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SYNTHÈSES - TUYAUX - QUESTIONS D’EXAMENS


ET BIEN PLUS ENCORE
Les CD et les anticorps monoclonaux :

En immunologie, comme en biologie cellulaire en général, on désigne souvent les


protéines cellulaires (notamment membranaires) sous le terme de CDn tel que
CD1, CD2 e

Ces protéines CD ont été définies grâce à des anticorps monoclonaux. Pour ce
fai e, on injec e n pe i animal de an ig ne o de m lange d an ig ne
con e le el on o hai e g n e de an ico p , ce e a fai e l animal. A f
et à mesure que l animal imm ni e, on m a en ichi en an ico p .
Si l on p l e ce ade le pla moc e de l animal, on pa le de p pa a ion
pol clonale, ca le m con ien de million d an ico p p od i par des
millions de lymphocytes B dont seuls quelques milliers nous intéressent car ils
on di ig con e l an ig ne injec l animal. Ce e m hode de p l emen
e facile ali e mai pe p a i e ca l an ico p e l on o hai e ob eni
e no dan ne me d a e an ico p ce i no empêche une analyse
analytique.

Pour obtenir une préparation pure, monoclonale, nous allons recommencer


l op a ion d injec ion d an ig ne l animal e a end e e on co p agi e e
produise des anticorps. Nous allons ensuite prélever les lymphocytes B et les
placer un par un dans chaque puits de plusieurs plaques test. Cependant, un
lymphocyte sans stimulation fini par mourir, pour éviter cela nous allons
fabriquer des hybridomes en fusionnant les lymphocytes B avec des cellules
tumorales, qui ne meurent donc jamais. Ces hybridomes seront donc des cellules
immortelles, qui se divisent sans cesse, mais qui conservent le génome du
lymphocyte B et continuent donc à produire des anticorps et à se comporter
comme el. Ce e m hode a pe me e d ob eni dans chaque puits des milliers
de clones du lymphocyte B qui y a été déposé. Il faudra ensuite analyser chaque
p i po e p e o e le l mphoc e B agi an con e l an ig ne injec
l animal.

Le an ico p monoclona on donc cibl l an ig ne e l on a choi i


d injec e . Le fai n an ico p monoclonal agi a ec un seul antigène permet
la ac ion in e e, oi e la ac ion d n an ico p pe me de d e mine la
p o ine i e la face d ne cell le.

Julien Barras – Edition 2013-2014


Il faut cependant préciser que plusieurs anticorps peuvent réagir contre une
même protéine, cette dernière portant plusieurs épitopes ou antigènes. Tous les
anticorps reconnaissant une même protéine appartiennent au même cluster
(g o pe) d o le CD po cl e désignation, sous lequel se regroupent plusieurs
an ico p l ac ion emblable e le CD1, CD2 e .. elon la p o ine econn e.
Néanmoins, petit à petit, les CD ne désignent plus les anticorps reconnaissant
une protéine mais la protéine elle-même, les anticorps étant dénommés anti-CDn.

Les anticorps monoclonaux sont régulièrement utilisés via le test de Western


Blo po mon e la p ence, oi d an ig ne , oi d an ico p , g ce la
réversibilité de la réaction antigènes/anticorps. Ce test permet donc de
connaitre la nature de la protéine reconnue si elle est présente.

Les anticorps monoclonaux interviennent également dans la cytofluorimétrie qui


pe me de comp abili e le nomb e d n pe de cell le , pa e emple de
lymphocytes. Ce processus consiste à acheter des anticorps anti CD4 et des
anticorps anti CD8 sur lesquels le fabriquant a couplé des molécules
fluorescentes qui émettent à des spectres différents ; on prélève alors des
lymphocytes chez le patient et on les mélanges avec les anticorps monoclonaux ;
on passe ensuite les cellules une par une devant un laser afin de provoquer
l mi ion de mol c le fl o e cen e , e l on cla e le l mphoc e en 4
classes selon les spectres émis : le l mphoc e la foi CD4 e CD8, e l on
retrouve uniquement dans le thymus, les lymphocytes CD4, les lymphocytes CD8
et les lymphocytes qui ne sont ni CD4 ni CD8.

L ili a ion conjoin e d e de We e n Blo e de la c ofl o im ie pe me


de connaitre la nature de la protéine reconnue mais également les sous
populations sur laquelle elle est présente.

Julien Barras – Edition 2013-2014

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