Samir BENSAID

7 Secrets pour progresser en JJB

Obtenir sa ceinture Bleue en 6 mois ! Devenir ceinture noire en 5 ans
 Avant-propos

Je suis vraiment heureux aujourd’hui de partager avec toi ce qui va suivre.

J’espère sincèrement que ce que tu vas y trouver te sera d’une grande utilité et
te permettra une progression fulgurante.

Je m’appelle Samir BENSAÏD je suis né le 22 Septembre 1978, j’ai toujours aimé

les arts martiaux ce n’est qu’en 2004 que je découvre le

JJB et le débute sérieusement en Mai 2008 découvrant notamment les exploits

de Royce et Rickson Gracie.

J’aimais ce sport mais j’avais l’impression que lui ne m’aimait pas trop en fait j’ai
tellement été en difficulté au début que j’ai arrêté plusieurs fois.

J’étais le genre de partenaire parfait à cette époque, tout le monde me voulait

pour s’échauffer, faire le premier sparring. Je me faisais tordre dans tous les sens
ensuite seulement mes partenaires pouvaient passer aux choses sérieuses avec
d’autres pratiquants.

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Ça a duré jusqu’en mai 2008. Je ne m’étais pas inscris la saison précédente, gavé et déçu de moi-même. Au mois de Mai de cette même
année je décide de me donner une dernière chance, la dernière.

Si tu débutes le JJB en suivant ces 7 stratégies, tu auras

largement le niveau d’une ceinture bleue en à peine six mois.

Et si tu poursuis tes efforts jour après jour, en à peine cinq

année tu auras le niveau d’une ceinture noire.

Je me dis que qu’en m’entrainant sérieusement les quatre prochains mois, je pourrais être prêt pour la rentrée en septembre.

C’est ma dernière chance et je me dis que si ça ne fonctionne pas les prochaines semaines voir durant l’été j’arrêterais définitivement ce
sport qui pourtant je le sens au fond de moi est fait pour moi.

Je m’attèle à la tâche et commence à mettre en place des stratégies afin de progresser le plus rapidement possible. J’ai commencé avec une
stratégie, puis une deuxième auquel je me suis attachées. Puis au file des mois et des années j’ajoutais des choses pour continuer à
progresser.

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 Aujourd’hui 10 ans après je vous livre ça dans ce petit livret qui
j’espère vous aidera comme il l’a fait pour moi. Je vous propose ici un
véritable raccourci pour votre progression. On va Hacker votre
évolution dans le JJB

Ce que je te livre ici, c’est ce qui m’a permis de passer radicalement

dans une autre dimension en Jiu-Jitsu brésilien, du mec timide et
introverti au compétiteur qui va gagner quatre championnats de
France, de la ceinture violette à la noire, puis d’aller faire 4 podiums
à Lisbonne pour enfin devenir un compétiteur qui s’est fait un nom -
« Le marchand de sable » (haha, je sais que certains rigolent !) – et un entraineur respecté partout en France.

Cette confiance acquise grâce au JJB me permet aujourd’hui d’avoir 4000 personnes abonnées sur ma chaîne YouTube (sans jamais
réellement avoir chercher à augmenter ce nombre) avec quasiment 600 000 vues pour des techniques de JJB 100% en français !!! Sur
Facebook, grâce à vous, j’ai certainement la plus grande page athlète JJB en France avec 9000 personnes qui suivent mes aventures depuis
toutes ces années.

Pour ce qui est des ceintures, je suis un « produit » de la Gracie Barra mais modifié à ma sauce lol.

Tous mes professeurs sont issue de La Gracie Barra ensuite j’ai adapté leur cursus à mon jeu. Je pense vraiment que la GB fournis une
bonne formation et base de départ.

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Mes ceintures
De la ceinture blanche à la marron j’ai évolué avec Aziz Cherigui (2005/2012), ensuite j’ai reçu ma ceinture noire des mains de Gael Coadic,
validé et consigné par Carlos Gracie Jr et Mauricio Robbes De Almeida les deux plus gradés au monde de la Gracie Barra.

Pour la petite histoire, j’aurais vraiment aimé passé ma ceinture noire avec mon premier professeur Aziz

Chérigui, j’aime la tradition martial et le fait d’avoir un professeur qui vous suis du début à la fin mais malheureusement la vie et ses
imprévues font leurs apparitions.

Le point positif c’est qu’ensuite j’ai pu rencontré Gael Coadic, Mauricio Robbes de Almeida et Carlos Gracie Jr

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Le contexte :
Pour la petite histoire, j’ai commencé le Jiu-Jitsu brésilien en septembre 2005.

De 2005 à 2008, j’ai été ceinture blanche.

De 2008 à 2013, je suis passé ceinture noire !

Comment ai-je fait pour, en à peine cinq ans, aller chercher une ceinture noire alors que pendant les quatre années précédentes, j’ai galéré
dans les abysses de la « white belt » ? Il n’y a pas de secret, faut bosser, ça tu le sais déjà ! Mais ici je te livre sur un plateau 14 années
d’expérience compressées pour aller à l’essentiel. Je veux te faire gagner du temps, je veux que tu avances et que tu progresses vite !

Pourquoi fais-je cela ? Bah, j’aime ça, tout simplement ! Si tu me suis sur les réseaux sociaux, tu dois savoir que mes autres passions sont
le développement personnel et la lecture. Je m’y suis m’y tard mais j’aime ça. Au travers de mes lectures, une des choses que j’ai apprises,
c’est que la personne qui a une passion, qui vit et s’épanouit dans cette passion, arrive à un moment où elle a besoin de donner, de
transmettre ce qu’elle a acquis comme expérience. Je ressens aujourd’hui en moi le besoin de rendre au Jiu-Jitsu tout ce qu’il m’a donné et
ça commence aujourd’hui

On commence tout de suite avec le premier des sept secrets, l’Amour….

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1) L’AMOUR

« Fais quelque chose que tu aimes et

tu n’auras pas à travailler un seul jour
dans ta vie. »
Confucius

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Le parcours en Jiu-Jitsu pour avoir la ceinture noire est relativement long (de 5 ans minimum
pour les super talentueux à 10 ans la plupart du temps).

Laisse-moi te poser deux questions et ne me réponds pas, réponds-toi à toi-même :

1. Pourquoi fais-tu du Jiu-Jitsu ?

2. Qu’est-ce qui est important pour toi lorsque tu fais du JJB ?

Prends un instant et médite un peu là-dessus. Tout part de là car de nombreuses personnes se
lancent dans l’aventure pour de mauvaises raisons. Ce que j’appelle une mauvaise raison, c’est
par exemple l’effet de mode, ou vouloir « faire de l’UFC », tu vois ce que je veux dire…

Du coup, lorsque l’on est confronté à la réalité laborieuse du JJB, on peut se décourager car la
progression est longue. Si tu le fais pour passer rapidement tes ceintures, écoute le conseil d’un
ami qui te veut du bien : CHANGE DE SPORT !

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Connectez-vous à la partie martiale de la discipline et prenez le parti de ceux qui veulent pouvoir s’entraîner le plus longtemps possible,
peut-être jusqu’à 90 ans comme Hélio Gracie ! Quel bel exemple, vous ne trouvez pas ?

Ça, c’est mon rêve ! Bien plus que devenir champion du monde un jour.

Lorsque vous placez la perspective du long terme dans votre pratique, tout change. De plus, cela amène un certain équilibre dans votre
vie, vous êtes plus relax, vous ne courez plus après le temps, vous recherchez simplement le bien-être et l’apaisement. Vous devenez une
force tranquille…

Equilibre dans sa vie

L’amour

Force face aux

épreuves

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2) OBJECTIFS
CLAIRS

« Un objectif à moitié défini est un objectif à

moitié atteint. »

Abraham Lincoln

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Vous saviez certainement déjà que se fixer des objectifs est important dans votre vie personnelle ou professionnelle. Je ne vous apprends
donc rien si je vous dis que vous fixer des objectifs pour progresser en JJB, c’est pareil.

Sans objectif, vous êtes comme un bateau au milieu de l’océan qui va où le courant le mène et, au final, vous n’arriverez jamais
nulle part…

Si je vous parle de ça, c’est que je suis passé par là. J’ai commencé

le JJB en 2005 et durant 3 années, j’ai vraiment galéré. J’avais vraiment l’impression de stagner, de faire du surplace durant trois ans,
jusqu’en 2008.

Je prends conscience que si je veux réussir, je dois planifier mon succès donc je me pose, je travail, je fais des plans, je trace la trame qui
selon moi me permettra de devenir un bon combattant.

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En 2008, tout change. Je prends les choses en main, je me fixe des objectifs clairs et voilà que 5 ans après, je deviens ceinture noire.
Quasiment quatre ans à naviguer sans direction… et dès que j’oriente le GPS dans la bonne direction, des miracles commencent à se
produire !

Il m’aura fallu à peine 5 ans pour devenir black belt, un des plus beaux moments de ma vie entière.

(Ma remise de ceinture noire sur ce lien, le 16 octobre 2013 : VIDÉO DE MA REMISE DE CEINTURE NOIRE)

Je vous laisse ici un exemple, une façon de formuler vos objectifs. Je le fais maintenant sous forme de Mind mapping, je trouve ça plus
agréable à faire et à regarder, mais vous pouvez toujours utiliser la manière qui vous convient le mieux.

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Objectifs

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3) Entrainement

« Le travailleur dure bat la personne

talentueuse quand la personne
talentueuse refuse de travailler dure. »
(Auteur inconnu)

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Ma citation préférer !

En effet, s’il y a bien un mec pas talentueux, c’est moi ! Quand j’ai entendu cette phrase pour la première fois, elle a raisonné en moi comme
si son auteur original me parlait directement dans l’oreille.

Je vais diviser la partie entraînement en deux points :

A. Un travail sérieux et de la régularité !

B. La planification (avec des objectifs).

C’est Felipe Costa (2x fois champion du monde) que j’ai entendu dire ça (la
citation en haut). Je me souviens très bien, il racontait qu’il n’avait jamais gagné
une seule compétition dans toutes les couleurs de ceinture. Une fois seulement,
il avait fait un podium en ceinture violette à un championnat régional au Brésil
et cela avait été un grand accomplissement pour lui.

Puis il passe ceinture noire et gagne le championnat du monde en 2003. Les gens ont dit que c’était de la chance car ils connaissaient
l’histoire de Felipe. Mais mettant définitivement tout le monde d’accord, il gagne de nouveau trois ans plus tard, en 2006… Quelle histoire!

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 Ce que je voudrais ajouter, c’est « soyez régulier ! »

La régularité et la constance vous récompenseront au-delà de vos espérances.

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Trouvez votre rythme de croisière, testez plusieurs formules d’entraînement en matière de quantité afin de trouver le bon équilibre par
rapport aux autres secteurs de votre vie, comme la famille ou le milieu professionnel.

Souvent, on se compare à des athlètes professionnels qui mangent sur le tatami ou à des partenaires qui n’ont pas le même
rythme de vie que vous. Faites de vos contraintes un avantage et ne culpabilisez pas si vous ne pouvez pas vous entraîner autant
que vous le souhaitez.

J’ai envie de vous dire que mieux vaut s’entraîner régulièrement 2 ou 3 fois par semaine que 6 fois pendant une période puis arrêter à
cause de blessures, puis reprendre, puis se décourager, etc.

Pour ceux qui peuvent le faire 5 à 6 fois régulièrement, tant mieux, car ça reste pour moi le meilleur moyen de progresser, à condition
d’avoir un plan clair…

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4) Demander

« Demandez et l’on vous donnera, cherchez et

vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. »

Matthieu chapitre 7, verset 7

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C’est étrange parfois comme il serait beaucoup plus simple de demander… Mais souvent, par peur, orgueil ou timidité, nous n’osons pas
demander. Cela nous ferait gagner un temps fou plutôt que de chercher la solution par nous-même. Dans le JJB, comment ça se traduit ?

Un partenaire te pose souvent le même problème durant un combat, par exemple il te renverse systématiquement de la même façon… Eh
bien, à la fin du combat, demande-lui comment il a fait ! Va encore plus loin en lui demandant comment tu pourrais le gêner.

Pose-lui des questions :

▪ « Qu’est-ce que je devrais faire pour te bloquer ? »

▪ « Quel mouvement je pourrais faire pour te gêner ? »

En général, il aura la réponse même si c’est une ceinture blanche, c’est la beauté
du Jiu-Jitsu… Vous n’imaginez pas le nombre de choses que j’ai apprises comme
ça ! Je dirais même que 50% de mon JJB, je l’ai appris comme ça, car très tôt je me
suis retrouvé sans professeur. Du coup, je n’avais pas de temps à perdre, dès que
quelqu’un faisait une chose qui me posait un problème, je l’interpellais après le
combat ou à la fin du cours et je ne le lâchais pas avant d’avoir une réponse. Mon partenaire d’entraînement, Aziz Bouziane, avec qui j’ai
commencé, s’est très vite spécialisé dans la Kimura. Vous n’imaginez pas le nombre de fois où j’ai tapé sur des Kimura ! J’en faisais des
cauchemars, je ne trouvais pas de solution et ça a duré pendant des années…

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Un jour de ras-le-bol, j’ai demandé à Aziz : « Vas-y, j’en ai marre de ta Kimura, dis-moi comment je peux défendre ? » « Bah, c’est simple
Samir, à chaque fois tu me laisses saisir ton poignet, alors je n’ai plus qu’à enrouler et hop, c’est parti ! » WTF !!!

En une phrase, il m’a donné la solution à des années de galère !

Mais la beauté de la chose est encore ailleurs. Suite à cette réponse, pendant un temps, je ne prenais plus de Kimura, ce qui a forcé Aziz à
trouver un moyen plus subtil de l’amener… et voilà qu’il m’a replacé

Kimura sur Kimura !

Vous voyez dans cet échange comme nous avons progressé tous les deux. Il va de soir qu’après cela, j’ai trouvé un nouveau moyen de
défendre en demandant à quelqu’un d’autre !

L’art d’aider son partenaire

C’est valable dans l’autre sens aussi. Par exemple, j’ai une technique d’étranglement qui
fonctionne bien. Si je la place deux ou trois fois dans le même combat, à la fin, je vais voir
la personne et je lui demande « Comment tu fais pour défendre ? » (Je ne l’interpelle pas en
lui disant

« Tu devrais faire comme ça, ta défense est trop nulle ! », ce serait le meilleur moyen pour
que la personne n’écoute pas).

Ici lors d’un stage chez patrice DELABY ceinture noire DELARIVA,
Une personne vraiment humble qui a tout compris à la philosophie du partage.
Un honneur pour moi d’avoir été invité chez lui afin de partager un peu de mon savoir.

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En fonction de sa réponse, je crée un lien pour l’amener à bien défendre sur mon attaque. Certains pourraient penser :

« Oui, mais Samir, si tu donnes toutes tes défenses, il vont te bloquer ! »

OUI, OUI et RE OUI ! Justement, c’est le but !

Qu’on se comprenne bien. Je fais du JJB pour progresser et devenir meilleur. Pour que je devienne meilleur, mes partenaires doivent
devenir meilleurs. En fait, quand t’y penses, je ne fais pas ça pour eux mais pour moi. Oui, finalement, c’est peut-être même un peu égoïste
mais j’assume. A la fin, tout le monde y gagne.

Donc, DEMANDE ! La prochaine fois que tu te fais renverser et que tu ne comprends pas ce qui se passe, attends la fin du combat ou du
cours et demande. Je te promets que ça va te faire gagner un temps fou.

Partage de connaissance ici lors du CHOKE tour à TROYES

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Dans le même état d’esprit, j’ai envie de partager avec vous ce magnifique texte de Paulo Coelho, tiré de son livre « Le Manuel du
Guerrier de la lumière » :

Le guerrier de la lumière partage

Avec les autres sa connaissance du chemin.

Celui qui aide est toujours aidé, et il a besoin d’enseigner ce qu’il a appris.

Aussi s’assoit-il près du feu pour raconter comment s’est passée sa journée de lutte.

Un ami murmure : « Pourquoi parler aussi ouvertement de ta stratégie ? Ne vois-tu pas que, en agissant ainsi, tu cours le
risque de devoir partager tes conquêtes avec les autres ? »

Le guerrier se contente de sourire et ne répond pas. Il sait que s’il parvient au terme de son voyage dans un paradis

vide, son combat n’en aura pas valu la peine.

Paulo Coelho

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5) Se Filmer

« Ce que personnes n’ose te dire, ton miroir te le dira. »

Proverbe espagnol

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Pour le coup, c’est une stratégie que j’ai adoptée en mai 2008 quand j’ai décidé que je voulais changer quelque chose. Pendant tout l’été
2008, j’ai donc filmé tous mes combats à l’entraînement. J’ai beaucoup appris en me voyant faire (j’ai encore certaines vidéos où je suis
ceinture blanche que vous pouvez retrouver sur ma chaîne YouTube).

A l’époque, ce n’était pas encore comme maintenant où tout le monde se filme continuellement. Personnellement, encore une fois, cela m’a
beaucoup aidé. Des fois, j’avais la sensation de faire des trucs de fou. Dans ma tête, j’étais André Galvao ! Mais quand je regardais la vidéo,
j’étais bien Samir Bensaïd, un mec trop lent et pas mobile du tout !

Ensuite, j’ai aussi filmé mes combats en compétition. Mon objectif était vraiment de voir toutes mes erreurs et de les corriger le
plus rapidement possible.

J’ai tout de suite pu noter des améliorations, les endroits où je laissais trop d’espace, mon manque d’équilibre… Je voyais aussi – ce qui
n’était pas prévu initialement - les techniques de mes partenaires, celles qu’ils faisaient souvent, celles qui marchaient bien pour eux. Du
coup, mes partenaires sont vite devenus une de mes premières sources d’inspiration.

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Comme le dit le proverbe espagnol que j’ai cité, il y a aussi des choses que vous verrez seulement en vous regardant, des choses que
personne d’autre ne vous dira. Il n’y a que vous qui les verrez, tant sur le style, le rythme que l’intensité, en fonction de ce que vous vous
imaginez.

Dans tous les sports, la vidéo joue un grand rôle : le foot, le rugby, le foot US… Les nageurs comme Michael Phelps s’en servent également,
ils analysent et dissèquent leurs mouvements afin d’avoir le geste parfait et gagner quelques millièmes. Pensez aussi à Usain Bolt, à qui on
place des capteurs pour tenter de s’approcher du mouvement parfait.

Alors filmez-vous !!!

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6) Apprendre toujours

« Je continue d’apprendre. »
Michelangelo, à l’âge de 87 ans.

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C’est certainement le plus important de tous les conseils : apprends ! Continue d’apprendre par tous les moyens que tu trouveras : Internet,
séminaire, cours, YouTube, des blogs, des livres, des DVD, etc. Never stop ! (N’arrête jamais !)

Il m’est arrivé 2 ou 3 fois dans mon parcours, pendant « ma journée », de penser que c’était bon, que j’en savais assez… Oui oui ! Ca peut
paraître insensé mais je l’ai vraiment pensé ! A votre avis, que s’est-il passé ? Eh bien, bizarrement, c’est comme si mon JJB devenait de
plus en plus mauvais. Un simple changement d’état d’esprit me rendait moins bon ! Pourtant, je connaissais toujours autant de techniques.
Mais à un moment donné, il ne s’agit plus d’en connaître beaucoup, il faut avoir ce que j’appelle le White Belt Mindset, le WBM !

Le White Belt Mindset

C’est quoi, le WHITE BELT MINDSET ? Lorsque vous avez commencé le JJB, si vous êtes
normalement constitué (oh, c’est bon, je plaisante !), vous aviez cette envie monstrueuse
d’apprendre toute les techniques : « Comment je fais pour sortir de la cross ? », « Comment on
place un étranglement ? »… Vous vouliez apprendre ça vite, vous étiez pressé parce que vous en
aviez marre de vous prendre des roustes à l’entraînement et qu’il vous fallait régler ces
problèmes.

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Le secret en JJB, s’il y en a un, c’est d’avoir ce WBM tout au long de votre carrière. Toujours avoir cette envie d’apprendre, de
comprendre, toujours être à l’affût ou, tout du moins, si vous n’avez pas le temps de chercher des nouveautés en vidéo ou sur des
livres, la chose qui vous rendra alors un grand service, c’est de GARDER VOTRE ESPRIT OUVERT aux nouveautés mais aussi à
l’ancien.

Soyez une page blanche

Soyez une page blanche à chaque fois que vous allez à l’entraînement. Faites comme si chaque
technique que vous découvriez était nouvelle, même si vous la connaissez.

Par garder votre esprit délibérément ouvert, je ne veux pas dire par là que vous devez apprendre
toutes les techniques mais juste être là, présent, à écouter et vous intéresser aux choses. C’est
souvent dans les moments où vous y êtes le moins préparé que vous finissez par entendre un
détail qui va changer votre Jiu-Jitsu pour la vie !

Souvent, vous n’aurez pas besoin de techniques. Il vous manque juste des détails, parfois des
concepts. Or, tout ça, vous ne pouvez le capter, l’attraper qu’avec un esprit ouvert.

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Un petit détail que j’ai chope au vol

En 2014/2015, on a organisé pas mal de stages dans toute la France pour l’association Les rêves de Kenza (ma petite cousine). On a eu la
chance de faire venir les meilleures ceintures noires de France, c’était vraiment génial !

Je me souviens que durant un stage de 3h de technique à Melun, j’ai vu un détail montré par un des frères Olivier – Thibault, de mémoire -
sur la façon dont il contrôlait le pantalon sur un passage de garde (quand il est pris en reverse delariva pour ceux que ça intéresse).

Eh bien, waouh !!! Ce détail a fait toute la différence pour moi ! Et vous savez quoi ? Le pire, c’est que ce détail, il n’en a même pas parlé, il
le faisait juste naturellement !

Ici lors d’un stage avec un de mes mentors SAULO RIBEIRO

Je continue d’apprendre, je suis un éternel étudiant.

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Je me suis dis « Mais attends, moi, je ne fais pas ça ! » et j’ai commencé à
le tester, à m’entraîner avec ce détail. Ce pu**** de petit détail a fait une
différence énorme dans mon jeu au-dessus pour passer la garde!

Mais, chose encore plus inattendue, c’est que je me considère plus comme
un « guardeiro » (un mec qui joue la garde en dessous), du coup ça m’a
fait comprendre pourquoi sur certaines situations je me faisais déborder
sans réussir à défendre et parfois passer la garde. J’ai compris que je
laissais mes adversaires saisir mon pantalon de cette façon. Lorsque ça
arrivait, je n’y prêtais pas attention et ça me mettait en difficulté.

A la suite de ce stage, lorsque je jouais la garde, j’arrachais

systématiquement cette saisie dès que je la voyais et du coup je n’étais
plus jamais en difficulté sur cette phase de jeu.

Si j’avais été dans un état d’esprit « C’est bon, je suis ceinture noire, j’ai
rien à apprendre » ou alors si l’orgueil était entré en jeu dans le style «
On est ceintures noires tous les deux, j’ai pas à apprendre de lui », je
serais passé à côté de ce détail qui fait encore une grande différence dans
mon jeu aujourd’hui !

Gardez une bonne dose d’humilité, restez un éternel étudiant !

Ou pas…

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7) La compétition

« En Jiu-Jitsu, sois tu gagnes, sois tu apprends »

Carlos Gracie Sr

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 La compétition fait progresser mais je ne m’en suis pas aperçu tout de suite…

Je vais rappeler mon point de vue sur la compétition une énième fois, un point
de vue que j’ai déjà partagé sur les réseaux sociaux et Facebook notamment :

Si vous ne voulez pas en faire, n’en faites pas.

Rien ne vous y oblige, il n’est pas nécessaire de faire de la compétition pour

pratiquer le Jiu-Jitsu brésilien.

Ceci étant dit, en ce qui me concerne, c’est un moyen, « un outil » qui m’a
grandement fait progresser !

Les deux raisons pour lesquelles j’ai commencé la compétition :

I. Je suis par nature quelqu’un de très timide et introverti. Mon plus gros souci en tant qu’homme à cette époque, c’était que je
manquais réellement de confiance en moi. J’ai donc voulu combattre mes peurs en me forçant à participer à une compétition.
C’est pourquoi ma plus grande victoire aurait simplement dû être d’être parvenu à monter sur le tatami et me mettre face à
un adversaire. C’était mon seul objectif et pour moi ça valait toutes les médailles d’or. Le problème, c’est que j’ai gagné un
combat, ce qui n’était pas prévu… et du coup ça a réveillé en moi la possibilité que peut-être, à une prochaine compétition, je
pourrais en gagner simplement deux (ce qui ce passa effectivement 3 mois plus tard).

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II. Il y avait toujours une chose qui me passait par la tête quand je voyais une nouvelle technique, je me posais la question
suivante : Est-ce que ça marche pour de vrai ? Alors oui, on peut toujours placer des techniques pendant les combats à la fin
de l’entraînement, mais l’entraînement n’est pas la compétition et au fond de moi je voulais être sûr que ça fonctionne avec
quelqu’un qui mettrait 110% d’intensité pour se défendre.

Bizarrement, après mes deux premiers retours de compétition, je suis devenu plus vigilant à l’entraînement, je refusais de me faire
renverser (oui, c’est tout bête) alors qu’avant, combattre contre moi, c’était un après-midi crêpes, tu me retournais dans tous les sens…

J’ai commencé à être plus exigeant avec moi-même, plus régulier à l’entraînement (bah oui, si un jour je veux y retourner, faut que je sois
entraîné !) et en l’espace d’à peine six mois, je suis devenu une tout autre personne.

Lorsque j’ai gagné deux combats lors de ma deuxième compétition, j’ai vu le regard de mes partenaires d’entraînement changer
positivement. On me respectait plus pendant les combats (ça voulait dire en vrai qu’on ne se servait plus de moi comme du premier
sparring de chauffe).

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Le gros déclic
Ma troisième compétition eut lieu en 2009 et n’était rien d’autre que le
championnat d’Europe, lequel a lieu à Lisbonne chaque année.

J’avais eu 30 ans quelques mois auparavant, j’y participais en ceinture

blanche master (catégorie 30/35 ans).

Et là, un petit miracle se passe, je gagne cinq combats de suite, avec en plus
une clé de bras sautée en demi-finale. Je perds aux points en finale.

IMPROBABLE !

Je suis rentré avec une médaille d’argent et là un nouveau Samir est né.
C’était véritablement une deuxième naissance, j’avais trouvé ma voie, un
Samir plein de confiance, sûr de lui. Un autre homme commençait à
émerger sur le tatami mais surtout - et c’était inattendu - dans la vie…

Pendant les mois qui ont suivi cette deuxième place, je ne pouvais pas
m’empêcher de me demander « est-ce que j’ai eu un coup de chance ? » Le
doute commençait à s’emparer de moi.

« Est-ce que j’arriverai à refaire ça un jour ? »

Mon coach à l’époque, Aziz Cherigui (un des pionniers du JJB en

France) venait de me faire passer ceinture bleue et comme j’étais

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pris par tous ces doutes, je me suis entraîné encore plus. Toutes les choses que j’avais mises en place pour progresser, je les ai démultipliées
pour me prouver à moi-même que ce n’était pas un coup de chance !

En 2010, j’y suis retourné et voilà que je s’en suis revenu avec une nouvelle médaille d’argent ! J’y suis encore allé en 2011 et l’histoire s’est
répétée avec une troisième médaille d’argent de suite.

J’étais heureux car j’avais réglé un problème, mais en même temps il faut dire aussi que je venais d’en créer un autre.

Nous étions en 2011, j’avais du mal à accepter que j’étais un « bon combattant », je me regardais dans le miroir et me disais « un mec qui
gagne trois médailles d’argent de suite dans trois ceintures différentes ne peut être qu’un bon combattant ». C’était fait,
soulagement, il était sûr que j’étais un bon combattant de Jiu-Jitsu brésilien !

Mais le problème que je venais de créer reste le suivant : être passé si proche de cette médaille d’or engendre une frustration malgré tout,
je veux enfin gagner cette médaille d’or et ça me met beaucoup de pression. Ce sera peut-être pour l’année 2019, ce serait un beau signe
du destin que de gagner dix ans après cette première expérience qui a changé ma vie. Comme ont dit chez nous : « incha Allah ».

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39
C’en est fini pour ces sept secrets d’un marchand de sable. J’espère sincèrement que vous avez apprécié mais surtout que vous pourrez
mettre en pratique une ou plusieurs de ces stratégies et qu’elles puissent vous être utiles comme elles l’ont été pour moi.

Et si un jour tu me croises sur un tatami ou lors d’une compétition, n’hésite pas à venir me voir et me faire un petit coucou, ce sera un
honneur pour moi de faire ta rencontre.

Si tu souhaites continuer l’aventure tu peux rejoindre mon groupe Facebook spécial en faisant une demande d’adhésion, tu
pourra me poser des questions directement.

Je poste du contenu exclusif dessus pour aider les membres de leur progression.

Vous pouvez même filmer vos techniques et les poster si vous souhaitez que je les corrige ou demander l’avis des autres
membres ;)

GROUPE FACEBOOK JJB PROGRESSION

Amitiés
Samir Bensaïd « Le Marchand de sable »

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41
 On reste en contact ici

MA PAGE PERSO Ma Chaine Samdojitsu samirbensaid_bj

j

42
 Bonus 1
Le palmares
Diplômes sportifs :
• BPJEPS Lutte et mention Grappling

Grades :
• Ceinture Noire de Jiu-Jitsu brésilien

▪ 2018 : Vice Champion de France CFJJB master ▪ 2015 : Vice Champion Absolute Open Kombatch La Ciotat

▪ 2018 : Vainqueur du super fight à la SUPREME LEAGUE JJB 3 ▪ 2014 : Champion NAGA Europe 2014 Black belt

▪ 2018 : Médaille de Bronze British National Pro black belt ▪ 2014 : Championnat du Monde black belt à Los Angeles quart
master 2 de finale master 2

▪ 2016 : Champion Open de Munich IBJJF black belt master 2 ▪ 2014 : Vice Champion de France 2014 CFJJB Black belt Medio
Master
▪ 2016 : Médaille de bronze en toute catégorie black belt
master 2 ▪ 2013 : Médaille de bronze Championnat d’Europe Lisbonne

▪ 2015 : Champion Open IBJJF de Madrid (Médaille d’OR) black ▪ 2013 : Champion de France CFJJB Marron adulte
belt master 2 ▪ 2012 : Champion de France CFJJB Violette master

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▪ 2012 : Champion de France FFL

▪ 2011 : Champion de France CFJJB Violette master

▪ 2011 : Médaille d’argent Championnat d’Europe Lisbonne

▪ 2010 : Médaille d’argent Championnat d’Europe Lisbonne

▪ 2009 : Médaille d’argent Championnat d’Europe Lisbonne

▪ 2012 : Médaille de Bronze Grand Prix FILA Genève NO GI

▪ 2011 : Médaille d’Or BJJ SPIRIT (Violette)

▪ 2011 : Médaille d’Argent Belgium Open

▪ 2011 : Médaille d’Argent Esprit vif Challenge

▪ 2010 : Médaille d’Argent de l’absolute de sénart

▪ 2010 : Médaille d’Or BJJ SPIRIT (Violette)

▪ 2010 : Médaille d’Or Open de Disney

▪ 2010 : Médaille d’Or Open de Sénart

▪ 2009 : Médaille d’Argent au Brazilian Power Team Challenge

▪ 2009 : Médaille d’Argent de l’open de sénart

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 Les 7 citations
« Fais quelque chose que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour dans ta vie. »
Confucius

« Un objectif à moitié défini est un objectif à moitié atteint. »

Abraham Lincoln

« Le travailleur dure bat la personne talentueuse quand la personne talentueuse refuse de travailler dure. »
(Auteur inconnu)

« Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. »
Matthieu chapitre 7, verset 7

« Ce que personnes n’ose te dire, ton miroir te le dira. »

Proverbe espagnol

« Je continue d’apprendre. »

Michelangelo, à l’âge de 87 ans.

« En Jiu-Jitsu, sois tu gagnes, sois tu apprends »

Carlos Gracie Sr

45
Mon carnet JJB

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 Mes objectifs Jiu-Jitsu brésilien
OBJECTIF 6 MOIS !

1) Quel objectif aimerais-tu atteindre dans six mois, quelle lacune aimerais-tu voire disparaitre ?

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2) Qu’est qui te permettra de dire que tu as atteint ton objectif ?

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3) Comment tu te sentiras quand tu l’auras atteint ? Qu’est-ce que tu vois, qu’est-ce que tu entends, qu’est-ce que tu ressens ?

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 OBJECTIF 1 AN !

1) Quel objectif aimerais-tu atteindre dans 1 an, quelle lacune aimerais-tu voire disparaitre ?

…………………………………………………………………………………………………………………..……………………………………………………………………………………
……………………………..…………………………………………………………………………………………………………………..……………………………………………………..

2) Qu’est qui te permettra de dire que tu as atteint ton objectif ?

…………………………………………………………………………………………………………………..……………………………………………………………………………………
……………………………..…………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………………………….

3) Comment tu te sentiras quand tu l’auras atteint ? Qu’est-ce que tu vois, qu’est-ce que tu entends, qu’est-ce que tu ressens ?

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 OBJECTIF 5 ANS !

1) Quel objectif aimerais-tu atteindre dans 5 ans, quelle lacune aimerais tu voire disparaitre ?

…………………………………………………………………………………………………………………..……………………………………………………………………………………
……………………………..…………………………………………………………………………………………………………………..……………………………………………………..

2) Qu’est qui te permettra de dire que tu as atteint ton objectif ?

…………………………………………………………………………………………………………………..……………………………………………………………………………………
……………………………..…………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………………………….

3) Comment tu te sentiras quand tu l’auras atteint ? Qu’est-ce que tu vois, qu’est-ce que tu entends, qu’est-ce que tu ressens ?

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 La constance est + forte que le talent
Jour Mois 1 Mois 2 Mois 3 Mois 4 Mois 5 Mois 6
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2
3
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Objectif

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