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Kinesither Rev 2013;13(135):11–15

Pratique / Geste pratique

Caractérisation de la prise en charge


de l'entorse latérale de cheville chez
une population de jeunes sportifs
Description of management of lateral ankle sprain in a
young athletic population
a
Laboratoire de physiologie de l'exercice (EA 4338), université de Savoie, Romain Terrier a,b
73376 Le Bourget du Lac, France Caroline Gédor c
b
CEVRES santé, 30, allée du Lac-d'Aiguebelette, Savoie Technolac, Pascal Toschi b
73377 Le Bourget du Lac, France Nicolas Forestier a,c
c
UFR CISM, département STAPS, université de Savoie, 73376 Le Bourget du Lac,
France

Reçu le 3 octobre 2011 ; reçu sous la forme révisée le 30 avril 2012 ; accepté le 5 mai 2012

RÉSUMÉ
Mots clés
L'entorse de la cheville est la pathologie la plus fréquente de l'appareil locomoteur. Elle affecte
particulièrement les populations sportives. La présente étude s'est attachée à caractériser la Entorses de cheville
prise en charge de cette pathologie au sein d'une population de 204 jeunes sportifs. Les résultats Orthèse
mettent en évidence que 52 % des sujets ont déjà été atteints d'au moins une entorse. Parmi ces Prévention
sujets, seuls 57 % ont suivi une rééducation. Néanmoins, le taux de récidives est tout aussi élevé Proprioception
dans les groupes rééduqués et non rééduqués. Ce constat témoigne de la nécessité de Récidives
réévaluer les stratégies de prise en charge actuelles en optimisant le travail proprioceptif, en Renforcement des
favorisant le renforcement musculaire des fibulaires et en intégrant les composantes de repro- fibulaires
grammation neuromusculaire au sein des protocoles de rééducation. Les principales caracté- Reprogrammation
ristiques d'une orthèse développée selon ces principes sont présentées. neuromusculaire
Niveau de preuve. – IV. Sport
© 2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Keywords
Ankle sprain
Orthosis
SUMMARY Prevention
Ankle sprain is the most frequent locomotor system pathology, especially in athletic subjects. The Proprioception
present study describes management in a population of 240 young athletes. Results showed that Recurrence
52% of subjects had sprained their ankle at least once, and that only 57% of these had Fibular muscle
undergone rehabilitation. Recurrence was equally frequent, regardless of rehabilitation. This reinforcement
finding highlights the need to reconsider current management strategies, optimizing proprio- Neuromuscular
ceptive work, to reinforce the fibular muscles, and integrating neuromuscular reprogramming in reprogramming
rehabilitation protocols. The main characteristics of an orthosis developed along these lines are Sport
described.
Level of evidence. – IV.
© 2013 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.

Auteur correspondant :
États-Unis selon des chiffres datant du début R Terrier,
INTRODUCTION des années 1990 [1,2], l'entorse de la cheville Laboratoire de physiologie
Avec une incidence journalière d'une entorse est la lésion traumatique la plus fréquente de de l'exercice (EA 4338),
l'appareil locomoteur [3,4]. La très grande université de Savoie, 73376
pour 10 000 habitants dans les pays indus- Le Bourget du Lac, France.
trialisés, soit environ 6500 cas quotidienne- majorité d'entre elles, soit environ 90 %, sont Adresse e-mail :
ment en France de nos jours et 23 000 aux des entorses latérales [5] qui se caractérisent romain.terrier@cevres.com

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http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2012.05.022 11
Pratique / Geste pratique R. Terrier et al.

par une atteinte plus ou moins prononcée d'un, de deux ou des moins une entorse externe de cheville, le pourcentage de ceux
trois faisceaux du ligament collatéral fibulaire (LCF) de l'arti- ayant suivi une rééducation ainsi que leur taux de récidive.
culation talocrurale. En France, l'impact économique qu'elles
représentent s'élève à 1,2 million d'euros par jour, et pourrait
atteindre 1 milliard d'euros par an [6].
RÉSULTATS
Bien que tout un chacun puisse être affecté par une entorse de
cheville, la population sportive apparaît clairement comme la La Fig. 1 illustre la synthèse des résultats obtenus. On peut
plus vulnérable. En effet, il a été rapporté que cette pathologie observer que plus de la moitié des sujets ont déjà subi au
représente à elle seule 25 % de l'ensemble des traumatismes moins une entorse. Parmi les étudiants ayant eu une entorse,
sportifs [7]. Les sports collectifs qui impliquent des sauts, des seuls 57 % ont suivi une rééducation fonctionnelle chez un
réceptions ou des changements de direction tels que le hand- kinésithérapeute. L'ensemble de ces sujets rapporte avoir été
ball, le basket-ball, le volley-ball, le football ou encore le rugby pris en charge de manière traditionnelle, c'est-à-dire principa-
sont classiquement considérés comme les plus exposés. De lement via un travail proprioceptif sur plateau instable et un
plus, la fréquence (ou le risque) de récidive particulièrement travail de renforcement des muscles éverseurs contre résis-
importante questionne de fait l'efficacité de la prise en charge. tance manuelle du thérapeute. Enfin, résultat non négligeable,
En effet, dans certains sports comme le basket-ball le taux de on peut également noter que les taux de récidive suite à une
récidive peut atteindre 73 % [8]. première entorse est aussi élevé (voire plus élevé 57 % vs
Au vu de tels constats, nous nous sommes intéressés à carac- 54 %) chez les sujets ayant suivi une rééducation tradition-
tériser l'ampleur du problème liée aux entorses externes de nelle (composée de travail proprioceptif sur plan instable multi-
cheville chez une population de jeunes sportifs, en question- directionnel et de renforcement des muscles éverseurs contre
nant notamment le taux d'occurrence, le taux de prise en résistance manuelle ou élastique ou encore via électromyos-
charge suite à une première occurrence, ainsi que le taux timulation) que chez les sujets qui n'ont pas été pris en charge
de récidive chez les sujets ayant suivi ou non une rééducation par un thérapeute. Dans la catégorie des sujets ayant subi des
chez un kinésithérapeute. Bien que la prise en charge n'ait pas récidives et ayant suivi une rééducation, on observe un taux
été homogène chez l'ensemble des sujets ayant déclaré avoir moyen de récidive de l'ordre de 3,6 ( 2,1 entorses), et dans la
suivi un protocole de rééducation (ce qui soulève la problé- catégorie des sujets ayant subi des récidives mais n'ayant pas
matique de la standardisation de la prise en charge), suivi de rééducation, on observe un taux de l'ordre de 2,8
l'ensemble de ceux-ci a déclaré avoir réalisé des exercices ( 1,02 entorses).
de proprioception sur plan instable multidirectionnel associés Une analyse complémentaire nous a permis de mettre en
à des exercices de renforcement des muscles éverseurs évidence la nature des activités sportives pouvant être consi-
contre résistance manuelle, élastique ou encore via dérées comme les plus risquées en terme d'entorse. En cohé-
électromyostimulation. rence avec les études citées précédemment, les sports
Les données obtenues apportent des éléments de réponse collectifs ou de pleine nature apparaissent particulièrement
à une question simple à savoir doit-on considérer les récidives exposés. Plus surprenant, les pratiquants de ski alpin s'avè-
comme : rent également soumis à un risque élevé d'entorse latérale de
 résultant de la banalisation de l'entorse de cheville qui cheville. Ce résultat s'expliquerait compte tenu des décondi-
conduit les patients à ne pas suivre de rééducation ; tionnements proprioceptifs et de force des éverseurs associés
 résultant de déficits des stratégies de prise en charge, remet- au port prolongé des chaussures de ski qui immobilisent la
tant en question les pratiques thérapeutiques actuelles ? cheville et rendent les skieurs plus vulnérables lors de la
pratique d'autres activités sportives en fin de saison hivernale
[9] (Tableau I).

PATIENTS ET MÉTHODE
La population étudiée est composée d'étudiants issus des trois DISCUSSION
promotions de licence en Sciences et techniques des activités
physiques et sportives (STAPS) de l'université de Savoie Les résultats de la présente étude font état d'un taux d'occur-
(promotions L1, L2 et L3 2010–2011). 204 sujets, dont rence très élevé (52 %) d'entorses latérales de cheville au sein
77 femmes et 127 hommes âgés de 19 ( 1,4 ans) ont parti- d'une population de 204 jeunes sportifs ce qui confirme la forte
cipé à cette étude. En cohérence avec leur cursus universi- prévalence de ce type de pathologie dans le monde du sport [7].
taire, tous les sujets pratiquent une (des) activité(s) sportive(s)
régulière(s), à raison de sept ( 4 h) par semaine. Parmi les Le fait que seuls 57 % des sujets affectés aient
sports pratiqués par les sujets, nous retrouvons différents consulté un kinésithérapeute suite à leur premier
sports collectifs, de glisse, aquatiques, de raquette, de combat traumatisme révèle que la nécessité de suivre un
mais aussi des activités physiques de pleine nature. protocole de rééducation rigoureux n'est pas perçue
Chaque sujet a complété un questionnaire comportant diffé- par tous les patients ; l'entorse de la cheville est trop
rents items sur la nature et la fréquence de leurs pratiques couramment considérée comme bénigne.
sportives, leurs antécédents en termes d'entorses latérales de
cheville, de rééducation qui a fait suite à leur première entorse Ce faible taux de consultation semble représentatif dans la
(pas de rééducation, rééducation chez un kinésithérapeute), et mesure où il est très similaire aux résultats évoqués par Hertel
du nombre de récidives éventuelles survenues après leur [10]. Cependant, le même auteur précise qu'une prise en
traumatisme initial. Les réponses à ce questionnaire ont per- charge inadaptée consécutive à un premier épisode trauma-
mis de déterminer le pourcentage de sujets ayant subi au tique représente le premier facteur de récidive. Outre son

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Pratique / Geste pratique

Figure 1. Schéma récapitulatif des résultats obtenus concernant les taux (i) d'occurrence d'entorse latérale de cheville, (ii) de rééducation et
(iii) de récidive.

impact économique non négligeable, le cercle vicieux de la


Tableau I. Tableau récapitulatif des pratiques sportives récidive chronique engendre de nombreux effets sanitaires et
qui s'avèrent, dans le cadre de la présente étude, les sociétaux tels que la rupture de carrière sportive ou encore la
plus risquées vis-à-vis des entorses latérales de sédentarisation de sujets sportifs, associée à l'augmentation
cheville. des risques cardiovasculaires. Il apparaît donc essentiel de
Sport pratiqué % d'entorses Nombre Nombre de faire prendre conscience aux patients qu'il est nécessaire de
par pratique total de pratiquants suivre une rééducation encadrée par un professionnel de
pratiquants ayant eu au santé. C'est dans cette optique que les traitements thérapeu-
moins une tiques en cas d'entorse latérale de cheville ont été définis lors
entorse au de la conférence de consensus de la Haute Autorité de Santé
cours de la en janvier 2000. Ces traitements doivent nécessairement lutter
pratique contre la douleur, l'œdème et l'inflammation, permettre la
restauration de l'amplitude articulaire, et enfin favoriser la
Basket-ball 86 7 6 reprogrammation neurosensitive.
Tennis 75 4 3
60 10 6 Il convient donc de communiquer de manière plus
Volley-ball
efficace afin d'augmenter le taux de prise en charge
Course d'orientation 60 5 3 des entorses de cheville dès la première occurrence.
Athlétisme 60 5 3
55 22 12
Cependant, les taux de récidives élevés rapportés dans cette
Handball étude, comparables dans le groupe qui a suivi une rééducation
Escalade 53 17 9 traditionnelle et dans le groupe non rééduqué, doivent ques-
Football 50 34 17 tionner l'ensemble des acteurs impliqués dans la prise en
charge de cette pathologie. De plus, nos données révèlent
Ski de fond 447 17 8
une hétérogénéité des protocoles de prise en charge. Ceux-ci
Ski alpin 45 33 15 comportent généralement une composante de travail proprio-
ceptif sur plan instable et une composante de renforcement

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d'ailleurs des gains de force supérieurs à un travail clas-


sique contre résistance manuelle du thérapeute [14] ;
 de prendre en considération la dimension centrale du mou-
vement, tel que recommandé par Hertel [10]. En effet, le fait
de pouvoir travailler en locomotion (marche, course, saut,
bondissements latéraux) autorise une action efficace de
reprogrammation neuromusculaire. Les patients équipés
du chausson biomécanique sont déstabilisés dans des
conditions naturelles et proches du mécanisme lésionnel
en termes de trajectoire (c.-à-d. autour de l'axe de l'articula-
tion subtalaire dit de Henke) et de pics de vitesse d'inversion
[12]. Ainsi, le système nerveux central croit réellement au
risque traumatique et développe les stratégies de protection
articulaire efficaces telles que la pro-activation des fibulaires
[11,15] ou le délestage [16,17].

Figure 2. Illustration de l'orthèse MyoluxTM Medik II développée pour CONCLUSION


la prévention des entorses latérales de cheville et leurs récidives.
C'est pour l'ensemble de ces raisons que l'orthèse présentée
ici autorise une prise en charge efficace, tant en prévention
des muscles éverseurs par travail contre résistance manuelle primaire que pour lutter contre les récidives. Une pré-étude
ou élastique et/ou par électromyostimulation. Finalement, les clinique [18] confirme la supériorité d'une telle prise en charge
protocoles de prise en charge sont variés et il ressort que le sur les taux de récidives. Ces résultats préliminaires devraient
taux de récidive global est élevé. Il convient donc d'engager officiellement être confortés par une étude clinique d'enver-
une démarche de standardisation de la prise en charge. Une gure actuellement coordonnée par la clinique du parc (Dr C.
telle démarche doit s'attacher à optimiser le travail propriocep- Deroche) et les hospices Civils de Lyon.
tif, le travail de renforcement des muscles fibulaires et à inté-
grer la composante de reprogrammation neuromusculaire en Déclaration d'intérêts
situations dynamique et écologique (c.-à-d. se rapprochant le R. Terrier et P. Toschi déclarent avoir un conflit d'intérêt avec la société
plus possible des situations dans lesquelles nous sommes qui développe l'orthèse Myolux. C. Gédro et N. Forestier n'ont aucun
susceptibles de nous faire une entorse latérale de cheville, conflit.
c'est-à-dire la marche, la course, le saut, ou encore les chan-
gements de direction).

C'est en ce sens que notre équipe a travaillé pour RÉFÉRENCES


développer une technique de prise en charge des [1] Brooks SC, Potter BT, Rainey JB. Treatment for partial tears of
instabilités de cheville reposant sur un chausson the lateral ligament of the ankle: a prospective trial. Br Med J
biomécanique présenté sur la Fig. 2. 1981;282:606–7.
[2] Kannus P, Renström P. Treatment for acute tears of the lateral
Cette orthèse, équipée d'un articulateur placé sous l'arrière- ligaments of the ankle; operation, cast or early controlled mobi-
pied et reproduisant la mécanique sous-talienne, et les pro- lization. J Bone Joint Surg 1991;73-A:305–12.
tocoles associés permettent d'optimiser la prise en charge des [3] Linford CW, Hopkins JT, Shulties SS, Freland B, Draper DO,
entorses externes de cheville. En effet, en reproduisant le Hunter I. Effects of neuromuscular training on he réaction time
mécanisme physiologique de l'entorse (mouvement d'inver- and electromechanical delay of the peroneus longus muscle. Arch
sion) dans des proportions contrôlées, un tel dispositif permet : Phys Med Rehabil 2006;87(3):395–401.
 d'optimiser le travail proprioceptif en ciblant les muscles [4] Williams GN, Jones MH, Amendola A. Syndesmotic ankle
fibulaires. En effet, contrairement aux outils de déstabilisa- sprains in athletes. Am J Sports Med 2007;35(7):1197–207.
tion multidirectionnels classiques qui sollicitent l'ensemble [5] Simpson DE. Management of sprained ankles referred for phy-
de la musculature périarticulaire de la cheville, une désta- siotherapy. Physiotherapy 1991;77:314–6.
bilisation autour de l'axe physiologique de l'articulation sub- [6] Bonnomet F. Les entorses de la cheville. U. L.P.– Faculté de
talaire (axe de Henke) permet de solliciter sélectivement les médecine Strasbourg – DCEM1 – Module 12B – Appareil
muscles fibulaires [11] et optimise par la même occasion le Loco-Moteur 1. 2004/2005.
fonctionnement de la boucle sensorimotrice [12] ; [7] O'Loughlin PF, Murawski CD, Egan C, Kennedy JG. Ankle
 d'optimiser le renforcement musculaire des fibulaires. En instability in sport. Phys Sports Med 2009;37(2):93–103.
effet, comme l'ont mis en évidence Graziani et al. [13], un [8] Yeung MS, Chan KM, So CH, Yuan WY. An epidemiological
travail excentrique est nécessaire au renforcement des survey on ankle sprain. Br J Sports Med 1994;28:112–6.
éverseurs. Un patient en appui unipodal sur le dispositif [9] Picot B, Caillat-Miousse JL, Toschi P, Forestier N. Quel est
présenté sur la Fig. 2 travaille sélectivement ses fibulaires l'impact de la chaussure de ski sur la proprioception de la che-
en excentrique lorsqu'il contrôle le mouvement d'inversion et ville ? Kinesither Sci 2010;506:5–9.
en concentrique lorsqu'il produit une éversion explosive, et [10] Hertel J. Functional antomy, pathomechanics, and pathophysio-
ce à 100 % du poids du corps. Un tel protocole engendre logy of lateral ankle instability. J Athl Train 2002;37(4):364–75.

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[11] Forestier N, Toschi P. The effects of an ankle destabilization [17] Terrier R, Toschi P, Forestier N. Stratégies de protection de la
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unipodal stance for two different destabilization axes. Clin Bio- externes de cheville : étude clinique préliminaire sur l'efficacité du
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