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Introduction :
La thyroïde est une glande endocrine située à la base du cou sous la pomme d’Adam. Elle
pèse environ 30 grammes, elle a la forme d’un papillon avec deux lobes. Son rôle est
extrêmement important. Elle a un impact sur notre humeur, notre poids et même sur notre vie
sexuelle. Comment ? En fabriquant des hormones T3 et T4 qui vont réguler la vitesse de
fonctionnement de tous nos organes.
Cette glande est formée de groupe de cellules qu’on appel des vésicules. Ces vésicules sont
traversées par des vaisseaux sanguins dans lesquels le sang transporte de l’iode, c’est le
principal ingrédient pour fabriquer les hormones thyroïdiennes. Ces cellules vont absorber
l’iode et le transformer en hormones. La thyroïde produit principalement deux types
d’hormones : T3 et T4.
Ces hormones vont être emmagasinées dans les vésicules puis libérées dans la circulation
sanguine dés que l’organisme en a besoin. Mais pour que nos organes puissent avoir un bon
rythme de fonctionnement il faut la bonne dose d’hormones thyroïdiennes.
Cette dose est gérée par le cerveau et plus précisément par le chef d’orchestre des glandes de
l’organisme : l’hypophyse, par l’hormone hypophysaire la TSH, aussi autre structure
impliquée, on parle de l’hypothalamus qui produit l’hormone TRH, et c’est la TSH qui
stimule (ou pas) la production des hormones thyroïdiennes T3 (parce qu’elle contienne 3
atomes d’iode) et T4 (4 atomes d’iode) par la thyroïde.
L’état où la thyroïde produit une dose bien adaptée d’hormones thyroïdiennes s’appelle :
‘’euthyroidie’’, lors d’un dysfonctionnement où la glande thyroïde produit insuffisamment
d’hormones là on parle d’une hypothyroïdie.
Le dysfonctionnement peut être au niveau central : la thyroïde n’est pas a l’origine de déficit,
mais c’est plutôt le cerveau plus précisément la région hypothalamo hypophysaire, autrement
la thyroïde est insuffisamment stimulée par la TSH (hypothyroïdie due à une insuffisance
thyréotrope) , comme elle peut être périphérique : la thyroïde qui est à l’origine de déficit,
elle est incapable de produire suffisamment d’hormones.
1.2 Diagnostic :
Lors d’une atteinte périphérique qui est la plus fréquente, le diagnostic est le suivant :
TSH élevée a fin de sur stimuler la thyroïde et pour atteindre le niveau sérique de T4, on est
en hypothyroïdie fruste ou subclinique = TSH entre 4 mu/l et 10 mu/l (peu élevée) et T4
normal.
Les cellules thyroïdiennes lors d’un dysfonctionnement, ne peuvent plus répondre à cette sur
stimulation, la T4 qui était normal, s’abaisse, et la TSH devient plus élevé (sup à 10 mu/l)
c’est l’hypothyroïdie franche ou clinique avec TSH élevé et T4 basse.
T4L est basse, el la TSH soit normale soit basse donc inadaptée aux taux basses de T4L, soit
légèrement élevé entre 10 et 12 mu/l (inadaptées aux taux franchement basses de T4L)
1.3 Étiologie :
Les causes sont multiples, pour l’hypothyroïdie primaire ou périphérique, le principal cause
sont les thyroïdites, inflammations de la glande thyroïde dont on distingue plusieurs types qui
peuvent provoquer une hypothyroïdie :
La glande thyroïde n’est pas considérée comme un organe mais comme un organe étranger,
donc il parait logique que certains globules blancs se mettent à produire des antis corps anti
thyroïdiens (anti-TPO), qui attaquent la tissu de la thyroïde et les enflamme d’où la
production des hormones thyroïdiens diminuent, en réaction la TSH augmente. Donc se sont
les anti-TPO qui provoquent la thyroïdite qui engendre par la suite l’hypothyroïdie.
C’est une maladie virale entraine une hypothyroïdie aigue transitoire d’où le traitement est
arrêté dés la guérison, on constate une phase d’hyperthyroïdie puis la phase d’hypothyroïdie.
Aussi la thyroïdite de post partum dont elle est expliquée par le bouleversement hormonale
durant la grossesse qui provoque une thyroïdite de post partum caractérisée par la présence
d’un goitre, dépression, accompagnée d’une phase d’hyperthyroïdie.
D’autres cas :
- L’hypothyroïdie congénitale qui est une hypothyroïdie néonatale, souvent permanente
peut être due à une malformation de la thyroïde.
- Hypothyroïdie iatrogène provoquée par un traitement à l’iode radioactif dans le cadre
d’hyperthyroïdie, un excès ou une carence à l’iode, d’autres médicaments comme
lithium, l’interféron qui traite la sclérose en plaques, ablation totale ou partielle de la
thyroïde, anesthésie totale…
Pour l’hypothyroïdie dite central ceci est due à une insuffisance thyréotrope due à des tumeurs
de la région hypothalamo hypophysaire, séquelles post chirurgie, traumatisme crânien,
hémorragie méningée, comme ça peut être dû rarement à des facteurs génétiques.
1.4 Sémiologie :
Si on dit hypothyroïdie on dit hypo métabolisme, une baisse de production des hormones
thyroïdienne provoque un ralentissement total de métabolisme :
- Grosse fatigue
- sensation du froid
- prise de poids
- bradycardie
- Symptômes cutanée : peau sèche, gonflement des membres et de visage cheveux sec et
cassant, perte des cheveux et de poils, goitre et nodules, atteinte des cordes vocales (voix
rauque)
1.5 Traitement :
En fait le traitement s'agit d'un médicament qui contient des hormones naturelles, similaire à
celle que produit l’organisme.
La thyroxine dite LT4 est une hormone de synthèses, elle se transforme en T3 dans le sang
Le traitement : levothyrox, un traitement substitutif à prendre quotidiennement, a vie afin de
normaliser la TSH, sauf qu'il est bien important de bien doser la thyroxine selon le poids et
selon la profondeur de la thyroïde
Des comprimés a 25, 50, 75, 100, 150, 175, les doses sont prescrites comme le suivant : 1-1,5
mcg/kg/j et ceci selon la profondeur de l’hypothyroïdie. »
Au début de traitement le suivie de traitement est chaque mois puis chaque 3 mois et après
une certaine stabilisation, il est conseillé de faire le contrôle 1 a 2 fois par an et ceci afin de
viser une TSH entre 0.5 et 2.5 mU/l
• recommandations pratiques :
Certains étude prouve qu'une altération cognitive lors d'une hypothyroïdie est fortement
présente et plus particulièrement la mémoire de travail
la mémoire est en fait un ensemble des aptitudes et de structures cérébrales qui assure la
récupération des informations apprises dont le cheminement est le suivant : un entré d'une
information nouvelle puis elle subit une modification ou une simplification dans le sens ou on
mémorise que la signification de cette information et on éliminé tout les détails inutiles puis
on intègre ces information dans un réseau de connaissances déjà existant appelé schéma
cognitif , ce traitement se fait selon certain sous-programmes dont le premier est l'encodage
qui désigne la capacité d'acquérir de nouvelle informations sensorielles qui vont être traite
pour être mise en mémoire ; encoder les événements mnésiques dans le cerveau , la deuxième
étape de traitement est le stockage la ou le système conserve l'information déjà encode , en
troisième étape le système récupère l'information emmagasine en cas de besoin
Ces trois processus sont sous tendus de trois types de mémoire la on parle de modèle de trois
mémoires propose par R.Atkinson et R.shiffrin en 1968 qui reste le modèle de référence ; la
mémoire sensoriel caractérisé par une grande capacité à détecter l'information sensoriel qui
subit une rétention très brève 1 a 2 sec après si cette information n'est pas importante va être
oubliée si non elle va être transféré en MCT caractérisé par une capacité limite ou
l'information va être stockée pendant 30 sec mais peut aller jusqu'a quelques minutes après si
le sujet fait un effort par répétition , cette information va être transférée en MLT caractérisée
par une capacité illimite et un stockage permanant des informations de quelques minutes
jusqu’ a quelques heures, jours, ou années. Cette information stockée dans la MLT peut être
récupérer soit de la mémoire sensoriel soit de la MCT.
alan baddeley et hitch sont les premiers qui ont introduit le concept de mémoire de travail ils
admettent la prédominance de deux systèmes esclaves responsable de maintien : le boucle
phonologique et le registre visio spatiale supervisé par l'administrateur central , ce type de
mémoire a deux fonctions principale ; rétention brève de 30 sec a quelques minutes , et le
récupération de l'information soit de la mémoire sensorielle ou elle prend conscience de
l'information et si elle est particulièrement signifiante ou marquée émotionnellement ou
encore reliée a des informations déjà stockée en mémoire a long terme alors elle est
acheminée vers cette dernière si non l'information sera dégradée et perdue a jamais , soit de la
mémoire a long terme et la conserve pour une utilisation temporaire dans le but d'analyser
une information provenant de la mémoire sensorielle par exemple pour reconnaitre un visage
. elle conserve les résultats de l'encodage plus qu'une image exacte , par exemple lors d'un
cours important la MCT ne conserve pas l'image de la salle avec tout les détails mais elle
conserve ce qui est important a retenir comme information , sa capacité est en fonction de
certains changement neuronaux temporaire en libérant des neurotransmetteurs , certains
d'autres psychologues cognitivistes pensent que ce n'est pas la capacité de la MCT qui est
limitée mais plus tôt c'est la capacité de traitement de système à un moment donné
la rétention dans la mémoire a court terme est étroitement influencée par la position sérielles
dans le sens ou en retient plus fréquemment les premiers et les derniers mots d'une liste des
mots et on oubli ceux qui sont au milieu , ceci est explique par la forte probabilité de ces
premiers et derniers mots a se passer vers la MLT vu qu'ils existent déjà en MCT ,
contrairement pour ceux qui sont au milieu n'ont même pas emmagasines dans la MCT et ils
sortent . Dans ce cadre, plusieurs techniques ont pour but de renforcer la rétention et
augmenter la chance de la conservation des informations en MLT pendant une longue durée.
ceci se fait par organisation de l'information en unité plus grande (bloc d'info ) ou par la
répétition soit une répétition de maintient qui consiste à répéter l'information machinalement
sans recourt a sa signification , cette manière est peut être efficace pour la MCT et non pas
pour le maintient en MLT , pour une meilleur rétention en MLT la deuxième type de
répétition parait plus efficace on parle de la répétition d'élaboration qui consiste a associer les
nouvelles informations a des informations déjà existantes .
Certains stimulation Electric du cerveau assurent le maintient des souvenirs plus longtemps
Certes qu'il n'existe pas une structure cérébrale nomme '' la mémoire ‘‘, cependant certains
structures cérébrales sont impliquées a la mémorisation tel que le système limbique, le cortex
cérébrale, des cortex sensoriel, associatifs et orbi frontal... Sauf que ces structures ne sont pas
spécifique a la mémorisation ou a une action mnésique bien déterminée mais ils ont d'autre
préoccupations. Donc il s'agit d'un processus dynamique dont certains structures cérébrales
sont impliquées et qui se traduit par des circuits bilatérale en communication
• le Modèle de papez :
Au niveau de boucle phonologique ils ont souligne l'activation de cortex pariétal inferieur
gauche, pour le stockage d’information, activation de l'aire de Broca, le cortex préfrontal et
l'aire motrice supplémentaire pour la récupération
Au niveau de registre Visio spatial, activation de cortex pariétal inferieur droit, cortex antero-
oxipital, cortex promoteur et une zone préfrontale inferieur
le rôle des hormones thyroïdiens dans le fonctionnement cérébral est bien évident avec la
présence des récepteurs nucléaire TR α dans le cerveau mature sur tout au niveau de
l'hippocampe et de l’amygdale, de plus les hormones thyroïdiens sont implique dans la
régulation de certains gènes tels que la RC3, protéine qui intervient dans le phénomène de
potentialisation a long terme PLT
certains études issus de l'expérimentation animal affirme le rôle des hormones thyroïdiens
dans le processus mnésique, des animaux thyroidectomatises , hypothyroïdiens présentent des
troubles de mémoire avec une atteinte de PLT au niveau de la région CA1 hippocampique
( alzoubi et al.)
Les travaux de C.capet et al.qui ont été fait en 1999 ont confirme l'importance de l'altération
cognitive associée a l'hypothyroïdie peu importe sa dégrée, d'ailleurs lors d'une altération
cognitive constatée chez un patient, il est devenu classique de chercher si il y a une
hypothyroïdie, les plus grandes fonctions altérées selon osterweil et al. sont la mémoire,
fluence verbal, rapidité, capacité Visio-spatial. les expérimentateurs ont pris deux groupes de
sujets entre hypothyroïdiens dont T.S.H >10 , et témoins eu thyroïdiens après ajustement de
certains facteurs tel que l'éducation ils ont constitue en premier temps a partir de ces deux
groupes , quatre groupes de 15 sujets entre hypothyroïdien jeune et hypothyro âgés , eu
thyroïdiens jeunes et eu thyroïdiens âgés ces groupes ont subit des évaluations : des tests
psychométriques , mesure de T.S.H , pour le but d'évaluer les fonctions cognitives suivantes :
l'attention , la rapidité, la mémoire, l'organisation visio-spatial et la fluence verbale avant et
après le traitement .
Les résultats ont montres une certaine différence entre les hypothyroïdiens âgés et jeunes et
les témoins au niveau de la mémoire aussi bien que les autres fonctions
Cette étude affirme la préservation de mémoire a court terme néanmoins elle souligne le
ralentissement qu'elle subit
Certains études visent la relation entre un taux élevés de T.S.H et un risque de démence
possible et/ ou définie (ganguli et al.)
cardenas abara et all. et ceresini et al. N’ont pas trouve de lien entre la T.S.H élevée et le
syndrome démentiel ainsi que certains travaux longitudinales.
valpato et al. étude de trois ans avec 464 femmes âgées eu thyroïdiennes qui confirme aussi
l'absence de lien entre la T.S.H et le score de M.M.S.E, sauf que cette étude a évoquée une
certaine corrélation entre la T4 basse et la déclin de M.M.S.E
Selon des travaux élaborés par Zhu et al. qui consistent a étudier la mémoire a court terme et
l'activation cérébral a fin de distinguer l'effet d'une stimulation exercée sur la MCT chez des
hypothyroïdiens vrai/ fruste , eu thyroïdiens et hyperthyroïdiens en exécutant la tache (n-back
) : paradigme de mémoire de travail dont les résultats sont les suivantes : activation des
régions fronto-pariétal chez les eu thyroïdiens alors que seulement les régions pariétal qui
sont activée chez les hypothyroïdiens frustes, diminution du débit sanguine cérébrale ce qui
nous amène a a conclure qu'une hypothyroïdie a clairement un effet néfaste sur le profile
cognitif notamment la mémoire a court terme explique par le rôle des hormones thyroïdiens
dans le processus cognitif sauf qu'il ne faut pas négliger le facteur de l'âge et le vieillissement
cognitif ''normale ''
L’hypothyroïdie est une maladie qui ne se guérit pas, En revanche le traitement par
hypothyroïdie corrige ne quelques sortes les différents symptômes notamment les symptômes
cognitive. il n'est en principe pas nécessaire de prendre des traitements a base de T3 puisque
le corps effectue lui même la conversion de T4 en T3. Toutefois, lorsqu'un problème de
conversion existe, les traitements de T3 seront indiques, cependant cette thérapie
médicamenteuse par levethyroxe a été largement critiquée en ce qui concerne son efficacité
sur la réversibilité des fonctions cognitives altérées
L’étude de C.Capet et al. a été fait dans le but de vérifier la réversibilité de l'altération
cognitive avec le traitement substitutif sur deux groupes témoins et hypothyroïdiens, les
expérimentateurs ont appliques dix tests psychométriques des cinq fonctions cognitives selon
les critères proposes par Osterweil qui sont ; l'attention, la rapidité, la mémoire, l'organisation
Visio-spatial et la fluence verbale. Tout ces fonctions subissent une modification mais a part
la fluence verbale.
Les scores des différents tests psychométriques des patients hypothyroïdiens sont très
proches des celles des témoins après 6 mois d'hormonothérapie
A M0, les scores moyens de la mémoire et les autres fonctions cognitives des
hypothyroïdiens étaient significativement inferieur de celles des témoins
A M6 les scores se rapprochent et la différence entre malades et témoins se réduit d'une façon
remarquable :
A M0 mémoire = 58.2 (1.6) SEM pour les témoins et 53.9 (1.8) pour les hypothyroïdiens
A M6 mémoire = 58.6 témoins (1.8) 57.4 (1.8) hypothyroïdiens.
La particularité des sujets âgés (poly pathologie, poly médication) rend l'interprétation des
résultats un peu plus difficile
Les études de différents auteurs tel que Samuel, montrent que les différents fonctions
cognitive notamment la mémoire de travail, sont améliorés après le traitement mais la
réversibilité reste partielle
La RC doit être inclue dans un programme de réhabilitation elle vise au juste les fonctions
neurocognitives (attention, mémoire …) et les fonctions de la cognition sociale (comprendre
l’autre, ce qu’il ressent comprendre ce qu’il a dans la tête ….) elle permette d’augmenter
l’estime de soi, améliorer la composante dépressive…
Loaer propose une distinction entre ‘’éducation ‘’ et ‘’remédiation cognitive ‘’ selon lui, on
parle d’éducation lorsqu’ ‘on se propose de faciliter le développement et le fonctionnement
intellectuelle des sujets qui ne présentent pas de déficits cognitifs particuliers, et on parle de
remediation cognitive lorsqu’il s’agit de corriger des déficiences provenant de facteurs qui ont
entravés ce développement et fonctionnement.
En faite c’est une forme d’accompagnement thérapeutique indépendante qui vise trois grande
cibles : 1 l’amélioration de processus généraux de traitement,2 l’acquisition de stratégies
cognitives et l’amélioration des processus métacognitives , 3 l’acquisition de concepts .
La remediation cognitive est expliquée naturellement chez les enfants mais aussi l’ado et
l’adulte et plus fréquemment chez les personnes âgées.
Des théories sur l’intelligence et des techniques d’apprentissage cognitif qui s’y
rapportent :
La première publication des tests psychométriques par Alfred Binet en 1911 qui pensait a une
thérapie qui doit être a la suite de détection de déficiences par ce test d’ici provient la
notion d’une suite au bilan psychologique qui permet d’une remediation des fonctions
cognitive déficitaires constatées.
Les stades concrets logico-mathématiques (opérations arithmétiques, mais aussi addition sous
traction, multiplications et divisions de classes de relation …) et les stades formels (par
exemple les opérations combinant des opérations concrètes ou transformant des positions en
leur négative, leur réciproque ou leur corrélative) sont liées aux opérations logiques.
Piaget envisage l’intelligence comme la faculté de comprendre le monde pour mieux s’y
adapter.
Théorie construite a partir des théories de vygotsky et Bruner. Vygotsky postule ainsi l’idée
d’un passage de l’interindividuel a l’intra individuel comme caractéristique fondamentale de
la médiation (Coulet ). En effet « chaque fonction psychique supérieure apparait deux fois à la
cour de développement de l’enfant : en premier temps comme une activité collective, sociale
est donc comme une fonction inter psychique, puis la deuxième fois comme activité
individuelle, comme propriété intérieure de la pensée de l’enfant, comme fonction intra
psychique » (Vygotsky, cité par Schneuwly et Bronckart ). Ces fonctions d’étayage sont
celles qui permettent l’actualisation chez l’enfant de sa zone proximale de développent (ZPD).
Vygotsky la considère comme le niveau supérieur à son niveau actuel que l’enfant peut
atteindre à l’aide d’une personne avec un niveau supérieur que lui dite : médiateur. Ces
travaux ont été développés par Bruner qui a parlé d’interaction de tutelle dans le sens où
l’adulte peut amener l’enfant à résoudre un problème et il a distingué six fonctions
d’étayage : l’enrôlement, la réduction des degrés de liberté, maintient de l’orientation, la
signalisation des caractéristiques déterminantes, le contrôle de la frustration et la
démonstration de modèles. A la lumière de ces théories parviens des travaux de Feurstein qui
a étudié les différents fonctions cognitives déficientes dépendent fortement du milieu ou de la
dérivation culturelle celles concernent tout autant l’espace, le temps, le langage, la mémoire,
que les stratégies logiques de l’acte de penser, l’outil d’évaluation est le PAD : Learning
Potential Assessement Device, sauf qu’il est peu compatible avec nos pratiques habituelles.
En ce qui concerne les paramètres de médiation, se sont des attitudes nécessaires de faire
passer les attitudes intelligentes qui font défaut, celles concernent généralement le médiateur,
plusieurs exercices qui servent à développer les notions de temps, d’espace, les activités
perceptives… inspirer des théories et des structures cognitives.
Autre techniques se sont les programmes intégrés constitués de différents apprentissages qui
englobent à fois la RC et les TCC, parmi les quels on cite :
- L’IPT : développé par Bruner, un programme qui consiste à résoudre initialement les
déficits élémentaires et puis vers les plus complexes. Thérapie qui se fait en groupe,
deux ou trois fois par semaine, qui vise l’attention, la mémoire, la flexibilité …
- RECOS
- TRC : en ce qui concerne les capacités attentionnelles, mnésiques et exécutives.
- L’EMC et certains d’autres programmes.
Nous avons tous un profil cognitif propre, en cas de dysfonctionnement, il est nécessaire
d’évaluer pour chaque individu ses forces et ses faiblesses cognitives a fin de choisir les
programmes de RC les plus adaptés.
Les déficits langagiers après une atteinte cérébrale, sont les plus étudiés à travers le
réentrainement cognitif. En ce qui concerne les déficits attentionnels une étude citée dans
cappa et al. a affirmée que à la suite d’un entrainement de l’attention soutenue auprès des
personnes traumatisées cranio cérébrale, il est possible d’observer des améliorations. On peut
dire au totale que l’entrainement des fonctions attentionnelles est efficace pour les individus
ayant un traumatisme crânio cérébrale ou un AVC.
Sur le plan de la mémoire, des études de Cicerone et al. Montrent que l’entrainement
mnésique peut être efficace pour les personnes ayant des atteintes légères seulement. Ainsi la
mémoire de travail apparait aussi comme intervention efficace surtout suite à un AVC.
Comme je l’avais évoquée précédemment, la RC a été pratiquée avec pas mal de pathologies,
on peut parler par la suite de la RC chez les adultes ayant une anorexie mentale caractérisée
par une défaillance cognitive attentionnelle au niveau de la flexibilité mentale qui a été
fortement étudiée et évaluée au niveau cognitif par l’étude de set-shifting qui désigne la
capacité de passer rapidement d’une tâche cognitive à un autre.
Autre domaine d’intervention tel que la psychiatrie où on voit la présence de la RC chez les
enfants ayant des troubles psychiatriques qui sont des troubles d’origine neuro
développementale tels que les troubles de spectre autistique, TDAH, troubles obsessionnelles
compulsives…
En ce qui concerne la TSA, on peut parler de certains stratégies thérapeutiques qui visent les
déficits cognitifs et sociaux chez ces enfants. En fait, le travail ici est plutôt au niveau de
l’inhibition, la flexibilité mentale ou la reconnaissance des émotions à travers les outils de
médiations. La méthode cognitive utilisée avec les TSA est le braintraining ; une méthode
élaborée par M.MacAlpinet pour évaluer les différents déficits tels que le fonctionnement
sensoriel, l’autorégulation, de la communication verbale et non verbale et de la
compréhension sociale, dans le but de permettre l’enfant TSA d’élaborer la pensée
symbolique, le langage, le dessin représentatif, l e jeu symbolique qui est considéré comme
une composante fondamentale de la RC. Cette méthode trouve son référence à la théorie
piagétienne de développement cognitif, l’étude de MaoAlpine en appliquant le jeu lors de la
RC avec un groupe de 17 enfants qui ont présentés des généralisations : diminution de
l’intensité des symptômes autistiques.
4. La problématique :
L’objectif de cette recherche est de mettre en évidence les altérations cognitifs et le déficit de
la mémoire de travail négligés dans la prise en charge, et de vérifier si la RC améliore
vraiment la MT quand elle est appliquée simultanément avec le traitement substitutif chez les
hypothyroïdiens cliniques.