptÀtov.
l>touç cpÇ·'l', lvOtX, y'. II s'agirait donc ici d'une écurie d'une forme particulière. Sur
la date, voyez les notes du n° 2159; j'ai noté sur mon carnet
Le chiffre de l'indiction montre dans chaque cas qu'il ne que les chiffres étaient certains.
peut être ques.t.ion de l'ère de Bostra. De plus, les indictions
ne permettent pas de rapporter à la même ère les dates 263 et
310; mais les dates 3f0 et 568 peuvent se ramener à une même
origine. Ainsi, soit qu'il y ait erreur dans nos copies, soit qu'il 2162.
y ait eu deux ères locales successivement en usage ddns la Copie de l'auteur. _ A côté de l'inscription précédente; lettres gros-
ville, on ne peut arriver avec les éléments actuels à résoudre la sières, mais bien conservées. - Wetzstein, no 133, b.
question du point de départ de l'ère; tout ce qu'on peut af-
firmer, c'est que la date 568 oblige à en reporter le commen- + . Ex-rta!Xv !l1to l.o(ov x_pep.cf1:ov. 'E[ y]pcXtpt Xepl l:epy(o•J Tovv(aou.
" cement à une époque assez ancienne, vers Ja fin du premier ~tr~O·I)c; lypcx~cx lmy[pJobt~V1tOÇ?
SECTION IV. BATANÉE. - VIII. TAFHA. 507
Cette inscription doit être la suite de la précédente ou de
quelque autre texte. Il y a sur la pierre El PA<l> 1 qui semble 2166.
être pour !yp~Cfi'll: voyez n" 2388. Towtaoç est le même nom pro_
Copie de l'auteur. -Dans le mur extérieur de l'église; fruste.
pre que nous avons déjà rencontré sous la forme Aovr.aoç
(n" 2091). Des deux mots Èypâcp'l}, lypcx+cx, l'un se rapportè à
l'inscription, et l'autre peut-êlre à quelque sculpture; quant
au dernier mot, on dirait qu'il a été écrit pour Èmyp<Xcp01toloç.
2167.
Copie de l'auteur.- Dans la maison du scheikh, en grandes lettres. ~Àlexvôpoç 'Eôlou otxoô6p.oc; eûvowv -.[~1 cxû-ro'ü 7tcx-rp(ÔL cp( t)Ào-rlp.·r,-
[ a]cfp.evoç oïxoÔÔp.'Yja[ E.
2164.
2169.
Copie de l'auteur. Sur un pilier de l'église du Deir; lettres gros-
Copie de l'auteur. - Sur une pierre employée dans le montant d'une
sières. - Corpus Ins!Jr. Gr. 4600.
porte à battant en pierre; inscription bien conservée.
Fragment dont on ne peut rien tirer.
tiL]~ "[Àp.ov ~vp.cfx.ov rcxp.~Àov Zo:b<Xôcfvov XIX~ @cxvoop.ov Tcxv·"Àou
McxÇ!p.ov K<Xaa(ov xcxt ~tXbtvov ~xô(xov lx.-.la61} oolxoç.
TAFHA.
2!70.
64.
508 PARTIE VI. SYRIE,
2!73 b.
IX.
Copie de M. Wetzstein, n° fU. - Dans le mur de l'église; pierre
brisée à gauche.
Copie de l'auteur. - Dans une cour; fragment très-bien conservé. Il y a noAH sur la pierre. Je ne saurais expliquer le mot
Wetzstein, no 147. ~Excf'twv.
2{85.
2t79. Copie de l'auteur. - Dans le même édifice; sur une pierre encastrée à
sa place originaire dans un mur d'assez bonne construction; la partie
Copie de l'auteur. - Dans une maison; pierre brisée à droite. droite de l'inscription est cachée par un mur transversal. Bien con-
servé.
[•o Ôë:"ivcx]
~]Éou l\1Eucd(p0u utoç + EùÀoy[·'i'toc; o
't"''}V 'tou~ 'l't'X [-r poc; aopov
\ \
Kvpwc;. "A.v[~oç "Ap.-
~1
' t ,tOtWV
Et, 'lE 1t0t"f}O'EV
1 epoc; 7tp(ea6oupoc;) xal ~r .. ...
xè 'to'Lç à1to[yovot~ 'tO otcfx(ovoç) 'to p.v1Jlp.E"Lov
f.x-rtacxv dç [~v·l)p.-
fLV"'}fLL0\1,
tilauvwv ['A~É-
pou XC!l B~Xôcx[!Jcx{Àou
1rp {Ea~u-.Épwv) • E~vao-. •••••
2180.
Mv11p.tilauvwv est pour p.v11p.oauvov.
Copie de l'auteur. -Dans une cour; fragment •
218L
2187.
Copie de l'auteur. - Dans une cour; l'inscription est dans un car- 2190 a.
touche, sauf la dernière ligne; la pierre est brisée à droite.
Copie de M. Wetzstein, n° i49. -Dans une maison du village.
'Ex 6e:(ov ve:0p.[ Œ't"oc;
'tOU ÔE0"1tO't"OV flp.[ <7>v Tou'to (-ro) !J-V=ijp.IX lx-:tcrcxv Movva't'tac; i1 o~ l\.yp(1t[ 1tcx]ç utol KÀcxvôtœ-
~cxaatÀÉooç 'lovÀ[ tcxvou [v]ou, 7tpœyp.cxnxol -ljô~ [o]txiXtot.
vov vcxov -rou Oe[ou •••
5 ô~ou o1xoÔÔp.lJ[ cre: fe:v-
1)Év[oov? oto XOtvOV,
2f9L
7tpovo[C'f l:wmh·pov.
Copie de l'auteur. -Dans une cour; pierre tumulaire.
La sixième ligne est restée inachevée et ne contient que les
lettres HE N. Cette ligne devait contenir le nom de la localité, "Acrp.oc; "Evov.
qui s'appelait probablement r'e:v~Evoc ou quelque nom sembla-
ble, représenté par l'arabe Djeneiné. On comprend qu'à l'épo- Le nom propre "Aap.oç se trouve aussi au n° 21S9.
que de Julien, moment de lutle et de crise entre les chrétiens
et les païens, un monument comme celui-ci soit resté ina-
chevé.
2188. XI.
Copie de l'auteur. - Dans les ruines d'un édifice pavé de grandes
dalles. - L'inscription est bien conservée, sauf la première ligne. RADEJME.
Wetzstein, n~ i 5 t •
XIII. 2l98.
XVI.
THARBA (TARBA).
XIV.
2203.
DOUMA.
Copie de l'auteur. -Devant le liwân du scheikh, sur une petite colonne
retournée; le haut de l'inscription est sous terre. Je recommande au
2200. premier voyageur qui visitera Tarbâ de faire dégager le commence-
ment ùe cette inscription~ qui contient le nom d'un légat impérial de
Copie de l'auteur. - Dans une écurie; inscription encadrée et bien
Syrie. Je n'ai malheureusement pas pu m'arrêter à Tarbâ~ à cause
conservée. - Wetzstein, no i2.
d'une querelle entre les Druses qui m'accompagnaient et le scheikh de
l'endroit.
<J>tÀt7t'Tt'OÇ OÙE't'(pO!Vbç) àpx_rÎç ~pE-:t't'O, o~xoÔ6!J.YJ11EV ~OCU't'~ !J.YYj!J-tWV,
l'tf.ÀéU1'YjaEv. 'A. yapYj "Ax_x.ou yuv~ txÙl'OÎ.Î à(7t]~p't'Yjüf.V ~OYj6oî.iv-toç l:ovcdw
Tov ôe"ivoc 7tpecr ]b'(EU't'~v) Ieb'( cxcr't'ov) &v-rtcr1:p&('t'IJyov) o~ &1ro l6vouc;
&ôù~w.
vop.aoc.tJv, &yvdrxç z.aptv.
Le l:1picide a oublié le v à la fin de o~xoô6p.1Ja<.v et l'a reporté
Le nom ancien de Tarbâ était 0dpb'tx, ainsi qu~il résulte d'une
après ~'Xu-.~. Mv"l}p.ttdv, l:ovoc!w, &oEÀ9w sont pour ~J.V"IJp.tov, l:ovoc(ou,
inscription de Némara que nous publierons plus loin, et où on
&oEÀCDoü, et à7t~p't'"ljaEv pour &7t~p,tcrev.
lit les mots: xti>p.·IJç @C<pbe<ttùv (n° 226fl).
D~uma est peut-être la ville d'Arabie appelée doop.rxeoc et Sur les vop.&oeç, voyez les notes du no 21 Ç-16.
mentionnée pat' Étienne de Byzance. Voyez aussi les notes du
ll 2202.
0
2203 a.
2201. Copie de M. Wetzstein, no !6.- Dans la mosquée, encastrée dans le
mur.
Copie de l'auteur.- Dans une cour; inscription encadrée, lettres gros-
sières. - Wetzstein, nQ i3. 'A611v~ 't'~ [xu ]ptCf <p&ecroç Oô&Àou Icxucxp7Jvo; (p.]v·IJp.Ôcruvov Ô7t~p
!ocu'toÜ xoc[q -.ixvwv 't'OV ~oJ[p.Jo v &vé67Jxev.
2203 c. 2207.
Copie de M. Wetzstein, 11° 14. -Au-dessus de la porte d'une maison. Copie de l'auteur. -Dans une cour; inscription encadrée et bien con-
servée. - Wetzstein, no i 8.
Restitution de Kirchhoff.
2203 d.
.2204.
a. •rmxn!cxç KÀ~uo[iou
Ieou~pou xcxl KÀcx[ u-
o!ou KUl\1':\CtVOU
... . . . .. .. 2218.
1
Copie de l'auteur. - A l'extérieur de la mosquée, ~t l'ouest du village;
b. • • • • • • • Xrit EL ••
lettres grossières. - Wetzstein, n° 2:5. -Cyril Graham, Ttansact.
• • cr Jtpcf't'opoç
ot .•.. Roy. Soc. Lit., VI, p. 282 .
. . Alùp. Bepvetxtcx[vo\i.
'Ex't'tcr6·'l -~ xp"'J7tlç xcx't 'lj xoyz.(·'l 'tou] 6eou ~1tt ÎEpotcxp..tocç <l>ouaxtcxv[o'ùj
Il y a TPATOPOC et non I<PATOPOC sur la pierre. xocl IovÉou xcxl MtÀ"')O"tou, olxoôop."')artV't'(llV Mr.c;(p.ou xocl Ehy(ou xo.l
Claudius Severus et Claudius Quintianus sont les consuls de 'A).aÇcX~Ôpou xcx't Xocuzcfbou xcx't Ou!XÀEV't?ç.
65.
tH6 PARTIE VI. SYRIE.
·repo-r~Xp.(Clç est pour tepoTafJ-d~Xc;, mot formé comme TIX!J.Etov pour 2223.
'tcxp.te!ov, ainsi que le fait observer Kirchhoff.
Copie de l'auteur. - A la mosquée; fragment d'une inscription hien
gravée et encadrée.
2219.
2222.
2228. 2232.
Copie de l'auteur. - Pierre employée ùans un conduit d'eau pour un Copie de l'auteur.- Fragment de pierre tumulaire.
moulin, à l'ouest du village.
.aV ( VtOÇ )
"A ~~ CXt,l!J.O~
l• '~ OUe't'p
, ( CXVOÇ
' ) 'l'Tt'lt~UÇ
' ~
AE ( ytwVOÇ
' ) l.
, A'up. 'l"' CXt'1 l) '~i-1pct•
~lCXVOÜ -rà !J.V'I)!J.EtOV Éctu-r~ ~'ltOL"'}O':v, "rOtÇ -rÉxv(OlÇ Xctt -~ &vap(.
2228 tl.
2229. 2235.
Copie rle l'auteur. - A l'intérieur ùe la mosquée; inscription bien Copie de l'auteur. - Dans une cave sous !a maison du scheikh, prb
conservée. rlu n° 2217; inscription bien conservée.
Bocrp"'}v~ se rapproche plus de la forme sémitique que la :rx(o'ltaU), fcxoouoç, Zôcrtp.oç oh:.o~(ôp.ot~. +
forme ordinaire Bocr'!:'p·'iv~.
Les fautes d'ol'Lhographe sont sur la pierre. L'inscription est
de l'an 492. Le nom de Dioclès, évêque de Néla ou Nelcomia,
est à ajouter aux listes de l'Oriens Christianus.
2230.
xxr.
RÂMA.
223f.
2237.
Copie de l'auteur. - Sur une pierre servant de linteau à une porte, 2241.
dans un encadrement. - Wetzstein, ll0 34.
Copie de l'auteur. - Dans la cour de l'édifice appelé Qaisariyé; trb-
"'E't'ouç 6' cdJ'toxp(ch·opoç) M. A&p"I]ÀtotJ Av-rwv~(vo(u) xcxt At":~to(ou Kcx- bicn conservé. - Wetzstein, n. 32. - Cyril Graham, loc. cit.,
crlo(u) Ù7toc('t'txov) yoc .•••.•.•• ayx·nç ·~ x6)p."l] e:ùx_ocptcr-re~. p. 283.
La quatrième ligne de l'inscription a été martelée; elle de- 'EÇ È7ttp.û,(ocç xccl (r7tOuo[~ç] Moy~ccfpov :M&pxov xcxQ. "'A ]nou Noc~c(),ou
vait contenir le nom d'une divinité. Sur Avidius Cassius, voyez sx·rla6"1j 't~ Èpyacr't'~ptoc iv l-t(e)t cr7tcx'.
les notes du no 2212, et le Mémoire à la fin du volume.
Inscription de l'an 386.
2238.
'E1tt àcxp~(ou Atvdou cruvô(xou xcxl 1\lcxÇlfJ-OU "[vou xcxl M~~cf~ou "Ivou Copie de l'auteur. -Pierre brisée ~t droite; l'inscription était encadrée
et bien conservée.
7ttcr't'wv ÈnÀÉ6'lJ, l-rouç at~' -r~ç lm:.(px_(ou.
Sur le mot cruvotxo~, voyez les notes du no 1i 76, et sur le mot Kcxvx·'l!l-cx p.l •••
7ttcr't'oç, celles du n° 2394. Vannée 217 de Bostra commence le opwv l:otbcXO[U • • •
22 mars 322. On remarquera les formes barbares È't'ÙÉ61J et O'V'YOtXOU x[cxt •• ,
Ttjç È7tocpx_(ou; du reste, on disait quelquefois -.o È7tcxpx_E"iov, au lieu pou ·~EÀtotç .••.
de ~ È1tocpz.doc ou èmxpx,Loc; on en trouvera un exemple dans la ov 't'~ç oîxo[èop.~ç dv-
célèbre inscription de Varius Marcellus (Orelli, 946). cxcr't'·l]crcf[v'ttll\1 xo:xl
&qmpt~l[ cr&nt~lv.
0•oç, 6•}ov Bourxvr.t.
2239.
Ce fragment est important à cause de la dernière ligne, qui
Copie de l'auteur. - Près d'une ~ource au midi du villag·e. La partie donne le nom ancien de la localité, BocrocvGC; il se trouve aussi
gauche de l'inscription est fruste. dans une autre inscription, iv Boa&votç (n° 2251 ).
Bocrocvoc est l'endroit appelé Bt~l~&v par Eusèbe : Bw~cfv, ytj
'Ex 1tpovo(ocç xocl. cr7touô1jç llocuÀe:tvov crvvô(xov xcù [AJou~.[ tÀtav Jou K'lJôcfp, iv chpep.f~.
ma't'w\1, 't'WV •.•••••• staÇu't'WV? ••.••. ~ 7tlJ"(~ È6~p.e:Àtw6'l'j xd &v~ Dans le passage cité de Jérémie (XXV, 23) le nom est i,J,
'YEW6"1j lv aü-rt;l -ri!) Èvtetu't'i/), l'touç aÇ' .pjç È7tocpz.[docç. Boz, et saint Jérôme, dans sa traduction de l'Onomasticon,
écrit Je mot de la même façon (Euseb., Onomast., p. 128, i29,
Inscription de l'année 365. Sur les ativôtxot, voyez les notes éd. Larsow et Partbey). Il est évident qu'Eusèbe identifiait le
du no 1t 76. Il s'agit de quelque édifice élevé au-dessus de la Bt~)~&v de son temps avec le Boz du prophète. Ailleurs il expli-
source voisine. que le mot K~ôcfp par zwpoc ~ccpocx·r,vwv, et l'on sait qu'au qua-
trième siècle on appelait Iapcxx't)vo( les Arabes tributaires de
l'empire romain et habitant ]es plaines qui avoisinent les pro-
2239 a.
vinces de Syrie, d'Arabie et de Palestine. Bosana se trouve à
Copie de M. Wetzstein, n. 3n.- Auprès d'une source, située à cinq mi- l'extrême limite des terres cultivées, sur la lisière du désert;
nutes du village et appelée Aïn-er-Rân~ sans doute la même source et Je passage de Jérémie s'applique parfaitement à cette posi-
qui est mentionnée dans l'inscription précédente. tion. Le prophète s'écrie: «Je pris la coupe et en fis boire à
toutes les nations auxquelles l'Éternel m'envoyait; savoir, à
" ' 'fa [ 'l'j'Y Ja·IJMU
'E 7tt' cruvotxtetç '"~ 'l'avptVov,
' .a [Jo ['~ lpov xcxl Tex v[ oc~Àov
["ov:x'] '' Jérusalem, et aux villes de Juda et à ses rois; ...•• à Pharaon,
-;na-rw]v ~ [&H!ç [ix-.laa'lJ. roi d'Égypte, et à ses serviteurs; .•. et à tous les rois du pays
de Huts, et à tous les rois des Philistins, à Ascalon, à Gaza, à
Hékron et au reste d'Asdod; à Édom, et à Moab, etaux enfants
SECTION IV. liATANÉE. - XXII. llOSA NA. Dl9
d'Ammon; à tous les rois de Tyr et de Sidon et aux rois des Les a-rpw-r~peç sont les solives qui portent le plafond; il s'agit
îles qui sont au-delà de la mer; à Dédan, à Téma et à Boz et à sans doute ici des solives en pierre employées partout dans les
tous ceux qui sont aux bouts et aux extrémités; à tous les rois anciennes constructions du Haourân; elles sont taillées dans la
d'Arabie, et à tous les rois du mélange qui habitent au désert.» pierre basaltique du pays et ont quelquefois jusqu'à quatre
(XXV, 17-24.) Dans cette énumération le prophète passe en mètres de long. Voyez M. de Vogüé, Architecture de la Sy1·ie
revue tous les États, petits et grands, limitrophes de la Pales- centrale, pl. 12.
tine, et les expressions <c Dédan, Téma, Boz et ceux qui sont
aux bouts et aux extrémités » ne peuvent s'appliquer qu'à des
localités situées sur la lisière du désert et au nord du pays des
Ammonites et des Moabites, c'est-à-dire à des endroits situés 2245.
sur la frontière de la Batanée et du désert; et, en fait, plusieurs Copie de l'auteur. - Dans une écurie; pierre brisée par le haut.
de ces noms se sont perpétués sans changement jusqu'à nos L'inscription était encadrée.
jours et appartiennent à des localités situées précisément à la
limite de la Batanée et du désert. Ainsi Boz, appelée Bw~dv par To p.v1Jp.e"Lov ~x "C'WV lô]tow &.veviwcretv ÛÙ!XbW p.Époç -rp(-rov ôwôlxet-rov,
Eusèbe, s'appelle encore Bousân; Té ma n'a pas changé de xË ~et6cxti) Ncxxvcxx(w Tp(Tov ÔwÔÉxcc•ov, x~ ~!Xb!Xti) gx•ov. ["E-rouç] çltcr'.
nom (voyez no 2202). Dans un passage d'Ésaïe, les Dédanim et
les habitants de Téma figurent comme voisins des enfants de Inscription de l'année 401.
Kédar, et Douma est mentionnée dans la même prophétie (XXI, L'édifice avait été construit en commun par trois personnes,
H -17); nous avons vu qu'un village auprès de Téma s'appelle dont les deux premières ont contribué chacune pour trois dou-
encore maintenant Douma. L'identification des trois villages de zièmes et la troisième pour six douzièmes. Cette inscription
Bousân, de Téma et de Douma avec les localités homonymes justifie l'explication que nous avons donnée d'un texte de
mentionnées dans l'Ancien Testament n'est donc pas douteuse, Schaqqa (no 2146), où, au lieu de !J.Époç 'tph·ov ôwôÉxt:x-.ov, on a écrit
et ce point est d'une grande importance pour la géographie !J.Époç yt6'.
biblique.
M. Wetzstein (Hauran und die Trachonen, p. 94) fait remar-
quer que, dans le livre de Job (VI, 19), il est question de la ca- 2246.
ravane de Téma, et que, parmi les personnes mentionnées dans
cet écrit, on remarque un habitant de Téma et un habitant de Copie de l'auteur. - Dans la même écurie; sur une grande pierre
Boz; la tradition qui place la patrie de Job dans le Haourân est brisée fpar le ,bas. L'inscription est bien conservée et encadrée, a.voc
encore vivante dans le pays; voyez les notes du n° 19i6, a. un trait entre les lignes. Les lettres sont bien gravées.
Les ruines de Bousân sont habitées par quelques familles
druses; elles sont assez étendues, et le nom de Qaisariyé, donné
par les habitants à un des principaux édifices, ferait supposer
que Bosana était autrefois la résidence de quelque commandant 'lt~Xv-re<, wç 1tdvnç p.cxp-.upoucrt p.ep.v·1Jp.Évot ..•..
militaire, chargé de surveiller la frontière du désert.
Cette inscription est peut-être la plus ancienne de Bosana.
2243. 2247.
Copie de l'auteur. - Pierre rog·née aux deux extrémités. L'inscription f:opie du 1" auteur. - Inscription encadrée; l'encadrement est partagé
est bien conservée, et elle ne contenait probablement que quatre li- en deux par un trait Tertical.
gnes.
Xaï:pe p.cfxetp Bcfvcx6e [crÙ ]v îepo7ç •Éxvotç 1\IcXyv~) TE xetl 'Eap.a·~À~ 8ç
Tcwpï]voc;? cruvotxoç &p.a 1Iv[ o~ .•... xetÙ-roç &!-A-IX Seo"Le; t[xe]Àoç xrx1 6v'l}'o"Lcn . . • • . • -ro X(Àtov. 'Eap.&'f}ÀO ç
EX'rt]crav ~)Ç lv mxv-.[l] ezew .••••.•.. xcxl Bcfvcx6oc; utol IlonD,ou O"uvx,{crcxv'"ec; 'to p.v'f}p.Ï:ov p.Éy\1. xvooç ~wv,Eç
.... Àtùv Hpfcrxoc; -.e Mov·IJ!J-Oç ot l: .... ~À\t.X,rt.'i. "E't'ouç çÀcr •
1
2244. 2248.
Copie de lJauteur. - Au-dessus d'une fenêtre; inscription hien con- Copie de l'auteur. - A l'est du village. Pierre encadrée, mais brisée
servée. - Wetzstein, n. 31. à. droite.
't{o)\1 àpÀp.~ e • •••.• Copie dr l'auteur. -Sur une pierre qui a été emplo~ée plns tard pour
p.ov · Èx-r[cr8·1} iv [l'tet ••.•
faire un battant de porte.
2250.
Copie de l'auteur.- Sur une grande pierre retnersée. Inscription bien XXIIJ.
conservée ; mais le milieu de la pierre a été mutilé.
+ , '
KrlO~!J-O~ ... . )')\o(u) "ti!) &[yt]~_, 6E~ ôwpoU(~at] Èr. -tOv i?tov, E1tt
M1lv[& ~]max(o1tov), l-to(u)ç uÇ"'l'· SA'NÉ.
Inscription de l'année 573. Uévêque Ménas n'est pas men-
tionné ailleurs, que je sache; il est probable qu'il était évêque
22;)3 a.
de Bosana, mais cette ville ne figure dans aucune des Notices
ecclésiastiques. Copie de M. Wetzstein~ no 3ü, a. -Au-dessus de la porte d'un édifict•.
près de la mosquée.
2253 b.
L'année 477 de Bostra commence le 22 mars 582, ct la quin- t:opie de M. Wetzstein, no 36, b. - Au même endroit.
zième indiction' le i er septembre de l'année précédente.
L'orthographe et la syntaxe de celte inscription sont égale-
ment barbares, ainsi qu'on peut le voir en comparant la trans-
cription que je viens de donr~er avec le texte épigraphique, dont
la lecture est certaine. Néanmoins elle est importante parce Restitution de M. Kirchhoff, qui signale la formule à double
qu'elle donne une seconde fois le nom de la ville, Bocra.va.; voyez entente qui termine cette épitaphe.
les notes du no 2242. Pour le sens, ce texte ressemble à une
inscription de Sala (no 2258) où on trouve aussi l'expression -roi'
-rwv 'Axt),(Xvoü, «ceux de la race d' Acilanus >>.Voyez aussi nos 2339,
~348. Le lapicide a écrit o!xoôov-~6"1} au lieu de ~>xoa6p."l}aEv.
SECTION IV. BATANÉE. - XXIV. SALAMANESTHA.
521
XXIV. 2258.
. • • . • • 'l]wrivvou
2255. 1
• • • • • • • X"t'1J!J-IX'r010
Copie de l'auteur. - Inscription en très-grandes lettres et bien con- l)'. -rwv îô{wv] lÇ6ôwv
servée; il n'y a jamais eu qu'une seule ligne. ~x.. C]cr6E, Xtpoypcxcpoç .•.•
'A ycxe~ -ruz"!l I'rt0ouov xcxl Kaèri11-ov v1wv ~IX()(vov • oîxoèop.·ljcrcxv l-rouç
(-r]xcx' •••• 'Onpri61J xiXl Meyc<t6tiX [&oEÀ}p~ yvv~ K[cxMfJ-ov.
2261.
Les dernières lettres de la troisième ligue sont douteuses et
celles du mot &ôe),cp·~ ont été interverties. Je ne saisis pas le sens Copie de l'auteur. - Dans les ruines d'une maison. Inscription enca-
des lettres qui suivent la date, et la forme de l'inscription est drée, avec un trait entre les lignes, et bien conservée.
bizarre.
L'année 321 de Bostra correspond à l'an 426.
xxv. 2265.
NAMARA (NÉJJ1ARA).
2266.
'E1tl A(ù't'oxpchopoç) M. Aùp. AV't'(J)V~(vou XOX(!J, •••• •
~268.
2273.
Copie de l'auteur. - Auprès du fort. - Wctzstein, n 3. - 9 Cyril Copie de M. de Vogüé.- Sur une pierre de l'enceinte, à gauche de la
Graham, loc. cit., p. 293. porte. - Wetzstein, no 2.
•
2269. ..2274.
Copie de l'auteur. -Auprès du fort. Copie de 1\I. de Vogüé.- Sur un rocher devant la porte.- Wetzstein,
no 6.- Cyril Graham, [()c. cit., p. 293.
2270. Aouxtcxvoç.
2276.
Le commandant du poste était un decurio ou oE.x&ocxpx_oç; nous Copie de M. de Vog·i.ié. - Sur une pierre tombale, au pied de la mon-
avons déjà rencontré ce mot écrit par un 1 surmonté d'un X tagne, à l'est.
(n° 2144). Les lettres No:IJ.cx ne peuvent guère ètre que les restes
du mot N1Xp.&p1Xç; et il en résulterait que Némâra, aussi bien
que le village de Nimré, s'appelait Nam ara dans l'antiquité; MO,'tl~, miles.
voyez les notes du n° 2176.
2277.
.2278.
2280.
2286 .
Copie de M. de Vogüé.
•
Copie de l'auteur. - Sur une pierre emplo-yée dans le toit d'une église,
Jovi Maximus Gaianus [legionis]? II ae(ternae)? et presque à sa place originaire; l'église est un ancien temple dont
la porte et une portion de la cella existent encore. L'inscription est
encadrée et parfaitement conservée. - Wetzstein, n. 200. -Porter,
F'ive years in Damascus, II, p. 202; Transactions Roy. Soc. Lit., V,
p. 248; Amel'ican Ol'iental Society, 1855, p. 186.
2281.
<y7t~p O'W't'YJptcxc; xup(ou Kcxtcr1Xpoc; T{,cu AlÀ[ou "Aoptcxvo'ü 1\.v't'wv.dvou
Copie de 1'.1. de Vogüé. - Wetzstein, no 5.
l:E6~a't"o'üEucrE6o'üc;, o vcxoç lx. -rwv ÎEpcx't'txwv ?x .. !ae·IJ l'toue; ox't'wxcuoE-
xchou 'Av-rwva(vou Kcxb.:xpoç, 7tpovo·ljcrrxp.Évwv 'Aptcr'tdoou 0cxttJ.ou, 'O'lt-
Leg(io) III Cyr(enaica).
aD,ou 'EtJ.tJ.lyvou, 'Ep.p.Eyav·IJ Xctp.Évou Èxô(()xwv, Gal p.(o)u 'A6zopou,
"Evou Mcxdx.ou, 'Ep.p.qavYJ Ntfpou hpotcxv.twv.
Les lettres YR forment un monogramme, comme dans les
inscriptions de Bostra.
Inscription de l'an 155. Elle est datée d'après l'année du rè-
La même légion paraît être mentionnée dans un autre frag-
gne et non d'après l'ère de Bostra, ce qui prouve que Hébrân
ment copié par M. Wetzstein, no 7.
ne faisait pas partie de la première province d'Arabie.
Ce fait est confirmé par un texte nabatéen que j'ai trouvé à
Hébrân et que j'ai rapporté au musée du Louvre (Vogüé,
2282. Inscr. nabat., no 1.); il est daté de la septième année du règne
de Claude, et il montre que Hébrân faisait partie du royaume
Copie de M. de Vogüé. d'Agrippa Jer, annexé aprês la mort de ce prince à la province
romaine de Syrie, et rendu ensuite à son fils Agrippa II; cette
Gaianos Maximus. localité était donc toujours restée en dehors des États naba-
téens. Nous trouverons néanmoins dans l'inscription suivante
un exemple de l'emploi de l'ère de Bostra à Hébràn avant la
formation de la nouvelle province d'Arabie; mais il n'y a pas
2283.
lieu de s'en étonner, car Hébrân était sur la lisière des deux
Copie de M. de Vogüé. provinces, et d'ailleurs l'inscription a été gravée par une tribu
arabe, qui sans doute passait l'hiver dans les plaines de la pro-
Maxime. vince d'Arabie et l'été dans les montagnes au-dessus d'Hébrân,
qui dépendaient de la province de Syrie. Je n'ai pas retrouvé
dans les inscriptions l'ancien nom d'Hébrân; mais, à en juger
d'après les noms similaires Bousân, Bosana, Imtân, Mothana,
2284. le village devait s'appeler Hebrana dans l'antiquité.
Sur les lxOLXOL, voyez les notes du no 628.
Copie de M. de Vogüé.
2291. 2294.
Copie de l'auteur.- Au-dessus de la porte d'une cabane à l'ouest du Copie de l'auteur.- Dans une rue du village, sur une pierre détachée.
village.- 'Vetzstein, n° 202. Lettres grossières, mais hien consenées .
. • . • in rede] Jovis G. Jul[ius Maxi]mus vetran(us), qui sub + ME't'~ oro S7tOÀÉp.taEv M&etp.o; 7rpo't'(éx't<tlp) È't'w(v) ty' 8;? C'tÀ!X6ov
arnbos rnilitavit, fle]cit. lx't'taEv Èv (e)'t'(e)t vo"')', ex' îvô(tx'ttwvoç),
EL-'AFINÉ. XXXI.
2296-2297. MDJÉMIR.
Copie de l'auteur.-Le no 2296 est sm• le toit d'une maison, et le n° 2297
dans l'escalier d'une autre maison. Les deux inscriptions sont pa- 2298.
reilles et se complètent réciproquement.
Copie de l'auteur. -Dans une maison, sur une pierre brisée à gauche,
'frrËp aw•t"'!jptaç Xe<t ôye(l)ocç c&roxpchopoç Nepoua Tpoc'i~Xvoü Koc(actpoç mais complète à droite.
.Ie6:xa-roü fepf!-c:mxo'ü docxtxoü, &ywyoç ôôcf-rwv dacpEpOf!-SVttlV etç K&vct't'ot
'Aycx6?j] Tux.n ·
lx 7tpovo(ocç Kopv'Y)ÀtOtj IMÀf!-ot 1tpea6(ev-rou) .Ie6( ex a-rou) IÎV't'La't'p( cxt~yov).
• • • • • • • • • • • -i)y}:f7t"Y)O'IXV Xrlt OL' aù-roü 0 xupLOÇ
• • • • • • • • • • • • ctLVEL xrxl X&cra-roç utàç xcd ~&e
Cette inscription est le premier monument épigraphique re-
poç ••••••••••• ]v[e]u-r'Y)c; "'A~L~o~ Mcxaéxou
latif à Cornelius Palma qu'on ait découvert en Syrie ou même
•••••••••• ~rlé]pou È'lt'(axorroç .I~epoç ~a€pou
ailleurs; car son nom n'est mentionné que dans un petit nom-
• • • • • • • • lrr(axo]1toç dÉÀÀoç Baô&pou
bre de dates consulaires, où il figure comme l'un des éponymes
• • • • • • • • • • lrr(a ]x.o'lt'oç ~fLpoç l:av&ou
des années 99 et 109. On ne sait rien de sa carrière avant son
•.•••••••• È'lt'qax.o1toç ~'Y)cXÀÀcxç •ptlbb~Àou
premier consulat en 99; il succéda ~ Julius Quadra tu.s comme
•••••••• È'lt'(axo"]oc; 'Pcx66ftÀov ut oc;
légat de Syrie dans le courant de 1 année 104 et qmtta cette
ElcxtfLOÇ 'A~(~ou.
province dans le courant de 108, pour aller à Rome entrer en
charge comme consul pour la seconde fois, le 1er janvier 109. Il manque malheureusement au moins la moitié de l'inscrip-
Pendant sa légation de Syrie, il fit la conquête de Pétra et des tion; c'est d'autant plus fâcheux qu'elle aurait probablement
États nabatéens et les réduisit en province romaine, sous le jeté quelque jour sur la nature des fonctions des épiscopes;
nom de province d'Arabie; ces faits ne sont mentionnés que voyez à ce sujet les notes du no 1990.
par Dion Cassius (LXVIII, 14). Nous avons vu que l'ère de la
nouvelle province commence le 22 mars 106, ce qui fixe l'é-
poque de la conquête. Palma est aussi mentionné dans un
fragment d'inscription monumentale découvert à Soueida 2299.
(n° 2305). Pour Je reste de sa carrière, voyez le Mémoire à la
fin du volume. Copie de l'auteur.- Sur la terrasse d' une maison; inscription encadrée,
Il ne faut pas confondre l'endroit appelé Kcfvtl·m dans notre mais brisée en deux morceaux.
inscription avec la ville bien connue de K&vcx9cx, dont nous étu-
@o:ô't'E ••• (X]l\lr 'HÀ(aç
dierons plus loin les nombreux monuments. Il s'agit ici d'une
localit6 de la plaine du Haourân, appelée J{erak, où M. Wetz- XL • • • ct<l'LOU fLOVLÇ 0
2300 a.
XXXIV.
Copie de Burckhardt.- Dans le mur de la mosquée. - ' Cm·pus Inset.
Gr., 4623.
••• ÉIXV't<i>] xrxt N1X[y}xuv·:1? yuvrxtx.l x[cxl] uioic; xrxt cplÀotc; [&lvcf-
SOADA QU.E ET DIONYSIAS?
7t1XU!J-OC• (SOUE/DA).
Il n'y a que peu de restes d'antiquité à 'b·é; le village est ha-
bité par des Druses et des chrétiens, et il est la résidence du 2303.
fameux chef druse lsmaïl-el-Atrasch; son frère est scheikh
d' El-Afîné. Copie de l'auteur.- Dans une maison attenant au temple du c6té nord,
fragment mutilé de tous les côtés; bonnes lettres en relief, lignes sé-
parées par un trait.
~occnÀÉwv cptÀtp • • • •
• ••• fiX ]ôouoç IJ~àç EÙaE[bWV
XXXIII. • • • OtX]oÔOjL1j(J'EV cxt •••••
230t. 2304.
Copie de l'auteur.- Sur une pierre ou borne brisée à l'extrémité infé- Copie de l'auteur. - Dans une autre maison à cent mètres du temple,
rieure; lettres grossières. fragment en grandes et belles lettres; la ligne est complète à tl roi te.
légats fie Syrie; on ne connaît pas la date de son premier con- temporain du règne des Agrippa, époque de tranquillité et de
sulat, qui fut un consulat suffectus, mais il fut consul pour la prospérité pour la Batanée; rien ne s'oppose à ce qu'il soit un
deuxième fois en 196, et plus tard prœfectus urbi sous Septime peu plus ancien; cependant je ne le crois pas, parce qu'on ne
Sévère; voyez le Mémoire à la fin du volume. trouve dans le pays aucun édifice antérieur aux rois Iduméens
Ainsi que je l'ai déjà fait remarquer (no 2305), cette inscrip- (voyez les notes du no 2329). La date approximative que les
tion provient du nymphamm, et se rapporte aux conduits des- auteurs arabes assignent à leur Odheyna n'a pas de valeur his-
tinés à amener les eaux de différentes sources des environs, soit torique, et ce personnage peut avoir vécu au premier siècle
dans la ville même, soit dans ses dépendances. Arra, où il y tout aussi bien qu'au second, de sorte que je serais assez disposé
avait un temple d'Athéné, était probablement situé sur l'em- à l'identifier avec rOdeynath de Soueida. J'ajouterai que dans
placement du village actuel deRahâ (voyez ll 0 2301). Orsoua doit les inscriptions bilingues de Palmyre le mot <puÀ~ est rendu par
être le nom ancien du petit village de Resâs, situé à peu de ',j:J., beni, ce qui montre que, même dans les villes, les tribus
di~tance de Soueida. Quant à Aphétatha et Kœnatha, qu'il ne syriennes avaient le caractère de la tribu arabe, la descendance
faut pas confondre avec la ville de Kanatha, on les retrouverait vraie ou supposée d'un ancêtre commun ; ainsi q;uÀ·~ ~ov.cn
peut-être dans les noms modernes de quelques-unes des sour- O'l)vwv est bien la traduction de Benou-Samaydâ; voyez, à ce
ces des environs de Soueida; car dans le Haourân la plupart sujet, M. de Vogüé, Inscript. Palmijr., p. 37. Sur les autres
des noms anciens se sont conservés presque sans altération. ethnarques ou stratéges des nomades, mentionnés dans les
Le culte d' Athéné était fort répandu dans Ja Batanée; voyez inscriptions, voyez les nos 2196, 2236.
no 2203, a.
Le nom de la tribu des ~OfJ.!Xl6·'lvot ressemble singulièrement
au nom de la tribu appelée Bénou-Samaydâ par les auteurs
arabes, tribu qui fournit des princes aux Arabes de la Syrie. 2309.
a Suivant ces auteurs, dit M. Caussin de PercevaJ, les Romains,
maîtres de la Syrie et de la Mésopotamie, voulant former en- Copie de l'auteur. - Dans une maison adossée à la mosqu~e, sur une
pierre qui formait le linteau ù' une des portes de la mosquée. Les
tre eux et les Parthes un État intermédiaire qui leur servît
lettres qui manquent ont été martelées.- Corpus Inscr. Œr., 4617.
de rempart pour arrêter les incursions de ces ennemis cons-
tants de l'empire, donnèrent à Odheyna, descendant de Sa- c 1- J xup wu A,
"J'•:rouç l 't"Ou 1)fJ.C1JV[ - 1 v-roxpcnopoç [M • A'up'l)AWu
1 , ' .....
")' sou.,pnu
'
maydâ, le premier chef des Arabes de Syrie dont le nom ait 'AÀF.Ç&vopou ! .Eb-xcr-rou], fnr!X1"Euov-roç 'louÀtou .l;tX't'opvdvou, ~ 7tOÀtç 't'Ù
acquis de la célébrité, la souveraineté de la Syrie orientale et x·rta(J.!X a'Lv ÈpyCY.cr't"Y)ptol:; xocl. 7t!XV't't xÔafJ.~l xiX[n:crxEuCY.cre:v ], Èmcrxo7tounwv
d'une portion de la Mésopotamie; souveraineté, ou, plus exac- ~ouÀwrwv cpu)3ic; Bt't'!XtYlvwv, 7tpovo(q. x.up(o\J x•{cr,ou .:llovuaou.
tement, phylarchie, qu'Odheyna et ses successeurs exercèrent
comme alliés et sous le patronage des Romains. D'après le La copie de Buckingham porte ETOYCE, mais il n'y a sur
nombre des descendants et successeurs d'Odheyna, dont le la pierre que ETOYCI; la lacune qui suit est de sept ou huit
dernier était contemporain de Djodhay.ma, roi des Arabes de lettres.
l'Iràli, je présume qu'Odheyna avait dû commencer à régner Le nom martelé doit être celui de Sévère- Alexandre. En
vers l'an 165, c'est-à-dire au temps de Marc-Aurèle. Les au- effet, parmi les empereurs du second et du troisième siècle
teurs arabes ne signalent · qu'une ligne de descendants d'O- dont les noms ont été effacés sur les monuments, il n'y a que
dheyna, Bénou-Odheyna, formée par trois princes qui régnè- Commode et Sévère-Alexandre, dont les règnes aient duré dix
rent successivement après lui, Hassân, Zharib et Amr. >) (!list. ans, et il ne peut être question de Commode, parce que pendant
des Arabes, II, p. 191, 192). l\1. Caussin de Perceval est d'avis les dernières années de son règne la légation de Syrie fut oc-
que l'Odheyna des écrivains arabes n'est autre que l'Odeynath cupée successivement par Domitius Dexter, Asellius .!Emilianus
des inscriptions de Palmyre, l'aïeul de l'époux de Zénobie; et Pescennius Niger (voyez nos 2308, 2213). Nous avons déjà
mais, d'un côté, les auteurs arabes eux-mêmes ne font aucune rencontré à Éïtha un monument sur lequel le nom de Sévère-
allusion aux grands événements du règne d'Odeynath, et ne Alexandre avait été martelé (no 2114).
connaissent même pas son existence (Histoire des Arabes, II, Saturninus était légat de Syrie; il est mentionné dans une
p. 197), et, de l'autre, les inscriptions nouvellement décou- inscription de Phama (no 2524), et dans une autre inscription
vertes à Palmyre nous fournissent des renseignements précis de Soueida (n° 2309. a) il porte le titre de Ü7tet-rtxôc;, qui était
sur sa généalogie, et prouvent que sa famille n'avait rien souvent appliqué aux légats consulaires de la province (voyez
de commun avec les Bénou-Samaydâ; voyez à ce sujet les les notes du no 2212). De même que le mot ôrriX't'lxÔc; est employé
observations de M. de Vogüé, lnscr. Palmyr., p. 35, et mes comme synonyme de légat consulaire, le mot ômx't'euw, qui régu-
notes au no 262!. II doit néanmoins y avoir un fonds de vérilé lièrement signifie « être consul >), a ici le sens « être Ô7t1X't'txoç,
dans les traditions arabes relatives à Odheyna et aux Bénou-Sa- remplir les fonctions de Ô7t!X-rtxoç, être légat consulaire >>. La
maydâ, et il me semble que les inscriptidns de Soueida jettent leçon &.v6u7tC1:-rEÛov-roç, proposée par Franz, est inadmissible, parce
quelque jour sur la question. En effet, non-seulement nous y que, sous l'empire, il n'y eut jamais de proconsuls en Syrie, cette
trouvons une tribu ~op.ett6"1jvwv, mais le monument le plus re- province ayant eonstamment été une province de l'empereur et
marquable qu'on y voit est un magnifique tombeau, unique dans non du sénat. On ne peut non plus prendre le mot dans son sens
s~n ge,nre dans tout le Haourân, construit par Odeynatb, fils ordinaire d'être consul, parce qu'il est presque sans exemple que
cl An~elus, pour son épouse Khamraté (voyez no 2320, et Vogüé, dans une inscription monumentale de cette époque on n'ait
Archztecture de la Syrie centrale, pl. IJ. Ce tombeau date au nommé qu'un seul consul, et parce qu'aucnn des consuls ordinai-
plus t~rd du premier siècle de l'ère chrétienne, et doit être con- res du temps de Sévère-Alexandre n'a porté le nom de Saturni-
SECTION IV. BATANÉE. - XXXIV. SOADA. 531
nus. Il faut donc accepter l'emploi de Û7t(t't'euw dans le sens de ~312.
-~yap.ovr:;uc.o), bien que ce soit une anomalie, dont je ne connais
Copie de l'auteur. - Près de la grande église, du côté sud. Lettres
qu'un seul autre exemple, celui de l'inscription gravée sur un
grossières.
poids, originaire de quelque ville grecque, mais dont on ne
connaît pas la provenance exacte. La légende , ùmx·w)ov'toç ••••••••••• tX01Jç l\I ••
T. 'lou. KÀcx't'\ou l:Eou~pou •••• 'hcxÀtxov otÀd'tpov, après avoir été in- .•.• tepEOç Âo]ucr&peoç Oa[ou
terprétée de diverses manières, a enfin été ·expliquée par Bor- • ...•. , .• , •• ':-1.VtX"Ij'
' tiJU
ghesi, qui cite à ce propos l'inscription de Soueida (Corpus civÉû't''lJ]crEV.
Inscr. Gr. 8544; Anna li Instit. Archeol. 1856, p. 51). Sur Satur-
ninus, voyez le Mémoire à la fin du volume . Sur le dieu Dusarès, voyez les notes du 2023. L'épithète &v(-
. La tribu des Bt't'O:t'YJvo\ est mentionnée dans une autre inscrip- X''l'toç est aussi appliquée au dieu "HÀtoç (no 2392).
tion (n° 2310); on voit qu'il y avait des ~ouÀw'ta( choisis dans
~h~que tribu. A la fin il y a Âtov0crou et non Âtovucr(ou; Dionysus
eta1t regardé comme le fondateur de la ville, et c'est sous son 2313.
inspiration, manifestée sans doute dans un songe ou par quel-
Copie de l'auteur. - Daus une maison 1t l'est du Yillage; stèle sur la-
que prodige, que l'édifice avait été construit. J'ai déjà fait re-
quelle est sculptée une tête radiée, mais sans cornes; l'inscription est
marquer que, malgré son importance, Soada n'est mentionnée
gravée au-dessous rle la tète.
par aucun auteur, et j'en concluais que la ville avait changé
de nom vers le troisième siècle, comme plusieurs autres villes
de la province. Il me semble que les mots x .. [crn1ç .Âtovucroç four-
Nous verrons plus loin une inscription funéraire de Sleim qui
nissent la solution de la difficulté, et que Soada n'est autre que
se termine par les mots "'A~.p.wv ~~·w (n° 2382).
la ville de Dionysias, mentionnée par Hiéroclès et Damascius
(apud Photium, cod. 242, p. 347, éd. Bekker) et dans les Notices
eeclésiastiques parmi les villes de la province d'Arabie. L'ins-
cription n° 2327 montre que Soada était une ville épiscopale. 231.4.
J'avais pensé d'abord que Salkhad pouvait avoir quelques droits
au nom de Dionysias (voyez les notes du n° 1989); mais je crois Copie de l'auteur. -Dans le liwûn du scheikh. Stèle sur laquelle est
maintenant qu'il faut donner la préférence à Soada. Un person- sculpté un buste, la main sur la poitrine; au-dessus un aigle, les
ailes éployées et les pattes posées sur la tête du personnage. Sur la
nage originaire de Dionysias paraît être mentionné au no 2299.
face opposée, il y a un autre buste sans aigle. L'inscription est grasée
sur trois côtés de l'arête de la moulure. - Cotpus Inscr. Gr., 4617.
2309 a.
Copie de Buckingham. - Dans la mosquée, sur une pierre brisée. Je "'A~t~oc; était une divinité syrienne adorée à Édesse : Ot "~v
n'ai pas retrouYé ce fragment.- C01pus Inscl'. Gr., 46l8 b.
"EoEcrcro:v otxouvnç, hpov ~~ IXtWVOÇ -ljÀ(ou zwptov, l\IOVt!J.OV ctÙ'ttp xcù
l;a ] .. [o]pvelvou &7t[ cm]xou. "A~t~ov cruyxrx6topuoucrtv. AivtnEcr6cxt cp'rlcrlv 'Up.bÀtzoc; Glç o M&vq.J.oç
p.~v 'Epy.:tjç elfl, "A~t~o; ô$ "Ap'Y)ç, r1À(ou r.cfpeopot (Julian., Oratio 4,
Voyez les notes du no 2309. p. 150, éd. Spanheim). On a trouvé en Dacie plusieurs inscrip-
tions votives, Deo Azizo bono puero, Bono deo puero phosphora,
Deo bono phosphora A pollini Pythio (Orelli, 4986, 1934 à ·J 938),
23·10. qui montrent que Azizus doit être plutôt assimilé à Apollon
qu'à Arès, ce qui est d'accord avec l'expres~ion r,Àtou r.&.pr:;o?ot.
Copie de l'auteur. - Sur une grande pierre, dans une maison au midi
La racine du mot est "iW, validus, potens fuit. On peut aussi
de la mosquée. - Porter, Five years in Darnascus, II, p. 125.
rapprocher cette divinité du ZEoç "AcrEt:; adoré à Laodicée de
Phrygie; voyez Revue numismatique, 1851, p. 175, et les ob-
servations de M. de Vogüé, Journal asiatique, VIe série, t. X,
Celle tribu est mentionnée au no 2309. p. 159.
23i1. 2315.
Copie de l'auteur. - Dans une maison près de la mosquée; inscription Copie de l'auteur.- Sur la face intérieure de l'entablement du péristyle
encadrée et très-bien conservée. du temple; grandes lettres.
Xa'lpE xupt~.
2316. 2318.
Copie de l'auteur. -Au sud de la grande église, dans le mur extérieur Copie de l'auteur. - Dans une cour, fragment dans le foyer d'une che-
méridional d'un grand édifice; l'inscription est complète à droite. minée; l'inscription est complète en bas.
Aou x wv] "A vvtov <Ovoprx-rov Fragment dont on ne peut rien tiret·.
• • • • • .l17tGtpf_OV EtÀ'IJÇ
...... -~ 7t6Àtç.
· Annius Honoratus est sans doute le père ou le fils de ce .2319.
L. Annius Italicus Honoratus, légat de la Mésie Inférieure sous Copie de l'auteur. - Dans la même cour; fragment d'inscription enca-
Sévère-Alexandre, dont le cursus honorum a été trouvé récem- drée; grandes lettres.
ment à Kustendjé par M. Ernest Desjardins (Annal. Instit. ar-
cheol., 1868, p. 97). On sait par une autre inscription qu'il Fragment insignifiant.
avait deux fils appelés Italicus et Honora tus (Gruter, 5, 3). Le
nom de l'aile de cavalerie, dont Honoratus était préfet, n'a pas
été conservé.
2320.
Copie de Burckhardt. - Sur une pierre retournée et encastrée dans le 'OôC(tVCX'tOÇ Avv~),ou ~)XOOOp.·l)uE.V -r·~v u't~À'I]V X1Xf'-P;,~ 't~ ccu•ov
mur intérieur d'un édifice, situé il gauche dans la rue qui descend du
yuvcxtxL
nymphœum. -Je n'ai pas retrou-vé cette inscription.- Corpus Insct.
G;'., -~618, et Add., p. 1182. Cette inscription est une des plus anciennes, sinon la plus
AJl[À. 'lJouÀtcxvi}i ex ancienne, que j'aie rencontrée dans Je Haourân. L'iota souscrit
tcrx_? 'AÀeÇcxvôpt~J? ès[ x}x[ vè- se trouve dans les mots ~)x.oo6:J.1Jcrev et -r~, et la forme des lettres
p[~)] civopwv 7tp&YtJ.IX- indique le premier siècle avant ou après notre ère; je croirais
-.[cx ôt]x[Gt~6n]wv, /.E[t- cependant que le monument appartient à l'époque d'Hérode
Àt}:fpx_q) Àqtwvoç plutôt qu'à Fépoque antérieure; voyez à ce sujet les note~ du
'têO"uCXpEuXGt lOEXrX- no 23.29. Ce tombeau, 1\m des édifices les plus curieux du
't"ljÇ I'sp.tv['l)Ç .•.. Haourân, est figuré dans r Architecture de la Syrie centrale de
M. de Vogüé, pl. I. Snr Odeynath, voyez les notes du no 2308.
Cette inscription a certainement été mal copiée, et la res ti tu- Il y a sur la face orientale du monument une inscription
tion proposée par Franz n'est guère admissible. Les mots con- araméenne qui est la traduction du grec; voyez M. de Vogüé,
tenus entre le nom propre et zetÀt&px_cp ne peuvent être que la Inscr. du Haourân, no 1.
désignation des autres fonctions r€mplies par Julian us; je soup-
çonne qu'il y avait SUr la pierre la formule osx.cxvopoç -rwv -r~
npayp.a:tcx otxcx~6nwv, ou quelque autre formule semblable cor- 2321.
respondant au latin decemvir stlitibus judicandis; voyez Corpus
inscr. gr., 4029. Avant de devenir tribun d'une légion, un Copie de l'auteur. - Sur un rocher au sud-est du villag-e. - CmJntS
jeune Romain passait toujours par une des fonctions du vigin- InsC/'. Gr., 46:22.
tivirat, comme le décemvîrat judiciaire ou le triumvirat mo-
Xc<tp~ X.C(À~, 7te<crwv 7tpOqïëp<:G'trX'r'lJ âvoce mfvtwv,
nétaire.
O"EIJ.VO't~'r"l)
O"U\10(1-EUV€, XIXÀWv fm6ÔEtyp.cc tptÀd.VOp(.t)v,
'<l>À&ouw, -rwv XGtpt-rw[v] -roovop.a x-r·l)crcxp.~v'l) ·
eîx.ovocç cr~ç &p~-r~ç -rrcx~OC(Ç yocp.€-.?1 7tpoÀmoucre<,
2317.
oÙx. {cp8'l)Ç p.E-r& 'tOtO"t 7ta-rpcxv cptÀto(UJç 'té IJUVIXLfJ-0[ U]ç
Copie Lle l'auteur. - Au nord de la grande ég-lise; fragment d'inscdp- 'Av-rt6y_nr.<-v loe~v ye.vs-rr,v 6' &v. cc -.ov crE 7to6ouv..cx.
tion encadrée. 'E' t<llV
~ XV ' (1-1j\l (~W\1 t •
[JJ ) '
Aùp·'l. Mc<[Çtp.oç 'AÀo:- Plusieurs des lettres sont liées ensemble d'une façon assez
;~vopeû[ç 't"0\1 o(ivcx ... insolite, ce qui, joint à la surface rugueuse de la pierre, rend
1 \
p.ou -.ov XIX t ...•.... la lecture assez difficile. J'ai donné le texte épigraphique tel
gy 'TCrX(jCOÇ 7t[ OÀt'rEliXÇ que je l'ai copié. Le nom de la femme était Flavia Charis et
otC(rrps~cxv[•()( .•.. · .. elle était originaire d'Antioche.
zo7tot6v . . . . . . . .
SEC'I'ION lV. BATANÉE. - XXXV. KANATHA. D33
2322. Le mot EEvooox.aï:ov est plus usité que ÇEnu'>V ; cependant nous
trouverons da!lS un autre texte la forme ÇEvwv (no 2o24); Yoyez
Copie de l'auteur. - Dans l'intérieur d'une. maison, au-dessus de la
aussi n° 638. Sur saint Théodore, voyez les notes du n° 2159.
porte; inscription encadrée et hien conservée.
Celte inscription prouve que Soada était une ville épiscopale,
c1Y1tvoç ~Xf·l cr<., f1.c:ha.p, 7toÀu~pœt<., OtE l:ctt!in, probablement Dionysias; voyez les notes du n° ~309.
X.IXt ~~ç Glç ·~pwç' X.Ctt vsxu; oûx. ljÉvou.
é:UOElÇ o' Glç l-et ~;;lV fmo oÉ·iopëül cro'lç ~v't -rÛp.b[ Ot~J.
~ux_et't y&p ~wcm ~W 'I O.yo.v EÙü:.Gdt•)V 2:528.
Eùcntiet(wv est pour :.ÙcrEbÉtJ)V. Copie de l'auteur.~ Dans la même maison que ln. précédente. Lettres
grossières; l'inscription est complète.
xxxv.
2324.
Copie de l'auteur. -Dans le mnr d'une maison; pierre brisée it gauche .
1{:\~JATHA (QANA. WÂT).
. . • . . • • . • • . . ~wv x-
. • . • • • . • • ~o'tç &xoÀoÛ- 2329 .
Ootç •.••.•• xJcù ·~ '(.tfptç
Copie de l'auteur. - Sur deux assises séparées ct employées dans la
. . • . . . , cl.] ptrE\IOÇ E-
construction d'un édifice, qui paraît aYoir été une église . Cet édifice
sc trouve à droite de la voie pavée antique qui monte yers le bàti-
mcnt, que les habitants appellent le médtessé. Les lettres sont belles;
celles des deux premières lignes sont plus grandes que les autres. -
2325. Cyril Graham, loc. cit., p. 29i:î, n°• 23, 21.
Copie de l'auteur. - Dans une maison à l'ouest de la grande église;
(/, 13-xO'tÀEÙç A'(]phmiXç cptÀOX'J.tcrC'lp [ Xtxt 9t),o?t;)-
inscription encadrée, mais brisée à droite.
~J.atoç Àsy<-t •
"Ecrn X.C/.t • • • • • • •
'"
(J·ijptctJ00UÇ '
XC'l'tCI.G''rC/.IJE(J) [Ç • , • , , , ,
6)Ç chc:.o •••...
p.v~!-'·tx yàp a. . . . . . b. . .• .•... OUY. ' OtO '2"' 07tto)Ç
cl
p.Ezpt
t 1
VU\/ A o:8ovt:::~ i'.C'l~
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~YU.'(EV e; y),ux[ Epov •••• Èv 7tOÀÀOlÇ 't~Ç f.t:>]pa.ç fJ·ÉpEülV Èv:.pto)),EÛul_av•ëç ••••.
1
~o-:s ~r ....
Fragment d'une épitaphe métrique. .. "J, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L'édit dont il ne reste que ces fragments émane d'un des deux
Agrippa; mais comme ils ont porté tous les deux les mêmes
2326.
titres, rien n'indique auquel des deux il faut l'attribuer; voyez
Copie de l'auteur. -Dans les décombres, près de la porte occidentale de les notes du n° 236D. Toutefois l'objet et la teneur de l'édit font
la ville ancienne; inscription fruste. plutôt supposer qu'il remonte au règne du premier Agrippa.
Sur la formule ÀÉye.t, voyez les notes du no 535, p. 148.
Fragment où on distingue les mots: leg. JI!, .... A~tg. , et Ces deux fragments se font évidemment suite et forment le
la formule, v. s. l. m. milieu d'un texte qui se prolongeait à droite et à gauche sur
d'autres assises; il est probable que celles qui portaient le
reste de l'inscription ont été employées dans le même édifice,
qui est construit tout entier avec des matériaux antiques; mais,
2327. malgré mes recherches, je n'en ai pas retrouvé d'autres.
Il est extrêmement regreltable qu'une si faible partie de ce
Copie de l'auteur. -Dans une maison à l'ouest de la mosquée. L'ins-
document nous soit connu; car il en reste assez pour montrer
cription est bien consen-ée.
de quelle importance il était pour l'histoire de la Batanée. Le
'E7tl -rou] OO'!W't( &-rou) rEt pou im'Jx.( Ô7tOU) X.'tl~E'tC'l\ 0 ÇevEWV -rou ~y(ou roi Agrippa paraît reprocher aux habitants de la pro\'incè d'a-
0eo5u')pou. voir v6cu jusqu'alors comme des bêtes fauves dans des ta-
531 PARTIE VI. SYRIE.
nières (Èv:pt~lÀt.Ûcrcxv't'eç), et il les invitait sans doute à bâtir des appelée Rénath, mp, dans la Bible; j'avoue que je conserve
maisons et à quitter leur ancien genre de vie. Ces reproches quelques doutes à ce sujet; car l'identité des noms n'est pas
étaient bien mérités; car les auteurs contemporains nous ont une preure décisive dans un pays où le même nom est souYent
laissé des détails circonstanciés sur les mœurs des popul~tions porté par plusieurs localités assez éloignées l'une de l'autre.
de ces pays, notamment de la Trachonite et de la Décapole. Dans plusieurs passages de la Bible, les auteurs sacrés sont
Les tribus adonnées au brigandage vivaient dans des caverne.s d'accord pour assigner à la demi-tribu de Manassé une par-
à entrées étroites, mais fort larges à l'intérieur, où hommes et tie du district de Galaad et le royaume de Basan; Makir, t1ls
bestiaux trouvaient place, où on avait des magasins et de l'eauJ de Manassé, eut Galaad, et J aïr, un autr'e de ses fils, eut la
et où on pouvait soutenir une attaque de quelque durée (lv cmYJ- contrée d' Argob, jusqu'à la frontière des Guésuriens et des
Àcx{ocç fJ.E't'~ 7t&v't'wv 't'WV o~x.dwv È<pC:JÀwov, Joseph., A nt. Jud., XlV, Mahacathiens (!Vombrres, XXXII, 39-41; Deutéron., III, 13-15;
Hi, 5; oùo~ ~4ocov ~v Èmcrz_e"iv 'tvÙç mpl -rov Tpc(zwvo:, Èv l6t.t 't'O À·(J- Josué, XII, 5-6; XIII, 7-11; l Chron., V, 23). Kénathn'Est men-
a-reunv 7tt.'lrow,p.lvouç, x.ccl ~[ov oûx &.noeev lzov-rcx; · o~-rt. yàp 7tO)dç tionné que dans deux passages (Nomb1·es, XXXII, 42; I Ch1·on.,
c ...... c ~
'
o:u-rotc,, OU't'E x.·n]:rtç otjpt~lV U7tYJp)'
- ., "" ' f'U
_ë, U1t'l'flU'(!Xt' os XIX't'tx 't'l); ''(IJÇ XCct 0'7tYj- II, 22, 23); dans le premier, après avoir indiquè les parts de Makir
t'\\ \ ...... \ 1
À~L!X, xo:l xotv~ p.t.'ttx 't"WV ~ocrXYJP,c('t'WV Ôt~t't'!X, Mt.p.Yj:;zc(·nJVTCXt o~ xo:l cruv- et deJaïr, l'écrivain sacré ajoute : cc Et No bah s'en alla, et prit Ké-
o:ywy&; Mc(-rwv xcxl 7tpo7to:pctcrxw(xç ut'ttt~w, x.o:l Mvo:v-r:xt 1tÀe'lcr-rov èÇ nath avec les villes d0 son ressort et l'appela Nobah, de son nom.>)
dcpo:vou; ~v·dxt.w. A~ yt. p.~v dcrooot cr-rt.vctl xcxl xufi' gvcx 7to:pspzop.ivCJJV, Nobah était sans doute un autre descendant de Manassé, bien
't'tt o' lvoov ci7ttcr'tW; p.ey&Àa., XCXt 7tpoç EÙpuXt~lptcxV ÈÇEtpye<crp.Évot · 'tO o' que ce ne soit pas dit expressément. Le récit du livre des Chro-
Ô7t~p ,.(xç oix:~crEtç loo:cpoç oùz 0~1JÀ6v, a.n· otov È; Èr.méôou, ibid., XV, niques est un peu différent; il y est dit que « Jaïr eut vingt-trois
-10, 1; cf. XVI, 9, 1; Strab., XVI, 2, 20). M. Wetzstein a cons- villes au pays de Galaad, et qu'il prit sur Guésur et sur Aram
taté l'existence de ces habitations souterraines sur plusieurs les bourgades de Jaïr, et Kénath avec les villes de son ressort,
points du Haourân et des districts voisins, notamment à El- qui sont soixante Yilles. >> Le nom de Kénath ne se trouve pas
Adjeila, et à Schibikké, sur le versant oriental du Djebel- ailleurs dans la Bible, mais il est question de Nobah au li\'re
Haourân, et à Dér<àt, l'ancienne Adraa; voyez Hauran und des Juges, dans le récit de la campagne de Gédéon contre les
die Trachonen, p. 44-48. Moi-même j'en ai visité plusieurs Madianites qui avaient franchi le Jourdain et étaient entrés en
dans le Djebel-Haourân et dans le Ledja, notamment à Dama, Palestine. Gédéon met l'ennemi en fuite, traverse le Jourdain à
où il existe de vastes excavations souterraines; les Druses m'ont sa suite, et après avoir passé par Succoth et Pénuel c< il monte
souvent assuré qu'il en existait de tous les côtés, mais qu'en par le chemin de ceux qui habitent dans les tentes, du côté
général elles ne sont connues que des Arabes du Ledja, pil- oriental de Nobah et de Jogbéha >>, et surprend les Madianites à
lards invétérés qui conservent précieusement la tradition de Karkor; de là il revient à Succoth (Juges, Vlll, 4-17). Succoth,
leurs ancêtres du temps <le Zénodore; elles leur servent de Pénuel et Jogbéha sont trois localités qui appartenaient à la
magasins et de citernes. tribu de Gad (Josué, XIII, 27; Nombres, XXXII, 35); Succoth
Les passages de Josèphe que nous avons cités sont le meil- était d~tns la vallée du Jourdain en face de S~ythopolis (Hiero-
Ienr commentaire de l'édit du roi Agrippa; les habitants de nym., ad Gen., 33, 17); il est donc évident que Nobah était sur
la Trachonite n'avaient ni villes, ni champs cultivés; dans la le versant oriental des montagnes de Galaad, dans la direction
Batanée, l'état social était un peu plus avancé à cause de la fer- de Gérasa ou de Bostra, et près de la limite des territoire3 de
tilité de certaines parties du !:iol; mais là non plus il n'y avait Gad et de Manassé; et si, comme il y a toul lieu de le croire, la
que des villages, et la grande majol'ité de la population devait Nobah du livre des Juges est identique avec la Kénath-Nobah
être nomade. Aussi, malgré les recherches prolongées et mi- du livre des Nombres, rien ne nous autorise à placer Kénath
nutieuses que j'ai faites pendant un séjolll' de cinq mois dans dans la Djebel-Haourân; si, au contraire, les deux localités
le pays, je n'ai pu découvrir aucun monument antérieur au sont distinctes, le champ est ouvert aux conjectures, et on peut
règne d'Hérode. Il y a sans doute des habitations grossièrement identifier Rénath, soit avec Kanatha, soit avec Kanata, ville de
construites en pierres brutes, des cavernes fermées par une cle- l' Auranite, située non loin de Bostr·a (voyez les notes du
Tanture en pierres sèches, qui peuvent être de toutes les épo- no 24{2, d), soit encore avec Kané, village de la tribu de Ma-
ques, et dont quelques-unes sont peut-êtee fort anciennes, mais, nassé, cité dans l'Onomasticon d'Eusèbe. Pour ma part, j'ai
je le répète, il n'y a pas trace de civilisation régulière, de tem- quelque peine à admcltre que les Israélites aient jamais élé
ples, d'édifices publics avant le règne d'Hérode. Même de cette maîtres du Djebel-Haourân, ni que leurs frontières aient dépassé
époque, il n'y a que très-peu de monuments; l'immense ma- la plaine du Haourân; voyez les notes des nos 1989, 2070, e.
jorité des constructions publiques ou privées du Haourân ap- Eusèbe et saint Jérôme identifiaient peut-être Rénath avec
partient aux siècles de la domination romaine, depuis Tra- Kan a th a, mais ce n'est pas sin· j voici le passage de l'Onomas-
jan jusqu'à Justinien; il suffit de parcourir ce recueil pour' s'en ticon : I\e<v&e, xwp.Yj -r~ç 'Aprxbtc.:; Etç É-rc KC'lvue& Àe.yop.Év·'l, ·~v Ü)vo-
assurer, et tous les voyageurs qui ont vu le pays ont été frappés p.e<crE No:ô'we, xrxt yÉyovo. cpuÀ~ç Mrxvoccrcr1j · x{(-ro:t ô~ xcr.l {-re Mt v'ùv È.v
de l'homogénéité des édifices qui le couvrent; partout on re . Tp~zwv1-rcôc TIÀ1Jcrtov Bocr'tpt•lv. Du temps d'Eusèbe, Kanatha faisait
trouve les mêmes procédés de construction, les mêmes mou- bien partie de la province d'Arabie, mais non fle la Tracbonite,
lures, les mêmes ornements. Le Haourân n'a jamais joui que ct d'ailleurs on .s'explique difficilement comment cet auteur au-
d'une seule période de tranquillité et de bon gouverne- rait appelé xC:lp.1J une ville assez importante, qui était le siége
ment, c'est celle qui embrasse les siècles prospères de l'empire d'un évêché.
romai~; après, comme avant, il a été habité par des races plus Quoi qu'il en soit de Kénath, la première mention certaine de
ou moms nomades et à moitié barbares. Kanatha se trouve dans Josèphe à la septième année du règnP-
On suppose généralement que Ranatha est l'ancienne localité d'Hérode; l'historien raconte comment les troupes de ce prince
SECTION IV. BATANÉE. - XXXY. KANATHA.
furent battues près de Kanatha par les Arabes sous les ordres pole, no,; 15, 16), les autres sont mal décrites et doivent être
d'Athénion (Bell. Jud., I, 19, 2). Il place Kanath3 dans la Cœlé- restituées à Ascalon (Suppl. Décapole, not>); nous reviendrons
Syrie, ce qui ne doit pas surprendre; car les auteurs appli- plus loin sur les monnaies de Kanata; voyez les notes du
quent ce nom, non-seulement à la Cœlé-Syrie proprement dite no 2412 d. Pour ma part, je n'ai jamais rencontré qu'une seule
entre le Liban et l'Anti-Liban, mais aussi au pays damasquin monnaie de I\.anatha, dont voici la description:
et à toute la Pérée jusqu'à Philadelphie, ville dont les monnaies
portent la légende <l>lÀcxo<:ÀcplCJJv KoO,"IJç ~vptCI.ç; dans le passage A YT. 1<. M . AN TO . 1<0 M . Tête laurée et barbue de Com-
parallèle des Antiquités judaïques, où les mêmes événements mode.
sont racontés (XV, t>, 1), les manuscrits donnent la leçon Ko:- .lY kAN A9. r AUY. Têlc laurée et barbue de Zeus. JEt>.
v&::cxç OU Kcxv& KotÀ"Ijç ~uple<ç.
Les dernières lettres de la légende ne sont pas claires et je
Le village qne Josèphe appelle K(J.vcf, situé dans le même
ne saurais les expliquer, mais 1< AN Ae est certain. Cette pièce
pays, et près duquel le roi de Syrie, Antiochus Dionysus, fut
fait partie de la collection de M. de Vogüé.
vaincu et tu6 par les Arabes, est aussi probablement Kanatba
(Antiq. jud., XIII, H>, 1). 11 faut toujours cependant se rappeler
la confusion pos~ible entre Kanatha et Kanata.
Pline mentionne parmi les villes de la Décapole Kanatha ou 2330.
I\.anata (Hist. nat., V,§ 74); Ptolémée place aussi Kanatha dans
la Décapole. Dans la table de Peutinger on trouve Chanata sur Copie de l'auteur. - Sur l'édifice qu'on appelle le médressé ou école;
dans un encadrement. lnscriplion très-bien conservée.- Porter, Il,
la voie qui m2nait de Damas à Bostra, en passant par Phama;
p. 114.- Corpus Insor. Gt., 4üJ2.
la ,·oie existe encore dans bien des parties de son tracé, mais
elle paraît avoir passé au bas de la montagne oü est bâtie Kana- crnsp Q"(•H"IJp(cx; Alrroxp( chopo:;) Tpo.'icxvou 'Aople<'IOV Kett:r(cxpoç) Ie:-
tha, et n'avoir atteint cette ville que par un embranchement. 6(etcr'tou) 'tou xupîov, Ôt~ 'AcroucxMvou 'Ocro:tÉ).ou, Ehtp.ou Bcxocfpo:.~, l\1ot-
Kanatha est mentionnée par Étienne de Byzance et par Hié- v(ou XÀcx!J-!J-tOuç, ~Ot!J-E~-rou fa.0-rov, Ehl!J-OU ~ocx[ov, . . . . . . . . ·,
roclès parmi les villes de la province d'Arabie; elle figure aussi l<ovc; ·fi', &yopcxvo!J-o'Unoç M. ÜÛÀ7ttou (l>t),mmxov.
dans les Noliees ecclésiastiques, et elle envoya ses évêques à
plusieurs conciles. Inscription de la huitième année du règne d'Hadrien, -124-
Dans les inscriptions du Haouràn l'ethnique est KcxvaO·fivoç , 12t> ap. J .-C.
(nos 221.6, 2331, a) ou IüvrxÛ'l)Voc; (no 2343). Dans les manuscrits Les noms propres qui manquent avant le mot E'touç ont été
d'Hiéroclès, dans les Notices ecclésiastiques et dans les Actes martelés. Dans cette inscription ou trouve encore la forme n
du concile de Chalcédon (Mansi, t. VII, p. 145), le nom de la au lieu de W. C'est le seul texte du Haourân où on rencontre
ville est écrit KcfvoGet ou KcfvtùOoc, ce qui ne doit pas étonner si ' la mention d'un agoranome.
on tient compte de la prononciation particulière aux habitants
du Haouràn (voyez les notes du n° ,1 916); et il en est de même
dans une inscription bilingue fort curieuse, déeouverte en 1862
près de Trévoux (Alémoires Soc. Antiq. de France, XXVIU, p. 4; 2:331.
Bullet. lnstit. archéol., ,1867, p. 204), et qui est l'épitaphe d'un
Copie de l'auteur. - Sur une pierre senant de seuil à une porte~ près
négociant syrien, établi à Lyon et originaire du village à' Athil a,
de la voie antique qui monte au médresse, et de l'inscription d'Agrippa,
auprès de Kanatha (\'Oyrz les no les du no 2372). Voici les por- no 2329.
tions de ce texte qui nous intéressent : 0ocip.oç & xocl 'lr:lvÀl'xvàc;
~rxcfoou 'AOe.tÀ·I)voç, ~ou), eu,d·1 ç 7tOÀtH1ç 'tE Krxvw6e<ilwv] è[7trxpz.do:ç] ~u· ·r7tzp ot•{t"IJ]pl:x; [A?no]x.p(â'topoc;) Krx[o(o:poc;) M. Aûp·'l),[ov 'Av-rw-
pi"l}ç, Diis Afanibus Thœmi Juliani, Sati fil., Syri de vico Athelani, VEtvou ' "' Pf ·· \
~St.\vt(j'tuV), E'" t ( OU~ ) t,' ['Eïrt' '\;lOUlOtOU
"' ' ] 7tpEcrO~'( EV1 o-v) -
.rT.( ~CJ'GtOU ~<-
-
decurion(i) Septimiano Canotha. Il en résulle que Kanatha fai- b((J.cr-rcv) [rlv'ttcr•p~.'t-~'{ou ...... .
sait alors partie de la province de Syrie, el en effet ce n'est qu'a·
près la réorganisation des provinces, ycrs le règne de Dioclé- Inscription de la dixième année du règne de Marc-Aurèle,
tien, que la Batanée fut comprise dans la nouvelle province d'Ara- 170 ap. J.-C.
Le légat impérial de Syrie à cette époque était Avidius Cas-
bie; jusqu'alors elle avait toujours appartenu à la Syra-Phénicie.
Le mot Sfptimiano constitue une petite difficulté, car on ne peut sius, dont le nom a été martelé; voyez les notes dun°2212.
guère l'accorder avec mttn-icipium sous-entendu; il vaut mieux.
supposer avec M. Henzen (Bullet. loc. cit.) qu'il y avait à Ka-
natha des decuriones Septimiani, c'est -à-dire une non velle caté-
2331 a.
gorie de décurions, créés pour un motif que nous ignorons sous
le règne de Septime-Sévère. Les inscriptions Je l'Algérie nous ont Copie de Seetzen. -Près de la porte d'une cour. -Corpus Insc. Gr.,
fait connaître l'existence d'une cohorte appelée : cohors prima 4613.
Flavia Canathenorum (Renier, Inscr. Algér., 1534, 1535); le
surnom de Flavia montre qu'elle fut levée avant le mort d'A- cy7t$p crun·n[pîw; -tou] xupfou K[op.fl-oôou Krx]lcr-xpoç, Kcxvcxfl"IJvW[v ~]
grippa II et l'annexion définitive de la Batanée à la province de 'lt[ oÀ}tç lx.'ttcr<v o•.~ ["tc.u <kivoç ~o]uÀw-=ou .....
Syrie.
Aucune des monnaies attribuées par Mionnet à Kanatha n'ap- Je n'ai pas relrouvé cette inscription, dont la copie est fort
partient à cette ville; les unes ont été frappées à Kanata (Déca- imparfaite. Il semble qutl le César était Commocle, dont le nom
;)36 PARTIE VI. SYRIE.
aura été martelé. Ce texte est presque le seul trouvé à Qa- 2334.
nawât, qui contienne le nom de la ville; voyez le no 2343.
Copie de l'auteur. -Sur une autre hase à côté de la précédente.-
Corpus lnsc. Gf., 4606.
Après les mots domini nostri, il devrait y avoir castrorurn, • •••• Ào[ç X] e-r-rÉaou? &[vl6"1jXEV
senatus, patrice, comme dans d'autres inscriptions (voyez ix -rwv J ~otuJv eùae6{aç x_&[ptv.
n° 1.881); mais les lettres de la copie n'admettent guère cette
restitution. La légion Cyrénaïque prit, comme tant d'autres, le
surnom d' Antoniniana sous le règne de Caracalla; pour son his·
toire et ses surnoms, voyez les notes des nos 1907, 1947, 1950. 2337.
cy 7tE'] p O"t1l'r"l)ptcx~
' X!Xt' Vél'[X"f]Ç xuptOu
' A'U't"Oxp. K ex tO".
' M•
Aùp ]"'JÀ(ou ['A v-rwvs(vou ~]c[6cxcr-ro'ü Eùcre6o'üc; Eù,uz.ouc;, 2338.
xc<'t] xup[cxç -r~6-f]c; 'tOu x.up(ou ['louÀtccç 1\Icx(cr"'jÇ xcxl crup.7tcxv-roç
cxù-r]o'ü ohou 't'o Çoctvov [~ TioÀtç d.vl6·1Jxsv. Copie de l'auteur. -Sur la face horizontale d'une des assises du temple,
qui est encore en place et qui porte une moulure. Les lettres n'ont
Le nom de l'empereur a été martelé dans l'antiquité; après pu être gravées que pendant la construction ou après la destruction
le mot Çoavov, il y a un espace vide sur la pierre. de l'édifice.
Il s'agit ici d'Élagabale et de son aïeule Julia Mresa, qui est 'Poucpûvz.
souvent associée sur les monuments aux honneurs rendus à son
petit-fils. Voyez Orelli-Henzenj 947j 5515.
2339.
2333. Copie de l'auteur. -Au temple situé au midi de l'édifice qu'on appelle
le Seraï: sur la hase de la colonne de droite. Inscription très-bien
Copie de l'auteur. -Au temple qui sc trouve en dehors de la ville_, sur
conservée. - Wetzstein, n• 188. - Rey, Voyage dans le Raouran,
le chemin d' Atîl, sur la hase d'une des colonnes occidentales. - Cor-
p. 140.
pus Insa. Gr._, 4605.
•••• e6cf·n;ç ~[6pou -rou Tee .. ycttou (ix llo67t')lt0Ç A~Àtoc; r[e]pp.ctvoç ~ouÀeu-r~c;, Tiou7tÀtou AtÀtou (llt),(1t7t0U
e'
UtOÇ, ~ BEVVfX'6"'jÇ, Cfl/\O'
't'WV \ têlfJ.'IJO"CC.fJ.EVOÇ
' A ), '
fJ.E"(tO"'t!p '
EX ~ '~'-'
't'WV ' .
totWV EUCl'Wp~
t1JV
't'wv îott1JV Ei)ae6wv &v[6"1JXEv. utt
&vÉO"'t"IJO"EV.
La première ligne est un peu mutilée aux deux extrémités;
la deuxième est intacte. La derniere lettre de la deuxième et de la troisième ligne a
été ajoutée par le lapicide pour remplir l'espace vide qui res-
tait. Bevvcf611 est le nom d'une tribu ou d'une famille; nous
SECTION lV. BATANÉE. - XXXV. KANA.THA. 537
5
avons déjà rencontré des expressions semblables (n° 2251, 2258) 234~.
et nous en verrons plus loin un autre exemple, 'twv ~lovcxtxEtocfvou
(no 2348). Copie de l'auteur. - Au-dessus de la précédente, mais n'occupant
que le milieu du demi-cercle. Au milieu, il ne manque probable-
ment qu'une lettre, comme dans l'inscription précédente; la pierre
qui portait la fin de la ligne a été enlevée dans l'antiquité et rempla-
2340. cée par une pierre unie, sans doute lors de quelque réparation faite tt
l'édifice.- Corpus Insc1'. 61·., 4614.
Copie ùe l'auteur. - Au même temple, sur la base de la troisième co-
lonne lt partir de la droite. Lettres en relief, très-bien conservées. -
Wetzstein, no 189.- Rey, Voyage dans le Ilaoul'àn, p. 139.
Les lettres 'tty ne sont pas une date; car, le temple étant du' Copie de l'auteur.- Petit autel brisé par le bas et gisant sur le bord du
siècle des Antonins, et l'inscription constatant qu' Antiochus chemin, entre le méd1·essé et le deuxième moulin. Inscription mal
gravée et fruste.
avait fait don d'une des colonnes, ni l'ère des Séleucides, ni
l'ère de Boslra ne pourraient avoir été employées; d'ailleurs il Tàv fl.y10v ~wp.ov ~y~p6'1} KEvtx0'1)vàç èx. • • • • • aw6Etç 6Eotç awt~pat
est extrêmement rare de trouver le chiffre d'une date gravé voa<dv • • • • cPovrpoç ••••
isolément sans le mot l-rouç ou le sigle L Il ne faut donc voir
dans ces lettres que l'abréviation d'un nom propre, comme Tt- 'Hy~pa'IJ est un solécisme pour &v·~yEtpEv. On remarquera
ypcfv'l)ç OU 1\yi),),t?ç, l'orthographe KEvcx6'1)voç au lieu de K1XviX61)voç.
2340 a.
2344.
Copie de M. Wetzstein, n° 190.- Dans la maison ùu scheikh, sur une
base. Copie de l'auteur. - Dans une cour; belles lettres en relief, dans un
encadrement.
Av p. Mocx[pgaoç E>cxtp.ou Bcfôp[ouJ ltptÀ[o]'ttp.·~acxto [*] 7tEvtcxxoo-tcx
È.x TOU ••• ,
Le nom propre Bcfopoç se trouve dans une autre inscription La lettre oméga a ici la forme n qu'on rencontre très-rare-
de Kanatha (n° 2354). ment dans les inscriptions du Haourân; l'inscription est donc
assez ancienne. Il ne faut pas confondre le nom propre Xcfcxp.-
tJ.oç, dont il y a d'autres exemples (nos 2210, a, 25!5), avec
XMp.p.'t)ç que nous avons rencontré au no 2330.
2311.
Copie de l'auteur. - Sur une des faces d'une stèle octogone. 2351.
'Poucpoc; Ilpo>tÀ~wvoc;, twv Mowwmôcfvov, o:ùcrd)wv dvi6"f}XEV. Copie de l'auteur. - Dans une cave servant d'étable. L'inscription a est
gravée en relief et n'a pas été achevée; l'inscription b est sur la mème
l\lov~txo:(ô~voç
est le nom d'une famille ou d'une tribu; voyez pierre à droite de la première et gravée en creux assez légèrement;
les notes des no$ 2251, 2258, 2339. entre les deux, il y a un creux dans la pierre.
1
Br.fôpoç ~Wpov -rou xcxt
ÈJtOl"f}crEV,
SECTION IV. BATANÉE. - XXXV. KANATHA. 539
2355. 236i.
Copie de l'auteur. - A côté de l'oJéum; grossièrement gravé. Copie de l'auteur. -Au-dessus de la porte d'une maison, dans un en-
cadrement. Cette inscription est attribuée par erreur à. Zora,·a dans
Mc.fyvoç Av~ou oixooop."'}(H.v -.à fLV"IJ!J.Etov.
le Corpus Insa. Gr., 9!47.
2356.
Bien que cette inscription soit l'épitaphe d'un évêque, elle
Copie de l'auteur.- Au-dessus 1le la porte d'une maison, clans un en- ne porte aucun signe de christianisme; elle peut avoir été gravée
cadrement; grande belles lettres en relief. - Cette inscription a été avant la paix de l'Église, ou bien les emblèmes chrétiens se
attribuée à. tort it Zora'a dans le Co1'pus insCI'. gt., 45G7. trouvaient peut-être sur d'autres parties du monument auquel
elle appartenait.
Maximianopolis est une ville de la Palestine, située entre
Césarée et Megiddo; l'Itinéraire de Bordeaux la place à dix-sept
milles de Césarée. Des évêques de Maximianopolis assistèrent
23r>7. aux conciles de Nicée et de Chalcédon, et au concile de Jé-
rusalem tenu en 536 (Reland, Pal33stina, p. 89:1 ; Lequien,
Copie de l'auteur. - Au séraï, sur une pierre tombée; grandes lettres, Oriens Christianus; Mansi, t. VII, p. 150). Notre inscription
bien conser-vées. est la première, je crois, où le nom de cette ville est mentionné.
Je dois ajouter que parmi les suffragants de l'archevêque de
d lfl- ]EÀÀEv ~À"f..oc; ~v-.cxcp~[ vcxt Bostra, qui figurent dans les Actes du concile de Chalcédon
• • •• x·'ivx.pcx'tE"IJ? p.ovotc; ••• .. (jJfansi, t. VII, p. 167), il y a un évêque de Maximianopolis, et,
s'il n'y a pas d'erreur dans les copies, il faudrait admettre
l'existence d'une seconde ville de ce nom, située dans la pro-
2358. vince d'Arabie; voyez les notes du n° 2413. Enfin, il y avait
une troisième Maximianopolis dans l'Osroène, qui fut rebâtie
Copie Je l'auteur. - Dans la mème cour que le no 2353; pierre brisée par Constantin et qui abandonna son nom ancien pour celui de
par le haut. Constantina (Malalas, Chronographia, XIII, p. 323, éd. de
Bonn) .
• • • xov crc.fÀcx0ov, 7tOÀÀ~ ..~ l-t-lj.
c>est-à-dire :
l\I<Xxcxp est employé ici comme ·~pül<; sur les monuments funé-
raires de l'Asie Mineure.
Copie de l'auteur. - Dans une maison :;ituée eu face de celle ol1 Sl'
Nous retrouverons la même formule sur un monument de trouve le u 0 22~2. La croix. est une croix latine it branches inégale~.
Jledjdel (n° 2406).
'I;_6uç.
composé des initiales des cinq mols, '1-'icro'Vç Xp~crtoç Ehoü Yîàç de trois mille Iduméens qu'Hérode avait établis sur la lisière
.l:w-r'lÎp. de la Trachonite pour assurer la tranquillité du pays, troublée
par les révoltes de ses sauvages habitants; je ne serais pas
éloigné de croire que la colonie avait été placée à Kanatha, la
position étant centrale et bien choisie pour dominer le pays
(Jos., Ant. jud., XVI, 9, 2).
Une particularité intéressante se rattache à la découverte de
XXXVI. ce monument. Lorsque l'inscription apparut au milieu des dé-
combres, nous conçûmes l'espoir de retrouver la statue et d'en-
richir le Louvre d'un monument d'un grand intérêt, d'un buste
authentique du roi Hérode; mais il fallut bientôt renoncer à
cette espérance. Les autres bases que nous avions découvertes
étaient encore à leurs places sur le parvis du temple, et les
2364.
statues qui les avaient surmontées gisaient en morceaux sur le
Copie et estampage de l'auteur. - Sur une base trouvée devant le dallage, brisées dans la chute générale de l'édifice; celle de la
temple, à droite de la porte; le pied de la statue était encore adhérent statue d'Hérode, au contraire, à laquelle un pied adhérait en-
à la base. Inscription très-bien conservée. core, avait été arrachée violemment de sa place et la statue
avait été brisée en mille fragments, évidemment par la main
Brt. ]crtÀû ·HpcÛoEL xupÎ~J '06rt.tcr~'t'oç .l:l)(ooou ge.flXtX 't'ov &vopt&v-.rt. 't'rt.tç de l'homme; cette destruction était sans doute l'œuvre des pre-
È(J-tXtÇ ocmc<vat[ ç. miers chrétiens qui avaient voulu venger le massacre des inno-
cents sur l'effigie du meurtrier.
Les ruines de Sî'a, en arabe c..-:.-,
sont situées à une demi-
heure environ de Qanawât, en remontant le wadi Qanawât, sur
le sommet d'une petite colline, au pied de laquelle jaillissent
des sources assez abondantes. Lorsque je les visitai pour la pre- 2365.
mière fois, on n'y voyait qu'un monceau informe de pierres tail-
Copie de fauteur.- Sur une architrave qui a fait partie, soit du temple,
lées, à moitié recouvert de brou~sailles, comme il y en a tant
soit de quelque édifice contigu. La pierre était brisée en trois mor-
dans le llaourân, et, après les avoir parcourues, plutôt pour ceaux. Belles lettres régulières.
l'acquit de ma conscience d'archéologue que dans l'espoir d'y
trouver des monuments intéressants, j'allais redescendre la 'E1rl. ~cxcra,Éwç ruyriÀou 'Aypt7t7ttX cptÀox.rt.Îcrrt.po~ EOcrEbou~ xcxl. cp~Àopw
colline pour retourner à Qanawât, lorsque j'aperçus au milieu p.rt.[î]ov, -rot> ~x ~cxcrtÀÉto)Ç p.EyofÀou 'AypÎ7t7ttX cptÀox.rt.tcrrt.poç EÙcré;ovç xrt.l
des décombres un fragment d'inscription nabatéenne; je me [qn]ÀoptoJ(J-tXtou, 'A cp !X pEÙç &7tEÀEu0Epo~ x.rt.t 'Aypt7t7trt.ç vtn; &vi6·.<jxrt.v.
remis à examiner les pierres voisines avec grand soin, et je ne
tardai pas à trouver d'autres fragments nabatéens et un mor- Cette inscription est importante parce qu'elle donne pour b
ceau de l'inscription d'Agrippa II (no 2365). Le lendemain, de première fois la série complète des titres adoptés par les deux
bonne heure, je revenais à Sî'a avec mon compagnon de voyage Agrippa; nous réunirons ici tout ce que les médailles et les
M. de Vogüé, et après un examen attentif des ruines nous ré- inscriptions fournissent de renseignements à ce sujet.
solûmes de faire déblayer l'édifice qui couronnait autrefois la La famille d'Hérode le Grand était entrée dans la gens Julia;
colline, et dont les fragments aperçus la veille nous révélaient c'est ce qui résulte clairement d'une inscription d'Athènes en
l'importance. Nos fouilles eurent un plein succès; elles mirent l'honneur de Bérénice, fille d'Agrippa Jer: •o o'lj!J.o; 'IouÀ[e<v Be-
à découvert un temple contemporain des rois Iduméens, et pEvEÎx"')v, ~cxcriÀtcrc;cxv p.EyaÀ"')v, 'louÀÎou 'Aypt1r1rcx ~acrtÀlt•)Ç 6uye<-rspa,
présentant des détails architectoniques du plus grand intérêt xrt.l p.EyriÀtoJv ~acrtÀito>V EÙEp'(Etwv "'ljç m)ÀEwç Kx.·tovov (Corpus inscr.
(voyez M. de Vogüé, Architecture de la Syrie centrale, pl. 2 gr., 361). Le même fait est attesté par l'inscription cl'Éïtha,
et 3), ainsi qu'un certain nombre d'inscriptions grecques et na- que nous avons publiée plus haut (no 2112): 'E,.'t ~rxcrtÀÉt•{ç 'lou]-
batéennes. Hou J\.ypt7t7tet,
Les formes des lettres de notre inscription sont remarqua- Le prénom cl'Agrippa H 6tait Marc us, en souvenir de Marc us
bles; tandis que les lettres de l'inscription d'Agrippa II ont en- Agrippa, l-'ami œHérode; on le trouve sur une médaille à la lé-
core à peu près les formes de J'époque dite macédonienne, gende ~rt.crtÀÉoç (sic) Mripxou 1\.yp[rmou (Mionnet, Rois de Judee,
celles de l'inscription d'Hérode affectent déjà les formes de la no 100) et je l'ai rencontré dans une inscription d' Helboun, qui
décadence, c'est-à-dire les formes qu'on rencontre partout en peut appartenir à Agl'Ïppa Jcr aussi bien qu'à son fils, mais plu-
Syrie à partir de la fin du premier siècle de notre ère. tôt à ce dernier : 'E1r't ~e<crtÀÉoç (sic) !JE'fcXÀou 1\l&px.olu ••••• cpt-
L'Hérode de notre texte est le grand Hérode, le chef de la Ào]xrxtcrCt.poç xrxl cptÀ')pWfLtxtwv (no 2552). ll est probable que le
dynastie iduméenne, car aucun autre prince de ce nom n'a prénom d'Agrippa Jer était aussi Marc us, mais il ne se trouve
régné sur la Batanée. En effet, après sa mort, cette province sur aucun monument certain de ce prince.
fit partie des États de son fils Philippe, et ensuite appartint suc- · Quant aux titres de f1.Éyrt.ç et de cptÀÔxrt.tcrcxp, notre inscription
cessivement aux deux Agrippa. Ce monument r:st donc le pre- montre qu'ils furent portés par les deux Agrippa; les médailles
mier où Hérode soit mentionné, et le mot xup{c:-> montre qu'il a de Césarée les avaient fait connaître pour Agrippa Jer (Mionnet,
été élevé de son vivant. Il ne serait pas impossible que les monu- Rois de Judée, no 87. Cette pièce a été mal décrite par Mionnet;
ments de Sî'a eussent été élevés par des membres de la colonie sur l'exemplaire du cabinet de France, qui paraît être unique,
SECTIO~ IV. BATANÉE. - XXXVII. DEIR- ES- SMEIDJ . Mi
la légende est BACIAEYC MEr AC ArPIDDAC <l>IAO - 2368.
I<Al CAP). Les titres Eùcr&~ç et cptÀopwp.cu oç, communs aux deux Copie de l'auteur. - Sur une corniche ornée de pampres et brisée en
rois, se trouvent aussi ici pour la première fois; les monnaies deux morceaux.
n'en font pas mention. Dans l'inscription de Kanatha (no 2329)
les titres sont probablement les mêmes qu'ici, sauf celui de McxÀE(zcx6o~ A ~[ cr Jou 'tou MoatÉpou.
ElJO'Eb~Ç.
Les titres du père et du fils étant les mêmes, on ne peut en
tirer une règle pour distinguer les monuments de l' un de ceux 2369 .
de l'autre. Comme Agrippa II a régné beaucoup plus longtemps
que son père, la plupart des inscriptions doivent lui apparte- Copie de l'auteur. - Sur une autre corniche pareille, en deux morceaux.
nir, et on ne peut revendiquer avec certitude pour Agrippa I
que celle d'El-Mouschennef (no 2211), où on ne donne au prince l\1cxÀEfxcx6oç [M]oatÉpou.
aucun titre, et celle d'Aqraba, dans le Djédour (no 2413 b), Malichathus, fils d'Ausus _. est le neveu ou le petit-fils de
qui est dans le même cas. Je termine cette note en donnant Malichathus, fils de Moreérus.
l'indication de toutes les inscriptions de Syrie où il est fait men-
tion d'un des rois de la famille iduméenne : n° 5 2112, 2135,
22H, 2329, 2364, 2365,2413 b, 2552, 2553.
2369 a.
Sur une base encore en place sur le parvis du temple, et qui XXXVII.
supportait autrefois ce piédestal, nous avons trouvé une ins-
cription araméenne qui est la traduction de :celle-ci. Les mots
O~fJ-OÇ 'ObcxtO''YjVWV sont rendus par Ii'\Z1'::l'l1 s~, et les noms propres DEIR- ES-Sflfl~"IDJ.
sont écrits ï:. n;:,~So ii~'Sll~ ; voyez l\1. de Vogüé, Inscriptions
du Haourân, no 3. Les 'Ob(X~<nJvo( étaient sans doute les habi-
tants de quelque bourgade voisine de Sî'a; on trouve parmi 23ï0.
les noms de peuplades de la péninsule arabique des noms sem- Copie de l'auteur. - Sur une pierre tombée, dennt l'entrée de l'en-
blables, tels que 'Abacr'Ylvo(, B'Xcrtvvo( (Steph . Byz.). Voyez aussi ceinte. L'inscription est dans un encadrement et très-bien conscr·yée.
les notes du no 2287. Lettres en relief.- Porter, Five years in Damascus, Il, p. 8().
Les trois inscriptions suivantes se rapportent ·au même 1\fali-
chathus et à son neveu ou à son petit-fils, qui avaient bâti le
temple en tout ou en partie.
Les ruines éle Deir-es-Smeidj sont situées dans la vallée au-
d.::::;sous de Kanatha, à une demi-heure ell'riron de la ville, au
milieu des arbres et de la verdure; elles consistent en une
2367. grande enceinte rectangulaire, ou périb~le,, qui emb:asse quel-
ques monceaux de décombres . Il y avmt la autrefOis un sanc-
Copie de l'auteur.- Sur une base encore en place sur le parvis du tuaire où les populations des environs venaient célébrer leurs
temple. Lettres de 3 centimètres. fêtes; et elles ne pouvaient mieux choisir, car on y trouve de
l'eau et de véritables arbres, deux choses assez rares dans le
~EEt"l]vwv -.o xotVov Lti]vÉO.,.Jxcxv M(XÀEtxa[O]cr Aucrou •ou Mocxt[Ép Jou,
[ 8't't xcx't'EcrxE01'1.Jcrl'1.ç -ro ia[ po v ? xl'1.t -to ]v mpl cxih[à 7tcfv-.a x6cr ]fLov. pays.
Les l:ocxo'Y}vof sont les habitants de ~o'-<oa ou Soueida, et dans
L'inscription se termine par les lettres M 0 N, de sorte qu'on une inscription de cette ville (no 2307) nous avons vu qu'il était
ne peut guère restituer autrement qu'en admettant l'emploi de probablement question des rapports entre Kanalha et Soada.
la seconde personne du verbe, xa-rEmw)rxcrcxç, comme si l'auteur Notre inscription prouve que les habitants de Soada venaient
de l'inscription s'adressait directement à Malichathus. Le mot célébrer une fête dans ce sanctuaire dépendant de Kanatha, le
hp6v est un peu court pom la lacune qui existe sur la pierrn. 30 du mois Loüs de chaque année.
~EEt1Jv6~ est l'ethnique de ~dcx, Sî'a; dans une autre inscrip- Le nom moderne des ruines s'énit en arabe r~ 1;~:J, ainsi
. tion nous trom·crons la forme ~Et·r1 voç (no 2418). que me l'a assuré un jeune écrivain arabe de Qanazrât.
54~ PARTIE VI. SYRIE.
2374 a.
XXXVIII. Copie de Seetzen. - A l'intérieur d'une maison, dans une chambre
obscure; je n'ai pas retrouvé cette inscription. - Corpus Inscr. Gr.,
4609, et Add. p. H8i.
'tP0~) @c.avôpt~) 'IotlÀtoç Ilpox .•... €'t's[À ]t(I)O"E ['t ]~[v J 1t'UÀ''l[v....•.•
2372.
Voyez les notes de l'inscription précédente. Les empereurs
Copie de l'auteur.- Sur l'ante ùe gauche du temple corinthien; ins- sont Caracalla et Géta, et l'inscr·iption a été gravée pendant le
cription complète et très-bien conservée. La même inscription était court intervalle qui s'écoula entre la mort de Septime Sévère et
répétée sur l'autre ante, mais il n'en reste que la moitié de droite. -
le meurtre de Géta.
C01pus Insc1·. G;'., 4G08.
année du règne d'Antonin le Pieux, qui correspond à l'an 151. ÈÇ ÈnoÀ[~ç l:.Jabdvot~ 1t'<X'tpoc; aû .. oü.
Une inscription bilingue, dont nous avons déjà parlé (voyez
les notes du no 2329), nous a conservé le nom ancien d"Atîl~· Inscription en l'honneur de Caracalla, qui prend assez sou-
il est écrit "AOêtÀa en grec, Athela en latin. Voici les portions vent le nom de Severus, sur les monnaies des villes grec-
essentielles de ce texte : 'Ev6aÔE xû-.at 0cûp.oç 8 xiXt '[ouÀw.vàç ques, ainsi que sur quelques monuments épigraphiques; voyez
l:ac;(ôou 'Aas~À'Y)voç, ~ouÀ~u ..~ç 7toÀ{-.·'lç 'të K<Xvw6<X[[ wv] ~[1t'e<pzs[o:ç] no 2512. Nous avons déjà rencontré une inscription où la troi-
l:uphjc;, Diis Manibus Théemi Juliani Sati fil., Syri de vico sième légion Cyrénaïque prend le surnom d'Antoniniana
Athelani, decurioni Septimiano Canotha. Thœmus était natif (n° 2331, b).
d'Athila et sénateur ou décurion de Kanatha; Athila était un
village dépendant de cette ville, dont il n'est éloigné que d'une
bonne demi-heure de marche. 2374 c.
237o.
(.;opie de l'auteur. - Dans l'intérieur d'une cabane, en grandes lettres. Copie de l'auteur.- Sur une pierre tombée dans les ruines d'un grand
tombeau carré à l'est du village. L'inscription est dans un encadre-
l:uv1tocn (o)v. ment. -Porter, Journal of the American Oriental Society, 1855,
p. 185; Transactions of the Royal Society of Literature, V, p. 217.
Cette épitaphe métrique est une des meilleures que j'aie ren-
2377. contrées dans le Haourân. 'Em~; et 7tpw-.( sont des fautes d'or-
thographe, pour (Xt7tÛç et 7tpo'tL Sur les tombeaux servant aussi
Copie de l'auteur.- Fragment tombé d'un grand édifice, du côté de colombiers, voyez les notes du n° 2145.
oriental du village. La ville de Néapolis, d'où était originaire l'architecte ou l'en-
trepreneur du tombeau, est sans doute la Néapolis d'Arabie,
qui envoya un évêque au premier synode de Constantinople et
Ce fragment nous donne l'ancien nom du village; comme au concile de Chalcédon, et qui est mentionnée dans le Synec-
pour la plu part des localités du Haourân, le norE moderne démus d'Hiéroclès; on n'en connaît pas la position. Voyez les
n'est que la dénomination ancienne, très-légèrement altérée. notes du no 241.3.
2382.
2378.
Copie de l'auteur. - Dans la maison du scheikh.
Copie de l'auteur. - Surl'extrémité de droite du linteau de la porte du
même édifice; le reste du linteau est tombé. Grandes lettres. Ky'. 'AÀÉÇ(Xvôpe 'AÀeÇcfvôpou' O''tpiX'tLW'trt, rX7tOO'YjfJ-E, au>pE, x.c<LpE, EU-
eufJ-E. Kàv 'ti{) ev'YJ'ti{) 7tpomepx.ofl-EV0l oouv~t 'tOtÇ yEvv·~cretcrL. "'Ap.p.wv
~-~";"(l), ••••
Sélrema était une x!IJfJ-"IJ, et non une 7tOÀtç; en effet, les ruines
Le chiffre au commencement indique le nombre d'années
sont peu étendues.
qu'avait vécu Alexandre. Le lapicide a écrit 7tpoE7tapx.of1-EVot pour
7tposm:px.op.av~Xt. On ne voit pas trop ce que signifie à la fin l'invo-
cation au dieu Ammon, sur un monument funéraire; mais nous
23'79. en avons déjà rencontré une semblable, "AfJ-p.wv vtx~ (no 2313).
Copie de l'auteur. -Sur les deux extrémités encore en place d'un autre
linteau du même édifice; les morceaux elu milieu se trouvent proha-
blement dans les ruines d'une maison qui est au-dessous.
2383.
Les lettres cr'rp doivent appartenir au mot &v'rtcr't"pcf-r·IJyoç, et Copie de l'auteur.- A la maison du scheikh; inscription encadrée.
l'inscription contenait probablement le nom d'un légat impé-
rial.
2380.
2384.
Copie de l'auteur. - Dans une cour.
Copie de l'auteur.- Au même endroit; fragment.
Mv·r1crt]6wç 0[ od!'-]ou l7ttÀsx.•[oç] x.tXt tspsÙç •wv [6ëwv J xuptwv '1\v:w-
, ] X!XL\ [K Op.fJ-000
VE [ WOU '"' ] UEX
, 't"W~[ V']"'
t Ot(!)V 't"O, tX"(~Afl-(X
, , , 'fJ 'YjX.SV EUO"E
~VE , (e~OluV.
XL. XLL
MERDOCHAooMARDOCHA
(MO[TRDOUK).
2385.
Copie de l'auteur. - Dans un encadrement, mal gravé. - Wetzstein, 2390.
no 194.
Copie de l'auteur. -Au-dessus d'une porte, dans une couronne. -
<Poücpoç d~Ôou xtxl uiot txÜ-roÎ.Î p.ovot XIXt l:ofJoÀ&611 J'epp.(XVOÎ.Î p.·f,-rYjp eÇ
Wetzstein, no 125.
îolwv xo1tov -ro p.v~p.tx ~1tol11cr~v.
. . . . . . • • • • &v]ôpoç n cr(XotppCJ)v
2387.
. . . . . • • • xcc-r~] p.Éytxpov
Copie de l'auteur. - Sur un cippe; bien gravé. ..•••.•. 6vYj't'O ]tç &vcfntxup.o: p.Éytcr-rov
• .......... y]Eomovt'f]Ç.
~cXÔtxoç 'A6~p.ou.
2388.
Copie de l'auteur. -Au-dessus d'une porte; très-grossièrement gravé. Sur ma copie il y a EICM A à la seconde ligne. La citation
est tirée du Psaume CXXVII, v. 1.
+ ~~
""EpjtOÇ ~, tOU X'
1\f ':XXOoiX' ' <;:,'
op.pou OtXOoOp.êcrEV 'tOV
'
OtXOV.
,.
AURANITE.
celui d'une ville célèbre dans l'histoire anté-islamique des Ara- 2397.
bes; voyez no ~43!. Quant à la tribu Aùô1Jvwv, je ne la trouve
pas mentionnée dans l'histoire arabe. Copie de l'auteur. -Au-dessous du u 0 2395. -Inscription mal gravée,.
mais bien conservée.
Copie de l'auteur. -Inscription encadrée et très-hien conservée. - Le nom du premier village "I~vou est très-douteux; on ne
Corpus inset. gr.~ 4::>00. distingue clairement que la lettre Y; le reste paraît avoir été
martelé. L'orthographe de l'inscription est tout à fait barbare;
Âtoç dvtx~-tou •H),(ou 6wu A~!J-ou ix-.(cr01J -.à mpd)ôÀwv .. ~ç ccÙÀ~ç en la comparant avec la précédente, on voit que les mots wpo-
ôtd. Kwrcr(ou l\fC(ÀtX_t~6ou xti>p.(-'lc;) Pstp.É1Xç xcxl IIcxuÀou M1XÇtp.tvou xJJp.'l}ç 'tOp."IJç ou opo-rop.1Jç et xo~op.·'lc; correspondent à 'iepo'top.eoç ~xoôO
MC(pôoxwv, mcr't"wv. P."flO"Ev, et il est évident que l'inscription a été gravée par un la-
picide syrien qui ignorait le grec. <l>·'lÀ·~ X1J<rY}'tEvov est pour cpuÀ·~
Cette inscription est contemporaine de la précédente. Nous XctcrE't1JVwv.
avons rencontré le mot 7tta-rot dans un grand nombre d'inscrip-
tions, et en les comparant entre elles j'avais espéré pouvoir
déterminer à quelle catégorie de personnes et dans quel sens il 2398.
s'appliquait; mais je dois avouer que mes recherches n'ont
amené aucun résultat. Le mot est employé indifféremment Copie de l'auteur.- Sur une grande pierre renversée~ ornée d'une
dans des inscriptions païennes et chrétiennes, et paraît signifier couronne ct de deux ornements quadrilohes. Grandes lettre11.
homme de confiance, ou peut-être fidéi-commissaire.
&t]oç dvEtX~'t"ou <HÀ(ou [6]Eo'ü Aup.ou Èx-r(a6·'l [&] ~wp.oç ôt~ K1Xacrlou
l\1ctÀtï_cf6ou XOJP,"flÇ Pt!J.Éctç XC(t P[ôolwvoc;? XC(t ot?l ITiluÀou MC(Çtp.tvou
xJJp.·IJç MEpooxwv, ma('twv).
KEFR-LAHÂ.
2396.
a. 'IouÀ. l\f&~tp.oç 'Op~~cévou xWp.1J<; PqJ.et.tiXç ÎEpo-rop.EOç o~xo~op.1JcrEv Copie de l'auteur. - Sur une grande pierre, servant de linteau à Ùne
<pu)3jç X1XcrE't"ljVWV. porte; inscription très-bien conservée; grandes lettres.- Corpus inscr.
gr., 4585, et Add., p. i 1R1.
b. Aôp. 1\[oui:}roç 'A-.[-rtxou p.·ljJ•poxwp.{lXç Bopsz~O l:C(6tl(IJV fE po-.[ o]-
p.eùc; olxoôop.1J<rE\I tfU),~[ ç AJùoijV[wv. <y7t~p at1)~"/lptC(Ç xiXt vctX"flÇ xiXl cxlwv[ou Ôt1Xp.ov~ç [-.wv xup(wv] ~p.wv
[Aù'tOXpcX•opoç r. 'louÀtou Oü~pou 1\lct~t(J-LVOIJ XlXt r. 'IouÀ(ou Oô~pou
La troisième ligne de l'inscription b a été effacée à dessein; l\IcxÇt!J.OU Ket.tcrcxpoç] utou cxÙTou ~dJe<crTwv~ ~Tel Ilop.TCwv{ou 'IouÀtcxvou
à la septième, il y un 9 sur la pierre. TCpecrb(EU-rou) !Ebcxcr-.wv &v-.ta'tp (ct't'~)'OU ), 0rc1X't'Etet.ç [McxÇtp.lvou] xrtl 'Acppt-
BopsJ.~O ~1Xbat1)V est le nom ancien du village de Breiké, situé xet.vou, ot xwp.~'t'ctt lx-rwxv E~ ~Ôtcllv -ri!) xow0 xiXl Èx <fitÀo'ttp.te<ç -.wv ùrco-
un peu en dedans de la lisière de la Trachonite, à peu de dis- 't"ETcxyp.Évt1W OYOp.~-rwv, cr'tpC<'t""flYELc.xç ÛÜÀ(7ttOu) J:xcxupwvou. 'Jouv(tO;)
*
tance de JJeir-el-Lében ). c'était une des P.'lJ't'poxwp.lcxt ou bour- Bcfcrcroç oôe-.p(1Xvoç) -r', <l>ÀMutou ÜÜÀTCtou oùe-.p(-.cxvo'ù) uîol u', ÛuÀ- *
gades de la Trachonite; on en connaît deux autres, Phama 7t(toç) Poucpe'Lvoç oÙE't"(p1Xvoç) À
(n° 2524) et Zorava (no 2480). Sur les noms des tribus, voyez
* 1
•
les notes du no 2393. Les noms de l'empereur Maximin et de son fils Maxime ont
Le mot LEfO't"op.~u.; est nouveau et devrait signifier sacrificateur, été martelés avec soin dans l'antiquité, et le nom du premier
mais c'est probablement une forme barbare du mot fEpo'tC<!J.(cxç; a encore été effacé dans la date consulaire. Maximin fut pro-
nous trouverons plus loin (no 2557) la forme !epo-rop.tlXç, clamé en mars 235, et les consuls sont ceux de l'année suivante,
Maximin lui-même et M. Pupienius Africanus. Sur le légat Pom-
ponius Julianus, voyez Je Mémoire à la fin du volume.
On remarquera que la xwp.'l) avait un a•pcx-r·'lyôç. Ke{r-Lal1â
SECTION V. AURANITE. - III. MIGDALA. 547
est un petit village habité par quelques familles druses; les ÈÇoucn&~ew 't'Ou p.v~p.IX'tOÇ • EÎ ÔÈ crup.b~ p.lq tXÙ-rwv 7tÀo[u}r~aoct, 't'O axÉ-
ruines ne sont pas importantes. [7t1Xcrp.oc &voccrxwcx~i-rw.
2404.
2401..
2405.
Copie de l'auteur.- Sur une pierre encastrée à sa place originaire dans
le mur d'un édifice, à côté d'une grande arche; cet édifice fait partie Copie Je l'auteur. - Près des précédentes; inscription encadrée. -
de l'habitation du scheikh. L'inscription est encadrée.- Corpus insc1'. Cotpus insCJ'. gl'., 4582.
gr., 4:579.
Mr.fÇtp.oc; ~o(E)tp.rno -r<;lè' ~vl zop<p oc6t0 x.ocl 'A[i' ]ctp"f}c; tlÀOI(<p, 8n.
cH a-opoc; ~ p.Ecrcf't"IJ ÀÉ"y_or, &vlpoc; 'Av·nôx_o[LO., ~ÀJ1'1)'t"E' xovx:lj\1' 7tpomxpot6:v l_./.(JJV crwpov, Èv6cXOE ~~poce; 6Ép.EVCÇ CXtWVt
lfç 1r0-r' ÈYt O"'tp<X't'l~ XÀÉoç âÀE'tO • 't'cXÇ 0' éxr-f-rEp6E [ti)Jc; ~v Ècr6À~c; ~x-o-'t'prx't'(t~c;). 'Ex '(E07rovt·ljc; ôoux.txoç -r~v -r&Ç(w) È7te'tÉ-
McfÇtp.oç ~ùacxip.wv xcxl fcxtetvoç ovo 'ltcdoeç À( Ecre:), x~ cr't'É'f'IXVOV vtX"'}Ç vocrcptcriX't'O, McfÇtp.oç oÔ-roc; xevt"'}vcf[pt]oç.
~x't'tcrr:xv A.v .. tôx_oLO, xcx l &~tocx 't~va' ~"'t 7totcroct;
~cr-rcxv-tXv, ~cppoc 7tÉÀotv'o <ptÀ<p7t1Xp~ 7t1X't'pt 6cxvov't'eç. Les deux derniers mots ne se trouvent pas sur ma copie,
mais Burckhardt et Seetzen les ont vus.
L'&~(ç mentionnée dans l'inscription est la grande arche qui L'orthographe de l'inscription est fort incorrecte et la construc-
existe encore; et sous laquelle repo~:>aient autrefois les trois sar- tion de la phrase très-embrouillée. Le nom de la femme doit être
cophages. 'Aycfp"IJ (voyez no 2200), mais il y a A 1A PHC sur la pierre. "'Of-À·'I-re
Le nom ancien de JJ!eùjdel ne se trouve pas dans les ins- est pour oÀÀu"Ccxt, et CJ'(J)pôv pour cropov. Maximus avait construit un
criptions, mais il est certain qu'il représente ici et dans d'au- tombeau, orné d'une niche (xoyx."IJ) pour une statue, et ayant un
tres localités syriennes l'ancien nom Magdala ou Migdala; j'é- sarcophage (cropôc;) placé devant la niche; ces xoyx.IXt se rencon-
cris Migdala parce que nous trouverons plus loin une cpu)~·~ trent fréquemment dans les monuments du Haourân. La phrase
)it-yocxÀ·'ivwv (n° 2483); voyez aussi les notes du no 2029. Les suivante signifie, qu'après avoir servi dans l'officium (dÇtr;) du
ruines de JJJedjdel ne sont pas trés-considérables; le village ac- dux, il avait achevé ce monument avec le produit de ses terres.
tuel est habité par des Druses. iloux.t)~oç e~t une faute d'orthographe pour ôouxtxôç; nous
avons vu plus haut (no 2122) un exemple d'un ôoux'Ylvcfptoç .. &;ewç
oouxôç, et Maximus était xEv-r"f}vcfptoc; .. &Ç::wç ôouxôc;. Ainsi que le fait
remarquer Franz, Maximus était probablement chrétien; de là
2402.
les expressions ~cr6À~ cr"pcx'tt~ et cr't'É<pcxvoç vtx'l)c;; voyez no 2419.
Copie de l'auteur. -Dans le mur de la mosquée; inscription encadrée.
-Corpus inscr. gr., ·1581.
2406.
:~ycx6~ TûX.'!l· fepp.cxvoç O~pou (ix) -rwv îOCwv xcxp.r.f-.wv -rà P."'lJtJ-ÛOv
È1tOt"f}crev. Copie de l'auteur. - Dans le même édifice que le n° 2401, de l'autre
côté de l'arche. Grandes belles lettres en relief, dans un encadrement.
Corpus insa. fJI'., ·1080.
2403.
Copie de l'auteur. -Dans un mur; inscription encadrée. - Corpus insct. Nous avons déjà rencontré Ja m(jme sentence sur un monu-
gr>. 4584. ment de Kanatha (no ~3GO).
'Aycx6~ T0;o . .ItÀoûï(o)c; xcx't. 'Av-.(ox_oç xcxf. Ncf~oç X7.t "AtJ-Epoc; UtE~c;
llptcrx.ou ~Ç lotr_,)v xcxp.ch(JJY 't'oaE To p.v~p.r~. lx-rtcrrxv · 6uyrx-rÉpr~. rxÙ't'wv p.~
69.
548 PARTIE VI. SYRIE.
lV. v.
RlftfET-HAZÎM. WALGHA.
2407. 2410.
Copie de l'auteur. - Dans la maison elu scheikh; grandes belles lettres. Copie de l'auteur.- Dans le mur d'une cour.
<H]Àt~) 0Eé}) fl-Ejtcr( 't~) •••••• "Ovatvoç XEiyÀo[ u] t7tOt1jO"EV 't~V vs((]:-t'Y)V ae~ 'A61jV~ lx 't"WV lo(wv E~
'lJouÀtcxvoç Éxcx'tÔVtetpz.oc; Àcj (twvoc;) o' [Ixu6tx.~ç crEbstcxc; x.&pw.
cvz~v.
Sur le culte d'Athéné dans le Haourân, voyez no 2203, a.
Le mot éxcx'tov'tcxpx.oç est représenté par un P surmonté d'un Walga est un petit village habité par quelques familles dru-
trait. La légion quatrième Scythique était cantonnée dans le ses.
nord de la Syrie.
Le village de Rimet-Hazîm est celui qui est désigné sur la
carte de Wetzstein sous le nom de Rimet-el-Khalkhat; mais ce 2411.
dernier nom ne paraît pas être connu dans le pays. Il est pro-
Copie de l'auteul'.- Dans une écurie.
bable que l'ancien nom était Riméa, comme pour le village ho-
monyme de la Trachonite. Un peu à l'est du village on voit les ·o OELV!X I>Joucpfvou uoç
ruines d'un petit temple; les habitants sont Druses. x.cù •••••• 1e'Yl p.~-r"llr·
2408.
ED-DÂRÂ. 2412 e.
IX. 2412 f.
Copie de l\1. Wetzstein, no 186. -Dans une mosquée en ruines.
1\..ANATA (KÉRAK).
2412 d.
dtt p.e[ y]tcr-r[t:) J Krxvrx't'1)VWV 0 [ o~p.oc;. L'indication de la somme dépensée est incomplète; il manque
le chiffre des mille. La date ne peut être calculée d'après l'ère
Une inscription trouvée à El-Afîné (no 2296) nous a appris pompéienne, en usage à Kanata au premier siècle de l'empire
que le légat de Syrie, Cornelius Palma, avait fait construire un (voyez les notes du n° 2412, d) ; car l'année 148 tomberait sous
550 PARTIE VI. SYRIE.
2412 n.
2413 b.
~Lt xupfcr•
GQ&Iîi
SECTION V. AURANITE. - XIX • ..ERA. 553
à trente de la seconde. Le bourg moderne de Nâwà marque
XVIII. l'emplacement de Névé, de sorte que cette portion de la voie
romaine de Damas à Scythopolis est parfaitement connue; les
distances réelles ne s'accordent peut-être pas tout à fait avec
DJJBÀ. les indications de l'Itinéraire, mais dans tous les cas la différence
n'est pas grande, et d'ailleurs la carte de cette portion de la
Syrie n'a pas encore été dressée avec toute l'exactitude dési-
2413 e. rable. Je n'ai pas trouvé dans les auteurs d'autre mention
d'~ra; mais parmi les évêques d'Arabie qui siégèrent au con-
Copie ùe M. Wetzstein, no f80. - Sur un morceau d'architrave, cile de Chalcédon figure celui d:Erra ou Erré, 7toÀEwç "Epp"IJç
au-dessus de la porte de la maison du scheikh.
ou "Eppcx:;; c'est probablement d'A3:ra qu'il s'agit, cependant
ce n'est pas sûr, car Ptolémée (V, 15) mentionne parmi les
l-ocalités de la Batanée une ville appelée rlpp!X, qui pourrait
Le village de Djibâ est situé à l'extrémité sud-ouest du massif aussi avoir des droits sur cet évêché.
du mont Hermon, et appartient plufôt à l'Iturée qu'à l'Au-
ranite; on y voit le tombeau de Sacd-ed-dîn el-Djibâwi, fonda-
teur d'un ordre religieux musulman.
241.3 g.
Copies des mêmes. - Sur les murs du même temple; l'inscription est
répétée trois ou quatre fois.- Corpus insc1·. gi'., 4555.
2413 j. XXII.
Copies de Seetzen, Berggren et Richter. - Dans une tour. - Corpu•
inscr. ar., 41HS8. EL-GHA WÂGHJB.
Âtt "tr
xuptcp Kcdcxp.o(ç) McxÀx.cxfou xcxl utol cxô-roü -r~v Mpcxv aov VEt-
xa.Ôtotç xocl p.EycD,"!l NE(x:ï xcù ÀEOv-rocptotç xcxl 'Tt'cXO'"(J yÀu<{l~ xcxl -r'ljç ~x
-rwv ôùw p.Epwv x~6ctpovpy(etç ~x -rwv tô(wv xct-r' sôaébsta.v (&v)é61)xe<v.
2413 n.
Voyez les notes de Franz. Nous verrons plus loin (no 2436) un
Copie de Berggren. -Corpus inscr. gr., 4552.
autre exemple du nom propre KcxCcxp.oç.
2413 k. rcfrîv11ç est le nom arabe Djefné. 'E'Tt'~st est pour ~7totst,
XXIII.
KÉNÂKJR.
xx.
EL-MAHADJÉ. 241.3 o.
DJÉBÂB. 2413 p.
Copie de M. Wetzstein, n') 17ü. -Dans le mur extérieur de la maison
2413 m. du scheikh.
Copie de Seetzen. - Corpus inscr. gr., 4553. Aeov·n(o)ç Zcx.t)cfvwvoç lÇ do(wv n6v<IJV -ro [p.]v~p.ot lx-rLcrEv ~v -r~1
TRACHONITE.
2414.
Copie de l'auteur. - Dans le mur d'une maison; l'inscription est dans
Copie de l'auteur. -Dans l'intérieur d'une maison; inscription encadrée un cartouche, sauf la dernière ligne, et hien conservée.
et hien conservée.
Aô;~ McxpxaÀ~,~vE, oEhck crE Èbo·~O"flcrEv • 6Ep.EÀtwcrcxç -r~v o:ÛÀ~v olxo-
"Ap.r.pw &ptcr't"o·coxoç xo:l rlyÀo:Ômw; Ècr't"w ~ôp.·l)crEç, gx't'tO'EÇ x~ 't"O fLV~fLCX ~1t' dyo:60 • 'tOtiXv't'rt -r~ -rixvcx crau x~ iJ.ÀÀcx
Td)lpwç, 8ç Mo:pxEÀÀî>1ov -rÉxE,;' lÇox.' dvôpwv • 7tOÀÀ&, x~ 6 cp6ovwv po:y~-rw. "Avocp.oç olxo~ÔfL'lJO"Ev.
OÙ't"OÇ XO:t 7t1X't"pto' a~V gO'WIEV 7to:p' ~VIXX't"OÇ •
Er6E VUV XIXt x.pucrlotO'l\1 cXjcXÀfl.CXO'l\1 J;OE OUVCX(f'-'lj'l Celte inscription sort un peu des formules ordinaires. Obw-
[) &vcr,;~crm, Mo:pxeÀÀtvE, 7tE7r06'l)fLlvov 7tCXTpfot xvôo~' o&p.·l)crEç, ~x't"tO"Eç sont pour 0xoÔÔfL"l)O"IXç, lx't"tcrcxç. Nous avons déjà
Bç -roÔE aljfLCX 7r0t~O'IXÇ cXpE't"7jç p.v·~p.·l)v rXVEjtpo:ç rencontré le nom propre AÔÇtç (n° 2006), ainsi que l'expression
cxû't"(:i xo:'\. jEVE't"rjpt xcx't. u[Ôcrt xuocxÀtfLOtcrw. È7t' dp.6ip (nos 2034, 2070, f).
II. 2420.
2422.
2418.
Copie de l'auteur. -Fragment en grandes lettres.
Copie de l'auteur. -Au-dessus d'une porte, sur une pierre retournée.
• •• tp 7tpovo •••
2419.
Copie de l'auteur. -Sur une pierre encastrée dans une tour carrée à sa
place originaire; l'inscription est encadrée et très-bien conservée. - 2424.
Cmpus inscl'. gl'., -H.i88.
Copie de l'auteur. - Au-dessus d'une porte; inscription encadrée et
KùEcr'ts"tvo~ 'ITtvutoç p.s ~o(s) ip.cx•o -r(!Jo' ~vl z.wpq>
complète. - Wetzstein, n° 122.
cxÙ't<'!J xcxt 'tEXËEO"O"t cptÀ"!) -r' r'J.Àoy_tp È1tOt1jO"EY,
Julius Candidus vet(e)ranus ex dupl(icario) Val(erire) drurn(e-
V1JOY TIÀou•~~ xcxl ~1tsv~ <l>epcrscpovet"!),
Ècr6À!fiç Èx cr•p!X"tt~ç. Nüv ô' oùôsvô~ e~p.t •dcpo~ • dariorurn).
Û~'t"u> xcxl p.stvsp.t 7tOÀ~v x_povov• (a)l o' dpcx X~ ô(s)t,
OE~txtp.1)V '(1lpdcrxov'tcxc;, aùôcx(p.ovcxc;, 'tEXV<~crcxv"trxc;.
Il est sans doute question ici de l'escadron appelé ala prima
Valeria dromedariorum, qui tenait garnison en Égypte (Not.
Les mots Èa-6À~ç Èx a-•prxTt~c; indiquent peut-être que Cœlestinus Dign. Orient., 28). Les dromedarii sont mentionnés dans d'au-
était chrétien; voyez no 2405. Sur les allusions aux dieux de tres textes du Haourân (nos 1946, 2267).
l'enfer dans les inscriptions métriques chrétiennes, voyez les
notes du no 2145: qui a quelque analogie avec notre tex te.
'Emv~ et !J-dvep.t sont pour È1tcxtv~ et p.elvcxtp.t. Jacobs a déjà fait
2425.
remarquer que cette épitaphe se rapproche beaucoup d'une
de celles qui font partie de l'Anthologie Palatine (VII, n° 228) Copie de l'auteur. -Dans un mur.
et qui est ainsi conçue :
2426. 2428.
Copie de l'auteur.- Fragment très-bien conservé. Copie de l'auteur. -Dans un jardin, au-dessus de l'entrée d'une caYe.
Wetzstein, n° 107.
A l't'euÇe focuôÉvno~ ô ••.••
6
MEBNÂ-EL-BEIT.
2429.
Copie de 1\L Wetzstein, no 121.- Sur un autel, dans une petite église. • •••••• Mocr[x.Jou fo:ù-rou, Mcfpôou
'Av&p.ou, "Ap.:1.ou l\'f'JVCf00u, ~:Bou "Aôàou
2431.
L'ancien nom de la localité est très-probablement Norérathé, les combinant de différentes manières on peut obtenir quelques
mais il est possible que ce soit le nom d'un village du voisi- mots, mais il n'y a de certain que &ycxe~ 'tVX?J et l-reÀiaelJ.
nage; le nom actuel Nedjrân est un nom purement arabe, im-
posé sans doute par les conquérants musulmans en souvenir
de la ville célèbre de Nedjrân dans le Yémen. Le village actuel,
qui est assez considérable, est habité par des Druses et des Chré-
tiens.
La tribu l:obop·'lvo( n'est pas mentionnée ailleurs.
Sur le culte de saint Élie, voyez les notes du no 2497.
V.
DIÂTÉ.
2432.
Vl.
2.134.
2438. 2440.
Copie de l'auteur.- Au-dessus d'une porte antique, qui fait partie de Copie de l'auteur.- Sur le mur de la mo~quée, en grandes belles
la mosquée, sur une grande pierre qui est encore à sa place origi- lettres; l'inscription est complète.
naire; l'inscription est encadrée et très-bien conservée.
"E't'ouç 6', ùrrËp <J(I)'t"ljptctç xctt v•fx·'lç ctÙ'toxpcf.tr;poç l\1. Aùp'Y)Àtou 'Antll-
vsfvou ~Eb( cxcr'tou) 'App.:.vtcxxoü Tiet.p6txou M·ljotxou p.Ey(crtou, énl 'Aout- '!lylv'Y)c; est le nom d'une divinité archaïque, que les mytholo-
oiou Kctucrtou 'tOU Àctp.npot~.hou Ù'ltct'ttXOu, ÈilëO"'t'W"'COÇ T. Aùp·ljÀtou Ku- gues anciens identifiaient avec '!!wxvoc;. Étienne de Byzance dit:
ptvctÀtou [Éxct't'ovdpx_ou] Àq(twvoç) y' fCt),Àtx'ljç, T. lü. i\lcfyvoç oùe- "!!yevoç, &p:x_!ltOÇ 6eoç, fJO<.v W'(EVlO::<t xcxl wylvtot [oi] &px_ ex "lot. II()(p6ËvlOÇ
't'pctvoç, 'AEpt't'"flVOç, &.v~yEtpEv or~ v m)À·'lv Èx 't'~)v Btc,>v &no 6Ep.EÀtwv o <l>wxcteÙç Ll~À<p • crùv 't'~ ~yw T'Y)6uc; tE xctt '!lyEv(·'lç ~"t'uyoç Bowp.
~;.Ézpt 't'~Àouç. Voyez Thesaurus linguœ Grœcœ, in v. '!!y~v, et surtout le pas-
sage de Phérécyde, qui y est cité.
Les portions du texte épigraphique entre crochets ont été
légèrement martelées dans l'antiquité, mais sont parfaitement
lisibles.
La neuvième année effective du règne de Marc-Aurèle com-
mence le 7 mars 1.69. Sur Avidius Cassius, voyez les notes du 2441 .
no 221.2, et le Mémoire à la fin du volume. T. Aurelius Quiri-
Copie de l'auteur. -Fragment au sud du village.
nalius est mentionné dans une inscription de Phrena (n° 2528)
et il est peut-être le même personnage que le Quirinalius Ge- 0et;) A~[p.~> .••••
mellus du no 221.2. Le nom de la troisième légion Gallique a été [M]octtE[po; •••••
martelé ici comme sur les autres monuments de la légion trOtl-
vés en Syrie; voyez les notes du no 1.845.
Le village d'Ahiré a conservé son ancien nom, Aérita, comme Nous avons déjà rencontré le nom propre Mocdepo; (no 2366).
la plupart des localités de cette région. Le village actuel est Sur le dieu A0p.oç, voyez les notes du no 2392.
habité par une assez nombreuse colonie de Druses; ll est situé
au cœur du Ledja et a une certaine importance, parce qu'il est
le seul de l'intérieur de ce district où il y ait de l'eau toute
l'année. L'ancienne voie romaine de Damas à Bostra passe à une 2442.
petite distance à l'est d' Ahiré, après avoir contourné le pied dn
Tell 'Ammâr, monticule conique qui domine le village; du som- Copie de l'auteur. -Sur un mur bâti en grandes pierres taillées, entre
deux pilastres; très-grandes lettres.
met du Tell on voit la voie anlique, s'étendant au nord et au
midi à perte de vue; elle est construite en blocs de lave, avec HcxcrtÀE'l: oÉcr'ltO't'ct' 1Àct6t xcxl OtOOU 'ltCXütv fJ!J-Et\1 ôyt"fjV xe<6ctpcfv' 7tp·~Çtç
un petit rebord de chaque côté et parfaitement conservée. ~ya6~ç xcxl ~(ou 't'ÉÀoç Ècr6Àov.
Aérita devait être une des stations sur la route , car depuis
Phrena jusqu'à Boréchath, c'était le seul endroit où les voya-
geurs fussent sùrs de trouver de l'eau.
2443.
Il y a kONO.D.OY sur la pierre. Les lettres <t>J\ représen- Copie de l'auteur.- Dans une maison; fragment.
tent probablement le mot 9uÀ~ç; la tribu 'Oc;wv·'ivôîv n'est pas
..•... toç .l:::ou[~poç •.....
mentionnée ailleurs.
. •.•.• ,tl)\1 •• t • • • • • • •
• • • . . . oc; Otct't'ay( p.l".('t'O: •
. • -;-oÙç u't'pe<('t"flYooç ••.
, 1
. . • • t CH 'ttct • • • • • .
2445.
DÂMÂ.
Copie de l'auteur. - Sur une pierre gisant à terre près du n° 243ft
Inscription Lien conservée.
2451.
O~À('1ttoç) aÀéÇcxvopoç oùetpcxvoç Àq(twvoç) y' [fcxÀ),n6jç] ri1to o1t-rlovoç
x at OùÀ(7ttct) <PcxcrcxtÉÀ"I} cruvbtoç È7tohJcrev. Copie de l'auteur. - Dans le mur d'un édifice au midi; lettres gros-
sières; inscription encadrée et bien conservée.- Wetzstein, no H8;
Le nom de la troisième légion Gallique paraît avoir été mar- Cyril Graham, loc. cit., p. 284.
telé ici comme au no 2438 et ailleurs; voyez les notes des
n° 1845, 2438. Le nom propre <J>cxcr"'JÉÀ'Yl se trouve dans une ins-
5
E[ç 6 6Ewç til ~O'IJ60t; Tof)d·~ dç -.~v o!xoôop.-f,v, ·~v È~ lô(ov o!xoô0-
cription de Bostra (no 1.928). x~ 6 ~o6Écrcxç e!ç -r~v otx.oôop.~v ~o"l}6~cr'IJ x(~) Èç -rotç ycfp.ouç.
ft1)0'E •
r!Xop&o"IJ.
2453.
2449. Copie de M. Wetzstein, no fi 9. - Au-dessus de lu. porte du petit
temple, qui est ornée de pampres sculptés; lettres en relief. L'inscrip-
Copie de l'auteur. - Fragment complet en bas. tion est encadrée, mais fruste. - Cyril Graham, loc. cit., p. 28:5.
KÀ. KÀtxuo[ tcxvoü •• i\(6]"1Jv~ ·~ xvp([~J T&vv·IJÀoç Mo~XtÉpou [-r]o 7tpo7t[uÀ]ov &vée'llxev.
1\lc(yvou .•••••
J'ai aussi copié cette inscription, mais à la hâte, et ma copie
est très-défectueuse; le texte que je donne est celui de Wetz-
2450. stein, avec quelques lettres empruntées à la mienne et à celle
de Cy1·i! Graham. Ce dernier donne deux autres fragments co-
Copie de l'au teur. -Fragment. piés à Dâmâ, mais on ne peut rien en tirer.
Fragment insignifiant.
· -- .......
- ~ ·-
SECTION VJ. TRACHONITE. - IX. HARRAN. 56!
C'est une liste des citoyens qui composaient la commune
24o4. d'Agrama.
VIII.
2457 b.
AGR~NA. ou GR.iENA (EL-DJREIN). Copie de M. Wetzstein, no H7. -Dans l'église, sur un pilier.- Cyril
Graham, loc. cit., p. 300, attribue cette inscription à un endroit ap-
pelé Sybbein, au sud-ouest de Dama.
2457. 2460.
Copie de l'auteur.- A la mosquée, derrière un arbre; chaque inscrip- Copie de l'auteur. -Dans les fondations de la porte de l'église, sur une
tion est dans un encadrement séparé, mais elles se font suite l'une it pierre retournée. - Wetzstein, no i09.
l'autre. - Wetzstein, no i !3.
·r-rrÈp <r'-'-'""llP(aç -.wv xup{wv A.
To xuvàv fpa(v"l)ço BEpvtxt~vo(ç) l'u!J-p.~x_ov l:cc~J-iou
'Etaiou, N(opoç Im. l:eov~pou xoci. AV"ttdVEtvou
•Hpôôou, "'Apooç O?n-raÀ(ou, M&Et~J-OÇ ••••••• , Hepvtxt~v[à;] •.•••• , X[tXt' r'E"CtX ] VtWV
·- CXV"tOIJ
, - Xrtl' 'IOIJ. uO
... '[ ~J--
"A p.epoç A••••• , fi poxÀo[ ç] •••••• , l:vp.ocy.oç V["flç]l:E6., l-rou; t~', (È1tt •. , •. J'fltl!XVOV
EXPLIC~TION DES INSCRII'TIONS, T. Ill. 7!
562 PARTIE VI. SYRIE.
5 7rpeab.] Iebb. L&v ]'r[ta't"p, f] xwp:IJ &v]ÉtJ- Chronicon Paschale, où on lit à l'année 105 après Jésus-Christ:
't1J}rav eSt~ [ A~]aou Acxv ••••••• Ile-rprx'tot xcu1 1
-e ev 'tOuç
Bo~-rp·ljvot c.v-teu
' ' ecxu-twv
• ~ x.povouç
' cxpt
' ap.ouat
~ (e' d . de
Bonn, p. 472). Cette année est celle où le royaume nabatéen,
La copie de M. Wetzstein est un peu plus complète que la conquis par Cornelius Palma, devint une province de l'empire
mienne; les lettres entre crochets dans le texte épigraphique romain, sous le nom de province .d'Arabie. L'ère n'était pas
lui sont empruntées. en usage à Pétra et à Bostra seulement, mais dans toute la pro-
Le nom de Géta a été martelé. La dix-septième année de vince; aussi est-elle appelée t-.oc; 't'lie; sm:rpzdccc; dans plusieurs
Septime Sévère commence en juin 209. La mutilation du nom inscriptions (nos 1995, 2110, 2238, 2239, 2251, 2261, 2477),
du légat impérial est d'autant plus fâcheuse, que la liste des et notamment dans une de celles qui existent ~t Bostra (not908);
gouverneurs de Syrie pendant le règne de Septime Sévère est néanmoins dans certains cas, comme à Amra (11° 2088) et à
presque entièrement à faire; voyez le Mémoire à la fin du vo- Rarrân, son origine est rapportée plus directement à Bostra,
lume. et on trouve les expressions l-:oç Boa-.p·'lvwv, r-.oç xrn?t Bocr-.pcx, qui
sont très-naturelles, puisque Bostra était la capitale de la pro-
vince.
2461. Les deux inscriptions de Harrân se trouvent encore à leur
place originaire, l'une au-dessus de la porte d'entrée de l'édi-
Copie de l'auteur.- Dans l'église, sur deux fragments de corniche, dont fice, l'autre au-dessus d'une fenêtre du premier étage; le rez-
l'un est encastré dans le mur intérieur, l'autre est it terre.- Wetz- de-chaussée a été construit par certaines personnes, et ensuite
stein, ne 108.
d'autres personnes ont ajouté le premier étage; le tout a été
terminé pendant l'année292 de la province ou de Bostra; mais,
lorsque la partie inférieure a été achevée, on était dans la
dixième indiction, tandis que, lors de 'achèvement de l'étage
supérieur, la onzième indiction était commencée. Ainsi donc
2462. une même année de l'ère correspondait à deux indictions.
En prenant pour base l'an 105, indiqué dans le Chronicon
Copie de l'auteur. - Sur le linteau de la porte d'un édifice antique, à Paschale, on voit que l'année 292 de Bostra correspond à peu
côté de l'église; inscription bien conservée. - Wetzstein, no 111. près à l'an 397 de notre ère; or la dixième indiction commence
le 1er septembre 396, et la onzième' le 1er septembre de l'an-
AY't't 'rrOÀÀ~ç eox.cxptO"'tLCXÇ xÈ p.v~p.·ljç' 7r(JOVOLCf M(XÇtp.ou 'O·rl~ou xo:l
née suivante; donc le commencement de l'année 292 de Bostra
Mo:ÀtX.cX6ou xÈ "Ap.Épou xs Ilpfaxou owt~-rJ-rwv, ÈnÀÉcr6-rJ -ro ô·'l[P.]oatov
tombe entre le 2 septembre 396 et le 31 août 397. Mais un pas-
7rrxvoozï.ov, l-.ouç vL{ô' ..1j; Boa'p-rJvwv, tv ô( tx'ttwvoc;) t'.
sage du commentaire de Simplicius sur la physique d'Aristote
(lib. V, p. 205) nous apprend que les Arabes et les gens de
Il y a ~ H NOCIO N sur la pierre. Voyez les notes de l'ins-
cription suivante. Damas commençaient leur année à l'équinoxe du printemps, et
par conséquent on peut fixer avec toute certitude au 22 mars
le commencement de l'année de Bostra. Ainsi l'ère commence
au 22 mars de l'an 106, et, en ajoutant 105 à une année de l'ère
2463.
de Bostra, on trouvera l'année correspondante de l'ère chré-
Copie tle l'auteur.- Au-dessus d'une fenêtre, au premier étage du même tienne, au 22 mars de laquelle elle a commencé.
édifice; l'inscription est ~t sa place originaire et bien conservée. - Ce résultat, auquel était déjà arrivé l\1. 'N etzstein, est con-
"\Yetzstein, no 113. firmé par toutes les inscriptions de la province, où, avec l'année,
il est fait mention de l'indiction ou du règne de l'empereur;
' xcxt' p.v·'lp.'lJc;,
"A nt eùzccptv'ttcxç ' 7rpovo (') tCf r opmou
' A"up.ou xe''O"'oe<p- l'accord est parfait; et les exemples sont si nombreux qu'il est
ô. . . 'A vv~),ou xo:l 1-\p.Épou 00Àmcxvoü xo:t 'A vdp.ou Mo:pxtcxvo'ü owt- . inutile de les citer en détail ; il suffit de parcourir ce recueil
x·lj-rwv, È-reÀÉG6·1J -t6 xotvov 7t'o:v~ozl.ov, hô( tx-ttwvoç) tex', l-touç ayô' 't1jç pour s'en assurer. Dans les cas très-rares où nous avons
È7to:pzîo:ç. constaté une divergence entre l'année de l'ère et le chiffre de
l'indiction, le désaccord n'existe probablement que parce que
Le nom 'Oôcxpô ••• est emprunté à la copie de M. Wetzstein; l'inscription a été mal copiée; voyez nos 2412, m, 2413, a. J'ajou-
sur la mienne il est remplacé par des points; au lieu de ÛÙÀ- terai enfin que les rares médailles de la province d'Arabie, qui
mo:v0u, M. Wetzstein a lu Oùcxb~Àou. Quant aux clates, je les ai portent une date, viennent ajouter leur témoignage à celui des
vérifiées avec soin pendant mon second voyage dans le Ledja, inscriptions; au surplus, je n'en connais que deux sur les-
et mes copies sont parfaitement d'accord avec celles de mon quelles la date soit d'une lecture certaine, l'une frappée à Bos-
sayant prédécesseur dans ces contrées. tra sous Septime Sévère avec la date 1.04, et l'autre frappée à
Ces dates ont une importance particulière, parce qu'elles Rabbathmoba à l'effigie de Caracalla, avec la date 105 (Mionnet,
permettent de déterminer d'une manière précise le point de Arabie, nos 14, 53).
départ de l'ère de Bostra; M. Wetzstein s'en est servi dans ce .L'examen des localités, où l'ère de Bostra a été employée,
but (A ~tsgewtihlte Inschriften, p. 208); je les ai aussi discutées nous conduit à des résultats assez importants pour la topo-
ailleurs ("Mélanges de numismatique, p. 160), et je résumerai graphie administrative du pays sous l'empire; car il nous
ici ce qui a été dit précédemment. donne les moyens de déterminer avec précision les limites
Le point de départ de l'ère de Bostra est indiqué dans le de la grande province de Syrie et de la première province
SEC1'IO~ Vl. TRACHONITE. - IX. BARRAN. ~63
d'Arabie, qui se composait uniquement des anciens États na- tiou ou d'un équivalent arabe, qui a été gravé en même temps;
batéens. A une époque, qu'on ne peut encore fixer exacte- un examen attentif de la pierre ne laisse aucun doute à cet
ment, mais probablement vers la fin du troisième siècle, sous égard: car il n'y a rien eu de martelé, sauf la grande croix pla-
le règne de Dioclétien, il y eut un grand remaniement dans cée au milieu du linteau : le commencement de l'inscription
les divisions territoriales de l'empire et notamment en Syrie. est marqué par une petite croix, placée en tête du texte arabe,
De la province d'Arabie on fit deux parts, l'une, qui eut et la fin par une autre petite croix gravée à la fin du grec, de
Pétra pour capitale, et à laquelle une portion de la Palestine sorte que l'arabe est en ·quelque sorte le texte principal. J'ai
fut annexée; l'autre, qui conserva son ancienne capitale Bostra visité Harrân deux fois, en 1.861 et en 1862; la seconde fois,
et qui fut augmentée au nord de la Batanée, de l' Auranite et j'y suis retourné exprès pour obtenir une copie aussi exacte
de la Trachonite, enlevées à la province de Syrie. Cette nou- que possible d'un texte dont j'appréciais toute l'importance, et,
velle province conserva le nom d'Arabie, tandis que celle dont dans l'intervalle entre les deux voyages, je m'étais beaucoup
Pétra était la capitale devint la troisième Palestine. La distinc- exercé à la tra.n scription des textes coufiques de différentes
ti on entre l'ancienne et la nouvelle province d'Arabie n'a pas époques, de sorte que je crois pouvoir garantir la parfaite exac-
été bien saisie par la plupart des géographes modernes, et il ti tude du fac-simile que je donne; au surplus, il ne diffère que
en est résulté beaucoup de confusions et d'inexactitudes. par quelques détails de celui qu'a donné M. Wetzstein.
La première province d'Arabie ne comprenait ni la Batanée L'inscription de Harrân a une grande importance, parce
ni l'Auranite, et, par conséquent, l'ère de Bostra ne devait pas qu'elle est le monument le plus ancien de l'écriture arabe,
être employée dans ces districts avant la formation de la nou- qu'on ait découvert jusqu'à présent; quand on pourra ex-
velle province d'Arabie, c'est-à-dire avant la fin du troisième plorer tranquillement la péninsule arabique, on en trouvera
siècle ou à peu près. Or l'étude de nos inscriptions montre, ' sans doute encore d'aussi anciens, mais on en rencontrera
qu'au nord d'une certaine ligne de démarcation, pendant le difficilement d'autres qui présentent le double intérêt d'une
deuxième et le troisième siècle, on datait les monuments d'a- date certaine et d'une traduction grecque. Après le manu-
près les années du règne des empereurs, tandis qu'au midi on ment de Harrân, il faut descendre jusqu'à l'année 691. pour
se servait de l'ère de Bostra; cette ligne, qu'on peut établir avec trouver un autre exemple d'écriture arabe; c'est à cette an-
beaucoup de précision, est la frontière de la province de Syrie née qu'appartient la grande inscription monumentale, que
et de la première province d'Arabie, ou, en d'autres termes, des j'ai copiée à Jérusalem dans la Qoubbet-es-Sakhra ou mas-
États de la dynastie lduméenne et du royaume nabatéen. quée d'Omar; elle fait partie de la mosaïque primitive qui
Au contraire, à partir de. la fin du troisième siècle, on trouve décorait les parois de l'édifice, et constate la fondation de la
l'ère de Bostra employée indistinctement au nord et au midi mosquée par le khalife Abd-el-Mélik en l'an 72 de l'hégire; on
de la ligne, et l'usage de dater d'après les années de règne des peut en voir la partie historique reproduite dans l'ouvrage de
souverains disparaît complétement; c'est qu'à partir de cette M. de Vogüé sur le temple de Jérusalem (pl. 21); le reste de
époque la frontière avait été modifiée, et la Batanée, l'Aura- l'inscription, qui fait tout le tour de l'octogone intérieur, est
nite et la Trachonite reconnaissaient Bostra pour capitale. Cet composé de différents passages du Koran. L'inscription arabe
aperçu suffit quant à présent, mais nous reprendrons le sujet . la plus ancienne, à ma connaissance du moins, après celle
plus en détail dans le Mémoire à la fin du volume. L'ère de d' Abd-el-Mélik, est celle des pla~ es de bronze, qui se trou-
Bostra fut employée jusqu'à la conquête musulmane, et même vent au-dessus des portes d'entrée de la même mosquée, et qui
un peu après; voyez nos 1997,2028, etc. relatent la restauration de l'édifice en l'an 216 de l'hégire par
le khalife abbasside El-Mamoun. Du reste, à partir de l'an 76
de l'hégire, les monnaies arabes nous fournissent en abondance
des exemples de l'écriture monumentale de l'époque; les plus
anciens dinar~ sont de l'an 76, et les plus anciens dirhems, de
2464.
l'année 78: iis sont fort nombreux dans les collections de mé-
Copie de l'auteur. - Sur le linteau de la porte de l'église, à sa place
dailles notamment dans celle du Cabinet de France. C'est l'al-
originaire; inscription bien conservée. - ·wetzstein, no HO. phabet' employé sur ces différents monuments et longtemps
après, qu'on appelle coufique, du nom de la ville de Coufa,
'A.crotpCÎ'"I)ÀOÇ TocÀÉp.ou cpuÀcxpx( o;) lx·ncr~v 'rO [L1Xp't(uptov) 'tOÜ ciy lou fondée vers l'an 640 par le khalife Omar, et qui devint bientôt
'lwocvvou ivô(tx'ttwvoç) oc' 'tOv l-rouç uÇ·['. Mv'"l)cr6iE o ypci~ocç. + un des centres les plus importants de la civilisation musulmane.
On a souvent dit que l'écriture coufique avait été inventée à
L'année 463 de Bostra commence le 22 mars 568, et la pre- Coufa; c'est une erreur, car elle existait longtemps avant la
mière indiction, le 1er septembre de l'année précédente. Mvr.- fondation de cette ville; mais c'est dans les écoles de Coufa
a6is est pour p.v·fJ116EÎ'"I). qu'elle fut perfectionnée et qu'elle adopta les formes si pures
Asaraël ou Scharahîl, selon la forme arabe, était phylarque et si élégantes qu'on admire sur les nombreux dirhems frappés
de quelque tribu arabe du Ledja. Il ne faut pas confondre ces sous les khalifes Ommeyades dans ses ateliers monétaires et
petits chefs de tribu avec les phylarques Ghassanides7 qui ré- dans ceux de sa voisine Waseth.
gnaient sur un grand nombre de tribus et qui portaient le titre Les caractères de l'inscription de Harrân sont les mêmes
de patrice. A l'époque où fut construite l'église de Harrân, le qu'on retrouve un siècle plus tard sur les monnaies des Om-
phylarque Ghassanide} suzerain ù' Asaraël, était Al-Moundhir, meyades et à la mosquée de Jérusalem~ les contours sont moins
ainsi que nous l'avons vu plus haut; voyez )es notes du no 2110. réguliers et moins élégants, mais les formes sont les mêmes,
Le texte grec de l'inscription est accompagné d'une traduc- ainsi que le système des liaisons, qui joue un si grand rôle dans
71.
564 PARTIE VI. SYRIE.
l'écriture arabe, et sans lequel l'écriture coufique, qui n'a diacritiques usités chez les Arabes est fort ancienne, et que la
presque jamais employé les points diacritiques, serait à peine tentative faite dans la capitale de l'empire pour les introduire
intelligible. On me permettra de signaler ici en passant un dé- fut un essai de réforme isolé et promptement abandonné.
tail de paléographie intéressant et peu connu : c'est qu'il y eut Comme l'alphabet coufique est peu connu, même des ara-
de très-bonne heure à Damas une tentative en faveur de 1'intro- bisants, j'en donne ici le tableau, afin de faciliter le déchif-
duction de certains points diacritiques. Sur un dirhem de l'an- frement de rinscription de Harrdn; les exemples sont em-
née 86, on trouve les deux points au-dessus de la lettre ...::,..,, gruntés uniquement .à l'inscription d'Abd-el-Mélik et aux dir-
dans le mot ....:.,....... ; sur des di rh ems des années 87, 90 et 9-1, hems des Ommeyades, antérieurs à l'an 100 de l'hégire. Quant
le point diacritique de la lettre y est gravé dans le mot Y;..:a. à l'origine de l'alphabet coufique, il suffit de jeter les yeux sur
Bien qu'il me soit passé entre les mains un très-grand nombre les tableaux dressés par M. de Vogüé (Revue archéologique,
de dirhems des Ommeyades, je n'ai remarqué cette particula- '1865, t. XI, pl. 8) pour se convaincre qu'il dérive directement
rité que sur ces quelques pièces frappées à Damas; je ne l'ai de l'alphabet nabatéen, tel qu'il est connu maintenant par les
observée, ni sur les monnaies de Damas, postérieures à l'an 91, inscriptions que nous avons découvertes dans le Haourân; l'é-
ni sur les pièces frappées dans les autres ateliers monétaires de criture arabe neskhi n'est que la cursive de la coufique et fut
l'empire des khalifes. Ces faits prouvent que l'idée des points employée de bonne heure concurremment avec elle.
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SECTION VI. TRACHONITE. - lX. BARRAN.
J'arrive à l'interprétation :du texte arabe de Harrân, qui pronom possessif de la première personne, a été supprimé pour
présente de sérieuses difficultés, les unes inhérentes à tout la même raison que l'alef de prolongation.
texte arabe dépourvu de points diacritiques, les autres ré- <c J..:.~ == t~::.., bonum est id, euge, etc. L'alef de prolonga-
sultant de la forme bizarre de certaines lettres. Les deux tion a été supprimé.
noms propres se reconnaissent facilement; mais c'est à mon << Î~, bonum sit, bene.
savant confrère, M. le baron de Slane, qu'appartient le mé-
cc Je traduis donc : Moi Scharahîl , fils de Dalémou, j'ai bâti
rite d'avoir trouvé la clef de la phrase, le verbe ....:....-.~ et
cette chapelle. Oh! seigneur Jean .•.•.. reculez l'heure de ma
le pronom li 1, ainsi que la formule finale Î~ ~~. La lec-
mort! Qzwd bomtm faustumque sit. >)
ture de ces mots est certaine, mais celle des mots intermé-
diaires est en partie douteuse, en partie rebelle à tous les essais
tentés jusqu'à présent. Le mot qui suit le verbe est le pronom
t~, forme ancienne de!.).~; le mot suivant contient un caractère 246n.
fort singulier, qui ressemble à un <1> grec incliné; je crois qu'il
est composé des lettres 1 et _, liées ensemble , et je propose Copie de l'auteur. - Sur un édifice situé près de l'église.
de lire j_,1J~ 1, transcription du grec -ro p.~p'tupw\1. Au com-
mencement de la seconde ligne, je pense qu'il faut lire r-
.-t A~p.o~ &v~p rl.ytoç 'toÔe p.v~!J-~ ôûp.~•' iocutiJ> o(t:l 7tOVtllV t!Ç iô(wv
x~t ocrtwv x~p.ct"tWV, O~XOIJ 6aoü 7tpo7t&pot6Ev. 7tpeabti'tepo; octho'ü KtÀjrX-
_,~!., correspondant au grec -roü &yfou 'lwc<vvou ; paléographique- a-.~ç Xpt[ a]'toÜ ôouÀo~ ti>v[~]v? eùzo!J-€vwv ......• OGÀm(o)ç olxooop.oç.
ment, cette lecture est irréprochable, mais je ne sais s'il existe rp~tV"Yj, ôot. A Q.
des exemples de la forme _,:s:!., Yahou, pour rendre le nom
propre Jean; on dit ordinairement ~., Yahz'a) mais la forme La fin de l'inscription est obscure, et le nom propre KtÀycf-
a't~.; est singulier; cependant j'ai noté sur mon carnet que la
_,.!L1, au lieu de l'arabe ordinaire ÎH.1, nous autorise à admet- lecture de ce mot était certaine. 11 faut sous-entendre uto; ou
tre _,:s:-~ pour -:s::.. Le troisième mot de la seconde ligne ren- &oeÀcpoç avec 7tpEa-()0-.epoç.
0
ferme des lettres dont je ne saurais déterminer la valeur, et fp~tv'l} doit être le nom de la femme d'Aumus; car le village
les deux suivants n'ont pas encore été lus d'une façon certaine, de fprtivcc, voisin de Harrân, n'a rien à faire ici.
bien qu'ils ne présentent que des combinaisons ordinaires de
lettres. J'ajouterai toutefois à titre de renseignement, que sur
quelques dirhems du troisième siècle de l'hégire, la lettre l!J a
la forme ~, qui a quelque analogie avec la lettre répétée 2466.
deux fois dans le singulier mot de la seconde ligne. Laissant Copie de l'auteur. - Sur le même édifice.
aux arabisants le soin de résoudre toutes 'ces difficultés, je suis
heureux de pouvoir insérer ici, dès à présent, la note suivante Xr.fpt'tcxç 7tÀ(e)(a-.ocç OlJ-OÀoyw 'tf:j Eh0 xoc't 't~> Xprja'tiJ> cxô-.o'ü lytil Kcf6-
que M. le baron de Slane a bien voulu me communiquer. beo; Ototxovo.; 'ti!> ~O"I)O~a~vtt er p.( Ot) l'tEÀ(tt>aE 't~V 7tpoacpopà(v) 't~c; ol-
1
<<J'ai examiné de nouveau l'inscription de Harrân, mais sans xoôop.~ç 'tOU otxou 'tO'~-ro[u.
pouvoir arriver à un résultat qui me satisfasse complétement.
Voici ce que j'ai déchiffré : Sur l'orthographe Xp1Jatoç, voyez les notes du no 783.
«lit, moi.
r
<< ~ == ~ ~, Scharahîl. lbn-Doreid nous apprend
qu'il faut prononcer Scharahîl et non pas Schorahîl. L'alef de
prolongation est supprimé, comme cela a très-souvent lieu 2467.
dans l'écriture dite coufique.
<<,.,J1 = ~L1, Dalémou. La forme arabe est (L1,
nom
Copie de l'auteur. -A l'église; extrémité de droite d'une g-rande
inscription martelée.
bien connu. Dans l'inscription, l'alef de prolongation est sup-
primé; le _, final est une terminaison à la nabatéenne. 'E1tl @eo]oc~pou [t]oü ·~11-wv lm[a]x-
« ~...;.J , j'ai bâti. 01tou, 0 OEtV(l 'tOÜ oe'tvoç] uîo.; E.x. Àe-
<< Jj~·~ t !~, ce martyrium. En arabe, le nom qui suit le . . .
. . . ..
.. .
pronom démonstratif doit être déterminé par l'article el, ou
Fragment d'inscription chrétienne.
par un autre mot déterminé et régi au génitif. Ici la détermi-
nation s'est faite au moyen de !~article.
<< ~, oh! scheikh! oh! seigneur! Si l'auteur de l'inscription
avait~oulu dire: pour le scheikh, il aurait écrit
==
« .J:s:-7. ....ss!., Yahia, Jean?
r == ~J~. 2468.
2469. 2474.
Copie de l'auteur.- Al'église, sur une colonne; fruste. Copie de l'auteur. - Dans la petite église; inscription très-bien
conservée.
To 7tpoTtvÀov. Tvp.boc; fmouôrxlwv p.rtxtfptllv Soe:- -ti!)lvt xetut
cruvûf,-.ov cp(Àov 6p.tJ-C'I. crrxocrpwv 1\latouptvoc;,
oÔ ovate; civ-.oÀt'lj 'tE !J-EG"')p.bpt'l} 'rE >tet\ èlpX'tOL
2470. '7ttcr'to'ttf'tou D,D,wcrtv tip.ll)jJ.~'tOLO 'tE xEp'tou
5 eùpu 'tE xc.tl p.cXI.rx xcxÀov ciù xÀÉoc; tidôoucrw •
Copie de l'auteur.- A l'église, sur une autre colonne. nuÇe oa p.tv &ptc1"tOÇ iv ~p.Eptotcn <J>(Àt'Tt'TtOÇ 7
cxÙ't"oxcxcrtyv~'t'YjÇ 'ltlVU'tocppovoc; lxyovoc; i]pwc;,
xc.tÙ'toc; iti>v ~c.tcrLÀ~oc; tip.up.ovoç tcrÀoç 67t&(I)V,
XOCl X'ttcrE 7tUpjOV e1tep6e:v ÊÜTt'tEpUjEO"crL 'ltEÀEtGW;,
IO Àrxo'tU1tWV Ttc.tÀtfp.·ficrtv Èc; o~prxvov eùpùv &dpc.tc;.
2472.
2475.
Copie de l'auteur. - Dans la petite église; inscription très-bien
conservée. Copie de l'auteur. - Dans le même édifice; inscription bien conservée.
Sur la pierre la fin de chaque vers est marquée par une vir-
gule. Nous avons déjà rencontré plusieurs inscriptions funé-
raires analogues à celle·ci; voyez nos 2145, 2419.
2477.
2482. tes du n<> 1845. Le princeps d'une légion était le premier centu-
rion des principes.
Copie de l'auteur.- Dans l'église Saint-George, sur un petit autel.
2487.
2490.
2486.
Copie de l'auteur. -Dans l'église de Mar-Elias; inscription complète,
Copie de l'auteur. -A la mosquée, dans le mur extérieur du minaret. mais fruste.- CoTpus inscr. gt·., 4!>73.
Cyril Graham, loc. cit., p. 289. - Corpus insct. gl'., 457f.
Copie de l'auteur.- Sur un linteau de porte; au-dessus de l'inscription, L'inscription funéraire, copiée par Burckhart et Richter (Corpus inscr.
il y a des pampres; l'inscription est complète. - Corpus insC?'. g?'., gt., 4563), au-dessus de la porte de la mosquée, existe encore, et il y
4561). en a une autre du mème genre à côté; elles sont toutes les deux as-
sez hien conservées, mais le temps m'a manqué pour les copier.
J'ai noté sur mon carnet qu'il n'y avait pas la formule xcx\ crù
,..àt ômÀ&, si fréquente sur les monuments de la Syrie. 2497.
2498.
0Eou yéyo ::J o1xo; -ro -.wv ocxt!J-OVCJ.IV xa-rcxytûytov· g.wc; crw•~ptov lÀrx!J-·
~
1
• cl cl ll ' ' " f'\
~EV O'ltOU O'XO't'O~ EXCCIIU7t't'~V' 07t0\J vUCJtCC\ EtO(ùiiWVJ Vll\1 x_opot tX'('(EIIW\1'
1 ' ''\ \ ' '\
li.IXt 8ttou E)Eoç mxpto)py(~~..o, vuv 0Eoç iÇEU!J-EVt~E'tiXt, 'Av·~p 'ttÇ cptÀO-
2495.
x_pta-roc; 0 7tpw·w)wv 'Jw~vv'l):;, dW!J-'YJôéwç u1ôç, èÇ îofwv ôwpov E>Eir 7tpa-
Copie de l'auteur. -Sur une pierre tombale. a~veyxev &Çw6lcnov X'ttO"!J-IX, topûaccç È.v 'toÛ•t:) -.oü xcxÀÀwfxou &y fou
!J-&p-.upoç fEt~)py[ou 'tO -rlp.t0\1 À( E)t~IX\IOV, 'tOU tpocVÉV'tOÇ CXtrtf:} 'JttltX\IV'{l oÔ
p '[· 1 .s. ~ ~ '6 'YJ '•
'u 'J :x.IXt' "'O!J-IXlOIX , , ~ ''
aoccocxt
'• p
aYIX!J-ou nc1.1v ". xe<6' e1t'vov, &À)2~ cpcxvep;;ic;· È.\1 l-r(E)t 6', E'tOUÇ ut'.
L'église bâtie par le pieux Jean existe à peu près intacte, et 2501.
elle est un des monuments chrétiens les plus anciens et les plus
remarquables qui existent. Comme la cathédrale de Bostra, Copie de l'auteur.- Dans le mur de la même église; au-dessous il y a
un ornement de pampres, plus ancien que l'inscription. - Corpus
bâtie à la même époque, elle a la forme d'un octogone inscrit
inscr. gr., 892i.
dans un carré; huit piliers reliés par des arcades soutiennent
la coupole, qui est entourée à l'extérieur par une galerie ou- + l\flycxç 6eoç o8eoç -~!J.wv, fJaoç ôuvoc>oc;, 1rotwv 6ocu[J.cfatcx, iEoclpwv
verte; dans les quatre angles, il y a de petites chapelles, et àvo~lct;, Ô7tEp6a.(vc.dv dôtxa[cxç · -1} p.ovcXc; lv -rptrXOet, xrx't ~~ ~pt~c; iv
d'un côté une grande chapelle en saillie sur le carré, où se p.ov:Xoet.
trouve le tombeau de saint George, objet de la vénération des
chrétiens et des musulmans. On y célèbre encore le culte, la Il y a ici une réminiscence du Psaume XCV, v. 3: Eh6; p.Éycxç
population d'Ezr'a étant en partie chrétienne. La première xupwc;, xoc't. ~ocat),eoc; p.lycxç S7rt 7rcfv-rcxç 'tOOÇ 6eoÙç. La dernière clause
église octogone paraît avoir été celle qui fut construite à Antio- est empruntée au Credo de saint Athanase.
che sous le règne de Constantin; elle servit sans doute de mo-
dèle à celles qui furent bâties plus tard dans le Haourân (Theo-
phan., Chronogr., p. 4i, éd. de Bonn). Il y en avait aussi une à 2.502.
Byzance (ibid., p. 187j.
Copie de l'auteur.- Dans un mur; inscription bien conservée.
+ •H &yict 1 Mocp(oc.
2499. + l\fcxp6t -,-veatocatcx.
Copie de l'auteur. - A l'égli e de Mar-Elias; dans le mur extérieur
de l'apside, à sa place originaire. - Cyril Graham, loc. cit., p, 286.
La seconde ligne est obscure; il y est peut-êlre question
-Corpus inscr. gl'., 8631. de Marthe, la sœur de Marie de Magdala.
Je dois toutefois, pour ne rien omettre, faire un rapproche-
;- IHa-r(a)t otlôpoc(J.EV. + Ehoeopo; 7rpo•e(u(IJV) cmoua~ x(ott) lp- ment qui peut-être jettera quelque jour sur ce singulier texte.
yotatV eîç àyocewv dv-rcmoôocnv 1rpo:p~-rou 'HJ.(tX aQ~ à[yy]lÀotç È.v oùpoc- Voici ce que saint Épiphane dit de l'hérésie des Sampséens ou
voiat. + Helkéséens : ~~p.~~tOt xrxl (EJ.xeacti"ot, en ÔEupo ..·hv 'Ap~b(ocv Xct'rOL-
xouv-.eç, xcx6u7rep6ev ·6jç È.pu6p1iç 6cxÀ~aa"t)Ç XEtp.Év·ljv x.c~pr.xv, oY-rw<.c; rl7r0
Dans ma copie les lettres W N de la seconde ligne ont été •EÀxeaoc(ou -rtVoç ~::uoo1rpo:r~-rou ·~7rcx-rYjp.ivot, o0 t;t oeupo lx -rou y€vou;
omises par inadvertance, mais elles se trùuvent sur toutes les 01r~px.e Mocp&ouc; xocl 1\locpOtv"'), yuvocix::ç ouo 7rpocrxuvou!J.EVr.t.t ~mo -.:;.ç r.xt-
autres. piaEwç tilç OeitXt, 1tcxpoc7rÀ'Ijat(l); 1o't; 'Eôtwvociotç mh-roc lzwrec; (Anace-
Les mots '7tta't'et odôpoc!J.ev rappellent le chapitre onze de l'Épî- phal., p. i45, éd. Petau) ; et ailleurs : .I?tp.4cxt(IJV •.•• oc'{pea{ç -rtç
tre de saint Paul aux Hébreux; ils signifient : « pa~ la foi il a Ômfpx.et iv 'r~ flapOCtCf, 7rÉpocv -r'li~ VEXprtç XCXÀOUfJ.ÉV'Yj~ 6~Àctaa·ljç, È.V -r?,
achevé sa course. » ~ v-.oc1roo~G'tç signifie « récompense)) dans
Mw~6htôt f.<IJpCf, mpl -rov '/.Et[J.cfppouv 'Apvwv, xtJ.l È7rÉxetvoc, Èv -r~ 'hou-
la langue du Nouveau Testament. Les ~ytJ.6ol sont Élie et les an- pr.t.tCf xocl N~AbC('thtôt . • • . . Kctl cXXYjXÔm 8·n -rÉ6v7JXEV ~ p.(r.x yuv~ ft
ges; il eût été plus régulier d'écrire 'HJ.lct xcxl dyyÉÀ(I>v. l\1cxp6o'üç xrxÀCU[J.ÉV'lj, l[J.ewe os xocl ~ v'üv Mcxp6cfvoc, al p.~ XIXt cx~t"') 'tÉ-
6v·ljxev. Et 1to-re U lÇoôov eTzov câ >Ot:xv-rcx( 7rOt ~ocô(~ouaoct, auver.Ôp.evot
ot ~zÀot octhwv, -ràv x.ouv -rwv 1roôwv Àcxp.6rlvwreç, îcfaEwc; fvax<.v ô~eev,
x~l -r6v crlùov "tWV 7rtucrp.cf-r(I)V ti>aocutt•Jç, p.ay&Àwç Èp.7toct~Ôp.evot lzpwv•o
2500.
Èv tfUÀOCX'r1jplO!Ç 'tE XCXt7rEpt&7t-rOtc; ... • ~ocp.4~'lot yttp tp!J-7JVEUOV'rCXt 'HJ.tr.x-
Copie de l'auteur. - Au-dessus de la porte d'une ancienne église. XOL (Adv. Hœres., II, p. 46!, 462). Il y avait donc des hérétiques
Sampséens dans l'Iturée, une de leurs saintes s'appelait l\Iccpelv1i
~ol 'rWY awv 7rpoarlyop.ev, X(pta-r)É, 0 6(e6)~; ~p.wv. 7rpo-roaÇe -r·f.v ou Mr.cp6:fvoc, et leur doctrine se rattachait de quelque façon au
7rpoatfopocv -rwv xocp7ro:pop1jacxv-rwv xcxt xocp7rO!fOp?uv-r(I)V ev -rc:J ocyt~) voc~J
' - ' \ 1 , - t , -
culte du Soleil; aussi me suis-je demandé si la seconde ligne
-rov't'q.>, 1rpea6~e)i~ -r~ç ae -rExoua'"fj; · 1rpoaeôl;ou -r~ ôuo Àe7t-.~ -r~ç x.~ptXc;. de notre inscription ne contenait pas le nom de Mocpe1v7J. La
Syrie était un foyer de toutes sortes d'hérésies bizarres, et nous
llpoaôiEe et 1rpoaaôaEou sont des fautes d'orthographe pour verrons plus loin une inscription constatant l'érection d'une
1rpoaÔÉÇ1Xt et 1rpoGeÔÉ~w. IIpeabE(oc, intercession. Am-r~ -rT,ç x.~ptXç, synagogue par les l\larcionistes (no 2558).
voyez saint Luc, XXI, 2. Le mot xocp1ro1lopeiv est employé par
les auteurs ecclésiastiques dans le sens d'apporter une offrande;
ainsi dans la liturgie de Chrysostome et de Basile, on lit: p.vf,-
cr67J·n, xupte, -rwv xocp1ro1'opouv-rwv xocl xocÀÀtepyouv-rwv Èv -roci:c; &y(tXt<; 2503.
aou ÈxxÀ7Jalcxt'; on en trouvera de nombreux exemples dans le
Glossaire de Du Cange, in v. xocp7rOCjlOpo'üv-r;c;. C'est dans le même Copie de l'auteur. -A l'église de 'Mar-Elias, près de la porte. -
Corpus inscr. gr., 8629.
sens que le mot est employé dans une i~scription de la Troade,
que j'ai publiée plus haut (no 1740, d), et où je l'ai traduit, par
erreur, comme s'il y avait xcxp7toup.Évwv.
SECTION VI. TRACHONITE. - XIII. QIRATA. 571
2501. 2507.
Copie de l'auteur. -Dans un mur. Copie de l'auteur. -Partie supérieure d'une stèle brisée.
+ fE~>pyte ...
2nos.
XII. Copie de l'auteur. - Fragment.
5 !J-~'tE !i),c~VlOV p:~[-r]E g-rEpov [T]t 'ltE~ •• y Il faut peut-être lire xcx•rxÀEt~cxa-ot, bien que ce soit un barba-
fJ- ]ivovro; Çx. • • • ·I}Ç l'6o( uç). cx~h oÉ •[ lÇ • • • • • risme, au lieu de xrx't'XÀmoücrrx.
Cette inscription est malheureusement brisée en deux mor-
ceaux et en partie assez effacée, de sorte que l'ancien nom de
la localité est fort douteux; j'ai noté sur mon carnet qu'il n'y
201.0.
avait de certain que les lettres K et OY. Nons avons dejà
rencontré la formule ot &7to xC:>p:r ç au lieu de ot xw!J-~-rcu; voyez
1 Copie de l'auteur. - Au-dessus de la porte de l'église, à sa place
nos 2480, 2497. originaire; grandes lettres bien conservées.
Le z.wp.rx Arxvcf6wv, probablement quelque monticule du ter-
ritoire de Schaqra, porte le même nom que la station militaire a. + .l:opeo; A't)vcfpo·J eùz.cxpta-•wv lx•(tcrev) ... ~ p.(cx)p (•ÙpLov)
romaine de Danaba, située entre Damas et Palmyre. A la fin, l•o[uç •.•
câètv est pour Uv. Le but du décret paraît être de défendre aux b. + .l:opwç ~'llvcfpou (lx) -rwv cxù~o(u) lx'ttcrëv 'to !J-cxp•v[ptov.
habitants d'établir leurs aires pour battre le grain sur un
terrain communal. A la cinquième ligne, on est tenté de lire La fin de la première ligne n'a jamais été achevée.
'ltE'fpuyp.Évov.
Schaqra est un petit village, habité par quelques familles
musulmanes, et situé sur la lisière occidentale du Ledja. -·-
2506. XIII.
72.
572 PARTIE VI. SYRIE.
2513.
25t2.
·r7!"pl trtl)'t'l)ptc:tÇ
' XIX!' CntdVlOU
' ' ~'
OlOCfJ-OV'Y...)Ç 't'OU... XUptOU
' ~
AU't'OXpct't'Opoc;
' l\f ( ') p-
OC
xv.
(xou) ~Eou·~pou 'Av-rwvetvou Kcx(acxpoç Bpt-ravtxou, -.à Tux.eoc olxooop."')crocv
'Aptu'I)VOt xcxl 'Iocx.qnp'Y)vol ot rh·o ~7!otxtou Abtb'Y)vwv xcù Bcfcrcroç, u7tcx-
't(E)tcxç ~Eou~pou 't'Oô' x.oc[ [B]aMCvou W· HABillA (KHABEB).
SCHA(ÂRA..
2517.
XVI. 252L
.
Tà xow[àv ••• . •••.•
EU'tux.o [-uç ••••••••
't'~.; p.eya[À'flÇ 6E&ç? •••
25f 7 a.
2523.
XIX.
'"A6x_opoç, nom propre que nous avons déjà rencontré (no 2286),
g';t probablement une autre forme du nom propre bien connu
"'A6yapoç. l'HiEN A (MISMJE ).
25:19. 2!)24.
Copie de l'auteur.- Sur un linteau de porte. Copie de l'auteur. - Sur le montant de droite de la porte du temple;
très-bien conservé.- Corpus inscr. g1'., 455L
Elp~v'f} 'ltéXcrt + xcxOwÀtx~. + 'Eù'f}a(cx + &ylo: [K]up(lov) +
'louÀtoç :Icx't'ovpvî:voç <lllltv'l)crtotç 11-'ll"Poxw(J-t~ 'tOÜ Tp&zwvoç x_octpElV,
'Ecfv 'ttç op.'tv È'lttÔ'I)p.~cr'!l ~toc(wç cr't'pcx•tw't'l)ç ~ xc.tl tôt6)'t'"J1ç, Èmcrn(-
Àcxv't'Éç !J-Ot ÈXOtX'Ij6~crecr6cxt • OU'tE y&p cruvatcrcpoprfv 't'lYtl ocpdÀE'tE 't'Ote; !;é-
VOlÇ, xocl Çavwvcx lx.ovtaç où Oûvo:cr6e &vcxvxcxcr6~v1Xt âi!;C<cr6C<t 't'CXtç otxCcxtç
't'OÙç Ç~vovc;. Tocu'tot (J-OU -r& ypt:fp.p.tx't'IX ?.v 7tpo3~Àql -r~c; P.'ll'Poxwp.(cxc; Ô(J-WV
Xtt)p(<J> 7rpo6a't'e, p.~ 't'tc; G)Ç &po~cre<ç dJtoÀoy~cr-lj't'IXt.
574 PARTIE VI. SYRIE.
Le nom d' Avidius Cassius a été imparfaitement martelé dans Copie de M. Wetzstein, no 164.- Au-dessus de la porte d'un édifice
l'antiquité, mais se lit aisément, et le mot rA A A Il< HC a été antique. - Corpus inscr-. gr., 4548.
refait, sans doute après avoir été martelé une première fois. Il ·r1tsp crw•1Jptcxc; xcxt vatx r,c; A'U'tOXpcx•(opoç)
1 , 1 ,, ( )
K-x(cr~po; M. Aôp1JÀ[{ou
est possible que la troisième légion Gallique ait pris part à la
Ko!J.p.oôou J AV't'WVELVOU Id)( ctcr'tou) Eô[ a]Et;(ouc;) Ev•uxouç, r. (EÀovto;
révolte d'A virlius Cassius, et que son nom ait été effacé sur les
l\bptcwoc; [éxC<'tovupx_oç] ÀE'f(Lwvoç) y'[faÀÀtx~ç] .-ov vC(ov xC(l-.o&yaÀv-cx
monuments dès cette époque et ensuite rétabli; elle se révolta Èx '>WV ÎOtWV &vÉOrjXEV,
certainement plus tard sous Élagabale; voyez les notes du
no 1845. Sur Avidius Cassius, voyez les notes du n° 2212, et le Dédicace en l'honneur de Commode, par C. Helvius Maria-
Mémoire à la fin du volume. C. Egnatius Fuscus est mentionné nus, centurion de la troisième légion Gallique. Voyez no 2536, a.
dans une autre inscription (n° 2530).
SECTION VI. TRACHONITE. - XX. CONSTANTIA. 575
2529. 2535.
Copie de l'auteur. - A la porte du temple, sur une pierre détachée. - Copie de l'auteur. - Sur une autre base. - Wetzstein, no 162.
Corpus insc'r. gr., 454i.
• ••• 111)]~J-"1)'t'p(ou ~ou[À€u't'oÜ
•••• a·IJç AÙ-roxpchop!X ~ \
•• • • • OU 'tOU XIX! • •• •
Kcxf]a1Xp1X A. Im'tt!J-t[ov
.Ic:ou=tip?v Les deux dernières lettres de la première ligne sont em-
IIE]p-r(viXxiX Ieb(1Xcr-rr.lv). pruntées à la copie de M. \Vetzstein.
2536.
2531. C. Helvius Ma ]rianus '1 leg(ionis) III Gal(licce) [sua pecun ]ia
[f]ecit.
Copie de l'auteur. - Dans le temple, sur une console. - Co1·pus inscr.
gr., 4543. Le nom peut être Valen·anus, ou tout autre nom semblable;
lle't'oÛcnov E~Ô"I)!J.OV !xet'tOV't'IXpxov ),e(ylwvoç) lÇ1 <l>À(cxb(cxç) <D(p(!J.·'l~)
mais il est probable qu'il s'agit du même centurion qu'au
11° 2528 a.
«f>ettV~O"tOt.
2533.
xx.
Copie de l'auteur. - Sur une base de colonne de la façade du temple.
Corpus inscr. g1·., 4549. CONSTANTIA? (BRAK).
2537 a.
2534. Copie de M. Wetzstein. -Dans l'intérieur d'une chambre; l'inscription
est dans un cartouche. Je n'ai pu retrouver cette inscription, ni la
Copie de l'auteur. -Sur une autre base. - Cœpus inscr. gr., 4550. suivante.- Corpus inscr. g1'., 4:l40, et Add., p. 1180.
"'E-rou~ e' -r~.; '7t"OÀEw;, '1\.mÀÀlou t~', <l>ÀoCbtot E~VO!J.O; X(Xl A.ypm-
1'7t"tvoç utol I~uOtÔoCvou .I~u~v(ou) È-r::ÀfwO'ccv 't"O !J.V'IJP.tov O"I}Vetptcdv +· To
o~ &v[ ~À](l>p.[cx] * cp'?
576 PARTIE VI. SYRIE.
2o37 b. XXIII.
Copie de M. Wetzstein.- Corpus inscf. gr., 454f.
"E>touc; 'IJ', llept'ttou t', <l>À&fltot Kcx7t(-rwv XIXt Ncxtpcx'loç Na-rapov Kcx-
KHULKHULA.
7toovou ~~· fLE't~ .-6 (; • ••• a6cxt aunÀOonec; .-o fLV'IJ!J-Ï!>v ~7tOt'l}crcxv.
•
SECTION VI. TRACHONITE. - XXVII. EL-QUSEIFÉ. 5'l1
Oûepôtcxvoç McxÇ(!I-ou p.v~!J-llt; gvexev i-.[aÂ~O"cx ·
1trXV'tWV ôé, cp(Àa, -rÉÀoç GcXVGt'tOÇ xal ~u66~,
XXIV.
1tÀou-rou, 1tavl1jç, &Mywv -ra xcxt &vopwv.
Dekîr était une bourgade importante; on y voit les ruines Copie de M. Wetzstein. -Dans une maison en ruines.
d'un temple dans la partie orientale des ruines. L'endroit est
désert.
Nous avons déjà vu au n° 223t un exemple .du nombre d'an-
nées écrit en toutes lettres.
XXVII.
xxv. EL-QUSBIFÉ.
HADAR.
2539.
XXVI. 2541.
2538.
2545.
XXVI Il. Copie de l'auteur. - Sur la façade d'un petit édifice surmonté d'une
coupole. - Gyril Graham, loc. cit., p. 303. - Corpus inscr. gr.,
4592.
OUJJiM-EL-HÂRÉTEIN.
ayetO~ Tux·!l· (rTI~P Q'(J)'t'Y)ptcxc; xal VéLX'Y)Ç 'tOU xup(ou ·~p.wv M. Aôp"'j-
(Àtou) llpobou l:E6(<Xcr't'ou), l .. (ouc;) Ç, Èx"t(cr61J ~ 1ep& xcùubt1 fmo xotvoü
2542. ·~c; xci.lp.'Y}c; eÔ't'ux.wc;.
Copie de l'auteur. -Sur une pierre retournée et servant de linteau à Cette inscription a été gravée à la fin du règne de Probus;
une porte dont les battants sont en pierre. Grandes lettres mal gra- car cet empereur ne régna pas tout à fait sept ans; voyez Eckhel,
vées. Doctr. nu m., VII, p. 506.
L'édifice sur lequel est gravé ce texte est encore à peu près
intact; c'est un petit édicule surmonté d'une coupole; de là le
/ nom de xccÀub~. Pour un dessin du monument, voyez M. de Vo-
l güé, Architecture de la Syrie centrale, pl. VI, n° 5.
XXIX.
2546.
'Ayct0~ Tû:x.?J• Tà xotvov -r~c; X.WtJ-1JÇ xat 't'OÜ 6wü 't'~V tepccv XetÀu6~v
2543. EX'tEtO'SV ot& ÛOÀTitOU KccacrlC<VOU oÔt't'pe<vtxou' xcxl f<Xôouou .Ietoupou
~ouÀeu't'ou, xe<l Ntypetvou Metpptvou oÔt'tpetvtxoti, 1!povo'Y)'twv.
Copie de l'auteur.- Sur deux pierres à côté l'une de l'autre, dans le
mur d'une maison; lettres mal faites.
Oôt•pavtxôc; est pour oôe't'pcmxôc; (voyez no 2227); le mot signifie
.. Ktouç c;', ciya6[~ -;ox·!l -.oü xup[ou cdr.oxpchopoc;J l:Eou~pou AÀe[Ç]&v- [ peut-être fils ou descendant de vétéran, ou bien il est simple-
[ôpolu, [6 oeï:vcc] 'louA(lo]u, "AÇto)c; Kcc<navoü, MetHx.aOoc; 'Apx.eÀ&ou [x.<Xl]
t ment synonyme de oôe•pavoç. Nous avons rencontré plus haut
dOV.t"tt[avoç] uÎoç .... (n° 2o39) la forme oùet-rpavôc;. L'inscription est contemporaine de
1 la précédente.
La longueur des lignes est incertaine. L'inscription est de la j Le mot ~ouÀwr~ç m.ont~e que la local.ité avait autrefois quel-
sixième année du règne de Sévère Alexandre. · que importance, et effectivement les rumes sont assez considé-
' rables. Nous avons déjà rencontré le nom propre Mrippwoç à
J Philippopolis (n° 2072).
1
1
2544.
Le mot qui suit Tpcx't'e<vou a été martelé; comme le nom d'Ha- / 'A.ypt7r7rou, (Pôp.eoç E>ip.ou, cHpaxÀt't'oç oùe't'petv[oc; wxoôÔp.1J<r!Xv .•...
drien n'est jamais effacé sur les monuments, le mot qui man- 1 '
que ne peut être que Decius. Le nom de Trajan Dèce était Les consuls sont ceux de l'année 33i; après la date consu-
exécré des chrétiens, à cause des persécutions qui eurent lieu laire il y avait peut-être aussi la date d'après l'ère de Bostra,
sous son règne, et c'est à eux qu'il faut attribuer le martelage. mais ce n'est pas sûr.
Nous avons déjà rencontré à Athila un monument du culte
tle Kronos (n° 2375).
2547.
Ilpovot<f ÔtotX"')'t'WV
M~Çlp.ou ·yy., .Icc't'opv\vou 1\Je., l\'let[p-
SECTION VI. TRACIIONITE. - XXIX. OUl\IM-EZ-ZEITOUN. 579
xtocvou 'Ap•(t., lle<uÀ(vov Jlpo:h(t- 2397) les noms des tribus, auxquelles appartiennent les person-
VOU 'Aypt., Kocacrtcxvou ÛÙÀ7t'l., 'HpcxxÀ- nages, sont toujours indiqués, et il est possible qu'il en soit de
5 Éov ~Hpcxx.., B:pvtx.tcxvou 8eo:p(À[ou même ici. Nous connaissons déjà la tribu des XcxaEnlvo( (no 2393);
re<vÀ., 'Poucp(vov Xe<a., 'Ayphrou Kcxt., mais je dois dire que le nom propre Xcfae-roç existe aussi
1\]yphrov rcxvÀ., Apcxxovdou iU[eÇ- (no 2544). Les lettres rcxuÀ sont peut-être les initiales de l'txuÀcx-
cfvôpov 'Hpw[ô]., 'Avviov T .••••• vh-·~ç, habitant de la Gaulanite.
utxÀtç A.ypm., MaÀxou l:tX ..•..
10 • rtXoou[o]v •••••••••..
ÀeÇ ••• v • • • • • • • • • • • •
2548.
La pierre était moins endommagée lorsque Burckhardt l'a
Copie de l'auteur.- Sur une pierre détachée, à l'édifice où est le
copiée; les portions du texte épigraphique qui sont entre cro-
no 2o45. - Col'pus inscl'. gr., 884L
chets sont empruntés à sa copie.
Les mots abrégés qui suivent les noms propres doivent être
des noms de tribus, plutôt que les noms des pères; car, dans
plusieurs cas, les noms des pères sont ajoutés outre les noms Cette inscription était plus complète lorsqu'elle fut copiée pat·
abrégés. Dans les inscriptions de Deir-el-Leben (n° 1 2393 à Burkharùt.
73.
SECTION VII.
"' ' ,
DAMASCENE, ABILENE, ITUREE,
' , '
LAO DI CENE, EMESE.
(Les districts compris dans cette section formaient~ avec la PalmJrène~ la province de Phœnicia Libanesia détachée sous Dioclétien de
l'ancienne province de SJro-Phénicie; VOJez le Mémoire à la fin du volume. Les inscriptions d' Abila et d'Héliopolis ont déjà été
données plus haut~ nos 1874 à 1889.)
I. 255! .
2549. Ces trois inscriptions sont, avec celle dont j'ai donné un
Copie de l'auteur.- A la mosquée des OmmeJades~ dans une chambre
meilleur texte au no f8 7!J, les seules que j'ai pu découvrir à
qui forme le rez-de-chaussée du minaret du nord-ouest, sur une pierre Damas, pendant le séjour de plusieurs mois que j'ai fait dans
qui sert de linteau à la porte d'entrée. cette ville.
2550. 2551 b.
Copie de l'auteur.- Au même endroit; fragment brisé à gauche. Copie de Berggren. -Près de la rivière. - CO?'PUS inscr. gr., 4514.
, •• • , • • ]H{l't'ZpOç
\! • • • <rxoôop.~a"'l -ro 1rcxpèw -rï:x.o~ 't'Ou ô• ••• • • À?J cr1touô?j Ttoto ••••
, • • • • • 't'WV ÎEpÉwv
• • • &]vup.cpo:;? Âtoc; Je n'ai pas retrouvé cette inscription .
••• ' • "')À"t/.lo tÇ? emo
Cop~e de Porter,
. loc. clt.,. p.. 328. -Dans la vallee. , de Halboun, près du , pose pro ba bi emen t avec rmson
1· · que l e d'ermer · mot de l'ms-
·
VJllao-e de DereidJ sur un tombeau tmlle dans le roc. . ~ '
0
·' cr1pt10n est le nom ancien de la localité, '1\.rptet~Xpcc, d'où serait
Aucrt;ufz.ou "'Aopou p.v·IJ1J-E'lov. venu le nom moderne /fri. Le village est un petit endroit insi-
gnifiant, situé dans l'Anti-Liban, au nord et au-dessus du village
de Fidjé, bien connu des voyageurs à cause de la magnifique
source qui y sort du pied de la montagne.
III.
v.
HAREIRI.
2556. DEIR-QÂNOUN.
Copie de l'auteur. - A la fontaine du village; lettres mal faites et frustes.
2557 a.
Je crois être sûr du mot 'EpOpEuE, bien qu'il paraisse fort bi-
zarre; j'ai noté sur mon carnet qu'on ne pouvait lire autre- Vidua fait observer que le T au commencement de la seconde
ment. Sur l'orthographe oto pour ot&., voyez les notes du ligne est douteux.
no HH6 et l'inscription suivante. Nous avons déjà vu des exem- Deir-Qânoun est un village situé sur la rive droite du Ba-
ples du solécisme Èx 'teX 'tOu &Eau, pour &x -rwv 'tou 6Eo'ü. Le nom rada, entre Souq- Wadi-Barada et Fidjé.
propre 1\ti{Of:)1JÀoç se trouve aussi dans une inscription de Bey-
routh (n° 1.854 d). Quant à la première ligne de l'inscription, je
ne puis rien en tirer.
Hareiri est un petit village de l'Anti-Liban, situé au nord et
au-dessus de Souq- Wadi-Barada, l'ancienne Abila; il appar- VI.
tenait donc à l'Abilène ou à l'Iturée; il y a là quelques ruines.
Dl]/R-EL-ASCHÂ YIR.
2557 b.
IV. Copie de 1\1. Girard de Rialle. - Dans la cour d'une maison de paysan.
"'E-rouc; O"fJ.c;', È1t[l] ~[E]À ••• cx[L]ou >ou •••••• ex, ['H]Àtaoo')pou •.•.•
APHIEIARA? (/FR/). L'année 246 des Séleucides commence le 1er octobre ùe l'an
66 avant Jésus-Christ.
2557. Le village de Deir-el-Aschâyir est situé sur le versant nord
du mont Hermon, entre la montagne et la route de Beyrouth à
Copie de l'auteur. -A l'intérieur de la mosquée, dans un endroit voûté Damas; il y a auprès du village les ruines d'un temple assez
qui recouvre la source; inscription très-bien conservée, et complète à
considérable. Voyez Porter, Randbook for Syria, p. 458, et les
droite. Porter, loc. cit., p. 336.
observations de M. Girard de Rialle dans le Bulletin de la So-
"E.. ouc; ••• fop ]m[€Jou ~x', ciété de géographie, 1868, p. 236.
~ ~ N ~ ~ - { J 1 ' \ ' '
v oEtVOC 'tOU oELYOÇ LE pO'tO!J-lCXÇ E1tt 't"I)V ctpX.'JV ClU't"OU
.\. ) ~ Cette inscription, ainsi que quelques-unes des suivantes, a
•••••••••••• xou ['A }ptct~pw[ v. été copiée en 1866 par M. Girard de Rialle, qui a bien voulu
m'autoriser à les insérer dans ce recueil.
Sur la pierre, il y a à la première ligne nt COY, et à la troi-
sième A <t> 1; la dernière lettre est un N dans la copie de Por-
ter, un H dans la mienne; pour le reste, les deux copies sont
parfaitement d'accord.
SECTION VII. DA~1lASCÈNE, ETC. - IX. LEBABA. 583
vn. vnr.
RAKHLÉ. KEFR-KOUK.
2557 e.
2557 c.
Copie de Buckingham. -Sur une architrave.- Corpus inscr. gr.,
Copie de 1\L Girard de Rialle. - Dans les ruines du grand temple. 4522.
"'E-rouç ••. -r',
S}xvot[xJou, È1t-
~ <Xex_~ç 'At;tÀ- Kefr-Kouk est situé entre Rakhlé et Rascheiya; il y a là les
avou, ·Pecr[œJtœç ~- ruines d'un temple, et quelques fragments d'inscriptions qui
5 rxp.cra(ou hpo['t"etp.bç mériteraient d'être examinés.
xal Bep[v]txtavloç
feps[ùç] &vfvst[xa-
vl Èx 7têpt[ aJaetwv
••. cruv .•••••
c'était une époque de tolérance générale; on ne persécutait probablement El-Hirljâné. Bien que les terres d' El-Hidjâné
plus, mais le christianisme n'était pas encore religion d'État, et soient renommées pour leur fertilité, le village était abandonné
toutes les sectes pouvaient se construire des lieux de culte, ce depuis quelque temps, lorsque je l'ai visité au printemps de
qui peut-Atre n'eût pas été possible plus tard. Enfin il faut si- 1862, à cause des déprédations continuelle.:; des Arabes.
gnaler l'emploi du mot auvcxyo)y~, au lieu d'btxh,a1ct, ce qui est 1 El-Hidjàné est situé auprès du lac de ce nom, Bahret-Hid-
d'autant plus singulier que ]es tendances de Marcion, loin d'é- jâné, qui est formé par les eaux de l'Awadj.
tre judaïsantes, étaient plutôt hostiles aux Juifs. 1
x.
2561.
--- EL-GHASSOULÉ.
Xl.
2562.
EL-HIDJÂNE. Copie de l'auteur. -Sur une colonne, dans les ruines de la mosquée._
Wetzstein, no :166.
2n62 a.
meir, est situé à une heure environ à l'est du village de Do- Le nom des empereurs a été martelé dans l'antiquité, ma1~
meir; il y a là une grande forleresse rectangulaire de trois cent ne peut être que celui des deux Philippe.
cinquante pas de long, sur trois cents de large, selon M. Wetz- L'année 556 des Séleucides commence le fer octobre 245;
stein, avec vingt bastions, et sur chaque face une large entrée dans le calendrier syra-macédonien, le seul en usage en Syl'ie
ayant rtuinze pas de large; les murs ont seize pieds d'épaisseur à cette époque, Hyperberetœus était le premiel' mois de l'an-
et avaient autrefois un revêtement en belles pierres de taille; née, et les mois coïncidaient exactement avec les mois romai ns ;
autour on voit les resles d'une ville considérable. Vidua, qui ainsi le quinzième jour d' Hyperberetreus correspond au 15 octo-
visita ces ruines en 1820) donne des détails analogues; seule- bre 245; voyez Ideler, Handbuch der Chronologie, I, p. 430,
ment, il dit que l'enceinte fortifiée est un carré de deux cent et les notes du no 2571 b. Franz s'est trompé en appliquant au
soixante pas. Ces ruines méri't eraient d'être explorées avec soin; calcul de celte date le calendrier d'Éphèse (ibid., p. 419), dont
on y découvrirait probablement d'autres inscriptions, qui per- l'usage ne s'étendit jamais au-delà d'une portion assez res-
mettraient de déterminer le nom ancien de cette importante lreinte de l'Asie Mineure. En octobre 245, Philippe père était
station militaire, où résidait certainement un des corps sous les seul Auguste; son fils n'avait encore que le titre de César, et ne
ordres du dux Phœnices; voyez Notit. Dignit. Orient., cap. 31. devint Auguste qu'après le mois rl'août 246, selon Eckhel, ou
La position où a été trouvée l'inscription suivante montre que plutôt après le 1er janvier 247, selon Borghesi. Dans l'inscrip-
la forteresse fut réparée ou reconstruite , postérieurement au tion, le titre de .Isbacr•<k est tommun aux deux; mais il ne faut
règne de Valérien. pas s'étonner de cette inexactitude, dont les monnaies provin-
cialPs offrent souvent des exemples, surtout dans un texte où
2562 e. les deux princes ne sont pas nommés séparément. Nous avons
déjà vu une inscription de Philippopolis, dont l'intitulé est pa-
Copie de Vidua, tab. XXVI. - Sur une pierre retournée et encastrée as- reil à celui du monument de Domeir (n° 2072) et j'en avais con-
sez haut dans le mur de la forteresse; inscription mal graYée. clu qu'elle était postérieure au i er janvier 247; je crois main-
lmp. Ca(e)sari P. Licin. Valcri [an]o p(io) fel(ici) no[b]illissimo tenant qu'il ne faut pas insister sur le mot .Isb!Xa-.wv, et que
Ca(e)s(ari) fil (io) Ga(l)lieni A[u]g .•• AJa Ep. Vol.? devota numini l'inscription peut très-bien avoir été gravée un an ou deux plu<s
ma(j) estatique eorum. tôt. En effet) le texte de Philippopolis est daté de la première
année de la ville) trou; 7tp6Ytou -.~c; m)),swç, et Aurelius Victor ra-
Le nom de l'aile est très-douteux et je ne l'ai pas retrouvé conte que Philippe fonda Pbilippopolis avant de quitter la Syrie
ailleurs. pour aller à Rome; si on admet, comme pour l'inscription de
Domeir, que le titre de .IEf)<Xcr-.6:; a été appliqué au jeune Phi-
lippe irrégulièrement et avant la déclaration officielle, l'accord
entre le monument et le texte de l'histol'ien deYieut plus eom-
2562 (.
plet. Voyez les notes du no 2072.
Copie de M. Wetzstein) no 174.- A l'intérieur de la forteresse, à l'ang-le J'ai restitué le nom propre 'Ocfcr1Xt6oç d'après le nom de divi-
sud-est, dans un édifice construit ayec des matériaux anciens. Inscrip- nité OùrxaiXtiXOo:;, que IJOUS avons rencontré plus haut (no 2374).
tion fort endommagée. Le mot lhtzcfÀo:ç, ou 'A::J.cfÀIXç selon la copie de Vid ua, est
embarrassant; il ne peut guère être que le nom de la divinité à
1\l}tJ[vJoç Awou E1 ' Aùp~Àtoç •.•••• OOU7tÀtxtcf[p!Oç] xcxl xcxvotoéhoç
laquelle le temple était consacré, et cependant la forme du
••••• 't'O P,V'Y)!J.LOV TOÎhov È1tOL"IjO'EV ~-[ ouç ••••
nom est en apparence une forme féminine, tandis qu'à la fin
Il y a 't'ou•ov pour •ou•o sur la pierre. de l'insc:ription on lit : Èx •wv -.oti 0eou. Il est donc probable que
le nom du dieu est 'AEtzcfÀIXç, indéclinable; nous avons déjà
rencontré deux autres cas où Je nom araméen d'une divinité
n'était pas décliné (n° 5 2374, 2374 a, 2455, 2456). M. de Vogüé
1 me communique à ce sujet la note suivante : cc La transcription
1 naturelle de 'AetzcfÀrJ.ç est ~?~~~, mot très-commun qui signifie
XVI.
temple. Dans l'inscription palmyrénienne no 16 (voyez le
no 2585), on le trouve écrit ~t,:Ji1 avec suppression de la quies-
ADMEDERA? (DOMEJR ou EL-MAKSOURA). cente' et rendu dans le texte grec par viXoç. S'il s'agit, comme
je le crois, d'un nom divin, il faut chercher son étymologie
non plus dans l'araméen ou l'hébreu où S:Ji1 est inusité, mais
2562 g. dans l'arabe : la racine quadrilittère ~l!l, haïkala, signifie
être grand, élevé. Nous aurions donc le nom d'une divinité arabe,
Copies de Vidua (Inscript. antiq., tab. XXIII, 2), et de Porter (Transactions le Grand, comme Azizou, le Fort, et Ouassaiath, le Large,
of the royal Society of literature, V, p. 244). - Sur la façade orien- del_""'_,, am plus fuit; quant à ce dernier, il est bien arabe, car
tale du temple. -Corpus inscr. g1·., 4516.
la racine n'existe pas en araméen, et en hébreu elle a la forme
•r7t~p crw•'Y)pt1Xç -.wv xup(wv -~p.wv Alhoxp1X-.Ôp<.>)v KrJ.tcrcfpwv Mcfpxwv YU.H. »
'fouÀ(wv [<l>tÀt7t7tWV _Id)IX ]cr-rôi[V], &rptEpwO·'Î XIXt O'U\Ië't"€Àécr0·1) VCXOÇ 'AEt- Domeit est aussi appelé El-Maksoura, c'est-à-dire la ruine;
"J..riÀIX~, È7tt 't'WV 7i€pt Mcfpxov Aôp~Àt0\1 'Anov f1Xwpou XIX1 rcf[ w]pov à une petite heure de marche vers l'est on rencontre les ruines
'0[ IX }r[oc(]Oou ~ou),su-.où d~O'tCX[J.twv, lx -.wv -.ou 0aoü, E't'Ouç ~v cp', ·r7tsp- d'une grande forteresse romaine, appelée maintenant El-
6~fE'tetto•) t~'. . J(hirbé (voyez nu 2562 d); et à la même distance environ, au
SECTION VII, DAMASCÈNE, ETC. - XVII. - KllAN-QOSEIR. 587
midi, on trouve à El- Burdj les restes de l'édifice élevé par le
Ghassanide Al-Moundhie (voyez no 2562 c). Ces trois localités XVI.
formai ent en quelque sorte les postes avancés qui couvraient la
riche plaine dr, Damas du côté du nord-e~t, et se reliaient à
d'autres postes fortifiés situés à l'est des lacs , appelés main-
tenant Ed-Dioûfa, et plus loin aux gar·nisons qui surveillaient
la frontière orientale de la Trachonite et de la Batanée. Vidua 2562 m,,
(p. 28) est d'avis que Domeir marque l'emplacement de Acl-
Copie de Vitlua, pl. XXII, 2. - En dehors du khan, vers l'est, dans un
meclera, station de la voie romaine de Dan1:1s à Palmyre, mar-
petit mur percé d'une porte; l'inscription est encastrée dans le mon-
quée sur la carte de Peutinger à 26 milles de Damas. La res-
tant même de la porte sur une petite base retournée; elle est assez
semblance des noms et la distance, qui est de six heures de frnstt::.
marche em·iron, autorisent cette conjecture; mais les localités
mentionnées dans la carte de Peutinger sont encore twp peu lm p. Ca l'sari T. Aelio Hadrianl oJ Antonmo Alîg. Pio p(atri)
connues pour qu'on puisse l'accepter définitivement; voyez les p(atrire), pontif(ici) max(imo), trib(unicia) pot(estate) [Il], cols]. Il,
notes d 11 no 257 i. coh(ors) VII ..... .
Copie de Vidua, ibid., tab. XXIII, 3.- Sur une porte. - Corpus inscr.
f/1'., 4519.
2562 n.
"E-rou; rt.ov', fopmcx(ov .•• ) .Ictô~IX I'txutou llcxypchou ~-rûe0-rcx
hwv tÇ, Copie de Vidua, pl. XXII, 1. -Au même endroit, au-dessus de la porte.
L'année 471 des Séleucides commence le 1er octobre 159. Sabin[i]ce Tranquillin[cel Aug(ust::e), conjugi d(omini) [u(ostri)]
Gordiaui Aug(usti), coh(ors) VU <.:amp. Gordiana P(ia) F(idelis)
•......... de[vo]ta nu mini maj[ e]statique eorum.
Ne; esàc; ~) [~]ost6w[ v]. l\lv~c-6'1)-r[t] 'Av6p.ou XIXt IEp.ouiÀou u~[ ou, 8Je;
• , • , .X.rxJ,wç È7r[o]t[7J};EV' &v[cf]Ào>p.cx (t~Ç ol]xooop.~[c; cxv]-rou VttJp.tcr-
fJ-O:"t"CX '}' •
XVIL
74.
r:>ss PARTIE VI. SYRIE.
2564.
X\"111.
Copie de l'auteur.- Sur la paroi du rocher, dans une grotte sépulcrale,
en haut de la ville, près du couvent latin; inscription fl'Uste.
SAi.DNÂYA.
L'année 510 des Séleucides commence le 1cr octobre 198. L'année 509 des Séleucides commence le ter octobre 197.
Selon Porter, les auteurs ecclésiastiques de l'Église grecque So~Emus est le nom de deux princes d'Émèse et de l'Iturée qui
fixent à Saïdnâya l'emplacement de l'ancienne Danaba; ils se ont régné au premier siècle de l'ère chrétienne.
trompent, car Danaba est placée dans la Palmyrène par Pto- Nous rencontrerons le mot cr'lt~Àcxwv, appliqué à une grotte
lémée, et, dans la table de Peutinger, elle figure comme station sépulcrale, dans les inscriptions de Palmyre (nos ~6f2, 2613 ).
de la route de Damas à Palmyre. Pour la formule ~1t' &ycxe0, voyez les notes du no 2070 f.
xx.
XIX.
2563. 2565 a.
Copie de l'auteur. - En dehors de la ville, sur le chemin de labroud, Un homme du pa-ys m'a donné une copie qu'il avait faite d'une inscrip-
on voit les figures d'un homme et d'une femme sculptées sur le ro- tion à •Ain-et- Ti né, village situé à une demi-heure de ?rraloula en
cher dans une niche cintrée; sur le rebord du cintre se trouve l'ins- descendant le ruisseau qui sort de la gorge. Je n'y suis pas allé et je
cription suivante; les lettres sont bien gravées. ne signale cette inscription que pour attirer l'attention du premier
voyageur qui passera par là. On ne reconnaît dans la copie que le mot
'Eyvcn!cx Bepev(x1), frX'ioç 'IouÀtoç ["AÀ]t;oç. MaÀtx.[oç. - On trouvera la copie telle qu'elle m'a été donnée aux
textes épigraphiques.
L'inscription doit être du premier siècle de l'empire.
lli'aloula est un bourg très-pittoresque, si tué dans une gorge
profonde de l'An ti-Liban, sur une des routes qui conduisent
de Damas à Jloms. Voyez Porter, loc. cit., p. 551, et M. Girard
de Rialle, Bulletin de la Société de géographie, 1868, p. 261.
On ne trouve l'ancien nom de la ville que dans une liste d'é-
vêchés, dressée du temps de Léon le Philosophe, et publiée par
Charles de Saint-Paul (Geographia sacra, p. 50); elle figure
sous le nom de û[p.cx Mo:yÀouôwv, qui est une erreur de copiste
pour 1\lo:yÀouÀwv, parmi les évêchés de la province de Phénicie
Lib a nésienne.
SECTION VII. DAMASCÈNE, ETC. - XXIII • . EMISA. 589
Kâra est un bourg situé sur la route des caravanes entre
1ab roud et Homs.
XXI. Dans les actes du concile de Chalcédon on trouve la signa-
ture de ~&ôccç l7t(crxo-rtoç 1roÀewç Xovcxx&pwv, et dans la lettre à
l'empereur Léon, celle de Dadas Chomoarenus; l'évêché est
IABRUDA (IABROUD).
compté parmi ceux de la Phénicie Libanésienne. Lequien
(Oriens Christianus) a cru que le mot Xov&x(Xpcx était une cor-
ruption de x~>!Jo'YJ K&pcx, et il cite nn vicus Can·a, mentionné par
2566.
l'Anonyme de Ravenne (II, 1.4); mais cet endroit appartenait à
Copie de M. Girard de Rialle. - Sur une pierre placée au-dessus d'un la Palestine et non à la Syrie , dont les villes sont énumérées
égout, dans une maison voisine de l'église grecque unie, qui est un dans un autre chapitre (II, 1.5). Il confond également Xov&xcxp~
ancien temple romain. avec Xcxpp&v. La position de Kâra correspond assez bien à celle
d'une ville appelée Ocurura, et placée dans la carte de Peutin-
ger sur une route transversale, allant de Laodicea ad Libanum
ïtÙ'totç op. •••• à Damas à travers l'Anti-Liban. Enfin, parmi les évêques qui
Ztbocdou ? xcx[l assistaient au concile de Nicée, on trouve Gerontius, évêque de
••.•• &-rtoxcx[ 'tCXu't~cn lV Coara. Il est difficile de se prononcer au milieu de ces témoi-
ô[t]xatotç -ro •••• gnages contradictoires, et le nom ancien de Kàra demeure in-
, , , , , , itU't',,,,
certain.
~[p.){px p.ov •••.
'
EV 7tCXV'tt1 , •• , • ,
&-rt]oxcxTcxcr-r[~crE tv •••
contrées; Silas était tyran de Lysias, ville située non loin d'A- 2568 f.
pamée et détruite par Pompée (Joseph., Ant. Jud., XIV, 3, ·2). Copie du même. - Dans une rue.
2568 a.
2569.
Copie du même. -Dans une rue.
Copie de l'auteur. - Dans une rue, sur un cippe orné d'une couronne.
2569 b, c.
Inscription du mois de janvier 1~9.
2~70.
Inscription du mois d'août !66. Copie de l'auteur.- Dans la grande mosquée, sur la base d'une colonne.
2568 e.
. ................................ .
Copie du même. - Dans une rue.
La grande mosquée de Homs est en parlie une ancienne
"E-touç ... ], fl-Y)VOÇ A&ôvcx([o]u t', Tpe6ti)V"f) Ehoow[p]ou &wp[e) zcxipe. église chrétienne, qui elle-même contenait les restes d'un tem-
ple païen; un examen approfondi de l'édifice, qui est considé-
Tpe6wv1J est pour Tpe6time. rable, serait intéressant, mais le fanatisme des habilants le ren-
drait difficile. Il est possible que ce soit là l'emplacement du
grand temple du Soleil, dont Élagabale était grand -prêtre.
SECTION VII. DA1\1ASCÈNE, ETC. - XXIV. SIDDÉ. 59i
2570 a. 2570 d.
Copies de l'auteur et de M. Girard. - Au-dessus de la porte d'une mos- Copie de l'auteur. -A la même mosquée_, dans le mur de la cour, près
quée, sur un morceau de linteau sculpté; lettres en relief. - Corpus des tombeaux.
inscr. gt., 8934.
2570 b. XXIV.
Copie de l'auteur.- Dans une rue, au-dessus d'une porte; fragment
complet à droite.
SIDDÉ .
. • l;vp.ewv ••••••• l'ewpyt(o); ••.•• Kup(t)e ~w~e.
2570 e.
'
PALMYRENE ET CHALCIDÈNE.
1. Damaspo M. XXVI
Ad medera x
Adarin XII
NA ZALA ( QARIÉTEIN). Adama na xx
Casama xx
Cehere XVIII
2571. Danova xx
Nezala XL lill
Copie de M. de Vogüé.- Au-dessus de la porte de la maison du scheikh. Heliaramia XXXH
- Kremer_, Mittelsyrien und namascus_, p. 199. Palmyra.
Ce calendrier est à peu de chose près celui des Juifs, tel indiqué dans les deux langues, et il y a accord complet; le
qu'on le connaît par l'historien Josèphe; la seule différence 24 d' Audynreus correspond au 24 Tebeth, et le 21 Dystrus au
concerne le mois Dius, qui chez les Juifs s'appelait j.JJarkhesch- 21 Adar.
wan, 1,'1Vni1J tandis que les Pal_myréniens lui ~onnaient le_nom Les inscriptions honorifiques gravées pendant le mois de
de Kanoun, usité chez les Syriens. On peut signaler aussi une Nisan ou Xanthicus sont beaucoup plus nombreuses que les
légère divergence dans l'orthographe du mois Kisloul, qui est autres.
écrit Kislev, ,t.;o::J, chez les Juifs.
Dans deux inscriptions (nos 2571 b, 2627) le jour du mois est
EXPLIC.lTION DES INSCRIPTIONS, T, III.
594 PARTIE VI. SYRIE.
2571 c. 2575.
Copie de Wood, Ruines de Palmyre, inscr. no 6.- Sur un autel, auprès Copie de l'auteur. -Sur un petit autel, au même endroit. - Texte
de la grande source chaude; je n'ai pas retrouvé ce monument. - palmyrénien : Vogüé, Inscript. de Palmyre, n° 101.
Corpus inscr. gr., 4502.
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~tt ô·-ftcr'tcr p.Eytcr't"qJ XIXt br"I)XO'!J BwÀIXvoç Z·IJvObtou -rou A1pcfvou 't"Ou
Mox{p.ou 't"Ou MiX66éX Èmp.EÀ"I)'t'~ç 1Xfpa6Elç "Ecpx1Xç 1t''IJY1iç imo 'hptbwÀou
'tOÜ Bwü 'tOV ~w[p.]à[v] lÇ tô{wv &vÉ01)XêV, E't"OUÇ Ôou', P.1JVOÇ c·rr-êpbe-
2576.
pê't"cttOU X1,
Copie de l'auteur.- Petit autel, au même endroit; l'inscription est sur
Zénobius s'appelait Aaïlarnis de son nom palmyrénien; on a
le rebord de la moulure.- Texte palmyrénien: Vogüé, n° 108.
retrouvé l'inscription de son tombeau (no 2617) et celle d'une
colonne monumentale élevée en son honneur (no 2586). Je
doute que BwÀctv6c; soit un nom propre dérivé de Bé;)Àoc; ou Baal,
comme le suppose Franz; c'est plutôt le cognomen romain Le texte grec est complet; après le mot a~<}i, il y a sur la pierre
bien connu et appartenant à la gens Vettia; il y eut plusieurs un N, qui appartient à la première ligne du palmyrénien.
consuls appelés Vettius Bolanus, et c'est sans doute en souvenir
de l'un d'eux que Zénobius avait donné ce nom à son fils. On
trouve aussi le nom de femme Bolana. Sur la fontaine "Ecpxcx, 2577.
voyez les notes de M. de Vogüé, Inscriptions de Palmyre,
n° 95. Copie de l'auteur. -Sur un petit autel, au même endroit.
L'inscription est datée du 20 octobre 162.
Il y a plusieurs fautes d'orthographe sur la pierre. Inscrip- Copie de Wood, no 22. - Sur la base d'une colonne du grand temple.
tion du mois d'avril179. Je n'ai pas retrouvé cette inscription, qui est sans doute cachée dans
une des maisons qui sont adossées aux colonnes du temple. - Cor-
pus inscr. gr., 4478.
2573. 1\icfÀtzov NecriX 'tou Kw p.ex 'tou !mx~XÀOu!J.Évou A.crcfcrou, cpuÀ~ç Xop.ct-
p·l)vwv' ŒxÀp.up·IJVWV 0 o~p.oç ::ûvotcxç rvexiX '
Copie de l'auteur.- Sur un autel mutilé en bas, au même endroit.
Les tribus ou clans de Palmyre mentionnés dans les inscrip-
6-t"t ù~(cr't"~J A(0p.] ÂtO"(ÉV'IjÇ ~wcrd:Hou &fl-tX 6-otJ.V'IJ eûÇ~ip.<.vot xcxl Èmx- tions sont: les Xop.rxpYJvo!, les Mrx60rxt5ti.>Àtot (no 2579), les Zrx6otbl~
xoucr6Évnç ••...• Àtot (no 2595) et la cpuÀ~ KÀa:uot&ç (no 2513); les Béni-Hatari (Vo-
güé, no 31), les Béni-Meytha (ibid., no 32), les Béni-Hélah
(ibid., nos 67, 132), les Béni-Migdath (ibid., no 123 a) et les
Béni-Hanéfi (ibid., -133).
2574.
Copie de l'auteur. -Sur un petit autel, au même endroit.
At"t ô~lcr'ttr XtXt È1t'"')XO~l EùÇcffl-EVoç &vÉ61)XEV A...• wpoç xe<l l:time<- 2579.
-rpoç XIXt 6ëi!i !J.ê"(cXÀ~J I[IX]ÀÀovv't"cr? 'Evaou&pet? .•.•• Copie de l'auteur. - A la grande colonnade, section occidentale, c'est-
à-dire à. l'ouest des quatre piliers carrés, sur le fût de la onzième
Le nom de la divinité est malheureusement très-douteux, à
colonne.
cause du mauvais état de l'inscription; c'est peut-être la même à
laquelle est dédié un monument de Nazala (no 2571 a).
naire du nom royal dans les auteurs et sur une partie des mé-
dailles de Vologèse IV (Longpérier, p. 148). Mcfp6aw 'A:!-aÇ&vapou Tou xcx't 'lcxo'lj -.ou Oiht)cx:I-M6ou -.ou ~u!-1-c:Jvou
~6pcxtx.oç Aipoévou civ~p aiJ't'~ç, !J-V~P,"IJÇ gv~xEv, p.·fjvl ~vcr•p~) 'tou
.l:uvoè(cx signifie caravane, et cruvootoép~(Yiç, chef' de caravane.
Sur l'importance des chefs de caravane et sur le commerce de "qu' {"t'OUÇ,
Palmyre, qui se faisait entièrement par le désert, voyez les Inscription du mois de mars 179.
notes de M. de Vogüé (nos 4, 5). L'inscription est du mois
d'avril 142.
2593.
2590.
Copie de l'auteur.- Même colonnade, sur une des quatre colonnes de-
Copie de l'auteur. -- Sur une base brisée en h:mt, dans le cimetière
bout avec de doubles consoles. Il ne reste du texte grec que quelques
musulman. - Texte palmyrénien : Vogüé, n° t>. Le palmyrénien est
lettres éparses.- Texte palmyrénien: Vog·üé, no 10.
graYé sur la face latérale de la base.
Tov oei:vcx -~ d1ro ~;r~crtvou] Xcfpcxxoç cruvoo[cx ~o[·'lO ·A}rav"t'a ()(\rt"0 Voici la traduction du palmyrénien, d'après M. de Vogüé:
'I!IXV"t't "t'p07!~) Ot~ Zcd)ozdOouç Zcxt:Jo{Àa. "t'OU 'lcx[èocxtou] cruvoot&:pzo·J, <c Cette statue est celle de Alaina, fils de Tsepphera, fils de
l'toue; çÇu', p.·l)voc; Awou. Alaina, fils de Tsepphera, élevée par tous les Beni-Zabdibol,
pour avoir bien mérité d'eux, en son honneur. Dans le mois
Inscription du mois d'août 155. de A dar de l'année 490. n
Dans le texte palmyrénien, le nom de la ville est écrit li:J On voit qu'il s'agit d'un membre de la même famille que
~:lD!JD~, Karak-Jspasina, la forleresse d'Ispasina. Le véritahle dans les inscriptions suivant es.
nom du fondateur de la ville a été révélé récemment par la d6-
converte d'un tétradrachme à son effigie avec la légende lhcrt-
:1-~(JJc; ·rcr7ra.ocr(vov, et la date 188 des Séleucides, ou 124 avant
Jésus-Christ (Revue numismatique, 1866, p. 305; JJ!élanges de 2504.
numismatique, 2e série, p. 79); dans la prononciation ordinaire Copie de l'auteur. -Même colonnade, sur une autre colonne, à côté de
on laissa tomber de bonne heure la voyelle initiale, ainsi que la préc6ùente. - Texte paimyrénien : Vogüé, no 11.
l'o, et les Grecs s'habituèrent à dire Spasinou-Charax.
Il est fâcheux que le nom de la personne honorée soit perdu; <H ~ouÀ~ Iopcxtx.ov Atp~vo•J 'tOu 'AÀ(Xt\1~ .EecpcpEp&:, aùcre~~ xcx't qn),o-
car il devait être celui de quelque personnage influent chez les 'l!cx"t'ptv xcx't cptM~Et!J-OV, ·mp.~c; x~'t. eùvo(occ; x.cfpw, p:r1vl ÂucrTpcr 'tOU
Parthes. Le commencement du texte palmyrénien manque j qu' l-.ovç.
mais le nom du personnage est peut-être contenu dans ce qui
reste de la seconde ligne, que M. de Vogüé propose ue !ire
mi'T~D::l1~ opiO tl .. . , Marcos Alexandros. Cette lecture ne 2595.
s'accorde pas avec ma copie qui porte: .. ,,,:J,::lSN opio l~ ••• ;
on ne voit que le bas du ,, mais les autres lettres sont à peu Copie de l'auteur. -Même colonnade) sm une autre colonne, à côté de
la précédente.- Texte pa.lmyrénien : Vogüé, n° 12.
près certaines, la pierre n'étant pas fruste, mais brisée par le
haut; je crois donc qu'il fau tl ire Jllarcos? Alliibiadou. <HpwO"')V -.ov x[a.l] Atp~v"')v ~opcxtx.ov Tou Atp~vou "t'Ou 'A),a.w'lj
L'inscription uu tombeau de Za!Jdéathè::; exi::>te cnco 1·e IacptflepiX ot Èy yévouc; Zcx6ot6w:l-dwv 1TEt!J-~Ç gvexav, p.1jVt Ava-.pcp 't'Ou
(no 2618); le nom y est écrit Z:x~oa.cfù"IJ.;. Sur les cruvoo(r~.t et le qu' E"t'ouç.
cruvootcfpx."'lç, voyez nos 2589, 2599, 2606 a, et les notes de M. de
Vogüé, nos 4, 5. On trouve assez souvent l'orthographe Èy pour Èx; voyez
no 2553. Les Zcx6ot6li'JÀtot étaient probablement une tribu de
Palmyre, comme les l\h56a~ti)l-tet (n° 25ï9). Sur les tribus de
259L Palmyre, voyez le no 2578.
Copie de l'auteur. - Grande colonnade, section occidentale, sur le fût
d'une colonne renversée.
'H ~otJÀ~ XrJ.t 0 o~p.o~ Ze~.docxv 0ct.t!J-~ 'tOU Mox(p.ou -.où rcxbba, 't'OV
X'ttu't'"I)V XCJ.l cptÀb'I!U"t'pw, 't'Etp.~ç rv:.xav, {rou; ov', !J-"I)VOÇ .idou.
598 PARTIE VI. SYRIE.
2596. tandis que ce mot est suivi des lettres n 1, dont la première
est marquée comme douteuse sur mon carnet. C'est peut-être
Copie de l'auteur. -Grande colonnade, section occidentale, sur le fût
Ja légion première Parthique qu'on a voulu indiquer, mais
d' une colonne renversée, que j'ai fait retourner, à côté du no 2591.-
Texte palmyrénien : Vogüé, n° 6.
c'est fort douteux.
Le nom propre 'A6r,&xaboç se retrouve dans une inscription
Tov &vêp[tch'ta &]vÉcrt"')cre<v [0atp.rxp Jar E>atfJ-~ -tot; [Mo]xlp.ou 'tou funéraire de la même époque que celle-ci et qui appartient au
[1)<[66~ cruv]oôtcfp;:0 ot aû[v rxùtqi &]va6&v-re[ç chrol l:mxa(vou Xcfp[a- frère du stratége Éïbas (n° 2620).
xoç, &qmô-~crav ]n aù-ro[i}:; zpua~ 7!aÀat& ôrr>~cfpt[ a] 'tptal<oata &vcxÀ[ wp. ]&-
,l't]l•> [V, XC<l' C<pEcr
, ' JC<V'tl C<V'
, tOlÇ,
- ElÇ, 'tEl!J-"f]V
1 rrtU',tOU~] Xat\ 'J C<OOIXlOU
~l' 1
Xrtt\ '.t.n..oot-
el'
2598.
b~)ÀOU lJiWV rtÙ'tou, l'tOUÇ ocp', .Ë.e<VO\XOU.
Copie de l'auteur. - Grande colonnade, section orientale, entre la
Inscription du mois d'avril193. deuxième arcade et les quatre piliers carrés, en face de l'inscription de
Le texte palmyrénien est complet et donne le nom du chef Zénobie, no 2611. - Corpus inscr. gr., 4483.- Texte palmyrénien:
de caravane, qui est écrit ,ii,~m, Theymartsou; il était frère Vogüé, n° 15.
du Zeheidas mentionné au n° 2591. Le nom propre fa66&ç, (H ~ouÀ-~ xc<l b ô·f,p.o; 'louÀtOV Aùp-~ÀlOV Z·IJVObtOV 't'OV Ml ZubÔtÀav olç
qu8 nous avons déjà rencontré (n° 259i), est écrit en palmyré- Md.Àx.ou 'tou N~crcroup.ou, a't'poc•"')y-~aocnoc lv lm~'l]p.tCf OEOu 'AÀs;&vopou
nien ~:li'-, Gadba, d'après ma copie. x.al Ô1!'fJPE't"~c;ocnoc 1!ocpoucr(Cf Ôt'l]VSXÛ <PounÀÀtou Kptcrmtvou -rou;~"(Yiucx
Sur Spasinou-Charax, voyez les notes du n° 2590; dans le p.Évou xal -re<'lç lmôr,p."ljcrctcroctç où"')EtÀÀcdocrw, &yopcxvop.·~crocv'tcf 'tE xocl
texte palmyrénien le nom de la ville t'st écrit ,,,, Karak, tout oùx 6À(ywv &<pEt~~ae<v'ta zp·flp.&•wv x.Ott x1:.<Àwç 7!oÀEmucrotp.Evov, GJç ~~~
court. La restitution &<pEtô~crcxv'tt est commandée par le mot pal- 'tOCUTr.t p.cxp't'Up"'JO~voct Ü1t:o 8sou 'laptbc~Àou xal &no 'IouHou [<I>tÀt1!1!0U]
myrénien jDn, qui se retrouve au no 2598, et qui y est traduit 'tou iÇo;.ttrr& ..ou ?.7!&pzou 't'Ou hpou 7t:pe<t'twp(ou xal 't'~ç TitX•plôoç, 'tOV <pt-
de la même manière; sur Je sens de ce mot, qui présente quel- À61!a•pw, -rEtp.~ç x.cfpw, l'touç ôvcp'.
que difficulté, voyez les notes de M. de Vogüé. J'avais d'abor·d
rempli la lacune après X&paxo-; par les mots lfJ-1!opot &<pÉv'tt, mais Sévère Alexandre passa à Palmyre en 229 lorsqu'il marchait
ici le mot lp.11:opot n'est pas rendu dans le palmyrénien, tandis qu'il contre les Perses, et Rutilius Crispinus commandait son armée;
se trouve dans l'inscription similaire no 259H. Le sens de 11:a.Àocu:X Zénobius était alors stratége; plus tard il fut agoranome et fit
n'est pas très-clair; dans le palmyrénien il y a : ::J.i11 '1 p,~i en cette qualité de grandes largesses. Sa conduite mérita l'ap-
i1NO nSn \'P~rl:.l, trois cents deniers d'or anciens, et il me sem- probation de sa patrie, celle du dieu Iarhibol, exprimée sans
ble qu'il est question d'un don d'une valeur de trois cents doute par un oracle, et enfin celle du préfet du prétoire Phi-
pièces d'or anciennes, ou aurei du haut empire, pièces plus lippe. Le nom de ce dernier a été martelé comme sur beau-
lourdes que les aurei qu'on frappait en l'an :l9J, plutôt que coup de monuments; il était devenu préfet du prétoire l'année
d'une ancienne dette; car il s'agirait alors ù'une dette contrac- même où l'inscription fut gravée (242-243) et il était à celte
tée pendant un voyage antérieur, accompli par une autre ca- époque en Orient avec l'empereur Gordien. 'EÇox.<fmHoç est le
ravane, et H est peu probable que les mêmes voyageurs et le titre qu'on donnait habituellement aux préfets du prétoire et
même chef se soient trouvés ensemble deux fois. D'ailleurs à qu'ils conservèrent longtemps; voyez n° 1906 a.
Palmyre, ville située sur les confins de l'èmpire romain, toutes Le mot cicpstè-~cr-xv•'X est traduit dans le texte palmyrénien par
sortes de monnaies devaient avoir cours; nous verrons plus jDii, mot qui embarrasse Jes commentateurs, parce que dans
loin, dans une inscription de l'an 254, une somme comptée en les lexiques il a le sens de diminuit, pepercit. Il semble qu'une
drachmes attiques (no 2601). raeine qui signifie dimimtit peut facilement arriver à signifier
expendit) et dans tous les cas les deux inscriptions où le mot se
trouve (nos 2596, 2598) montrent clairement qu'elle avait ce
sens à Palmyre.
2597. Sur le dieu Iarhibol, voyez les notes de M. de Vogüé, no 93.
C'est sans doute la même divinité qui est assimilée au soleil
Copie de l'auteur. - Grande colonnade; sur la console de la première
dans une inscription latine de la Dacie : Deo Soli Hieroboto
colonne tt l'est où il y ait une inscription; il n' y a pas d'autre ins-
(Gruter, p. 33, 3). Sur les dieux lunaires de l'Asie Mineure,
cription entre l'extrémité orientale de la colonnade et la première
arcade. voyez les notes du no 668.
Je crois que le Zénobius de notre inscription était le père de
<H ~ouÀ~ xoct o o~p.oç Ilop.7!u'>Vtov LlcxpE'Lov
(he<'t'OV'tocpX,OV) ÀEYEl WVO ]ç Zénobie. La position de l'inscription de Zénobie (no 2611), qui
.!~ou·IJpt~v~ç ll( ap6Lx~ç) ? &yvov Mxruov, 't'Etp.~ç fvEXEV, cr'tpœt'"lj-
XIXt est gravée sur une colonne juste en face de celle de Zénobius;
yoÛv'!ttlV 'leu){ [c.u) Aûp·fl(À[ou) '.Ed)oc ['A]8"1Jax&6ou xe< l T L't'Lava[v] 'A6·1j- l'importance des fonctions qu'il exerça, l'identit6 des noms,
voètôpou, l•ouç çÀcp 1• l'intervalle d'une génération qui sépare les deux person nages,
tout porte à croire que Zénobius était le père de la reine Je
Inscription de l'anl'lée 224-225. Palmyre. Le fils d'Odeynath et de Zénobie s'appelait Julius An-
11 est assez difficile de dire quelle est la légion dont il est relius Septimi us Wahballath) et, puisque le nom de SrpLimius
question ici; l'inscriplion est du temps de Sévère Alexandre, était cer·tainernenL celui de son père, il est probable que ceux
et sous son règne la plupart des légions prirent le surnom de de Julius Aurelius lui venaient de la famille de sa mère. Voyez
Severiana ou Alexandriana; mais ici le nom particulier de la les notes du n° 26H.
légion, qui devrait précéder le mot l:Eov"')ptcxv~ç, a été omis,
SECTWN VIII. PALMYRÈNE ET CHALCIDÈNE. - II. PALMYRA. 599
surtout sous ceux d'Élaaabale et do Sévère-Alexandre, un grand
25tl9. nombre d'Orientaux furent admis dans les rangs du sénat.
Odeynath n'est mentionné que dans un fragment du continua-
Copie de l'auteur. - Grande colonnade~ section orientale~ sur une co- teur anonyme de Dion Cassius, que je reproduis ici à cause
lonne ~t côté de la précédente. - Cotpus insct. gt., 4490. - Texte de son importance : C/0-rt -rèv 'OôtvocOov -ràv 7tocÀoctov <Pourpivoç ~vcupE~
palmyrénien : Vogüé~ n° 4. fuç VEW-rÉpotç lmx_Etpouv-r-x 7tp~w.rxcrw. Kcx't'YJ''(Opet oè 0 VE~)'têpoc; 'OoÉ-
voc61)Ç cPoucp(vou &ç cpoveuarxv-roç Tov 7tiX'tfp~ cxÙTot:;. co èè ~!XcrtÀEÙc; ~puJ·
'louÀtov Aùp~ÀLov Zd)dôllv Mox(p.ou 't'OÜ ZEbEtÔou 'AcrOwpou BlltÔéi oî 'tl)aE 't'OV •poucpivov Ôt~ -rt 'tOU'tO ÈltDtl)crEv. '0 ô~ Ei7tEV 8'tt crùv OtX1) -rou'to
aùv aù-r0 xo:-re.À60v't'EÇ e.tç ,ÛÀoyecrttÏO~ lv7topot dvÉcr'tljO"CXV àpÉaetv'tct etÙ-
È7tOL"'jüE · xcxwoic; yàp lmz dpEt 7tpcfyp.rxcrt · xcxt. d6e È7tÉTpe7tÉc; p.ot xrxl
-.o'lc;, ·wp.'ljc; x_apw, S!cxvÔLxi{) -.ou 'Yl"9' l-.ouc;. 'tOU'tOV 'tb'\1 •ÛoÉvcx6ov 'tOV u\ov cxÙ-rou tXVoÀEÏV, X'Xt 7t1Xpcxzp'ljf.1.1X 'tOU'!O
ÈTidouv ...... Krxl ÈTI~VEcrE -roùc; Àoyouç aù-rou o frx/,t·l)voç (F'1·agm.
Inscription du mois d'avril 217.
Nous avons déjà rencontré un ZE6E(ôcc;, appartenant à une Rist. Grœc., IV, p. 195, éù. C. Müller). Ce passage montre que
le premier Odcynalh était déjà un personnnge considérable, et
autre famille (n° 2591).
il est le seul qui établi<::se la filiation entre lui ct son illustre fils;
Sur Vologésias, voyez le n° 2589, et, sur les caravanes de Pal-
5 quant à Rutlnus, dont je n'ai pas trouvé de mention ailleurs, il
myre, les notes de 1\1. de Vogüé (n° 4, 5).
devait être le commandant de quelque corps de troupes ou
plutôt le légat impérial de la province de Syro-Phénicie, à la-
quelle appartenait Palmyre. Il y a toutefois une ùifticullé chro-
2600. nologif}ue, c'est que, d'après ]a place que ce fragment occupe
dans les extl'aits de l'Anonyme, et d'après le récillui-même, la
Copie de l'auteur. - Grande colonnade~ section orientale; les trois pre- mort d'Oùeynalh aurait eu lieu wus Je règne de Gallien seul, ou
mière lignes ont sur la console~ les aull·es sur le fltt de la colonne. dans tou les cas peu de temps auparavant, tandis que d'après
- ColjJ!lS insct. 01'., 44\.)1~ 4-1:!)2. - Texte palmJrénien : Vogüé~
notre inscription Heyran, fils d'Odeynath, était déjà chef des
n° 22.
Palmyrénicns en octobre 251, c'est-à-dire trois ans avant l'avé-
~m-rtp.wv Atp.:fv·!Jv 'Oo-xLvCÎOou Tov ),cqJ.7tpo-rcx't0V cuvxÀ·t 'tlxov, lÇcx[px_ov nement de Valérien et neuf ans avant que la captivité de ce
1
ilrxÀ!J-u )p'Ylvwv, Aùpf:Àt[oç <l>()do]ç [l\h ]p(tou) <HÀteouJpou ..•. , •. prince eût laissé Gallien seul Auguste; de plus, tou les histo-
cr'tprxnuJ't'Y); ky[Ewvoç Kup·'lva Jr:x:rjç, Tov TI,X-rpt•JV:X TEt~J.'ljç xrx't. EÙxocptcn(aç riens assignent un rôle consirlérable au second Odeynath dès le
x_rxpw,
1
E'" tOUÇ yçy
,.. 1
. début du règne de Gallien, et nous verrous plus loin (no 2602)
qu'en auil258, il était déjà consulaire et prince de Palmyr·e. L'a-
Inscription du mois d'octobre 251; le mois est donné par le necdote rapportée par l'Anonyme a tous les caractères de l'au-
palmyrénien. thenticité, mais il est probable qu'il s'est trompé en faisant
Le texte palmyrénien est complet et permet de suppléer aux intervenir l'empereur Gallien~ au lieu du prédécesseur de Va-
lacunes du erree. Odeynalh y est appelé i,01n '\:Ji, chef de lérien, Trébonien Galle, dont le nom aura sans doute été con-
Thadmor, terme un peu vague qui correspond au terme égale- fondu avec celui de Gallien. Il faut donc placer la mort d'Oùcy-
ment vague lÇ~pz.oç; ce mot~ dont la restitution est certaine, nath en 2Jl ; Heyran lui succéda, et c'est probablement à cette
paraît ici pour la première dans l'épigraphie grecque; il cor- occasion que son client Philinus lui éleva une statue; rers la
respond très-exactement au latin princeps, dans l'expression fin de la même année Trébonien Galle s'emparait de l'empire,
princeps civitatis. Le nom de la légion est rendu par les mols et on peut supposer que le jeune Odeynath s'empressa d':lller
Ni:ll:l ,, N:l,,lS, légion de Bostra; la légion en garnison à Bostra accuser auprès du nouvel empereur le meurtrier de son père.
à cette époque était la troisième Cyrénaïque (voyez nos 1942- M. de Vogü6 (lnscr. Palmyr., p. 30) a cru trouver une autl·c
1.956), mais sans le texte palmyrénien on aurait pu hésiter entre rnentivn du premier Odeynath dans un passctge de Trébell ius
elle et la troisième Gallique, cantonnée non loin de Damas; sur Pollion (Trig. Tyranni, cap. 2), qui dit de Cyriadès, tyran fort
la pierre on ne voit qu'un des jambages de la leltre qui précède obscur qui n'est pas mentionné ailleurs: Odenatum primum
la terminaison tx~ç et qui pouvait être un A ou un A. Sur l'or- deinde Saporem ad Romanum solum traxit. Mais ce rapproche-
thographe du nom de Bostra, voyez n° 1907. ment, qui m'avait séduit d'abord, est fondé sur une mauvaise
Cette inscription est importante pour l'histoire de Palmyre. leçon du texte; en effet, les seuls manu crits de Trébellius
Heyran (pm, Atprivr;ç) est le fils du premier Odeynath (m'1~, Pollion qui fassent autorité, le manuscrit Palatin et celui de
'Oàrx(ve<6oç, 'OoÉviX6o~, 'Q.oÉvocOoç), et le frère du second, qui fut Bamberg, portent Odomastem au lieu de Odenatum, et il s'agil
l'époux de Zénobie. La généalogie d'Odeynath nous est donnée ici, non d'Odeynath, mais de quelque général ou satrape de
par l'inscription qu'il avait fait graver sur son tombeau de fa- Sapor, ainsi que Saumaise l'a déjà fait remarquer. D'ailleurs,
mille : To f.I."'YlfLei:ov -rou -rcx:pEwvoç txTtcrEv iÇ !.ôttJ>v ~mdp.to; 'Oo1Xt- on ne pourrait guère appliquer à Odeynath l'expression in so-
v!X6oç, ô ),cxp.7tpo-roc'toç cuyxÀ·I)'ttxoç, Atpcfvou Oôa6ê.tÀÀcXOou -rou Noccrcn,'Jpou, lum Romanum traxit~ puisque Palmyre faisait partie de l'em-
cxùT(ij n XIXt uto'tc; xrx't. utwvo'tç EÎç 'tO TIIXVTEÀÈc; cxt<~vtov ntp.·~v (n° 2621); pire romain. Sur Cyriadès, il faut lire l'intére sante note de
la date manque, mais l'analogie de l'inscription avec d'autres Charles Müller, d'après lequel ce tyran serait le même que le
qui sont datées montre que le monument a dû être élevé vers .Mariadès ou :\fariadnus, mentionné par d'autres auteurs; voyez
l'an 230. Odeynath était donc sénateur romain, car les mots Fragm. Hist. Grœc., IV, p. 192.
cruyxÀ·I)'tOÇ et cruyÛ,'Y)'t'lXOç ne s'appliquent jamais qu~au sénat de Heyran était probablement le fils aîné d'Odeynath, et portait,
Rome, le mot ~ouÀ~ servant toujours à désigner le sénat local selon l'usage assez général dans l'antiquité, le nom de son
(voyez les notes du no 519); à partir du règne de Caracalla, et aïeul; il était sénateur comme son père, et prince de Palmyre,
600 PARTIE VI. SYRIE.
mais il n'est pas mentionné par les historiens. Heyran est sans 2602.
doute le nom dont les écrivains latins ont fait Herennianus, et
qu'ils attribuent à un des fils du grand Odeynath. Copie de l'auteur. - Grande colonnade, section orientale, dernière co-
lonne avant l'arcade de l'ouest. - Texte palmyrénien : Vogüé,
n° 23.
même personnage (n° 2605). Le texte palmyrénien est complet 1 mençait sa campagne contre l'usurpateur Cyriadès ou Mariadès
et permet de restituer le texte grec, dont cependant il n'est pas et contre Sapor.
la traduction exacte. Ainsi, après le nom de Seïla, on Y lit: Au troisième siècle, le titre fmcx·nxoç, consularis, implique
i1m'-'l:li'l:lONJ 1,i1c, i~'IV, 'iVO'iV ''T, qui administravit et pla- presque toujours que le titulaire avait réellement passé par le
cuit illis in strategia sua, ce qui correspond au grec cr"tpcx't1J- consulat, et comme il y avait au moins dix consuls suffects tous
y~crocv-r:cx xcxt p.~p .. vp'l)6iv-rcx, mais ne rend pas le mot qui corn- 1
les ans (Commode en créa une fois vingt-cinq la même année),
menee par les lettres ~Y A. Je crois qn'il faut restituer ôvcxv- les consulaires étaient assez nombreux dans l'empire; le père
optxov, mot qui remplit bien la lacune et qui correspond au et le frère d'Odeynath ayant été sénateurs ,r rien ne s'oppose à ce
duumvir des Romains. Palmyre était déjà colonie romaine à que lui-même ait été consul suffect. Mais dans toutes les in-
cette époque et devait avoir des duumvirs, c'est-à-dire les mê- scriptions de la Syrie, où nous avons rencontré le mot u7tcx-
mes magistrats qui sont appelés stratéges dans les autres ins- -rtxôç il a un sens beaucoup plus restreint, celui de légat con-
criptions; c'est pour cela que le mot n'a pas était traduit dans sulai're de la province; nous l'avons vu appliqué à Avidius
le palmyrénien, et qu'on s'est borné à parler de la stratégie qui Cassius, à Domitius Dexter et à Asellius JEmilianus, légats sous
était en effet la même chose que le ùuumvirat. Les stratéges de Marc-Aurèle et Commode, à un légat de la fin du second
Palmyre sont mentionnés dans les inscriptions, nos 2597, 2598, siècle, ct à Julius Saturnin us, légat sous Sévère- Alexandre
230i, 2606 a, 2607, dont la plus ancienne est de l'an 224, et la (nos 22:12, 2309). Je ne serais pas éloigné de croire que le mot
plus récente de l'an 262. a le même sens ici, et qu'Odeynath, nommé d'abord légat de
A la huitième ligne il y a s~r la P.ierre. AT et non AP, la province de Syro-Phénicie par Valérien, reçut ensuite de
comme on aurait pu le supposer; 1l est smgulter sa~s doute ~e Gallien des pouvoirs analogues à ceux dont Marc-Aurèle avait
trouver à cette époque la mention de drachmes attiques; mais autrefois investi Avidius Cassius, et qui s'étendaient à toutes
il s'agit ici de drachmes des rois parthes, qui étaient frappées les provinces orientales de l'empire, tatius orientis imperium
d'après le système attique, et qui avaient certainement cours à (Treb. Poli., Gallien., iO). Autrement on ne comprend pas
Palmyre. Du reste nous avons déjà rencontré des zpu~a 1tiXÀcxt~ comment il put commander des armées romaines dans toute
Ô"flvcfptll à Palmyre, et nous avons vu que dans le Hao~rân_ on la Syrie, faire la guerre à Sapor et soumettre des généraux ré-
comptait encore quelquefois en drachmes sous la dommatw.n voltés; car ce n'est pas avec les seules ressources de Palmyre, ni
romaine; Yoyez nos :1994, 2000, 2037. A Palmyre, la monnate en sa qualité de prince de cette ville, qu'il put accomplir d'aussi
romaine et celle des Parthes devaient avoir cours ensemble. grandes choses, et d'ailleurs il n'agit jamais que comme lieu-
tenant de Gallien, et ne cessa de le reconnaître pour son sou-
verain, même au milieu de ses plus brillants succès; Trébel-
lius Pollion le dit expressément (Gallien., cap. iO). Enfin
Wahballath fils et successeur d'Odeynath, inscrit le même titre
'
{mcx·nxoç sur ses monnaies, ainsi que nous le verrons plus loin,
et ce fait serait difficile à expliquer, s'il ne s'agissait que d'une
distinction honorifique, qui n'avait plus une grande valeur à
cette époque.
Si on ne veut pas admettre qu'Odeynath ait réellement été
SECTION VIII. PAU1YRÈNE ET CIIALCIDÈNE. - II. PAL~YRA. 601.
consul suffect, alors le mot Ô7toc'ttxoç ne peut signifier qu'une qu'il ne porta jamais celui d'Auguste; la question pourtant ne
chose, c'est qu'il était de rang consulaire, c'est-à-dire qu'il avait mc semble pas définitivement résolue, et il est bon d'en rap-
reçu de l'empereur les insignes du consulat, ornamenta consula- peler ici les éléments. Trébellius Pollion dit qu'en 261-, Ode-
ria, 'ttp.ocl fmoc'ttxocL On rencontre en effet dans les inscriptions et natus 1·ex Palmyreuorum optinuit totius arientis imperium
chez les historiens quelques exemples de personnages à qui cette (Gallien., 10), puis il ajoute qu'après de nouvelles victoires
faveur avait été accordée par l'empereur; il y en eut sous Jules d'Odeynath, et la conquête de toute la Mésopotamie, Gallienus
César (Sueton., Jul., 76), sous Auguste (Dio, XLVI, 41), sous Odenatum pm·ticipato imperia Augustum vocavit ejusque mo-
Tibère (Orelli, 3130; Sueton., Claud., 5), sous Claude (Sue- netam, qua Pers as captas traheret, cudi j ussit; quad et senatus
ton., Claud., 21), sous Antonin le Pieux ( Orelli, 3157). La et ·urbs et amnis é13las gmt anter aceepit (ibid., 12).
distinction paraît aYoir été purement honorifique; elle avait Aucun autre auteur ne parle de ce fait, et on n'a pas retrouvé
pour but tantôt de donner satisfaction à des hommes dont on de monnaies d'Odeynath, tandis qu'il en existe de différents
ne pouvait ou on ne voulait pas faire des consuls suffects, tantôt usurpateurs qui ont régné à peine quelques mois, de sorte que
de faire entrer au sénat un préfet du prétoire ou tel autJ'e per- l'assertion de l'hi torien latin a été généralement révoquée en
sonnage qui avait suivi la carrière des fonctions équestres; doute. Tl y a cependant un document qui semble lui donner rai-
Claude l'accorda au jeune Agrippa, avant qu'il devînt roi des son, c'est une inscription, sur laquelle nous reviendrons plus
Juifs (Dio, LX, 8). Celui qui était investi ùes insignes consu- loin (vo-yez no 261i), et qui donne à Zénobie le titre de 1::bacr-r~,
laires prenait rang au sénat parmi les véritables consulaires el tandis que son fils Wahballath n'a que celui de aù'toxpi:X'tt~)p;
opinait avec eux dans les discussions (Dio, lacis citatis), mais il l'inscription a donc été gravée avant la révolte de Zénohie, et
n'acquérait pas le droit de participer au tirage des provinces avant que \Vahball'lth eût pris le titre d'Auguste, et par con-
sénatoriales, ni probablement celui de concourir pour une lé- séquent ce n'est pas en sa qualité de mère d'un Auguste que
gation consulaire. La distinction entre le consulat et les insignes Zénobie est appelée ~Ef')occr't~. l\1. de Sallet, qui le premier a fait
consulaires subsistait encore au troisième siècle, et elle est tou- cette remarque, en conclut que Zénobie ne pouvait jouir de ce
jours soigneusement maintenue par Dion Cassius, qui écrivait titre qu'en sa qualité de veuve d'un Auguste, et que par con é-
sous Sévère-Alexandre et qui était fort au courant de ces ques- quent l'assertion de Trébellius Pollion peut être vraie (Die Für-
tions; ainsi il ùit de Comazon, le favori d'Élagabale : -r(xç 'ttp.~c; sten von Palmyra, p. m>); j'ajouterai que l'élévation œOdeynath
-r~c; Ô7ttx'ttx~ç D,-xb<., xocl p.E-;rx -roî.i-ro ôm:h::ucr<. x.ocl hoÀti:Xpx:'icr<.v, o?q. au rang d'Auguste, si elle eut réellement lieu, ne put précéder
él1tcxE p.ovov àn~ xal oEÛ'tEpov xal .. pt-.ov (LXXIX, 4). Vers la fin du sa mort que de quelques mois. Eu effet, il ne reçut le gouverne-
troisième siècle on trouve une nouvelle formule, allectus inter meut général de tout l'Orient qu'en 264 (Gallieno et Sat111·nino
consulares, employée peut-être autrefois par Auguste (Dio, LII, co--s.); il fit ensuite contre les Perses une longue campagne
42), mais que ses successeurs n'avaient appliquée qu'à des mêlée de succès et d'échecs, et ce n'est qu'après qu'il eut conquis
personnes de rang prétorien, allectus inter prœtarias; elle fut la Mésopotamie, et qu'il fut parvenu sous les murs de Ctésiphon,
l'origine du consulat codicillaire ou honoraire, qui commence que Gallien l'aurait associé à l'empire; en 267, ou peut-être déjà
sous les empereurs du quatrième ~iècle, et qui paraît être de- dans le dernier trimestre de 266, il fut assassiné. Dans d'autres
venu de plus en plus fréquent à mesure que l'usage de nommer inscriptions palmyréniennes (Vogüé, n° 25) le mot ~sbotcr'toç e;:,t
des consuls suffects tombait en désuétude; le dernier exemple rendu par 1Dp, César; mais à Palmyre on ne se piquait pas de
certain d'un consul suffect est probablement celui de Symma- traduire très-exactement les noms des fonctions romaines qu'on
chns en l'an 376. On comprend en effet que, tant qu'on nommait connaissait imparfaitement, et généralement on se bornait à
une dizaine ou plus de consuls suffects tous les ans, il y avait transcrire les dénominations latines; au si rien n'empêche d'ad-
là de quoi contenter bon nombre d'ambitions et de vanités. mettre qu'on ait considéré le titre de roi des rois comme équi-
Je suis entré dans ces détails pour bien montrer ce que pou- valent de ce~ui d'Auguste; en Orient ct dans l'empire byzantin,
vait signifier en Syrie et au troisième siècle le titre \mcx•t ... 6;, ie mot ~!i..crtÀ~vç finit par être le titre officiel de l'empereut', et
porté par Odeynath et Wahballath; des deux solutions je pré- à Palmyre ou élait en plein Orient, et fort peu en contact m·ec
fère la première, mais je reconnais que la question est dou- les coutumes et la phraséologie de nome. Nous verrons plus
teuse. loin que Zéno!Jie prenait en même temps les Litres de ~ocdÀtcrcroc
La seconde inscription relative à Odeynath, que j'ai copiée et de ~::bM-r~. A tout pr·endre, il me semble, comme tt .M. de
à Palmyre, n'est pas bilingue; mais le texte palmyrénien est Sallet, que la question du titre porté par Odeynath à la fin de
complet, et comme il est conçu à peu près dans les mêmes ter- sa carrière reste indécise, mais je penche plutôt en faveur de la
mes que l'inscription bilingue de Zénobie (no 2611.), l'inter- réalité du titre d'Auguste.
prétation en est certaine. En voici la traduction, d'après M. de On pourrait donc formuler les titres successifs d'Odeynath de
Vogüé (lnscr. Palmyr., no 28) : «Statue de Septimius Odey- la manière suivante : 1o •y1t~-rtxoç, légat consulaire de Syrie,
nath, roi des rois, ct regretté de la ville tout entière. Les Sep- vers 2o7, sous Valérien et au commencement du règne de Gal-
timiens Zab da, général en chef, et Zabbaï, général de Thad mor, lien. 2° En 264, imperatar. ocùtox.pchwp, pour toutes les provinces
très-excellents (xp(hwrot), l'ont élevée à leur seigneur, au mois orientales de l'empire (tatius orientis imperium); il transmit ce
de Ab de l'année 582 (août 271). » titre à son fils. 3° Augustus, ~e~aa-ro.;, ~~crt),d.~c; ~~crtÀi(l)v, pendant
Cette inscription fut gravée en même temps que celle de Zé- les derniers mois de sa vie; Zénobie, qui avait partagé ce titre
nobie, quatre ou cinq ans après la mort d'Odeynath, ct peu de avec lui, le conserva après sa mort.
temps avant la prise de Palmyre par Aurélien. Le titre d'Odey- La date de la mort d'Odeynalh est déterminée par les mé-
nath, roi des rois, N;:l~O jSO, est celui que les princes Arsacides dailles de son fils \Vahballath, frappée& à Alexandl'ie. Celle qui
et Sassanides prennent sur leurs monnaies, et il semble prouver portent au revers l'effigie d'Aurélien sont datées de la quatrième
El.J>LICATION DES INSCRIPTIONS, T. Ill. 76
602 PARTIE VI. SYRIE.
année de Wahballath et de la première d'Aurélien; par consé- quatrième ligne du grec n'a pas d'équivalent dans le palmyré-
quent la quatrième année du prince palmyrénien courait du nien. Il faut restituer ~'Tt''Tt'icx cPwp.cdow, titre que nous trouverons
29 août 269 au 28 août 270, et la première avait fini le 28 août au no 2609, et c'est sans doute à l'occasion de cette distinction
2G7; c'est donc entre le 29 août 266 et le 28 août 267 qu'il faut accordée à Séleucos que le sénat et le peuple lui érigèrent une
placer son avénement et la mort de son père. nouvelle statue; cinq ans auparavant, ils lui en avaient déjà élevé
une (no 2601).
2603. 2606.
Copie de l'auteur. - Grande colonnade. - Cm·pus insct. gr., 4486. - Copie de l'auteur. - Grande colonnade, section orientale, auprès du
Texte palmyrérien : Vogüé, n° 7. no 2604, sur la console ~e la colonne.- Texte palmyrénien : Yogüt"·,
n° 2;5.
CH ~ouÀ[~ XC<t 0 o~p.o; 'J]oûÀtav
Aùp·~Àw[ v •••••• TOY xcxll::xÀp.&À ]Àcx0ov •H ~ouÀ~ x~t o ô~p.oç Imdp.tov
McxÀ=tj -rou ['A6ôodou &.]px_Ép.'Tt'opov O]ùop~)O"fjV 'tOY x.pchtu'tOV hd-
OtVIXXO[J-tO"C< _Y'tC< 't"'jY C1UYOOtiXY
? ' [ \ ] t:-' '"P ]ortov [l:E6}xcr-ro[u -rou xup(ou
1rporx.a lÇ Btwv, 'tétp.!fjc; x_d.pw, Ôoux:IJ[ vCÎptov •.••• 't'Etp.~ç
l-rouc; 6~rp'. z]ciptv, (l-rouç oo:p', p.Y1v!.
Z]o:v[ètxcr.
Le texte palmyrénien est complet. Sur les caravanes de Pal-
myre, voyez les notes de M. de Vogüé (nos 4, 5). L'inscription Le texte palmyrénien est complet et donne la date, avril 2G3.
est de l'année 257-258. Sur Vorodès ou Worod, voyez les notes de l'inscription ~ui
vante.
2606 a.
Copie Je l'auteur. - Grande colonnade, section orientale, auprès du 1 Copie de l'auteur. - Grande colonnade, section orientale, auprès du
n° 2606.- Corpus inscr. gr., 449J. -Texte palmyrénien : Vogüé, no 2609.- Corpus insc;', gr., 4480. - Il y avait aussi un texte pal-
n° 20. myrénien, mais il n'en reste que quelques lettres éparses. (Le texte
épigraphique de cette inscription porte le n" 2583, par suite d'une er-
reur dans le elassement.)
Aùp·~Àtov Oùop~)O"fjV l'Tt''Tt'tXC>V xcxl ~ouÀeu-.·~v IlixÀp.up·l)vOv B·I]Àotxcxboc;
1\pcrcx 't'OY rpt[ÀoY -r]etp.~c; f..d.ptv, l-.ouc; orp'. <II ~ou[À·~ xo:l o ô~]~oç Im·d~J-[ toY OùopÙlÔ'Ij\1) -r0v xp&·ncr-;ov i[1t'h-po-
'7t'OY] Icb~a-.ou ôoux·tjvr &:ptov, ôt]x.coô(h··'lv -.~ç p."'J-.[poxo),(l)]vctcxç, xo:l
Inscription de l'année 258-2o9.
&v~xop.t:rcxv(-.ex 't"Jttç crUYOOtcx; ÈÇ t~t(J)v, xcx't p.C1p-cupl}01f,,·rcx fmo -.(;)v ti pz êfJ.-
'b'Tt'lxoç, qu'il ne faut pas confondre avec t'Tt'm:vç ou tmtcûç <Pw-
r:Op(ll\1' x!X't Àcxp.7tpwç a't'pcx-r"Yjy-~criXv't'cc, xcx't dyop~vov.~cr:xv't'cx -r~:; cxo-c~ç p:IJ·
l'·cx((lw (n° 2609), répond au latin vir egregius (Renier, 111élanges
-rpox.oÀwYêLr~ç, XIX;. 'Tt'ÀE~u't"e< o(xo0EY &vcxÀWO"O:V'tiX, XIXt tipÉcr:t.v rex 't~ 'tE
cl'épi,qraphie, p. 217). Néanmoins i'Tt'mx6ç et hrm:Ûç sont rendus
tous les deux en palmyrénien par le même mot Np!lii, qui n'est
rxù-c~ ~ouÀ~ xcxl -.;r o~p.~l, xal vuv.Ù Àtxp.'Tt'pwç avp.'Tt'o<rb:pxov -rwy
To ..... J1toç B·~Àou hpÉt•lV &[yve:taç xllt] n\p.~ç l·,exEv, t-.[ ouç •.. p.·IJ]-
que la transcription de tmnxoc;; du reste, ces nuances de titres
'JEl s~vàtx~j·
se perdent toujours dans les traductions.
Bien que le nom de Worod ne se lise plus sur la pierre, il
n'est pas douteux que c'est à lui que l'inscription se rapporte.
Déjà le sénat et le peuple lui avaient décerné une statue (no 2606),
2GOtl. probablement peu de temps après sa nomination anx fonctions
Copie de l'auteur. - Grande colonnade, section orientale. - Texte
de procurateur; maintenant ils lui en élèvent une seconde a
palmyrénien ; Vogüé, no f8. l'occasion de ses nouvelles fonctions de symposiarque des prê-
tres de Bélus, et rappellent tous les services qu'il avait rendus
CH ~ou[À·~ x.cxl 0 o~Jp.oç antéricuremen t.
l:[ ÉjÀ(EtJx.ov 'A~t~ou -rou \Vorod, comme d'autres citoyens considérables de Palmyr·e,
['A~!~ou -rou IectÀa] avait été agoranome, stratége et chef de caravane; il devint
•••• t7r'7t'soc 'P]wp.cxtt•)'l ensuite procurateur de l'empereur au traitement de deux cent
5 ov .•... [xccl Têt](.!~c; mille sesterces, et juge de la ville. Le mot otxcttoôé-.·ljç répond au
zd.ptv, Ll't'OUÇ orp' p. ]"flVEl juridicus des Romains, et il s'agil sans doute ici d'unJuridicus
[.E.cxv~txé;>]. nommé directement par l'empereur, et spécial à la ville de
Palmyre; ce fait, dont je ne connais pas d'autre exemple, doit
Inscription du mois d'avril 259. s'expliquer par la position isolée de Palmyre et par son impor-
~e texte palmyrénien est à peu près complet, et permet de tance comme ville frontière, où venait aboutit· le commerce
restituer le texte grec qui est fort endommagé; toutefois la d'une grande partie de l'Orient, et où les procès entre gens de
SECTION VIII. PALMYRÈNE ET CHALCIDÈNE. - II. PALMYRA.
2607.
Rome. ()o Que dans la même année 27f, Zénobie prenait le Vl(X(.o) ••• Aîpcfvou -roü B·I)Àcrovpou -rou r . ...
titre de .IE6aur~ à Alexandrie, pendant qu'elle portait celui de • ou -rou ÈrrtxcxÀoufl.Évou B&À, Etç -rE Ëau-ro[ùç xrxt
~'l.crtÀtcrcrcx à Palmyre; d'où on peut conclur~ qu'aux yeux des -roÙç ixyovouç, p."l}v'r. E.etvotx0 -rou [ •• -r' l-rouç.
Palmyréniens les deux titres étaient équivalents.
Quant aux incidents de la guerre entre Aurélien et Zénobie, De la date en chiffres palmyréniens, il ne reste que le chiffre
la prise de Palmyre et la captivité de Zénobie, le retour d'Au- trois cents, et deux vingtaines; le tombeau a donc été construit
rélien en Europe, la deuxième réyolte des Palmyrénicns et la entre les années 340 et 400 de l'ère des Séleucides, et il est un
destruction de la ville par Amélicn, il est impossible de les faire des plus anciens qui existent à Palmyre. A côté de ce tombeau,
entrer tous dans la seconde moitié de l'année 27'1, comme le il y en a un autre, une tour sans ornement, qui porte une ins-
voudrait M. de Sallet. J'ai copié à Palmyre une inscription vo- cription palrnyrénienne, placée assez haut, et. dont je n'ai copié
tive datée du mois d'aoûi :H2 (Vogüé, n° 116); c'est la dernière que la date, l'année 345 ; il est probable que les deux monu-
inscription datée que j'aie rencontrée, et elle est nécessaire- ments sont à peu près contemporains.
ment antérieure au sac du temple par les troupes d'Aurélien;
d'ailleurs, si on tHevait encore des statues à Odeynuth et à Zé-
nobie en aoilt 271, on ne elevait pas encore être engagé dans
une lutte à outrance avec l'empereur. 2613.
Si on tient compte des exigences du climat, qui ne permet
Copie de l'auteur.- Groupe de tombeaux. au nord-ouest de la ville, du
guère de faire une campagne contre Palmyre à une autre épo-
côté du château arabe; sur une plaque encadrée. - Texte palmyré-
que de l'année qu'au printemps, il est difficile de placer le nien: Vogüé, n° 3J.
siége et la prise de la ville avant le printemps de 272. Il faut
ensuite laisser à Aurélien le temps de retourner en Europe, de To (J.v'fjfl.ÛOV '!OU'tO xcxt 'td Cl"1t~ÀEO\I cxù-ro\.i tf>xoaop.·l)crE\1 McfÀtJ.OÇ Mo-
battre les Carpes, si toutefois le récit de Vopiscus(Aurelian., 30) XEl~ou -ro~ l1ttJÀbap&xou, cpuÀ'ljç KÀtXuOtriôoç, a6't"0 xetl uîolç aÙ'ToU xttl
est exact, et de revenir en Orient [JOUr châtier la révolte des &oéÀ:pou dç -rEtp.·~v cx'twv(IXv, trouç e<q-r'.
Palmyréniens sous Achilleus ou Antiochos; c'est seulement
alors qu'il détruisit la ville et laissa piller le temple. Comme ce L'année 39i des Séleucides commence le i er octobre 7&. La
dernier événement est postérieur au mois d'aoùt 272, il faut mention de la <puÀ~ Iüe<uôtcf,, qui est omise dans le texte palmy-
probablement le retarder pour les raisons que j'ai déjà indi- rénien, est l'indication la plus ancienne que donnent les monu-
quées jusqu'au printemps de 273, bien que la ville ait élé prise ments SUI' l'influence romaine à Palmyre; car c'est évidem-
cette fois à peu près sans résistance. ment en l'honneur de l'empereur Claude que la tribu fut
Ce n'est pas dans un commentaire épigraphique qu'on peut nommée. Sur ies tribus de Palmyre, voyez no 2578.
examiner à fond taules les questions relatives à l'histoire de
Zénobie, ct aux campagnes des Palmyréniens en Êgypte et con-
tre Aurélien; j'ai voulu seulement mettre en lumière les faits
nouveaux et positifs que l'épigraphie et la numismatique nous 26!4.
font connaître; quant au détail des événements, je fr.rai remar-
quer que l'autorité de l'historien Zosime, le seul qui donne un Copie de l'auteur. - Wadi-el-Qebour, grand tombeau it cinq étages;
au-dessous de la niche qui décore la façade, et dans laquelle était la
récit clair et logique des faits, est confirmée par les monuments,
statue couchée du constructeur elu tombeau; vo~ez 1\f. de Vogüé, Ar-
et je renvoie le lecteur aux travaux si exacts et si consciencieux
chitecture de la Syrie centrale, pl. 26. - Corpus inscr. gr., 4:>04. -
de MM. de Vogüé et de Sallet. Texte palmyrénien : Vogüé, no 36 a, b.
Avant de passer à d'autres textes, il nous reste à àire quel-
ques mots des généraux Zabda et Zabbaï, qui firent élever les :Mv·l)tJ.ÜOv, rxt<.o'mov yÉpw;, <}>x.oÔo[J-"IJ<rE'I 'lof[J-ÀtX.O<; MoxEt[J-OU -rou xe<t
statues de Zénobie et d'Odeynath. Ils sont mentionnés par Tré- 'AxxllÀEluOU -ro\; Me<ÀlX.OU Et; 'tE ÉtXU'tOV :X.CXt u\ooç XIXt ~yyovouç, t-rouç oq·.''
bellius Pollion (Claud., H) et Vopiscus (Aurelian., 25), qui les [J-"I)Vt .:=..cxvotX<f).
\,...... " 1"'01
confondent ensemble; Zosime est le seul auteur qui assigne à L'inscription est répétée au-dessus de la porte du tombeau,
Zab da son 'éritable rôle, celui de général en chef, tandis que ainsi que le texte palmyrénien. Le tombeau est un des plus
Zabbaï commandait à Palmyre. M. de Vogüé (p. 35) montre beaux qui existenl encore à Palmyre.
très-bien comment Zab baï, que ses fonctions mettaient en La date correspond au mois d'avril 83.
contact journalier avec les Arabes, est seul mentionné dans
leurs traditions, qui l'appellent Zebba et en font la sœur de
Zeynab.
26!5.
Copie de l'auteur. - Wadi-el-QeLour, sous la niche qui décore la fa-
26!~.
çade d'un grand et beau tombeau, sur une plaque de marbre; voyez
Copie de l'auteur.- Wadi-el-Qebour, grand tombeau, près du no 26i4; Wood, pl. 55 à 57.- Corpusinscr. gt., 41J05.- Texte palmyrénien:
sur une tablette encastrée assez haut. - Le texte palmyrénien est à Vogüé, n° 37.
moitié emporté; je n'ai copié que cc qui reste de la date.
To !J-""flf!-Ûov lx.ncrcxv 'EÀa6·1)Àoç, 1\fcxvvcxioç, .Ioz'ltEtç, M&ÀtX.oç Oôoc-
To [J-V.I)tJ.El0\1 xal -ro Cl"1t~Àcxwv tJlX.OÔop.l"flCl"CXV 6(XÀÀcf6ou 't'Ou Mcxvvcxku 'tOÎ.Î 'J~ÀIX6~Àou D:O'to'iç Xllt uto'tç, l .. ouç ÔLu', p.·l)vO;
~ciÇw; 'Evl-rou Zcx6cfôou 9cxtp.e<'toç xcx~ Na66[6cxÀoç? Scxvôtxov.
SECTION VIII. PAT.l\1YRÈNE ET CIIALCIDÈNE. - II. PALl\fYRA. 607
La date correspond au mois d'avril 103. La formule initiale est analogue à celles des nos 2614, 262!.
L'intérieur de ce tombeau, la plus beau qui existe encore L'inscription no 2590 est relative au même personnage. La date
à Palmyre, est richement décoré, et donne une haute idée de la correspond au mois de novembre 171; mais dans le texte pal-
prospérité de la ville à r,ette époque; il renferme un grand myrénien il y a 493 au lieu de 483; la différence provient sans
nombre d'inscriptions palmyréniennes, qui accompagnent les doute d'une erreur du lapicide.
bustes de différents membres de la famille, appartenant à la
branche de vVahballath; ce nom y revient très-fréquemment.
Voyrz M. de Vogüé, nos 38 à 59.
261V.
2618.
262t.
Copie de l'auteur. - Wadi-el-Qebour; au milieu du wadi, tt moitié
chemin entre les tombeaux d'Elabélus et d'lamblichus, sur un grand Copie de l'auteur. - Sur une grande pierre, servant de linteau à la
linteau gisant sm· le sol, et provenant d'un tombeau ruiné.- Texte porte du village de Thadmor. - Corpus inscr. gr., 450/. - Teïte
palmyrénien: Vogué, no 63. pahnyrénien : Vogué, no ~1.
- ' Ea'
T o' :X.'t"L'' :l"f-tOC Tou•o , t"LV octwvtoç
'' ' Toccpoc;
'tELf-t'lJ, ' "
• EX'ttasv zocooetCt'0·'lç
po:- - •ou~ Toccpsc•>voç
'f'o !J·V'Ijf-ttov ~ "
ex.-:ta-ev ~~ '"'
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tctwv ~ 1
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Z:.c6otÀiX -rot; 'IC<ooociou dç Tet:;.1rJ ocùtou :x. oc!. utwv .:x.oc't. utwvwv e\ç -ro 1tocv- ),'l.f-t7tpouT:Jç cuvxÀ1iT[ t:x.oc;J, A\pcfvou OùocbÛ,Àcf6ou -rou NC(crwpou octhi!)
-rÙ{ç, :;.·ljvt dd(r 't"OU y1ru' {-.ouç, 1 -~ X.C(t UlOtÇ C(tJ't"OU xa.l UÎWVOtÇ ElÇ 'tO 'ltCXV'tEÀÈç, OCt~lVlOV UlfJ.~V. •
608 PARTIE VI. SYRIE.
2623.
III.
Copie de l'auteur. - Wadi-el-Qebour, à vingt pas du no 26f 8, sur un
linteau très-orné, gisant sur le sol. Inscription très-mutilée; il ne
reste qu'une douzaine de lettres du palmyrénien. ROUTE DE PALMYRE A HOMS .
l'Euphrate. Risaffa est ·à deux journées de marche de Thadmor stations de cette voie existent encore et les noms que les Bé-
et à quatre heures environ du fleuve. douins donnent à leurs ruines sont les noms qui figurent dans
Sur les x.wpm(axo7t'ot, voyez le Glossaire de Du Cange. l'Itinéraire d'Antonin. Le district tout entier attend encore un
explorateur; l'excursion ne présente aucune difficulté pour un
voyageur habitué aux Arabes et aux mœurs du désert; c'est
probablement d'Alep qu'il faudrait partir, et c'est là qu'il se-
rait le plus facile de faire des arrangements avec quelque
scheikh influent; comme pour toutes les courses dans le dé-
sert, le printemps serait la meilleure saison. Il faudrait en
VI. même temps examiner les deux autres voies romaines qui al-
laient, 1o de Chalcis à Épiphania (Hamah) par Arra (Ma•arret-
ROUTE DE P.t\.LMYRE A SALAMIÉ. en-Nomân) et Cappareas; 2° de Chalcis à Apamée (Qala<at-el-
Mudik), par Temmelisus ou Teumessus.
La ville dont Salamié occupe l'emplacement n'est mentionnée
2632. que dans l'Itinéraire d'Antonin, sous le nom de Salami nias, et
dans une notice ecclésiastique du temps de Léon le Philosophe,
Copie de l'auteur. -Dans une gorge du Djébel-Bélâs, à douze heures sous celui de IrxÀcftJ.tetç (saint Paul, Geograph. sacra, p. oO) ;
de marche de Salamié~ sur un bloc de pierre~ auprès de quelques elle appartenait à la Phénicie Libanésienne.
fragments de grosses colonnes. Les r·uines de la ville sont assez étendues, mais presque en-
tièrement de l'époque byzantine ou des premiers siècles de
lm p. Ca Jesar, di vi Hadriani f(ilius), di vi Traiani Parthici nepos, l'islamisme; je n'y ai remarqué aucun édifice contemporain du
divi Nervre [pronepos, T. Aelius Hadrian us Antoninus Au- haut empire. La principale construction est un grand fort ou
gustus •.•.••. caravansérail, de forme rectangulaire, muni de quelques tours
carrées, et construit vers le temps des sultans éyoubites; l'in-
Il y avait là probablement un corps de garde ou un refuge
térieur est plein de maisons, et c'est là que réside le scheikh de
pour les voyageurs, avec un réservoir; car c'est là qu'a toujours
Salamié, avec quelques familles qui se soutiennent difficile-
passé la route des caravanes allant de Salamié et de K innes1'În à
ment contre les exactions des Bédouins et s~ plaignent amère-
Palmyre.
ment de l'abandon où les laisse le gouvernement turc, qui
entretient cependant une assez nombreuse garnison à Hamah.
C'est pitié de voir ces belles et fertiles plaines aux mains d'un
pareil gouvernement.
VII.
2634.
SALAMINIAS (SALAMIE). Copie de l'auteur.- Dans le haut d'une tour du fort, du côté de l'ouest;
inscription encadrée.
2633.
Copie de l'auteur.- Sous la porte d'entrée du fort; inscription mal Il y a sur la pierre tJ.VLcr6m.
gravée.
pourvue d'eau; limitée vers l'est et le sud par le désert, cette ô]tJ.wv oo vexpwv ••••
plaine s'étend presque sans interruption jusqu'à Alep; on y
trouve de l'eau à peu près partout et le sol se couvre tous les Ce passage est emprunté à l'Évangile selon saint Matthieu,
ans de riches pâturages, qui ne servent qu'aux Bédouins du dé- ch. XXII, v. 31., 32, où on lit: llEpt o~ T~c; &vcxcr•cicrEwç -rwv vsxpwv
sert. Ce district est l'ancienne Chalcidène, renommée dans l'an- OUX aveyvW't'S 'tO f..rlJVEV
' n' U!J.W
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O 't'OU~ aOEOU~ 'AE'yo V.,..oç . 'E
-__.y(JJ Etp.t o~ aUEOÇ
1 ' '
tiquité pour sa fertilité, maintenant complékment abandonnée 'A6prx~!J. XCXt o@EOÇ ' '1 O'CXIXX1 ' ~ a ' 'l e. 1 ' "
Xett o ~EOÇ CXXC.ùO' OUX SO''tLV o ~EOÇ ~EOÇ ~ a ' a '
ou livrée aux troupeaux des Arabes nomades. Elle était tra- vo.xpwv &XM: ~wv-rüw.
versée autrefois par la voie romaine de Bérœa (Alep) à Émèse
(Homs), passant par Chalcis (Kinnesrîn), Androna (Andrein),
Seriane (Seria ou E:.ri) et Salaminias (Salamié ). Toutes les
SECTION VIII. PALM.YRÈNE E1' CHALClDÈNE. - IX. ANDRONA. 6H
2636-2637. IX.
Copies de l'auteur. -Dans le mur extérieur du fort, du côté du sud; it
côté d'un rinceau de pampre. ANDRONA (ANDREIN).
Fragments insignifiants.
2637 b.
VIII.
D'après le récit des voyageurs anglais, les ruines d'Andrein
BRIADÎN. ou Andrîn sont assez étendues, et contiennent deux ou trois
églises chrétiennes. L'ancien nom de la ville est Androna, et il
ne se trouve que dans l'Itinéraire d'Antonin, comme station de
2637 a.
la voie romaine de Chalcis à Salaminias; voyez les notes du
Copie des voyageurs anglais Lanoy et Goodyear, qui visitèrent Palmyre
no 2633. Androna appartenait à la Chalcidène.
en 1678 (Philosophical Transact. and Collect., III, 2e partie, p. 489).
-Sur une pierre tt moitié enterrée. -Corpus inscr. gr., 4510.
2637 c.
'Aqnspt~8·r, CI.(J-Cf ~-roue; MCJ.-r~pvou
1
A[ûa]uv[ oc ](ou TOU
C/.
1
ot& x.ocll ll]cht-
7rOU xocl Mcf[p]xou x[ cxl •••••. Copie des mêmes, dans les ruines d'une ancienne église.- Corpus inscr.
gr., 8874.
Briadîn est une petite localité en ruines, qui n'a été visitée,
à ma connaissance du moins, que par les voyageurs nommés
+ EûÇcfp.evoç Èy6) '[wcfwY}Ç È-rr~Tux_[ ov J xcx1 eûx_cxptcr•wv '"tr 0 (e)0
-:tpocr~v(e)txcx
fmsp 'twv &p.cxp•twv p.ou. ·
ci-dessus, lors de leur voyage d'Alep à Palmyre, par Androna
(voyez no 2637 b); elle est située à environ six heures de marche Il y a probablement è-rr~ .. uxrx sur la pierre; nous avons déjà
au sud-sud-est de cette dernière ville. rencontré plus haut la forme ~ve1x(X pour ~veyx(X (n° 2557 c), et
L'année 541 des Séleucides commenee le 1. cr octobre 229. plus loin nous trouverons ~),Ocx pour ~À6ov (no 2670 ). On trouvera
dans le Corpus inscriptionum grœcarum (n° 5 8928 à 8931)
quatre fragments de sentences pieuses, provenant des ruines
de la même ville.
77.
SECTION lX.
'
CASSIOr.riDE ET APAMENE.
(Les localités comprises dans cette section appartenaient à la deuxième Syrie, détachée probablement sous Dioclétien de la pro-
vince de Cœlé-Syrie ou Syrie proprement dite; une partie de la Cassiotide était comprise clans la première Syrie. Voyez le
Mémoire à la fin du Yolume.)
2638 .
Copie de l'auteur. -A la grande mosquée, dans le mur extérieur don-
nant sur un petit jardin, il y a une fenêtre cintrée, qui appartient à
une construction antérieure; autour du cintre l'inscription suivante IlL
est gravée en relief et très-bien conserYée.
IJ URBAH.
C'est-à- dire
2640.
Copie de l'auteur.- Sur une petite stèle ornée d'une aigle éployée.
L'inscription ne doit pas être antérieure de beaucoup à Ja
conquête musulmane; quant à la date) qui paraît être expri-
mée en années et en indictions, je ne puis rien en tirer, bien
que les lettres soient bien conservées. L'année 427 des Séleucides commence le t er octobre 115.
Cette inscription est la seule que j'aie pu découvrir à Durbah est un village abandonné, situé à environ six heures
Hamah. de Hamah vers le sud-ouest, sur le chemin de Qatat-el-
Hosn; on y remarque un grand tombeau musulman avec un
dôme blanc.
II. 2641 .
Bepvottavoc; Bctpvii &rrèp KÀeovetX'lJÇ -r~c; ~op. vou, ·ruvatxo; a~'tou, 'ie-
p7.crcxp.Év'1]; Èv 'tl!> tocp' l'tEt civÉG"'JXEv.
YI.
L'année 0:14 des Séleucides commence le ~ter octobre 202.
Je n'ai pas retrouvé cette inscription à Qal'dt-Sedjar, et je EL-BARRA.
n'ai pu en découvrir aucune autre.
2644.
jorité des tombeaux ne porte-t-elle qu'une croix et rien de plus. eelui du Djebel- CAla et celui du Djebel-Sém·an, contiennent
D'un autre côté, les monuments annoncent une société riche; une foule de ruines semblables à celles d'El-Barra. Nous en
car tout a été construit en bel appareil, en pierres de grande avons compris les inscriptions dans une autre section, parce
dimension, et quelquefois l'ornementation n'a pas été épar- que le district oü on les rencontre se rattachait administrati-
gnée, surtout sur les tombeaux. Les édifices appartiennent vement à la province d'Antioche et parce qu'elles sont toutes
presque tous au cinquième et au sixième siècle; il n'y a pres- datées d'après l'ère particulière à cette ville, tandis qu'à
que rien d'antérieur au christianisme, ni de postérieur à l'isla- El-Barra et dans les environs, ainsi que dans le reste de la
misme; le district tout entier paraît avoir été abandonné -lors deuxième Syrie, on avait conservé l'usage de l'ère des Séleu-
de la conquête, et il n'est habité maintenant que par un petit cides. Au surplus, l'épigraphie de toute cette partie de la Syrie
nombre de musulmans. La vigne, l'olivier, le figuier, le noyer, est fort pauvre; Jes grandes villes ont été détruites et rebâties
prospèrent dans ces montagnes, dont l'aspect général est assez tant de fois qu'on n'y trouve que peu de vestiges d'antiquité;
aride, parce qu'elles sont formées de calcaire blanc, mais qui dans les montagnes au contraire, où les ruines sont d'une
recèlent partout, dans les vallons, les creux et les interstices des étonnante conservation, il ne paraît pas y avoir eu de cités
rochers, une terre rouge d'une grande fertilité; on n'y ren- proprement dites, mais plutôt des villages ou des groupes
contre presque pas de sources, mais les citernes sont nom- d'habitations, bâtis sur un territoire qui dépendait du domaine
breuses; elles ont toutes été creusées dans 1'antiquité, et quel- d'une grande ville : ainsi le district d'El-Barra devait appar-
ques-unes sont de très-grande dimension. tenir à la ville d' Apamée, de même que celui du Djebel-cAla
Le raisin d'El-Bœrra est célèbre dans le nord de la Syrie, dépendait d'Antioche; voyez les notes du no 2691. Il résulte de
et je dois dire que je n'en ai jamais rencontré de plus délicieux; cet état de choses que les inscriptions de ces régions sont peu
c'est sans doute celui qui était connu dans l'antiquité sous le nombreuses et peu importantes, comparées à celles que nous
nom de uvœ ApamenéE; l'empereur Élagabale, qui était origi- amos recueillies dans le Haourân; elles ont cependant leur inté-
naire de cette partie de la Syrie, en faisait venir à Rome à rêt propre, parce qu'elles nous permettent de préciser l'époque
grands frais et ensuite le faisait manger à ses chevaux (Lam- du grand développement de l'architecture et de la civilisa-
prid., Elagab., 21). tion chrétiennes, et parce qu'elles mettent en lumière la foi
Cette région si intéressante était fort peu connue, il y a simple et vive des populations.
quelques années, et complétement négligée par les nombreux J'ai dit que le district montagneux d'El-Barra et ses nom-
voyageurs qni tous les ans se rendent en Syrie, bien qu'elle breux villages devaient dépendre d'Apamée, la ville la plus
soit d'un accès relativement facile, et bien que Pococke et rapprochée; je crois en avoir trouvé, sinon la preuve, du moins
Burckhardt aient signalé depuis longtemps l'importance des une indication, dans l'inscription funéraire d'un Syrien mort
monuments dont elle est couverte; les missionnaires américains en Gaule (Corpus inscr. gr., 9893; Leblant, Jnscr. chrrit. de la
Thomson et De Forest étaient les seuls voyageurs qui l'eussent Gaule, n° 22!)) : Èv6CÎ.ÔE ÛtCI.t "A~l~OÇ 1\.. yp(7t1Jt .Iupoç xw(p."!Jç) Krx7!po-
traversée dans ces derniers temps ; voyez Bibliotlzeca sacra ~1XbiXÔIXtwv opwv 'A7tcxp.lwv. Le mot I~poç, constamment appliqué
de New-York, V, 1848, p. 673, sqq., et Ritter, ETdkunde, XVII, dans les inscriptions du temps de l'empire aux habitants de la
p. 1054-1070. En 1861, je l'ai explorée village par village, et province de Syrie, et les deux noms propres également parti-
je fus tellement frappé de l'importance des ruines pour l'histoire culiers à cette c'üntrée, montrent qu'il s'agit d'A pamée de Sy-
de l'architecture chrétienne, que l'année suivante j'engageai for- rie. Le mot Kc:mpo~cx6ocôa((J>v est la transcription du nom de lieu
tement mon ami M. de Vogüé à aller faire un séjour à El-Barra purement araméen Kefr-Zabada ou Kefr-Zabda, et on voit que
et ùans les environs, afin d'en dessiner les monuments avec tout c'était un village des montagnes de l' Apamène, èlp11 'A.7tocp.iwv,
le soin qu'ils méritaient. Nous nous y rendîmes vers l'automne autrement dit, ·~ 't'wv 'A7tcxp.Éwv opc.w·~, comme aurait écrit Stra-
de 1862, accompagnés d'un jeune architecte de grand mérite, bon. Il y a dans toutes les parties de la Syrie une foule de
M. Edmond Duthoit, et, après avoir parcouru les ruines ensemble noms de lieux précédés du mot Kefr, qui signifie village; il y
pendant quelques jours, je continuai mon voyage vers le nord, en a notamment dans les montagnes d'El-Barra, et, comme
tandis que MM. de Vogüé et Duthoit remplissaient leurs porte- dans la plupart des cas les noms modernes ne sont que les noms
feuilles de nombreux et excellents dessins et mesuraient les anciens très-légèrement modifiés, on peut espérer de retrouver
principaux édifices avec la persévérance et l'exactitude qu'ils quelquefois les villages mentionnés dans les inscriptions et dans
mettent à tous leurs travaux. L'ouvrage intitulé Architecture les auteurs ecclésiastiques ; voyez les notes du no 2673. C'est
de la Syrie centrale est le résultat de leur labeur; chacun peut ainsi que nous avons reconnu dans 'Atîl le vicus Athelanus
maintenant juger par ses propres yeux de l'intérêt que présen- d'une inscription de la Gaule (voyez no 2373); mais parmi les
tent les ruines d'El-Bm·ra et des montagnes environnantes; localités des montagnes d'El-Barra dont j'ai noté les noms, il
elles remplissent la lacune qui existait dans l'histoire de l'archi- n~y en a pas qui ressemble à Kefr-Zabda. On peut lire dans
tecture entre la décadence de l'empire romain et l'invasion de l'ouvrage de M. Leblant une note sur la position de Kompo~â.
l'islamisme, entre le style gréco-latin du quatrième siècle et b!Xooc, par M. François Lenormant, qui se prononce en faveur
le byzantin du huitième. d'Apamée de la Mésène; cette opinion, fondée sur des rappro-
Le pàté de montagnes dont El-Barra est le centre ne paraît chements d'ailleurs fort ingénieux, me paraît inadmissible.
pas avoir de nom collectif; la portion septentrionale est ap-
pelée Djebel-A rb caïn (montagne des quarante), ou Djebel-
Rîha, du nom d'une petite ville qui se trouve à sa base; le
point culminant est le Nébi-Eyoub, qui domine la vallée de
l'Oronte. Deux autres massifs montagneux, situés plus au nord,
SECTION IX. CASSIOTIDE ET APAl\IÈNE. - VII. EL-MOUDJÉLEYÉ. 6f5
2645. 2650.
Copie de l'auteur. -Près du village, du côté des ruines, au-dessus de Copie de M. de Vogüé.- Sur un linteau de porte.
l'entrée d'une grotte sépulcrale; au-dessus de l'inscription, il y a deux
rosaces et une croix accostée des lettres A W.- Corpus inscr. gr., K(ùpw)c; 7totp.iv(t} !J-E+ x.cxl oüUv p.ot ôcrnp~cr(Et} +·
9H52.- Voyez M. de Vogüé, Architecture de la Syrie centrale, pl. 80.
Ce passage est emprunté au début du Psaume XXIII: Kuptoç
7t0tp.CXtVEt !J-E, XIXt oÔôlv !J-E ÔûTEp~crEt,
2651.
~,
+ ~
Kop( toc;) <puMÇ'll -r~v tcrooov crou xrtl -r·~v l;ooov ri1t6 -roü vuv x~X't
'1 ' 1
C::e passage se trouve au Psaume CXIII, v. 7 : b iydpwv CX7t0
' \
SWÇ 'tCI)V Oltti)VWV, œp:r1v. ~~; 7tTcdxov XIXt &1to xo7tptac; civu~wv nÉvlj-.?:.
Copie de J'auteur.- Près du n° 2644, sur un linteau de fenêtre; au- , ,+, I'ivot-ro, Kupte, -ro lÀEo; crou Ècp' ·f;p.&ç + xrt6cf7t[ep ~-À7ttartp.<.v
~7tt cr::.
dessus, il y a une ligne de rosaces et de croix accostées des lettres
A W. Psaume XXXIII, v. 22.
Copie de l'au te ur. -Dans les ruines du palais, au milieu du grand clos;
2648. fragment en grandes lettres.
Copie de l'auteur.- Sur deux linteaux de porte d'une granùe maison • ••• @E ]oc; ïcrx.upoç.
antique. - Voyez M. de Vogüé, Architecture de la Syrie centrale, • • • • y !J-IX • • • • •
pl. 46.
VII.
Le premier passage est emprunté au Psaume IV, v. 8: lôwxw;
eùcppocruVYjV dç -r~v x1XpÔtiXv p.ou · IX1to X1Xp7tov cr(-.ou xcù otvou xcxl Hat ou EL-MOUDJÉLEYÉ.
ctÙ1'WV È7tÀ'l)6ove1)0'CXV. Èv Etp·~v"!l È7tt -.o OlÙ'to xotp.'l)O~crop.?:t.
2654.
2649.
Copie de l'auteur.- Sur un grand sarcophage sans moulures, en grandes
Copie de l'auteur.- Sur une pierre brisée en deux morceaux et employée lettres; au milieu, il y a une croix. Inscription très-bien conservée.-
dans la clôture d'un champ, dans la vallée en allant vers Bélioun. Voyez M. de Vogüé, Architecture de la Syrie centrale, pl. 87.
Psaume XCI, v. 9, iO: Tov e~ta't'OV {6ou X.ct'tetcpuy~v aou. où 7tpoa- Sur le mot symbolique "Iz6t~ç, voyez les notes du n° 2i43;
EÀEUO"ETCXl 7tpÔç O"E xcxx&, XCXL fJ-cXO"'rtÇ oÙX. ÈyytÛ 'ttr OX'IJVtf)p.ct'tt OOU. nous le retrouverons plus loin au no 2695.
VIII. IX.
KHIRBET-HAS. HAS.
2655. 2660.
Copie de l'auteur.- Sur une stèle employée dans une clôture. Copie de M. de Vogüé.- L'inscription a est sur la facade extérieure d'un
tombeau taillé dans le roc, dans un cartouche; l'inscription b est sur
la porte intérieure.
,. E-t'OUÇ 61t'/.1 ' 'A.p't€[J.LO'tOU ~7tt cmovo=ti; 'A "(p(7t7tCX 'tOU 1\fa~VOV XIX t
1
Inscription du mois de jam·ier 187. a. E.. ,
2661.
2657. Copies de l'auteur et de M. de Vogüé.- Grand tombeau à deux étages.
Les inscriptions a, b, c, sont gravées sur la corniche inférieure en
Copies de l'auteur et de l\1. de Vogüé.- Sur l'entrée d'un tombeau creusé
grandes lettres et en une seule ligne qui faisait le tour de l'édifice de
dans le roc. - Voyez M. de Vogüé, Architecture de la Syrie centrale,
trois côtés. Les inscriptions d, e, f, sont gravées sur des sarcophages
pl. 82, n° 1.
placés au premier étage du tombeau et plus ou moins mutilés. -
+ ,EnÀtt~61} -ro p.v·tjp.Ïov l-rovc; tXp.~', P.ll(voç) :Ë.avôtx.ou x', ivôt-
Voyez M. de Vogüé, Architecture de la Syrie centrale, pl. 70, 7L
+ "E-rou; ~ow', !J.'Il(voç) 'Ap-.efJ-ea[\ov • • • • • Je n'ai pas pu retrouver ce passage dans les Écritures saintes.
~659.
d, sur un sarcophage :
T?t èl.vCJ1 E.LÇ -.ov vaov ('tOVT-
Copie de l'auteur. - Sur deux linteaux de porte ù'nnc maison autit1ue.
CJ)V 'A v-twv!vou Ato)'[ lvouç •
ti10"IXÛ'tWÇ -r?t XcX't'W Èx. ('tOUt-
bJV €1tt r:Xpx'tOV -r?t 000 'A VT-
ti)VtVOV ~tO'(tVOVÇ,
SECTION IX. CASSIOTIDE ET APAMÈNE. - XI. DEir.-SAMBIL. 617
e, sur un autre sarcophage :
ÂtoyÉv1JÇ 0 . Xl.
xoç EùaeG(ou x[ at 1\v-
Ttllvtvou rioùcp[ ou
'.
S7tl 1
XOtVIX. DEIR-SAMBfL.
f, sur un fragment d'un autre sarcophage brisé:
. . .... .. . . . 2663 •
EùadHou !J.Éa[ov.
Copie de M. de Vogüé.- Sur un tombeau creusé dans le roc; au-dessus
de l'inscription on voit le monogramme du Christ, accosté des lettres
Le mot vaoc; indique la partie supérieure du monument, qui A W.- Vo-yez M. de Vogüé, Architectu1·e de la Syrie centrale, pl. 81.
avait la forme d'un petit templ~.
2664.
KEFR-AMBÎL.
Copie de M. de Vog-üé.- Sur un tombeau creusé dans le roc.
2662.
L'année 720 des Séleucides commence le 1er octobre 408, et
Copie de l'auteur.- Sur une stèle très-fruste. la septième indiction, le fer septembre de la même année.
266o.
2662 a. Copie de l\I. de Vogüé.- Sur un tombeau creusé dans le roc; l'inscription
a est au-dessus de l'archivolte_, l'inscription b est au-dessus de la porte
Copie de l'auteur.- Sur un linteau de porte richement orné. intérieure.
+ cO E>ûJç -rwv OtVOftÉwv cp~M[ÇcxJ~ xal ÈÀe'ljcr[ ot~ a. Toî.i xuplou ·~ ~~ xcxt 't'O 7!À·f,pwp.cx o.Ù't~ç XIXt 7![ rlv ]'tEÇ ot xcx-
't'Ov etawoov f,!J.wv xcxl 't'ov lÇwoov. 'tOO<(o)uv'tEç lv ctÙ't~.+ XMr.
XIJL
2668.
Tp·~-r·11ç
est pour -rp['t'·IJç; quant aux lettres qui suivent le mot XIV.
IHt'pou, je ne puis en tirer aucun sens.
Ktel-Lâta ou Ke{r-Lâta appartient au même groupe de lo-
calités qu' E l-Bar1'a, puisque le village est situé sm· le versant /{HAN-SEBÎL.
septentrional des montagnes, non loin de Rîha; et cependant
l'ère employée n'est plus l'ère des Séleucides, mais celle d'An-
tioche, que nous trouverons partout sur les monuments dans le 26Gü.
Djebel-cAla et à Deit-Sémcân. CeLte anomalie peut tenir au ca-
price du personnage qui a fait élever le monument, ou bien à Copie de l'auteur.- Fragment encastré dans un mur; as:;ez honnes
ce que le village se trouve en quelque sorte sur la limite du lettres ,; l'inscription n'avait probablement que trois lignes.
domaine des deux ères.
'Ay]cxa~ T[0x.·fi
L'ère d'Antioche a son point de départ à l'automne de l'an-
••• cxÀwt L's ••••
née 4!) avant Jésus-Christ. Le véritable commencement de l'an-
••• uatoç cxù•[ oü ••
née syrienne était le 1er octobre; mais, à une époque qu'on ne
peut déterminer avec peécision, on le recula d'un mois atln de J(/wn-SebU est une station de la route des caravanes, située
faire coïncider le commencement de l'année civile avec celui entre Sermîn et Mcarret-en-Nomdn. U y a là un beau Khan, bâti
de l'indiction, c'est-à-dire avec le 1er septembre. On trouve avec des matériaux antiques.
dans les auteurs des exemples des deux manières de compter,
et nous verrons qu'il en est de même dans les inscriptions.
Ainsi l'historien ecclésiastique Évagrius, qui écrivait à Antio-
che au sixième siècle, fait commencer l'ann~~e au 1 er septem-
bre, comme l'a démontré ldeler ( flandbuch der Chronologie,
l, p. 463), et l'historien syrien Abou-1-Faradj dit que, de son
temps, les Grecs de Syrie commençaient l'année au 1cr sep-
SECTION IX. CASSIOTIDE ET APAl\IÈNE. - XVI. ADDANA • 6!9
xv. . XVI.
1 2673.
Bt~~I)Ç llrXpoou È7t1jO~p.'Y]uC( XIXÀwç, ~À6ct xcùwç, xctl xip.e XctÀwç. E~
ç'1)'t'ctt &1r€p ·~p.oll. Dâna est une localité ancienne, située ~ moitié chemin entre
Roueiha et M•arret-en-Nomân; les ruines sont intéressantes,
Inscription pleine de fautes d'orthographe. mais ne diffèrent pas ùe celles des environs. Il y a une autre
B!~oç est le nom d'un évêque de Séleucie, mentionné par Dâna, située au pied de la montagne de Scheikh-Béréket;
Photius (cod. 52). vovez no 2688.
Roueiha est situé à deux heures au nord de M•arret-en-No- L'ancien nom de ces deux villages est peut-être "Aoôctvct, nom
mân; les ruines sont belles et étendues; l'endroit n'est pas d'un village de la Syrie mentionné dans une inscription chré-
habité. Pococke donne une autre inscription chrétienne copiée tienne de Vérone ( x[t:)~"IJ Ç] 'AooctYW'/ 't~Ç ~uptr.<ç, Corpus inscr. gr.,
à Roueiha; je ne l'ai pas retrouvée; voyez Cm·pus inscr. gr., 9875), dans une autre de Home et dans deux de Trèves (xti>~'lJÇ
4462. 'AôrXvttw ou 'Aôo&:vwv, Corpus inscr. gr., 9787, 9891, 9892; J..Je-
blant, lnscr. cll1'ét. de La Gaule, 248, 267). Il ne peut être ques-
tion d'Adana de Cilicie qui était une ville considérable, et à
l'époque où ces inscriptions ont été gravées, c'est-à-dire au
267L quatrième siècle, on n'appliquait plus guère Je nom de Syrie
qu'au nord de l'ancienne province de ce nom, à la Syrie propre-
Copie de l'auteur. - Sur la porte de la grande ég-lise, près des deux ment dite, dans laquelle ::;e trouvent les deux villages de Ddna.
tombeaux.- C01ïJUS instJ'. gr., 9151, b. -Voyez M. de Vogüé, A~·chi Voyez les notes du no 2644.
tectu?'e, pl. 68, 69.
2672. XMr
f.opie de l'auteur.- Sur un linteau de porte, lettres tracées en rouge au Sur ces lettres, voyez les notes du n° 2 U:J.
pinceau, mais non gravées.
26ïG.
78.
()20. PARTIE YJ. SYRIE .
2Gi'7. xvn.
Copie de M. de Yogüe.- Sur un linteau de porte.
A'Tt"II)Àei-rrxt est pour &7to),ettcxt. Voyez Psaume XXXIV, v. ~.9. Pococke a publié deux inscriptions qu'il avait copiées au village de Fri-
key, près de M'ar·ret-en-Nomân (Corpus inscr. gr., 4463, 4464, 9899;
voyez plus haut n° :1834); aucun autre voyageur n'a visité cette loca-
lité, et je n'en ai point entendu parler lorsque j'étais dans le pays;
je la signale à. l'attention du premier voyageur qui ira visiter les rui-
nes d'El-Barra. Il ne faut pas oublier qu'il y a un autre M'arra dans
la plaine d'Edlip, appelé M'm'tet-Mesrin, et qu'il y a peut-être eu
confusion entre les deux localités homonymes.
00001
SEC'fiON X.
ANTIOCHE' NE.
Au nord des montagnes d'El-Barra, dont il est séparé par la fertile plaine d'Edlip, s'étend un groupe de montagnes appelé Djebel-
'Ala, qui, à l'ouest, domine le lac d'Antioche, et, à l'est, pousse ses derniers contre-forts jusqu'à une demi-journée d'Alep. Plus
au nord, on rencontre un second groupe de montagnes moins élevé que le Djebel-'Ala, et qui porte le nom de Djebel-Sém'ân;
son point culminant est la montagne de Scheikh-Réréket. Dans le premier groupe, il existe une foule de belles ruines chré-
tiennes semblables it celles d'El-Barra, et dans le second, la magnifique église de Deir-Sém'ân, bâtie à la fin du cinquième siècle
en l'honneur de saint Simon Stylite~ et qui est sans contredit la plus belle ruine chrétienne qui existe au monde. La grande
route d'Antioche à Alep passe entre les deux pàtés de montagnes et suit la dépression qui les sépare.
Les dates gravées sur les monuments de ce district ne sont pas comptées d'après l'ère des Séleucides, mais d'après celle
d'Antioche, qui commence it l'automne 'de l'année 49 a,·ant Jésus-Christ; il dépendait en effet de la gTanùe métropole de la
Syrie, dont il n'est séparé par le territoire d'aucune antre ville ancienne et on peut l'appeler Antiochène (voyez les notes du
n° 2691); il faisait partie, ainsi que les villes de Bérœa et de Chalcis, de la premiè1·c Syrie.
L Il.
DEIR-SÉTA. BAKOUSA.
2678. 2680.
Copie de M. de Vogüé.- Sur un linteau de porte. Copie de M. de Vogüé. -Dans une grotte; l'inscription est encadrée.
,-
1~i~ a ' 0
OEO~ ' r0"1}6wv
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Ot t7tcxvrxCcxCvov'tEÇ 7tcxtaeç elç 't'eX te' l't'"l}, ~p.bcdvov'tE~ dr; 't'~ tç', fvoc
L'année 460 de l'ère d'Antioche commence le 1er septem- O'UVbX'l''t'rl~t•lGt 't'~ XWP.'!l 't~Ç •••••
bre 4U.
Le sens de cette inscription est obscur; elle est évidemment
Deir-Séta est le premier village du Djebel-cAla qu'on ren·
incomplète, et cependant il n'y a pas trace d'une autre tablette;
contre en partant de Keftîn, qui est dans la plaine; les ruines il est probable qu'elle n'a jamais été achevée. On disait &v~biXt
sont considérables; il y a cinq maisons habitées.
v~tv dç ~v~p:xç des éphèbes qui, arrivés à l'âge viril, se faisaient
inscrire sur les listes des citoyens; voyez Newton, Halicarnas-
sus and Branchidœ, II, p. 701. Il s'agit ici d'enfants qui allaient
atteindre leur quinzième année et qui entraient dans la sei-
2679.
zième.
Copie de l'auteur.- Sur deux fragments, dans les ruines de l'église. Bakousa est un endroit désert à une demi-heure de Deir-
Séta; on y voit une grande église bien conservée.
'Ev 6vop.1X·n llcx-rp]oç xcx't. Yi[o]ù XO(l tAyfou Tiveuv-(aToç) x(cx't.) ..~ç
9elO'tox.ou ••••• 1t1Xp J6tv( ou ?
622 PARTIE VI. SYRIE.
III. IV.
2684.
2681~
Copies de l'auteur et de M. de Vogüé.- Sur l'entablement d'un grand
Copie de l'auteur.- Dans un tombeau à deux niches creusé dans le roc, tombeau taillé dans le roc, sous une rangée de guirlandes et de bu-
et dont l'entrée est rouverte par une dalle à fleur de terre. Inscription cranes; l'inscription a est en deux lignes, la première en très-grandes
hien conservée.- Voyez M. de Vogüé, Architecture de la Syrie cen- lettres, la seconde en lettres plus petites. Les inscriptions b et c sont
trale, pl. 96. sur un obélisque, debout à côté de l'entrée du tombeau.- Voyez M. de
Vogüé, Architecture, pl. 92.
+
+ Eùae6(~ + Xpta'ttocvt;). .16~oc lloc-rpl xoc\ l'ii}) xcxl &ytq> llveu-
[p.oc}n. "E·.ouc; ~tu', p.'r}vt Atl'>ou x~'. a. Tt(6lpw;) KÀ(cxuôtoc;) <l,tÀoxÀ1jç Tt(6Éptov) KÀ(ocuôlOv} l:ti1crocvapov
-rov 7tcx-r~poc cxû-rov xotl KÀ( ocuô(:xv) Kmocpouv 't'~ v p.1J•Épcx [eÙcrEbet]occ;
Inscription du mois d'août 369. xcxl p.v~fL'r}c; x.cfpw, l,;ouç ~7tp', p.'r}vo:; âucr•pou x~'. l:wcrcxvôpE 7t:x-
Il est remarquable que, dans la seconde moitié du quatrième
-r~p, x.ocipE.
siècle, en plein christianisme, on ait encore cru nécessaire
d'inscrire la qualité de chrétien sur un tombeau; cela tient b. Inscription pareille à la précédente.
peut-être à la réaction païenne inaugurée peu de temps aupara-
vant par Julien l'Apostat, qui avait passé à Antioche l'année
362 et qui n'était mort qu'en 363. ·
Kokanâyah, dont les ruines sont fort intéressantes, est un XcdpE't'cxL est pour XoctpE-rE.
endroit désert, situé à une heure de Bakou sa, en allant vers La date correspond au mois de mars 1.34, selon l'ère d'An-
Bechindélayah. tioche.
Bechindélayah est un village druse, à trois heures de Koka-
nâyah, situé sur la crête occidentale du DJebel-'Ala; on a de
là une très-belle vue sur le lac d'Antioche et sur la chaîne
2682. de l'Amanus, Ghiaour-dagh, qui s'élève au delà. Les ruines ne
sont pas considérables.
Copie de l'auteur.- Sur un linteau de porte sans ornements.
2686.
2689.
Copie de l\1. de Vogüé.- Dans une grotte, où il y a un pressoir taillé
dans le roc; l'inscription est dans un cartouche. -Voyez M. de Vo-
Copie de M. d~ Vogüé.- Sur un linteau de porte, en face de l'église.
güé, A1·chitecture, pl. 114.
-Corpus insc1'. gr.~ 9154.
Kcù au. Elc; 0Eoc; xetl [6] Xeta-roc; tXÙ't'OV xcxl 'tO fl.ywv Ilnüp.et ~O"I}O~'t(l) xo:l ••••
-.ï:;ilgGiiï
SARll1ÉDA.
2687. IX.
Copie de M. de Vogüé. - Sur le piédestal de deux colonnes isolées
et placées au-dessus d'un tombeau taillé dans le roc. Inscription mu-
TOJ{AT ou INDJIR-KEUÏ.
tilée. - Voyez M. de Vogüé, A1'chitectu1'e~ pl. 93.
2690.
Ku[p{]otç '1\.)..aÇri[ vop~) xcxl •••••• 0 oeivcx] 'AÀEÇcfvopo[ u xcù 0 OEtVCXJ
aQv 1ta[v'tl . . . . ·1 Ouî l:tùx.pcf-rou ~ou A'J't'tOx[ou, ~-couç] 7tp', So:v- Copie de l'auteur.- Sur une pierre brisée et employée dans une clôture,
" ~ 1
OtXOU Ç. sur le bord de la route d'Alep.
Inscription du mois d'avril-132, selon l'ère d'Antioche.
"E-rou~ ••• fL"I}Voç] ~\.p-r~[fJ-t]a\ou •• ÈnÀEu-.·r1crev fcxt(Xvoç Èv 'Eyt[ cc J-
Àwrf ~?, ~''l! •• YEVOfJ-[ EVO~.
ADDANA? (DÂNA).
2688.
x. 2692.
mois d'avril439.
Refadi ou R'fadi est un village abandonné à une demi-heure
de Qatât-Sem.<dn; les ruines sont intéressantes et présentent
SECTION X. ANTIOCIIÈNE. - XII. KHATOURA, 625
le même caractère que les autres ruines chrétiennes rles en- •.•• E; à la fin de la troisième : !<Al •••• ; à la quatrième:
virons. MAXPATH ... THCEfAA. .IWNYAAIA ••••••
2696.
2699.
Copie de l'auteur. -Sur le parapet de la galerie extérieure d'une
maison antique. Bien conservé. -Voyez M. de Vogüé, Architecture, Copie de l'auteur. -Dans le ravin, qui servait de nécropole, il y a un
pl. HO. tombeau creusé dans le roc et surmonté d'une niche, dans laquelle on
voit en bas-relief un homme couché entre deux femmes assises, et au-
!up.E<ImJç. + Kù(ptE) E1Hoy11crov -.~v dcrooov .xa!. -.~v lÇooov i)p.wv, dessus, un aigle les ailes éployées. L'inscription est sous le bas-relief;
elle est bien conservée et il y a encore de la couleur rouge dans les
&p.~(v ~. 'E'7t'/,rjpo6'l) cno& Èv p.(rjvl) A<I)ou tç'?, ivo(tx-.twvoç) -rp1-.'l)ç, -.oü
lettres.- Corpus inscr. gr., 4452.
rjvcp' troue;. 'A1]pcfp.·l)c;.
T. Flavius Julianus vcteranns leg(ionis) VIII Aug(ust::e) dedi-
L'année 558 de l'ère d'Antioche et la troisième indiction
cavit monumentum suum in sempiternum Diis l\Janibns suis et
commencent le 1er septembre 509; l'inscription est donc du
mois d'août 51 O. l F]l. [Ti] tire uxoris sure, inferisque et hercdibus suis posterisque
eorum, ut ne liceret ulli eorum abalienare ullo modo id monu-
~up.Et:)v·r,c; et 'A11pcfp.·1Jc; sont les propriétaires de la maison. On
mentum.
remarqu era combien le nom propre !up.EwvYJç est fréquent dans
ce district. T. <l.lÀo.oÛ"ioç 'louÀtrtvoç oÙE-rpctvoç ÀEyEwvoc; '1) 1 !.:.6cts't~ç &qHÉpwcr::v
p.vrjp.E~ov w)-rov ot·l)vExËç fJ::otç XtX'ttXj_6ovtotç xrx! Octtp.ocrt aÙ'toÙ -rE XtXL 't'~ç
"(UVIXtXOÇ a.Ûwu, x)\l)povop.otç cxthou XO!L 'tOtÇ f.·('(OVOtÇ rxÛ-rwv, 81twç [L'l)OEVt
2697. ÈÇov ?j chct),Ào•ptwcrrxt X!X-r' oùosvrx -rpo'lt'ov 't'O cxù-.à p.vrjp.EÏov.
Kal av.
Copie de l'auteur.- Au-dessus de la fenêtre d'une maison;
inscription bien conservée.
Nous avons déjà renco :ltré l'exclamation ;t ·. : l au; voyez
+ 'hl cr(ove;) 0 Nct~wpÉwc;' ô Èx Mctptrxç '(EVVE6[El]ç' ô u(iàc;) 'tOU no 268~.
E>( Eo )u, lv6rx xrx'totx"L · p.l la'tw oOE .••• [MYivoç 'A ]7!EÀ(Àrx(ou) Ç', EÇq/ Khatoura esL un village abandonné, situé à une demi-heure
l-rovç. + environ de Qarât·Sém<ân, au pied de la montagne de Scheikh-
Beréket; les ruines ne sont pas exclusivement chréliennes
Inscription du mois de décembre 516. Il y a plÙsieurs fautes comme celles ùe la plupart des localités de ce dislrict.
d'orthographe; p.l est pour p.~.
2700.
Copies de l'auteur et de M. de Vogüé.- Entre Refadi et K.hatoura au- Inscription du mois de juillet 195.
dessus d' un tombeau creusé dans le roc, on voit deux colonnes isolées Bor16oç Y.opvtxouÀctptwv émct-rtxov est la traduction du latin ad-
avec leur architrave, sur laquelle est gravée l'inscription suivante en jutor officii corniculariorum consularis (Orelli-Henzen, 12M,
grandes lettres. L'inscription est placée assez haut) et, lorsque je l'ai 6792). Sur le mot Ô7tctnxoç, qui désigne souvent en Syrie le légat
copiée, elle était si mal éclairée que je n'ai pu la lire en entier; M. de consulaire de la province, voyez les notes des nos 2212, 2309,
Vogüé en tira l'année suivante une copie plus complète, mais qui laisse 260~.
encore à désirer; c'est celle qu'on trouvera aux textes épi 8-raphiques.
-Voyez M. de Vogüé, Architecture, pl. 94.
2703. SCHEJKH-BÉRÉKET.
Copies de l'auteur et de M. de Vogüé.- Dans le ravin, près du n° 2699,
il y a plusieurs figures et bustes sculptés sur le rocher dans des ni- Au sommet de la montagne de Scheikh-Béréket il y a une chapelle mu-
ches; au-dessous étaient écrits les noms des défunts. Les inscriptions sulmane qui occupe l'emplacement d'un ancien sanctuaire consacré
encore lisibles sont les suivantes. aux dieux Mci).ôcxxoc; et !û,o:(l<Xv'Ylc;· C'est là que Pococke copia les trois
inscriptions reproduites dans le Corpus inscriptionum grœcarum, sous
les n° 5 44.f9-4451. Les copies, celles des Jeux premiers textes surtout,
sont fort imparfaites et je m'étais proposé de rechercher si les origi-
naux existent encore; malheureusement j'ai oublié de le faire pendant
que j'étais campé à Qal'ât-Sém'ân, à proximité de la montagne, et, lors-
que je songeai à réparer mon oubli, il était trop tard pour revenir sur
mes pas. Les inscriptions sont intéressantes, et je les recommande au
d. 'Ey]v<xtLrx •••••• vex xe"ip.E. premier voyageur qui visitera Deir-Sém'ân; l'ascension de la montagne
ne présente aucune difficulté, et on peut la faire en partant, soit de
Pour l'inscription c, la copie de M. de Vogüé porte EAAo A· Dllna, soit de Dahret-Ezzé, autre village situé juste au pied de la
A 1OCA/\ Y. L'inscription d est gravée au-dessous d'une rangée montagne.
de quatre figures assises de face.
2704.
XIV.
Copie de l'auteur.- Sur un linteau de porte;
inscription fruste.
SECTION XI.
,
PIE RIE ET CASSIOTIDE .
I. .2709.
2707.
2708.
Copie de M. Renan. -Au même endroit; sur une base brisée à droite.
271.f.
pierre aura été enlevée et brisée pour être employée dans '/.. tcxç '(EVÉ(0"6]cxt 8[ 1t ]wc; 't'0\1 È7ttÀomov zpovov 't'OU ~(f]ou (tXOtcx ]1I7tcfa't'Wc; Èv
les constructions d'Ibrahim-Pacha. Le morceau retrouvé par tùa-.cx6Et~ -rou a-w~cx-.oc; yi[v]1J-rcxt, O"up.mpt~vÉz61Jp.Ev [6]É[À]onEc; xcxl l[v
M. Renan permet de restituer l'inscription un peu plus corn- 't']ou't'otç cpcxvepàv 1tote"iv ~v l[xJop.Ev 7tpo[c; cxùltov cx~pEcr[t]v. "(vcx p.~v oôv
piétement. XCXlt r'] ElÇ' 't'O' [ÎJ
A 0 [l7t]'OV 't'U'(f...CXV'
1
0 7tCXV'
1 ~ ElÇ
t'ttJ\I 't'W\1 ,
't'lP."fJ\1
, '~'] O~t:J.\1
X [ CXl, o 'l= , I)-
CXV'
XÔViWV, ~~tv lcr-rrx[t] !mp.EÀ[Éc;. 'E]7tEtÔ~, -.~c; &pztEpwcruv't}c; -rou 'A7tÔ:À-
ÀCJJvo[ c; xlcxt '~ç 1\p-.Ép.tôoc; -rwv ô[ tôup. Jwv x.cd -rw[ \1] &'A'Awv ÎEpwv alv ..~
27!3. 't'Ep.Év1J ècr'tt\1 €1t[l] dcfcpv't}c; 7tpocrÔEop.Év1Jc; &vôpoç cptÀou (ôu Jv11crop.Évou o~
7tpO(H~vcx[tl &Ç[l]wc; 't''ljç [6]7t$p -rou 't'Ô7tou cr7touè~c; ~v lcrx.ov o[1'] -.[e
Copie de l'auteur.- Sur un poids carré en plomb, pesant 340 grammes, 7tpo]yovot xcxl -~p.Etç xcxl .. ~[ç] ![Ç] ~!J-W\1 7tpoc; -ro 6eto\l EÙcrerJdcxc;, (i'ltooe-
que j'ai acquis à Alep, et qu'on m'a dit avoir été trouvé à Antioche. Je [ô]dx.cxp.[e]v cxôtov &px.[t]epÉct 't'Outw\1, 7të[mt]cr[p.É]vot -.~v mpl 't'à hp[~)
l'ai donné au Cabinet des médailles de la Bibliothèque impériale. iÇcxywy·t1\l IJ-cfÀtO"'t' ~v Ôtà -rou tou crUV't'EÀea6 ·~0"E0"0cu ôe6\ltl.llÇ, auv't'cfÇov[-rEc;]
lv n -.o'tc; ZP1J~C<'t"tcrp.otc; xe<-rcxzCJlpt[~Jm e<Ù'tov &pï..tEpÉcx 'tWV ÔEÔ't}Àttlp.Évwv
"'E-touc; yt•', p.'Y)vOç S'-'vôtxov, È7tt Mcfpxou Aup1JÀtou cUptXxoç X,EtÀt&p- [epwv xcxl 7tponp.~v 'tOV &vèpr.x &Ç!t•JÇ 't'1jc; ~p.e-rÉpe<c; xptcrEwç • xcxl Uxv çJ~
x.ou, È<r1JXW6Y} ljp.tÀttpt(o)v ovx{wv 1<. 't'tV'X 7tctpcxx(ù [ ~J 'tWV &v"'J [xlô'V'tW\1 de; 'tctU't"tx cruvmtÀcxp.bcXVEcr[6J'lt 't'O~ç n
7tpoc; -roic; ÎEpo"iç ytvop.[É]vouc; xcxl -rooc; cXÀÀouç ote; M6~xEt 1T[Et]6rxpy_e\\l
La date correspond, selon 1'ère d'Antioche, au mois d'avril
cxÙ't'OU , crucr't''l;crcx t 7tcxptx'(i'E t(ÀJr.x [v )'t'cxÇ 07te<XOUELV [ 1t]Ept ~v cb ypcf1'[ ?J)
265. ~ cr[ u]v-.cl.[ cr Jcrn· dvcxyp'Xcp'ljvcxt Ô~ xcxl 't'~c; Èmcr'toÀ~ç 't'O &v·dypcxcpov E1c;
'Ecr1JxC:J61J, a été pesé, vérifié. La mention du chiliarque ou tri-
O''t"~Àcxç x.e<l rlvocOetv[ (/. t] ~v 't'oie; Èmcyr.xv~cr-.cl.-rotç T67totc; • Ôxp', i\!ou tô'.
bun militaire ferait supposer que le poids était destiné à l'usage
des troupes romaines en garnison à Antioche. Les restitutions, qui ont presque toutPs été faites par M. Rad-
Le plomb est bien conservé, quoiqu'un peu oxydé, et ne peut ley et ses collègues, ne donnen t lieu qu'à un petit nombre d'ob-
avoir padu qu'une faible partie de son poict ~ ; mais il ne rentre
servations. A la première ligne, M. Hadley lit croccpEcrt&'t'rx; 1toÀÀ~ç
ni dans le système de la livre romaine, ni dans celui de la mine
x.r.xt p.Eyci.'Aw;, mais il n'est pas conforme à l'usage de faire précéder
usitée en Syrie; en effet, la livre romaine pesait 327,45 gram-
les mols no)J,?tç xcxl p.qrlÀcxç par un autre adjectif, et il est plus
mes et la mine d'Antioche environ !,070 grammes (Longpérier,
naturel de remplir la lacune avec le substantif auquel se rap-
Annal. lnstit. Archéol. !H47, p. 346). Dans l'Édit de Dioclétien
porte l'article 1'ljç; le mot Ôte<OsO"ECJJç répond bien aux lettres
le mot Àl-rp~ s'applique toujours à la li\Tc romaine (voyez plus
conservées à la première ligne, qui est un peu endommagée.
haut, p. !47), mais ici nous avons une Àt't'pC( de 680 grammes.
Dans une uote insérée dans le tome Vll du Journal de la Société
La division en onces est également singulière; notre hémili-
(p. xLiv), M. Hadley, répondant aux critiques de M. Schô-
trion correspond à dix onces et une fraction, car le sigle à la
mann, constate que sur la pierre il y a, à la ligne 20, HM 1N
fin indique peut-être une demi-once; mais ce n'est pas sûr.
et non YMJN; qu'à la fin de la ligne 31, il y a~'( NTA.=:ON,
et qu'à la ligne 22, les lettres 1::J. A1TT n N sont fort douteuses,
mais qu'il n'y a certainement pas ~A <PN A1n N, comme le
propose le savant allemand. Je crois que dans le dernier pas-
sage il faut lire oto0p.wv, épithète habituelle d'A po lion et d' Arté-
II. mis, et dans l'autre, auvrci.ÇonE;, le mot étant au futur comme
[cr,cxt un peu plus haut, et gouvernant les infinitifs qui suivent.
Les XP.'i!J-CX't'tcrp.o( sont les actes ou documents officiels.
DAPHNE (BEIT-EL-MA). La dale, calculée d'après l'ère des Séleucides, correspond au
mois de novembre 189 avant Jésus-Christ. L'inscription contient
la fin d'une lettre adressée pro!Jablement aux autorités d'An-
: 2713 a. tioche et annonçant la nomination d'un personnage aux fonc-
tions de grand-prêtre d'Apollon et des autres divinités qui
Copie du Rév. H. Morgan, missionnaire américain en Syrie, publiée avec
un commentaire par M. le professeur Hadley, Journal of the American
avaient des sanctuaires à Daphné, en récompense de ses ser-
Oriental Society, t. VI, 1860, p. 550.- Sur une pierre trouvée dans vices et comme retraite à cause de la faiblesse de sa santé. La
un jardin à Beit-el-mâ, et envoyée depuis en Amérique au musée de date montre que la lettre émane du roi de Syrie Antiochus III
la Société Orientale. Les lettres sont inégales et peu profondément ou Antiochus le Grand; quant au nom du personnage nommé
gravées, ce qui rend la lecture du texte un peu difficile. La pierre est grand-prêtre, il ne se trouve pas dans la portion du texte qui a
brisée en haut. - Voyez Schomann, Philologus, t. XVII, 1861, été conservée.
p. 345. L'inscription fixe définitivement la position du fameux tem-
ple de Daphné à Beit-el-Mà, où on s'accordait généralement à
Tàv ÔEi:ve< T]Y,~ elç ~p.cxç xcxl 'ttt [7t]pcfy[p.]'X[u ô]trx[O]fcr[Ew}; l7t]oÀÀ~ç le placer, bien que quelques voyageurs aient exprimé des dou-
xrx\ p.ey&Àcx; d7toô~[(Ç]etç [7t]mo[ t"fj]~ivov EX't'E'Vw; xcxt othe 't'~:; l ~'JX.]~; tes à ce sujet, à cause de l'absence presque complète de ruines
o(~'t je 't'WV vmx[p Jx.ovTCJJ\1 1t'ECflEtcrp.Évo[V] dç 't~ ~p. tV crup.cpÉpoV't'cx, ÔteÇ~ et de la difficulté de comprendre comment un sanctuaire aussi
YYJO/_OTC( os xcx[l .. ~] Èyx.etptcr6sV't'cx e<Ù't[0] G)c; ~v r.pocr~xov, xe<l xcx't~ ..~ considérable eût laissé si peu de traces.
Àom~ ciyop.~vov [ &]~tCJ>; -.wv 7tpoÜ7t1JPYfl·Évwv ![ÇJ cxùroü Etç -r~ 1t[ pcf]-
yp.a-=cx., 'ijelouÀr.lp.a(le< p.h l't'[ 'YJ] cruvÉ.'jpv crup.7tpcfcrcrona ~~"iv 7toÀÀ& •
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SECTION XI. PIÉRIE ET CASSIOTIDE. - IV. LAODICEA AD MARE. 629
Ill. 2718.
1
• • xe<tcatzcpov
2714. • • x]efp.zvoç 't0p.botç ex y .
. oc Xe<fpen zù[cp ]pe<(vzn
Copie de M. Renan. -Dans le grand tunnel. -Corpus inscr. gr. 4460,
et Add., p. ii 72.
• • evwv y~p ~p.Eiv tlpp.cx p.ox.[6'Ylpwv. • • •
2716.
2717. 2710.
Copie de M. Renan. -Au même endroit, tout près de la précédente · Copie de l'au+eur. -Sur un poids carré en plomb, pesant 641 grammes,
la lacune est produite par des mousses, qu'on pourrait enlever, Gi 0 ; que j'ai acquis en Syrie et que j'ai donné au Cabinet des médailles
avait une échelle; elle est égale dans les deux lignes et correspond à de la Bibliothèque impériale. Au milieu du champ on voit un croisant
cinq ou six lettres. surmonté d'une étoile.
Il ne peut guère être question ici que de la dixième légion Le plomb est fortement oxydé; à la troisième ligne, il n'y a
Fretensis, qui séjourna longtemps en Syrie et en Palestine; on de certain que les lettres PA.
ne lui connaît pas d'autre surnom, mais, comme les monu- Quoique très-oxydé, le plomb ne paraît pas avoir perdu
ments où elle est mentionnée sont fort peu nombreux,· il beaucoup de son poids; dans tous les cas, nous avons ici une
est très~possible qu'à une certaine époque elle ait reçu le sur- mine qui diffère considérablement de celle qui était usitée à
nom de Felix, à la suite de quelque fait d'armes heureux. Antioche; voyez Longpérier, Annal. Instit. Archéol. t847,
p. 346.
630 PARTIE VI. SYRIE.
p.tcxv a~'t'pcx7tdcxc;, aùv 't'o'lç cuvxupc.'ùcrt xcxt xtxS·~xoucrl 7tCXO'l Xtx't& -rooc;
-rtpoüm:fpzov't'IXÇ 7tEp!Optcrp.oÙç XCXt OOV 't'OLÇ 't'OÙ lvea't'W't'OÇ l't'OUÇ jEV~
p.cxcrtv, 8rrwç f) &rro 't'IXV't' Y):; -rtpoaoaoç &vcxÀtcrx'Y}'t'txt ûc; 't'ttc; M't& p.'ljvtx:; VI.
cruvnÀou~lvœç 6ucr(txç Ml 't';_nœ 't'tt -rtpbç œ0~1J CHV 't"OU hpou O'UV'tetVOV't'CX
&-rto -rov xcxSëcr't'tx(lÉvou (mo 't'Ou Sëo'ù h:pÉwç, ti:lç etStcr't'ctt · d.ywv-rtxt ~~ xtxl
XIX't~ p.~vtx 7t1XV1)jUpëtÇ àtEÀEtÇ •n 7tEV"t'EXIX tÔex&-r·~ xcx't. -rptctXotÔt• xcxt PLOMBS TROUVÉS EN SYRIE.
tlvcxt 't'O p.È.v ~epov èi.cruÀov, 't'·~v o$ xtiJp.'Y}v &vm\cr[-ra6J~ov !'·1J~ëp.t~c; &-rrop-
p~crewç -rtpocrEnx_Sdcr·IJç, 't'OV oè ÈvtxV't'twO'Y}crÔp.~vov 't'tcrt 't'WV -rtpoyëyptxp.- l
jLÉvwv lvox.ov éfvcxt àcrE~dC'f. 'Avcxyptx~'ljvcx( -re xtxl -rtt àv-r\yptxcpcx Èv cr't'~À?J 1 2721.
Àt6tV?J XIXt 't'!6~V1Xt lv -r0 IXÔ't'ql ÏEpi{). ÂE~Cl'~t o0v "fPIX~'ljvcu o'f, tt0tCl''t'IXl' 1
fvœ yiv·IJ-rtxt cixoÀouOw:; 't'ot<; O'YJÀoup.ivot,. Copie de l'auteur.- Sur un plomb carré) provenant de la côte de Phé-
nicie) peut-être de Tortose, et maintenant au Cabinet des médailles de
la Bibliothèque impériale.
'EmxVIXVXêÇ aË àvÉpx_ecr6ctt -rtcfV't'tX 't'tt ~VêLIX Ôttt 't"WV tv't'cxÜ6cx XIXt Èrrt
x.r~ptxc; àyop'YJ't'Wv 7tpr&r1crop.ëvœ xtx6' ~[x }xcr't'"flV hpop.'Y}v(txv -rtpoc; -ro ci~tr:X
Àe( t)7t[ -r':i J ûmxpx_ tv 7t~crt -roi:; &v wu crEt -rtpocrxuvr,n'Lç, Èrrtp.ëÀop.Évou 'tOU
.. ~c; 1rÔÀët~l.; ciyop1J't'Ou fL'YJÔ~ Èmx_ etpo'ùnoç ~ &zÀouvt"oç -rtpo~r:Xcrët rrtxpox.~ç
XIXt 'tÉÀouç x:xl È-rtY!pdtxç 't'lVOÇ ~ àrrtxl't'~()(X!WÇ • IXv~pcX7r00Gt U XIXt 'tE't'pcX7tOÔCX 2722.
xœl Àomtt ~wtx Op.o(wç 7tWÀëta6w Èv -rt;') -rÔrrtp x_wplç -r~Àouç ~ È7r"l)pëlœç
't'lVOÇ '-Il1) 'X1t'IXt't'Y}Cl'IXtW:;.
' 1 Copie de l'auteur. - Sur un plomb de forme triangulaire de même
provenance, maintenant au Cabinet des médailles.
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472 PARTIE VI. SYRIE.
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1946. 1947.
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1948.
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1949.
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476 PARTIE VI. STRIE.
1950.
1951.
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P H 1 L 1 P P 1 A N A E D V C 1DE V 0 Tl S
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PRA E FA LA E N 0 V A E F 1 RME
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PRA E POS 1TO·OPTI MO:
1953. 1954.
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1955. 1956.
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1959.
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2571.
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SECTION VIII. PALMYRÈNE ET CHALCIDÈNE. - I I . PALMYRA. 589
2573.
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SECTION VIII. PALMYRÈNE ET CHALCIDÈNE.- Il. PAL!UYRA. à93
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600 PARTIE VI. SYRIE.
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2632.
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SEC'l'ION VIII. PALMYRÈNE ET CHALCIDÈNE. - VII. SALAMINIAS. 60\
VII.
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76
SECTION IX.
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2638.
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SECTION IX. CASSJOTIDE ET AP!l\IÈNE.- V. APAMÉA. 603
III.
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2640. 2641 •
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604 PARTIE VI. SYRIE.
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2644.
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VII.
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2654.
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606 PARTIE VI. SYRIE.
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2655. 2656.
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2658. 2659.
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SECTION IX. CASSIOTIDE ET APAMÈNE. - IX. HAS. 607
IX.
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2660.
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2661.
a. EYAOrHMENOCOEPXOMENOCENONOMATIKY PIOY0EOC
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610 PARTIE VI. SYRIE.
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2669.
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2670. 2671.
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2672.
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. . . . . .. . . .... .. . . . . . . . ..
SECTION IX. CASSIOTIDE ET APA~lÈNE. -XVI. ADDANA. 611
XVI.
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2673.
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2674. 2675 .
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SECTION X.
\
ANTIOCHENE.
1.
DEIR-SÉTA.
2678.
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2679.
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SJl:CTION X. ANTIOCHÈNE. - III. KOKANAYAH. 613
II.
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2680.
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III.
KOKANÂYAH.
2681.
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2682.
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2683.
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IV.
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2684.
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2685.
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SECTION X. ANTIOCHÈNE. -VIII. ADDANA. 615
VI.
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2686.
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VII.
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VIII.
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2688.
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616 PARTIE VI. SYRIE.
2689.
IX.
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2690.
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SECTION X. ANTIOCUÈNE. - X . TELANISSUS. 617
x.
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2694.
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6t8 PARTIE VI. SYRIE.
XI.
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2695.
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2696. 2697.
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XII.
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2698.
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SECTION X. ANTIOCHÈNE. - XII. KHATOURA. 6t9
2699.
TFLAVIVSIVLIAN VSVETERAN VS
LE G VIII AVG DE D 1 C AV 1TM 0 N V MEN TV MS V V M 1 N
SEM P 1TER N V M D IlS MAN 1BV S SV 1SETE L nT 1A EV X 0 R 1S SV A E
INFERISQVEETHERE D 1 BVSSVISPOSTERISQVEEORVMVT
NE L 1CERET V L L 1E 0 RV M AB AL 1E N AR EV L L 0 M 0 D 0 1 DM 0 N V
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2700.
A<I>IE:PWT E:
ÀIMIAAIWPHrEINWTW
EZ: 0 Y A TI 1 AC PH r 1 A AH C KA 1
A IMI A A IOYTITOÀEMA 1OYCTPA
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MEX PITI AN HMOYKTOYrMCETOYC
2701.
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620 PARTIE VI. SYRIE.
2702.
2703.
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2704 •
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2705.
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SECTION X. ANTIOCHÈNE.- XIV. PLAINE DE L'AMK. 621
XIV.
2706.
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SECTION XI.
PIÉRIE ET CASSIOTIDE.
1.
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2707. 2708.
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2709. 2710.
2711. 2712.
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2713.
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Ill.
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2714. 2715.
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624 PARTIE VI. SYRIE.
2716. 2717.
2718.
....... [
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2719.
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IV.
2720.
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SECTION Xl. PIÉRIE ET CASSIOTIDE. -VI. PLOMBS TROUVÉS EN SYRlEe 625
VI.
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2721. 2722.
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2723. 2724.
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79
TABLE
DES
Paris. -T rrographie do: F irmin Didot frèrel, li lS e' G"' • rue Jacou, 56.