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André Magdelain
André Magdelain
“II est singulièrement malaisé de ramener les divers aspects juridiques de la notion
d'auctoritas à un concept unitaire. Elle est tantôt un pouvoir, tantôt simplement un acte :
une autorisation ou une ratification. On pourrait être tenté de dire que Yauctoritas ne se
suffit pas à elle-même : soit qu'elle autorise, soit qu'elle ratifie, elle suppose une activité
étrangère qu'elle valide” (685). Las diferentes variedades se reúnen por un aire de
familia. Se asocia al consejo, prestigio, autoridad moral.
La auctoritas como fuente de legitimidad, de validez jurídica. Dans la sphère de la
famille comme dans celle de la cité cette puissance qui accorde la légitimité s'appelle
auctoritas. Ainsi l’auctoritas tutoris qui confirme les opérations de l'incapable, et
l’auctoritas patris qui autorise le mariage des personnes in potestate, rendent valables
des actes qui sans elles ne le seraient pas (686).
Girard fit de l’auctoritas rerum un attribut exclusif de la mancipation et la définit
comme l'assistance due à l'acquéreur au cours du procès d'éviction et, d'une manière
plus générale, comme l'obligation de garantie pesant sur le mancipio dans. F. de
Visscher, qui en cette matière fait figure de précurseur, dénonça le premier l'étroitesse
de cette définition et proposa de voir dans l’auctoritas la ratification par laquelle
l'aliénateur confirme dans la mancipation la mainmise de l'acquéreur. L' auctoritas, étant
aussi la garantie d'éviction que doit fournir le mancipio dans, présente dans le système
de F. de Visscher un doublé visage, dont une face est la participation de l'aliénateur à
l'acte per aes et libram et l'autre la responsabilité evictionis nomine.
Para Noailles no es necesariamente el auctor un garante. Dans de nombreux textes il est
l'auteur qui a transmis une res indépendamment de toute mancipation ou d'une garantie
quelconque. P. Noailles releva également certains textes où l’auctoritas n'est pas liée au
rituel per aes et libram. Il crut légitime de conclure que son domaine est plus vaste que
celui de la mancipation. Et à ses yeux l’auctoritas apparut, avec ou sans le complément
de la garantie d'éviction, comme inhérente au transfert de propriété.
Cree que hay que traducir auctoritas de dos modos: título de propiedad o garantía de
evicción.” L'examen de ces différents textes montre que X auctoritas rerum a deux
aspects complémentaires : titre et garantie. Une étroite connexité les réunit. S'il y a eu
mancipation ou stipulation auctoritatis, la garantie double le titre et le renforce. L’auctor
est alors responsable d'une éventuelle éviction” (693).
[Pero hay que pensar que habla de auctoritas rerum].
Articulo publicado en Libro Homenaje al prof. Manuel Albaladejo García, Servicio de Publicaciones Universidad de
Murcia, tomo I, 2004, p. 1763-1774= Estudios de derecho romano, Colegios de Registradores de la Propiedad y Mercantiles de
España, Madrid, 2009, p. 760-777.
Los humanistas han observado la noción de auctoritas bajo el prisma de la idea de propiedad.
La expresión auctoritas vendría a denominar una situación análoga a la propiedad en el sentido
de autoridad, poder o derecho ejercido sobre una cosa.
Y así, apoyándose en los textos del Digesto y siguiendo la tesis de Mommsen, trató Girard de
concretar la auctoritas en la responsabilidad por evicción del que entrega una cosa (mancipio
dans) respecto al adquirente. La auctoritas adquiría de este modo una determinación con un
significado jurídico muy concreto, pero en cambio se la encerraba en un ámbito de estrechos
horizontes. De Visscher trató de ampliar este ámbito restringido argumentando que la auctoritas
no podía ser, por una parte título de propiedad obtenido al cabo de uno o dos años, y por otra
parte una garantía debida por el enajenante en virtud de mancipatio. En consecuencia, De
Visscher revisó la relación entre auctoritas y usucapio, señalando que la primera es un título
privado que debe ser ratificado o confirmado por la ley, pero que sin embargo constituye la
condición para la segunda. La usucapio sería el efecto vinculado a una auctoritas prolongada.
El auctor sería el que aprueba lo hecho: probat ei quod agitur.
Pese a esta oportuna aportación de De Visscher, liberando el concepto de
auctoritas y colocándolo como eje de todos los efectos de la mancipatio y no como
simple garantía del transmitente, Kaser volvió a la idea de la mancipatio transmisora de
la propiedad. Sin embargo Kaser reduce esta transmisión a la que llama propiedad
relativa, que constituye una situación oponible únicamente frente al enajenante. La
auctoritas no puede hallar una explicación, como veremos más adelante, con ideas
jurídicas procedentes exclusivamente del ius civile. La idea clásica de propiedad no se la
adecuada para explicar la auctoritas en sus orígenes, porque en época primitiva más que
de propietarios se habla simplemente de dominus, como advertimos oportunamente.
Tampoco se explica la auctoritas con la idea de garantía por evicción, que se configura
por la Jurisprudencia a propósito de la compraventa y que refleja un caso concreto, el de
la auctoritas del vendedor.