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LISTE DES FIGURES
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LISTE DES TABLEAUX
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1. INTRODUCTION
Nous examinons dans le présent article les ressources naturelles en chrome, ses usages, les
procédés industriels permettant de surmonter la réfractarité des minerais,
Les ressources naturelles du chrome, surabondantes (12 milliards de tonnes de chromite), sont
assurées par d’énormes gisements stratiformes et, accessoirement, par des gisements
pédiformes plus restreints. Elles permettent de satisfaire de nombreux usages dont 85 % sont
représentés par les aciers alliés inoxydables et les autres alliages, les 15 % restants étant utilisés
par les industries chimiques et pour la fabrication de briques réfractaires.
Les contraintes dues à la réfractarité de la chromite sont surmontées par deux types de traitement
faisant suite à l’élaboration de concentrés miniers de chromite :
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2. BREF APERÇU HISTORIQUE
L’utilisation du chrome dans certains objets métalliques a été attestée en Chine, il y a deux
millénaires.
En 1761, Johann Gottlob Lehmann a découvert un minerai rouge-orange dans les montagnes
de l’Oural et l’a appelé “plomb rouge de Sibérie”. Identifié à tort comme un composé de plomb
avec du sélénium et du fer, le minerai était en fait du chromate de plomb (PbCrO4). En 1770,
Peter Simon Pallas visite le même site que Lehman et découvrit un minerai de « plomb » rouge
utilisé comme pigment dans les peintures.
La chromite, FeCr2O4, qui possède une structure spinelle (MgAl2O4) dans laquelle les ions Mg2+
sont partiellement substitués par des ions Fe2+ et les ions Al3+ partiellement substitués par des
ions Fe3+ et Cr3+ pour donner une formule du type : (Mg2+, Fe2+) (Al3+, Fe3+, Cr3+)2O4.
La production de chrome se fait principalement à partir du minerai de chromite, qui est extrait
des mines à ciel ouvert ou souterraines. Le minerai est ensuite traité pour extraire le chrome
sous forme de ferrochrome, qui est utilisé dans la production d'acier inoxydable et d'autres
alliages.
La teneur en chrome de la croûte terrestre, évaluée en moyenne à 200 g/t, peut atteindre 1 600
g/t dans des péridotites subcrustales. Le chrome se présente toujours à l’état combiné.
❖ Production de la chromite
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Tableau 1: Production de la chromite en 2021 (Source : USGS)
Les ressources en chromite de la Chine sont très faibles, avec en 2019, une production de 30
000 t.
❖ Réserves de chromite
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Utilisations de la chromite : en 2021 selon IMFA
− Sidérurgie : 96,4 %
− Chimie : 2,56 %
− Réfractaires et fonderie : 1 %
Les minerais riches, contenant de 48 à 55 % de Cr2O3, avec un rapport Cr/Fe > 3, sont destinés
à la fabrication des ferrochromes. Ils sont extraits particulièrement au Kazakhstan, en Turquie,
Russie et Albanie. Ces gisements, podiformes, se présentent sous forme de lentilles de minerai.
Les minerais pauvres, contenant environ 30 % de Cr2O3, avec un rapport Cr/Fe d’environ 1,6,
initialement utilisés comme matériaux réfractaires sont, depuis l’introduction du procédé AOD
d’élaboration des aciers inoxydables, également employés pour élaborer des ferrochromes à
basse teneur en Cr (50-55 % de Cr et 6-8 % de C) appelés charge-chrome. Ces gisements se
présentent sous forme de couches successives et sont appelés stratiformes. Ils sont exploités
particulièrement en Afrique du Sud, en Inde, au Zimbabwe, en Finlande et au Brésil.
Le minerai est ensuite transporté vers une usine de traitement où il est broyé et tamisé pour
séparer les particules de chromite des autres minéraux.
Les minerais sont enrichis, en général, par gravimétrie à l’aide de spirales ou de tables à
secousses.
Le minerai de chromite est, à 95 %, traité pour extraire le chrome sous forme de ferrochrome,
un alliage de fer et de chrome utilisé dans la production d'acier inoxydable et d'autres alliages.
Le processus de production de ferrochrome implique la fusion du minerai de chromite avec du
coke et du calcaire dans un four électrique à arc.
Le four électrique à arc est chauffé par des électrodes en graphite qui génèrent une température
de plus de 2 000°C. Le minerai de chromite, le coke et le calcaire sont ajoutés au four en
quantités précises pour produire du ferrochrome liquide.
Le ferrochrome liquide est ensuite coulé dans des moules pour former des lingots solides. Les
lingots de ferrochrome sont ensuite broyés en poudre et expédiés aux aciéries pour être utilisés
dans la production d'acier.
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Le processus de production de ferrochrome peut être coûteux et énergivore (avec une
consommation électrique comprise entre 2 900 et 4 100 kWh/t de ferrochrome.) ; mais il est
essentiel pour la production d'acier inoxydable et d'autres alliages qui sont largement utilisés
dans l'industrie automobile, l'aérospatiale, l'énergie et d'autres secteurs industriels.
Le principal minéral de chrome est la chromite, de formule FeOCr2O3 quand elle est pure. La
chromite est le seul minéral de chrome présentant une valeur économique. D’autres minéraux
présentent des teneurs en chrome élevées, mais leur rareté, qui exclut leur exploitation
industrielle, leur confère un intérêt d’ordre purement minéralogique.
Le tableau 3 répertorie les principales espèces minérales du chrome, classées suivant leur rareté
croissante, avec les teneurs en Cr2O3 correspondantes.
La chromite est une variété du groupe des spinelles de formule générale R2O3MO avec R = Al,
Fe III, Cr et M = Mg, Fe II, Zn, Mn. Cr peut y être remplacé par Al ou Fe III, et Fe II par Mg.
La plupart des chromites renferment aussi d’autres métaux tels que Ti, Mn, V, Ni, mais à l’état
de traces. Il faut toutefois signaler le cas particulier des chromites de la partie polaire de l’Oural,
caractérisées non seulement par de fortes teneurs en Ni, mais encore par la présence de 10 à 30
ppm de PGM (Platinum Group Minerals).
La variété magnésienne (Mg, Fe)OCr2O3, appelée magnésiochromite, est très répandue dans les
gisements. La picotite (Mg, Fe) (Al, Fe, Cr)2O4, variété de spinelle vert sombre, peut évoluer
vers la chromite à l’intérieur d’un même gisement. Les minéraux tels que la bronzite (Mg,
Fe)SiO2, les orthopyroxènes, les olivines, les plagioclases et les produits d’altération
(serpentine, chlorite, talc, limonite) forment des inclusions interstitielles dans la chromite.
D’autres minéraux (dolomie, magnétite, brucite, sépiolite, tourmalines chromifères,
ouvarowite, kammererite, quartz, kaolin, pyrite, chlorites, goethite…) se présentent aussi en
association avec la chromite, avec une importance variable.
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Tableau 3: Principales espèces minérales du Chrome.
A l’échelle macroscopique, les chromites forment des minéraux opaques, gris foncé à noir,
ternes ou luisants, dépourvus de clivages et à cassures inégales, de densité comprise entre 4,1
et 4,8 et de dureté égale à 5,5 sur l’échelle de Mohr. Elles sont, le plus souvent, de dimensions
comprises entre 1 et 5 mm ; il arrive alors qu’elles forment des agrégats pouvant atteindre 50
mm, comme c’est le cas au Bushweld (Afrique du Sud). Il existe cependant des minéralisations
très fines, à grains de dimensions de l’ordre de 0,05 mm.
A l’échelle microscopique, en lumière réfléchie, on observe, sur une section polie de chromite,
une teinte moyennement grise. La mesure du paramètre a de la maille unité à l’aide de rayons
X donne une valeur de 8,200 Å pour les chromites riches en aluminium et pauvres en chrome
et en fer, et une valeur de 8,330 Å pour les chromites riches en chrome et en fer.
Du point de vue chimique, la chromite est réfractaire aux acides et difficilement attaquable par
le carbonate et le sulfate de sodium.
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Figure 1: Préparation des minerais de chrome.
5. METALLURGIE EXTRACTIVE
Les principaux minéraux de chrome sont donnés dans le tableau 3 par ordre d’importance.
La chromite pure ou chromite de fer FeCr2O4 renferme 46,6 % de chrome et 67,90 % d’oxyde
Cr2O3. Les roches de Rhodésie renferment en moyenne 48 % de cet oxyde.
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Cr2O3 46,5 à 50,2 % ; FeO 12 à 20,5 % ; Fe2O3 0,9 à 1,2 % ; Al2O3 10 à 15 % ; CaO 0,6 à
0,9 ; MgO 12 à 14 ; SiO2 3 à 5,2 % ; MnO 0,4 à 0,9 %.
5.2 Métallurgie
La chromite est traitée après extraction par broyage (figure1) afin d’être utilisable pour le large
éventail du chrome.
Le traitement du minerai permet l’obtention des produits à partir desquels sera élaboré le
chrome métal soit par électrolyse, soit par aluminothermie.
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6. ELABORATION DU METAL
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Figure 4: Procédés d'élaboration du Chrome métal.
6.1 Electrolyse
Pour obtenir le bain, on part de ferrochrome haut carbone +20 mesh 67 % Cr que l’on
minéralise par de l’acide sulfurique et ajuste au pH de neutralisation par de l’ammoniaque. Les
réactions aux électrodes sont les suivantes :
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▪ Electrolyse d’un bain d’acide chromique.
2 H+ + 2 e- → H2 ↑
-
A l’anode 2 H2O → 4 H+ + O2 + 4 e-
Exemple :
Température : 84 à 87 ⁰ C
Température : ambiante
Pour les densités de courant, nous pouvons observer l’aspect plus économique de l’électrolyse
du chrome trivalent que celui du chrome hexavalent.
• Le ferrochrome
Nous donnons ici une rapide description d’ordre général des ferrochromes souvent appelés
chrome par simplification qui amène confusion. L’élaboration principale s’effectue par
transformation de la chromite au four à arc : on peut abaisser le carbone par addition de Ferro
silicium pour les ferrochromes bas carbone ou des oxydations graduées par raffinage.
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- Le ferrochrome à bas carbone 0,02 % à 0,5 % ;
6.2 Aluminothermie
Fabriqué par aluminothermie à partir d’oxyde de chrome (procédé employé en Chine, France,
Russie et Royaume Uni et couvrant 95 % des besoins) ou par électrolyse à partir de ferrochrome
(procédé utilisé en Russie et en Chine et couvrant 5 % des besoins).
Cr2O3 + 2 Al = 2 Cr + Al2O3
L’oxyde de chrome doit être chimiquement pur. La réaction bien que fortement exothermique,
n’apporte pas suffisamment d’énergie pour que les produits formés, réfractaires, se séparent
correctement, par décantation, à l’état liquide. Pour élever la température, une partie de Cr2O3
est remplacée par un composé de degré d’oxydation plus élevé (CrO3 ou mieux, contenant des
ions Cr2O72-). De 10 à 15 t de produit sont traitées à chaque opération.
Au laboratoire, le chrome peut être préparé par aluminothermie dans des conditions proches de
celles utilisées industriellement en prenant un mélange de 60 g de dichromate de potassium et
de 200 g d’oxyde de chrome (Cr2O3) pour 90 g d’aluminium (de granulométrie < 200
micromètres), introduit dans un creuset en alumine. Cette préparation nécessite de prendre des
précautions face aux projections incandescentes et au risque toxique des poussières de chrome
VI.
Le chrome obtenu par aluminothermie, malgré sa pureté élevée (99,5 à 99,8 %) n’est pas
malléable même à 900°C. Il faut le purifier à l’aide de procédés tels que la méthode Van Arkel
ou la fusion de zone pour obtenir du chrome laminable à 50-80 % vers 500°C. Dans ce cas, la
transition ductile-fragile (fonction de la pureté) peut être proche de la température ambiante.
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7. PROPRIETES DU CHROME
− Numéro atomique : 24
− Masse atomique : 52,00 g.mol-1
− Configuration électronique : [Ar] 3d5 4s1
− Structure cristalline : cubique centrée de paramètre a = 0,288 nm
− Rayon métallique pour la coordinence 12 : 136,0 pm
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Autres :
− Le chrome est un élément très réactif qui réagit facilement avec l'oxygène pour former
une couche d'oxyde protectrice sur sa surface.
− Il réagit également avec les acides pour former des sels de chrome.
− Le chrome est également utilisé comme catalyseur dans de nombreuses réactions
chimiques
▪ Action des acides :
- Avec HF, HCl et H2SO4, dissolution du chrome lente à froid et plus rapide à chaud ;
- Avec HNO3, pas de dissolution du chrome ;
- La plupart des acides et les chlorates HClO3 et HClO5 passivent le chrome.
▪ Action de l’oxygène : Les principaux composés oxygénés du chrome sont les oxydes,
les oxyhalogénures et les hydroxydes.
Oxydes :
Chlorure de chromyle, CrO2Cl2, obtenu à partir de Cr2O7 2-, oxychlorure, CrOCl, obtenu à partir
de Cr3+.
1. Chrome cristallisé
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2. Chrome gazeux
Le chrome, élément alphagène, favorise la formation de ferrite dans les aciers ferriques. Pour
une teneur de 8 % Cr, la transformation Fe α → Fe γ est possible jusqu’à 850 ⁰C. Pour des
températures supérieures, c’est la transformation Fe γ → Fe α qui a lieu. Pour une teneur
supérieure à 13 % Cr, la transformation Fe γ → Fe α devient impossible.
On constate, dans les alliages inoxydables Fe–Cr–Ni, une action antagoniste du nickel et du
chrome, Ni favorisant la structure γ et Cr la structure α.
Le chrome est un métal d'alliage des aciers inoxydables, par exemple du fameux 18/8, à base
de Fe, 18 % de Cr et 8 % de Ni. Il est introduit à l'aide de ferrochrome. Dans les alliages de fer,
le chrome est un métal renforçateur. Il apporte une bonne résistance à la corrosion de
l'atmosphère et aux principaux agents chimiques.
Observé au niveau des microstructures d'acier, le chrome, élément alphagène, à grande affinité
pour le carbone, favorise la formation de la ferrite et augmente la trempabilité.
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Il se comporte ainsi comme le titane, le vanadium, le molybdène, le tungstène, le silicium et
l'aluminium. Il permet la formation de nombreux carbures tels que Cr23C6, Cr3C2, Cr7C3.. plus
dur que la cémentite. Ainsi il accroît la dureté et la résistance à l'usure de l'acier, sans augmenter
sa fragilité. Les aciers au chrome, fabriqués pour les rails en remplacement du simple fer ou de
l'acier banal, ont ainsi permis une évolution capitale dans l'histoire des chemins de fer.
Les aciers faiblement alliés comportent 0,4 % à 3 % en masse de chrome. Les fortes teneurs en
chrome, supérieures à 20 % en masse, permettent d'obtenir des aciers superferritiques
spécifiques.
Les teneurs moyennes en chrome dans les aciers se caractérisent par des structures diverses.
Ainsi l'acier avec C inférieur ou égal à 0,06 %, Cr 18 % Ni 10 % et Ti est austénitique, avec C
inférieur ou égal à 0,06 %, Cr 17 % Ni 4 % et Mo est martensitique, avec C inférieur ou égal à
0,03 %, Cr 18 % Ni 12 % Mo 3 % est austénitique, avec C inférieur ou égal à 0,03 %, Cr 22 %
Ni 5 % Mo 3 % et N est austéno-ferritique, avec C inférieure ou égal à 0,02 %, Cr 20 % Ni 25
%, Mo et Cu est austénitique.
Le chrome, métal d'addition, rend résistant les alliages, et pas seulement les aciers spéciaux ou
inoxydables. Il se retrouve dans des autres alliages avec de nombreux métaux, comme avec le
Ni, Co, Al. Des résistances électriques sont en NiCr.
Différents des alliages superficiels de fer à propriété anti-corrosion vers 1 000 °C, il existe des
placages multicouches pour protéger un métal en surface. Par exemple avec respectivement des
couches de cuivre, nickel et chrome. Le chrome placé en surface de contact de l'objet métallique
apporte des propriétés d'anticorrosion et anti-abrasion.
9. USAGES DU CHROME
L‘usage principal du chrome métal de haute pureté se trouve être l’élaboration des superalliages
base nickel et cobalt intervenant dans des pièces critiques de l’aéronautique, qui sont soumises
à des conditions sévères de corrosion, à des températures d’utilisation de 1 200 °C et à des
pressions supérieures à 4 MPa. Le chrome métal intervient dans ces alliages à environ 20 %
pour leur apporter une bonne résistance à la corrosion à chaud.
Les utilisations du chrome métal sont variées. Le ferrochrome, matière intermédiaire déjà
présentée, est l'intermédiaire classique pour la fabrication des aciers spéciaux, comme les aciers
inoxydables, les aciers au Cr et Ni, etc.
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En métallurgie, le chrome permet de confectionner des alliages durs et résistants. On le retrouve
dans l'aluminium anodisé.
À partir du 21 septembre 2017 l'usage de Chrome (VI) pour le chromage a besoin d'une
autorisation délivrée par l'Union européenne.
Les chromates et les oxydes sont utilisés comme pigments stables dans les colorants et les
peintures. Le chrome jaune, PbCrO4, est un pigment jaune brillant utilisé en peinture. Au début
19ème siècle, le chromate de plomb, réputé pour son jaune vif bien opaque et résistant à la
lumière, est déjà utilisé comme pigment, les couleurs qu'il permet d'obtenir vont du jaune vert
au jaune orangé mais le produit à l'inconvénient d'être toxique.
Certains sels et oxydes de chrome, du type Cr2O3, sont utilisés pour donner une couleur verte
au verre et aux diverses céramiques vitrifiées. Le "chrome vert" à base d'oxyde de chrome Cr2O3
est par exemple utilisé dans la peinture sur émail.
Les aluns de chrome, agents de mordançage et de tannage, sont utilisés dans le tannage des
peaux.
Le chrome et certains de ses composés sont des catalyseurs. Ainsi, dans certaines réactions
d'hydrogénation, mais aussi sous la forme tricarbonylée comme groupement activateur d'un
benzène, ils permettent de nombreuses transformations chimiques.
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Le dichromate de potassium est un oxydant puissant employé en chimie quantitative, il est aussi
utilisé en milieu acide pour le nettoyage de la verrerie de laboratoire afin d'éliminer toutes traces
organiques.
10. CONCLUSION
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