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Pôle carrière et rémunérations Paris, le

Service des personnels BIATSS


Affaire suivie par : Note n°2019-10 DRH
Séverine LABLANCHE, cheffe du service BIATSS
Tél : 01 40 27 29 24
Mel : severine.lablanche@lecnam.net
A l’attention des personnels BIATSS
du conservatoire national des arts et
métiers

Objet : Régime de travail des personnels BIATSS

Références réglementaires :

- Loi n°83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires ;
- Loi n°84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de
l’Etat ;
- Loi n°2014-459 du 9 mai 2014 permettant le don de jours de repos à un parent d’un enfant gravement
malade ;
- Décret n° 84-972 du 26 octobre 1984 relatif aux congés annuels des fonctionnaires de l’Etat ;
- Décret n°86-83 du 17 janvier 1986 modifié relatif aux dispositions générales applicables aux agents
contractuels de l’Etat pris pour l’application de l’article 7 de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant
dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat ;
- Décret n°2000-815 du 25 août 2000 relatif à l’aménagement et à la réduction du temps de travail dans la
fonction publique de l’Etat et dans la magistrature ;
- Décret n°2002-79 du 15 janvier 2002 relatif aux astreintes dans les services déconcentrés et établissements
relevant du ministère de l’éducation nationale ;
- Décret n°2015-580 du 28 mai 2015 permettant à un agent public civil le don de jours de repos à un autre
agent public parent d’un enfant gravement malade ;
- Arrêté du 15 janvier 2002 portant application du décret n°200-815 du 25 août 2000 relatif à l’aménagement
et à la réduction du temps de travail dans la fonction publique de l’Etat et dans la magistrature ;
- Arrêté du 15 janvier 2002 portant application du décret n°200-815 du 25 août 2000 relatif à l’organisation du
travail dans la fonction publique de l’Etat et dans la magistrature ;
- Arrêté du 15 janvier 2002 portant application du décret n°2000-815 du 25 août 2000 relatif à l’aménagement
et à la réduction du temps de travail dans les services déconcentrés et établissements relevant du ministère de
l’éducation nationale ;
- Circulaire n°2002-007 du 21 janvier 2002 relative aux obligations de service des personnels IATOSS et
d’encadrement exerçant dans les services déconcentrés ou établissements relevant du ministère de l’éducation
nationale ;
- Circulaire du 30 juillet 2003 relative à la mise en oeuvre des retenues sur la rémunération des agents publics
de l'Etat en cas de grève
- Circulaire du 22 mars 2011 relative au report des congés annuels non pris pour cause de maladie ;
- Circulaire DGAFP du 18 janvier 2012 relative aux modalités de mise en œuvre de l’article 115 de la loi n°2010-
1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011.

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Cette note a pour objet de vous présenter les règles applicables en matière de temps de travail
et d’horaires, de congés, d’autorisation d’absence et de cumuls d’activité pour les personnels
BIATSS titulaires et contractuels (à l’exception des vacataires administratifs) du Conservatoire
national des arts et métiers.

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Case 4DGS03 292 rue Saint-Martin 75141 Paris cedex 03


fax 01 40 27 27 94 www.cnam.fr
Ces règles s’appliquent à l’ensemble de l’établissement. Toutefois des aménagements
particuliers peuvent être consentis à des services présentant des modalités de fonctionnement
spécifiques, notamment le Musée, le Service commun de la documentation, le Centre
Cnam Paris, le Service intérieur.

I – Temps de travail et horaires

Le temps de travail d’un agent à temps complet est fixé à 1607 heures. Les deux jours de
fractionnement étant forfaitairement déduits à raison de 7 heures par jour, la base de travail
effectif est de 1593 heures. Le temps de travail s’entend comme le temps pendant lequel les
agents sont à la disposition de leur employeur et doivent se conformer à ses directives sans
pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles.

A - Règles Communes

Chaque agent en fonction au Cnam doit obligatoirement disposer d’un planning individuel de
travail hebdomadaire, selon le formulaire 2.
Ce planning devra être renseigné pour tout nouvel agent et en cas de changement d’horaires
des personnels en activité au Cnam. Il devra être défini par le chef de service, en concertation
avec l’agent en fonction notamment des obligations de service. Il devra être signé par l’agent
et visé ou revêtu de l’avis du ou des responsables puis transmis à la direction des ressources
humaines dans les 2 semaines qui suivent l’affectation de l’agent dans le service ou le
changement d’horaires, afin de permettre le cas échéant la mise à jour des droits à congés.

La journée de travail débute au plus tard à 9h30 et se termine au plus tôt à 16h.

Les personnels bénéficient d’un temps de pause d’une durée de 20 minutes, non fractionnable,
lorsque leur temps de travail quotidien atteint 6 heures. La place de ce temps de pause dans
l’emploi du temps quotidien est déterminée par le chef de service en concertation avec l’agent.
Cette pause s’effectue toujours à l’intérieur de la journée dont elle n’est pas détachable ; elle
peut coïncider avec la pause méridienne.

La pause méridienne est fixée à 45 minutes au minimum et doit être prise entre 11 h 30 heures
et 14 heures en concertation avec le chef de service.

L’amplitude horaire hebdomadaire ne peut dépasser 40h, sous réserve de dispositions


réglementaires dérogatoires (ex : agents d’accueil en poste double logés, personnels sociaux et
de santé).

B - Travail à temps complet

Les personnels accomplissant un service à temps complet sont tenus d’effectuer 1 607 heures
de travail effectif par an.

La durée du travail hebdomadaire est fixée selon le projet de service (applicable à l’ensemble
des personnels de la structure):

- à 35 h, soit 7 heures par jour ;


- à 37h30, soit 7h30 par jour.

Le projet de service doit faire l’objet d’une concertation avec les personnels du service puis être
transmis à la Direction des ressources humaines pour validation par la Direction générale des
services au plus tard le 15 juillet pour une prise d’effet au 1er septembre de l’année n.

Un service hebdomadaire à temps complet s’accomplit sur 5 jours ouvrés : les aménagements
particuliers qui ont pour seul objectif de libérer une journée ou une demi-journée de temps libre
par semaine sont contraires à la bonne marche des services et ne sont donc en aucun cas
tolérés. Une rémunération à taux plein implique une présence à temps plein.

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C - Travail à temps partiel

Les fonctionnaires titulaires et les agents contractuels employés depuis plus d’un an à temps
complet et de façon continue peuvent être autorisés à accomplir un service à temps partiel, qui
ne peut être inférieur à un mi-temps, sur leur demande. Il s’agit soit d’un temps partiel de droit,
soit d’un temps partiel sur autorisation, sous réserve des nécessités de service pour ce dernier.

Qu’il s’agisse d’un temps partiel de droit ou sur autorisation, les agents souhaitant exercer leur
fonction à temps partiel doivent en faire la demande au préalable par la voie du formulaire 1.
Ce formulaire doit être visé ou revêtu de l’avis du ou des responsables puis transmis à la
direction des ressources humaines.

1) Temps partiel de droit

Le temps partiel de droit est accordé :

- à l’occasion de chaque naissance jusqu’au 3ème anniversaire de l’enfant ou de chaque


adoption jusqu’à l’expiration d’un délai de 3 ans à compter de l’arrivée au foyer de l’enfant
adopté ;

- pour donner des soins à son conjoint, à un enfant à charge ou à un ascendant atteint d’un
handicap nécessitant la présence d’une tierce personne, ou victime d’un accident ou d’une
maladie grave ;

- pour les agents reconnus travailleurs handicapés, après avis du médecin de prévention.

Les quotités de temps de travail autorisées sont les suivantes : 50%, 60%, 70%, 80% de la
durée hebdomadaire de service.

2) Temps partiel sur autorisation

Le temps partiel sur autorisation est une modalité de temps choisie, négociée entre l’agent et le
chef de service dont l’accord préalable est requis. Celui-ci peut s’y opposer pour des motifs liés
aux nécessités de service.

Les quotités de temps de travail autorisées sont les suivantes : 50%, 60%, 70%, 80% et 90%
de la durée hebdomadaire de service.

D - Travail à temps incomplet

Les personnels contractuels bénéficiant d’un temps incomplet, dans la limite d’une quotité de
temps de travail maximum de 70%, doivent disposer d’un planning de travail hebdomadaire,
transmis à la direction des ressources humaines deux semaines après la prise de fonction de
l’agent.

Ce planning peut faire l’objet de modification par le chef de service, avec accord de l’agent. Le
planning modifié est également transmis à la direction des ressources humaines.

Rappel: Depuis le 1er septembre 2016 et conformément à la présente note, les agents à temps
incomplet disposent d’un planning hebdomadaire.
Les congés de ces agents sont désormais gérés sur virtualia.

E - Heures supplémentaires

Les heures supplémentaires sont celles qui interviennent, à la demande du chef de service, en
dépassement de la durée de travail hebdomadaire. La compensation des heures supplémentaires
peut être réalisée sous la forme de repos compensateur d'une durée égale aux heures
supplémentaires effectuées, dans le trimestre suivant l’accomplissement des heures
supplémentaires. Cette compensation ne peut donner lieu à une indemnisation.

Les modalités de récupération des heures supplémentaires ne peuvent en aucun cas avoir pour
conséquence de libérer une journée ou une demi-journée de travail par semaine de manière
systématique (cf. supra).

F – Sujétions (notamment Musée – CCP – service intérieur)

Les sujétions de travail, liées à la nature des missions ou à l’organisation des horaires de travail
(travail pendant onze demi-journées consécutives, en horaire décalé, le samedi après-midi ou

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de nuit) donnent lieu à majoration des heures travaillées au moyen d’un coefficient
multiplicateur, selon les modalités suivantes :

- pour la onzième demi-journée travaillée, dès lors que les dix premières demi-journées
consécutives précédentes l’auront été, un coefficient multiplicateur de 1,2 est appliqué, soit
1 heure et 12 minutes pour une heure effective ;

- pour le travail en horaire décalé intervenant avant 7 heures et/ou après 19 heures et sous
réserve d’un travail en horaire décalé minimum de deux heures, un coefficient
multiplicateur de 1,2 est appliqué, soit 1 heure et 12 minutes pour une heure effective ;

- pour le samedi après-midi (à partir de 12 heures), le dimanche ou les jours fériés travaillés,
un coefficient multiplicateur de 1,5 est appliqué, soit 1 heure 30 minutes pour une heure
effective ;

- pour les interventions de nuit (à partir de 22 heures), un coefficient multiplicateur de 1,5


est appliqué, soit 1 heure 30 pour une heure effective.

G - Astreinte

L’astreinte s’entend comme une période pendant laquelle l’agent, sans être à la disposition
permanente et immédiate de son employeur, a l’obligation de demeurer à son domicile ou à
proximité afin d’être en mesure d’intervenir pour effectuer un travail au service de
l’administration.

Le temps d’astreinte des personnels logés par nécessité absolue de service n’est pas considéré
comme travaillé. L’agent est en effet en situation de repos sous forme de week-end, de jour
férié ou de congés. Il ne donne donc pas lieu à compensation.

A l’inverse, le temps d’intervention durant l’astreinte est considéré comme du temps travaillé.
Il donne lieu à récupération du temps travaillé majoré d’un coefficient multiplicateur de 1,5, soit
1 heure 30 minutes pour une heure de travail effective, récupérée au plus tard dans le trimestre
suivant l’accomplissement du temps supplémentaire.

(NOUVEAUTE)
Les temps de récupération sont gérés directement par les directions des entités. Un bilan annuel
est transmis à la direction des ressources humaines en fin d’année universitaire.

II - Congés

A – Nombre de jours de congés annuels et d’ARTT (aménagement et réduction du


temps de travail)

1) Règles communes

Le nombre de jours de congés annuels est fixé à 44 jours pour les personnels travaillant à temps
plein.

Pour les agents soumis au régime des 37h30 par semaine et travaillant à temps plein, 13 jours
d’ARTT supplémentaires sont accordés.

Les jours de congés annuels et les ARTT sont décomptés sur l’année universitaire, soit du 1er
septembre au 31 août. Pour une année de service intégralement accomplie, les personnels
peuvent prétendre à un congé annuel calculé comme suit, en fonction des quotités de travail
effectuées :

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Nombre Nombre de
Nombre de
Nombre d’heures de travail par Quotité d’heures de jours de
jours
semaine de référence travaillée travail par congés
d’ARTT
semaine annuels
100% 37h30 44 13
90% 34h 39.5 12
37h30 80% 30h 35 10.5
70% 26h 30.5 9
60% 22h30 26 8
50% 19 h 21.5 6.5

2) Impact des absences pour raison de santé sur le nombre de jours d’ARTT

Les absences pour raison de santé réduisent proportionnellement le nombre de jours ARTT1,
notamment :

- S’agissant des fonctionnaires : congé de maladie, congé de longue maladie, congé de


longue durée y compris ceux résultant d’un accident survenu ou d’une maladie contractée
dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice des fonctions, ainsi que ceux résultant d’un
accident de trajet ;

- S’agissant des agents contractuels : congé de maladie, congé de grave maladie, congé sans
traitement pour maladie (l’agent non titulaire est contraint de cesser ses fonctions pour
raisons de santé, car il ne peut prétendre à un congé maladie rémunéré faute de temps de
service suffisant), y compris ceux résultant d’un accident de travail ou d’une maladie
professionnelle.

Tableau des quotients permettant le calcul des ARTT


retirés pour absence pour raison de santé

Agents travaillant
sur une base de 37h30

Quotité Nbre ARTT Quotient


100% 13 jours 18
90% 12 jours 19
80% 10,5 jours 22
70% 9 jours 25
60% 8 jours 29
50% 6,5 jours 35

Exemple : pour un agent à 100% un jour d'ARTT est retiré pour 18 jours cumulés
d'arrêt maladie dans l'année universitaire de référence. Attention : cumulés ne signifie pas
consécutif.

B - Gestion des jours de congés annuels et d’ARTT


Nombre Nombre de
Nombre d’heures de travail Quotité d’heures de jours de
par semaine de référence travaillée travail par congés
semaine annuels
100% 35h 44
90% 31h30 39.5
35h 80% 28h 35
70% 24h30 30.5
60% 21h 26
50% 17h30 21.5

1
Circulaire DGAFP du 18 janvier 2012 relative aux modalités de mise en œuvre de l’article 115 de la loi n°2010-1657 du 29
décembre 2010 de finances pour 2011.

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1) Périodes de référence

Chaque chef de service doit veiller au bon étalement des congés tout au long de
l’année universitaire.
Cette planification a pour objet d’éviter, dans l’intérêt du service, tout reliquat de congé au 31
août.

En effet, il convient de rappeler les termes de l’article 5 du décret n° 84-972 du 26 octobre 1984
relatif aux congés annuels des fonctionnaires de l’Etat : « Le congé dû pour une année de service
accompli ne peut se reporter sur l’année suivante, sauf autorisation exceptionnelle donnée par
le chef de service. »

Cependant et par souci de bonne gestion, une prolongation de la période de référence jusqu’au
31 mars de l’année universitaire N+1 est accordée au Cnam, soit jusqu’au 31 mars 2020 pour
les congés annuels acquis au titre de l’année universitaire 2018-2019.

Rappel : les reports de congés devront être obligatoirement posés et consommés avant
le 31.3.2020

Par ailleurs, si l’impossibilité de solder son contingent de congés annuels est due à une absence
prolongée (congés maladie, maternité exclusivement), l’agent pourra solder ce reliquat au plus
tard le 31 août 20202.

2) Le cas des agents contractuels

Les agents contractuels doivent prendre les congés auxquels ils ont droit pendant la durée de
leur contrat. Aucun report sur le contrat suivant n’est accepté.

3) Demandes de congés

Tout départ en congé est soumis à une demande préalable d’absence auprès de son chef de
service, au titre soit de ses congés annuels ou de ses jours d’ARTT.

La gestion des congés est réalisée via le logiciel VIRTUALIA, à l’exception des entités dont
l’organisation du travail est spécifique. L’agent formule sa demande qui est validée, ou non, par
le chef de service. Le décompte des congés et des jours d’ARTT est opéré automatiquement par
le logiciel.

Afin d’organiser les périodes d’absences dans un service, un délai de prévenance pour poser ses
congés doit être respecté :

- pour les absences de plus de 10 jours : le dépôt des congés intervient au moins 1 mois
avant la date de début de ces derniers ;

- pour les absences de moins de 10 jours : le dépôt des congés intervient au moins 2
semaines avant le début de ces derniers. Pour les absences ponctuelles d’une journée, le
délai de prévenance est de 48 heures ;

- pour les congés d’été, au plus tard le 31 mai de chaque année.

Sauf exception dûment justifiée, les congés ne doivent pas donner lieu à régularisation
a posteriori.

S’agissant des congés d’été, la durée des congés d’été est fixée entre 4 semaines au minimum
(correspondant à la durée de la fermeture de l’établissement) et 6 semaines au maximum, le
solde étant majoritairement pris pendant les périodes, de moindre activité, à savoir vacances
d’automne, de fin d’année, d’hiver, de printemps).

2
Circulaire du 22 mars 2011 relative au report des congés annuels non pris pour cause de maladie

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Dans un souci de bonne gestion de ses congés, il est conseillé de les consommer dans l’ordre
suivant :

1- Report de congés annuels,


2- ARTT de l’année en cours (les ARTT ne peuvent faire l’objet d’un report),
3- Congés annuels de l’année en cours.

4) Périodes de fermeture de l’établissement

Pour l’année universitaire 2019-2020, l’établissement sera fermé :

- Congés de fin d’année : du samedi 21 décembre 2019 inclus au mercredi 1er janvier 2020
inclus

- Congés d’été : du samedi 25 juillet 2020 inclus au dimanche 23 août 2020 inclus

 Durant les périodes de fermetures obligatoires, les agents doivent impérativement poser
des congés annuels et non des jours d’ARTT.

 Les jours de congés annuels correspondant à ces deux périodes de fermeture de


l’établissement feront désormais l’objet d’une demande de congés de la part de chaque
agent, via VIRTUALIA, comme l’ensemble des congés de l’année. Ils ne seront plus saisis en
masse par la DRH.
Les services de la direction des ressources humaines effectueront ensuite des contrôles pour
vérifier la situation de l’ensemble de agents durant ces périodes.

Point technique : tout dépôt de congés supérieur à 4 semaines doit se faire en deux fois.

Dérogations :

Des dérogations exceptionnelles peuvent être accordées par le directeur général des services
après avis dûment motivé du chef de service.
Ces demandes devront parvenir à la DGSA Valorisation du patrimoine immobilier et moyens
généraux au plus tard le 15 novembre 2019 pour les congés de fin d’année et le 12 juin
2020 pour les congés d’été.

 En cas de dérogation exceptionnelle accordée par le directeur général des services, les
agents devront tout de même poser leurs congés relatifs la période de fermeture (jours
travaillés et jours de congés).
Les jours travaillés seront, à posteriori, rétablis dans VIRTUALIA par les gestionnaires
RH (sur la base des feuilles d’émargement signées chaque jour par les agents présents).

 Les agents recrutés après le 1er avril 2020 se verront poser leurs congés par les services
de la DRH au moment de leur arrivée dans l’établissement afin de pouvoir disposer du
solde de congés correspondant à la période de fermeture estivale.

La durée minimale et maximale des congés d’été et les dates de fermeture de l’établissement
ne s’appliquent ni au Musée des arts et métiers, ni à l’INTEC, ni à l’IAT.

Dans un souci de bon fonctionnement, les entités non concernées par les périodes de fermeture
de l’établissement (cf. supra) devront communiquer à leur personnel les périodes de fermeture
propres et les contraintes de permanence, concernant les congés estivaux (juillet-août) et de
fin d’année (mi-décembre – début janvier), en respectant un délai de prévenance minimum de
2 mois.

Pour des raisons de sécurité, afin d’éviter par exemple la présence de travailleurs isolés, les
chefs de service peuvent imposer une ou plusieurs journées de fermeture obligatoires. Un délai

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de prévenance des personnels d’une semaine devra être respecté. Les agents devront formuler
une demande de congés correspondant à ces fermetures exceptionnelles.

C - Compte épargne temps (CET)

1) Ouverture du CET

Le CET est ouvert à la demande de l’agent, qui est informé annuellement par la direction des
ressources humaines des droits épargnés et consommés.

Peuvent demander l’ouverture d’un CET :

- Les fonctionnaires exerçant à temps complet, partiel ou incomplet qui ont accompli au
moins une année de service public de manière continue ;

- Les agents contractuels recrutés pour une durée égale ou supérieure à 12 mois.

Les agents souhaitant ouvrir un CET doivent en faire la demande selon le formulaire 3. Celui-ci
doit être complété puis transmis à la direction des ressources humaines par la voie hiérarchique.
La direction des ressources humaines informe l’agent par écrit de la suite donnée à sa demande
d’ouverture de CET.

Il est à noter que le CET peut être ouvert à tout moment de l’année et qu’il est possible de
demander l’ouverture d’un CET sans l’alimenter en jours de congés.

2) Utilisation du CET

L’agent souhaitant utiliser les jours déposés sur son CET devra utiliser impérativement le
formulaire 5, dans les mêmes délais de prévenance que ceux régissant l’utilisation des jours de
congé annuel et de RTT.

Les règles d’alimentation, d’indemnisation ou de versement en RAFP des jours acquis au titre
du CET seront détaillés dans une note ultérieure dédiée à la campagne CET.

D - Congés bonifiés

Les fonctionnaires, dont le lieu de résidence habituelle est situé dans un département d’outre-
mer, peuvent bénéficier de congés bonifiés selon des règles définies et précisées annuellement
dans une note dédiée à la campagne relative aux congés bonifiés.

E - Congés de maladie

Un agent absent pour maladie doit prévenir le jour même, par téléphone ou par mail, son
chef de service en lui précisant la durée de son absence. Le chef de service devra en informer
par mail la direction des ressources humaines (mail : drh.sante@cnam.fr).

En parallèle, pour tous les agents, le certificat médical ou l’arrêt de travail (les volets 2 et 3 pour
les agents titulaires et le volet 3 pour les agents contractuels) doit être adressé sous 48 heures
à la direction des ressources humaines (Cellule santé et action sociale - case courrier 4DGS03)
par voie postale. Il est précisé que l'envoi par fax ou courriel est autorisé, l'original du document
devant être transmis par la suite.

Les agents contractuels doivent en outre adresser les deux premiers volets de la liasse de l’arrêt
de travail à leur centre de sécurité sociale.

F - Autorisations d’absence

Les autorisations d’absence sont soit soumises aux nécessités de service soit de droit, (cf.
liste en annexe 1).

Dans le cas des autorisations d’absence de droit, l’agent doit en informer son chef de service.
Dans le cas d’une autorisation d’absence soumise aux nécessités de service, l’autorisation est
demandée au chef de service.
Les agents doivent respecter un délai de prévenance.

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Le formulaire 6 doit être renseigné préalablement à l’absence, pour visa du chef de service, puis
transmis à la direction des ressources humaines avant l’absence concernée pour signature de la
directrice des ressources humaines.

G – Absence pour application du droit de grève

Conformément à la circulaire du 30 juillet 2003 susvisée, le droit de grève est garanti aux agents
de l'Etat.
Ce droit doit être cependant concilié avec le principe selon lequel la rémunération constitue la
contrepartie du service fait. Dès lors, en l'absence de service fait en cas de grève, des retenues
sur la rémunération des agents sont opérées depuis le 1er septembre 2016.
Dans ce cas, la règle du trentième indivisible s'applique en cas de service non fait pour grève.
Ainsi, l'application de cette règle conduit à opérer une retenue d'un trentième sur la
rémunération des agents en cas d'arrêt de travail intervenu pendant une fraction quelconque de
la journée.

De plus, le décompte des jours de grève donnant lieu à retenue sur rémunération repose sur
le principe selon lequel les périodes de grèves sont considérées comme un tout.
Le calcul de la retenue peut donc porter sur des jours au cours desquels l'agent n'était pas
soumis à des obligations de service (jours fériés, congés, week-ends). Cela s'applique, par
exemple, dans le cas d'un week-end, lorsque l'agent a fait grève le vendredi et le lundi, cela
conduit l’employeur à procéder également à la retenue de deux trentièmes à raison du samedi
et du dimanche.
Par ailleurs, les jours de grève ne peuvent en aucun cas être considérés comme des jours de
congé ou des jours relevant de l'aménagement et de la réduction du temps de travail (ARTT).
Il ne saurait donc y avoir compensation des jours de grève par l'octroi de jours de congé.
Les retenues opérées sur la rémunération ne peuvent pas excéder une certaine quotité
saisissable.

Enfin, conformément à la règlementation, les retenues sur rémunération seront effectuées au


cours du mois suivant ou, au plus tard, à la fin du deuxième mois qui suit le début de l’absence
pour grève.

H – Don de jours de repos à un autre agent public parent d’un enfant gravement
malade (NOUVEAUTE)

Un agent public peut, sur sa demande, renoncer anonymement et sans contrepartie à tout ou
partie de ses jours de repos non pris, affectés ou non sur son compte épargne temps, au bénéfice
d’un autre agent public relevant du même employeur, qui assume la charge d’un enfant âgé de
moins de vingt ans atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident d’une
particulière gravité rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants.
Une note de service dédiée définit et précise les modalités d’application du don de jour de repos.

III - Cumuls d’activités

Les fonctionnaires et les agents contractuels peuvent être autorisés à cumuler une activité
accessoire à leur activité principale, sous réserve que cette activité ne porte pas atteinte au
fonctionnement normal, à l'indépendance ou à la neutralité du service. Cette activité peut être
exercée auprès d'une personne publique ou privée.

Le cumul d'une activité exercée à titre accessoire avec l’activité exercée à titre principal au Cnam
est subordonné à la délivrance préalable d'une autorisation par l’administrateur général.

Une note dédiée précise les règles de cumul d’activité dans la fonction publique et au Cnam.

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