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Durée : 2h
Consignes
L’usage de la calculatrice est autorisé.
Le sujet est composé de deux problèmes indépendants qui seront traités sur des copies séparées.
10 Octobre 2020
MPSI
I Mise en contexte
La marche du robot doit être la plus proche possible de celle de l’Homme afin de lui assurer la
meilleure stabilité possible. Pour cela 3 motorisations sont utilisées pour chaque jambe, chacune
d’entre assurant la rotation d’une articulation autour d’un axe de l’espace. Ces motorisations sont
situées au niveau des hanches du robot (Figure 2).
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Plus particulièrement dans ce sujet on s’intéresse à la motorisation assurant la rotation d’une cheville
autour de son axe (dit de tangage). Curieusement le moteur utilisé n’est pas installé directement
au niveau de la cheville mais au niveau de la hanche. Ce choix est justifié par le besoin de répartir
correctement les masses sur le robot. Le nouvel emplacement moteur est indiqué en Figure 3.
Afin d’assurer une marche la plus naturelle possible, les chevilles du robots LOLA doivent être
capable d’effectuer une rotation de tangage sur une plage de [−45o , 62o ] comme montré en Figure 3.
Cette amplitude de mouvement correspond au cahier des charges à satisfaire.
Objectif L’objectif de ce problème est de vérifier que les solutions technologiques retenues pour
la mise en rotation de la cheville répondent au cahier des charges.
II Architecture 3D de la cheville
L’articulation de la cheville peut être représentée en 3D par le schéma cinématique donné en Fi-
gure 4. Afin de mettre la vis droite et la vis gauche en rotation à la même vitesse pour obtenir la
rotation du pied autour de son axe de tangage, un système de poulie-courroie est employé.
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−
→
z0
−
→
y0
−
→
x0
Question 2 – Pour les 3 liaisons situées au niveau du Chariot droit, préciser leurs degrés de liberté.
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Objectif On cherche dans cette partie à compléter le paramétrage de la cheville en vue d’avoir
à disposition tous les outils nécessaires à l’obtention d’une loi entrée-sortie géométrique du sys-
tème.
On supposera pour la suite du devoir que l’angle de roulis visible sur la Figure 4 est fixé de façon
à ce que le Chariot gauche et le Chariot droit se situent toujours à la même hauteur lorsque l’axe
de tangage varie. On peut ainsi se ramener à un problème plan et un schéma cinématique de la
−
→ −
→
cheville dans le plan y0 , z0 est proposé en Figure 6.
Question 3 – Dessiner les figures de changement de base faisant apparaître les angles θb et θ p . On réalisera
une seule figure par angle.
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Question 4 – Sur le Document Réponses DR1, proposer un schéma cinématique de la cheville en position
quelconque. Pour cela on fera apparaître :
• les vecteurs des bases −→
x0 , −
→
y0 , −
→
z0 , −
→ −
x0 , →
yb , −
→
zb et −
→
x0 , −
→
yp , −
→
zp ;
• les angles θb et θ p non nuls (l’angle θ p sera représenté positif sur le schéma).
Objectif Le paramétrage du système plan étant effectué, on cherche maintenant à établir une
relation entre le déplacement vertical du Chariot et l’orientation du Pied.
Question 5 – Identifier les paramètres variables du système. Indiquer le paramètre d’entrée, le paramètre de
sortie et les paramètres variables indésirables s’il y en a.
Cette loi entrée-sortie ne permet pas analytiquement de vérifier que l’angle θ p balaye bien l’intervalle
[−45o , 62o ]. Python permettrait de tracer la courbe donnant la variable de sortie en fonction de la
variable d’entrée, toutefois en l’absence de ce logiciel une approche graphique est choisie : c’est
l’objet de la partie suivante.
Question 8 – Au vu des déplacements possibles du point C, obtenir le débattement angulaire [−45o , 62o ]
est-il envisageable en pratique ? Si non proposer une solution afin que le point C puisse se déplacer de manière
à permettre ce débattement angulaire.
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I Mise en situation
Le comportement dynamique d’un voilier est conditionné
par ses interactions avec les deux fluides avec lesquels il
entre en contact : l’air et l’eau. Il reçoit de l’énergie sous
la forme des actions aérodynamiques dues au mouvement
relatif air/voiles. Ces actions mécaniques le font avancer et
provoquent son inclinaison autour de son axe longitudinal
(axe de direction − z→
N sur la Figure 1). C’est le phénomène
de gite. Pour contrebalancer ce mouvement et éviter que
le voilier ne se couche sur l’eau, la quille joue le rôle de
contrepoids. Cette quille est généralement constituée d’un
voile immergé dans l’eau à l’extrémité duquel se trouve un
lest profilé. L’efficacité de la quille dépend de la masse du
lest et de la longueur du voile. Figure 1 – Voilier 60’ IMOCA
Ces deux paramètres présentent des limitations : le lest ne peut être trop important sous peine de
solliciter dangereusement le voile de quille et la longueur de quille est limitée par le tirant d’eau
maximal admissible (il faut permettre l’entrée dans les ports sans toucher le fond !).
y!
N
Coté “Tribord” Coté “Bâbord”
O
z! x!
N
z!
N
N
Figure 2 – Voilier avec sa quille pendulaire écar- Figure 3 – Modèle cinématique élémentaire de
tée au maximum sur « bâbord » la quille pendulaire
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r x!
xN N
r
Vérin 2-4 N
Berceau zN
O z!
N
Berceau N
! Quille 1
Quille 1
!
Figure 4 – Modèle 3D de l’ensemble
Pour simplifier l’étude, on supposera que le mécanisme est plan, on adoptera alors le schéma ciné-
matique de la Figure 5.
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Données et Paramétrage
Question 3 – Quel est le degré de mobilité du mécanisme (nombre de degrés de liberté à fixer pour bloquer le
mécanisme) ?
Question 4 – Tracer les figures de changement de base associées aux orientations relatives des repères R1 ,
R2 et R3 par rapport au repère R N .
L’étude géométrique est menée dans le cas où le vérin 3-5 est moteur et le vérin 2-4 est laissé libre.
On cherche à exprimer l’angle θ1 d’orientation de la quille par rapport au voilier en fonction du
paramètre x35 d’élongation du vérin.
Question 5 – Exprimer x35 en fonction de θ1 uniquement (et des paramètres géométriques constants).
Question 6 – Exprimer x24 en fonction de θ1 uniquement (et des paramètres géométriques constants).
Les évolutions des longueurs des vérins x24 et x35 en fonction de l’angle de la quille θ1 sont alors
tracées sur la Figure 6.
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1
x35
x24
0
-80 -60 -40 -20 0 20 40 60 80
1 [deg]
Figure 6 – Évolution de la longueur des vérins en fonction de l’orientation de la quille
Question 7 – Déterminer la course nécessaire pour les vérins afin de valider le premier critère de l’extrait du
cahier des charges donné dans le Tableau 1 (amplitude angulaire de la quille).
On souhaite maintenant calculer la valeur maximale de la vitesse ẋ35 de la tige du vérin moteur 3-5
de manière à respecter la vitesse maximale de la quille.
Pour obtenir un ordre de grandeur de la relation cinématique, on suppose que θ1 << 1 rad.
Question 10 – Quelle est la nature du mouvement du point D par rapport au berceau N ? Exprimer la norme
de la vitesse VD au point D de la quille dans son mouvement par rapport à N en fonction de θ̇1 .
max
Question 11 – En déduire ẋ35 du vérin 3-5 pour valider le second critère de l’extrait du cahier des charges
donné dans le Tableau 1 (vitesse de la quille).
On souhaite valider le troisième critère de l’extrait du cahier des charges fonctionnel donné dans
le Tableau 1 (non basculement du voilier). La validation de ce critère nécessite que lors de son
mouvement, la quille ne dépasse jamais l’aplomb du bord extérieur droit du voilier. Ce critère se
−→ →
traduit par la relation mathématique suivante : OD · − x N < a.
Question 13 – Le troisième critère du cahier des charges est-il validé lorsque l’angle θ1 parcourt toute sa
plage de variation ?
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