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I- Accueil

II- Introduction

III- Définition de l'Activité


Agricole et de
l'Agriculteur
REVENUS
IV- Définition des
Revenus Agricoles
AGRICOLES
V- Intervenants dans le
Secteur Agricole
RÉGIME FISCAL ET
PROCÉDURES
VI- Exonérations

VII- Régime d'Imposition


des Agriculteurs

VIII- Personnes
Imposables au Bénéfice
Agricole

IX- Obligation de
l'Exploitant Agricole

X- Taxation d'office

XI- Sanctions

XII- Texte de Référence


du Présent Document
INTRODUCTION

Le présent document tend essentiellement à rappeler aux services le Régime Fiscal en vigueur et les
règles de procédures qui concernent le secteur agricole et les activités qui lui sont rattachées.

A ce titre il s'agit de préciser :

Sur le plan juridique, la définition de l'activité agricole et celle de l'agriculteur

Sur le plan fiscal, identifier l'ensemble des activités concernées par ce secteur et leur appliquer les
règles et les procédures auxquelles elles sont soumises.
DÉFINITION DE L' ACTIVITÉ AGRICOLE ET DE
L' AGRICULTEUR

1- Est de Nature Agricole

Toute activité liée au déroulement d'un cycle de croissance de production d'un produit
végétal ou animal.

Est donc réputée agricole toute activité qui a pour support l'exploitation ou qui se déroule
dans son prolongement notamment le stockage,la transformation,la commercialisation et le
conditionnement des produits sont issus de l'exploitation.

2- Est considéré comme Agriculteur

Toute personne physique qui exerce à titre continu et habituel des activités agricoles,telles
que définies ci-dessus.

Toutefois,le propriétaire peut déléguer la gestion à une tierce personne en qualité de gérant
placé sous son autorité et sous sa responsabilité ou être titulaire d'un contrat de location ou de
jouissance passé avec un propriétaire,que la location ou la jouissance soit stipulée ou en nature.

Dans l'exploitation agricole familiale, seul le titulaire du titre cité ci-dessus (Métayer,Locataire
gérant etc ....) est considéré comme agriculteur et imposé en tant que tel
(cf. décret 96-63 du Ramadhan 1416 correspond au 27 Janvier 1996 - J.O N° 7 /96).
DÉFINITION DES REVENUS AGRICOLES

I- Définition d'Ensemble

II- Distinction du Bénéfice Agricole et du Revenu Foncier

III- Cas particulier: Limites du Revenu Agricole (I.R.G)...

IV- Autre Activité Relevant du Secteur Agricole

V- Limite du Revenu Agricole

I- Définition d'Ensemble

Les bénéfices de l'exploitation agricole sont constitués par :

1. Les profits Procurés par la Vente des :

Produit provenant de l'exploitation agricole de sous terrains propres à la culture.

Produit de l'élevage.

2. Certains Profit Accessoires

Ne provenant pas de la vente ni de la consommation des produits ci-dessus, mais réalisés


à l'occasion de l'exploitation agricole ( Exp: Plus values de cession totale ou partielle des
éléments de l'actif immobilisé) (Articles 81 et 173 du code des Impôts Direct)
Retour

II- Distinction du Bénéfice Agricole et du Revenu Foncier

Le produit de l'exploitation agricole d'un terrain par son ou ses propriétaires dans
l'indivision comprend :

1. Le Revenu du Capital Foncier

Frappé par la taxe foncière des propriétés bâties (TEPB) mise à la charge du ou des
propriétaires dans l'indivision.
2. Le Revenu Agricole

Frappé par le bénéfice agricole mis à la charge du ou des véritables exploitants.


Retour

III- Cas particulier : Limites du Revenu Agricole (IRG) avec les Impôts
(IBS) et ( BIC)

1. Exploitation des Produits Forestiers

La coupe de bois uniquement en vue de la vente en l'état, relève de l'IRG


catégorie BIC

Tirer du bois de la résine, du liége et de l'écorce relève en général du bénéfice


agricole.

2. Transformation des Produits

La transformation des produits de l'exploitation agricole procure un profit supplémentaire


qui relève dans certains cas de revenu agricole et dans d'autre cas de l'IBS ou IRG catégorie BIC.

Le bénéfice, procuré par la transformation reste imposable au bénéfice agricole dans la


mesure ou

L'exploitant ne transforme que les produits de sa propre exploitation

Ses produits ou sous-produits sont destinés à l'alimentation de l'homme et des


animaux ou servir de matière première à l'agriculture ou à l'industrie.

Les ventes ne sont pas faites dans un magasin de détail distinct de


l'établissement principal de l'exploitant.

Au cas contraire l'activité relève de l'IRG / Catégorie BIC ou de l'IBS s'il s'agit de
coopératives ou de sociétés.

3. Précision concernant l'Elevage de Bovin, Ovins, Caprin et Camelins

Les profits de l'élevage restent agricoles à condition qu'ils aient leur source des produits
de l'exploitant agricole de l'éleveur lui-même.

Pour ces profits restent agricoles, il faut que les bêtes soient nourries principalement avec
les produits de l'exploitation «Cette condition est considérée comme remplie si la proportion des
produits étrangers à l'exploitation n'excédent pas en valeur les deux tiers de l'ensemble» et que
les bêtes séjournent assez longtemps dans l'exploitation pour que les bénéfices réalisés lors de la
vente résulteraient du «CROIT» des animaux et non de la spéculation commerciale.

Les bénéfices réalisés par celui qui achète des bestiaux pour les revendre après un bref
séjour dans les prés qu'il possède sont de nature commerciale et non agricole, imposable donc à
l'IBS ou à l'IRG catégorie BIC. Retour

IV- Autres activités relevant du Secteur Agricole

1. Produit Résultant de la Culture

Exploitation de Champignonnière en galerie sous terrain et sur terrain

Exploitation de Pépinières, à condition que la vente des plants se fasse par


l'exploitant lui-même des produits de sa propre exploitation

Exploitation Alfatière même appartenant au domaine public

2. Produit Résultant de l'Élevage

Exploitation Piscicole (Élevage de Poisson)


Exploitation Apicole (Élevage d'Abeilles)
Exploitation Ostréicole (Élevage des Huîtres)
Exploitation Conchilicole (Élevage de Coquillage)
Exploitation Cuniculicole (Élevage de Lapins)
Exploitation Avicole (Élevage d'Oiseaux de toute espèces et volaille)

Pour ces deux dernière activités (Avicole et Cuniculicole) l'Arrêté interministériel du 15


Avril 1992 (En annexe du C.I.D) a déterminé le caractère industriel de ces activités, à savoir :

a. Sont considérées comme Aviculture et Cuniculture à caractère industriel, toute activité


de production Avicole et Cunicunicole menées hors exploitation agricole.
b. Pratiquées à l'intérieur de l'exploitation agricole les élevages Avicoles et Cuniculicoles
sont de type industriel lorsqu'ils excédent le nombre de sujet tel que défini ci-après :

Poulet de chair : Bande de 20.000 sujets pour une production de 100.000


poulets par an.

Poule pondeuse : 10.000 sujets en état de poudre.


Dinde : Bande de 6.000 sujets pour une production de 12.000 dindes par an.

Lapin : 500 cages mères. Retour

V- Limite du Revenu Agricole avec l'IRG catégorie BNC

1. Revenus tirés de la sous-Location

Les revenus tirés de la sous-location des terres et des locaux de l'exploitation agricole
relèvent de l'IRG catégorie BNC.

2. Élevage de Chevaux

Le revenu des propriétaires de chevaux de course qui n'ont pas la qualité d'éleveur
relèvent de l'IRG catégorie BNC pour les gains provenant des épreuves sportives.

Par contre sont imposables aux revenus agricoles , les propriétaires de chevaux qui
exploitent un domaine agricole dans lequel ils élèvent leur chevaux en vue de la reproduction,
suivie éventuellement de la vente de ses chevaux. Retour
INTERVENANTS DANS LE SECTEUR AGRICOLE

I- DÉFINITION

II- COMMENTAIRE CONCERNANT LES INTERVENANTS

I- Définition

Parmi les intervenants dans le secteur agricole les plus importants sont:

Les collecteurs livreurs


Les maquignons et les chevillards
Les mandataires
Les prestataires de services
Les coopératives agricoles et leurs unions

Ces intervenants quoique ne réalisant pas des revenus agricoles, mais des revenus passibles
des autres impôts et des taxes de droit commun, il a paru opportun de donner la définition
exacte à chacun d'eux afin de ne pas les confondre avec les agriculteurs, d'une part, et de les
recenser puis les soumettre aux impôts et taxes qui leur sont propres, d'autre part.

1. Le Collecteur Livreur

Est un intermédiaire grossiste en fruits et légumes. Son activité consiste à acquérir auprès
des agriculteurs des récoltes de fruits et légumes soit sur pied soit après maturation en vue de la
revente, généralement dans les conditions de gros à des revendeurs détaillants. Cette activité
s'analyse comme une activité purement commerciale.

2. Maquignon

Les services tendent souvent à confondre l'activité de l'éleveur avec celle du maquignon,
dont l'activité est purement commerciale, puisqu'il ne fait qu'acheter les bestiaux pour les
revendre.

La distinction entre l'éleveur et le maquignon ne doit pas présenter de difficultés, la qualité


d'éleveur a déjà été précisée en page (06) du présent document.

3. Le Chevillard

Le chevillard est un boucher grossiste son activité est aussi purement commerciale.
Certains maquignons pratiquent également l'activité de chevillard auquel les deux activités ne
relèvent pas du bénéfice agricole mais du régime de droit commun applicable aux commerçants
grossistes.

4. Le Mandataire

Le mandataire intervient dans le circuit de la commercialisation en tant que «Vendeur


Intermédiaire» entre l'agriculteur et commerçant grossiste ou détaillant, sans qu'il soit
propriétaire des marchandises commercialisées. Sa rémunération est fixée à la commission et les
factures de vente sont établies au nom de l'Exploitant Agricole ou du Collecteur Livreur.

Cette activité est soumise à l'IRG/catégorie BNC, ses bénéfices sont fixés d'après les
commissions perçues et non pas d'après les valeurs de marchandises cédées.

Aussi pour ne pas confondre cette activité avec celle des collecteurs livreurs, il appartient
au mandataire d'apporter à l'appui de sa déclaration la liste des agriculteurs pour lesquels il
intervient et déclare en même temps le montant des commissions qui lui sont versées par
chacun de ces agriculteurs.

Dans le cas contraire, il convient de le considérer comme Collecteur Livreur et taxé en tant
que tel.

5. Prestataire de Services

Le prestataire de services peut intervenir auprès de l'agriculteur pour des raisons diverses,
entre autre autres pour:

Les opérations de labours et de moissons


Les locations et la réparation et matériel agricole
Le transport des marchandises et bestiaux
l'entretien et les soins du cheptel et autres élevages
Les activités de forages de puits
Les locations de chambres froides etc ...

Cette activité de prestataire de services n'est pas concernée par le bénéfice agricole, mais
par les différents impôts et taxes de droit commun.

6. Les Coopératives Agricoles

La coopérative agricole de services est une société civile de personnes à capital et


personnel variables et constitues un système d'organisation et d'intégration des producteurs
agricoles dans les activités agricoles économique agricoles notamment en matière
d'approvisionnement de commercialisation et de transformation des produits agricoles
d'équipements et de transformation des produits agricoles, d'équipements et d'accès au crédit (
Décret n° 88 - 170 du 04 Septembre 1988 ).

La mission des coopératives consiste en la mise en oeuvre des procédés qui procurent des
avantages à ses adhérents, a ce titre elle intervient dans :

La rationalisation des conditions d'approvisionnement


La mise en oeuvre des moyens appropriés pour la transformation des produits
agricoles, production des semences et plants et la fabrication d'aliment de bétail, et
enfin les travaux de maintenance.
L'alimentation en vue d'élever les niveaux techniques des exploitants et contribuer

à la politique générale du développement agricole. Retour

II- Commentaires concernant les Intervenants dans le Secteur Agricole

Les personnes qui interviennent en amont et en aval dans le secteur de l'agriculture


constituent des contribuables substantiels que le service ne doit pas perdre de vue.

Il est impératif de les identifier, de les recenser et de les soumettre aux impôts et taxes dont
il relèvent comme il convient de recueillir et de transmettre les éléments de taxation à l'IRG
(Recoupements) au lieu de domicile de chaque contribuable.
(Voire note recensement n°309 MF/DGI du 08 Septembre 1996).

Il est rappelé que les commerçants grossistes sont soumis obligatoirement au régime du
bénéfice réel et assujettis par la même à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Retour
EXONÉRATIONS

I- EXONÉRATIONS PERMANENTES

II- EXONÉRATIONS TEMPORAIRES

Les exonérations en matière de revenus agricoles se résument en deux catégories :

I- Exonération Permanente

Pour les revenus issus des cultures de céréales et de légumes sec (Article 36 du C.I.D)
Les caisses de mutualité agricole au titre des opérations bancaires et d'assurances
réalisées exclusivement avec leur sociétaires.
Les coopératives agricoles d'approvisionnement et d'achat ainsi que leurs unions
bénéficiant d'un agrément délivré par les services habilités du ministère de l'agriculture et
fonctionnant conformément aux dispositions légales et réglementaires qui les régissent
sauf pour les opérations réalisées avec des usagers non sociétaires.
Les sociétés coopératives de production, transformation, conservation et ventes de
produits agricoles et leurs unions agrées dans les mêmes conditions que celles visées ci-
dessus et fonctionnant conformément aux dispositions légales et réglementaires qui les
régissent sauf pour les opérations d"signées ci-après.

a. Ventes effectuées dans un magasin de détail distinct de leur établissement


principal.
b. Opération de transformation portant sur les produits ou sous-produits autres
que ceux destinés à l'alimentation de l'homme et des animaux ou pouvant
être utilises à titre de matière première dans l'agriculture ou l'industrie.
c. Opérations effectuées avec des usagers non sociétaires que les coopératives
ont été autorisées ou astreintes à accepter.

Cette exonération est applicable aux opérations effectuées par les coopératives de céréales
et leur unions avec l'office Algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) relativement à l'achat
, la vente, la transformation ou le transport de céréales, il est de même pour les opérations
effectuées par les coopératives de céréales avec d'autres coopératives de céréales dans le cadre
des programmes élaborés par l'office ou avec son autorisation ( Loi de Finances pour 1997
ayant complété l'article 138 du C.I.D ) Retour

II- Exonérations Temporaires


Pour une durée de 10 ans (Article 36 du C.I.D) concernant les revenus issus des activités
agricoles et de l'élevage exercées dans les terres nouvellement mises en valeur et dans les
zones de montagnes définies par Arrêté interministériel du 16 Mai 1993 (cf . Annexe du C.I.D)
exonérés à compter de la date de leur attribution ou de la date de leur début d'activité Retour
RÉGIME D' IMPOSITION DES AGRICULTEURS

Seul le régime du forfait est applicable aux exploitants agricoles.

I- Détermination du revenu de la culture

La base d'imposition qui constitue un revenu net est déterminée :

Par spéculation et par zone de potentialité dont l'arrêté est visé à l'Article 40 du C.I.D ci-
joint.
En fonction de la nature de culture des superficies complantées et du rendement moyen.

Des tarifs à l'hectare ou à l'unité selon le cas, situés chacun entre un minimum et un
maximum établis par Wilaya.

II- Détermination du Revenu de l'Élevage

Pour l'activité de l'élevage le revenu correspond au croît des espèces Bovines, Ovines et
Caprines. Il est déterminé en fonction du nombre de bêtes par espèces et leur valeur vénale
moyenne à laquelle il est appliqué les tarifs par l'arrêté déjà cité.

Pour les activités Avicoles, Ostréicoles et les produits d'exploitation de Champignonnières, le


revenu est déterminé en fonction du nombre et des qualités réalisées.

Pour les activités Apicoles, le revenu est déterminé en fonction du nombre de ruches
PERSONNE IMPOSABLE AU BÉNÉFICE AGRICOLE

I- EXPLOITANT INDIVIDUEL

II- SOCIÉTÉ CIVILE DE PERSONNES

III- COOPÉRATIVE AGRICOLES ET LEURS UNIONS ...

I- Exploitant Individuel

Quatre (04) modes d'exploitation peuvent être distingués :

1. Le Faire Valoir Direct

C'est le mode d'exploitation le plus courant ou le propriétaire exploitant assume la


direction de son exploitation agricole. Dans cette hypothèse, il peut participer effectivement aux
travaux agricoles ou faire exploiter ses biens ruraux par une personne salariée. dans les deux cas
, il conserve la direction de l'exploitation des parcelles dont il est titulaire exploitant .

2. Le Fermage

Il s'agit d'un mode d'exploitation qui repose sur un contrat par lequel le propriétaire de
l'exploitation transmet à un fermier la libre jouissance du fond pour que celui-ci assume
l'exploitation agricole à profit et fournit en retour au bailleur une rémunération en nature ou en
numéraire.

En sa qualité d'exploitant c'est le fermier«Agriculteur» qui est imposable dans la


catégorie de l'IRG Revenu Agricole.

3. Le Métayage

Il s'agit d'un autre mode d'exploitation qui s'appuie sur un contrat par lequel le processeur
d'un domaine rural le remet pour un temps déterminé à un preneur qui s'engage à le cultiver
moyennant un partage de fruits avec bailleur.

Dans ce cas, il s sont tous les deux imposables dans la catégorie des revenus agricoles
chacun pour sa part

4. Exploitation Familiale

Les personnes d'une même famille qui exploitent en commun des biens ruraux qu'ils
possèdent dans l'indivision (copropriétaire) sont soumis à l'impôt IRG catégorie revenu agricole
pour la part lui revenant dans les bénéfices de l'exploitation commune. Retour

II- Sociétés Civiles de Personnes

Les sociétés civiles agricoles (EAC) instituée par le décret 87-19 du 08 Décembre 1987
sont passibles de l'IRG catégorie revenu agricole pour la part revenant à chaque membre
coopérateur. Retour

III- Coopératives Agricoles et leurs unions et les sociétés de capitaux et


assimilées sont imposable à l'IBS

Les sociétés de capitaux et assimilées en raison de leur personnalité juridique.


Les coopératives agricoles et leur unions constituées sous forme de société de capitaux à
l'exception de celles qui sont exonérées par les dispositions de l'article 138 du C.I.D
complété par la Loi de Finances 1997. Retour
OBLIGATION DE L'EXPLOITANT AGRICOLE

I- DÉCLARATIONS

II- TENUE DE CERTAINS DOCUMENTS COMPTABLES

III- ACOMPTES PROVISIONNELS ET VERSEMENTS SPONTANÉS

I- Les Déclarations

L'exploitant agricole doit fournir à l'administration les déclaration suivantes :

1. Déclaration d'Existence

A déposer auprès de l'inspection dont relève son exploitation, Suivant le modèle fourni par
l'administration dans les jours du début de son activité (Article 183 du CID)

2. Déclaration Catégorielle

A déposer au lieu d'implantation de son exploitation avant le 1er Avril de chaque Année
qui doit comporter :

La superficie cultivée par nature de culture ou le nombre de palmiers recensés


Le nombre de bêtes par espèce, Ovine, Bovine, Caprine, volaille, Lapin etc .....
Le nombre de ruches
Les qualités réalisées dans les activités Ostéicoles , mytilicoles et l'exploitation
de Champignonnière (Article 41 du C.I.D).
Les parcelles et locaux données en location
Les parcelles exploitées en Métayage avec désignation du Métayer.

3. La Déclaration IRG

A déposer avant le 1er Avril de chaque année auprès de l'inspection des impôts du lieu de
son domicile
(Article 99 à 103).

4. Déclaration des Retenues sur les Salaires

Il s'agit de la déclaration (Exp 301 bis) concernant les retenues annuelles IRG catégorie
traitements et salaires (I.T.S) et versement forfaitaires (VF) à produire avant le 1er Avril de
chaque Année (Article75 du C.I.D). Retour
II- Tenue de certain Documents Comptables (Article 83 du C.I.D).

1. Registre des Ventes

L'exploitant agricole doit tenir obligatoirement un registre coté et paraphé, sur lequel sont
inscrites les ventes d'articles ou de produits ou de récoltes dont la valeur par unité ou par lot
d'articles ou de produit de même nature ou par récolte excédant 50.000 DA.

2. Le Livre des Salaires

Il s'agit d'un registre coté et paraphé faisant ressortir les sommes versées au titre des
traitements et salaires. Retour

III- Acomptes Provisionnels et Versement Spontanés V.F/I.T.S

1. Acomptes Provisionnels

Les contribuables soumis à l'IRG qui auraient été compris dans le rôle de l'année
précédente pour une somme excédent 1.500 DA doivent s'acquitter de deux acomptes
provisionnels dont les modalités de calcul et les dates de versements sont fixées par l'Article
355 du C.I.D

2. Versements Spontanés VF / ITS

L'exploitant agricole en sa qualité d'employeur est retenu au versements du VF et retenus


IRG / ITS dont les 15 premiers jours du mois ou du trimestre suivant selon que le montant
cumulé du VF et de l'IRG / ITS est supérieur ou inférieur à 1.000 DA pour le trimestre
( Article 129 du C.I.D) Retour
TAXATION D' OFFICE (ART 131 du C.I.D)

La taxation d'office intervient dans le cas :

D'absence de déclaration

De retard de déclaration

De défaut de production de renseignements, document ou justifications dans les


délais de 30 jours impartis par le service.
SANCTIONS

I- DÉCLARATION EN RETARD

II- INSUFFISANCE DE DÉCLARATION

III- FRAUDE FISCALE ET PEINES CORRECTIONNELLES

IV- CALCUL DE L' IMPÔT

I- Déclaration en retard (Art 322 du CID)

Pénalités portant sur la totalité des droits: Retour

de 10 % si le retard n'excède pas un mois

de 20 % si le retard est compris entre un et deux mois

de 25 % si le retard excède deux mois.

II- Insuffisance de Déclaration (Art 193-1 du CID)

1. Sans manœuvre Frauduleuse

Lorsque la déclaration fait apparaître un bénéfice insuffisant, le montant des droits éludés
est majoré de:
10 % si le montant des droits n'excède pas 50.000 DA des montants des droits éludés
15 % si le montant des droits éludés est compris entre 50.000 DA et 200.000 DA des
droits réellement dus
25 % si le montant des droits éludés excède 200.000 DA des droits réellement dus.

2. Manœuvre Frauduleuse

Dans le cas où le contribuable a fourni des renseignements et des documents


inexacts, tendant à éluder l'impôt, que l'insuffisance constatée dépasse le dixième
du bénéfice imposable et que le contribuable n'établit pas sa bonne foi, la
majoration applicable est de:

100 % sur l'intégralité des droits lorsque le montant des droits éludés est
inférieur ou égal à 5.000.000 DA
200 % lorsque le montant des droits éludés est supérieur à 5.000.000 DA.
Les majorations prévues par les articles 193-1 et 193-2 du CID se cumulent,
le cas échéant, avec celles prévues à l'article 192 du même code. Retour

III- Fraude fiscale et Peines Correctionnelles

Pour le délit de fraude fiscale et dépôt de plainte l'administration, il convient de se


référer à l'instruction n° 422 MF/DGI/DCX du 06 Avril 1996. Retour

IV-CALCUL DE L'IMPÔT

1. L'Impôt sur le Revenu Global (IRG)

Est calculé selon le barème prévu par l'article 104 du C.I.D

2. L'Impôt sur les Bénéfices des Sociétés (IBS)

Concernant les coopératives et autres personnes morales est déterminé suivant les
modalités prévues par l'article 150 du C.I.D Retour
TEXTE DE RÉFÉRENCE DU PRÉSENT DOCUMENT

Code des Impôts Directs et Taxe Assimilées.

Lois N° 87 -19 du 08 Décembre 1987 déterminant le mode d'exploitation des terres Agricoles du Domaine National et fixant les droits et
obligations des producteurs.

Loi de finances pour 1997 complétant l'Article 138 du C.I.D.

Décret N° 88 - 470 du 13 Septembre 1988 portant statut type de la coopérative Agricole de Services.

Décret N° 96 - 63 et 96 - 64 du 27 Janvier 1996 fixant les activités Agricoles et qualité de l'agriculteur.

Arrêté interministériel du 16 Avril 1992 définissant les zones de montagnes.

Instruction N° 309 MF/ DGI du 03 Septembre 1996 portant sur les modalités pratiques du recensement.

Note N° 24 F / LG. D5 du 13 Janvier 1982 définissant le régime fiscal des intermédiaires grossistes en Fruits et Légumes et de Maquignons.

Décret N° 93- 269 du 04 Novembre 1993 relatif aux marchés de gros de Fruits et Légumes.

Décret N° 95- 305 du 07 Octobre 1995 fixant les modalités d'établissement de la facture.

Ordonnance N° 95- 06 du 25 Janvier 1995 relatif à la concurrence.

Arrêté interministériel du 06 Février portant règlement intérieur des marchés de gros de Fruits et Légumes, ainsi que l'activité de mandataire
grossiste en Fruits et Légumes

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