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électromagnétique
Domaines du spectre
électromagnétique
Vue générale
On décrit un rayonnement
électromagnétique par ses
caractéristiques les plus accessibles,
selon sa forme et son utilisation.
1,2 × 10−3 eV
Térahert z / 1 mm — 300 GHz — Vibrat ion de molécules
—
submillimét rique 0,1 mm 3 THz complexes, de réseaux crist allins.
1,2 × 10−2 eV
Micro-ondes 1 m— 300 MHz — 1,2 × 10−6 eV Oscillat ions d'élect rons au sein de
1 mm 300 GHz — composant s élect riques
1,2 × 10−3 eV spécifiques (comme une diode
Gunn par exemple), rot at ion
moléculaire, ou d'ant enne (comme
c'est le cas pour la t éléphonie
mobile, qui peuvent ut iliser des
micro-ondes comme ondes
port euses, comme 60 GHz).
Spectre optique
Spectre visible
Article détaillé : Spectre visible.
Le rayonnement électromagnétique
visible est la très étroite portion du
spectre électromagnétique accessible à
la perception humaine visuelle ; elle
correspond à la plus forte énergie de
rayonnement solaire arrivant à la surface
de la Terre. La sensibilité humaine est
maximale aux alentours d'une longueur
d'onde dans le vide de 550 nm en vision
photopique, avec des éclairements
importants, de l'ordre de grandeur de
ceux qui se trouvent dans la journée à la
surface de la Terre. De part et d'autre de
ce maximum, la sensibilité diminue
progressivement. Elle est de moins de
1 % du maximum à 410 nm et à 690 nm,
et il n'en reste rien à 360 nm. Du côté des
basses énergies, on détecte au plus
jusqu'à 820 nm, bien que très faiblement,
mais les êtres humains et autres
animaux terrestres sentent le
rayonnement infrarouge sous forme de
chaleur sur la peau. En vision scotopique,
nocturne, le maximum est à 510 nm et on
ne distingue pas les couleurs.
Histoire
Jusqu'au xixe siècle, la seule partie du
spectre électromagnétique qui était
connue était le spectre visible ou spectre
optique. Si le phénomène d'arc-en-ciel
était connu des premiers humains, ce
n'est qu'au xviie siècle que Newton a mis
en évidence le fait que la lumière blanche
peut être décomposée en diverses
couleurs.
Ondes TLF
0 Hz à Champs magnét iques, ondes et bruit s
(tremendously 100 000 km à ∞
3 Hz élect romagnét iques nat urels
low frequency)
Ondes MF
Syst èmes de radionavigat ion, radiodiffusion
(medium
300 kHz à en OM, radiocommunicat ions marit imes et
frequency) ou 100 m à 1 km
3 MHz aéronaut iques, radioamat eurs, signaux
ondes
horaires et ADSL
hect omét riques
Ondes HF (high 3 MHz à 10 m à 100 m Radiodiffusion int ernat ionale, radioamat eurs,
frequency) ou 30 MHz radiocommunicat ions marit imes,
ondes aéronaut iques, milit aires et d’ambassades,
décamét riques aide humanit aire, t ransmissions
gouvernement ales, applicat ions induct ives
aut orisées, t ransmissions par CPL, signaux
horaires, CB en 27 MHz, radar t rans-horizon
Radiodiffusion et t élédiffusion,
Ondes VHF radiocommunicat ions professionnelles,
(very high t ransmissions milit aires, liaisons des secours
30 MHz à
frequency) ou 1 m à 10 m publics, radionavigat ion (VOR et ILS) et
300 MHz
ondes radiocommunicat ions aéronaut iques,
mét riques radioamat eurs, sat ellit es mét éo,
radioast ronomie, recherches spat iales
UVA II : 340-315 nm
Rayons gamma :
Rayons gamma mous (30 EHz à
300 EHz ; 1-10 pm)
Spectroscopie
La spectroscopie ou spectrométrie est
l'étude expérimentale des spectres
électromagnétiques par des procédés
d’observation et de mesure avec
décomposition des radiations en bandes
de fréquences idéalement étroites. La
spectroscopie s'intéresse en général au
spectre d'absorption ou au spectre
d'émission d'un objet. Suivant le domaine
du spectre électromagnétique, on
distingue différentes spectroscopies. Les
plus utilisées sont :
Spectre d'émission
Spectre d'absorption
Absorption atmosphérique
Grandeurs physiques
caractéristiques
Présentation
1. Son amplitude ;
2. Sa fréquence ou sa longueur d'onde,
grandeurs corrélées par la célérité
de l'onde.
Si on le considère comme un ensemble
de particules, chacune d'entre elles est
entièrement décrite par son énergie. La
répartition des énergies et leur somme
obéissent aux lois statistiques.
Unités
Relations
sinon
Notes et références
1. Richard Taillet, Loïc Villain et Pascal
Febvre 2013, p. 635 « Spectre ».
2. Richard Taillet, Loïc Villain et Pascal
Febvre 2013, p. 634 Fig. 175.
3. Robert Sève, Science de la couleur :
Aspects physiques et perceptifs,
Marseille, Chalagam, 2009, p. 120-
122.
4. Trésor de la langue française, Oxford
English Dictionnary.
5. « A letter from M. Isaac Newton »,
Philosophical Transactions,1671,
p. 3075-3087 (lire en ligne (http://rstl.
royalsocietypublishing.org/content/
6/69-
80/3075.full.pdf+html) [archive]) ;
voir Spectre visible
6. Traité des couleurs, 1810.
7. Sur la vue et les couleurs, 1816.
8. Union internationale des
télécommunications,
« Nomenclature des bandes de
fréquences et de longueurs d'onde
employées en télécommunication »
(http://www.itu.int/rec/R-REC-V.431/
en) [archive], sur itu.int pour les
bandes 3 à 15, soit de 300 Hz à
3 000 THz.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Analyse spectrale
Spectre visible
Radio-art
Liens externes
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