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BÉpistémologie TD – L3LF23SL

Enseignant Marco Fasciolo

Contrôle 1

Consignes :
- écrivez dans ce document le plus clairement possible (pour la mise en page référez-vous
éventuellement au document pdf)
- dans les questions ouvertes, ne dépassez pas l’espace prévu pour la réponse
- dans les questions ouvertes, il faut mobiliser les notions et les arguments discutés au cours,
en essayant de les re-élaborer d’une façon personnelle
- dans les réponses ouvertes, l’évaluation est évidemment subjective : aucune réclamation ne
sera prise en compte.

Nota Bene. Une pénalisation est prévue en cas de :


- dépassement de l’espace prévu (où pertinent)
- copie/colle du cours (les exemples, si demandés, doivent être originels)
- réponses tirées d’ailleurs (Wikipedia, ChatGPT, etc.)
- réponses identiques (ou presque) dans des copies différentes

Conseil. Vous avez tout le temps. Dans les réponses ouvertes, ne rédigez pas directement les
réponses, mais utilisez d’abord un brouillon. Recopiez votre texte ou votre ‘démonstration’
seulement quand ils vous paraissent complets, cohérents et clairs.

Bon travail !

Le test commence à page 2 et se termine à p. 4

NOM : LOUNI

Prénom : Ikram

n° étudiant.e : 21319009

NOTE sur /20

1
1 Jugements d’acceptabilité

1.1 Offrez un exemple de jugement d’acceptabilité (au sens large), et Discutez synthétiquement le
bien fondé épistémologique desdits « jugements d’acceptabilité » (objections, réponses aux
objections, etc.). Aidez-vous avec des exemples de votre invention.
(1 page A4 max time new roman 11p.) 10p.
Un exemple de jugement d’acceptabilité plus général pourrait être formulé comme
suit : « La promotion de la vaccination obligatoire pour les enfants afin de
sauvegarder la santé publique est justifiable. »Le fondement épistémologique des
jugements d’acceptabilité peut être examiné en prenant en compte des objections et
en fournissant des réponses aux objections :
Objection 1 : Les jugements d’acceptabilité sont subjectifs et varient d’une personne
à l’autre. Réponse : C’est exact que les jugements d’acceptabilité peuvent être teintés
par des valeurs personnelles, mais ils sont fréquemment enracinés dans des principes
éthiques universels, tels que le respect des droits individuels. De plus, la diversité des
points de vue ne signifie pas nécessairement un manque de validité épistémologique.

Objectif 2 : Les jugements d’acceptabilité sont influencés par des biais culturels.
Réponse : Il est vrai que les normes culturelles peuvent exercer une influence sur les
jugements d’acceptabilité, mais une pensée critique peut contribuer à reconnaître et à
corriger ces biais. De plus, le dialogue interculturel peut favoriser une meilleure
compréhension des différentes perspectives.
Objection 3 : Les jugements d’acceptabilité ne reposent pas sur des preuves
empiriques solides.

Réponse : Les jugements d’acceptabilité ne sont pas systématiquement fondés sur des
preuves empiriques, mais ils peuvent reposer sur des arguments logiques, des valeurs
morales, et des considérations éthiques. Toutefois, il est essentiel de compléter ces
jugements par des données factuelles pour prendre des décisions éclairées.En résumé,
les jugements d’acceptabilité revêtent une importance fondamentale dans la réflexion
éthique et philosophique. Bien qu’ils puissent être influencés par des éléments
subjectifs et culturels, leur fondement épistémologique repose sur la rationalité, la
réflexion critique et la quête de l’intérêt commun. Ils jouent un rôle crucial dans la
prise de décisions éthiques et morales dans divers domaines de la vie.

voici quelques autres exemples de déclarations de convenance, accompagnées


des discussions épistémologiques qui les accompagnent :

1. Jugement de convenance : « Il est justifié de restreindre la liberté


d’expression pour prévenir la diffusion de discours haineux. »

Discussion épistémologique : Cette question suscite des débats sur les limites de
la liberté d’expression et la préservation des droits individuels. Des objections

2
peuvent être soulevées concernant la censure et le risque d’abus de pouvoir,
tandis que des réponses peuvent s’appuyer sur la nécessité de protéger la société
contre la violence et la discrimination.

2. Jugement de convenance : « Il est éthiquement acceptable de pratiquer


l’euthanasie pour mettre fin à la souffrance d’un patient en phase
terminale. »

Discussion épistémologique : Cette question éthique engendre des réflexions sur


le respect de l’autonomie du patient, la bienveillance et l’éthique médicale. Les
objections peuvent porter sur des considérations morales et religieuses, tandis
que les réponses peuvent mettre en avant la compassion et l’amélioration de la
qualité de vie du patient.

3. Jugement de convenance : « Il est admissible de consommer de la viande


provenant d’animaux élevés dans des conditions industrielles. »

Discussion épistémologique : Cette déclaration soulève des préoccupations


éthiques liées au bien-être des animaux, à l’impact sur l’environnement et à la
santé. Des objections peuvent émerger concernant la cruauté envers les animaux
et les conséquences néfastes pour la planète, tandis que des réponses peuvent
tenir compte des besoins nutritionnels et des choix éthiques en matière
d’approvisionnement en viande.

4. Jugement de convenance : « Il est acceptable de sacrifier la vie d’un


individu pour sauver un plus grand nombre dans un dilemme éthique. »

Discussion épistémologique : Cette question est liée à l’éthique de l’utilitarisme


et à la prise de décisions morales. Des objections peuvent être formulées
concernant la protection des droits individuels, tandis que des réponses peuvent
s’appuyer sur le concept du bien commun et la maximisation de l’utilité.

Ces exemples illustrent comment les jugements de convenance occupent une


place centrale dans de nombreuses discussions éthiques et morales, impliquant
des débats complexes sur les valeurs, les droits et les conséquences. Leur validité
épistémologique repose sur la réflexion critique, la cohérence éthique et la
recherche d’un équilibre entre divers intérêts et principes.

3
1.2 Considérez les exemples (1) et (2) : 5p.

(1) Le chemin grimpe jusqu’au chalet


(2) Le soldat grimpe jusqu’au chalet

Parmi ces exemples, lequel a une Aktionsart (type de procès) « statique » et lequel « dynamique » ?

L’exemple (1) « Le chemin monte jusqu’au chalet » est lié à une Aktionsart statique, tandis que
l’exemple (2) « Le soldat escalade jusqu’au chalet » est associé à une Aktionsart dynamique.

En vous basant sur vos intuitions, justifiez vos réponses en manipulant les exemples (1) et (2)

En ce qui concerne l’exemple (1) « Le chemin grimpe vers le chalet », il a une Aktionsart statique,
tandis que l’exemple (2) « Le soldat est en train de grimper vers le chalet » possède une Aktionsart
dynamique.Considérant l’exemple (1) « Le chemin est en montée vers le chalet », il se caractérise
par une Aktionsart statique, tandis que l’exemple (2) « Le soldat progresse en montant vers le
chalet » est associé à une Aktionsart dynamique.

4
2 Linguistique de corpus

2.1 Un corpus doit-il être annoté ? – Répondez synthétiquement en soulignant les pours et les
contres, ainsi que les implications épistémologiques, de chaque choix. 3p

L’annotation d’un corpus présente des avantages et des inconvénients, tout en


soulevant des questions épistémologiques significatives.

**Les avantages :**

1. **Facilitation de l’analyse** : L’annotation améliore la convivialité du corpus


pour la recherche, permettant une identification plus aisée d’éléments
spécifiques, comme les entités nommées dans une analyse textuelle.

2. **Support pour l’apprentissage automatique** : L’annotation est fréquemment


nécessaire pour entraîner des modèles d’apprentissage automatique,
notamment dans le cadre de l’apprentissage supervisé. Ces modèles peuvent
ensuite être déployés pour des tâches telles que la classification de texte ou la
traduction automatique.

**Les inconvénients :**

1. **Investissement en temps et coûts** : L’annotation d’un corpus peut s’avérer


chronophage et onéreuse, demandant des ressources humaines qualifiées. Cela
peut constituer un obstacle à la constitution de vastes corpus annotés.

2. **Présence de subjectivité** : Les annotations sont souvent le fruit d’une


interprétation humaine, ouvrant la porte à l’introduction de biais et de
subjectivité. Les annotateurs peuvent diverger dans leurs opinions sur ce qui
doit être annoté et comment.

**Implications épistémologiques :**

1. **Objectivité vs. Subjectivité** : L’annotation soulève des interrogations


concernant l’objectivité de l’analyse linguistique. Les décisions prises par les
annotateurs reposent-elles sur des critères objectifs ou traduisent-elles leurs
propres perspectives et préjugés ?

2. **Impact sur la recherche** : Les choix d’annotation influencent la façon dont


le corpus est exploité dans la recherche. Ils déterminent les types d’analyses
possibles et peuvent orienter la recherche dans diverses directions.

5
3. **Transparence et reproductibilité** : Les chercheurs doivent faire preuve de
transparence quant aux choix d’annotation afin de garantir la reproductibilité
de leurs travaux. Les autres chercheurs doivent être informés sur la manière
dont le corpus a été annoté et les raisons sous-jacentes à ces choix.

En somme, l’annotation d’un corpus est une décision d’importance avec ses
avantages et ses inconvénients. Il est crucial de prendre en compte les implications
épistémologiques de ces choix et de les gérer avec soin dans le cadre de la recherche
en linguistique et en traitement automatique du langage naturel.

2.2 Dans la linguistique de corpus de J. Sinclair, le terme « prosodie sémantique » signifie qu’il y a
une co-occurrence statistiquement pertinente au niveau : 1p
A du mot token ou forme
B de la partie du discours ou catégorie grammaticale
C d’un trait sémantique ou une thématique
D d’une connotation ou tonalité évaluative (positive, négative, modale...)

La bonne réponse est :

D. d’une connotation ou tonalité évaluative (positive, négative, modale…)

2.3 Dans la linguistique de corpus de J. Sinclair, le terme « colligation » signifie qu’il y a une co-
occurrence statistiquement pertinente au niveau : 1p
A du mot token ou forme
B de la partie du discours ou catégorie grammaticale
C d’un trait sémantique ou une thématique
D d’une connotation ou tonalité évaluative (positive, négative, modale...)
La bonne réponse est :
B. de la partie du discours ou catégorie grammaticale

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