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Hygiène et

prévention
des risques
biologiques

Mairie de Paris

Dr. Claude Danglot


MPP - DRH
Quels risques biologiques
pour les égoutiers ? [1]

Une étude épidémiologique réalisée en 2004 a été effectuée


parmi le personnel égoutier de la Mairie de Paris. L’étude
déclarative de morbidité a montré par rapport à une population
témoin:

• Augmentation de la fréquence des diarrhées (+1680 %);

• Augmentation de la fréquence des gastrites (+1540 %) ;

• Augmentation des nausées (+640 %).


Quels risques biologiques
pour les égoutiers ? [2]
Une étude épidémiologique réalisée en 2004 a été effectuée
parmi le personnel égoutier de la Mairie de Paris. L’étude de
mortalité a montré par rapport à une population ouvrière
témoin, après correction pour l’alcoolisme et le tabagisme :

• une augmentation des décès par cancers digestifs : de l’œsophage (+97 %),
du foie (+85 %); de l’oropharynx (+59 %);

• une augmentation des décès par cancer broncho-pulmonaire (+47 %)


• Une augmentation des décès par infections non spécifiques en dehors du
SIDA (+86 %);
• une augmentation des décès par infections hépatiques (+65 %);

• une augmentation des décès par infections digestives (+41 %);


Chaînes de transmission des maladies

R Réservoir (rat, insecte, eau, etc.)

S Sortie du réservoir

T Transmission (aérienne, manuelle, orale…)


Portes d’entrées (voie respiratoire, voie
E
digestive, muqueuses, peau…)
H Hôte (travailleur ou animal)
Le triangle de la maladie
Les risques biologiques majeurs

• Le risque infectieux peut être d’origine :

– Bactérienne : Leptospirose, Tétanos…


– Virale : Hépatite, Gastro-entérite…
– Parasitaire : mycose.

– Il est le plus souvent d’origine fécale.

• Le risque toxicologique est aussi multiple que la


nature des toxiques rencontrés.
Autres risques biologiques.
• Certains risques infectieux théoriques peuvent être liés à la piqure par des
aiguilles de seringues usagées contenant du sang, mais :
– Le VIH survit moins de 7 heures dans une aiguille contenant du sang,
– Le Virus de l’Hépatite B survit beaucoup plus longtemps.

• En cas de piqure avérée il faut imméditement (et pas en fin de mission)


consulter dans un centre de santé qui appliquera un traitement appelé
« Prophylaxie Post Exposition » (PEP) qui sera accompagné d’un suivi
médical.

• Ces risques ne sont pas spécifiques à la circulation en égout et font l’objet


d’instructions particulières.
Accidents d’origine biologique identifiés à la SAP
ayant conduit à des arrêts de travail.
Risque infectieux d’origine bactérienne
La cellule bactérienne
Les bactéries des égouts [1.1]

Escherichia coli : un des constituants de base des matières fécales


Les selles dites normales
• Les selles sont le résidu de la digestion des aliments dans le système
digestif.
• Elles représentent de 150 à 200 g par jour.
• La composition des selles est fonction du régime alimentaire.
• Elles contiennent :
• 75 à 85 % d’eau;
• 18 à 22 % de matières sèches (fibres de cellulose et fibres musculaires
non-digérables, germes de la flore intestinale).
• Le potassium en est l’élément minéral principal. Toute diarrhée
s’accompagne d’une fuite de potassium.
• Leur coloration brune est due aux pigments biliaires : stercobiline et
urobiline.
• Normalement on n’y retrouve que peu de lipides et d’azote mais beaucoup
de fibres et de graisses non digérables.
Le Tube Digestif

La concentration des bactéries est multipliée par 1000 à chaque étage du tube digestif.
Les bactéries pathogènes des égouts [2]

Deux espèces bactériennes conduisent à des


maladies très graves

• Leptospira interrogans
responsable de la Leptospirose

• Clostridium tetanii
responsable du Tétanos
Les bactéries pathogènes des égouts [2.1]

Leptospira interrogans : cause de la Leptosirose ictéro-hémorragique


Les bactéries pathogènes des égouts [2.2]

Les rongeurs constituent le réservoir bactérien principal, et rejettent les bactéries


Leptospira interrogans par leurs urines.

La leptospirose se transmet par contact des muqueuses ou de la peau lésées.

La période d’incubation de la maladie est d’environ 15 jours.

Les symptômes sont : fièvre, frissons, douleurs musculaires et maux de tête.

En quelques jours des atteintes viscérales apparaissent :

• hépatique (ictère cutanéo-muqueux ou jaunisse),


• rénale (insufisance rénale fonctionnelle),
• cérébrale (méningite hémorragique par saignements diffus).

La mortalité est de 2 à 5 %.
Les bactéries pathogènes des égouts [2.3]

Les urines des rongeurs sont la source de contamination par Leptospira interrogans.
Les bactéries pathogènes des égouts [3.1]

Clostridium tetanii : la bactérie sporulée responsable du Tétanos.


Les bactéries pathogènes des égouts [3.2]

Le tétanos est causé par Clostridium tetanii, bactérie du sol et des intestins. La bactérie
génère des spores qui produisent une toxine du système nerveux.

Le tétanos provoque :

• Des spasmes musculaires violents [cordes vocales, muscles respiratoires] gênant la


respiration et entraînant parfois la mort;
• De la fièvre, des sueurs, une hypertension artérielle, l’augmentation du rythme
cardiaque.

• Une pneumonie fréquente.

Le tétanos ne se transmet pas d’une personne à l’autre.


Le tétanos se contracte par des plaies (piqure, coupure, morsure d’animal, etc.)

Toute personne non immunisée peut contracter le tétanos.


Les bactéries pathogènes des égouts [3.3]

Tétanos : spasmes musculaires violents de la face (paupières et bouche)


Le risque infectieux mycotique
Le risque infectieux d’origine virale
La double hélice d’ADN
Le cycle de multiplication viral
Les virus des égouts [1.1]

Les virus sont tous pathogènes. Signalons :

• Les virus des gastroentérites


– Les Rotavirus
– Les Norovius

• Le virus de l’Hépatite C (?)

• Les virus des Hépatites A et E


Les virus des égouts [1.2]

• Les Rotavirus et les Norovirus donnent des gastroentérites


(nausées, vomissements, diarrhées). Transmission oro-fécale.
• Le Virus de l’Hépatite C (VHC) donne une hépatite sans
symptomes dans 90% des cas qui se transforme en Hépatite
Chronique Evolutive (HCE) dans 70 à 80% des cas.
Transmission par piqure (possiblement par insectes ou
arachnides en égout).
• Les Virus des Hépatites A et E donnent des Hépatites A et E
qui sont dites « épidémiques ». Transmission oro-fécale.
Les Rotavirus et les Norovirus [1.3]

Rotavirus Norovirus

[Journal of Clinical Microbiology (2002) 40: 4493–4498]


Le Virus de l’Hépatite C [1.4]

Maladie transmise par piqûre (seringue et peut-être arthropodes ?).


Mode de transmission de l’Hépatite E aux égoutiers
1) Rares matières fécales humaines
contenant du virus de l’Hépatite E 3) Les égoutiers se contaminent
oralement avec les urines et les
matières fécales des rats

2) Réservoirs du virus,
les rats amplifient l’Hépatite E (zoonose).

[The Lancet (2000) 356: 1081-1082 ; Journal of General Virology (2003) 84: 1245–1251;
The Journal of Infectious Diseases (2000) 181: 449–455]
Le Virus de l’Hépatite E

Maladie transmise par les animaux (zoonose).


Les rongeurs et les porcs sont des réservoirs naturels de virus.

[J. Clin. Microbiol. (2002) 40: 4493–4498 ; Am. J. Trop. Med. Hyg. (2002) 66: 384–388]
Le vecteur de l’Hépatite E

L’Hépatite E est une maladie transmise par les animaux (zoonose).


Les rongeurs et les porcs sont des réservoirs naturels de virus.
[Hepatology Research (2003) 27: 1-5. ; Journal of Clinical Microbiology (2002) 40: 4493–4498.]
L’évolution des anticorps IgG après une Hépatite E
Conséquences probables pour les égoutiers
des particularités biologiques de l’Hépatite E.

1. La chute rapide du taux d’anticorps (IgM et IgG) pendant les trois premiers
mois suivant l’hépatite E rend possible de nombreuses réinfections au cours de
la vie professionnelle des égoutiers.

2. Les hépatites aigües se caractérisent toutes par une lyse importante du tissu
hépatique (augmentation du taux d’ALAT circulante). Cette lyse est suivie d’une
régénération du foie par multiplication active des cellules hépatiques
(Hépatocytes).

3. Mais les Hépatocytes sont limités dans le nombre de divisions cellulaires qu’ils
peuvent supporter sans erreurs trop importantes (environ 40) .

4. Après plusieurs hépatites, le risque de cancer du foie augmente (x 1,85) à


cause de l’augmentation importante du taux d’erreur survenant lors de la
multiplication de l’ADN cellulaire des Hépatocytes.
Règles d’hygiène élémentaires à respecter.
• Il ne faut pas boire, ni manger, ni fumer en égout que l’on ait les mains
propres ou sales.

• Il est impératif d’éviter les projections d’eau d’égout sur les yeux, les
narines, la bouche en portant des EPI adaptés.

• En cas de blessure la sortie d’égout doit être immédiate pour permettre


une désinfection adaptée par un détergent.

• Le port de lentilles de contact doit être absolument évité.

• En fin de poste la douche savonnée doit être systématique.

• L’hygiène des EPI (bleus, gants, bottes, etc.) est particulièrement


importante, elle sera abordée plus loin dans ses détails pratiques.

• L’hygiène des mains est également importante.


La transmission manuportée des
germes pathogènes à cycle oro-fécal
• Les mains constituent la voie la plus importante de transmission des
infections croisées.

• Des micro-organismes indésirables, parmi lesquels éventuellement des


germes fécaux pathogènes, sont indirectement transportés d’un individu à
l’autre par l’intermédiaire des mains.

• La prévention des infections inter-individuelles commence donc par


l’imposition d’une hygiène attentive des mains.

Ceci suppose :

• La connaissance de la méthode correcte pour se laver et se désinfecter les


mains,
• La motivation des personnels au respect de ces recommandations, et
• La mise à disposition de l’équipement et des produits nécessaires à l’exécution
correcte de ces techniques.
Techniques de frottage des mains

Doigts enboités Doigts entrelacés Pouce contre paume

Doigts contre paume Paume contre paume Paume contre dos de la main
Transmission par voie respiratoire
d’aérosols contenant des germes à
transmission oro-fécale.
Aérosol

Vers
la trachée Vers
l’oesophage

Poumons
Tube
digestif
Bactérie et spores en supension dans un aérosol.
Les masques FFP2 procurent
98 % de protection durant 8 heures.
La protection par les
vaccinations
Une seule vaccination est obligatoire
pour les égoutiers de la Ville de Paris

La vaccination contre la Leptosirose,

Bien que cette vaccination ne protège pas


totalement contre la Leptosirose (70 %),
les bénéfices qu’elle confère sont
infiniment supérieurs
à ses éventuels inconvénients.
Vaccinations vivement
recommandées aux égoutiers
Car les bénéfices de ces vaccinations sont
très supérieurs
à d’improbables inconvénients.

• La vaccination contre le Tétanos,


• La vaccination contre la Poliomyélite,
• La vaccination contre la Typhoïde,
Éventuellement
• La vaccination contre l’Hépatite A,
• La vaccination contre la Grippe.
L’activité des égoutiers de la Mairie de Paris

1
2

Quatre activités représentent 64,4 % de l’activité totale :


Collecte 20,9 % - Petites lignes 18,2 % - Gros collecteurs 17,5 % - Permanence 7,8 %.
Le cycle : lieu d’appel > égout > lieu d’appel
1) Lieu d’appel (départ)

2) Départ des véhicules

6) Lieu d’appel (retour)

3) Descente et Travail
en égout
5) Retour des véhicules 4) Sortie d’égout
Cycle – 1.1) Lieu d’appel : le départ

La désinfection des bleus aux UV est peu efficace lorsque :

• Les vêtements sont serrés les uns contre les autres,

• Les UV n’atteignent pas toute la surface des vêtements,

Le fonctionnement de la lampe UV doit être vérifié en permanence


grâce à une lampe témoin !

R20

La désinfection des bottes aux UV est peu efficace :

• Les bottes sont serrées les unes contre les autres,

• Les UV n’atteignent pas toute la surface des bottes,

• Les UV ne traversent pas les dépôts crottés.


Cycle – 1.2) Lieu d’appel : le départ

Lorque des gants sont rangés souillés sans être ni lavés ni


désinfectés :

• Il est impossible d’enfiler ces gants sans se contaminer,

• Une fois les deux gants enfilés, tout ce que touchera le


porteur sera contaminé,

Les gants doivent être impérativement rincés et désinfectés


dès la sortie de l’égout.

R30
Cycle – 2) Départ véhicule
Lorsque la poignée d’un véhicule est souillée par des "résidus"
suspects :

• Les agents amenés à ouvrir cette portière sans gants vont, sans
aucun doute possible, se contaminer les mains,

• S’ils portent les mains à la bouche (nourriture, boisson, cigarette) ils


vont contaminer leurs voies respiratoires et leur tube digestif

• Les poignées de portières ne doivent être manipulées qu’à mains


nues (propres de préférence).

R30
Lorque l’aire de chargement des véhicules est accessible à tous :

• N’importe quel passant peut se contaminer en passant près des


véhicules souillés et constituer le point de départ d’une épidémie,

• Les aires de chargement des véhicules doivent être signalés par


bandelettes hachurées blanches et rouges pour alerter les
passants d’un danger potentiel.
Cycle – 3.1) Descente et Travail en égout

Lance à très haute


pression (150 bars)

Le "Mixte" permet le nettoyage des petites lignes à haute pression par


l’utilisation d’une lance à très haute pression (150 bars). L’aspiration des
résidus se fait "au contact" avec un gros tuyau aspirateur (80 mm de Ø) à
basse pression.
Cycle – 3.2) Descente et Travail en égout

R100

Après quelques secondes de fonctionnement de la lance à très haute pression, les résidus
bouchant la petite ligne sont littéralement vaporisés, et transformés en aérosol stable et
dense comme le montrent les clichés si dessus. Sans protection respiratoire, il est
impossible de ne pas respirer et de déglutir les constituants de l’aérosol. Le port de
masques légers FFP2 (98 % de protection) facilement renouvelables semble
indispensable.
Cycle – 3.3) Descente et Travail en égout

R80
Le travail sur bateau-vanne expose les personnels à de très nombreuses projections
liquides ou pâteuses de matières fécales à peine diluées. Le visage, la bouche et les yeux
sont particulièrement exposés. Le risque d’immersion totale par glissade est élevé. Le port
de masques légers (70 % de protection) facilement renouvelables semble indispensable.
Cycle – 4) Sortie d’égout

La sortie de l’égout s’effectue avec une tenue, des gants et des bottes obligatoirement contaminées
par des matières fécales diluées. Normalement, ces éléments devraient pouvoir être rincés et
désinfectés dès la sortie de l’égout.
Cycle – 5) Retour véhicule

Le retour au lieu d’appel s’effectue le plus souvent avec des véhicules sous-dimensionnés où le
matériel, souillé par des matières fécales diluées, est entassé en vrac. Le véhicule devrait pouvoir
permettre un rinçage et une désinfection du matériel dès la sortie de l’égout.
Cycle – 6.1) Lieu d’appel : le retour

Les lieux d’appel sont assez bien entretenus pour la plupart d’entre eux. Les lieux
d’appel sont presque tous beaucoup trop exigus, notamment en ce qui concerne les
vestiaires. Les prises d’air des installations en sous-sol sont à revoir.
Cycle – 6.2) Lieu d’appel : le retour

Lors du retour au lieu d’appel les bottes devraient être lavées dans des bacs bas, en
utilisant des douchettes d’eau sous pression. En fait, les bacs semblent plutôt utilisés
pour stocker du matériel. La mise en place d’une désinfection complète des gants et des
bottes par immersion complète dans un bain de détergent anionique à 2 % est
souhaitable.
Cycle : Bilan – Conclusions
En définitive, il parait indispensable de limiter, dès la sortie de l’égout, la propagation des
germes pathogènes. Il faudrait effectuer :

1. Un nettoyage sommaire des bottes et des gants se fait, dès la sortie de l’égout,
au niveau de la bouche de lavage la plus proche (Une clé et une canne
d’écoulement par équipe).
• Une balayette classique et du liquide vaiselle sont utilisés pour nettoyer
sommairement les bottes.
• Les gants sont dégrossis par frottage des mains au savon de Marseille ou
au liquide vaiselle.

2. Une désinfection est effectuée par immersion des bottes et des gants dans un
bain de détergent (anionique à 2 %) situé dans le véhicule.

De retour sur le lieu d’appel, après un rinçage à l’eau, les gants et les bottes pourraient
être séchés grâce à des souffleries d’air chaud à becs.

Un jeu de bleus propres doit pouvoir être utilisé à chaque sortie.


Structure d’un détergent : le SDS
Le lauryl sulfate de sodium (SDS) est l’assemblage d’une partie hydrophobe en C12
(lauryl) et d’un groupement hydrophile sulfonate. La dissolution des lipides se fait par
pseudo-solubilisation dans la partie hydrophobe interne de la micelle, la couronne
hydrophile permettant le maintien de la micelle en pseudo-solution dans l’eau.

Structure
d’une micelle

Zone hydrophobe Zone hydrophile


de la molécule de la molécule
Détergents : formation des micelles.
En milieu aqueux, l’ajout de détergent fait
baisser linéairement la valeur de la tension
superficielle (augmentation du pouvoir
"mouillant" ) jusqu’à une con-centration où la
tension superficielle ne baisse plus : c’est la
concentration micellaire critique (CMC). Le
pouvoir désinfectant du détergent n’est
atteint que pour des concentrations
supérieures à la CMC.

Zone hydrophile
de la molécule

Zone hydrophobe
Structure de la molécule
d’une micelle
Les gants et les bottes

1. Dès la sortie de l’égout, ils doivent être nettoyés grossièrement sous un


courant d’eau (BL)
• À l’aide d’une balayette pour les bottes et de détergent à vaisselle,
• À l’aide d’un savonnage au savon de Marseille, détergent à
vaisselle pour les gants.

2. Les bottes et les gants sont alors totalement immergés dans un bac de
détergent (RBS 25 à 3 %) en veillant à bien purger les poches d’air qui
empêcheraient un contact total avec le désinfectant. Les Kroumirs sont
immergés dans un bac de détergent séparé (RBS 25 à 1,5 %)

3. Après au moins 30 minutes de contact, le temps du retour au lieu


d’appel, les objets sont sortis des bains de détergent (avec des gants) et
rincés à l’eau jusqu’à disparition totale de la mousse.

4. Les objets sont ensuite séchés jusqu’au lendemain dans des étuves
ventilées ou des souffleries à buses d’air chaud.
Le séchage des gants et des bottes

1. Dès la sortie du bac de détergent, les


gants et les bottes sont rincés
abondamment à l’eau courante, potable et
sans pression.

2. Ils sont alors totalement placés sur un


générateur d’air chaud ozoné jusqu’à
séchage complet. Ce genre d’appa-
reillage est illustré sur la photo ci-contre

3. Lorqu’ils sont totalement secs les gants et


les bottes ont été désinfectés à l’intérieur
et à l’extérieur. Ils peuvent être manipulés
sans AUCUN risque sanitaire.
Casque, lampes et détecteurs
Les casques, les lampes, les détecteurs peuvent nettoyés sommairement avec un linge en
papier humidifié à l’aide d’une pissette (Pissette de 500 ml d’eau potable ordinaire) puis essuyés
et séchés à l’aide d’un linge en papier imbibé d’alcool à l’aide d’une pissette (Pissette de 500 ml
d’alcool à 70°).

Harnais de sécurité, Kroumirs


Peu contaminés, les harnais de sécurité pourraient être immergés avec les Kroumirs, dans un
bac de détergent séparé à faible concentration (RBS 25 à 1,5 % )

Les bleus de travail


• Dès la sortie de l’égout, ils doivent être déposés dans un bac rouge de linge contaminé
(container à couvercle équipé de roulettes et de freins). Ce bac est transmis directement à la
société en charge de lavage.
• Des bleus propres, stockés dans un bac vert de linge propre, sont disponibles pour un change
dans le véhicule de transport après l’isolement des bleus contaminés.
• Une solution plus efficace, et vraisembablement beaucoup moins coûteuse, consisterait à
utiliser des combinaisons étanches mais ventilées, à usage unique.
L’intérieur des véhicules

Une fois par semaine les véhicules pourraient être entièrement vidés, puis l’intérieur
pourrait être nettoyé avec un balai-éponge en utilisant une solution de RBS 25 à 1,5
% puis un rinçage à l’eau potable ordinaire.

Les locaux
Quotidiennement, les sols carrelés des lieux d’appel pourraient être nettoyés au
balai-brosse en utilisant une solution de RBS 25 à 1,5 % puis un rinçage à l’eau
potable ordinaire
Je vous remercie
de votre attention…

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