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Christophe
Rousseau
©
2013
http://LeLeanManufacturing.com
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Formation
Gratuites
Révèlent
les
Secrets
du
Lean
Manufacturing
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Les
7
Gaspillages
»,
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Initiation
au
Lean
»
et
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Lean
et
Leadership
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pour
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les
présentations
powerpoint
originales.
C’est
GRATUIT
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aucune
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vous
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et
Leadership
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• Les
fichiers
Powerpoint
originaux
des
présentations,
que
vous
pourrez
adapter
à
votre
entreprise.
• Le
fichier
Excel
original
du
formulaire
«
La
Chasse
aux
Gaspis
»,
que
vous
pourrez
adapter
à
votre
besoin.
• De
plus,
vous
recevrez
régulièrement
des
informations
sur
le
Lean
Manufacturing,
les
nouveaux
articles
et
vidéos,
ainsi
que
plein
d’autres
surprises…
Ce
serait
dommage
de
ne
pas
profiter
des
ces
cadeaux
exclusifs,
alors
rendez-‐vous
sur
http://leLeanManufacturing.com/videos_gratuites/,
et
on
se
retrouve
après.
2
Taiichi
Ohno,
père
du
Système
de
Production
Toyota
et
du
Lean
Manufacturing
«
Tout
ce
que
nous
faisons,
c’est
regarder
le
temps
écoulé,
entre
le
moment
où
le
client
passe
la
commande
jusqu’à
son
paiement,
et
nous
cherchons
constamment
à
réduire
ce
délai,
en
éliminant
tous
les
gaspillages
sans
valeur
ajoutée
»
3
Sommaire
A
PROPOS
DE
L’AUTEUR
6
INTRODUCTION 10
4
LES
5
ERREURS
À
ÉVITER
92
LES 10 TRUCS FACILES POUR LA RÉUSSITE DE VOTRE PROJET LEAN 96
RÉFÉRENCES
128
5
6
Je
m’appelle
Christophe
Rousseau,
et
je
suis
l’auteur
de
ce
livre.
J’ai
un
diplôme
d’ingénieur
obtenu
en
1993
à
l’École
Nationale
Supérieure
d’Ingénieurs
de
Caen.
J’ai
fait
une
spécialisation
en
opto
et
micro-‐électronique.
Je
maîtrise
l’anglais
grâce
à
3
années
d’expatriation
en
Amérique
du
nord.
Mon
métier,
c’est
le
management
de
Production.
J’ai
une
vingtaine
d’années
d’expérience
faite
de
7
postes
dans
3
entreprises
internationales
:
• D’abord,
12
ans
au
sein
d’un
grand
fabricant
de
semi-‐
conducteurs
européen,
employant
plus
de
40
000
personnes
dans
le
monde.
o Mon
expérience
professionnelle
a
commencé
à
Grenoble,
où
j’ai
eu
la
fonction
d’Ingénieur
process
pendant
1
an,
puis
2
années
dans
la
même
fonction
à
Dallas
(USA).
o J’ai
obtenu
son
premier
poste
de
manager
à
Rennes
en
1998,
où
j’ai
occupé
la
fonction
de
chef
d’atelier
pendant
2
ans.
o J’ai
ensuite
occupé
le
poste
de
Process
Control
Manager
à
Ottawa
au
Canada,
pendant
1
année.
o J’ai
enfin
été
responsable
de
service
de
production,
près
d’Aix-‐en-‐Provence,
pendant
6
années,
où
je
gérais
2
ateliers
de
production,
avec
un
budget
annuel
de
11M€,
250
à
300
collaborateurs
postés
24h/24
7j/7
et
120
équipements.
• Ensuite,
5
ans
au
sein
du
leader
mondial
en
matière
de
sécurité
numérique,
en
tant
que
Responsable
de
département
de
Production
en
Suisse.
Je
gérais
le
7
département
de
production
de
cartes
à
puces
du
groupe,
d’un
budget
annuel
de
80MCHF,
avec
une
trentaine
de
collaborateurs,
12
équipements
et
une
production
annuelle
de
25
à
50
M
de
cartes
à
puce.
• Depuis
2013,
je
suis
le
Chef
de
Service
de
la
stérilisation
centrale
dans
un
grand
hôpital
universitaire
Suisse.
Grâce
à
cette
expérience
internationale,
je
suis
à
l’aise
pour
évoluer
dans
un
environnement
multi
culturel.
Mon
parcours
professionnel
me
permet
aujourd’hui
de
disposer
de
3
grands
domaines
de
compétences
:
• Le
leadership
• L’Excellence
Opérationnelle
• La
gestion
de
projet
Par
exemple,
en
tant
que
Responsable
de
département,
J’ai
mené
un
programme
de
réduction
des
déchets
de
production,
qui
a
conduit
à
une
économie
de
6
M
CHF
pour
l’entreprise
sur
4
ans.
De
plus
je
suis
rapide
et
synthétique,
j’analyse
et
comprends
vite
une
situation.
J’ai
une
bonne
vision
globale,
ce
qui
fait
que
je
sais
prendre
des
décisions
efficaces
rapidement.
Calme
et
posé,
je
ne
panique
pas
et
sais
garder
mon
sang
froid.
Je
sais
faire
preuve
d’empathie
et
être
à
l’écoute
des
mes
collaborateurs
et
collaboratrices.
Voilà
en
quelques
mots
ce
qui
paraît
être
les
grandes
lignes
de
mon
identité
professionnelle.
Je
me
tient
votre
disposition
pour
entrer
dans
les
détails
et
répondre
à
vos
questions
sur
mon
site
www.LeLeanManufacturing.com
que
j’ai
créé
et
anime
depuis
décembre
2012.
Vous
pouvez
aussi
vous
connecter
et
consulter
mon
profil
sur
Viadeo
(http://fr.viadeo.com/fr/profile/christophe.rousseau1503)
pour
la
France
ou
LinkedIn
(http://www.linkedin.com/in/xtofrousseau)
pour
le
reste
du
monde,
et
ainsi
faire
parti
de
mon
réseau.
Je
vous
souhaite
une
bonne
lecture,
et
j’espère
du
plaisir
à
découvrir
les
secrets
du
Lean
Manufacturing.
8
9
Introduction
10
Introduction
Pourquoi
un
autre
livre
sur
le
Lean
Manufacturing
?
De
nombreux
livres
ont
été
écrits
sur
ce
sujet,
alors
pourquoi
en
écrire
un
nouveau
?
Et
bien,
la
réponse
est
assez
simple
:
la
plupart
des
livres
sur
le
Lean
sont
de
gros
ouvrages,
plutôt
complexes
et
s’adressant
à
des
cadres
ou
des
ingénieurs.
Ce
livre
a
pour
volonté
de
vulgariser
la
pensée
Lean,
et
rendre
accessible
à
tous
les
collaborateurs,
qu’ils
soient
opérateurs,
techniciens,
ingénieurs
ou
managers,
la
philosophie
Lean.
C’est
pourquoi,
ce
livre
est
court,
simple,
facile
à
lire
et
à
la
portée
de
tous.
C’est
un
outil
pour
déployer
le
Lean
Manufacturing
dans
les
entreprises,
et
sur
lequel
s’appuyer
pour
convaincre
les
réfractaires
au
changement.
Pourquoi
le
Lean
Manufacturing
ou
la
pensée
Lean
est
si
répandu
dans
les
entreprises
modernes
actuelles
?
Pour
survivre
et
prospérer
dans
un
environnement
économique
mondialisé,
les
entreprises
et
les
fournisseurs
doivent
se
débarrasser
des
déchets
inutiles.
Produire
au
plus
bas
coût
et
avec
la
meilleure
qualité
possible
est
une
nécessité
pour
durer.
Le
Lean
Manufacturing
ou
la
pensée
Lean
reflète
exactement
ce
que
le
terme
anglais
«
Lean
»
signifie
:
il
s'agit
de
«faire
maigrir,
d’alléger
»,
réduire
à
l’essentiel,
les
opérations
et
organisations
trop
«
grasses
»,
trop
complexes.
On
peut
comparer
le
Lean
Manufacturing
à
un
régime
amaigrissant
pour
votre
entreprise
:
éliminer
la
surcharge
pondérale,
qui
vous
empêche
d’être
plus
performant,
et
en
meilleur
santé.
L’analogie
est
assez
parlante.
Les
auteurs
du
livre
«
Système
Lean
»,
Womack
et
Jones
définissent
la
pensée
Lean
comme
une
méthode
de
management
qui
permet
à
l’entreprise
d’être
au
plus
près
de
la
demande
client
et
d’éliminer
tous
les
gaspillages.
Le
Lean
Manufacturing
inclut
un
ensemble
ou
une
collection
«d'outils»
d'efficacité
que
vous
pouvez
déployer
dans
votre
entreprise.
Ces
outils
permettent
d’économiser
de
l'argent,
réduire
les
coûts
et
les
gaspillages.
Ils
permettent
aussi
d’offrir
un
service
cohérent
et
efficace,
qui
reste
abordable
et
agréable
à
vos
clients.
La
pensée
Lean,
c’est
une
vision
et
des
outils
pour
réduire
la
variabilité
et
le
gaspillage.
Cela
11
transforme
une
entreprise
pour
la
rendre
efficace,
fluide,
compétitive
et
rentable
sur
le
long
terme.
12
En
résumé,
voici
la
liste,
selon
Womack
et
Jones,
«
des
5
principes
fondamentaux
de
la
démarche
Lean
:
• Déterminer
précisément
la
valeur,
produit
par
produit
;
• Identifier
la
chaine
de
valeur
correspondant
à
chaque
produit
;
• Établir
des
flux
de
valeur
continus
;
• Laisser
le
client
tirer
la
valeur
;
• Viser
la
perfection.
»
13
14
L'idée
a
d'abord
été
défendue
par
des
pionniers
comme
Toyota.
Le
principe
sur
lequel
ils
voulaient
construire,
exploiter
et
développer
leur
entreprise
a
finalement
été
adoptée
par
tous
les
constructeurs
automobiles
japonais.
Voyant
le
succès
des
entrepreneurs
automobiles
Japonais,
le
monde
occidental
comprendra
la
valeur
et
le
potentiel
de
cette
approche
pour
leurs
organisations
et
opérations
respectives
et
adoptera
cette
démarche.
Certains
font
référence
au
Lean
Manufacturing
comme
le
«
Toyota
Production
System
»,
le
système
de
production
Toyota,
ou
la
fabrication
JIT
(just-‐in-‐time
–
juste
à
temps).
Taiichi
Ohno,
le
père
fondateur
de
la
démarche
Lean,
et
membre
exécutif
de
Toyota
dans
les
années
50,
accordait
une
attention
particulière
à
des
choses
comme
les
flux
de
productions,
les
gaspillages,
les
chaines
de
valeur
(value
streams),
le
Kaizen
(dont
nous
parlerons
plus
tard).
15
Dans
toute
approche
Lean
et
déploiement
de
processus
de
Lean
Manufacturing,
il
y
a
plusieurs
éléments
à
prendre
en
considération.
Il
y
a
la
discipline,
la
planification,
la
rigueur,
l’approche
scientifique,
les
outils
basés
sur
les
statistiques…
Tout
cela
est
nécessaire
et
doit
être
appliqué
pour
que
les
entrepreneurs
réussissent
durablement
dans
cette
économie
mondiale
et
compétitive.
Le
Lean
Manufacturing
vous
aidera
dans
vos
affaires
à
vous
pencher
sérieusement
sur
les
causes
et
effets
visibles
dans
votre
entreprise.
Certains
aspects
devraient
attirer
votre
attention
:
• le
stockage
• les
mouvements
et
déplacements
• l'attente
ou
les
files
d'attente
• les
machines
en
panne
ou
les
outils
cassés
ou
manquants
• la
saleté
et
le
désordre
• le
bruit
...
Et
bien
d'autres
choses
encore.
Les
éléments
visibles,
comme
des
déchets
évidents,
ou
les
inefficacités
attirent
l’attention
et
demandent
des
actions
immédiates.
C’est
là
que
le
Lean
Manufacturing
intervient
et
fait
la
différence.
Il
permet
de
traiter
les
problèmes
que
l’on
peut
vraiment
VOIR
et
donne
les
outils
pour
les
résoudre.
Vous
pouvez
découvrir
l’histoire
du
Lean
sur
mon
site
(http://leleanmanufacturing.com/definition-‐du-‐lean-‐
manufacturing/)
16
En
résumé
:
Le
Lean
Manufacturing
est
basé
sur
l’élimination
des
Gaspillages
au
sein
des
processus
de
production.
Les
apports
du
Lean
sont
une
réduction
des
stocks
et
des
temps
de
production
ainsi
qu’une
meilleure
qualité,
moins
de
dommages
et
d’obsolescence,
et
une
plus
grande
flexibilité
grâce
à
une
organisation
autour
des
processus.
17
18
Du
fait
de
son
origine,
le
Lean
Manufacturing
utilise
beaucoup
de
terminologies
héritées
du
Japon.
Un
terme
très
usité
et
pertinent
dans
la
philosophie
Lean,
est
le
terme
«
MUDA
».
Cela
signifie
gaspillage.
On
distingue
7
types
de
MUDA
ou
7
types
de
gaspillages
:
• Produits
défectueux
ou
service
déficient,
nécessitant
une
remise
en
état,
un
service
complémentaire
ou
une
mise
au
rebut
(erreurs).
• Production
excessive
:
produire
trop,
ou
trop
tôt,
excédant
les
besoins
immédiats
(surproduction).
• Stocks
:
plus
que
le
minimum
nécessaire
pour
réaliser
ou
satisfaire
les
besoins
des
clients.
• Traitement
inutile
:
activité
n’apportant
aucune
valeur
au
produit
ou
apport
d’une
valeur
ajoutée
supérieure
à
ce
que
les
clients
vont
payer
(étape
sans
valeur
ajoutée).
19
• Mouvements
ou
déplacements
de
personnes
inutiles,
qui
ne
contribuent
pas
directement
à
l’ajout
de
valeur.
• Mouvements
inutiles
de
produits,
matériels
ou
informations.
• Attentes
ou
file
d’attente
:
délai
entre
la
fin
d’une
activité
et
le
début
d’une
autre.
En
plus
des
7
gaspillages
originels,
on
parle
maintenant
d’un
huitième
gaspillage
:
• Sous-‐utilisation
des
compétences
:
le
manque
d’implication
et
de
participation
de
tous
les
membres
de
l’équipe.
Il
existe
de
nombreuses
raisons
pour
que
les
entreprises
et
les
entrepreneurs
aient
envie
de
déployer
le
Lean
Manufacturing
dans
leurs
organisations
:
• Améliorer
rapidement
la
performance
• Augmenter
la
qualité
• Réduire
le
temps
de
cycle
• Créer
de
la
valeur
pour
les
actionnaires
• Réduire
les
coûts
de
fonctionnement
• La
possibilité
d’appliquer
les
principes
Lean
à
tous
les
niveaux
de
l’organisation.
Les
expressions
courantes
«
le
temps,
c’est
de
l’argent
»
et
«
la
qualité
avant
tout
»
sont
2
principes
et
piliers
fondamentaux
du
Lean
Manufacturing.
Ces
2
principes
vous
rapporteront
beaucoup
si
vous
les
appliquez
dans
tous
les
aspects
et
les
secteurs
de
votre
entreprise
:
• Réduire
les
coûts
de
façon
maitrisée.
• Éliminer
les
temps
d’attentes
et
les
pertes
de
temps,
de
manière
planifiée,
grâce
aux
outils
Lean.
• Réduire
drastiquement
les
temps
de
fabrication,
de
traitement,
du
début
à
la
fin,
dès
la
commande
jusqu’à
la
livraison
(temps
de
cycle).
Grâce
au
Lean
Manufacturing,
vous
pouvez
combiner
amélioration
de
votre
rentabilité
et
stratégie
d’entreprise,
de
manière
efficace.
20
VOUS
AVEZ
BESOIN
DES
2
POUR
REUSSIR
ET
AVOIR
DES
RESULTATS
DURABLES.
Vous
pouvez
décider
d’avoir
une
approche
spécifique
ou
de
déployer
un
projet
global,
ce
qui
aura
le
plus
d’impact
sur
vos
résultats
financiers,
votre
stratégie
ou
vos
priorités
d’entreprise.
Vous
pouvez
en
finir
avec
les
délais,
les
temps
d’attentes,
les
obstacles,
les
goulots
d’étranglement
et
gaspillages
inutiles,
qui
entravent
la
livraison
de
produits
et
services
fiables,
efficaces
et
abordables.
La
réduction
des
coûts
et
les
économies
sont
au
cœur
de
la
pensée
Lean.
Le
Lean
Manufacturing
est
une
philosophie
et
une
stratégie
pratique
d’entreprise
qui
vous
récompensera
grandement,
et
même,
augmentera
de
manière
significative
la
valeur
de
votre
entreprise,
et
de
ses
parties
prenantes
(employés,
fournisseurs,
clients
et
actionnaires).
Vous
allez
découvrir
les
outils
et
l’approche
Lean
dans
ce
livre,
et
vous
serez
davantage
éclairés
et
inspirés.
Ils
marchent
vraiment
et
sont
vraiment
efficaces.
Ils
complètent
et
renforcent
les
entreprises,
les
organisations
avec
des
retours
sur
investissement
mesurables
au
travers
des
résultats
financiers.
La
raison
pour
laquelle
nous
travaillons,
soit
comme
entrepreneur,
soit
comme
manager,
est
d’apporter
de
la
valeur.
Sinon,
pourquoi
entreprendre,
si
ce
n’est
pour
augmenter
le
rendement
de
l’entreprise,
satisfaire
les
clients,
tout
en
travaillant
en
harmonie
?
A
une
époque
où
les
entreprises
doivent
faire
face
à
des
changements
constants
dans
un
environnement
en
perpétuelle
évolution,
le
commerce
mondial,
l’adaptabilité
et
la
flexibilité
sont
essentiels.
Tout
le
monde
parle
d’environnement
de
travail
collaboratif
dans
lequel
nous
travaillons
bien,
tous
ensemble,
avec
des
objectifs
communs.
Dans
toute
entreprise,
quelque
soit
son
degré
de
maturité,
sa
rentabilité,
il
y
a
un
potentiel
fini
de
réduction
significative
des
coûts,
d’amélioration
de
l’efficacité,
d’augmentation
de
profits
et
21
de
valeurs
actionnariales.
Pour
avoir
un
effet
sur
ces
résultats,
il
faut
des
outils
et
des
processus.
Ces
approches
et
ces
outils
peuvent
servir
de
levier
à
votre
entreprise
pour
se
démarquer
de
la
masse
et
de
la
concurrence.
Le
Lean
Manufacturing
a
aidé
des
grandes
compagnies
comme
General
Electric
et
Toyota
à
réduire
leurs
coûts,
éliminer
les
gaspillages
et
améliorer
la
façon
dont
elles
utilisent
leurs
ressources,
la
qualité
et
le
temps.
Et
vous,
qu’utilisez-‐vous
comme
levier
pour
faire
décoller
votre
entreprise,
votre
organisation
?
Si
vous
accordez
de
l’importance
à
la
qualité
et
au
temps,
dans
vos
affaires,
alors
le
Lean
Manufacturing
est
pour
vous.
La
réduction
des
temps
d’attente,
les
goulots
d’étranglement,
le
temps
de
cycle
et
le
temps
de
livraison
sont
importants
aussi
bien
pour
l’entreprise
que
pour
les
clients.
Les
fluctuations
de
temps
qu’il
faut
pour
réaliser
une
étape
produisent
des
variations
qui
doivent
être
prises
en
compte
et
maitrisées
pour
s’assurer
de
la
satisfaction
du
client.
Un
exemple
classique
est
la
fameuse
«
fenêtre
»
de
livraison,
et
l’impact
que
cela
occasionne
auprès
des
clients,
mais
aussi
le
stress
que
cela
induit
auprès
des
collaborateurs
qui
doivent
gérer
cette
«
fenêtre
»
de
temps
parfois
très
extensible
et
souvent
mal
maitrisée.
Le
Lean
Manufacturing
est
bien
plus
que
l’identification
et
la
gestion
des
défauts.
Cela
va
au
delà
de
la
cause
et
de
ses
effets.
Le
Lean
se
débarrasse
des
petits
cailloux
qui
pourraient
causer
le
plus
de
dommages.
La
top
priorité
pour
les
clients
est
d’avoir
affaire
à
une
entreprise
fiable,
et
le
Lean
Manufacturing,
la
pensée
Lean,
l’approche
Lean
et
ses
outils
peuvent
aider
dans
ce
sens.
Dans
notre
économie
moderne,
la
vitesse
et
la
fiabilité
font
la
différence.
Ce
qui
était
le
standard
hier,
devient
vite
le
minimum
requis
dans
un
marché
hautement
compétitif.
Pour
rester
au
dessus
des
autres,
vous
devez
être
capable
de
vous
ajuster
et
de
répondre
aux
nouvelles
demandes
en
permanence.
Réduire
les
stocks
et
les
coûts
de
personnel
sont
au
cœur
du
Lean
Manufacturing.
Mais
attention
!
Réduire
les
coûts
de
personnel
ne
22
signifie
pas
forcement
réduire
le
nombre
d’employés.
Cela
signifie
de
les
rendre
plus
productifs,
en
facilitant
leur
travail.
Cela
ne
veut
pas
dire,
plus
de
stress,
mais
réduire
le
stress,
et
travailler
plus
en
harmonie.
La
philosophie
Lean
repose
sur
l’humain
en
lui
fournissant
les
outils
adéquats
pour
mieux
faire
son
travail,
au
niveau
des
postes
de
travail.
Cela
implique
une
amélioration
de
l’ergonomie
de
l’environnement
de
travail,
par
exemple.
Des
indicateurs
utilisés
pour
évaluer
la
performance
d’une
entreprise
ou
d’une
organisation,
sont
par
exemple,
l’indicateur
de
livraison
à
temps
(OTD
-‐
on
time
delivery),
le
délai
d’exécution
(lead
time)
et
le
temps
de
cycle
(cycle
time).
Le
taux
de
déchets
(scraps),
le
taux
de
repassage
(rework)
et
d’autres
formes
de
gaspillages
sont
aussi
de
bons
indicateurs.
Vitesse
et
qualité
d’exécution
souffrent
souvent
dans
nos
services
ultra-‐rapides,
alors
que
les
clients
actuels
et
futurs
exigent
les
deux,
de
plus
en
plus,
comme
un
service
de
base
!
Souvent,
les
entreprises
s’améliorent
très
lentement.
Le
changement
prend
du
temps.
Le
Lean
Manufacturing
permet
une
amélioration
rapide,
durable
grâce
à
l’apport
d’outils
adaptables
à
vos
besoins.
Si
vous
vous
sentez
concernés
par
une
qualité
exceptionnelle,
une
grande
vitesse
d’exécution
et
des
coûts
le
plus
bas
possible,
alors
les
outils
Lean,
la
pensée
Lean,
Le
Lean
Manufacturing
sont
pour
vous.
Si
vous
étés
concernés
par
la
création
de
valeur
durable
dans
votre
entreprise,
alors
le
Lean
Manufacturing
est
la
réponse
et
la
solution
pour
vous,
souvent
en
combinaison
avec
les
outils
d’amélioration
de
processus
comme
le
6
sigma.
Vous
trouverez,
quand
vous
vous
embarquez
sur
ce
chemin,
que
la
pensée
Lean
est
parfois
vraiment
intuitive
et
brillante,
donnant
d’excellents
résultats,
grâce
à
l’application
de
méthodes
simples.
Le
Lean
Manufacturing
nécessite
un
sens
aigu
du
leadership.
Il
nécessite
aussi
d’être
exemplaire
à
tous
les
niveaux
de
l’organisation.
Si
vous
êtes
en
quête
de
compétitivité
dans
votre
entreprise,
alors
le
Lean
est
pour
vous
!
23
De
nombreuses
opportunités
d’améliorations
sont
découvertes
grâce
au
Lean.
Allez
plus
vite,
en
gardant
à
l’esprit
la
qualité,
la
baisse
des
coûts
et
la
réduction
des
gaspillages
va
propulser
votre
entreprise
au
sommet
en
un
rien
de
temps.
Vos
concurrents
auront
l’impression
de
faire
du
sur-‐place,
en
comparaison
de
vos
progrès.
24
En
Résumé
:
La
méthodologie
Lean
vise
à
éliminer
les
8
formes
de
gaspillages
:
1. Surproduction
2. Surstockage
3. Défauts
4. Étapes
sans
valeur
ajoutée
5. Temps
d’attente
6. Déplacements
inutiles
7. Transports
inutiles
8. Sous-‐utilisation
des
compétences
25
26
Vous
devez
vous
poser
toutes
sortes
de
questions,
en
ce
moment
:
Qu’est
ce
que
le
Lean
Manufacturing
apporte
à
l’entreprise,
aux
services
ou
aux
organisations
?
Quelle
est
sa
vraie
valeur
?
Pourquoi
faire
?
Beaucoup
ont
défini
le
Lean
Manufacturing
comme
la
rationalisation
des
processus
de
fabrication
pour
tirer
le
meilleur
parti
des
équipements,
des
stocks
et
des
personnes.
Pour
faire
simple,
le
Lean
Manufacturing
a
pour
objectif
de
base
:
«
faire
plus
avec
moins
».
Il
y
a
évidemment
des
limites
à
cela,
mais
le
potentiel
est
énorme.
Ceci
est
effectivement
possible
en
:
• Diminuant
au
maximum
les
stocks,
• Éliminant
les
gaspillages,
• Réduisant
les
temps
d’attente
et
les
files
d’attente,
• Réduisant
les
temps
de
cycle,
des
matières
premières
aux
produits
finis,
• Prenant
en
compte
toutes
étapes
et
les
interfaces.
27
Les
Bienfaits
du
Lean
Manufacturing
Les
processus
du
Lean
Manufacturing
impliquent
des
vrais
changements
positifs,
productifs
dans
l’entreprise.
Ces
changements
auront
un
impact
mesurable
sur
les
résultats
financiers.
Voici
quelques
bienfaits
du
Lean
Manufacturing
:
• Réduction
du
temps
d’exécution,
du
temps
de
cycle
et
des
temps
d’attente,
• Augmentation
de
capacité,
• Augmentation
de
la
profitabilité,
• Augmentation
de
la
productivité,
• Amélioration
de
la
qualité
des
produits
et
services,
• Des
processus
de
fabrication,
des
produits
et
services
abordables,
prêts
juste
à
temps,
rationalisés,
• Amélioration
des
livraisons
à
temps,
• Satisfaction
et
fidélisation
des
clients,
• Rétention
des
employés.
Que
vous
soyez
entrepreneur,
manager,
employé
d’une
entreprise,
quelque
soit
le
domaine,
la
taille,
PMI,
PME,
start-‐up,
groupe
ou
compagnie,
tout
est
important
:
qualité,
vitesse
d’exécution,
coût,
gaspillages.
Le
Lean
Manufacturing
offre
la
possibilité
de
vous
assurer
que
votre
entreprise
deviendra
plus
forte,
plus
rapide,
plus
compétitive,
de
manière
cohérente
;
cela
en
vous
positionnant
au-‐
dessus
de
la
masse
et
de
la
médiocrité.
Qu’est-‐ce
que
le
Lean
Manufacturing
et
quels
outils
utiliser
dans
mon
entreprise
?
Le
Lean
Manufacturing
est
un
processus
en
mouvement
perpétuel.
Il
n’y
a
pas
de
fin
à
l’amélioration
continue.
Mais,
les
premiers
résultats
arrivent
très
vites
!
28
L’approche
consistant
à
se
concentrer
sur
la
qualité,
la
livraison
à
temps,
la
réduction
des
coûts
et
des
gaspillages,
en
rationalisant
les
organisations
et
les
processus,
peut
vous
aider
à
réduire
les
stocks,
les
encours
(Work-‐in-‐Progress,
ou
WIP),
l’espace
opérationnel
requis
(surface
de
production,
bureau,
zone
de
stockage),
le
temps
de
cycle,
d’exécution
et
de
livraison.
Le
Lean
Manufacturing
(s‘il
est
combiné
avec
des
méthodes
d'amélioration
telles
que
la
méthode
Six
Sigma
et
de
la
discipline),
peut
conduire
à
des
améliorations
significatives
et
mesurables,
de
la
qualité.
La
plupart
des
outils
se
concentrent
sur
des
concepts
très
simples
et
sont
faciles
à
utiliser
et
à
mettre
en
œuvre.
Il
met
l'accent
sur
le
visible,
ce
que
vous
pouvez
voir,
changer
et
contrôler.
Il
connecte
étapes,
processus
et
personnes.
Il
repère
les
gaspillages,
les
problèmes.
Il
nous
permet
à
tous
d'identifier
et
régler
les
erreurs
plus
rapidement
et
plus
efficacement.
Il
permet
enfin
d’économiser
encore
plus
d'argent
tout
au
long
du
processus!
Il
n'y
a
rien
de
vraiment
complexe
ou
mystérieux.
Tout
le
monde
peut
l'appliquer
à
son
entreprise,
peu
importe
l'industrie
concernée.
Il
n'a
pas
besoin
d'être
compliqué
et
seulement
le
secret
de
quelques
élus.
Il
peut
être
un
excellent
outil
pour
mobiliser
votre
organisation.
La
boîte
à
outils
du
Lean
dispose
d'outils
de
base
(ce
que
nous
allons
bientôt
découvrir).
Cette
boite
à
outils
va
vous
permettre
de
modifier
systématiquement
et
constamment
les
processus
inefficaces
pour
transformer
les
lignes
de
production
en
un
processus
fluide.
Il
offre
à
chacun
la
possibilité
de
«prendre
le
contrôle»
et
donne
de
la
fierté
dans
le
travail
qu'ils
font.
C'est
un
outil
pratique.
Lorsque
les
gens
comprennent
ce
qui
affecte
les
processus
et
les
résultats.
Lorsque
les
gens
adoptent
une
approche
de
«
cause
à
effet
»,
une
approche
analytique
des
choses
autour
d'eux,
comme
les
processus
de
travail,
par
exemple,
alors
un
tout
nouveau
monde
de
compréhension,
de
responsabilisation
et
de
changement
se
dévoile!
Le
Lean
revitalise
votre
entreprise.
Lorsque
les
récompenses
commencent
à
affluer,
tout
le
monde
participe
et
partage
les
succès
et
les
résultats.
29
Le
mythe
qu'il
faut
dissiper
d'emblée,
c'est
que
le
Lean
Manufacturing
s’applique
UNIQUEMENT
à
des
processus
de
production
de
grands
volumes
ou
normalisés.
Il
s'agit
simplement
d'une
erreur
et
c’est
bien
loin
de
la
vérité.
Le
Lean
est
polyvalent
et
suffisamment
robuste
pour
être
utilisé
quelque
soit
le
contexte,
quelque
soient
les
processus,
sous
de
nombreuses
formes.
Production
par
lots
ou
de
pièces
uniques,
systèmes
mixtes
de
production,
travail
en
équipes
postées,
changement
de
pièces…
tout
est
possible!
Si
vous
fabriquez
des
appareils
électroménagers,
des
ampoules,
si
vous
fournissez
un
service
ou
un
produit
de
niche,
vous
êtes
dans
l’informatique,
la
banque,
la
santé
(hôpital
par
exemple),
le
Lean
Manufacturing
peut
vous
aider
dans
tous
les
aspects
de
votre
entreprise,
même
financier,
transactionnel,
les
commandes,
les
stocks
et
les
processus
RH
(paie,
recrutement,
etc).
Vous
choisissez
votre
priorité
comme
rationaliser
des
opérations,
améliorer
la
productivité,
éliminer
des
déchets
;
le
LM
dispose
d'un
outil
pour
cela!
30
En
Résumé
:
Beaucoup
ont
défini
le
Lean
Manufacturing
comme
la
rationalisation
des
processus
de
fabrication
ou
de
services
pour
tirer
le
meilleur
parti
des
équipements,
des
stocks
matériels
(ou
immatériels)
et
des
ressources
humaines.
Pour
faire
simple,
le
Lean
Manufacturing
a
pour
objectif
de
base
de
«
faire
plus
avec
moins
»
:
• Réduction
du
temps
d’exécution,
des
temps
d’attente
et
des
coûts,
• Augmentation
de
capacité,
de
la
profitabilité,
de
la
productivité,
• Amélioration
de
la
qualité
des
produits
et
services,
• Satisfaction
et
fidélisation
des
clients,
• Rétention
des
employés
et
amélioration
du
climat
social.
31
32
Voici
quelques
étapes
à
considérer
dans
le
processus
de
déploiement
du
Lean
Manufacturing
dans
votre
entreprise.
Pour
cela,
vous
devez
accepter
de
regarder
froidement
et
réellement
votre
mode
de
fonctionnement.
Cela
va
permettre
de
mieux
utiliser
les
outils
du
Lean
:
Étape
1:
Leadership
et
engagement
Acheter,
défendre
et
soutenir
l'effort
Lean
par
la
haute
direction
et
le
top
management
est
essentiel.
Les
décideurs
doivent
s’engager
dans
la
planification
des
projets
et
soutenir
visiblement
les
efforts
d'amélioration.
Sans
ce
soutien,
les
entreprises
vont
souvent
très
vite
revenir
à
leurs
vieilles
habitudes
et
le
changement
durable
ne
sera
pas
possible
ou
faisable.
Vision
et
direction
doivent
venir
du
top
management
aussi.
33
Étape
2:
Éducation
et
responsabilisation
Rassembler
des
connaissances,
savoir-‐faire
et
bonnes
pratiques
du
Lean
Manufacturing.
Il
existe
des
formations,
des
livres,
des
consultants,
des
exemples
de
nombreuses
entreprises
qui
ont
implémentées
le
Lean.
Vous
pouvez
et
devez
vous
inspirer
de
ces
ressources,
car
on
ne
s’improvise
pas
Lean
Manager
du
jour
au
lendemain.
C’est
une
priorité
d’éduquer,
de
former,
de
responsabiliser
et
de
donner
aux
gens
les
outils
dont
ils
ont
besoins
pour
bien
démarrer
un
chantier
Lean.
Il
est
fortement
recommander
d’introduire
les
concepts
Lean
dans
l’entreprise
à
plusieurs
reprises,
étaler
sur
quelques
semaines
ou
mois.
Il
est
aussi
important
de
préparer
un
plan
bien
coordonné,
avec
les
ressources
nécessaires.
Tout
cela
dépend
des
besoins
de
l’entreprise
ou
de
l’organisation,
et
de
la
profondeur
dans
laquelle
vous
souhaitez
vous
engager.
Étape
3
:
Transparence
et
responsabilité
aux
yeux
de
tous
Comprendre
les
processus,
les
causes
et
effets,
les
analyses
de
causes
profondes,
même
être
conscient
des
gaspillages
peuvent
être
un
long
chemin
avant
d’en
récolter
les
fruits,
et
de
fêter
les
succès.
Toute
amélioration
dans
votre
entreprise,
euros
économisés
et
baisses
de
coût
sont
bons
à
prendre,
n’est-‐ce
pas
?
Alors,
pourquoi
n’utiliseriez-‐vous
pas
les
outils
Lean
pour
vous
aider,
vous
et
vos
collaborateurs,
à
VOIR
et
FAIRE
ce
qui
est
nécessaire.
Commencez
pas
aller
sur
le
terrain,
parcourez
votre
entreprise
et
essayez
d’identifier
les
endroits
où
il
y
a
des
gaspillages
(corbeilles,
poubelles…),
des
stocks
de
produits
défectueux,
des
choses
qui
trainent
par
terre,
des
tas
de
trucs…Cela
peut
être
UNE
première
grande
étape.
Tracez,
faites
un
plan,
un
dessin
de
comment
les
choses
fonctionnent
sur
le
terrain,
évaluez
l’ampleur
du
problème
grâce
à
des
mesures
(taux
de
rebuts,
nombre
de
fois
qu’une
étape,
une
pièce
est
refaite
par
jour,
nombre
de
papiers
jetés
par
jour,
taux
de
pièces
défectueuses,
nombre
de
retours
clients…).
Les
indicateurs,
34
les
mesures
actives
permettent
d’évaluer
l’ampleur
des
dégâts,
et
ainsi
d’être
conscient
des
sources
potentielles
de
gains
pour
économiser
de
l’argent.
Nous
ne
parlons
même
pas
d’outils
Lean,
ou
de
plan
formel
pour
le
moment
!
Vous
voyez
le
potentiel
?
Il
est
très
facile
de
créer
une
méthode
de
base
pour
identifier
rapidement
les
barrages,
les
goulots
d’étranglement
(bottlenecks),
les
excès
de
stock
et
même
les
discontinuités
dans
le
flux
de
production.
Ensuite,
il
y
a
des
outils
Lean
plus
avancés
pour
vous
aider
à
traiter
ces
problèmes.
Impliquer
tout
le
personnel
dans
ces
processus
vous
donnera
l’opportunité
de
motiver
et
mobiliser
toutes
les
forces
de
travail
disponibles.
Imaginez
que
tous
vos
collaborateurs
travaillent
ensemble
pour
faire
des
économies,
et
améliorer
leur
performance
ainsi
que
leur
bien-‐être.
Non,
ce
n’est
pas
une
utopie
!
Étape
4
:
Le
changement,
c’est
maintenant
!
Il
est
temps
de
se
concentrer
sur
les
activités
d’amélioration
et
les
outils
Lean
avancés.
Établissez
une
cartographie
de
vos
processus
majeurs.
Identifiez
toutes
les
sources
de
gaspillages,
priorisez
les
secteurs
où
le
gain
est
maximum,
pour
un
effort
minimum.
Il
y
a
toujours
un
bon
endroit
pour
commencer
la
démarche.
Isolez
le
secteur,
l’étape
ou
le
problème,
analysez
et
regardez
comment
vous
pouvez
optimiser,
améliorer.
Mettez
en
place
les
améliorations,
et
assurez
vous
que
le
problème
ne
revienne
plus.
Garder
le
contrôle
doit
aussi
être
une
priorité.
Garantissez
la
durabilité
en
désignant
un
chef
de
projet
ou
un
«
champion
»
du
processus
Lean.
Faites
aussi
en
sorte
que
l’ensemble
des
employés
soient
moteurs
et
se
sentent
responsables.
Les
plus
belles
réussites
reposent
sur
le
fait
que
le
Lean
Manufacturing
rapproche
des
individus
motivés,
impliqués
dans
une
tâche,
un
processus
ou
provenant
de
secteurs
différents,
combinant
leur
talent
et
focus
sur
un
problème
ou
un
sujet
particulier.
Puis,
ce
groupe
de
personnes
définit
et
cartographie
la
situation
actuelle,
les
coûts
et
les
35
gaspillages,
définit
des
objectifs
clairs,
réalistes
et
déploient
effectivement
les
actions
d’amélioration.
Cela
peut
être
des
objectifs
mesurables
en
terme
de
temps
d’exécution,
d’étapes
de
processus,
de
surface
de
travail,
de
stocks…Il
faut
alors
définir
une
fenêtre
de
temps
pour
atteindre
l’objectif,
puis
célébrer
le
succès,
le
résultat,
tous
ensemble.
Étape
5
:
Regarder
plus
loin
et
au
delà
Le
Lean
Manufacturing
permet
aux
individus,
aux
groupes
de
personnes,
aux
organisations
et
aux
entreprises
de
redonner
un
nouvel
élan,
un
effort
perpétuel
et
un
processus
d’amélioration
continue
(ce
que
dans
la
jargon
Lean,
on
appelle
Kaizen
–
la
recherche
de
l’amélioration
continue
et
de
la
perfection,
une
sorte
de
standard).
36
En
Résumé
:
Les
5
étapes
clés
de
déploiement
du
Lean
Manufacturing
1. Leadership
et
engagement
2. Éducation
et
responsabilisation
3. Transparence
et
responsabilité
aux
yeux
de
tous
4. Le
changement,
c’est
maintenant
!
5. Regarder
plus
loin
et
au
delà
37
38
Voici
quelques
outils
de
la
boite
à
outils
du
Lean
Manufacturing,
qui
pourraient
bien
vous
aider
dans
votre
démarche
:
• Le
5S
• Le
Kaizen
• La
production
en
cellule
ou
Unité
Autonome
de
Production
• Réduction
des
temps
de
Réglages,
de
préparation
(SMED)
• Les
détrompeurs
ou
«
poka-‐yoke
»
• L’analyse
VSM
(Value
Stream
Mapping)
• Le
Management
Visuel
• Et
bien
d’autres
encore
seront
abordés
plus
loin
dans
ce
guide.
39
Le
5S
Un
outil
basique
et
fondamental
dans
l’approche
Lean,
qui
peut
aider
toute
entreprise
à
démarrer
le
processus
d’amélioration,
est
ce
qu’on
appelle
le
«
5S
».
L’approche
5S
permet
de
se
débarrasser
de
l’inutile,
définir
une
place
pour
chaque
chose,
nettoyer,
définir
les
procédures
nécessaires
et
enfin
mesurer
l’amélioration
grâce
à
des
audits.
Cet
outil
fonctionne
aussi
bien
dans
les
zones
de
production,
de
stockages
que
dans
les
bureaux.
On
peut
aussi
avoir
une
démarche
5S
en
informatique
avec
des
composant
immatériels.
Le
terme
«
5S
»
est
en
fait
les
5
initiales
de
5
mots
japonais
suivants
:
• Seiri
:
Débarrasser,
Trier
• Seiton
:
Ranger,
Mettre
en
ordre
• Seiso
:
Nettoyer,
Entretenir
chaque
jour
• Seiketsu
:
Rendre
évident,
Maintenir
la
propreté,
Standardiser
• Shitsuke
:
Être
Rigoureux,
Durable,
Respecter
On
parle
de
6ème
S,
qui
serait
la
sécurité
et
la
Santé
des
personnes.
40
Les
5S
permettent
d’améliorer
les
conditions
de
travail,
le
moral
du
personnel,
de
diminuer
les
pertes
de
temps
et
d’énergie,
de
réduire
les
risques
d’accidents
et
enfin
d’améliorer
la
qualité.
Vous
comprenez
pourquoi
c’est
la
base
de
la
démarche
Lean,
et
qu’en
général,
c’est
la
première
étape
à
mettre
en
œuvre.
Voici
un
moyen
mnémotechnique
Américain
pour
se
rappeler
ce
que
vous
pouvez
faire
maintenant
dans
votre
entreprise,
en
appliquant
ces
outils
Lean
:
«
CANDO
»,
qui
signifie
en
anglais
«
Peut
Faire
».
Cela
se
prononce
«
can’dou
».
CANDO
vient
des
initiales
des
termes
anglais
:
• C
–
CLean
up
(Nettoyage)
• A
–
Arranging
(Arrangement)
• N
–
Neatness
(Propreté)
• D
–
Discipline
(Rigueur)
• O
–
Ongoing
Improvment
(Amélioration
Continue)
41
La
production
en
cellule
ou
Unité
Autonome
de
Production
Parfois,
il
est
plus
intelligent
de
commencer
par
la
mise
en
place
de
cellules
de
production,
avant
le
5S.
Vous
allez
comprendre
pourquoi.
Lorsqu’il
s’agit
de
produire
beaucoup
de
produits
différents,
répondre
aux
besoins
fluctuants
du
marché,
alors
la
transformation
en
cellules
autonomes
de
production
est
une
réponse
efficace.
Une
cellule
est
autonome
et
est
capable
de
produire
un
produit,
ou
une
famille
de
produits
spécifiques.
C’est
en
fait
une
réplique
de
l’usine,
à
plus
petite
échelle.
Elle
est
capable
de
fabriquer
une
pièce
dans
son
intégralité,
et
bénéficie
de
toutes
les
ressources
nécessaires.
Elle
a
un
responsable
de
cellule,
qui
assume
la
responsabilité
de
la
qualité,
des
délais
de
fabrication,
des
stocks,
des
coûts,
de
la
formation
des
membres
de
la
cellule
et
de
l’amélioration
continue.
Ainsi,
ces
petites
unités
autonomes
de
production
permettent
une
grande
flexibilité
et
réactivité,
de
réduire
les
coûts
et
les
délais,
d’améliorer
la
qualité
des
produits,
de
responsabiliser
les
équipes,
de
mieux
communiquer,
de
réduire
les
stocks
de
matières
premières,
et
enfin
de
simplifier
la
planification
et
le
suivi
de
production.
C’est
donc
parfois
la
première
étape
à
mettre
en
œuvre,
avant
le
5S.
En
effet,
si
après
avoir
déployé
le
processus
5S,
on
s’aperçoit
du
besoin
de
la
transformation
de
la
ligne
de
production
en
cellules
de
production,
il
faudra
alors
refaire
le
5S
dans
chaque
cellule.
On
aura
perdu
beaucoup
de
temps
et
fait
2
fois
le
même
travail.
Il
faut
donc
bien
réfléchir
aux
besoins
à
moyen
terme
et
ne
pas
foncer
tête
baissée
dans
le
5S,
qui
sera
une
étape
obligée,
mais
pas
forcement
la
première.
Vous
comprenez
maintenant
pourquoi
il
est
important
de
bien
identifier
les
problèmes,
et
définir
un
plan
de
projet
au
début
de
la
démarche
Lean,
le
valider,
le
discuter,
l’adopter
et
s’y
tenir.
42
Réduction
des
temps
de
réglages
(SMED)
SMED
signifie
«
Single
Minute
Exchange
of
Dies
»,
c’est-‐à-‐dire
«
changement
d’outil
en
moins
de
9
minutes»,
ce
qui
veut
dire
«
changement
rapide
d’outillage
».
Le
but
de
cette
méthode
est
de
diminuer
le
temps
de
réglage
ou
le
temps
de
préparation
entre
2
séries.
L’idée
est
de
réduire
au
minimum,
le
temps
perdu
entre
le
passage
d’un
produit
A
et
un
produit
B.
Cette
méthode
peut
aussi
s’appliquer
à
tout
processus
de
production
ou
administratif.
Le
but
du
SMED
est
la
réduction
voire
l’élimination
des
stocks,
et
l’augmentation
de
la
productivité.
Pour
cela,
il
faut
mettre
en
place
une
organisation
flexible
et
réactive.
Voici,
très
schématiquement
comment
procéder
:
• Identifier
les
réglages
internes
(hors
production)
et
externes
(pendant
la
production).
o Tâches
internes
=
activités
faites
lors
de
l’opération
de
changement,
donc
pendant
que
la
machine
est
en
arrêt.
o Tâches
externes
=
activités
faites
avant
l’opération
de
changement,
donc
hors
de
la
période
d’arrêt
de
production.
• Séparer
les
réglages
internes
et
externes.
43
• Transformer
les
réglages
internes
en
réglages
externes.
• Rationaliser
tous
les
aspects
du
réglage.
Par
exemple,
si
vous
vivez
en
montagne,
vous
devez
changer
vos
pneus
d’été,
pour
des
pneus
neige
à
l’approche
de
l’hiver.
Vous
avez
alors
2
solutions
:
-‐ Vous
amenez
votre
voiture
au
garage,
et
vous
faites
changer
les
pneus
par
le
technicien,
qui
va
démonter
les
roues,
monter
les
pneus
neige,
équilibrer
les
roues…
cela
prend
environ
1h
d’attente
plus
les
temps
de
déplacement
jusqu’au
garage,
plus
le
coûts
de
la
main
d’œuvre.
Vous
devez
prendre
rendez-‐vous
à
l’avance
et
surtout
ne
pas
attendre
les
premiers
flocons
de
neige,
car
alors
les
garagistes
sont
débordés
!
Le
changement
de
pneus
est
alors
une
opération
interne,
immobilisant
votre
voiture
et
vous
par
la
même
occasion.
-‐ Ou
alors,
vous
avez
des
roues
supplémentaires,
montées
avec
les
pneus
d’hiver,
prêts
à
l’emploi.
Il
vous
suffit
alors
de
changer
les
roues
vous-‐même.
Cela
vous
prendra
30min,
et
vous
pouvez
le
faire
à
la
dernière
minute,
quand
bon
vous
semble.
Le
montage
des
pneus
a
été
transformé
en
tâche
externe.
Cela
demande
un
investissement
au
départ,
mais
vous
serez
tranquilles
les
années
suivantes.
Pour
rappel,
«
le
temps,
c’est
de
l’argent
»
est
exactement
la
réponse
apportée
par
cette
méthode.
44
Les
Poka-‐Yoke
ou
les
systèmes
anti-‐erreurs
Poka–Yoke
est
un
terme
japonais
qui
signifie
«
éviter
les
erreurs
».
Les
poka-‐yoke
sont
de
systèmes
simples
pour
éviter
de
faire
des
erreurs
involontaires,
d’ou
le
terme
«
anti-‐erreurs».
On
les
appelle
aussi
«
détrompeurs
».
Le
but
de
cette
méthode
est
de
réduire
les
erreurs
humaines,
en
trouvant
des
astuces
simples
pour
ne
plus
refaire
ces
erreurs.
Cela
permet
aussi
de
diminuer
le
stress
sur
le
poste
de
travail.
En
effet,
moins
d’erreurs,
moins
d’attention,
moins
de
stress.
L’amélioration
de
la
qualité
est
une
composante
importante
du
Lean
Manufacturing,
et
cette
méthode
permet
de
réduire
les
pertes,
donc
les
coûts.
En
terme
de
sécurité,
c’est
aussi
une
méthode
très
efficace
et
appréciée.
Un
exemple
de
poka-‐yoke
bien
connu,
se
trouve
dans
les
stations
services.
Il
est
maintenant
impossible
de
mettre
le
mauvais
carburant
dans
votre
voiture,
car
le
diamètre
du
pistolet
à
essence
est
différent
et
adapté
à
votre
réservoir,
en
fonction
du
type
de
carburant.
Plus
de
super
sans
plomb
dans
une
voiture
qui
roule
au
diesel
ou
inversement!
Il
fallait
y
penser.
Les
meilleurs
poka-‐yoke
sont
souvent
les
plus
simples,
et
imaginés
par
les
utilisateurs
concernés.
45
L’analyse
VSM
(Value
Stream
Mapping)
La
VSM
est
une
méthode
permettant
de
cartographier
le
processus
complet
de
production,
de
visualiser
les
différents
flux
de
matières
et
d’informations,
de
visualiser
toutes
les
étapes
à
valeurs
ajoutées
et
à
non
valeurs
ajoutées.
Pour
réussir,
on
se
doit
de
collecter
des
informations
fiables,
ne
pas
se
baser
sur
les
informations
existantes,
cartographier
le
processus
actuel,
réel,
tel
qu’il
est
pratiqué
sur
le
terrain,
à
l’instant
présent.
La
boite
à
outil
de
base
de
la
VSM
contient
donc
un
carnet,
un
crayon
et
un
chronomètre,
car
le
but
est
d’observer
avec
précision
les
étapes
qui
composent
le
processus
de
fabrication.
Mais
ce
n’est
pas
tout,
car
on
se
doit
d’observer
aussi
les
stocks
et
en-‐cours,
les
tailles
de
lots,
les
flux
d’informations
et
de
matières
;
de
même
on
mesure
avec
précision
les
différents
temps
de
cycle,
de
changement
de
série,
les
temps
d’attente,
les
capacités
et
cadences
machines
et
les
TRS
(Taux
de
Rendement
Synthétique).
Vous
trouverez
plus
loin
dans
ce
livre
des
précisions
concernant
le
TRS.
La
VSM
est
un
outil
visuel,
qui
suit
des
règles
de
représentation,
comprenant
des
pictogrammes.
Le
but
final,
n’est
pas
la
représentation
graphique
du
processus
complet,
mais
c’est
un
outil
permettant
d’analyser
et
de
mettre
en
évidence
les
étapes
sans
valeur
ajoutées,
ainsi
que
les
gaspillages
et
autres
goulots
d’étranglement
(voir
chapitres
TOC).
On
pourra
alors
définir
des
46
priorités,
des
axes
d’améliorations,
en
mettant
en
lumière
les
gaspillages,
constatés
réellement
sur
le
terrain.
47
Le
Management
visuel
Le
management
visuel
est
basé
sur
la
visibilité
et
la
transparence
des
résultats
en
temps
réel.
Le
but
ici,
est
d’améliorer
la
réactivité
pour
réagir
rapidement
face
aux
dérives
vis-‐à-‐vis
de
l’objectif
fixé
par
le
management,
ou
de
corriger
un
problème
technique.
Chaque
cellule,
chaque
zone
gère
son
propre
panneau
d’affichage
d’indicateurs
in
situ.
Les
membres
de
l’équipe
sont
autonomes
et
mettent
à
jour
leurs
indicateurs,
analysent
leur
performance
et
décident
des
actions
correctives
nécessaires.
Le
Lean
Manufacturing
est
bien
plus
que
ces
quelques
outils.
Ces
quelques
exemples
servent
à
illustrer
ce
que
le
Lean
peut
faire
pour
vous
et
votre
entreprise
ou
organisation.
D’autres
outils
seront
détaillés
plus
loin.
48
Capitaliser
sur
ces
2
conséquences
clés
pour
votre
entreprise
:
avantage
concurrentiel
et
rentabilité
croissante
Améliorer
la
qualité
et
réduire
les
délais
de
livraison
sont
les
priorités
de
toute
entreprise.
En
fait,
tout
cela
a
pour
seul
but
de
satisfaire
le
client
et
le
fidéliser.
Le
Lean
Manufacturing
donne
les
moyens
de
faire
cela
de
manière
pragmatique,
facile
et
consistante.
Pour
le
manager
qui
adopte
le
Lean
Manufacturing,
le
gain
de
profitabilité
(marge
brute)
est
crucial,
aussi
bien
parce
qu'il
permet
in-‐fine
d'augmenter
le
bénéfice,
et
ainsi
la
valeur
actionnariale,
que
de
se
donner
un
avantage
compétitif
en
permettant,
en
cas
de
besoin,
d'être
plus
performant
en
matière
de
prix
(idéalement,
un
mix
approprié
des
deux
sera
retenu)
!
Vous
ne
pouvez
pas
changer
ce
que
vous
ne
savez
pas
ou
ne
connaissez
pas.
Le
Lean
Manufacturing
vous
permet
de
vous
rendre
compte,
d’être
conscient
de
la
réalité
de
votre
entreprise
ou
organisation
(coût,
gaspillages,
mouvement,
désordre,
déchets…)
et
ensuite
de
prendre
les
actions
nécessaires,
sensées
et
constructives
pour
la
changer,
l’améliorer.
49
En
Résumé
:
-‐ 5S
=
une
méthode
d’organisation
de
travail
qui
élimine
les
gaspillages.
-‐ UAP
=
organisation
de
l’ensembles
des
processus
de
production
d’un
produit
ou
d’une
famille
de
produits
en
un
seul
groupes
de
machines
et
de
personnes,
autonomes
et
responsabilisées.
-‐ SMED
=
changement
rapide
de
séries.
-‐ Poka-‐Yoke
=
modification
des
processus
ou
des
machines
pour
éviter
les
erreurs.
-‐ VSM
=
cartographie
du
processus
intégrale
de
production,
mettant
en
évidence
les
étapes
avec
ou
sans
valeurs
ajoutées.
-‐ Management
Visuel
=
rendre
visibles
les
équipements,
les
matières,
les
outils,
les
postes
de
travails
et
les
informations.
50
51
52
Les
2
questions
qui
consistent
à
se
demander
quelles
sont
les
améliorations
qu’il
faudrait
faire
et
que
vous
pouvez
faire,
sont
très
importantes.
Elles
doivent
être
priorisées
et
mises
en
œuvre.
Vous
devez
porter
votre
attention,
rapidement
et
en
priorité,
aux
besoins
de
vos
clients
et
à
ce
qui
impacte
vos
revenus.
Vous
devez
traiter
en
urgence
tout
ce
qui
touche
à
la
qualité,
aux
temps
d’attentes
et
d’exécution,
aux
coûts,
aux
stocks
et
aux
processus
internes
ayant
un
impact
sur
vos
clients
et
qui
dépendent
de
vous
(interne
et
contrôlable).
Pour
bien
démarrer,
il
faut
se
poser
les
bonnes
questions.
En
voici
quelques
unes,
pour
vous
permettre
d’établir
la
bonne
stratégie
et
les
bonnes
priorités
:
• Sur
quel
processus
ou
quelle
étapes
devrions
nous
porter
notre
attention
immédiate
–
ou
se
situe
les
points
gagnant-‐
gagnant
pour
le
client
et
l’entreprise
?
• Quelles
sont
toutes
les
priorités
sur
lesquelles
l’organisation
doit
porter
son
attention
?
Cartographiez
les
processus
et
53
lister
les
priorités.
Ensuite,
demandez-‐vous
dans
quel
ordre
vous
devriez
adresser
ces
priorités.
• Comment
réussir
la
meilleure
amélioration,
obtenir
le
gain
maximum,
le
plus
rapidement
possible
?
Comment
utiliser
au
mieux
les
bienfaits
du
Lean
Manufacturing,
maintenant
?
Si
la
réduction
des
coûts
de
personnel,
de
non-‐qualité,
de
stocks
pour
faire
des
économies,
rendre
les
opérations
plus
légères
et
fluides,
sont
clés
pour
votre
entreprise,
alors
le
Lean
Manufacturing
peut
vous
aider
dans
tous
les
aspects
et
secteurs.
Passer
le
la
théorie
du
Lean
à
la
pratique
requiert
de
la
Patience,
de
la
Planification
et
de
la
Persistance,
ainsi
que
de
la
Détermination,
le
goût
du
Détail
et
de
la
Discipline.
C’est
ce
qu’on
appelle
dans
le
jargon
Lean,
«
les
3P
et
les
3D
»,
ce
qui
permet
de
les
mémoriser
plus
facilement.
Le
Lean
demande
un
effort
graduel,
planifié
et
concentré.
Il
est
essentiel
de
suivre
un
plan,
des
instructions
pas
à
pas,
des
actions
pour
obtenir
des
résultats
durables,
stables
et
prédictibles.
Si
un
des
scénarios
suivants
est
important
pour
votre
entreprise
ou
organisation,
alors
le
Lean
Manufacturing
peut
vous
aider
à
atteindre
les
objectifs
dans
le
secteur
que
vous
et
votre
équipe
avez
fixés
:
• Augmenter
les
revenus
et
la
marge
opérationnelle
• Réduire
les
temps
d’exécution,
de
livraison
et
les
temps
d’attente
• Diminuer
les
encours
(WIP)
et
les
stocks
• Réduire
les
coûts
de
non-‐qualité
• Augmenter
la
productivité
• Augmenter
la
marge
brute
• Livrer
aux
clients
ce
dont
ils
ont
besoin,
quand
ils
en
ont
besoin,
à
chaque
commande,
rapidement
et
correctement,
au
moindre
coût
et
à
la
demande.
• Maintenir
un
niveau
de
qualité
élevé,
constant
et
minimiser
les
gaspillages
(rebuts,
réparations,
retours
clients)
Faites
en
sorte
que
la
valeur
actionnariale,
la
valeur
perçue
par
toutes
les
parties
prenantes
de
l’entreprise
(actionnaire,
54
employés,
fournisseurs,
clients)
augmente,
et
vous
ne
pouvez
pas
échouer.
Pour
rester
compétitif
et
profitable,
vous
devez
atteindre
rapidement
un
taux
élevé
d’améliorations,
un
taux
élevé
de
satisfaction
clients,
des
produits
de
meilleure
qualité
et
des
coûts
le
plus
faible
possible.
Mettre
et
garder
les
processus
sous
contrôle,
les
optimiser
vous
donnera
un
avantage
compétitif
certain
pour
rester
au
dessus
la
mêlée.
Une
manière
de
détecter
les
problèmes
est
d’analyser
les
plaintes
clients,
de
les
mesurer,
de
prendre
les
actions
adéquates
pour
en
diminuer
le
taux.
Surtout,
n’hésitez
pas
à
demander
aux
clients
ce
qu’ils
pensent
de
vos
produits
ou
services.
Ils
vous
le
diront.
C’est
un
moyen
extraordinaire
pour
vous
améliorer,
et
faire
comprendre
à
vos
clients
que
leur
avis
compte
vraiment.
Si
vous
êtes
capable
de
répondre
aux
besoins
des
clients,
à
leurs
attentes
personnelles,
alors
vous
allez
réussir
maintenant
mais
aussi
durablement.
Faites
comprendre
à
chaque
client
qu’il
est
votre
«
Roi
».
Cependant,
il
est
important
de
le
faire
à
la
condition
impérative
que
le
client
soit
non-‐seulement
ensuite
informé
de
ce
qui
a
été
fait
pour
tenir
compte
de
son
avis,
mais
encore
qu'il
soit
à
même
d'en
ressentir
les
effets.
Sinon,
faire
des
"customer
perception
surveys"
va
se
révéler
très
rapidement
contre-‐
productif
(et
pas
seulement
"nul",
il
est
important
de
le
mentionner).
L'effet
sur
un
client,
de
demander
son
avis
et
de
ne
pas
en
tenir
compte,
est
dévastateur
pour
la
relation,
une
façon
redoutable
de
le
frustrer
voire
le
faire
fuir
!
Les
processus
lents
et
inefficaces,
les
stocks
de
produits
finis
en
attente
de
livraison,
coûtent
énormément
d’argent.
Le
Lean
Manufacturing
est
une
opportunité
de
récupérer
une
partie
importante
de
ce
capital
perdu.
C’est
ce
qu’on
appelle
les
coûts
invisibles
ou
les
coûts
cachés.
Un
fois
que
vous
mettez
un
chiffre
dessus,
et
que
vous
en
êtes
conscient,
vous
trouverez
les
moyens
de
les
réduire,
et
ainsi
augmenter
votre
profitabilité.
C’est
cela,
le
cœur
et
l’objectif
du
Lean
Manufacturing.
Se
débarrasser
des
étapes
de
processus,
des
délais
et
des
stocks,
qui
n’apportent
pas
de
valeur
ajoutée
à
vos
clients,
est
aussi
une
priorité
majeure
!
Les
coûts
de
non-‐qualité,
de
mauvais
services
et
de
gaspillages
s’accumulent
dans
le
temps,
et
pourraient
vous
faire
perdre
des
clients
loyaux
mais
aussi
de
nouveaux
clients
55
potentiels.
Il
est
vraiment
vital
de
traiter
ces
problèmes
de
non-‐
qualité
afin
de
faire
des
économies
de
temps,
d’argent,
de
garder
vos
clients
et
de
croitre.
Les
clients
préfèrent
traiter
avec
les
entreprises
fiables,
rapides
et
peu
couteuses
(tout
est
relatif
!),
stables
et
prévisibles.
Si
vous
définissez
les
bons
objectifs
dans
les
bons
secteurs
de
votre
entreprise
ou
organisation,
que
vous
travaillez
sérieusement
et
constamment,
et
obtenez
des
résultats
visibles,
alors
ces
changements
deviendront
permanents
et
assureront
la
pérennité
de
votre
entreprise.
Demandez-‐vous
combien
de
temps
il
faut
pour
livrer
votre
produit
ou
service,
de
votre
porte
à
celle
du
client.
Des
secondes,
des
minutes,
des
heures,
des
jours,
ou
des
semaines
?
Se
poser
cette
question
importante
permet
de
prendre
conscience
de
la
problématique
de
votre
client.
Mettre
un
chiffre
dessus,
le
rendre
visible,
mesurable,
puis
prendre
les
actions
nécessaires
montrera
aux
clients
qu’ils
sont
importants.
Donnez-‐vous
un
objectif,
par
exemple,
réduire
ce
temps
de
20%
ou
pourquoi
pas,
le
diviser
pas
2
!
Tous
les
processus
de
l’entreprise
sont
concernés.
Il
n’y
a
pas
d’exceptions.
Cela
ne
concerne
pas
seulement
les
processus
de
production.
Le
Lean
peut
s’appliquer
à
des
processus
comme
le
développement
de
produits,
la
prise
de
commande,
le
design,
la
R&D,
le
service
client,
de
même
que
les
processus
RH
et
financier.
En
prenant
cette
approche
«
Holistique
»
pour
améliorer
les
performances
de
votre
entreprise
dans
tous
les
domaines
et
fonctions,
vous
ajoutez
effectivement
de
la
valeur
à
votre
affaire,
vous
augmentez
le
profit
et
les
résultats
financiers,
tout
en
rationalisant
votre
organisation.
Ainsi,
vous
devenez
un
partenaire
prédictible
et
fiable,
ainsi
qu’un
fournisseur
de
biens
ou
de
services
de
premier
choix
!
En
prenant
une
approche
analytique
des
affaires
de
cette
manière,
vous
ouvrez
les
yeux
et
devenez
conscient
de
nouvelles
possibilités
de
croître,
de
renforcer
votre
position.
Vous
vous
donnez
toutes
les
chances
de
réussite
et
de
succès.
56
Posez-‐vous
les
questions
suivantes
pour
vous
assurer
que
le
Lean
Manufacturing
est
ce
qu’il
faut
pour
votre
entreprise
ou
organisation
:
• Comment
le
temps
est
vraiment
utilisé
dans
votre
entreprise
?
Quelle
valeur
ce
temps
dépensé
apporte-‐t-‐il
aux
clients
?
En
vaut-‐il
la
peine
?
Dans
quel
secteur
puis-‐je
faire
des
changements
?
• Est-‐ce
qu’il
y
a
un
intérêt
compétitif
à
proposer
un
service
plus
rapide,
à
livrer
plus
vite
un
produit,
dans
mon
domaine
de
travail
?
• Quels
sont
les
retours
attendus
des
efforts
faits
dans
le
déploiement
du
Lean
?
Quels
sont
les
gains
potentiels
?
• Si
on
réduit
les
dépenses
opérationnelles,
les
coûts
de
production,
de
personnel,
de
stocks,
les
temps
d’exécution,
les
délais,
quel
sera
l’impact
chiffré
sur
les
résultats
financier
?
Le
gain
sera-‐t-‐il
hebdomadaire,
mensuel
ou
annuel
?
Il
est
vraiment
important
de
mesurer
le
progrès
à
l’aide
d’indicateurs
pertinents,
pour
rester
conscient
et
vous
donner
une
vision
de
la
santé
de
votre
entreprise,
ainsi
que
des
secteurs
qui
ont
besoins
de
votre
attention.
• Si
on
réduit
les
encours
de
produit
semi-‐finis
et
les
stocks
de
produits
finis,
comment
cela
se
traduit
en
€
ou
$
?
et
que
ferez-‐vous
avec
l’argent
économisé
(investissement,
réduction
de
la
dette,
nouveaux
équipements,
marketing…)
?
Comment
utiliser
au
mieux
ces
changements
et
ces
économies
pour
prospérer
et
croître
?
Dans
tout
déploiement
de
Lean
Manufacturing
et
gestion
du
changement,
quelques
soient
les
initiatives
d’amélioration
dans
votre
entreprise
ou
organisation,
il
y
a
des
indicateurs
qui
permettent
de
mesurer
les
progrès.
57
En
Résumé
:
Pour
rester
compétitif
et
profitable,
vous
devez
atteindre
rapidement
un
taux
élevé
d’améliorations,
un
taux
élevé
de
satisfaction
clients,
des
produits
de
meilleure
qualité
et
des
coûts
le
plus
faible
possible.
Tous
les
processus
de
l’entreprise
sont
concernés.
Le
Lean
peut
s’appliquer
à
des
processus
comme
le
développement
de
produits,
la
prise
de
commande,
le
design,
la
R&D,
le
service
client,
de
même
que
les
processus
RH
et
financier.
58
59
60
Voici
quelques
indicateurs
opérationnels
et
économiques,
qu’il
est
bon
de
suivre
pour
répondre
aux
questions
précédentes
:
• Marge
Opérationnelle
• ROIC
(Return
On
Invested
Capital
-‐
Retour
sur
le
capital
investi)
• EBITDA
(Earnings
before
Interest,
Taxes,
Depreciation
and
Amortization
–
Revenus
avant
Intérêts,
Impôts,
dotations
aux
amortissements
et
provisions
sur
immobilisations)
• Rotation
du
capital
• WIP
(Work-‐In-‐Progress
–
les
encours)
• OTD
(On-‐Time
Delivery
-‐
Taux
de
livraisons
à
temps)
• Coût
de
non-‐qualité
• Performance
qualité,
données
de
satisfaction
client
Si
vous
avez
les
yeux
fixés
sur
les
meilleurs
dans
votre
domaine,
si
vous
voulez
développer
votre
marché,
étendre
vos
horizons
et
61
augmenter
votre
part
de
marché,
alors
c’est
la
voie
la
plus
fiable,
rapide
et
rentable.
Il
y
a
une
loi
simple
et
immuable,
intrinsèque
au
Lean
Manufacturing,
qui
stipule
que
tout
amélioration
faite
dans
votre
entreprise
doit
bénéficier
au
client
et
ajouter
de
la
valeur.
Le
Lean
Manufacturing
fonctionne
parce
qu’il
permet
de
rendre
visible
et
tangible,
les
problèmes
de
qualité,
coût,
délai,
à
l’intérieur
et
entre
les
processus,
sur
la
totalité
des
processus.
Il
vous
fourni
des
yeux
et
des
oreilles
pour
appréhender
vos
processus
et
comprendre
vos
résultats.
Il
vous
donne
les
moyens
de
faire
mieux,
au
bénéfice
de
l’entreprise
et
des
clients.
Il
fournit
un
but,
une
direction,
une
base
de
travail
et
des
moyens
pratiques
pour
faire
évoluer
définitivement
vos
résultats
et
leurs
effets.
Ce
qui
rend
une
entreprise
florissante,
c’est
moins
de
bureaucratie,
un
fonctionnement
transparent,
des
processus
rationalisés,
efficaces
et
simples.
Cette
approche
globale
de
vos
affaires,
cette
façon
de
penser,
va
vous
aider
à
repenser,
à
transformer
votre
entreprise,
à
lui
insuffler
une
nouvelle
énergie.
Vous
devenez
alors
proactif,
et
maître
des
opérations,
aux
commandes
de
votre
bateau.
Vous
ne
laissez
plus
la
réussite
à
la
chance,
mais
vous
planifiez
et
exécutez
pour
réussir.
Dans
la
nouvelle
économie,
les
qualités
minimum
requises
pour
une
entreprise,
sont
l’agilité,
l’adaptabilité,
la
flexibilité,
et
un
coût
abordable.
Un
autre
grand
bénéfice
du
Lean
Manufacturing
est
ce
qu’on
appelle
«
une
vision
commune
et
des
objectifs
communs
».
Le
fait
de
partager
une
vision,
des
objectifs
au
sein
de
toute
l’entreprise,
encourage
l’esprit
d’équipe
et
de
camaraderie.
Cela
renforce
et
construit
les
organisations,
relie
les
managers
aux
collaborateurs
de
terrains,
et
engage
tout
le
monde
à
tous
les
niveaux
à
donner
le
meilleur
d’eux
même,
constamment.
C’est
un
principe
unificateur
et
motivant
qui
construit
et
étaye
vos
efforts,
qui
permet
d’obtenir
des
résultats
rapides
et
de
les
maintenir
dans
la
durée.
Faire
en
sorte
que
le
succès
vous
colle
à
la
peau,
pour
ainsi
dire.
62
Alors,
demandez-‐vous
en
premier,
comment
croyez
vous
que
le
Lean
Manufacturing
va
aider
votre
entreprise
?
Considérez
vos
options,
les
pros
et
les
cons,
ce
qu’il
faut
faire
ou
ne
pas
faire,
et
ensuite
prenez
une
décision.
Vous
souhaitez
renforcer
vos
affaires,
en
utilisant
les
outils
du
Lean
Manufacturing
pour
mener
des
améliorations,
réduire
les
coûts.
C’est
en
le
déployant
au
sein
de
toute
votre
organisation,
dans
tous
les
secteurs
que
vous
récolterez
le
plus
de
succès
rapidement.
63
En
Résumé
:
LA
règle
d’or
du
Lean
:
les
processus
lents
coûtent
cher
!
Le
Lean
permet
d’aller
plus
vite,
sans
sacrifier
la
qualité
!
64
65
66
Le
Leadership
Prendre
des
initiatives
et
donner
l’exemple
est
clé
pour
le
top
management.
Le
porte
drapeau
et
le
soutien
principal
de
l’initiative
(du
déploiement
du
Lean),
est
le
chef
d’entreprise
ou
le
leader
de
l’organisation,
ainsi
que
son
équipe
de
top
management.
La
façon
dont
sera
supporté
et
défendu
le
projet
par
le
top
management
peut
entrainer
ou
stopper
le
démarrage
du
projet
Lean.
Engagement
personnel,
implication,
exemplarité,
pratique
et
même
reconnaissance
de
la
bonne
participation
dans
ces
initiatives,
être
le
moteur
de
la
performance,
sont
les
qualités
requises
et
critiques
des
leaders
pour
garantir
les
chances
de
succès
du
Lean
Manufacturing.
Les
leaders
doivent
inspirer
et
mobiliser
les
gens.
La
culture
d’entreprise,
le
corporatisme,
le
support
et
l’esprit
de
compétition
développés
dans
le
cadre
du
déploiement
du
projet,
67
peuvent
permettre
l’envol
du
Lean
ainsi
que
son
succès
au
sein
de
toute
l’organisation.
Inclure
et
impliquer
tout
le
monde
!
Le
Lean
Manufacturing
permet
d’exploiter
l’ensemble
des
ressources
et
talents
disponibles
dans
l’entreprise,
de
profiter
de
l’effet
de
levier
des
équipes,
pas
seulement
des
individus
ou
de
quelques
employés.
Faites
en
sorte
que
tout
le
monde
compte
et
contribue
!
Si
vous
voulez
des
résultats
durables
et
une
performance
au
top,
alors
la
boite
à
outils
du
Lean
est
le
meilleur
moyen
d’y
arriver.
Les
indicateurs
et
les
objectifs
rendent
les
choses
plus
faciles
pour
agir
de
manière
pragmatique.
Impliquez
tous
les
secteurs
de
votre
entreprise
!
Infrastructure,
Support
et
Déploiement
Partagez
l’implication,
la
discipline
et
le
travail
nécessaires
pour
arriver
là
où
vous
voulez
aller.
Cela
commence
avec
tout
le
monde,
pas
juste
quelques
uns
!
Ayez
vos
clients
à
l’esprit
à
chaque
étape,
chaque
processus
et
chaque
endroit
de
ce
que
vous
faites,
planifiez
et
améliorez.
Rappelez-‐vous
leurs
valeurs,
pourquoi
et
comment
leur
livrer
ce
dont
ils
ont
besoin,
rapidement,
efficacement,
constamment,
au
meilleur
prix,
à
tout
moment,
tout
le
temps.
Déplacez
votre
attention
!
La
valeur
des
actions
et
l’impact
en
€
ou
$
est
un
bon
indicateur
pour
décider
des
actions
et
priorités,
dans
le
cadre
du
Lean
Manufacturing.
Les
améliorations
peuvent
et
doivent
être
mesurables
et
vraiment
mesurées
!
68
Impliquez
tout
le
monde
dans
le
projet,
assignez
des
responsabilités
et
utilisez
tout
le
potentiel
disponible
dans
votre
entreprise.
Des
ressources
impliquées,
engagées,
du
temps,
de
la
formation
(investissement
initial)
paieront
rapidement.
Mobiliser
les
forces
de
l’entreprise,
donnez
leur
le
pouvoir,
l’énergie
et
la
capacité
de
réussir.
Vision
Une
autre
clé
est
de
mettre
l’accent
sur
les
clients.
Ce
sont
eux
qui
vous
font
vivre,
et
qui
font
vivre
l’entreprise.
Pour
une
fois,
tenez
en
compte.
Remettez
les
clients
au
centre
de
vos
préoccupations.
Le
succès
ou
l’échec
dépend
de
la
qualité,
des
délais,
de
ce
que
le
client
veut,
quand
il
le
veut.
Réduire
la
variabilité
est
essentielle.
Soyez
un
fournisseur
(de
produit
ou
service),
un
partenaire
cohérent,
prévisible
et
fiable.
Ce
que
le
client
veut
doit
être
votre
priorité.
Lorsque
vous
vous
concentrez
sur
la
réduction
des
défauts,
sachez
pourquoi
vous
le
faites
et
quelle
valeur
cela
apporte
aux
clients.
Tout
le
monde
doit
comprendre
cet
engagement
mutuel,
sa
valeur,
son
potentiel.
Chacun
doit
être
conscient
de
son
rôle,
sa
contribution
et
recevoir
la
reconnaissance
de
ses
efforts
et
contributions.
Les
Ressources
et
Projets
Adéquats
Pour
avoir
les
meilleures
chances
de
réussite,
dans
un
projet
Lean,
il
est
recommandé
d’allouer
des
ressources,
entièrement
dédiées.
Attention
toutefois
à
ce
que
ces
ressources
dédiées
restent
connectées
au
terrain.
Il
n’y
a
rien
de
pire
qu’un
chef
de
projet
qui
reste
dans
son
bureau
et
ne
va
pas
au
contact
des
gens
qui
font
vraiment
le
travail.
Ces
ressources
travailleront
infatigablement
sur
les
projets
d’amélioration
pour
s’assurer
les
résultats
attendus.
Vous
devez
disposer
des
bonnes
personnes
et
décider
des
bons
projets
pour
vous
assurer
une
amélioration
significative.
Un
travail
centré
sur
les
objectifs
décidés
et
partagés
est
essentiel
pour
atteindre
les
objectifs
et
le
succès.
69
Travail
d’Équipe
Il
est
question
ici,
du
rôle
et
de
la
responsabilité
de
tous.
Tout
le
monde
compte.
Les
chefs,
les
employés,
les
administratifs,
tout
le
personnel
peut
contribuer
et
faire
une
différence.
Le
rôle
des
leaders
ne
se
cantonne
pas
à
la
supervision,
mais
aussi
encourager
et
soutenir.
Orientation
et
résultats
sont
importants.
Les
sponsors,
champions
et
leaders
process
à
plein
temps
vont
promouvoir
la
responsabilisation,
encourager
la
responsabilité
et
obtenir
des
résultats
plus
rapidement.
La
maîtrise
des
outils
de
résolution
de
problèmes,
la
formation
et
le
coaching
seront
probablement
nécessaires
pour
collecter
les
données,
les
analyser
et
apporter
du
soutien
aux
équipes.
Vous
allez
être
surpris,
étonné
par
les
résultats,
qui
dépasseront
vos
attentes
en
moins
d’une
année.
Vous
allez
commencer
à
voir
des
résultats
encore
plus
tôt
que
vous
ne
le
pensez
!
Processus
et
Outils
La
culture
et
les
outils
vont
ensemble.
Vous
avez
besoin
des
2.
Alors,
se
jeter
dedans,
et
se
concentrer
sur
l’implémentation
de
quelques
outils
Lean,
n’est
peut-‐être
pas
la
meilleur
façon,
ni
la
plus
efficace,
de
libérer
la
puissance
du
Lean
dans
votre
organisation.
Mettre
en
place
l’infrastructure
et
le
support,
planifier
pour
réussir,
allouer
les
ressources,
peuvent
vous
faire
gagner
beaucoup
de
temps,
d’argent
et
de
maux
de
têtes,
lorsque
viendra
le
moment
d’agir
et
de
réaliser
les
plans
d’améliorations.
Mettre
en
place
les
concepts
Lean
prend
du
temps,
requiert
de
la
discipline
et
une
bonne
planification.
Une
bonne
planification
est
essentielle
dans
tout
projet
de
déploiement
Lean.
Définir
les
bons
indicateurs
clés
pour
mesurer
les
progrès
est
aussi
un
aspect
à
ne
pas
négliger.
Le
soutien
et
l’infrastructure
permettent
de
préparer
et
former
tout
le
monde,
aux
outils
à
mettre
en
place
et
à
leur
utilisation,
ainsi
qu’au
plan
d’actions
global.
70
Adaptez
le
Lean
à
votre
entreprise
Le
Lean
Manufacturing
n’est
pas
seulement
un
ensemble
de
projets
!
C’est
bien
plus
que
cela.
Cela
va
au
delà,
et
plus
loin
encore.
C’est
et
cela
deviendra
votre
nouvelle
façon
de
travailler,
de
gérer
votre
entreprise,
de
faire
des
affaires.
Toute
décision
que
nous
prenons
dans
notre
entreprise
doit
être
basée
sur
les
besoin
du
client,
ce
qu’ils
veulent,
quand
ils
le
veulent
et
comment
nous
pouvons
leur
fournir
au
plus
vite,
ce
qu’ils
ont
commandé,
avec
la
meilleur
qualité,
conforme
aux
spécifications,
à
la
demande,
à
un
prix
abordable,
livré
et
garanti.
Cela
ressemble
à
une
demande
énorme
?
De
plus
en
plus
d’enquêtes
montrent
que
les
clients
informés
et
responsabilisés,
connaissent
leurs
besoins
et
obtiennent
ce
dont
ils
ont
besoins.
Pour
survivre,
être
profitable
et
croître,
les
entreprises
doivent
s’aligner
sur
les
besoins
des
clients
et
livrer
selon
les
critères
cités
précédemment,
tout
en
maitrisant
ses
coûts.
Un
bon
plan
d’action,
la
bonne
culture
d’entreprise
et
voilà,
vous
êtes
prêts
pour
déployer
Le
Lean
Manufacturing
et
libérer
sa
puissance
pour
le
bien
de
votre
entreprise,
des
profits
et
des
clients
!
Maintenant
que
nous
avons
démontré
que
le
Lean
Manufacturing
peut
réellement
aider
à
éliminer
les
gaspillages,
réduire
les
délais,
les
stocks
et
les
efforts,
qu’il
est
aussi
orienté
clients,
pour
livrer
à
temps,
ce
dont
ils
ont
besoins,
qu’il
permet
de
réduire
les
coûts
tout
en
améliorant
la
qualité,
nous
pouvons
regarder
dans
quels
secteurs,
domaines,
organisations
de
l’entreprise,
le
Lean
peut
vous
aider,
ainsi
que
vos
clients.
71
En
Résumé
:
Les
7
aspects
essentiels
au
déploiement
du
Lean
Manufacturing
:
1. Le
Leadership
2. Infrastructure,
Support
et
Déploiement
3. Vision
4. Les
Ressources
et
Projets
Adéquats
5. Travail
d’Équipe
6. Processus
et
Outils
7. Adaptez
le
Lean
à
votre
entreprise
72
73
74
Avoir
la
meilleure
qualité,
les
meilleurs
délais
et
accélérer
les
processus
font
vraiment
la
différence.
La
réussite
d’une
entreprise
repose
sur
les
temps
d’exécution,
du
temps
de
cycle,
et
des
temps
d’attente.
Le
Lean
Manufacturing
ne
s’applique
pas
seulement
aux
processus
de
production.
Il
marche
pour
n’importe
quel
processus.
Savoir
ou
concentrer
ses
efforts
est
aussi
important.
La
règle
des
80/20
(loi
de
Pareto)
est
un
outil
pratique
du
Lean
Manufacturing,
qui
permet
de
définir
des
priorités,
de
démarrer
sur
ce
qui
est
important
et
qui
aura
le
plus
d’impact
immédiatement
et
dans
le
futur.
La
loi
de
Pareto
se
définit
ainsi
:
«
80%
des
problèmes
sont
produits
par
20%
des
causes
».
Donc,
en
se
concentrant
sur
les
20%
de
causes
possibles,
vous
éliminerez
80%
des
problèmes.
Plutôt
pratique,
n’est-‐ca
pas
?
Les
processus
opérationnels
ET
transactionnels
peuvent
en
bénéficier
:
75
• Accélération
et
gestion
de
la
«
Supply
Chain
»
(Chaine
d’approvisionnement)
• La
logistique
• La
production
• Les
processus
de
Design
• Les
transactions
• Les
ressources
humaines
• La
comptabilité
• Le
marketing
• Autres…
Jusqu’à
présent,
nous
avons
découvert
que
le
Lean
Manufacturing
est
une
philosophie
de
gestion
d'entreprise
et
un
paradigme
qui
demande
un
changement
dans
la
façon
dont
nous
pensons
et
faisons
des
affaires.
Il
est
profondément
ancré
dans
l’histoire
de
la
mouvance
Qualité
(plus
particulièrement
des
constructeurs
automobiles
Japonais,
avant
de
se
propager
vers
l’Occident).
Les
initiatives
TQM,
ou
le
Total
Quality
Management,
et
le
Système
de
Production
Toyota
(TPS)
mettent
clairement
en
avant
les
bénéfices
à
se
focaliser
sur
la
qualité,
les
coûts
et
les
délais.
Il
est
possible
de
se
débarrasser
des
principales
sources
de
gaspillages
en
faisant
attention
à
:
• La
Surproduction
• Les
délais
et
temps
de
cycle
• Les
transports
et
manutentions
• Les
stocks
• Les
processus
et
les
étapes
sans
valeur
ajoutée
• Les
mouvements
et
déplacements
• Les
rebuts
Il
y
a
de
nombreux
outils
dans
l’arsenal
du
Lean,
et
il
vous
en
a
été
présenté
quelques
uns
dans
ce
livre,
pour
bien
commencer.
La
logique
et
la
raison
d’être
des
principes
du
Lean
repose
clairement
sur
la
réduction
des
gaspillages
et
l’amélioration
de
la
76
qualité
qui
en
découle,
la
réduction
des
temps
d’exécution
qui
entraine
la
baisse
des
coûts.
Le
Kaizen,
un
terme
Japonais
qui
signifie
«
amélioration
continue
»
est
au
cœur
de
la
pensée
Lean.
Le
Lean
Manufacturing
peut
être
utile
dans
beaucoup
de
processus
de
votre
entreprise,
processus
opérationnels
ET
transactionnels.
Vous
pouvez
décider
d’appliquer
la
pensée
Lean
et
déployer
le
Lean
Manufacturing
dans
quelques
processus,
n’importe
quel
processus
ou
tous
les
processus
de
votre
entreprise.
C’est
à
vous
de
choisir.
En
Résumé
:
Le
Lean
Manufacturing
s’applique
à
n’importe
quel
processus
et
à
tous
les
processus.
77
78
On
peut
définir
les
principes
clés
du
Lean
comme
suit
:
• Faire
bien
du
premier
coup,
sans
défauts
-‐
identifier
et
résoudre
les
problèmes
à
la
source,
rapidement,
au
moment
où
ils
se
produisent.
• Éliminer
tout
ce
qui
n’apporte
pas
de
valeur
et
optimiser
toute
ressource
à
disposition.
• Améliorer
en
permanence
la
performance
et
tendre
vers
l’excellence,
par
la
pratique
du
Kaizen,
l’amélioration
continue.
C’est
possible
grâce
au
Lean
Manufacturing,
en
se
focalisant
sur
la
réduction
des
coûts,
l’amélioration
de
la
qualité,
l’augmentation
de
la
productivité
et
un
meilleur
partage
de
l’information,
des
opérations
fluides
et
un
grand
esprit
d’équipe,
une
optimisation
ciblée
des
processus.
• Prendre
en
compte
et
devancer
la
demande
des
clients,
en
réduisant
au
minimum
le
temps
de
cycle,
les
temps
d’attente
et
les
stocks
(si
possible,
les
éliminer).
• Adaptabilité,
souplesse
et
flexibilité,
efficacité,
rapidité,
sans
renoncer
à
la
qualité.
79
• Étendre
ces
efforts
et
résultats
à
la
chaine
d’approvisionnement
et
aux
autres
parties
prenantes,
dans
un
climat
collaboratif,
construisant
des
relations
adaptées,
fonctionnelles
et
durables.
C’est
comme
avoir
la
recette
du
succès
pour
réussir
dans
cette
économie
globale,
mondiale,
rapide,
poussée
par
la
technologie,
et
dans
un
marché
hautement
concurrentiel.
La
méthode
Lean
et
ses
outils
permettent
à
ses
utilisateurs
non
seulement
de
réussir
dans
cet
environnement
hostile,
mais
aussi
de
s’épanouir
et
prospérer
!
Son
passé
et
son
futur
sont
basés
sur
le
postula
que
les
gaspillages,
les
délais,
l’espace,
l’énergie,
les
efforts,
les
coûts
et
la
mauvaise
qualité
coutent
cher
aux
entreprises
et
doivent
être
mis
en
évidence,
pris
en
compte
et
éliminés.
Le
Lean
vous
prépare
rapidement
à
la
réussite
et
à
l’excellence
en
travaillant
plus
vite,
en
dépensant
moins
d’énergie,
en
gaspillant
moins,
mais
aussi
en
devenant
efficace,
constant,
en
minimisant
les
pertes,
les
mouvements
inutiles,
les
coûts
et
les
délais.
C’est
bien
plus
que
juste
se
focaliser
sur
les
processus
opérationnels.
La
philosophie
et
la
méthodologie
Lean
sont
bien
plus
complexes
qu’il
n’y
paraît.
Pensez
aux
façons
innovantes
de
réduire
les
coûts
de
fonctionnement
de
l’entreprise,
sans
compromettre
la
qualité
et
risquer
de
perdre
vos
clients.
Éliminez
les
étapes
inutiles,
simplifiez
les
processus,
recherchez
des
alternatives
moins
coûteuses,
et
éliminez
les
extras
qui
ne
semblent
pas
indispensables.
Les
outils
et
méthodes
partagés,
acceptés
et
utilisés
par
tous,
sont
une
bonne
façon
de
minimiser
les
dépenses,
les
installations
et
le
coût
global.
Faites
en
sorte
que
toutes
les
ressources
disponibles
soient
utilisées.
Regardez
de
plus
près
les
matières
et
processus
que
vous
et
vos
équipes
utilisez
chaque
jour.
Vérifiez
la
réalité
des
choses.
Allez
sur
le
terrain
(Genba
en
Japonais
et
jargon
Lean).
Analysez,
décrivez,
suivez
vos
processus
en
place.
Comparez
les
dépenses
réelles
par
rapport
à
ce
que
vous
imaginez.
Regardez
les
coûts
et
les
gaspillages,
mesurez
les,
devenez
conscient
de
ce
qui
pourrait
80
être
fait
différemment,
de
manière
plus
efficace
et
moins
coûteuse
(temps,
énergie,
euros…).
Soyez
créatif
!
Parfois,
il
est
possible
d’éliminer
une
étape,
ou
de
combiner
une
étape
avec
une
autre
pour
obtenir
un
résultat
plus
rapide,
de
meilleure
qualité
et
plus
économique.
La
standardisation
est
un
excellent
moyen
de
réduire
les
gaspillages.
Régler
et
ajuster
les
machines
sans
autre
raison
que
l’habitude,
doit
être
remis
en
cause,
discuté
voire
stoppé.
De
plus,
il
faut
aussi
considérer
le
fait
de
réutiliser,
recycler
et
réduire.
Des
nouveaux
matériaux
sont
peut-‐être
disponibles,
ainsi
que
des
nouvelles
technologies,
de
la
sous-‐traitance,
de
l’automatisation.
Tout
cela
vous
fera
gagner
du
temps
et
de
l’argent,
ainsi
qu’à
vos
clients.
En
Résumé
:
La
pensée
Lean
peut
se
traduire
ainsi:
faire
la
bonne
chose,
au
bon
endroit,
au
bon
moment,
dans
la
bonne
quantité,
en
minimisant
les
gaspillages,
en
restant
flexible
et
ouvert
aux
changements.
81
82
Kaizen
Le
mantra
du
Lean
Manufacturing
est
Kai-‐Zen,
combinaison
japonaise
de
«
changement
»
et
«
bon
».
On
le
traduit
en
français
par
«
amélioration
continue
».
Le
Kaizen
est
perpétuel,
non
pas
un
acte
isolé.
C’est
un
processus
intrinsèque.
Il
repose
sur
des
petites
améliorations
quotidiennes
et
constantes.
Ce
n’est
pas
une
réforme
brutale
où
on
refait
tout
à
neuf,
mais
plutôt
une
démarche
douce
et
graduelle.
Le
Kaizen
repose
aussi
sur
l’implication
et
la
motivation
de
toutes
les
personnes
de
l’équipe.
Il
ne
requiert
pas
de
gros
efforts
financiers.
Le
Kaizen
est
une
philosophie,
une
mentalité
qui,
pour
être
efficace,
doit
être
déployée
à
tous
les
niveaux
de
l’entreprise.
Il
nécessite
donc
de
revoir
la
culture
d’entreprise,
la
mise
en
place
de
nouveaux
outils
Lean,
la
standardisation
des
processus,
un
programme
de
motivation
du
personnel
et
une
implication
active
du
management.
Le
Kaizen
peut
se
traduire
part
:
• Mieux
faire
• Rendre
meilleur
• Améliorer
ce
qui
fonctionne
déjà
83
• Mieux
qu’hier,
moins
bien
que
demain
Le
Kaizen
peut
aider
à
:
• Simplifier
les
flux
• Améliorer
la
qualité
• Améliorer
la
productivité
• Améliorer
le
confort
des
collaborateurs
Une
des
conséquences
de
ce
processus
d’amélioration
continue,
est
le
progrès
par
expérience,
la
formation
«
sur
le
tas
».
Il
implique
et
donne
de
l’énergie.
Cela
provoque
de
l’intérêt,
de
la
responsabilisation
et
des
actions.
On
pourrait
résumer
ce
cycle
de
cette
manière
:
faites
les
changements,
examinez
les
résultats,
adaptez
si
besoin,
célébrer
les
succès,
cherchez
de
nouvelles
opportunités.
Pour
mettre
en
pratique
l’état
d’esprit
Kaizen,
on
utilise
la
méthode
PDCA.
Le
PDCA
ou
cycle
PDCA
est
l’outil
indispensable
nécessaire
à
l’amélioration
continue.
Il
est
très
simple
mais
très
puissant
à
la
fois.
PDCA
est
un
acronyme,
dont
les
4
lettres
sont
les
initiales
anglaises
:
• P
pour
Plan,
ce
qui
signifie
Préparer.
C’est
la
phase
de
définition
de
l’objectif,
du
plan
d’actions
et
des
indicateurs
mesurables
de
progrès.
• D
pour
Do,
ce
qui
signifie
Faire.
C’est
la
phase
de
déroulement
du
plan
d’action
défini
précédemment.
• C
pour
Check,
ce
qui
signifie
Contrôler.
C’est
la
phase
de
contrôle
de
la
réalisation
des
actions
et
des
effets.
C’est
aussi
la
phase
de
détection
des
écarts
éventuels
par
rapport
aux
objectifs
définis.
• A
pour
Act,
ce
qui
signifie
RéAgir.
C’est
la
phase
de
mise
à
jour
du
standard
si
le
résultat
est
atteint
et
de
définition
de
nouveaux
objectifs.
Sinon,
c’est
la
phase
de
recherche
de
causes
profondes
et
de
définition
d’un
nouveau
plan
d’action
correctif.
Il
est
clair
que
le
Kaizen
ne
se
limite
pas
à
la
production
de
biens,
mais
aussi
aux
services,
aux
administrations,
aux
hôpitaux,
aux
commerces
et
à
toute
entreprise
ayant
des
processus.
84
Kanban
Un
autre
concept
important
du
Lean
Manufacturing,
qu’il
convient
de
bien
comprendre
est
le
KANBAN.
Ce
terme
japonais
signifie
«
fiche
»
ou
«
étiquette
».
Cette
méthode
inventée
par
Toyota
dans
les
années
50
consiste
à
utiliser
des
étiquettes
pour
limiter
la
production
ou
l’approvisionnement
de
composants
à
leur
consommation.
Ainsi,
on
limite
les
stocks
inutiles,
et
on
exécute
uniquement
en
fonctions
du
besoin
(plan).
Le
nombre
d’étiquette
de
chaque
composant
et
à
chaque
étape,
est
défini
par
le
plan
de
production
ou
d’approvisionnement.
Le
KANBAN
est
donc
un
système
de
planification
et
de
production
en
Juste-‐à-‐Temps
(JAT).
Ce
n’est
pas
un
système
de
contrôle
des
stocks,
c’est
un
système
de
planning
qui
permet
de
déterminer
quoi
produire,
quand
le
produire
et
combien
en
produire.
Le
KANBAN
est
un
système
de
production
ou
d’approvisionnement
à
flux
tiré,
c’est
à
dire
que
ce
sont
les
commandes
des
clients
qui
déclenchent
les
opérations.
Cela
permet
de
limiter
la
surproduction
inutile,
de
produire
et
livrer
juste
la
quantité
requise,
au
bon
moment
un
produit
de
bonne
qualité.
Voici
les
7
étapes
de
base
pour
la
mise
en
place
du
KANBAN
:
• Équilibrage
de
la
ligne
• Plus
de
rupture
de
pièces
• Plus
de
pièces
défectueuses
• Changement
de
série
rapide
• Travail
standardisé
• Réduction
des
pannes,
des
outils
cassés
• Mise
en
place
de
dispositifs
de
détection
et
arrêt
d’urgence
Le
KANBAN
fonctionne
dans
les
conditions
suivantes
:
• Production
de
masse
répétitive
• Commandes
clients
échelonnées
• Changement
de
série
rapide
• Maintenance
Préventive
• Qualité
Totale
Il
y
a
donc
beaucoup
de
travail
avant
de
pouvoir
mettre
en
place
un
système
KANBAN,
et
ce
n’est
pas
le
premier
outil
Lean
à
considérer.
Mais,
il
ne
faut
pas
le
négliger,
c’est
souvent
un
85
passage
obligé
et
payant
pour
le
déploiement
du
Lean
Manufacturing
dans
une
entreprise
manufacturière.
Il
permet
de
limiter
les
encours,
et
définir
les
priorités
de
lancement
en
fabrication.
Il
existe
une
version
électronique
de
l’étiquette
KANBAN,
plus
adaptée
dans
les
entreprises
de
haute
technologie.
86
TPM
Un
autre
outil
essentiel
du
Lean
Manufacturing
est
la
TPM
(Total
Productive
Maintenance),
ce
qui
signifie
«
Maintenance
Productive
Totale
»,
et
qui
constitue
une
méthode
de
maintenance
permettant
l’amélioration
du
rendement
des
machines,
à
l’aide
d’une
démarche
proactive.
L’objectif
de
la
TPM
est
la
suivante
:
• Maintenance
:
maintenir
en
bon
état,
entretenir,
nettoyer,
réparer,
• Productive
:
pénaliser
le
moins
possible
la
production,
• Totale
:
prendre
en
compte
toutes
les
parties
prenantes,
matérielles
et
humaines.
C’est
très
différent
de
la
maintenance
de
routine
ou
occasionnelle.
En
effet,
la
pensée
Lean
recommande
une
approche
plus
proactive
de
la
maintenance,
constituée
de
maintenances
préventives
planifiées
par
opposition
à
la
maintenance
curative
accidentelle.
Dans
cette
optique,
on
vise
la
réduction
du
taux
de
pannes
non
prévues.
Là
encore,
nous
entrons
dans
un
paradigme
du
Lean
:
plus
on
arrête
les
machines
pour
les
entretenir
de
manière
planifiée,
plus
le
temps
d’arrêt
non
planifié
diminuera
et
par
conséquent,
plus
le
temps
d’arrêt
global
diminuera.
Le
taux
global
de
disponibilité
des
machines
va
alors
augmenter.
87
Pour
cela,
il
faut
:
• Du
personnel
qualifié,
disponible
et
bien
formé.
• Des
programmes
d’entretien
définis
et
spécifiés,
formalisés.
• Le
matériel
et
les
pièces
détachées
disponibles
au
bon
moment.
• Un
suivi
rigoureux
du
planning
de
maintenance
préventive.
• Des
indicateurs
de
performance.
Le
paradigme
est
encore
plus
puissant
puisque
plus
l’équipement,
la
machine
possède
une
grande
valeur
perçue
(euro,
unicité,
goulot
d’étranglement),
plus
les
arrêts
doivent
être
planifiés,
maitrisés.
Il
faut
souvent
perdre
un
peu
de
temps
au
début
de
la
mise
en
place
du
programme
TPM,
quitte
à
faire
des
sacrifices,
mais
bien
se
tenir
au
planning,
afin
de
réussir
sur
la
durée.
Un
équipement
doit
être
prêt
et
en
état
de
marche
au
moment
où
on
en
a
besoin,
il
doit
être
efficace
et
produire
de
la
qualité.
Produire
beaucoup
de
mauvaises
pièces
n’a
aucun
intérêt.
Les
3
axes
sur
lesquels
s’appuie
la
TPM
sont
les
suivants
:
• Disponibilité,
en
maximisant
le
temps
productif
et
minimisant
les
arrêts
non
planifiés.
• Performance,
en
conservant
une
cadence
optimale.
• Qualité,
en
réduisant
les
causes
de
non-‐qualité.
Entretenir,
c’est
bien,
améliorer
c’est
mieux.
Fidèle
aux
préceptes
Lean,
la
TPM
encourage
les
opérateurs,
les
techniciens
et
ingénieurs
à
travailler
ensemble
afin
de
modifier
et
améliorer
leurs
machines.
La
TPM
permet
d’élever
le
niveau
des
opérateurs
travaillant
sur
les
machines,
d’enrichir
leurs
tâches
en
leur
confiant
des
opérations
de
maintenance
de
premier
niveau.
Ce
sont
eux
qui
connaissent
le
mieux
leurs
machines.
Il
existe
de
nombreux
indicateurs
permettant
de
qualifier
et
suivre
la
performance
des
machines.
Le
TRS
(Taux
de
Rendement
Synthétique)
ou
OEE
en
anglais
(Overall
Equipment
Efficiency)
permet
de
connaître
froidement
la
disponibilité
des
équipements
concernés.
Par
exemple,
un
TRS
de
80%,
signifie
que
la
machine
produit
de
bonnes
pièces
80%
du
temps,
et
rien
de
bon
pendant
20%
du
temps.
Ce
qui
revient
à
dire
que
la
machine
ne
produit
rien
ou
produit
des
déchets
1
jour
par
semaine
(si
1
semaine
=
5
jours
ouvrés).
88
Le
TRS
tient
compte
des
3
composantes
disponibilité-‐
performance-‐qualité.
C’est
un
indicateur
de
performance
global
puissant,
qui
permet
de
savoir
rapidement
sur
quel(s)
axe(s)
il
faut
travailler.
La
plus
grande
difficulté
est
la
collecte
exacte
des
données.
Un
système
manuel
sera
intéressant
mais
approximatif.
Un
système
automatisé
sera
préférable,
mais
lourd
à
utiliser
et
maintenir.
La
TPM
est
un
système
extrêmement
efficace
et
puissant,
mais
il
est
long
à
mettre
en
œuvre.
Il
faut
être
patient
et
convaincu
de
son
intérêt,
au
risque
de
se
décourager,
car
il
faut
compter
2
à
3
ans,
avant
de
voir
les
effets
mesurables
sur
la
performance
de
l’entreprise.
Par
contre,
il
peut
permettre
de
faire
des
économies
substantielles,
en
maximisant
la
capacité
installée,
et
éviter
l’investissement
de
nouvelles
machines
pour
des
raisons
de
manque
de
capacité,
dû
à
une
faible
efficacité.
Bien,
je
vous
ai
fourni
de
nombreux
exemples
et
arguments,
qui
expliquent
pourquoi
le
Lean
Manufacturing
est
bon
pour
votre
entreprise,
quelques
soient
la
taille,
la
maturité,
les
partenaires,
les
clients,
le
domaine,
le
niveau
de
performance.
Les
outils
Lean
peuvent
faire
avancer
votre
entreprise.
Un
facteur
sous-‐évalué
dans
tout
déploiement
Lean
est
la
sous-‐
utilisation
des
talents
présents
dans
nos
équipes
et
du
potentiel
de
l’équipe
elle-‐même.
Bien
souvent,
des
talents
cachés
attendent
qu’on
les
sollicitent
et
pourraient
se
révéler
un
atout
considérable,
pour
surpasser
la
concurrence.
Comme
le
disait
Aristote
:
«
la
totalité
est
plus
que
la
somme
des
parties».
L’équipe
collaborative
est
bien
plus
performante
que
les
individus
qui
la
composent.
Nous
sommes
toujours
tellement
débordés
à
travailler
chacun
dans
son
coin,
qu’on
en
oublie
la
puissance
du
travail
en
équipe.
Pour
moi,
le
secret
de
la
philosophie
Lean
est
le
suivant
:
Nous
devons
donner
à
chacun
la
possibilité
de
prendre
part
et
participer,
de
partager
l’expérience
et
s’engager
pour
atteindre
des
résultats
exceptionnels.
Demandez-‐vous
comment
vous
pouvez
tirer
le
meilleur
du
temps
et
de
l’investissement
de
tous
dans
la
pratique
de
l’amélioration
continue
et
du
Lean
Manufacturing.
Demandez-‐vous
comment
89
cela
va
affecter,
impacter,
bénéficier
à
votre
entreprise.
Vos
ressources,
collaborateurs/trices
et
clients
sont
un
atout
important.
Comment
allez
vous
les
utiliser,
les
impliquer
dans
ce
processus
de
transformation
en
une
entreprise,
une
organisation,
un
business
plus
“agile”
et
économiquement
performant?
Commencez
toujours
par
vous
demander
ce
que
vous
pouvez
faire?
Cette
approche
d’implication
personnelle
peut
vraiment
faire
la
différence.
90
En
Résumé
:
Kaizen
=
changement
pour
le
meilleur,
amélioration
continue
impliquant
l’ensemble
du
personnel.
Kanban
=
un
système
de
planification
et
de
production
en
Juste-‐à-‐
Temps
(JAT).
TPM
=
amélioration
continue
de
l’efficacité
des
équipements
de
production.
91
92
Voici
les
moyens
les
plus
sûrs
pour
que
vos
initiatives
Lean
échouent
:
• Ne
pas
tenir
compte
de
la
Culture
d’entreprise
actuelle.
Soyez
très
attentif
à
la
culture
d’entreprise
actuelle
!
Elle
pourrait
être
en
totale
contradiction
avec
les
principes
et
fondamentaux
du
Lean.
Le
déploiement
d’un
projet
Lean
pourrait
alors
provoquer
du
stress,
des
tensions,
et
même
des
résistances
à
l’intérieur
et
aux
interfaces
des
organisations.
Le
changement
est
par
nature
sujet
à
de
la
résistance,
mais
elle
pourrait
être
démultiplié
par
une
culture
d’entreprise,
un
histoire
en
opposition
de
phase
avec
la
pensée
Lean.
• Ne
pas
communiquer
la
vision
de
la
direction,
ni
les
raisons
du
déploiement
du
Lean
dans
l’entreprise,
ni
le
plan
et
l’avancement
du
plan.
Soyez
conscient
que
tous
ne
partageront
pas
votre
enthousiasme
pour
le
Lean
Manufacturing.
Certains
peuvent
redouter
les
conséquences
sur
leur
charge
de
travail
et
leurs
habitudes.
Une
certaine
forme
de
résistance
au
changement
est
naturelle.
Montrez,
affichez
et
communiquez
les
apports
du
Lean.
C’est
aussi
93
essentiel.
Tout
le
monde
doit
s’y
retrouver
et
y
voir
un
intérêt
propre
et
personnel,
comme
un
intérêt
commun.
• Ne
pas
définir
les
indicateurs
clés
pertinents
pour
les
clients
et
pour
l’entreprise,
permettant
de
mesurer
les
progrès
de
la
démarche.
Si
les
indicateurs
ne
sont
pas
définis
clairement,
alors
comment
mesurer
l’état
de
départ
et
comment
fixer
des
objectifs
?
La
pire
chose
serait
de
lancer
un
chantier
Lean,
sans
état
de
départ
clair
et
sans
but
précis,
en
restant
flou.
On
est
alors
sûr
du
résultat
:
catastrophique
!
• Ne
pas
pratiquer
le
Lean
personnellement,
ne
pas
être
exemplaire.
Les
managers
qui
pensent
que
le
Lean
est
pour
les
autres
font
une
grave
erreur.
Les
leaders
doivent
participer
à
la
démarche
Lean,
ne
pas
seulement
la
suivre
de
leur
bureau.
Apprendre
de
ses
erreurs
et
découvertes,
partager
les
leçons
et
idées
des
autres
sont
des
attitudes
essentielles
pour
les
managers
et
les
collaborateurs.
• Penser
que
le
Lean
est
juste
une
boite
à
outils,
et
utiliser
quelques
outils
de-‐ci
de-‐là,
sans
aucune
vision,
ni
roadmap
ni
plan
précis.
Cela
va
créer
des
attentes
vis-‐à-‐vis
des
employés.
On
va
leur
confier
des
responsabilités,
plus
de
travail,
mais
sans
vision,
ni
effort
soutenu,
la
chute
sera
encore
plus
forte
et
fatale.
Le
management
sera
décrédibilisé,
les
employés
démotivés,
et
les
clients
partiront.
Le
Lean
est
bien
plus
qu’en
ensemble
d’outils,
c’est
une
philosophie
de
travail
basée
sur
les
ressources
humaines.
94
En
Résumé
:
Les
5
erreurs
à
éviter
:
1. Négliger
le
changement
de
culture
d’entreprise
2. Ne
pas
communiquer
3. Ne
pas
mesurer
les
progrès
4. Ne
pas
montrer
l’exemple
5. Réduire
le
Lean
Manufacturing
aux
outils
Lean
95
96
Voici
quelques
points
clés
pour
vous
assurer
la
réussite
du
déploiement
d’un
projet
Lean
Manufacturing
:
1. Maintenez
les
canaux
de
communication
ouverts
• Parlez
et
informez
souvent
• Éduquez
et
responsabilisez,
enseignez
les
connaissances
nécessaires,
pratiquez
et
faites
pratiquer,
accumulez
et
transmettez
les
compétences.
• Confiance
+
honnêteté
+
information
=
transparence
• Définissez
et
communiquez
un
langage
commun,
un
objectif
commun,
une
vision
commune
et
libérez
la
puissance
du
Lean
dans
votre
organisation.
2. Donnez
l’opportunité
à
tous
de
pouvoir
s’exprimer
et
réagir
• Impliquez
les
gens,
encouragez
les
et
faites
les
participer
aux
initiatives
Lean,
• Encouragez
les
gens
à
réagir,
à
s’exprimer,
97
• Écoutez
les
gens,
tenez
compte
de
leur
opinion,
• Encouragez
le
coaching,
• Ouvrez
de
nouveaux
canaux
de
communication,
là
où
il
n’y
en
avait
peut-‐être
pas
avant.
3. Créez
et
cultivez
un
environnement
de
travail
basé
sur
l’honnêteté
• Définissez
comme
priorité
organisationnelle,
la
transparence
et
l’ouverture,
la
communication
et
le
partage
de
l’information.
• Faites
en
sorte
que
moins
de
personnes
se
sentent
menacées
et
insécurisées
en
cachant
leurs
erreurs.
Les
employés
ne
doivent
pas
avoir
honte
d’admettre
une
faute,
et
se
sentir
redevable
d’un
blâme,
voire
de
perdre
leur
emploi.
• Une
erreur
est
toujours
une
source
de
progrès.
• Traitez
tout
le
monde
avec
respect.
Partagez
les
idées,
les
problèmes
ouvertement,
en
gardant
toujours
à
l’esprit
l’intérêt
général.
• Il
vaut
mieux
adresser
les
problèmes
au
moment
où
ils
surviennent,
donc
il
faut
les
remonter
en
temps
réel.
Pour
cela,
il
faut
que
les
employés
se
sentent
libres
de
les
communiquer,
sans
crainte.
4. Prenez
note,
récompensez,
encouragez
et
célébrez
!
• Sélectionnez
des
exemples
de
projets
Lean
réussis,
communiquez
et
partagez
ces
succès
avec
l’ensemble
des
collaborateurs/trices.
• Donnez
du
crédit
aux
équipes
qui
ont
travaillées
ensemble
sur
un
projet,
qui
ont
résolu
un
problème,
qui
ont
eu
un
impact
significatif
sur
la
performance
de
l’entreprise.
Récompensez
ces
équipes.
Organisez
une
cérémonie
de
récompense
;
marquez
le
coup.
Il
y
a
plein
de
façon
de
féliciter,
reconnaître
le
travail
accompli.
• C’est
la
meilleur
façon
de
motiver
les
troupes
et
de
les
garder
enthousiastes
pour
d’autres
projets
Lean.
98
5. Implémentez
un
système
et
des
indicateurs
pour
suivre
le
processus
de
déploiement
du
Lean,
ainsi
que
les
progrès.
• Il
est
essentiel
d’enregistrer
et
suivre
de
manière
formelle,
les
progrès
du
déploiement
de
vos
projets
Lean,
pour
que
ces
initiatives
soient
efficaces
et
durables.
• Assurez-‐vous
de
choisir
le
système
qui
vous
convient,
qui
convient
à
l’entreprise
et
le
domaine
dans
lequel
vous
évoluez.
• Assurez-‐vous
que
les
indicateurs
soient
pertinents.
• Assurez-‐vous
de
la
facilité
et
la
fluidité
de
la
génération
de
ces
indicateurs,
de
l’extraction
des
données
pour
les
construire.
Rien
de
tel
qu’une
«
usine
à
gaz
»
pour
tout
gâcher
!
6. Tenez-‐vous
à
l’essentiel
et
restez
simple
• Cela
paraît
évident
et
facile,
mais
croyez-‐moi,
on
se
laisse
facilement
piéger
par
des
formules
complexes,
des
feuilles
Excel
remplies
de
données,
des
calculs
si
compliqués
qu’on
en
oublie
les
choses
simples
et
pratiques.
• Faire
simple,
et
facile
à
suivre
vous
rendra
la
tâche
plus
aisée
et
fera
seulement
ce
dont
vous
avez
besoin.
• Ne
réinventez
pas
la
roue,
utilisez
ce
qui
existe
et
a
déjà
fait
ses
preuves.
• Restez
pragmatique.
Les
indicateurs
doivent
être
à
votre
service
et
non
l’inverse.
7. Restez
positif
et
cultivez
l’esprit
positif
dans
l’entreprise
• Il
y
aura
toujours
des
râleurs,
des
gens
qui
doutent,
remettent
en
cause
votre
vision,
votre
enthousiasme
• Ne
vous
laissez
pas
perturber
par
les
trouble-‐fête.
Restez
positifs,
et
démontrez
par
les
résultats
les
bénéfices
de
votre
démarche
Lean.
Tout
le
monde
vous
suivra
au
bout
du
compte,
ou
bien
partiront
d’eux-‐mêmes
s’il
y
a
vraiment
incompatibilité
d’humeur
!
99
8. Utilisez
toutes
vos
ressources
• Soyez
toujours
concentré
sur
les
besoins,
les
désirs
et
motivations
des
équipes
pour
mobiliser,
soutenir
le
mouvement
et
les
changements.
• Faites
de
la
participation
et
l’application
aux
principes
Lean,
un
enjeu
personnel.
• La
philosophie
Lean
devient
votre
façon
de
faire
des
affaires,
sans
aucun
compromis
!
• Mettez
la
barre
haute,
élevez
vos
standards,
visez
l’excellence
et
visez
encore
plus
haut
chaque
année.
• Néanmoins,
gardez
les
pieds
sur
terre,
restez
réaliste
et
crédible.
9. Soyez
discipliné
dans
la
pratique
du
Lean
• Soyez
cohérent,
tenace,
déterminé,
obstiné,
concentré
à
faire
avancer
les
choses,
à
rendre
meilleur
et
durable.
• Faites
la
chasse
aux
gaspillages,
aux
coûts
inutiles.
• Soyez
efficace
et
efficient.
• Ne
transiger
pas.
10. Un
voyage
sans
fin
(pas
seulement
une
destination)
• Il
est
essentiel
d’apprendre
tout
le
temps,
d’apprendre
de
nos
erreurs,
de
nos
oublis,
mais
aussi
des
challenges
et
des
réussites.
• Il
faut
toujours
se
demander
ce
que
nous
avons
appris,
ce
qui
a
été
bien
fait,
ce
qui
n’a
pas
marché,
et
comment
faire
mieux
la
prochaine
fois.
• Il
faut
en
parler
régulièrement,
sans
complexe.
• L’amélioration
continue
!
Vous
allez
découvrir
bien
d’autres
secrets
et
avoir
des
révélations,
découvrir
de
nouvelles
vérités
lors
de
votre
voyage
au
sein
du
Lean
Manufacturing.
Assurez
vous
de
partager
cette
sagesse
avec
toutes
les
partie
prenantes
de
l’entreprise.
100
En
Résumé
:
Les
10
trucs
pour
réussir
:
1. Maintenez
les
canaux
de
communication
ouverts
2. Donnez
l’opportunité
à
tous
de
pouvoir
s’exprimer
et
réagir
3. Créez
et
cultivez
un
environnement
de
travail
basé
sur
l’honnêteté
4. Prenez
note,
récompensez,
encouragez
et
célébrez
!
5. Implémentez
un
système
et
des
indicateurs
pour
suivre
le
processus
de
déploiement
du
Lean,
ainsi
que
les
progrès.
6. Tenez-‐vous
à
l’essentiel
et
restez
simple
7. Restez
positif
et
cultivez
l’esprit
positif
dans
l’entreprise
8. Utilisez
toutes
vos
ressources
9. Soyez
discipliné
dans
la
pratique
du
Lean
10.
Un
voyage
sans
fin
(pas
seulement
une
destination).
101
102
Rappelez-‐vous
que,
malgré
ce
que
pourraient
dire
certains
consultants,
il
n’existe
pas
de
recette
toute
faite,
de
mode
d’emploi
à
suivre
pas
à
pas
pour
déployer
le
Lean
dans
votre
entreprise.
Bien
que
l’on
puisse
établir
quelques
règles
générales
de
déploiement,
il
dépend
essentiellement
de
votre
organisation,
de
votre
leadership,
de
la
culture
d’entreprise,
de
la
maturité
de
l’entreprise,
des
objectifs,
de
l’environnement…
Bref,
un
projet
Lean
est
propre
et
particulier
à
chaque
entreprise,
au
moment
où
il
va
être
déployé.
Beaucoup
de
choses
ont
été
écrites
sur
le
Lean
Manufacturing
(voir
la
liste
de
quelques
références
en
fin
de
ce
livre)
et
je
vous
recommande
le
site
web
que
j’ai
créé
pour
vous
:
http://www.leLeanManufacturing.com.
Les
informations
pratiques
et
pertinentes
pour
savoir
comment
implémenter
le
Lean
Manufacturing
dans
les
petites
entreprises
sont
rares,
et
difficiles
à
trouver.
S’appuyer
sur
des
personnes
qui
ont
déjà
vécu
cette
expérience
est
un
bon
moyen
de
découvrir
les
secrets
et
les
pièges,
les
erreurs
à
éviter
lors
du
déploiement
d’un
tel
projet.
103
Commencez
par
vous
demander
quel
serait
le
niveau
de
connaissances
nécessaires
pour
démarrer
un
chantier
Lean
dans
votre
entreprise.
Presque
100%
d’entre
vous
ont
entendu
parler
du
Lean
Manufacturing,
d’une
manière
ou
d’une
autre.
Vous
ne
pouvez
pas
vous
rendre
compte
des
connaissances,
même
partielles,
que
vous
avez
du
Lean
avant
de
vous
y
mettre.
Pour
certains,
la
pensée
Lean
est
naturelle
et
évidente,
pour
d’autres,
il
faut
un
peu
plus
de
rigueur
et
de
discipline
pour
impacter
les
processus
de
l’entreprise
et
assurer
la
réussite.
Peut-‐être
êtes-‐vous
déjà
en
train
de
faire
des
actions
(proche
du
Lean)
de
réduction
des
dépenses,
des
gaspillages
ou
des
déchets
?
Typiquement,
moins
de
50%
des
entreprises
sont
concernées
ici.
Ou
alors,
considérez-‐vous
déjà
que
vos
processus
de
déploiement
Lean
soient
un
succès
rugissant
?
Vous
faites
alors
partie
des
5
à
10%
des
entreprises
qui
répondraient
«
oui
»
et
seraient
d’accord
avec
votre
constat.
Il
y
a
toujours
une
possibilité
d’amélioration
dans
toute
entreprise.
Quelque
soit
votre
degré
de
maturité,
le
Lean
Manufacturing
fournit
les
outils
et
moyens,
permet
d’établir
les
plans,
de
les
exécuter
et
de
garantir
les
changements
durables
pour
améliorer
votre
profitabilité
et
vos
performances
financières.
Mais
rappelez-‐vous
ceci
:
vous
ne
pouvez
pas
tout
faire
vous-‐
même,
ni
trop
vite.
Vous
avez
besoin
de
combiner
les
efforts
de
tous,
de
convaincre,
de
soutenir,
de
mettre
en
place
une
structure
adaptée
pour
que
les
choses
avancent.
Cela
peut
prendre
plus
de
temps
que
prévu,
mais
il
faut
s’y
tenir.
Il
faut
s’accrocher
coûte
que
coûte,
et
avancer
contre
vents
et
marées.
La
démarche
de
déploiement
du
Lean
a
fait
ses
preuves
depuis
plus
de
60
ans,
et
vous
ne
devez
pas
douter
du
succès
final.
C’est
un
investissement
qui
paie
à
tous
les
coups
!
Je
vous
le
garantis.
Le
Lean
Manufacturing
est
un
long
voyage
et
non
un
pansement
pour
soigner
les
maux
de
l’entreprise.
Pourtant,
sachez
que
certains
outils
Lean
vont
vous
fournir
des
résultats
mesurables
rapidement,
et
que
vous
verrez
la
différence
très
vite.
Mais,
il
serait
faux
de
croire
que
quelques
outils
vont
sauver
vos
affaires.
104
C’est
un
travail
de
fond
que
vous
entreprenez
avec
vos
équipes,
et
il
faut
de
l’endurance.
Ne
le
prenez
pas
à
la
légère,
en
jetant
sur
la
table
quelques
projets,
un
par-‐ci
un
par-‐là,
sans
aucune
coordination,
ni
stratégie.
Cela
pourrait
se
retourner
contre
vous,
et
les
dégâts
seraient
irrémédiables.
Il
ne
faut
pas
créer
des
attentes
auprès
de
vos
collaborateurs,
si
vous
ne
le
faites
pas
sérieusement
et
si
vous
n’y
croyez
pas
vraiment.
Faire
du
Lean,
parce
que
c’est
à
la
mode,
serait
une
grave
erreur.
Il
faut
dédier
du
temps
et
des
ressources,
produire
un
effort
ciblé
comme
un
laser,
si
vous
voulez
vraiment
des
résultats
durables
et
faire
de
ce
projet
un
succès.
Concentrez-‐vous
plus
sur
le
moyen-‐long
terme
et
sortez
de
votre
rôle
de
pompier,
essayant
d’éteindre
les
feux
jour
après
jour,
en
traitant
les
problèmes
les
uns
après
les
autres
et
oubliant
de
prendre
de
la
hauteur,
négligeant
la
stratégie
globale.
Le
Lean
Manufacturing
est
bien
plus
qu’une
boite
à
outil,
une
pensée
contre-‐intuitive,
appliquées
aux
processus
opérationnels
et
transactionnels.
Il
s’agit
des
gens,
de
personnes
impliquées,
motivées
par
les
processus
d’amélioration,
par
les
résultats
qui
rendront
leur
entreprise
pérenne
et
croissante.
Un
jour,
quelqu’un
a
dit
«
le
Lean
n’est
pas
ce
que
l’on
voit,
mais
vient
de
ce
que
l’on
pense
».
L’impulsion
et
la
motivation
doivent
être
au
départ,
et
c’est
chacun
de
vous
qui
en
êtes
à
l’origine.
Engagez
et
impliquez
l’esprit
et
le
cœur
de
vos
employés,
mobilisez
votre
organisation,
amenez
les
vers
les
sommets
de
l’excellence.
Faites
révéler
le
talent
collectif
de
votre
organisation.
Montrez
l’exemple.
Insistez
sur
le
fait
que
ce
n’est
pas
juste
un
programme,
avec
un
début
et
une
fin.
C’est
une
initiative
qui
va
perdurer,
grandir
et
s’étendre
indéfiniment.
Les
choses
ne
seront
et
ne
pourront
pas
rester
comme
avant
avec
le
Lean
Manufacturing,
je
vous
le
garantis.
L’accumulation
de
compétences,
la
formation,
l’application
des
connaissances,
le
perfectionnement
et
la
maîtrise
vont
se
produire
avec
le
temps.
Il
y
aura
une
courbe
d’apprentissage
(parfois
très
105
pentue
au
début),
pas
de
recettes
toutes
faites,
mais
une
feuille
de
route
(roadmap)
à
suivre
pour
atteindre
les
sommets
du
succès.
Ce
livre
donne
quelques
conseils
pertinents
dans
ce
sens.
La
bonne
question
à
se
poser
n‘est
pas
seulement
«
combien
d’outils
»
ou
«
lesquels
je
vais
choisir
»
parmi
les
nombreux
outils
du
Lean
Manufacturing,
mais
plutôt
«
comment
allez-‐vous
libérer
leur
puissance,
les
utiliser
et
vous
appuyer
dessus
».
Nous
avons
déjà
évoqué
quelques
outils
Lean
dans
les
chapitres
précédents,
pour
vous
donner
une
idée.
Il
y
en
a
plein
d’autres
et
cela
peut
prendre
beaucoup
de
temps
et
de
ressources
pour
les
maîtriser.
Jidoka,
kaizen,
andon,
kanban,
SMED,
gestion
visuelle,
5S,
5
pourquoi,
TPM,
VSM
sont
tous
des
exemples
d’outils
Lean
que
vous
pourrez
utiliser.
Pour
commencer,
il
faut
changer
votre
façon
de
penser,
sortir
de
la
vision
conventionnelle,
traditionnelle
de
votre
manière
de
faire.
La
boite
à
outils
Lean
n’est
pas
une
baguette
magique,
qui
peut
venir
à
votre
secours.
Le
Lean
Manufacturing
s’appuie
sur
l’humain,
sur
la
volonté,
l’ouverture
d’esprit,
sur
chacun
de
nous.
Il
permet
de
révéler
les
économies
potentielles,
les
gaspillages,
les
opportunités
de
faire
mieux
dans
chaque
organisation,
à
travers
l’entreprise,
à
tous
les
niveaux,
même
chez
les
clients.
Il
nous
permet
de
mieux
travailler,
mieux
réussir,
de
devenir
meilleurs,
même
le
meilleur
dans
notre
domaine,
au
meilleur
coût,
sans
sacrifier
la
qualité.
Voici
un
exemple
pour
illustrer
mon
propos
:
vous
pourriez
déployer
un
outil
comme
le
«
5S
»
(réduire
les
gaspillages
ou
«
MUDA
»),
en
commençant
par
faire
un
peu
de
ménage,
de
nettoyage,
de
rangement
sans
chercher
à
comprendre
les
causes,
les
raisons
profondes
qui
ont
amenées
le
désordre
et
la
saleté,
sans
chercher
à
identifier
le
ou
les
problèmes,
ni
à
mettre
en
place
un
système
de
résolution
de
problème
rapide
et
efficace.
Quelle
est
votre
intention
?
Refaire
perpétuellement
les
mêmes
erreurs,
entrainant
les
même
«
rustines
»
?
Ou
alors,
voulez-‐vous
éliminer
définitivement
ces
petits
problèmes,
et
élever
le
niveau
de
votre
organisation
?
Vous
comprenez
la
différence
?
106
Dans
le
Kanban,
par
exemple,
l’important
n’est
pas
l’outil
visuel,
la
fiche,
mais
comprendre
la
logique
et
l’importance
des
flux,
des
étapes
en
amont
et
en
aval,
et
l’implication
pour
l’opération
globale
ainsi
que
les
conséquences
pour
le
client.
Dans
une
étude
publiée
en
1999,
dans
la
revue
«
Harvard
Business
»,
les
auteurs,
Bowen
et
Spear,
révèlent
les
4
principes
qui
montrent
comment
l’entreprise
Toyota
configure
toutes
ses
opérations
comme
des
expériences
et
enseigne
les
méthodes
scientifiques
aux
employés.
Le
paradigme
du
système
de
production
Toyota
est
le
suivant
:
d’un
coté,
toute
activité,
tout
processus
de
production,
toute
connexion
sont
codifiés
de
manière
très
rigides.
D’un
autre
coté,
les
usines
Toyota
sont
très
flexibles
et
répondent
très
vite
à
la
demande
des
clients.
Comment
est-‐ce
possible
?
Après
4
ans
d’études,
les
auteurs
dévoilent,
dans
leur
article
«
Décoder
l’ADN
du
système
de
Production
Toyota
»,
ces
4
règles
fondamentales
:
• La
première
règle
codifie
la
façon
dont
les
employés
font
leur
travail.
• La
deuxième
règle
codifie
la
façon
dont
les
employés
interagissent
entre
eux.
• La
troisième
règle
codifie
la
façon
dont
sont
construites
les
lignes
de
production.
• La
quatrième
règle
codifie
comment
les
employés
apprennent
à
faire
mieux.
Toute
activité,
toute
connexion,
et
flux
de
production
sont
codifiés
selon
ces
règles
précises,
et
possèdent
des
indicateurs
intégrés
pour
signaler
en
temps
réel
les
problèmes.
C’est
la
réponse
continuelle
à
ces
problèmes
qui
fait
de
ce
système
de
production
apparemment
rigide,
un
système
si
flexible
et
adaptif
aux
circonstances
changeantes.
Les
façons
de
prendre
les
décisions
chaque
jour,
de
résoudre
les
problèmes,
de
manager
seront
affectées.
Cela
deviendra
vite
bien
plus
que
l’utilisation
de
quelques
outils,
et
le
déploiement
de
quelques
projets.
Cela
va
changer
la
façon
dont
vous
faites
des
affaires,
dont
vous
gérez
votre
entreprise,
pour
toujours.
107
En
Résumé
:
Le
Lean
n’est
pas
ce
que
l’on
voit
;
le
Lean
est
une
façon
de
penser,
un
état
d’esprit.
108
109
110
Voici
un
condensé
des
outils
Lean,
pour
bien
démarrer
:
5S
• Trier,
Ranger,
Nettoyer,
Standardiser,
Respecter.
• Aide
à
organiser
ce
qui
est
utile,
et
éliminer
l’inutile.
• Permet
aux
organisations
d’identifier
rapidement
les
problèmes.
5
Pourquoi
(5
whys)
• Outil
de
résolution
de
problèmes,
en
se
demandant
pourquoi
le
problème
est
survenu.
• Puis,
pourquoi
cette
cause
est
survenue.
• Répétez
le
processus
5
fois,
jusqu’à
découvrir
la
«
cause
racine
»,
la
cause
principale
d’origine
du
problème.
• Permet
de
séparer
les
symptômes,
des
vrais
causes
racines,
ou
potentielles
d’un
problème.
111
Andon
• Système
visuel,
panneau,
voyant
lumineux,
écran
qui
permet
de
voir
en
un
clin
d’œil
le
statut
des
postes
de
travail.
• Le
premier
«
andon
»
était
composé
de
3
lampes
de
couleur,
1
lampe
verte
pour
une
opération
normale,
1
lampe
jaune
pour
avertir
le
besoin
d’assistance
et
1
lampe
rouge
pour
signifier
l’arrêt
du
poste
de
travail.
• Permet
d’avertir
immédiatement
en
cas
de
problème
sur
la
ligne.
• Encourage
une
réaction
immédiate
aux
problèmes
de
qualité,
panne
ou
sécurité.
• Responsabilise
l’opérateur
sur
son
poste
de
travail.
• Permet
au
superviseur
de
réagir
vite
en
cas
de
problème
signalé.
Jidoka
• Automation
intelligente
ou
auto-‐
activation.
• Système
automatique
intelligent
permettant
à
la
machine
de
s’autocontrôler,
de
détecter
une
anomalie
dans
la
qualité
de
son
fonctionnement,
dans
la
qualité
de
ce
qu’elle
produit.
• Arrêt
automatique
qui
permet
à
l’opérateur
d’alerter
en
temps
réel
un
dysfonctionnement
de
son
équipement.
• L’opérateur
peut
alors
activer
un
«
andon
»
pour
alerter
un
technicien.
Kaizen
• Processus
structuré
d’amélioration
continue.
• Changement
perpétuel,
lent,
pas
à
pas,
subtil.
• Permet
d’améliorer
l’efficacité
et
l’efficience
du
processus.
• Élimine
les
gaspillages
et
permet
de
standardiser.
Kaizen
Blitz
ou
Hoshin
• Système
opposé
au
Kaizen,
qui
signifie
«
changement
radical
».
• Rapide,
d’une
durée
limitée
et
courte
(moins
de
5j),
dans
l’urgence,
concentré
sur
un
poste
ou
une
zone
de
travail.
Kanban
112
• Signal
ou
système
de
fiches
utilisées
entre
2
postes
de
travail.
• Limite
la
production
du
poste
amont
au
besoin
exact
du
poste
aval.
• Permet
de
limiter
la
surproduction
et
le
stockage
de
matières.
Management
Visuel
• Transparence
des
résultats
en
temps
réel.
• Permet
d’améliorer
la
réactivité
aux
problèmes.
• Chaque
poste,
zone
ou
cellule
gère
et
affiche
son
tableau
d’indicateurs.
• On
peut
alors
analyser
les
écarts
par
rapport
aux
objectifs
et
prendre
les
actions
correctives
immédiates.
PDCA
• Appelée
aussi
roue
de
Deming,
c’est
une
méthode
de
gestion
de
la
qualité
des
années
50.
• Plan
–
Préparer,
Planifier
ce
que
l’on
veut
réaliser.
• Do
–
Développer,
Réaliser,
Mettre
en
œuvre.
• Check
–
Contrôler,
Vérifier.
• Act
–
RéAgir,
Ajuster
si
besoin,
Adapter
le
standard.
• Méthode
d’amélioration
continue
cyclique
à
la
base
du
Kaizen.
SMED
• Changement
rapide
d’outil,
réglage
rapide.
• Permet
de
réduire
le
temps
perdu
entre
2
séries,
le
temps
de
changement
de
série.
• Permet
aussi
de
réduire
la
taille
des
lots
minimale.
TPM
• Maintenance
Productive
Totale.
• Méthode
permettant
de
maitriser
la
disponibilité,
la
performance
et
la
qualité
des
machines.
• Gestion
de
la
maintenance
préventive
pour
diminuer
les
pannes
et
arrêts
non
planifiés,
les
pertes
de
cadence
et
la
non-‐qualité.
• Nécessite
du
personnel
formé,
des
procédures
écrites,
des
pièces
détachées.
113
UAP
–
UET
• Unité
Autonome
de
Production
–
Unité
élémentaire
de
Travail.
• Cellule
ou
ilot
de
production.
• Regroupement
de
postes
de
travail
autour
d’un
produit
ou
d’une
famille
de
produits.
• Autonomie,
flexibilité,
rapidité,
responsabilisation,
motivation.
• Mini-‐usine
dans
l’usine.
VSM
• Value
Stream
Mapping
ou
analyse
de
la
chaine
de
valeur,
des
flux
et
des
temps
d’écoulement
du
processus
(production,
services…).
• Prise
en
compte
de
l’ensemble
des
processus,
depuis
la
réception
de
la
commande
jusqu’à
la
livraison
du
produits
finis
ou
service.
• Permet
de
définir
les
priorités
et
d’établir
un
plan
de
déploiement
du
Lean
Manufacturing.
114
115
116
Le
Lean
Manufacturing
est
souvent
associé
à
d’autres
concepts
d’amélioration
de
la
qualité
comme
le
6
sigma.
On
l’appelle
alors
le
Lean
6
Sigma
(LSS).
IL
faut
bien
distinguer
les
2
concepts
:
• Le
Lean
Manfacturing
est
un
système,
un
ensemble
d’éléments
incluant
les
outils
précédemment
cités.
• Le
Six
Sigma
est
un
outil
pour
améliorer
un
processus
de
production,
logistique
ou
de
développement,
afin
que
le
résultat
soit
toujours
prévisible
et
identique
selon
certains
critères
(spécification).
Le
6
Sigma
a
été
initié
dans
les
années
80
par
Motorola,
et
a
été
amélioré
par
General
Electric,
dans
les
années
90.
C’est
une
méthode
pour
réduire
les
variations
au
sein
d’un
processus.
C’est
donc
un
outil
d’amélioration
continue,
au
même
titre
que
le
117
Kaizen
par
exemple.
On
peut
donc
aisément
l’associer
au
Lean
Manufacturing,
et
l’intégrer
dans
les
outils
de
la
boite
Lean
Six
Sigma
(LSS).
Le
principe
est
vraiment
similaire
au
Lean
Manufacturing,
puisqu’il
consiste
à
faire
bien
du
premier
coup,
en
éliminant
les
retouches,
les
rebuts
et
recyclages
inutiles.
C’est
un
outil
de
chasse
aux
gaspillages.
Le
6
Sigma
est
une
méthode
statistique
qui
s’assure
que
tous
les
paramètres
caractérisant
un
processus
soient
toujours
compris
dans
un
intervalle
de
moins
de
6
sigma
par
rapport
à
la
moyenne
de
ces
paramètres.
Le
but
est
donc
de
réduire
la
variabilité
des
paramètres
d’un
processus,
donc
du
processus
et
par
conséquent
du
produit
ou
service
résultant
de
ce
processus,
pour
livrer
au
client
un
produit
ou
service
conforme
à
ses
attentes
spécifiques.
Le
6
Sigma
s’appuie
sur
la
méthode
en
5
étapes,
le
DMAIC
:
• Définir
:
quel
est
l’objectif
?
Comprendre
le
problème.
Identifier
les
paramètres
critiques
pour
le
client.
• Mesurer
:
Mesurer
les
paramètres
critiques,
les
capabilités
du
processus
;
évaluer
le
système
de
mesure.
• Analyser
:
Quelles
sont
les
causes
profondes
?
Analyse
des
paramètres
critiques.
• Innover
:
Améliorer,
Optimiser
les
processus,
mettre
en
place
les
changements.
• Contrôler
:
Vérifier,
mesurer
selon
un
plan
défini
les
paramètres
critiques,
pour
garantir
une
performance
durable
Pour
résumer,
le
6
Sigma
est
un
outil
supplémentaire
d’amélioration
continue,
très
puissant,
que
l‘on
peut
ajouter
à
la
liste
des
outils
utiles
de
la
boite
à
outils
Lean.
118
Théorie
des
Contraintes
ou
TOC
Un
autre
système,
complémentaire
du
Lean,
et
comprenant
aussi
des
outils,
est
la
Théorie
des
Contraintes
(TOC).
La
théorie
des
contraintes
s’appuie
sur
le
principe
suivant
:
Dans
tout
processus
de
production,
il
y
a
un
goulot
d’étranglement
qui
limite
le
flux
et
donc
la
capacité
de
production,
sinon
le
système
pourrait
produire
une
quantité
infinie.
Cette
théorie,
appelée
«
management
par
les
contraintes
»,
a
été
mise
en
avant
par
E.Goldratt
et
J.Cox
dans
leur
livre
«
The
Goal
(Le
But)
»
en
1984.
Elle
est
basée
sur
la
logique
de
«
cause
à
effet
»,
et
l’approche
scientifique.
Cette
théorie
s’applique
aussi
à
la
gestion
de
projet,
à
la
«
supply
chain
»,
au
marketing
et
à
la
finance.
Les
5
étapes
clés
de
déploiement
de
la
TOC
sont
les
suivants
:
• Identifier
le
goulot
d’étranglement,
la
contrainte
limitant
le
flux.
• Augmenter
l’utilisation
et
l’efficience
du
goulot.
• Subordonner
toute
l’organisation
à
l’étape
2.
119
• Optimisez
la
performance
du
goulot
pour
lever
la
contrainte.
• Recommencez
à
l’étape
1,
une
fois
le
goulot
supprimé
pour
passer
au
goulot
suivant.
Dans
les
années
2000,
J.Cox,
co-‐auteur
de
«
The
Goal
»,
révèle
comment
obtenir
des
résultats
exceptionnels
en
combinant
TOC,
Lean
et
6
Sigma
dans
son
ouvrage
«
Vélocité
».
Il
créé
ainsi
le
TLS
(TOC-‐Lean-‐SixSigma).
Bien
que
ces
3
méthodes
soient
indépendantes,
mais
complémentaires,
leur
combinaison
est
extrêmement
puissante.
En
effet,
une
étude
publiée
dans
le
magazine
«
Enterprise
»
en
2006
par
les
docteurs
R.Pirasten
et
K.Farah,
faite
sur
21
sites
de
production
(tous
américains)
pendant
2
ans,
montre
que
la
combinaison
TLS
est
bien
plus
efficace
en
terme
de
profit.
Pour
résumer
l’étude,
les
6
sites
(sur
21),
qui
ont
déployés
le
TOC
comme
outil
de
base,
en
implémentant
le
Lean
et
le
6
Sigma
dans
ce
cadre
TOC
ont
généré
89%
du
profit
total
des
21
sites.
En
d’autres
termes,
un
site
qui
déploie
le
TLS
sera
15
fois
plus
rentable
qu’un
site
qui
déploie
le
Lean
seul,
23
fois
plus
rentable
qu’un
site
qui
déploie
le
6
Sigma
seul
!
Cela
fait
réfléchir,
quant
à
la
stratégie
d’entreprise
à
adopter…
Appliquer
le
TLS
à
la
vente,
au
marketing,
au
développement
de
nouveaux
produits
et
à
la
production
pourrait
bien
vous
donner
toutes
les
chances
de
succès.
120
Excellence
Opérationnelle
L’Excellence
Opérationnelle
est
une
philosophie,
basée
sur
les
méthodes
d’améliorations
continues,
comme
le
Lean
Manufacturing,
le
6
Sigma
et
l’organisation
scientifique
du
travail.
Le
rapport
sur
l’enseignement
de
l’excellence
opérationnelle
dans
les
grandes
écoles
d’ingénieurs
et
de
management,
remis
au
ministre
de
l’industrie
en
2009
par
A.Dorison,
directeur
de
l’école
des
Mines
d’Alès,
définit
l’EO
comme
suit
:
«
L’excellence
opérationnelle
est
une
démarche
systématique
et
méthodique
menée
dans
l’entreprise
pour
maximiser
les
performances
en
matière
de
productivité,
de
qualité
des
produits
et
de
réduction
des
coûts,
et
plus
généralement
de
performance.
Elle
est
donc
un
levier
puissant
de
compétitivité
pour
les
entreprises
françaises,
et
ce
d’autant
plus
qu’elles
évoluent
dans
un
environnement
extrêmement
concurrentiel…
l’excellence
opérationnelle
désigne
une
collection
de
démarches,
méthodes
et
techniques
dont
le
but
est
l’amélioration
continue
des
procédés
de
production,
tant
en
termes
de
productivité,
de
réduction
des
coûts
de
toute
nature
et
de
qualité
des
produits.
»
121
Selon
l’organisation
du
«
Shingo
prize
»,
qui
récompense
les
entreprises
qui
excellent
dans
le
Manufacturing,
les
10
principes
clés
de
l’Excellence
Opérationnelle
sont
les
suivants
:
• Respecter
chaque
personne
• Conduire
avec
humilité
• Rechercher
la
perfection
• Assurer
la
qualité
à
la
source
• Tirer
le
flux
et
la
valeur
• Adopter
la
pensée
et
l’Organisation
Scientifique
• Se
concentrer
sur
les
processus
• Adopter
la
Pensée
et
l’Approche
Systémique
• Rester
constant
dans
les
objectifs
• Créer
de
la
valeur
pour
les
clients
L’Excellence
Opérationnelle
serait
donc
la
philosophie
ultime,
le
Graal
de
toute
entreprise
moderne,
pour
rester
rentable,
croître
et
perdurer.
Le
Lean
Management
est
une
approche
systémique,
qui
permet
de
tendre
vers
l’Excellence
Opérationnelle.
122
En
Résumé
:
• 6
Sigma
=
une
application
pratique
de
méthodes
et
d’outils
statistiques
pour
aider
à
mesurer,
analyser,
améliorer
et
contrôler
les
processus.
• TOC
=
identification
des
goulots
d’étranglement
existants
dans
tout
processus
et
maximisation
de
leur
utilisation,
grâce
à
un
focus
de
toute
l’organisation
pour
résoudre
ces
contraintes.
• Excellence
Opérationnelle
=
une
démarche
systématique
et
méthodique
menée
dans
l’entreprise
pour
maximiser
les
performances
en
matière
de
productivité,
de
qualité
des
produits
et
de
réduction
des
coûts,
et
plus
généralement
de
performance.
123
Pour Conclure
124
Pour
Conclure
Se
mettre
au
Lean
Manufacturing
n’est
pas
chose
facile,
mais
l’initiative
Lean
portera
rapidement
ses
fruits
au
sein
de
votre
entreprise.
Encourager
son
déploiement
et
l’infiltrer
à
travers
tous
les
niveaux
de
l’organisation
sera
forcément
payant
sur
le
long
terme.
Les
équipes,
les
managers
sont
tellement
occupés
à
faire
le
travail,
résoudre
les
problèmes,
éteindre
les
feux,
gérer
les
urgences
pour
atteindre
les
objectifs
qu’ils
ne
prennent
même
pas
le
temps
de
penser
à
identifier
les
gaspillages.
Nous
devrions
tous
nous
arrêter
et
prendre
une
minute
pour
réfléchir
à
la
façon
dont
les
principes
du
Lean
Manufacturing,
ses
règles
et
ses
outils
pourraient
nous
aider
à
réduire
voire
éliminer
les
gaspillages.
Rechercher
les
causes
profondes
rend
la
résolution
de
problèmes
plus
facile
et
définitive.
C’est
un
processus
en
mouvement,
qui
révèlera
des
choses
au
sujet
de
votre
entreprise,
dont
vous
n’avez
pas
idée.
Vous
pourriez
être
surpris
par
les
découvertes
faites
grâce
aux
outils
et
à
la
pensée
Lean.
Il
faut
changer
sa
façon
de
penser
pour
trouver
des
processus
visant
à
éliminer
au
mieux
les
différentes
formes
de
MUDA
ou
de
gaspillages.
Cela
demande
de
changer
de
paradigme,
d’avoir
une
approche
moins
intuitive,
moins
traditionnelle,
plus
scientifique
et
systémique.
Voici
un
vérité
étonnante
(et
selon
moi,
une
autre
clé
pour
vraiment
comprendre
la
puissance
et
le
potentiel
du
Lean
Manufacturing)
pour
toute
entreprise,
quels
que
soient
sa
taille,
ses
challenges
et
son
domaine
:
La
capacité
à
reconnaître
et
à
comprendre
les
systèmes,
qui
donnent
des
résultats,
n'est
pas
une
aptitude
naturelle.
Nous
ne
possédons
pas
ce
processus
de
mise
au
point
automatiquement.
Nous
devons
découvrir,
perfectionner,
exploiter,
développer
et
affiner
au
fur
et
à
mesure.
125
Mettez-‐vous
à
la
place
du
client,
et
comprenez
leurs
besoins
et
exigences.
Puis,
regardez
très
soigneusement
comment
votre
entreprise,
votre
service,
votre
département
fonctionne
et
comment
vous
répondez
aux
besoins
des
clients
internes
et
externes.
Cherchez
des
opportunités
d’améliorer
votre
service,
de
réduire
les
coûts,
les
déchets
et
les
dépenses.
Et
Rappelez
vous
-‐
Restez
Simple
:
Tout
ce
qui
n’ajoute
pas
de
valeur
=
Gaspillage
Je
vous
souhaite
le
meilleur
pour
votre
voyage
au
cœur
du
Lean
Manufacturing.
Quelques
ressources
supplémentaires
sont
listées
dans
le
prochain
chapitre,
pour
aller
plus
loin.
126
127
Références
128
Références
Voici
une
liste
non
exhaustive
de
références
(en
français),
pour
ceux
qui
voudraient
en
savoir
plus
:
• James
Womack
et
Daniel
Jones
«
Système
Lean:
Penser
l'entreprise
au
plus
juste»
(2009)
http://goo.gl/S6Glc
• Jeffrey
Liker
«Le
modèle
Toyota
-‐
14
Principes
qui
feront
la
réussite
de
votre
entreprise
».
(2009)
http://goo.gl/VWrL6
• Jeffrey
Liker
et
David
Meier
«
Talent
Toyota
-‐
Les
Hommes
au
cœur
de
la
réussite.
(2008)
http://goo.gl/n1BTc
• Jeffrey
Liker
et
Timothy
Odgen
«Toyota,
Un
Modèle
de
Gestion
de
Crise
-‐
La
Force
du
Management
Responsable
».
(2011)
http://goo.gl/ZDi4r
• John
Drew,
Blair
McCallum
et
Stefan
Roggenhofer
«
Objectif
Lean
-‐
Réussir
l’entreprise
au
plus
juste
:
enjeux
techniques
et
culturels
».
(2004)
http://goo.gl/8fKwU
• Pierre
Pezziardi
«
Lean
Management
-‐
Mieux,
Plus
vite,
avec
les
mêmes
personnes
–
l’informatique
conviviale
».
(2010)
http://goo.gl/49UOU
• Christian
Hohmann
«
Guide
pratique
des
5S
et
du
management
visuel
pour
les
managers
et
les
encadrants
-‐
L’outil
de
base
de
la
performance
».
(2010)
http://goo.gl/S8XNc
• Jean
Bufferne
«
Le
guide
de
la
TPM
-‐
Totale
Productive
Maintenance.
(2012)
http://goo.gl/UrrGV
• Thierry
Leconte
«
La
pratique
du
SMED
-‐
Obtenir
des
gains
importants
avec
le
changement
d’outillage
rapide
».
(2008)
http://goo.gl/oiWaW
• Dee
Jacob,
Suzan
Bergland
et
Jeff
Cox
«
Vélocité
:
Comment
combiner
le
Lean,
le
six
sigma
et
la
théorie
des
contraintes
pour
booster
vos
performances
».
(2010)
http://goo.gl/LlH9b
• Le
Site
que
j’ai
créé
pour
vous
:
http://LeLeanManufacturing.com
contient
des
tonnes
d’informations
sur
le
Lean,
des
articles,
d’autres
références,
des
vidéos…
129