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Présentée par :
M.LAAZIZ Sidahmed
Sommaire :
Avant-propos :...................................................................................................................7
Note de synthèse :..............................................................................................................9
1. Méthodologie de travail :..........................................................................................15
1.1. Approche générale :.......................................................................................................15
1.2. Données de base :..........................................................................................................17
1.3. Gestion environnementale :...........................................................................................17
Avant-propos :
« Il est nécessaire de comprendre les liens entre l’environnement et le développement
pour faire des choix de développement qui seront efficaces au plan économique,
équitables et responsables au plan social, et judicieux au plan environnemental. »
- Agenda 21-
Chapitre I : Généralités.
Note de Synthèse.
1. Méthodologie de travail.
2. Cadre législatif et réglementaire.
Chapitre II : Le projet.
3. Description détaillée du projet.
4. Contexte et justification du projet.
Chapitre III : Le milieu environnant.
5. Délimitation de la zone d’étude.
6. Etat initial de l’environnement.
Chapitre IV : Gestion environnementale.
7. Identification et évaluation des impacts sur l’environnement.
8. Mesures d’atténuation des impacts.
9. Remise en état et réhabilitation du site.
10. Plan de suivi et surveillance environnemental.
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
Commune Foum El Oued, Province de Lâ ayoune Présentée par : M. LAAZIZ Sidahmed
Chapitre I : Généralités
Note de Synthèse.
1. Méthodologie d’élaboration de l’étude.
2. Cadre institutionnel et réglementaire.
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
Commune Foum El Oued, Province de Lâ ayoune Présentée par : M. LAAZIZ Sidahmed
Note de synthèse :
M. LAAZIZ Sidahmed envisage l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de Sable, au niveau
de la Commune Foum El Oued, province de Lâ ayoune.
Description du projet :
Le projet étudié concerne l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable. A cet effet, le
pétitionnaire mettra en place toute la logistique nécessaire à la production (engins, ateliers…).
Situation Administrative et géographique : La carrière relève administrativement de la
Commune Foum El Oued, province de Lâ ayoune.
Accessibilité : La carrière est accessible à partir de la route cô tière reliant Tarfaya et Foum El
Oued, qui passe juste à proximité de la carrière.
Superficie et foncier : La carrière projetée sera installée sur une superficie totale de 14ha
85a 95ca, relevant du domaine privé de l’Etat.
Durée de vie et volume à extraire : La carrière d’une durée de vie de cinq (05) ans
renouvelables. Le volume moyen à extraire est d’environ 15 000m3/an de sable brut.
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
Commune Foum El Oued, Province de Lâ ayoune Présentée par : M. LAAZIZ Sidahmed
Justification du projet :
D’un point de vue technique et économique, le projet d’exploitation de la carrière est faisable.
En effet, le site bénéficie d’une très bonne route cô tière reliant Tarfaya et Foum El Oued, ce
site abrite d’importantes réserves de sable. L’exploitation de ce gisement est jugée très facile,
du fait qu’il s’agit juste d’un chargement superficielle des tas de sable, aucune transformation
des matériaux (lavage, malaxage…) ne sera opérée sur le site de la carrière.
Le projet sera en mesure de créer des postes d’emplois directs et indirects pour une dizaine
d’ouvriers qualifiés et non qualifiés (majoritairement des journaliers).
L’ouverture de cette carrière vise essentiellement à assurer la satisfaction des besoins de la
région de Lâ ayoune en sable, afin de d’accompagner les chantiers urbanistiques et
infrastructurelles dans la région.
Cette ouverture s’inscrit également dans le cadre de la volonté des autorités territoriales et
environnementales, réglementer l’activité sablière et rationaliser l’exploitation des ressources
naturelles.
Le sable rencontré sur le site choisi est d’une grande qualité physique et mécanique. Ce sable
est fortement demandé sur le marché local et régional. Il présente une granulométrie fine et
régulière, de l’ordre de 0,5mm au maximum.
Le climat de la région est un climat saharien, marqué par la rareté des précipitations. Les
températures sont plus clémentes sous l’influence de l’océan. Les vents sont généralement de
secteur nord-est, de vitesse modérée à forte. En raison de cette extrême aridité du climat,
ainsi que de la pauvreté du sol en humus, le couvert végétal, et par conséquence la faune aussi,
sont très pauvres.
Le site de la carrière étudiée est situé à l’Est de la route cô tière Tarfaya-Foum El Oued. Une
route parfaitement carrossable d’une longueur de 12Km.
Les impacts de la première phase sont généralement passagers et ne durent que le temps de
mise en place des moyens d’exploitation. Ces impacts sont généralement de faible intensité.
Les impacts potentiels découlant de la réalisation du projet sont identifiés à l'aide d'une
matrice à double entrée. Cette matrice présente en ordonnée les activités du projet
considérées comme des sources d'impact et en abscisse les composantes environnementales
susceptibles d'être touchées. À la jonction des deux axes, l'impact est identifié s’il y lieu.
L'appréciation globale de l’impact est classée selon leurs durées, leurs envergures et leurs
intensités.
Les composantes (appelées « processus ») du projet susceptibles d’engendrer un impact sur
l’environnement sont :
0. Présence des ouvriers et des installations.
1. Chargement.
2. Transport et circulation.
3. Remise en état des lieux.
L’analyse des impacts négatifs du projet sur son environnement fait ressortir que ces impacts
sont tous mineurs de faible intensité.
Le projet aura également un impact positif majeur sur l’économie régionale. Les impacts du
projet sur les différents éléments environnementaux se résument comme suit :
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
Commune Foum El Oued, Province de Lâ ayoune Présentée par : M. LAAZIZ Sidahmed
Evaluation
Eléments environnementaux Nature de l’impact Sens Envergur
Durée Intensité Importance
e
Milieu physique Ressource Hydriques Sans impact
Qualité Poussières et fumées
Air Négatif Longue Ponctuelle Faible Mineur
Ambiance sonore Bruits
Décapage et perte d’humus. Longue Ponctuelle Faible Mineur
Sols Pollution par déchets (ouvriers) Négatif Insignifiant
Risque de pollution par hydrocarbures Hypothétique
Perturbation des biotopes et fuite de la
Faune Négatif
faune.
Biologique
12. Limiter la vitesse de circulation des engins à 15km/h sur les pistes non goudronnées
(panneau de limitation de vitesse poser à la sortie de la carrière).
13. Bâ cher les camions transportant les sables.
14. Respecter la charge maximale des engins.
15. Munir les ouvriers de la carrière de casques, masques et de protèges auditives pour
mieux se protéger
16. Garder en permanence une boite d’urgence dans le chantier.
17. Informer immédiatement les autorités compétentes en cas d’accident.
18. Sensibiliser le personnel sur la problématique environnementale ainsi que les dangers
liés à leur travail dans une carrière.
19. Recourir aux prestataires de services et à la main d’œuvre locale.
1. Méthodologie de travail :
1.1. Approche générale :
L’expression étude d’impact sur l’environnement fait partie de ces termes largement
répandus et utilisés, mais pour lesquels il n’existe pas de définition univoque. Ces
différences entre définitions résultent non seulement des considérations théoriques,
mais surtout des données et des particularités législatives de chaque pays.
Cependant, si l’on envisage l’étude d’impact sur l’environnement dans son sens le plus
large, une bonne définition pourrait être celle selon laquelle l’étude d’impact sur
l’environnement est l’identification, l’organisation et l’évaluation des effets physiques,
écologiques esthétiques, sociaux et culturels d’un équipement ou d’une décision
(technique, économique ou politique).
Pour notre approche méthodologique, et dans un souci de clarté, il est utile à ce niveau,
de définir en premier les termes ‘’Environnement’’ et ‘’Impact’’ ; ainsi :
L’Environnement peut être défini comme étant l’ensemble des éléments naturels et des
établissements humains, ainsi que des facteurs économiques, sociaux et culturels qui
favorisent l'existence, la transformation et le développement du milieu naturel, des
organismes vivants et des activités humaines
L’Impact peut être considéré comme la modification d’une composante de
l’environnement suite à l’implantation d’un projet. Sous cet angle, un impact est défini
comme la différence et la comparaison entre deux états : un état qui résulte de l’action
envisagée et un état de référence.
Les états de référence qu’on peut distinguer sont les suivants :
L’état initial avant l’action : l’état zéro,
La projection dans le futur de l’état actuel tel qu’il aurait évolué en l’absence de
l’action,
L’état défini par un but, des objectifs ou une cible à atteindre de par la législation
en vigueur ou des recommandations.
Description du projet
Proposition de mesures
Evaluations des impacts
d’annulation, atténuation ou
résiduels
compensation
Bilan environnemental
…
impact sur l’environnement. Elle définit le champ et le contenu de telle étude et insiste
sur, entre outre, la remise en état des lieux après la fin d’exploitation.
Le texte a fait l’objet d’une vaste concertation des acteurs de la société civile et des chefs
d’entreprises, pendant plusieurs semaines. La loi-cadre 99-12 précise «les droits et
devoirs inhérents à l’environnement et au développement durable reconnus aux
personnes physiques et morales et proclame les principes qui devront être respectés par
l’É tat, les collectivités territoriales et les établissements et entreprises publics». En
matière de lutte contre la pollution, les ressources environnementales se verront
protégées par les actions que l’É tat est amené à réaliser pour sauvegarder l’écosystème.
De plus, les responsabilités et les engagements des parties concernées par le
développement environnemental, à savoir les collectivités, les entreprises publiques, la
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société civile et l’É tat, sont délimités. Enfin, le projet de loi «prévoit les mesures d’ordre
institutionnel, économique et financier», afin de mettre en place un système de
gouvernance environnementale efficace et cohérent.
Des mesures législatives et réglementaires ont été fixées : celles-ci portent sur la
réforme juridique des établissements insalubres, incommodes ou dangereux,
l’établissement d’un cadre législatif régissant les produits chimiques, l’établissement du
régime juridique relatif à la pollution sonore, aux rayons de lumière et aux odeurs. Ces
mesures visent également l’actualisation du cadre législatif relatif aux déchets et
l’adoption des règles de prévention et de gestion des risques naturels et technologiques
(article 8). Les politiques publiques et sectorielles devront se conformer aux objectifs et
orientations de la charte nationale dans un délai maximum de deux ans à compter de la
date de son adoption.
Le projet de loi-cadre prévoit que les entreprises publiques et privées, exerçant une
activité industrielle et commerciale, devront adopter des méthodes
d’approvisionnement, d’exploitation et de production répondant aux exigences du
développement durable. Ces établissements devront procéder à des audits
environnementaux pour vérifier l’impact de leurs activités sur l’environnement et
s’engageront à réduire les effets négatifs (article 21). L’une des mesures importantes est
la mise en place d’un système d’évaluation environnementale stratégique. Ce système
permettra d’apprécier la conformité des politiques, des stratégies, des programmes et
des plans de développement aux exigences de la protection de l’environnement (art 27).
Des taxes écologiques et des redevances seront imposées aux activités caractérisées par
un niveau élevé de pollution et de consommation des ressources naturelles. L’article 30
stipule que «ces taxes et redevances peuvent être appliquées à tout comportement
caractérisé, individuel ou collectif, portant préjudice à l’environnement et enfreignant
les principes et règles du développement durable». Par ailleurs, un système d’écolabel
sera institué. Ce système servira à promouvoir les produits ou services ayant un impact
réduit sur l’environnement et ceux qui se conforment aux exigences du développement
durable et à fournir aux consommateurs des informations scientifiquement contrô lées à
leur sujet.
La mise en application de cette loi vient d’être renforcée par deux principaux décrets
d’application, à savoir :
Décret Nº 2-04-563 relatif aux attributions et au fonctionnement du Comité
National des É tudes d’Impact (CNEI) ainsi que des comités régionaux.
Décret Nº 2-04-564, fixant les modalités d’organisation et de déroulement de
l’enquête publique relative aux projets soumis aux EIE.
Arrêté du secrétaire d’Etat auprès de la Ministre de l’Energie des Mines, de l’Eau
et de l’Environnement n°470-08 du 23 février 2009 portant délégation de
signature, modifié par l’arrêté n°939-10 du 11 mars 2010.
Circulaire conjointe du Ministre de l’Intérieur et du secrétaire d’Etat auprès du
Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement n° D 1998 du 17
mars 2009 pour la mise en œuvre des décrets d’application de la Loi n°12-03
relative aux études d’impact sur l’environnement.
2.4.3.2. Décrets :
Décret n°2-97-178 du 24 octobre 1997 fixant la procédure de déclaration pour la
tenue à jour de l’inventaire des ressources en eau.
Décret n°2-97-224 du 24 octobre 1997 fixant les conditions d’accumulation
artificielle des eaux.
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2.4.3.3. Arrêtés :
Arrêtés conjoints portant mise à la disposition des Agences de Bassins
Hydrauliques des biens du domaine public hydraulique.
Arrêté conjoint du Ministre de l’Equipement et du Ministre chargé de
l'Aménagement du Territoire, de l'Urbanisme, de l’Habitat et de l'Environnement
n°1275-02 du 17 octobre 2002 définissant la grille de qualité des eaux de surface.
Arrêté conjoint du Ministre de l’Equipement et du Ministre chargé de
l'Aménagement du Territoire, de l'Environnement, de l'Urbanisme et de l’Habitat
n°1276-01 du 17 octobre 2002 portant fixation des normes de qualité des eaux
destinées à l’irrigation.
Arrêté conjoint du Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de
l'Environnement, du Ministre des Finances et de la Privatisation et du Ministre de
l’Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l’Economie n°2565-05 du 14
novembre 2005 relatif aux redevance d’utilisation de l’eau du domaine public
hydraulique pour l’approvisionnement en eau industrielle.
Arrêté conjoint du Ministre de l'Intérieur, du Ministre de l ' Aménagement du
Territoire, de l'Eau et de l'Environnement, du Ministre des Finances et de la
Privatisation, du Ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de
l'économie, du Ministre de l'Energie et des Mines et du Ministre du Tourisme, de
l'Artisanat et de l'Economie sociale n°1180-06 du 12 juin 2006 fixant les taux de
redevances applicables aux déversements des eaux usées et définissant l'unité de
pollution.
Arrêté conjoint du Ministre de l'Intérieur, du Ministre de l'Aménagement du
Territoire, de l'eau et de l'environnement et du Ministre de l'Industrie, du
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La mise en application de cette loi vient d’être renforcée par deux principaux décrets
d’application, à savoir :
Décret 2-09-286 du 08 Décembre 2009 (BO N° 5806 du 21 Janvier 2010) fixant
les normes de qualité de l’air et les modalités d’installation des réseaux de
surveillance.
Loi Nº 2-09-631 fixant les valeurs limites des émissions polluantes dans l’air
émanant de sources de pollution fixes et les modalités de contrô le de ces
émissions (adopté lors du conseil de gouvernement du jeudi 11 Mars 2010).
Avant-projet de décret fixant les valeurs limites des émissions polluantes de l’air
émanant de sources mobiles.
collecte, transport et traitement sont réglementés, alors que leur enfouissement est
strictement interdit. Les opérateurs seront d’ailleurs obligés, dans ce sens, de tenir des
registres précisant la quantité, la catégorie et la provenance des déchets dangereux. Les
déchets médicaux, eux, sont également concernés par le système d’autorisation, que ce
soit pour la collecte ou le transport. Leur enfouissement est aussi catégoriquement
interdit. Est également interdite, et de manière totale, l’importation des déchets
dangereux. Cette catégorie est aussi interdite de transit par le territoire national, alors
que pour les autres catégories, le texte prévoit un système d’autorisation. L’article 50 de
cette loi définit aussi les zones, régions ou aires où il ne saurait être question d’ouvrir
une décharge contrô lée.
Ce texte évoque aussi la planification à tous les niveaux via des schémas directeurs
nationaux, régionaux et préfectoraux qui seront en vigueur selon les catégories de
déchets concernés.
Les articles 61 à 83 s’intéressent aux verbalisateurs et aux sanctions qui comprennent
de fortes amendes, mais aussi des peines de prison variables selon le degré de
dangerosité des déchets objet de la contravention.
La mise en application de cette loi vient d’être renforcée par deux principaux décrets
d’application, à savoir :
Décret nº 2-07-253 du 14 rejeb 1429 (18 juillet 2008) portant classification des
déchets et fixant la liste des déchets dangereux.
Décret fixant les procédures administratives et les prescriptions techniques
relatives aux décharges contrô lées.
Décret N° 2-09-139 DU 25 Joumada I 1430 (21 mai 2009) relatif a la gestion des
déchets médicaux et pharmaceutiques.
D’autres textes sont en cours d’élaboration, à savoir :
Projet décret transport des déchets
Projet de décret relatif au plan préfectoral ou provincial de gestion des déchets
ménagers et assimilés.
Projet de décret sur l'incinération et la co-incinération des déchets.
2.5.3. Urbanisme :
Loi 12-90 relative à l’urbanisme, promulguée par le Dahir N°1.92.31 du 15 Dilhija
1414 (17 juin 1992) comme été modifiée et complétée.
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Commune Foum El Oued, Province de Lâ ayoune Présentée par : M. LAAZIZ Sidahmed
2.5.4. Divers :
Dahir n° 1-03-194 du 14 Rejeb 1424 (11 septembre 2003) portant promulgation
de la loi n° 65-99 relative au Code du travail.
Loi 78-00 portant charte communale, dans son article 39, oblige les communes à
effectuer toute disposition nécessaire pour la préservation de l’environnement.
Loi n° 17-08 modifiant et complétant la loi n° 78-00 portant charte communale ;
La loi organique n° 111-14 du 7 juillet 2015 relative aux régions.
La loi organique n° 112-14 du 7 juillet 2015 relative aux provinces et
préfectures.
La loi organique n° 111-14 du 7 juillet 2015 relative aux communes.
Arrêté du directeur du travail et des questions sociales du 31 décembre 1951 B.O.
n° 2049 du Vendredi 1 Février 1952 fixant la Périodicité des vérifications des
installations électriques.
Les textes et lois présentés ci-dessus sont donnés à titre indicatif et non limitatif.
Ces textes sont ceux qui se rapportent le plus aux domaines de l’environnement et
du secteur de distribution de carburants. Le pétitionnaire est censé connaître et
respecter toutes ces lois. Il est également censé avoir toutes les autorisations
afférentes à son activité.
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Chapitre II : Le projet
3. Contexte et Justification du projet.
4. Description détaillée du projet.
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Figure 3: Plan de situation, extrait de carte de La région de Lâayoune (google maps, 2016).
Borne X Y
B1 415078.82 553639.75
B2 415333.16 553556.77
B3 415187.00 552998.10
B4 414962.62 553007.37
Capacité total :
Dimensions retenus :
Longueu
Profondeur Largeur r Volume retenu
Compartiment 1 1,5 1 2 3
Compartiment 2 1,5 1 1 1,5
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
Commune Foum El Oued, Province de Lâ ayoune Présentée par : M. LAAZIZ Sidahmed
Méthode de curage :
Une vidange de la fosse septique doit être effectuée tous les 3 ans environ, lorsque le
volume de boue atteint 50 % du volume de la fosse. Si on laisse les boues s'accumuler
au-delà , on s'expose à l'apparition d'odeurs nauséabondes.
La méthode de curage adoptée consiste à se servir d’une motopompe qui aspire toute
l’eau du puits, à curer tout le fond et à évacuer la boue sale.
Ensuite on utilise une pompe à haute pression pour laver le fond. Après quoi, il faut
laisser le puits se remplir tranquillement. Il est nécessaire de renouveler deux à trois
fois l’opération pour en assurer l’efficacité.
Aussi important que la vidange, le déboucher les canalisations, deux méthodes sont
possibles :
- Canalisations bouchées : On utilise une caméra pour repérer le bouchon qui sera
éliminé par jets d’eau sous haute pression. On parle de curage technique.
- Entretien des canalisations : On envoie de l’azote et du phosphore puis on active les
bactéries qui éliminent les déchets sur les parois. On parle de curage biologique.
N.B : Le pétitionnaire doit prendre contact avec une entreprise agrée spécialisée
dans les travaux de curage, pour effectuer les opérations de curage nécessaire.
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
Commune Foum El Oued, Province de Lâ ayoune Présentée par : M. LAAZIZ Sidahmed
Quant aux moyens Humains déployés, ils seront de l’ordre d’une vingtaine de personnes
qualifiés :
Un (01) gérant.
Un (01) chef carrière.
Six (06) ouvriers.
Deux (02) gardiens.
De l’eau sera acheminée par des camions citernes vers la carrière en provenance de
Foum El Oued. Cette eau sera utilisée essentiellement pour les besoins alimentaires et
hygiéniques des ouvriers sur place. La quantité d’eau consommée dans la carrière est
estimée à moins de 1m3/semaine. L’exploitant s’engage à garantir la qualité et la
potabilité des eaux destinées aux besoins hygiéniques et alimentaires des
ouvriers.
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Le processus 0. Est plutô t un processus fonctionnel (de support), ne nécessitant pas une
technologie spécifique. Le quatrième processus (remise en état) sera détaillé dans le
chapitre 9 ci-après. Les autres processus sont décrits ci-après :
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4.4.2.Chargement :
Critères généraux :
Le choix du mode d’extraction doit répondre à plusieurs critères :
Ce mode doit être conçu de façon à réduire les impacts sur l’environnement
(notamment sur le paysage).
Il doit également prendre en considération les contraintes paysagères et
celles d’infrastructures avoisinantes.
Il doit garantir une exploitation optimale des ressources à exploiter.
Il doit également permettre d’optimiser le déploiement du matériel.
En raison l’orientation longitudinale de la carrière (direction sud-ouest vers le nord-est),
et aussi du fait que la zone des installations est au sud de la parcelle, cette parcelle sera
divisée en cinq bandes parallèles ayant un développement spatial sud-ouest vers le
nord-est. L’exploitation de la carrière se suivant un axe perpendiculaire aux bandes et
orienté vers le nord-est. L’attaque des plages sédimentaires se fera par bandes.
L’extraction évoluera bande après bande (dans l’ordre croissant des chiffres Cf. figure 6).
Pour chaque bande, l’exploitation se développera suivant un axe du sud-ouest vers le
nord-est (suivant le sens des flèches cf. figure 6).
L’exploitant propose de procéder à des prélèvements superficiel, et ce afin de préserver
la morphologie initiale du site et aussi afin d’optimiser le déploiement du matériel.
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
Commune Foum El Oued, Province de Lâ ayoune Présentée par : M. LAAZIZ Sidahmed
Manœuvres de chargement :
Lors du chargement du sable dans les camions, et sachant que les vents dominant dans
la région sont généralement de secteur nord, nous recommandons que les chargeurs
soient orientés Est-ouest et les camions orientés Nord-Sud (cf. figure 7).
Cette configuration de manœuvre permettra essentiellement de réduire l’exposition du
sable enlevé au vent, et ainsi réduire sa dispersion éolienne.
Les opérations de maintenance des engins, produiront des huiles et graisses usagers. Ces
huiles seront systématiquement collectés et évacuer en dehors du site de la carrière. Ces
déchets seront acheminés vers une station de récupération en vue de les retraiter ou
valoriser énergétiquement (fours et hammam beldis). Aucun déversement de ces
huiles dans le milieu naturel ne sera opéré ni autorisé.
N.B : le pétitionnaire s’engage de ne pas jeter les déchets solides dans le milieu
biologique ou littoral.
Années 1 2 3 4 5
Aménagements et construction
Exploitation (Chargement, transport…)
Remise en état et réhabilitation
Tableau 3: Planning prévisionnel d'exploitation de la carrière.
Chapitre III :
Le Milieu Environnant
5. Délimitation de la zone d’étude.
6. Etat initial de l’environnement.
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Figure 10: Plan de situation de la carrière, extrait de la carte topographique Laayoune1991 (échelle 1 / 100 00
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Des plus anciennes aux plus récentes, toutes ces formations ont été affectées à des
degrés divers, par la technique : anticlinal des Rguibat, synclinal de Tindouf,
mouvements hercyniens plus ou moins lâ ches, basculement des couvertures
hamadiennes, fracturation des massifs anciens, soulèvement de l’ensemble
L’aspect orographique actuel du Sahara est donc le résultat d’une longue évolution
géomorphologique. Plusieurs chaînes de montagnes ont été édifiées, détruites et
arasées. Il est composé de trois domaines qui sont :
désigné par le terme d’Aguerguer. Il s’agit d’un relief marqué par une sorte de réseau
de dépressions plus ou moins serrées isolant autant de buttes témoins encroû tés à
leur sommet.
Figure 11: Contexte géologique de la zone d'étude, extrait de la carte géologique du Maroc
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
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Figure 12: Blocs diagrammes avec coupes géologiques E-O et N-S, du bassin marginal de Lâayoune- Tarfaya- Dakhla
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6.1.2. Ensablement :
L’ensablement des régions désertiques est essentiellement d’origine marine. Les sebkhas,
vastes dépressions issues de l’érosion hydro éolienne, en constituent également une source
potentielle. Les particules sableuses proviennent des désagrégations des formations
dunaires anciennement consolidées et des encroû tements calcaires datant du Moghrébien à
sa phase régressive, et constituant la majeure partie du bassin Saharien compris entre la
retombée occidentale de l’Anti-Atlas, et les confins Marocco-Mauritaniens au Sud.
Rejeté sur les plages par les vagues et les courants littoraux et repris par les alizés du Nord-
est, le sable s’édifie en petites dunes bordières à profil barkhanique (en forme de croissant)
très mobiles. Sous l’action éolienne, celles-ci rattrapent et engraissent les dunes
continentales et le déplacement devient uniforme au bout de quelques dizaines de
kilomètres, soit sous forme de barkhanes isolées de grande hauteur, soit en nappes
sableuses, ou à l’intérieur d’un champ dunaire de plusieurs centaines de kilomètres composé
de barkhanes plus ou moins jointives, pouvant atteindre plus de 15 m de haut et 75 m de
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La dynamique des mouvements de sable dans cette région, accentuée en période de grands
vents (Avril-Octobre), est aggravée davantage par la présence des conditions
morphologiques favorables. Hormis quelques sebkhas (Tah par exemple) et oueds assez
larges et encaissés (Oueds Sequia El Hamra, Khawi Nâ am, Haggounia entre autre), les
terrains traversés sont plats. Ils présentent un substratum rocheux rigide et cohérent,
accélérant le glissement en reptation et saltation des particules sableuses. De plus, les
dépressions traversées constituent des aires complémentaires pourvoyeuses de sable.
L’ensablement marin.
6.1.3. Topographie :
Le site d’implantation proposé pour la carrière se trouve au niveau la plaine cô tière de
Tarfaya. Ces plaines cô tières ont une altitude moyenne de 25 à 35m. Les graara-maader sont
des dépressions de forme ovale dont la superficie est comprise entre un et quelques
hectares ; le creusement atteint habituellement quelques décimètres et plus rarement
quelques mètres au centre des plus vastes ; les fonds, tapissés de sédiments argileux, sont
couverts d’une végétation naturelle qui comprend essentiellement des salsolacées et des
euphorbiacées ; lorsque ces graaras sont défrichées et parfois cultivées, elles prennent le
nom de maader. Les sebkhas sont des dépressions beaucoup plus vastes et profondes dont le
fond est habituellement recouvert de croû tes salines. Elles se situent souvent au-dessous du
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niveau de la mer ; la plus importante est la sebkha Tah (382 km2 de superficie) dont le fond
se situe à la cote -65 NGM. Ces plaines cô tières se prolongent vers le NE et tout le long du
littoral en une plate-forme large de 5 à 15 km, ancienne terrasse marine d’â ge Moghrébien,
profondément entaillée par les quelques oueds qui atteignent la mer. Les entablements des
Hamadas les dominent, formant plusieurs niveaux à une altitude voisine des 200 m
(Hamadas Tellia, Gueblia, El-Gaada).
6.1.4. Hydrogéologie :
La zone d’étude fait partie du bassin hydraulique du Sahara, situé à l’extrémité sud du pays
couvre une superficie d’environ 340.000 Km² (43% de la superficie totale du Royaume). Il se
présente sous forme d’une bande qui s'étale du Nord au Sud le long de l'océan Atlantique
avec une largeur pouvant atteindre 400 km. Il est limité au nord par les provinces de Tan
Tan et d'Assa-Zag et au sud par la Mauritanie.
Le bassin du Sahara se présente sous forme de vastes plaines tabulaires avec des faibles
altitudes. Les seules exceptions à cette règle sont le Jbel Zini au Nord, la chaîne Gargar à
Dakhla et les massifs anciens de la limite Est du bassin (Guletat Zemmour, Tichla, Haouza et
Jdairia).
Les ressources en eau superficielle sont presque inexistantes. Les seuls Oueds, d’ailleurs non
pérennes, sont Oued Eddahab et Sakia El Hamra; ce dernier connaît parfois des crues
exceptionnelles pouvant être exploitables au moyen d’un barrage collinaire adéquat.
Sur le plan hydrogéologique, les forages profonds réalisés pour la recherche d’eau ou de
pétrole ont montré l’existence de plusieurs niveaux aquifères :
Bassin sédimentaire :
Ce bassin dit de Lâ ayoune-Dakhla occupe la partie occidentale des provinces Sahariennes
où il couvre quelque 10 000 km2 de terre et se poursuit largement vers l’Ouest sous
l’Océan Atlantique. On y rencontre plusieurs niveaux aquifères dont trois sont
particulièrement intéressants à savoir : le Crétacé inférieur, le Paléogène inférieur et le
Mioplio-Quaternaire :
pendant toute l’année, cependant, à quelques kilomètres à l’est de la cô te, c’est le climat
Saharien très sec et très chaud qui domine.
La caractérisation climatique de la zone d’étude se fera sur la base des données
climatiques du centre provincial météorologique de Lâ ayoune (situé à quelques 25km
au Nord-ouest du projet) pendant la période 1987-2016 (Voir annexe).
6.1.5.2. Pluviométrie
La saison humide débute tardivement en Novembre et se termine hâ tivement en Février.
Pendant l’été, quelques averses parfois orageuses peuvent s’éclater comme résultat de
remontées de nuages d’origine tropicale. Les cumules moyennes annuelles sont de
l’ordre de 56.8mm/an avec un nombre de jours de pluie de 10.5j/an (normale
climatologique entre 2000 et 2009). Le maximum absolu des précipitations recueillies
dans le centre provincial météorologique de Lâ ayoune et de 43.1mm pendant 24h,
enregistré le 14-12-19771.
6.1.5.3. Température
Les températures dans la station météorologique de Lâ ayoune caractérisent le climat
continental. Les températures moyennes sont de l’ordre de 21.38°C, la moyenne des
températures maximales ne dépasse 26.56°C et la moyenne des températures
minimales ne descend pas au-dessous de 16.2°C. Les températures records sont
enregistrées dans le mois.
1
Données climatologiques du Centre Provincial de Météorologie de Lâayoune.
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Figure 16: Rose 16 des vents à Lâayoune (Station météo Lâayoune 1987-2016).
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Toutes les espèces végétales des différents milieux précités occupent une place
importante et offrent de multiples services à l'homme: bois, pâ turage, alimentation et
médecine traditionnelle. Toutefois, la couverture végétale est constamment détruite par
le pâ turage et l’action de l’homme, et ne constitue plus un obstacle en mesure de piéger
et stabiliser le sable en mouvement. Considérant les conditions climatiques difficiles et
environnantes (par exemple ensablement), la végétation occupe une place importante
pour le maintien de la biodiversité dans la zone d’étude. Il est donc important de
préserver la végétation face aux situations de dégradation et de destruction superflue.
En effet, une fois détruite, la végétation a besoin de longues périodes pour se régénérer,
vu que la vitesse de développement est fortement réduite par apport à d’autres milieux.
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Fennec (Vulpes zerda): Le fennec a été observé dans les régions du Sahara littoral et
Sakia El Hamra. L’espèce est cantonnée aux milieux sahariens sableux, préférant
manifestement les ergs, les milieux dunaires et les milieux à voile sableux continu.
A l’exception du fennec, dont la viande est considérée comme «odorante». Les espèces
magique, leur viande étant renommée comme fortifiante.
Les menaces globales sur les canidés sont en grande partie liées aux destructions ;
chasse directe, piégeages et campagnes d’empoisonnement à la strychnine, qui ont
débuté au cours des années 50. D’autres poisons, d’efficacité variable, sont également
utilisés.
Seul le fennec est une espèce protégée par la loi, les autres canidés étant considérés
comme des espèces nuisibles.
Chacal doré (Canis aureus): Aucune observation postérieure à 1986 n’a été réalisée
dans la zone de Laayoune Sakia El Hamra. Etant donné les densités observées de
l’espèce, souvent très faibles, il serait prématuré de conclure à la disparition de l’espèce
dans cette région, où se maintiennent très probablement quelques animaux. En milieu
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saharien, il y a une nette préférence envers les milieux limoneux, et, dans une moindre
mesure, envers les milieux de reg.
Renard roux (Vulpes vulpes) : Le renard roux a été observé dans le nord du Sahara
littoral. En milieu saharien, l’espèce est présente dans de nombreux milieux, à
l’exception des Hamadas, milieu sans doute trop pauvre, et des ergs.
Le chat ganté (Felis silvetris) : Le chat ganté, que l’on pense être l’ancêtre du chat
domestique, a été observé dans les régions sahariennes, avec en particulier de
nombreuses observations sur la bande littorale, où l’espèce a une activité très diurne.
En milieu saharien, son observation indique une préférence apparente pour les milieux
ensablés (ergs exceptés). Les milieux limoneux, relativement productifs, ainsi que les
milieux de collines semblent être recherchés. Au cours des dernières décennies, l’habitat
d’importante population cô tière saharienne a été envahi par des pêcheurs, qui ont
fréquemment amené des chats domestiques, accroissant sérieusement le risque
d’hybridation, et limitant l’habitat laissé disponible pour le chat ganté.
Le caracal (Caracal caracal): Ce félin de taille moyenne est un chasseur fort efficace,
ses proies atteignant des tailles respectables par rapport à sa taille. L’espèce semble
avoir disparu du Sahara littoral, cette constatation devant être interprétée avec
prudence, étant donné la discrétion de l’espèce (la dernière observation a été réalisée
en1981 dans la sebkha Oum Ed Dba).
Le lièvre du Cap (Lepus capensis): Il occupe une très vaste répartition: partie nord et
est de l’Afrique, et une grande partie de l’Asie. C’est une espèce particulièrement
plastique, puisqu’on la trouve depuis les régions désertiques du Sahara jusqu’aux
milieux forestiers. Le trafic en accroissement constant cause une forte mortalité de
l’espèce.
La gazelle dorcas (Gezelle dorcas): La gazelle dorcas, est une espèce de petite taille,
autrefois largement répandue dans l’ensemble des régions de plaine du nord de
l’Afrique, Sahara inclus. Cette espèce considérée comme banale a payé un très lourd
tribut à une chasse excessive. Cette espèce est observée dans le Sahara littoral, où
apparaissent épisodiquement des animaux isolés, et qui ne sont jamais stabilisés
géographiquement, et au niveau de la zone de laayoune Sakia El Hamra. L’ensemble des
données montre que la gazelle dorcas a fortement régressé, à la fois dans son aire de
répartition et dans ses effectifs. Le facteur primordial dans la régression de l’espèce est
sa surexploitation, en particulier à cause d’une chasse abusive, sévèrement réglementée
depuis les années 50, et illégale depuis 1968.
La gazelle dama (Gazelle dama): Cette gazelle se trouve seulement sur la périphérie
du Sahara, avec une aire beaucoup plus vaste dans les régions sahéliennes. Cette grande
gazelle rousse et blanche est représentée par la sous-espèce Mhorr au Maroc, surtout
dans le Sahara. La gazelle dama a été observée seulement en bioclimat saharien
supérieur et inférieur, avec une préférence apparente pour le saharien inférieur. Les
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
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6.2.2.2. Avifaune :
Oiseaux nicheurs (résidents et visiteurs d’été) :
27 espèces nichent ou sont susceptibles de nicher dans la zone littorale ou dans ses
environs immédiats; alors qu’une partie des 7 autres espèces connues de la région,
doivent visiter le site ou s’y reproduire, et sont à rechercher; soit un total de 34 espèces
si l’on considère une autre espèce dont nous n’avons aucune preuve de nidification
récente (Outarde houbara). 31 oiseaux nicheurs parmi les 33 espèces présentes
actuellement sur le site sont des sédentaires; la Fauvette à lunettes et le Traquet du
désert sont des nicheurs migrateurs.
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
Commune Foum El Oued, Province de Lâ ayoune Présentée par : M. LAAZIZ Sidahmed
Tableau 5: Liste des oiseaux nicheurs dans la région de laayoune ou dans ses environs immédiats (E)
accompagnés de leur statut nicheur : NS= nicheur sédentaire ; NM= nicheur migrateur
Au Maroc, comme dans tous les pays méditerranéens, le littoral tend à devenir un espace
suroccupé et surutilisé par l’urbanisation, les activités industrielles, portuaires,
halieutiques et de loisirs. Souvent excessive, cette occupation aboutit à la dégradation du
milieu physique et à hypothéquer toute possibilité de gestion meilleure de l’espace
cô tier et marin dans l’avenir. Le processus de littoralisation de la population et des
activités est déjà très avancé et aboutit aussi à un déséquilibre flagrant en termes
d’aménagement du territoire. Jusqu’à maintenant, l’approche n’a pas pu générer un effet
de durabilité. Les rejets urbains et industriels dans le milieu marin, la suroccupation du
trait 190 de cô te, l’épuisement de certaines ressources halieutiques et l’érosion des
rivages sableux – ressource à la base du développement touristique – tout cela conduit à
poser la problématique du milieu marin en termes de choix fondamentaux pour la mise
en place d’une politique de gestion efficace de cet espace précieux. La mer est par
ailleurs le réceptacle final des nuisances développées en milieu continental lointain ;
mais ce sont les nuisances du domaine cô tier proche qui concourent le plus à dégrader la
mer. Cette dégradation a des effets multiples sur la santé des habitants, sur les
ressources marines, sur la qualité paysagère du littoral ; mais il y a aussi des
dégradations du trait de cô te qui résultent soit de phénomènes purement naturels, soit
du prélèvement de matériaux ou d’installations ou d’équipements cô tiers inadéquats.
La superficie agricole utile (SAU) est estimée à 19.053 ha, dont 102 ha constituent les
périmètres irrigués de la région (Foum El Oued, Jraifia et Tawarta). Les cultures sont
axées principalement sur la production fourragère (luzerne) et quelques cultures
maraîchères.
6.3.2.2. L’élevage :
L’élevage dans la région de Lâ ayoune Sakia el Hamra est pratiqué de manière extensive.
Le cheptel de cette région est important et est composé de camelins, de caprins, d’ovins
et de bovins qui représentent respectivement 30%, 4%, 0,8% et 0,01% du cheptel
national.
Vu l’importance de ce secteur, l’Etat s’y est beaucoup investit. Ainsi, un vaste programme
(programme national de lutte contre les effets de la sécheresse) a été lancé pour
développer le secteur. En effet, deux cliniques vétérinaires sont mises en place à
Lâ ayoune et Boujdour et un centre de recherche sur les camelins est en fonction à
Lâ ayoune.
D’un autre cô té, d’importantes subventions sont accordées aux éleveurs, sois pour
l’achat du bétail, l’amélioration des techniques d’élevage, la subvention des aliments de
bétail, l’abreuvage du cheptel par des camions citernes, la création des points d’eau, et
enfin, l’encadrement vétérinaires lors des différentes campagnes de vaccination. L’Etat a
autorisé l’importation du camelin de la Mauritanie et du Sénégal, ainsi que l’introduction
de nouvelles races (ovins, caprins …).
6.3.2.4. Tourisme :
La Commune rurale Foum El Oued :
La Commune rurale Foum El Oued est une jolie plage en plein désert. Les sables, le
climat ensoleillé, la propreté, la mer, … tous ces éléments confèrent une beauté
particulière à la plage de Foum El Oued.
La beauté naturelle de cet endroit n’a pas laissé indifférentes les autorités publiques. Des
efforts considérables ont été déployés pour équiper la région en infrastructures
adéquates.
La commune de Foum El Oued est située à 20 km au sud de Lâ ayoune, sur la route
reliant celle-ci à la ville d’Al Marsa. Foum El Oued dispose d’une des plus belles
corniches du Royaume sur l’océan Atlantique et sa plage qui s’étend sur une distance de
11 km est dotée d’une importante infrastructure touristique. Plus de 100.000 estivants y
passent leurs vacances l’été. Les vagues de Foum El Oued attirent les surfeurs et les
amateurs des sports de glisse du monde entier.
Situé dans le voisinage de cette plage, le port permet aux estivants de se procurer
facilement des produits de la pêche.
Lamrijat :
D’autre cite sont reconnu à la région comme « Lamrijat », ce cite présente un patrimoine
historique et un espace de loisir pour les habitant de la région.
Chapitre IV :
Gestion environnementale
7. Identification et évaluation des impacts sur l’environnement.
8. Mesures d’annulation, atténuation ou compensation des impacts.
9. Remise en état et réhabilitation du site.
10. Plan de suivi et surveillance de l’environnement.
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
Commune Foum El Oued, Province de Lâ ayoune Présentée par : M. LAAZIZ Sidahmed
A-1. Déploiement et mise en place de matériel : Altérant principalement les sols, l’air et
la paysage.
Commodité du milieu et
Infrastructure (routes,
Emplois et économie
Paysage et qualité
Ambiance sonore
habitations…)
qualité de vie
Qualité de l’air
Souterraine
visuelle
Faune
Flore
Surface
Sol
Sources potentielles
d’impact
Aménage
Constructions et aménagements - - 0 - - - - - + -
ment
Déploiement de matériel 0 0 - - - + -
Présence des installations 0 + -
Exploitation
Chargement - - - - - - -
Rejets des ouvriers - 0 - - -
Circulation et transport - - - - - - - + -
Remise en état + + + + + +
Nettoyage
0 0 + +
Réhabil
itation
Nivellement
+ + + 0 + + +
Longue : Impact dont l'effet est ressenti de façon continue pendant toute la
durée de vie du projet et même au-delà .
Moyenne : Impact dont l'effet est ressenti de façon continue, ou de façon
intermittente pendant une période inférieure ou égale à la durée de
vie du projet.
Courte : Impact dont l'effet est ressenti à un certain moment de la vie du projet.
7.1.3.2. Envergure :
L'envergure de l'impact correspond au nombre d'utilisateurs de l'élément
environnemental touché. On distingue trois niveaux d'envergure : ponctuelle, locale et
régionale.
Ponctuelle : L'impact touche un élément environnemental situé à l'intérieur de la
zone d'intervention et qui est utilisé ou perceptible par un groupe
restreint d'individus.
Locale : L'impact touche un élément environnemental situé à proximité de la
zone d'intervention et qui est utilisé ou perceptible par une partie ou
l'ensemble d'une collectivité.
Régionale : L'impact touche un élément environnemental qui est utilisé ou
perceptible par une collectivité régionale ou par un large segment de la
collectivité.
7.1.3.3. Intensité :
L'intensité correspond au degré de perturbation des éléments environnementaux
touchés par le projet. Ces éléments peuvent être des ressources telles que l'eau, le sol, la
flore, la faune et les composantes de ceux-ci, une utilisation particulière du sol, des
projets de développement ou encore la population.
Durée
Durée
Pon. Loc. Rég. Pon. Loc. Rég. Pon. Loc. Rég.
Courte Min. Min. Min. Courte Min. Min. Min. Courte Min. Moy. Moy.
Moyenne Min. Min. Min. Moyenne Min. Moy. Moy. Moyenne Moy. Moy. Maj.
Longue Min. Min. Moy. Longue Min. Moy. Maj. Longue Moy. Maj. Maj.
Avec :
Min. = Impact Mineur
Moy. = Impact Moyen
Maj. = Impact Majeur
Pon. = Envergure Ponctuelle
Loc. = Envergure Locale
Rég. = Envergure Régionale
Arrachage de plantes.
7.2.1.2. Evaluation de l’impact :
Concernant le projet étudié, il est à signaler que :
Les aménagements dureront seulement deux (02) mois au maximum.
La route cô tière est actuellement en parfaite état de circulation.
Le site du projet est suffisamment éloigné des agglomérations pour pouvoir
les impacter directement.
De ce fait, l’évaluation de cet impact se présente comme suit :
Phase : Aménagement et construction
Milieu impacté : Naturel & Humain
Sources d’impact : - Terrassements, Circulation des engins.
Sens de l’impact : Négatif
- -Bruits.
Nature des impacts - -Dispersion de poussières.
- -Dégradation visuelle du paysage.
Descripteur Valeur
justifications
Durée Courte
Deux mois.
Ayant lieu uniquement sur le site du projet et
Envergure Ponctuelle
Examen des descripteurs piste.
-Nombre réduit d’engins en circulation.
Intensité Faible -Nombre réduit d’ouvriers présents.
-Site éloigné des agglomérations.
Evaluation de l’impact Négatif mineur
Tableau 8: Evaluation des impacts négatifs de l'aménagement et la construction du projet.
L’exploitation de la carrière étudiée peut donc être faite sans impacts sur les
ressources hydriques de la zone d’étude, à l’exception du risque de pollution par
hydrocarbures (impact hypothétique).
De ce fait, l’évaluation de l’impact du projet sur les sols se présente comme suit :
Phase exploitation
Elément(s) impacté(s) : Sols
Source d’impact : Chargement, circulation, présence des ouvriers
Sens de l’impact : Négatif
Nature d’impact o -Perte d’humus et de biomasse.
o -Risque de contamination par huiles et hydrocarbures
(Hypothétique).
Descripteur Valeur Justifications
Durant toute la durée de vie du
Durée Longue
projet.
Ayant lieu uniquement sur le site de
Envergure Ponctuelle
Examen des descripteurs la carrière et ses pistes d’accès.
-Teneur en humus et biomasse
moyen.
Intensité Moyen
-Mode d’exploitation (ramassage
superficiel et peu profond).
Evaluation Négatif moyen.
Tableau 10: Evaluation des impacts de l'exploitation du projet sur les sols.
Les nuisances de bruits et poussières sont essentiellement produites par les processus
d’extraction et circulation et transport.
Les nuisances olfactives générées par les rejets des ouvriers sont estimées insignifiantes
en raison de la faible quantité et charge polluante de ces rejets.
Les bruits engendrés par les chargements (chargeur) et le transport, pourrait être à
l’origine d’une perturbation du biotope, conduisant ainsi à une fuite de la faune
(oiseaux migrateurs).
La circulation et le transport pourrait également être à l’origine d’une éventuelle
contamination de la flore par huiles et carburants en cas de fuite (hypothétique).
Pour ce qui est du présent projet, la zone où il sera implanté est situé ai niveau de la
frange littorale. Elle est caractérisée par un climat aride, marqué par l'influence de l'alizé
maritime : forte humidité de l'air, importante nébulosité et températures modérées. Le
sol est pauvre en humus et éléments nutritifs. De ce faite, la couverture végétale pérenne
rencontrée est pauvre et discontinue sous forme de broussaille ou steppe arborée basse
(50 cm de haut en moyenne) et éparse, caractérisée par la prédominance des espèces
adaptées au milieu aride.
Il en est de même pour la vie faunique, et même lorsque des animaux sont rencontrés
sur la zone du projet, ils pourront facilement migrer vers des biotopes à proximité et
ayant les mêmes caractéristiques (en raison de l’homogénéité du milieu).
Phase exploitation
Elément(s) impacté(s) : Faune et Flore
Source d’impact : Chargement, circulation
Sens de l’impact : Négatif
o -Déboisement.
o -Dispersion de poussières.
Nature des impacts
o -Perturbation du biotope et fuite de la faune
o -Contamination par huiles et hydrocarbures (hypothétique).
Descripteur Valeur Justifications
Durée Longue Durant toute la durée de vie du projet.
Ponctue Ayant lieu uniquement sur le site de la
Envergure
lle carrière et sa piste d’accès.
Examen des descripteurs
-Faible densité de plantes à arracher.
-Faible intérêt économique des plantes à
Intensité Faible
arracher.
-Homogénéité du milieu.
Evaluation Négatif mineur.
Tableau 11: Evaluation des impacts de l'exploitation du projet sur le milieu biologique.
Le site du projet est très enclavé, loin des agglomérations et des établissements
Humains. Le projet est distant de plus de 12km au Nord de la commune rural Foum El
Oued.
Concernant la technopole de Foum El oued, le site dédié pour le projet est localisé à la
proximité du centre de la commune de Foum El Oued à 18km de Laâ youne, donc il va
subir globalement les mêmes impacts que le reste de la commune rural Foum El oued.
De même, les déchets de la carrière (surtout les déchets organiques des ouvriers)
pourront constitués des gites favorables à la prolifération d’insectes et de parasites
vecteurs de maladies (mouches, moustiques, rongeurs…).
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Les déchets générés par les ouvriers sont de faible quantité et charge polluante. Le mode
de leur gestion (détaillé dans le paragraphe 4.4.4) évitera tout risque de constitution de
gites pour les vecteurs de maladies.
Quant à l’effet cumulatif des poussières, nous estimons qu’il sera de faible intensité en
raison de la force modérée des vents dans la région. Ces vents brassent en permanence
les airs diminuant et dissipant rapidement les nuisances poussiéreuses.
Ainsi, les impacts de l’exploitation de la carrière sur la santé et l’hygiène publique, sont
évalués comme suit :
Phase exploitation
Elément(s) impacté(s) : Santé et hygiène publique
Source d’impact : Chargement, circulation
Sens de l’impact : Négatif
-Complications sanitaires diverses dues à la dispersion des
Nature d’impact poussières et la propagation des bruits.
o -Prolifération de vecteurs de maladies.
o -Risque d’accident de travail ou de circulation (hypothétique).
Descripteur Valeur Justifications
Durée Longue Durant toute la durée de vie du projet.
Concernant uniquement les ouvriers sur
Envergure Ponctuelle
place.
Examen des descripteurs
-Agglomérations éloignées.
-Faible production de poussières et de
Intensité Moyenne
bruits.
-Présence des ouvriers sur place.
Evaluation Négatif mineur.
Tableau 12: Evaluation des impacts de l'exploitation du projet sur la santé et l’hygiène publique.
Elle permet également de créer des emplois indirects liés aux activités diverses relevant
de l’exploitation de la carrière (maintenance mécanique, sous-traitance, commerce…).
Phase exploitation
Elément(s) impacté(s) : Activités économiques
Source d’impact : Toutes les composantes du projet
Sens de l’impact : Positif
o -Maintien et création d’emploi.
Nature d’impact o -Développement d’autres activités économiques.
o -Redevances à la CR.
Descripte Valeur Justifications
ur
Durée Longue Durant toute la durée de vie du projet.
Embauche de la main d’œuvre locale.
Examen des descripteurs Envergure Locale
Recettes fiscales à la CR.
-Faible capacité de production.
Intensité Faible -Petite taille du projet.
-Nombre réduit d’emplois directs créés.
Evaluation Positif mineur.
Tableau 13: Evaluation des impacts de l’exploitation du projet sur l’économie.
Phase : Exploitation
Milieu impacté : Humain
Elément impacté : Paysage et aspect visuel.
Sens de l’impact : Négatif
- Extraction superficielle
Sources d’impact
- Circulation des engins.
Descripteur Valeur justifications
Durée Longue Pendant toute la durée de vie du projet.
-Site éloigné des grandes agglomérations.
Envergure Ponctuelle
Examen des descripteurs - Site éloigné de la technopole de Foum El Oued.
-Nombre réduit d’engins en circulation.
Intensité Faible -Nombre réduit d’ouvriers présents.
-Site éloigné des grandes agglomérations.
Evaluation de l’impact Négatif mineur
Tableau 14: Evaluation de l'impact d’exploitation du projet sur le paysage.
Une forte circulation des engins de livraison des produits finis (souvent des camions
poids lourds), peut endommager l’infrastructure routière et les réseaux souterrains
traversés.
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Phase exploitation
Elément(s) impacté(s) : Infrastructure
Source d’impact : Transport et circulation
Sens de l’impact : Négatif
Sources d’impact o -Dégradation de la chaussée.
Descripteur Valeur Justifications
Durée Longue Durant toute la durée de vie du projet.
Ayant lieu uniquement sur une petite
Envergure Ponctuelle
Examen des descripteurs section.
-Faible trafic PL engendré (2 à 3PL/j).
-Routes dimensionnées et aménagées
Intensité Faible
pour la circulation des PL.
-Absence de réseaux souterrains.
Evaluation Négatif mineur.
Tableau 15: Evaluation des impacts d'exploitation du projet sur l'infrastructure.
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
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8. Mesures d’atténuation :
Dans ce chapitre, nous tâ cherons de définir de manière détaillée et opérationnelle les
mesures que le promoteur est tenu de prendre pour prévenir, atténuer, réparer ou
compenser les conséquences dommageables du projet sur l’environnement humain et
naturel.
Les mesures d’accompagnement visent à supprimer ou au moins à atténuer les impacts
négatifs du projet et à consolider les impacts positifs. Les mesures compensatoires
interviennent lorsqu’un impact négatif ne peut être supprimé ou réduit.
Il est évidemment important de privilégier la mise en œuvre de mesures d’élimination et
de réduction des impacts au niveau de la conception du projet. Les mesures
compensatoires devront intervenir uniquement lorsque subsistent des impacts
résiduels non réductibles.
L’atténuation des impacts vise une meilleure intégration possible du projet au milieu. A
cet égard, des actions prévues aux différentes phases de réalisation, pour éliminer ou au
moins réduire les impacts négatifs. Ces mesures seront conçues de telle sorte à (par
ordre d’importance) :
1. Agir en premier lieu sur les impacts directs.
2. Diminuer l’intensité de l’impact négatif (ou augmenter celle du positif).
3. Rétrécir l’envergure spatiale de l’impact négatif (ou élargir celle du
positif).
4. Raccourcir la durée de l’impact négatif (ou prolonger celle du positif).
Quoique les incidents sur la santé des employés et les accidents de travail soit à la
fois, fort possible, imprévisible et dangereux dans une carrière, il est toujours possible
d’atténuer ses impacts en prenant les précautions nécessaires. Dans ce cadre, le
pétitionnaire est appelé à assurer les conditions généraux de prévention:
Boisement ou reboisement :
- Un tel programme peut être choisi sans finalité économique : la
mise en valeur paysagère du site peut également présenter un
grand intérêt. L'expérience en ce domaine est encore modeste mais
il existe un savoir-faire performant à la disposition des exploitants.
9.1.3. Choix et proposition de réhabilitation :
Le choix d’un processus de réhabilitation d’une carrière est tributaire de plusieurs
variables :
Taille du site à réhabiliter (étendu spatial) ainsi que l’horizon temporel de
réhabilitation : réhabilitation au cours de l’exploitation, réhabilitation à court
terme et à long terme.
Utilisations antérieure et ultérieure du site.
Emplacement du site (milieu urbain, pré-urbain ou rural).
Importance et étendu des impacts du projet ayant y été installé (pour pouvoir
délimiter l’aire à réhabiliter).
Quant à la carrière étudiée, et en raison de l’enclavement du site, de l’aridité du climat et
de la pauvreté des sols, nous estimons qu’aucune mesure de reboisement ne serait
possible ou envisageable comme réhabilitation du site, ou du moins ne pourrait être
durable.
Dans tous les cas, et si, pour quelconque raison administrative, technique ou
économique, le projet doit cesser d’activité, le pétitionnaire est tenu responsable de la
réhabilitation du site et la correction de tous dommages ou préjudices causés à
l’environnement.
Le plan de fermeture du site est un plan conceptuel qui s’adapte à la réalité au fur et à
mesure de l’évolution de l’exploitation. Il indique les grands choix faits en matière de
Etude d’impact sur l’environnement relative à l’ouverture et l’exploitation d’une carrière de sable
Commune Foum El Oued, Province de Lâ ayoune Présentée par : M. LAAZIZ Sidahmed
devenir des ouvrages du projet, information nécessaire pour développer une stratégie
de réhabilitation appropriée.
de En dehors des techniques et technologies en matière reprise d’espace, qui peuvent
exister à cet horizon, la démobilisation des installations et le nettoiement des aires
occupées par le projet, contribueront à réduire les impacts du post exploitation sur le
milieu naturel.
Eau Regard à la
souterrain DBO/DCO sortie de la NM 1fois/ Pétitionnair
e fosse septique 03.7.002 trimestre e 10000
Eau
souterrain MES Les points NM 1fois/ Pétitionnair
e d'eaux (Grarat) 03.7.002 trimestre e 10000
site de la
Déchets carrière et
Sol
(ouvriers) voisinage contrôle 1fois/ Pétitionnair
proche visuel trimestre e 5000
Avant
Faune et Abondance des exploitation
flore espèces site de la contrôle et après Pétitionnair
carrière visuel fermeture e 100000
la route reliant
Trafic/
Densité des Tarfaya et Débit du Continuelle Pétitionnair
circulation
trafics Foum El Oued trafic ment e
Réhabilitation/
Nettoyage du Site de la
Esthétique
site de tout carrière et Avant et
/paysage
produit polluant voisinage contrôle après Pétitionnair
et déchet, proche visuel fermeture e 200000
Milieu
socio- Les communes Taux
Taux d'emploi 1fois/an
économiq avoisinantes d'emploi Pétitionnair
ue e
Patrimoin contrôle Pétitionnair
Etat physique "Lamrijat" 1fois/mois
e culturel visuel e 6000
--------------------------------------------------------------------------------------Fin du texte.
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