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Cadre théorique :

Introduction :

1) la thyroïde et les hormones thyroïdiens :

1.1 Fonctionnement normale: Comprendre

La thyroïde est une glande endocrine située à la base du cou sous la pomme d’Adam. Elle
pèse environ 30 grammes, elle a la forme d’un papillon avec deux lobes. Son rôle est
extrêmement important. Elle a un impact sur notre humeur, notre poids et même sur notre vie
sexuelle. Comment ? En fabriquant des hormones T3 et T4 qui vont réguler la vitesse de
fonctionnement de tous nos organes.

Cette glande est formée de groupe de cellules qu’on appel des vésicules. Ces vésicules sont
traversées par des vaisseaux sanguins dans lesquels le sang transporte de l’iode, c’est le
principal ingrédient pour fabriquer les hormones thyroïdiennes. Ces cellules vont absorber
l’iode et le transformer en hormones. La thyroïde produit principalement deux types
d’hormones : T3 et T4.

Ces hormones vont être emmagasinées dans les vésicules puis libérées dans la circulation
sanguine dés que l’organisme en a besoin. Mais pour que nos organes puissent avoir un bon
rythme de fonctionnement il faut la bonne dose d’hormones thyroïdiennes.

Cette dose est gérée par le cerveau et plus précisément par le chef d’orchestre des glandes de
l’organisme : l’hypophyse, par l’hormone hypophysaire la TSH, aussi autre structure
impliquée, on parle de l’hypothalamus qui produit l’hormone TRH, et c’est la TSH qui
stimule (ou pas) la production des hormones thyroïdiennes T3 (parce qu’elle contienne 3
atomes d’iode) et T4 (4 atomes d’iode) par la thyroïde.

Quand il n’y a pas assez d’hormones thyroïdienne, l’hypophyse envoi un message à la


thyroïde pour qu’elle fabrique plus d’hormones autrement, l’hypothalamus augmente sa
production de TRH et l’hypophyse libère plus de TSH pour trouver l’équilibre, à l’inverse,
quand il y on a trop, l’hypothalamus abaisse sa production de TRH et par la suite l’hypophyse
abaisse sa production de TSH = moins d’hormones thyroïdiennes. Mais parfois ce système de
régulation fonctionne mal. Dans ce cadre, les maladies de la thyroïde peuvent être illustrées
en deux états pathologiques principaux : l’hypothyroïdie et l’hyperthyroïdie. Cette étude ça
sera rapportée sur l’hypothyroïdie.

 Qu’est ce qu’une hypothyroïdie ?

L’état où la thyroïde produit une dose bien adaptée d’hormones thyroïdiennes s’appelle :
‘’euthyroidie’’, lors d’un dysfonctionnement où la glande thyroïde produit insuffisamment
d’hormones là on parle d’une hypothyroïdie.

Le dysfonctionnement peut être au niveau central : la thyroïde n’est pas a l’origine de déficit,
mais c’est plutôt le cerveau plus précisément la région hypothalamo hypophysaire, autrement
la thyroïde est insuffisamment stimulée par la TSH (hypothyroïdie due à une insuffisance
thyréotrope) , comme elle peut être périphérique : la thyroïde qui est à l’origine de déficit,
elle est incapable de produire suffisamment d’hormones.

1.2 Diagnostic :

Le diagnostic est déterminé par :

 Prise de sang : le couple Ft4, TSH

Lors d’une atteinte périphérique qui est la plus fréquente, le diagnostic est le suivant :

TSH élevée a fin de sur stimuler la thyroïde et pour atteindre le niveau sérique de T4, on est
en hypothyroïdie fruste ou subclinique = TSH entre 4 mu/l et 10 mu/l (peu élevée) et T4
normal.

Les cellules thyroïdiennes lors d’un dysfonctionnement, ne peuvent plus répondre à cette sur
stimulation, la T4 qui était normal, s’abaisse, et la TSH devient plus élevé (sup à 10 mu/l)
c’est l’hypothyroïdie franche ou clinique avec TSH élevé et T4 basse.

Lors d’une atteinte hypothalamo hypophysaire le diagnostic est le suivant :

T4L est basse, el la TSH soit normale soit basse donc inadaptée aux taux basses de T4L, soit
légèrement élevé entre 10 et 12 mu/l (inadaptées aux taux franchement basses de T4L)

 Échographie : a fin d’évaluer la taille de la thyroïde et la présence des nodules et des


malformations.
 La scintigraphie : rarement utilisée que en cas de goitre nodulaire pour examiner la
nodule (utilisée d’avantage dans les cas des hyperthyroïdiens)

1.3 Étiologie :

Les causes sont multiples, pour l’hypothyroïdie primaire ou périphérique, le principal cause
sont les thyroïdites, inflammations de la glande thyroïde dont on distingue plusieurs types qui
peuvent provoquer une hypothyroïdie :

 Thyroïdites auto immune: Hashimoto ou atrophique :

La glande thyroïde n’est pas considérée comme un organe mais comme un organe étranger,
donc il parait logique que certains globules blancs se mettent à produire des antis corps anti
thyroïdiens (anti-TPO), qui attaquent la tissu de la thyroïde et les enflamme d’où la
production des hormones thyroïdiens diminuent, en réaction la TSH augmente. Donc se sont
les anti-TPO qui provoquent la thyroïdite qui engendre par la suite l’hypothyroïdie.

 Thyroïdites non auto immune ou transitoires : thyroïdite de DE Quervain/ subaigüe :

C’est une maladie virale entraine une hypothyroïdie aigue transitoire d’où le traitement est
arrêté dés la guérison, on constate une phase d’hyperthyroïdie puis la phase d’hypothyroïdie.

Aussi la thyroïdite de post partum dont elle est expliquée par le bouleversement hormonale
durant la grossesse qui provoque une thyroïdite de post partum caractérisée par la présence
d’un goitre, dépression, accompagnée d’une phase d’hyperthyroïdie.

 D’autres cas :
- L’hypothyroïdie congénitale qui est une hypothyroïdie néonatale, souvent permanente
peut être due à une malformation de la thyroïde.
- Hypothyroïdie iatrogène provoquée par un traitement à l’iode radioactif dans le cadre
d’hyperthyroïdie, un excès ou une carence à l’iode, d’autres médicaments comme
lithium, l’interféron qui traite la sclérose en plaques, ablation totale ou partielle de la
thyroïde, anesthésie totale…

Pour l’hypothyroïdie dite central ceci est due à une insuffisance thyréotrope due à des tumeurs
de la région hypothalamo hypophysaire, séquelles post chirurgie, traumatisme crânien,
hémorragie méningée, comme ça peut être dû rarement à des facteurs génétiques.

1.4 Sémiologie :
Si on dit hypothyroïdie on dit hypo métabolisme, une baisse de production des hormones
thyroïdienne provoque un ralentissement total de métabolisme :

- Grosse fatigue

- sensation du froid

- prise de poids

- trouble de digestion ; constipation

- bradycardie

• Les principaux symptômes de l'hypothyroïdie :

- Symptômes cutanée : peau sèche, gonflement des membres et de visage cheveux sec et
cassant, perte des cheveux et de poils, goitre et nodules, atteinte des cordes vocales (voix
rauque)

- symptômes gynécologique : baisse de la libido, trouble de cycle menstruel, chez l'homme


troubles de l'érection, anormalités morphologique de sperme

- symptômes cardiaque : palpitation et / ou bradycardie

- symptômes hématologiques : anémie, risque plus grand d'hémorragie

- symptômes neurologique : épisode dépressive et dépression, confusion, démences, troubles


de concentration et de la mémoire, troubles auditive, syndrome de canal carpien ...

1.5 Traitement :

En fait le traitement s'agit d'un médicament qui contient des hormones naturelles, similaire à
celle que produit l’organisme.

• la thyroxine un traitement efficace :

La thyroxine dite LT4 est une hormone de synthèses, elle se transforme en T3 dans le sang
Le traitement : levothyrox, un traitement substitutif à prendre quotidiennement, a vie afin de
normaliser la TSH, sauf qu'il est bien important de bien doser la thyroxine selon le poids et
selon la profondeur de la thyroïde

Des comprimés a 25, 50, 75, 100, 150, 175, les doses sont prescrites comme le suivant : 1-1,5
mcg/kg/j et ceci selon la profondeur de l’hypothyroïdie. »

Il est conseillé de prendre levothyrox à jeune 30 min avant le petit déjeuner

Au début de traitement le suivie de traitement est chaque mois puis chaque 3 mois et après
une certaine stabilisation, il est conseillé de faire le contrôle 1 a 2 fois par an et ceci afin de
viser une TSH entre 0.5 et 2.5 mU/l

Durant la grossesse, le suivi médical doit e pratiquement chaque mois

• recommandations pratiques :

• L’alimentation a un rôle primordiale pour le bon fonctionnement de la thyroïde, ceci


se fait par la consommation des aliment riche en iode que l’on peut trouver dans les
poissons de mer, les algues … aussi des aliments riche en Zinc (fruit de mer, le bœuf
et le foie de veau ….

• Les activités physiques : pratiquer le sport a un impact positive sur le fonctionnement


de la glande thyroïde il aide a la production des hormones thyroïdiens et bien sur a
perdre le poids déjà prise a cause de l’hypo métabolisme que l’engendre
l’hypothyroïdie

2) l'hypothyroïdie altère notre mémoire : mémoire de travail

Certains étude prouve qu'une altération cognitive lors d'une hypothyroïdie est fortement
présente et plus particulièrement la mémoire de travail

2.1 La mémoire humaine : lecture fonctionnel

la mémoire est en fait un ensemble des aptitudes et de structures cérébrales qui assure la
récupération des informations apprises dont le cheminement est le suivant : un entré d'une
information nouvelle puis elle subit une modification ou une simplification dans le sens ou on
mémorise que la signification de cette information et on éliminé tout les détails inutiles puis
on intègre ces information dans un réseau de connaissances déjà existant appelé schéma
cognitif , ce traitement se fait selon certain sous-programmes dont le premier est l'encodage
qui désigne la capacité d'acquérir de nouvelle informations sensorielles qui vont être traite
pour être mise en mémoire ; encoder les événements mnésiques dans le cerveau , la deuxième
étape de traitement est le stockage la ou le système conserve l'information déjà encode , en
troisième étape le système récupère l'information emmagasine en cas de besoin

Ces trois processus sont sous tendus de trois types de mémoire la on parle de modèle de trois
mémoires propose par R.Atkinson et R.shiffrin en 1968 qui reste le modèle de référence ; la
mémoire sensoriel caractérisé par une grande capacité à détecter l'information sensoriel qui
subit une rétention très brève 1 a 2 sec après si cette information n'est pas importante va être
oubliée si non elle va être transféré en MCT caractérisé par une capacité limite ou
l'information va être stockée pendant 30 sec mais peut aller jusqu'a quelques minutes après si
le sujet fait un effort par répétition , cette information va être transférée en MLT caractérisée
par une capacité illimite et un stockage permanant des informations de quelques minutes
jusqu’ a quelques heures, jours, ou années. Cette information stockée dans la MLT peut être
récupérer soit de la mémoire sensoriel soit de la MCT.

2.2.1 La mémoire a court terme : modèle de baddeley et Hitch

alan baddeley et hitch sont les premiers qui ont introduit le concept de mémoire de travail ils
admettent la prédominance de deux systèmes esclaves responsable de maintien : le boucle
phonologique et le registre visio spatiale supervisé par l'administrateur central , ce type de
mémoire a deux fonctions principale ; rétention brève de 30 sec a quelques minutes , et le
récupération de l'information soit de la mémoire sensorielle ou elle prend conscience de
l'information et si elle est particulièrement signifiante ou marquée émotionnellement ou
encore reliée a des informations déjà stockée en mémoire a long terme alors elle est
acheminée vers cette dernière si non l'information sera dégradée et perdue a jamais , soit de la
mémoire a long terme et la conserve pour une utilisation temporaire dans le but d'analyser
une information provenant de la mémoire sensorielle par exemple pour reconnaitre un visage
. elle conserve les résultats de l'encodage plus qu'une image exacte , par exemple lors d'un
cours important la MCT ne conserve pas l'image de la salle avec tout les détails mais elle
conserve ce qui est important a retenir comme information , sa capacité est en fonction de
certains changement neuronaux temporaire en libérant des neurotransmetteurs , certains
d'autres psychologues cognitivistes pensent que ce n'est pas la capacité de la MCT qui est
limitée mais plus tôt c'est la capacité de traitement de système à un moment donné

la rétention dans la mémoire a court terme est étroitement influencée par la position sérielles
dans le sens ou en retient plus fréquemment les premiers et les derniers mots d'une liste des
mots et on oubli ceux qui sont au milieu , ceci est explique par la forte probabilité de ces
premiers et derniers mots a se passer vers la MLT vu qu'ils existent déjà en MCT ,
contrairement pour ceux qui sont au milieu n'ont même pas emmagasines dans la MCT et ils
sortent . Dans ce cadre, plusieurs techniques ont pour but de renforcer la rétention et
augmenter la chance de la conservation des informations en MLT pendant une longue durée.
ceci se fait par organisation de l'information en unité plus grande (bloc d'info ) ou par la
répétition soit une répétition de maintient qui consiste à répéter l'information machinalement
sans recourt a sa signification , cette manière est peut être efficace pour la MCT et non pas
pour le maintient en MLT , pour une meilleur rétention en MLT la deuxième type de
répétition parait plus efficace on parle de la répétition d'élaboration qui consiste a associer les
nouvelles informations a des informations déjà existantes .

Certains stimulation Electric du cerveau assurent le maintient des souvenirs plus longtemps

2.2.2 La mémoire de travail : lecture anatomique

Certes qu'il n'existe pas une structure cérébrale nomme '' la mémoire ‘‘, cependant certains
structures cérébrales sont impliquées a la mémorisation tel que le système limbique, le cortex
cérébrale, des cortex sensoriel, associatifs et orbi frontal... Sauf que ces structures ne sont pas
spécifique a la mémorisation ou a une action mnésique bien déterminée mais ils ont d'autre
préoccupations. Donc il s'agit d'un processus dynamique dont certains structures cérébrales
sont impliquées et qui se traduit par des circuits bilatérale en communication

• le Modèle de papez :

papez a présenté toute un circuit qui illustre le mécanisme de mémorisation, il le définit


comme une boucle hyppocompo-hyppocampique qui passent par l'hippocampe, le corps
mamillaire, le thalamus et le cortex cingulaire . Ce circuit a prouve son rôle primordiale dans
la mémorisation, ainsi il est en connexion avec les différents structures sous corticale et le
néocortex et il se déroule en parallèle d'un circuit limbique mes encéphalique, aussi le
faisceau mnillotegmental ( Godden ), notamment le circuit de Mishkin, circuit tri synaptique
qui relie l'amygdale au noyau dorsomedian du thalamus et au cortex préfrontale
de nombreux auteurs ont prouve que certains régions cérébrale se trouve active lors d'une
stimulation de la MCT (Smith et Jonides )

Au niveau de boucle phonologique ils ont souligne l'activation de cortex pariétal inferieur
gauche, pour le stockage d’information, activation de l'aire de Broca, le cortex préfrontal et
l'aire motrice supplémentaire pour la récupération

Au niveau de registre Visio spatial, activation de cortex pariétal inferieur droit, cortex antero-
oxipital, cortex promoteur et une zone préfrontale inferieur

Au niveau de l'administrateur central il y a une activation de cortex préfrontal dorso-latéral en


exécutant certains taches tel que la manipulation, la mise a jour et la coordination de double
tache

• le modele de signoret et mishkin :

signoret et mishkin ont essaye de mettre en évidence le déroulement de différente étapes de


processus de mémorisation en déterminant les différents structures impliquées ils admettent
que l'information atteint le cortex sensoriel et le cortex préfrontal puis transmise vers le
système limbique précisément l'hippocampe avec le rôle de l'interface para-hippocampique et
cingulaire utile pour le rappel , l'hippocampe est en connexion avec l'amygdale responsable a
l'aspect affectif, des souvenirs et aussi en connexion avec l'hypothalamus qui assure le
stockage a court terme et le maintient a long terme de l'information, passant au codage qui va
remplacer l'information dans un système d'indexation gouverne par la région septale et en
particulier le cortex frontal

2.3 L’altération de la mémoire a court terme au cours de l'hypothyroïdie :

2.3.1 Rôle de l’hormone thyroïdienne dans le fonctionnement cérébral :

Les hormones thyroïdiens ont surement un rôle dans le développent et la maturation de


système nerveux centrale mais quel rôle attribue aux ces hormones au niveau du
fonctionnement cérébrale ?

le rôle des hormones thyroïdiens dans le fonctionnement cérébral est bien évident avec la
présence des récepteurs nucléaire TR α dans le cerveau mature sur tout au niveau de
l'hippocampe et de l’amygdale, de plus les hormones thyroïdiens sont implique dans la
régulation de certains gènes tels que la RC3, protéine qui intervient dans le phénomène de
potentialisation a long terme PLT

l'étude de barbara demanieux et al.( laboratoire de régulation endocriniennes ) montrent la


contribution des hormones thyroïdiennes dans le développement cérébrale, notamment la
plasticité synaptique, la neuro-genèse de cellules souche régulés par ces hormones qui se fait
dans des niches neurogeniques du cerveau , la T3 les hormones hypothalamique agit via le
récepteur TRα1 notamment sur les progénitures neuroendocriniens ce qui favorise la
prolifération et différenciation des cellules souche neurales par conséquent une altération a ce
niveau explique parfaitement l'altération cognitive et le rôle des hormones thyroïdiens
préoccupé

certains études issus de l'expérimentation animal affirme le rôle des hormones thyroïdiens
dans le processus mnésique, des animaux thyroidectomatises , hypothyroïdiens présentent des
troubles de mémoire avec une atteinte de PLT au niveau de la région CA1 hippocampique
( alzoubi et al.)

De manière générale, les hormones thyroïdiens sont nécessaire au fonctionnement normale de


cerveau mature ceci expliqué par le défaut d'activation des gènes régulée par les récepteurs de
la T3 suite a une hypothyroïdie

Une hypothyroïdie provoque notamment des modifications d'ordre biochimique et


biophysique dans l’hippocampe. En imagerie cérébrale par (T.E.M.P) l'hypothyroïdie
provoque une diminution réversible de débit sanguine et cérébral, régional et du métabolisme
de glucose, ce qui le confirment Constant et all.

2.3.2 Hypothyroïdie et déclin cognitif générale :

Les travaux de C.capet et al.qui ont été fait en 1999 ont confirme l'importance de l'altération
cognitive associée a l'hypothyroïdie peu importe sa dégrée, d'ailleurs lors d'une altération
cognitive constatée chez un patient, il est devenu classique de chercher si il y a une
hypothyroïdie, les plus grandes fonctions altérées selon osterweil et al. sont la mémoire,
fluence verbal, rapidité, capacité Visio-spatial. les expérimentateurs ont pris deux groupes de
sujets entre hypothyroïdiens dont T.S.H >10 , et témoins eu thyroïdiens après ajustement de
certains facteurs tel que l'éducation ils ont constitue en premier temps a partir de ces deux
groupes , quatre groupes de 15 sujets entre hypothyroïdien jeune et hypothyro âgés , eu
thyroïdiens jeunes et eu thyroïdiens âgés ces groupes ont subit des évaluations : des tests
psychométriques , mesure de T.S.H , pour le but d'évaluer les fonctions cognitives suivantes :
l'attention , la rapidité, la mémoire, l'organisation visio-spatial et la fluence verbale avant et
après le traitement .

Les résultats ont montres une certaine différence entre les hypothyroïdiens âgés et jeunes et
les témoins au niveau de la mémoire aussi bien que les autres fonctions

Cette étude a également insiste sur la nécessitée de prendre en considération le facteur de


vieillissement cognitif physiologique lors de l'évaluation de différentes fonctions cognitives
chez un hypothyroïdien âge notamment la mémoire osterweil et al. Admettent qu'il y a pas
une corrélation entre l'augmentation de T.S.H et altération de la mémoire par contre il y a une
certaine corrélation entre la baisse de T4 et altération de mémoire et altération cognitive en
générale

Cette étude affirme la préservation de mémoire a court terme néanmoins elle souligne le
ralentissement qu'elle subit

• hypothyroïdie et démence, quel lien ? :

Certains études visent la relation entre un taux élevés de T.S.H et un risque de démence
possible et/ ou définie (ganguli et al.)

cardenas abara et all. et ceresini et al. N’ont pas trouve de lien entre la T.S.H élevée et le
syndrome démentiel ainsi que certains travaux longitudinales.

valpato et al. étude de trois ans avec 464 femmes âgées eu thyroïdiennes qui confirme aussi
l'absence de lien entre la T.S.H et le score de M.M.S.E, sauf que cette étude a évoquée une
certaine corrélation entre la T4 basse et la déclin de M.M.S.E

La relation hypothyro-démence reste toujours a étudiée néanmoins la majorité des études


actuelles prouvent l'absence de relation.

2.3.3 L’hypothyroïdie affecte la mémoire a court terme :

Selon des travaux élaborés par Zhu et al. qui consistent a étudier la mémoire a court terme et
l'activation cérébral a fin de distinguer l'effet d'une stimulation exercée sur la MCT chez des
hypothyroïdiens vrai/ fruste , eu thyroïdiens et hyperthyroïdiens en exécutant la tache (n-back
) : paradigme de mémoire de travail dont les résultats sont les suivantes : activation des
régions fronto-pariétal chez les eu thyroïdiens alors que seulement les régions pariétal qui
sont activée chez les hypothyroïdiens frustes, diminution du débit sanguine cérébrale ce qui
nous amène a a conclure qu'une hypothyroïdie a clairement un effet néfaste sur le profile
cognitif notamment la mémoire a court terme explique par le rôle des hormones thyroïdiens
dans le processus cognitif sauf qu'il ne faut pas négliger le facteur de l'âge et le vieillissement
cognitif ''normale ''

Plusieurs études d'observations et d'intervention ont explique la relation entre hypothyroïdie et


troubles cognitives, d'après Samuel. il y a une corrélation entre mémoire de travail et T4, la
mémoire de travail est meilleur en situation d'euthyroïdie pour les hypothyroïdiens frustes par
contre pas de corrélation entre T.S.H et troubles cognitives

2.4 L’hormonothérapie : la réversibilité de la mémoire de travail

L’hypothyroïdie est une maladie qui ne se guérit pas, En revanche le traitement par
hypothyroïdie corrige ne quelques sortes les différents symptômes notamment les symptômes
cognitive. il n'est en principe pas nécessaire de prendre des traitements a base de T3 puisque
le corps effectue lui même la conversion de T4 en T3. Toutefois, lorsqu'un problème de
conversion existe, les traitements de T3 seront indiques, cependant cette thérapie
médicamenteuse par levethyroxe a été largement critiquée en ce qui concerne son efficacité
sur la réversibilité des fonctions cognitives altérées

L’étude de C.Capet et al. a été fait dans le but de vérifier la réversibilité de l'altération
cognitive avec le traitement substitutif sur deux groupes témoins et hypothyroïdiens, les
expérimentateurs ont appliques dix tests psychométriques des cinq fonctions cognitives selon
les critères proposes par Osterweil qui sont ; l'attention, la rapidité, la mémoire, l'organisation
Visio-spatial et la fluence verbale. Tout ces fonctions subissent une modification mais a part
la fluence verbale.

Les scores des différents tests psychométriques des patients hypothyroïdiens sont très
proches des celles des témoins après 6 mois d'hormonothérapie

A M0, les scores moyens de la mémoire et les autres fonctions cognitives des
hypothyroïdiens étaient significativement inferieur de celles des témoins

A M6 les scores se rapprochent et la différence entre malades et témoins se réduit d'une façon
remarquable :

A M0 mémoire = 58.2 (1.6) SEM pour les témoins et 53.9 (1.8) pour les hypothyroïdiens
A M6 mémoire = 58.6 témoins (1.8) 57.4 (1.8) hypothyroïdiens.

En conclusion, l'étude de C.capet et al. Confirme l'hypothèse de la réversibilité des altérations


cognitives par hormonothérapie. Cependant, la réversibilité de la mémoire a été largement
discutée Osterweil et al. Souligne une certaine amélioration grâce au traitement alors que
Mennemeier et al. ils infirment cette hypothèse et ils ne trouvent pas que c'est réversible

En revanche, les différents études d'intervention par l-thyroxine (CalCAP : california


computerized assessment package ) sont difficiles a analysées vue l'effet de certains variables
tel que l'âge et l'étiologie de l'hypothyroïdie et la durée du traitement , mais la question qui se
pose est ce que cette amélioration est vraiment grâce a l'euthyroidie atteinte ?

La particularité des sujets âgés (poly pathologie, poly médication) rend l'interprétation des
résultats un peu plus difficile

Les études de différents auteurs tel que Samuel, montrent que les différents fonctions
cognitive notamment la mémoire de travail, sont améliorés après le traitement mais la
réversibilité reste partielle

- les hypothyroïdiens traités subissent toujours quelques altérations.

-les âgés sont plus sensibles aux hypothyroïdies

En conclusion, le traitement par thyroxine est un traitement considéré comme efficace, il


corrige les différentes symptômes par excellence sauf qu'il est peu être peu efficace en ce qui
concerne les plaintes cognitive selon les différentes études précédemment discutées , c'est ce
qui m'amène a penser a une autre thérapie non médicamenteuse qui ne va pas être jamais a la
place de traitement substitutif mais qui ca sera auprès de l'hormonothérapie ,une forme
d’accompagnement thérapeutique pour doubler l'efficacité et l'amélioration même si ca ne va
pas être optimale.

On parle de la remediation cognitive déjà appliquée avec différents maladies tel


qu’Alzheimer, autisme, TDAH… Mais jamais avec l'hypothyroïdie

Cette dernière partie de cadre théorique va être consacrée à la remidiation cognitive :


présentation et caractéristiques, une nouvelle vision de prise en charge de l'hypothyroïdie et
un outil de soin supplémentaire.

3. la remediation cognitive : la «kiné» du cerveau


3.1 Définition :

Grace au développement considérable des neurosciences cognitives, une nouvelle approche de


rééducation cognitive fondée sur les techniques d’apprentissage désignées sous le terme
générique de remediation cognitive, ces thérapies reposent sur des données empiriques des
relations entre la cognition et le fonctionnement au sein de la société et la vie quotidienne.

Selon Nicolas Franck psychiatre et responsable du service universitaire de réhabilitation CH


Vinatier Lyon , la RC se définit comme une pratique interventionnelle d’entrainement
intellectuelle qui cible réellement l’adaptation sociale et professionnelle a travers
l’amélioration des fonctions déficitaires ou plus précisément en renforçant les choses que les
personnes s’affairent et ceci par l’utilisation des techniques d’apprentissage .une méthode de
prise en charge, un nouveau processus de soin qui vise à réduire les difficultés cognitives dues
à un mauvais fonctionnement de processus du traitement de l’information par notre cerveau.

Les déterminants objectifs du rétablissement :Neuro cognition, cognition social,


métacognition, qualité de l’expression de soi et capacité de narration, insight, motivation et
stigmatisation.

La RC doit être inclue dans un programme de réhabilitation elle vise au juste les fonctions
neurocognitives (attention, mémoire …) et les fonctions de la cognition sociale (comprendre
l’autre, ce qu’il ressent comprendre ce qu’il a dans la tête ….) elle permette d’augmenter
l’estime de soi, améliorer la composante dépressive…

Loaer propose une distinction entre ‘’éducation ‘’ et ‘’remédiation cognitive ‘’ selon lui, on
parle d’éducation lorsqu’ ‘on se propose de faciliter le développement et le fonctionnement
intellectuelle des sujets qui ne présentent pas de déficits cognitifs particuliers, et on parle de
remediation cognitive lorsqu’il s’agit de corriger des déficiences provenant de facteurs qui ont
entravés ce développement et fonctionnement.

En faite c’est une forme d’accompagnement thérapeutique indépendante qui vise trois grande
cibles : 1 l’amélioration de processus généraux de traitement,2 l’acquisition de stratégies
cognitives et l’amélioration des processus métacognitives , 3 l’acquisition de concepts .

La remediation cognitive est expliquée naturellement chez les enfants mais aussi l’ado et
l’adulte et plus fréquemment chez les personnes âgées.

- Pourquoi un programme de remediation cognitive est proposé ? :


Premier argument se fonde sur des données à présent nombreuses dénotant l’existence
du lien entre fonctionnement cognitive et qualité de fonctionnement quotidien
(Nicolas Franck). La majorité des études (c.f.addington et addington 1999) suggèrent
que la perception sociale, la résolution des problèmes sociaux, la capacité d’occuper
certains rôles sociaux (élever des enfants avoir un travail..) sont liées aux
performances cognitives .les buts de la RC sont d’impliquer les processus cognitives
dans les différents fonctions psychologique. en fait, le choix des cibles et le type de
travail proposé est fortement dépendants du modèle théorique.
Dés les premiers description de l’hypothyroïdie les problèmes cognitives
considérées comme des signes classiques et constants, Cependant, la cible des
traitement médicamenteux a été exclusivement symptomatique , c’est la raison
pour la quelle les chercheurs en psychologie doivent considérer les habilités de
pensée particulièrement la mémorisation comme des cibles thérapeutiques a
travers la RC .
La RC est donc une forme de prise en charge dont les techniques et les mise en œuvre
reposent sur des fondement théoriques. A ce jour, leurs bases théoriques restent
faibles en dépit d’une efficacité à présent démontrée.
3.2 Fondements théoriques de la RC :

La remediation cognitive est relativement récente en psychologie et en sante mentale,


cependant ses bases théoriques ne sont pas récentes :

 Des théories sur l’intelligence et des techniques d’apprentissage cognitif qui s’y
rapportent :

La première publication des tests psychométriques par Alfred Binet en 1911 qui pensait a une
thérapie qui doit être a la suite de détection de déficiences par ce test d’ici provient la
notion d’une suite au bilan psychologique qui permet d’une remediation des fonctions
cognitive déficitaires constatées.

La RC se base théoriquement sur les travaux de Vygotsky et Bruner pour la médiation


sociale des apprentissages et développements, et de Piaget pour la construction active de
l’intelligence, et quelques cognitivistes contemporains tels que Flavell Sternberg et Brown.
Cependant on ne peut pas vraiment préciser une liste des théories bien définit, ils sont
tellement nombreuses.
A : la théorie opératoire de l’intelligence de Jean Piaget : les stades concrets et formels

Les stades concrets logico-mathématiques (opérations arithmétiques, mais aussi addition sous
traction, multiplications et divisions de classes de relation …) et les stades formels (par
exemple les opérations combinant des opérations concrètes ou transformant des positions en
leur négative, leur réciproque ou leur corrélative) sont liées aux opérations logiques.

La RC consiste à rééduquer la structure logique atteinte en cas où l’origine de déficit est


d’un stade concret/formel tenant l’exemple de l’ARL.

Piaget envisage l’intelligence comme la faculté de comprendre le monde pour mieux s’y
adapter.

La théorie opératoire de Piaget a marquée la psychologie, suscitant de nombreuses recherches


et publications, mais elle a été l’objet de nombreuses objections. Une des limites pointe la
mince place accordée aux interactions sociales dans la construction des savoirs, contrairement
a Piaget, envisageant le développement et la maturation comme condition principes à tout
apprentissage, l’approche socioconstructiviste considère le développement comme une
conséquence des apprentissages. Ainsi, bien que la psychologie de développement ait été
définie en référence a l’évolution individuelle, les psys ont aussi souligné l’importance des
aspects sociaux pour rendre compte des changements opérés chez les individus.

B : l’approche des apprentissages médiatisés : Reuven Feurtein

Théorie construite a partir des théories de vygotsky et Bruner. Vygotsky postule ainsi l’idée
d’un passage de l’interindividuel a l’intra individuel comme caractéristique fondamentale de
la médiation (Coulet ). En effet « chaque fonction psychique supérieure apparait deux fois à la
cour de développement de l’enfant : en premier temps comme une activité collective, sociale
est donc comme une fonction inter psychique, puis la deuxième fois comme activité
individuelle, comme propriété intérieure de la pensée de l’enfant, comme fonction intra
psychique » (Vygotsky, cité par Schneuwly et Bronckart ). Ces fonctions d’étayage sont
celles qui permettent l’actualisation chez l’enfant de sa zone proximale de développent (ZPD).
Vygotsky la considère comme le niveau supérieur à son niveau actuel que l’enfant peut
atteindre à l’aide d’une personne avec un niveau supérieur que lui dite : médiateur. Ces
travaux ont été développés par Bruner qui a parlé d’interaction de tutelle dans le sens où
l’adulte peut amener l’enfant à résoudre un problème et il a distingué six fonctions
d’étayage : l’enrôlement, la réduction des degrés de liberté, maintient de l’orientation, la
signalisation des caractéristiques déterminantes, le contrôle de la frustration et la
démonstration de modèles. A la lumière de ces théories parviens des travaux de Feurstein qui
a étudié les différents fonctions cognitives déficientes dépendent fortement du milieu ou de la
dérivation culturelle celles concernent tout autant l’espace, le temps, le langage, la mémoire,
que les stratégies logiques de l’acte de penser, l’outil d’évaluation est le PAD : Learning
Potential Assessement Device, sauf qu’il est peu compatible avec nos pratiques habituelles.

En ce qui concerne les paramètres de médiation, se sont des attitudes nécessaires de faire
passer les attitudes intelligentes qui font défaut, celles concernent généralement le médiateur,
plusieurs exercices qui servent à développer les notions de temps, d’espace, les activités
perceptives… inspirer des théories et des structures cognitives.

C : l’approche cognitiviste contemporaine : Sternberg

Là on parle de la théorie computationnel de Sternberg qui considère qui l’intelligence


comporte tris aspects principaux : analytique, créatif et pratique. Les aptitudes analytiques
sont celles qu’on utilise pour analyser, évaluer, juger, comparer, mettre en opposition et
critiquer. Les aptitudes créatives sont celles qu’on utilise pour créer, inventer, découvrir,
supposer et formuler des hypothèses. Les aptitudes pratiques sont celles qu’on utilise pour
mettre en pratique, appliquer, utiliser et mettre en œuvre les connaissances et les
compétences. Sternberg propose certains exercices a fin d’améliorer le fonctionnement
intellectuel des jeunes adultes qui est étroitement influencé par les approches
neuropsychologique d’où il souligne la nécessité de tenir compte de la grande diversité
intellectuelle concernant la prise en charge.

3.3 Les méthodes et les techniques en question :

Ce programme de RC est fondé initialement sur la notion de plasticité cérébrale dont


l’objectif est d’augmenter le recrutement des neurones spécifiques a une fonction cognitive
et /ou de favoriser la mise en place de système palliatif par une pratique intensive d’une tâche.
Un programme de ce type est initialement développé pour les patients cérébraux lésés.

La RC consiste également à améliorer les performances et les exploitations de la compétence


ciblée par apprentissage des stratégies spécifiques, une autre méthode qui consiste à
manipuler l’environnement pour une meilleure intégration du sujet dans sa vie quotidienne,
cette méthode vise à décomposer la tâche / le problème en sous-problèmes élémentaires. En
fait c’est une activité d’aménagement ; selon le mode de vie de sujet, on met des supports tels
que ; pensés bêtes, check liste… a fin de modeler le comportement adapté.

Autre techniques se sont les programmes intégrés constitués de différents apprentissages qui
englobent à fois la RC et les TCC, parmi les quels on cite :

- L’IPT : développé par Bruner, un programme qui consiste à résoudre initialement les
déficits élémentaires et puis vers les plus complexes. Thérapie qui se fait en groupe,
deux ou trois fois par semaine, qui vise l’attention, la mémoire, la flexibilité …
- RECOS
- TRC : en ce qui concerne les capacités attentionnelles, mnésiques et exécutives.
- L’EMC et certains d’autres programmes.

La RC sera plus efficace lorsqu’elle va être associée avec un programme de réhabilitation,


selon les travaux de Wexler et Bell (2005,2008), les patients qui ont subit un programme de
RC avec un programme de réinsertion professionnel, ont présentés une amélioration sur le
plan cognitif, symptomatique… Mais aussi une meilleur adaptation social, professionnel a été
constatée, aussi la remediation ciblée, la thérapie individualisée, appliquées sur les personnes
par bilan approfondi qui vise le gène fonctionnelle puis la remediation ciblée des fonctions
cognitives déficitaires.

Nous avons tous un profil cognitif propre, en cas de dysfonctionnement, il est nécessaire
d’évaluer pour chaque individu ses forces et ses faiblesses cognitives a fin de choisir les
programmes de RC les plus adaptés.

Le bilan cognitif par un neuropsychologue il comprend l’évaluation des fonctions cognitives :


attention, fonctions exécutives, mémoire, capacités Visio spatiales, cognition social... à qui
s’adresse la RC. Il faut également faire la différence entre TCC et RC, l’une agit les pensées
erronées et elle vise à les corriger, thérapie appliquée par des psychiatres et psychologues, et
l’autre agit sur le processus cognitif, thérapie appliquée par des neurologues et des
neuropsychologues.

3.4 Les domaines d’intervention de la RC :

La RC permet d’améliorer l’estime de sois.

Les déficits langagiers après une atteinte cérébrale, sont les plus étudiés à travers le
réentrainement cognitif. En ce qui concerne les déficits attentionnels une étude citée dans
cappa et al. a affirmée que à la suite d’un entrainement de l’attention soutenue auprès des
personnes traumatisées cranio cérébrale, il est possible d’observer des améliorations. On peut
dire au totale que l’entrainement des fonctions attentionnelles est efficace pour les individus
ayant un traumatisme crânio cérébrale ou un AVC.

Sur le plan de la mémoire, des études de Cicerone et al. Montrent que l’entrainement
mnésique peut être efficace pour les personnes ayant des atteintes légères seulement. Ainsi la
mémoire de travail apparait aussi comme intervention efficace surtout suite à un AVC.

La RC est également apparue comme nouvelle avenue dans le traitement


psychopathologique : plusieurs études se sont notamment intéressées à l’utilisation de la RC
comme moyen d’intervention auprès des individus présentant une schizophrénie, ces patients
souffrent d’une hypo frontalité , des déficits de la mémoire de travail, de l’attention et des
fonctions exécutives, la concentration, la résolution des problèmes ou de planification, après
une amélioration constatée, dans tout ces niveaux, l’objectif est de réinsérer le sujet et lui
permet d’une meilleur qualité de vie. Selon McGunk, la RC améliore non seulement la
performance cognitive mais aussi le fonctionnement psycho social dans la schizo.

Comme je l’avais évoquée précédemment, la RC a été pratiquée avec pas mal de pathologies,
on peut parler par la suite de la RC chez les adultes ayant une anorexie mentale caractérisée
par une défaillance cognitive attentionnelle au niveau de la flexibilité mentale qui a été
fortement étudiée et évaluée au niveau cognitif par l’étude de set-shifting qui désigne la
capacité de passer rapidement d’une tâche cognitive à un autre.

Auprès de l’anorexie mentale, la RC a été intéressée également de l’anorexie mentale chez


l’enfant dans le même but d’améliorer la cohérence centrale et la flexibilité mentale en se
basant sur les capacités développementales de l’enfant à travers la manipulation des processus
cognitifs altérés, en les présentant des tâches de jeux, des tests de stroop, planification de
trajet, des figures géométriques… De manière générale, la RC est considérée comme un
ensemble des sessions bien structurées dans le temps, formalisées où la première étape est la
réalisation d’u exercice puis une réflexion sur la stratégie adoptée et le style de résolution de
problème et finalement la généralisation dans la vie de tous les jours.

Autre domaine d’intervention tel que la psychiatrie où on voit la présence de la RC chez les
enfants ayant des troubles psychiatriques qui sont des troubles d’origine neuro
développementale tels que les troubles de spectre autistique, TDAH, troubles obsessionnelles
compulsives…

En ce qui concerne la TSA, on peut parler de certains stratégies thérapeutiques qui visent les
déficits cognitifs et sociaux chez ces enfants. En fait, le travail ici est plutôt au niveau de
l’inhibition, la flexibilité mentale ou la reconnaissance des émotions à travers les outils de
médiations. La méthode cognitive utilisée avec les TSA est le braintraining ; une méthode
élaborée par M.MacAlpinet pour évaluer les différents déficits tels que le fonctionnement
sensoriel, l’autorégulation, de la communication verbale et non verbale et de la
compréhension sociale, dans le but de permettre l’enfant TSA d’élaborer la pensée
symbolique, le langage, le dessin représentatif, l e jeu symbolique qui est considéré comme
une composante fondamentale de la RC. Cette méthode trouve son référence à la théorie
piagétienne de développement cognitif, l’étude de MaoAlpine en appliquant le jeu lors de la
RC avec un groupe de 17 enfants qui ont présentés des généralisations : diminution de
l’intensité des symptômes autistiques.

Tout en restant dans les troubles neuro développementale en psychiatrie de l’enfant, on


souligne aussi le rôle de la RC chez les enfants TDAH pour remédier les habilitées
d’inhibition, d’attention et de la mémoire de travail, par des programmes informatisés ou non
à travers des tâches divers tels que le jeu de la société, des tâches papier-crayon, l’étude de
King berg et al. a soulignée l’importance de la RC dans la TDAH à travers une étude qui a
été faite sur 53 enfants sans traitement médicamenteux, qui ont été prisent en charge pendant
20 jours et ils ont présentés une amélioration au niveau de l’accomplissement des tâches visio
spatial et mémoire de travail, l’étude de Beck et al. a également soulignée l’intérêt de
l’entrainement informatique de la mémoire de travail.

4. La problématique :

Certaines recherches s’accordent à considérer le déclin cognitif comme une caractéristique


classique de l’hypothyroïdie et que ceci peut être amélioré par le traitement substitutif . Par
ailleurs de nombreuses études ont montré que l’hormonothérapie améliore partiellement les
capacités cognitives notamment la mémoire de travail (C.Capet et al.). Néanmoins on ignore
malheureusement si un programme de remediation cognitive constitue un moyen efficace
d’améliorer de plus la mémoire de travail chez les patients ayant une hypothyroïdie
périphérique patente.

L’objectif de cette recherche est de mettre en évidence les altérations cognitifs et le déficit de
la mémoire de travail négligés dans la prise en charge, et de vérifier si la RC améliore
vraiment la MT quand elle est appliquée simultanément avec le traitement substitutif chez les
hypothyroïdiens cliniques.

En se référant à la littérature, nous émettons l’hypothèse selon la quelle la RC améliore la


mémoire de travail chez un hypothyroïdien périphérique aigue sous traitement.

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