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Dans ce passage issu du roman "Bel Ami" de Guy de Maupassant, on suit les premiers pas de Georges
Duroy dans le monde de la haute société parisienne. Vêtu d'un habit pour la première fois de sa vie, il
se sent mal à l'aise et craint d'être ridicule. Cependant, en se regardant dans une glace, il est
agréablement surpris par son apparence et commence à se comporter comme un véritable homme
du monde. Ce moment de transformation révèle la puissance de l'apparence et l'importance de la
confiance en soi dans la société parisienne du XIXe siècle. C’est pour cela qu’on vas répondre a notre
problématique qui est Comment le manque de confiance en soi de Duroy est-il illustré à travers sa
préoccupation constante de son apparence physique et sa peur d'être ridicule ? on vas donc
répondre a cette problématique en trois parties.
- Dès le départ on voit que le personnage qui a honte de lui “ il était un peu gêné, intimidé, mal à
l’aise”. (l.1)
-On voit aussi qu’il est très soucieux de son accoutrement “l’ensemble de sa toilette l’inquiétait”.(l.2)
-On voit encore une fois qu’il souffre d’un manque de confiance en soi : “il s'exagérait les
imperfections, s'affolait à l'idée d'être grotesque.”(l.17)
-Le fait de voir quelqu’un de mieux habillé que lui le déstabilise comme au début du texte “Duroy se
troubla de nouveau sans comprendre d'où lui venait cette vague émotion”.
-Son manque de confiance en lui lui fait même éprouver de la peur “Par la crainte d’être
ridicule”(l .11)
Cela montre qu’il veut être beau même sur les pieds, on voit que le personnage est très soucieux de
son apparence. “il avait la coquetterie du pied”(l.3).On remarque qu’après s’être observé dans le
miroir le personnage devient orgueilleux “il reconnaissait que, vraiment, l'ensemble était
satisfaisant.”(l.23)Il se complimente sans cesse, alors qu’avant il ne faisait que se lamenter sur ses
vêtements “Sa tournure lui parut vraiment élégante. Il marchait bien. Et une confiance immodérée
en lui-même emplit son âme.”(l.32)Il se félicite lui-même car il a ajusté sa moustache et sa chevelure
d’une manière élégante « Voilà une excellente invention. »(l.37)
C’est un pauvre qui veut faire paraître aux autres qu’il est riche “par la chemise de quatre francs
cinquante achetée le matin même au Louvre, et dont le plastron trop mince se cassait déjà. Ses
autres chemises, celles de tous les jours, ayant des avaries plus ou moins graves, il n'avait pu utiliser
même la moins abîmée.” (l.3-6)Le discours indirect libre nous permet d’accéder aux pensées du
personnage et nous montre combien le narrateur est critique vis-à -vis de son personnage : “Certes, il
réussirait avec cette figure-là et son désir d'arriver”(l.33). On voit qu’il essaye d’ailleurs de se mettre
à leur place en les imitant. “Alors il s'étudia comme font les acteurs pour apprendre leurs rôles. Il se
sourit, se tendit la main, fit des gestes, exprima des sentiments”(l.25).On a l’impression qu’il rentre
dans la peau d’un autre : “cette apparence fripée que prennent les vêtements d'occasion sur les
membres qu'ils recouvrent par aventure.”(l.8)
Il est tellement pris dans ce désir de devenir un autre qu’en apercevant le miroir il vit l’homme qu’il
aurait toujours voulu être, comme dans un dédoublement de personnalité : “Ils se trouvaient si près
l'un de l'autre que Duroy fit un mouvement en arrière, puis il demeura stupéfait : c'était lui-même,
reflété par une haute glace en pied”(l.14). Le personnage est ambitieux et la métaphore du dernier
étage représente son ascension sociale qu’il souhaiterait voir arriver plus vite : «Il avait envie de
courir, de sauter en gravissant le dernier étage»(l.34).
CONCLUSION :