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© I.N.S.H.E.A. | Téléchargé le 30/09/2021 sur www.cairn.info via Institut Catholique de Paris (IP: 37.18.161.200)
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https://www.cairn.info/revue-la-nouvelle-revue-de-l-adaptation-et-de-la-
scolarisation-2011-3-page-191.htm
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Alain Verreman
Maître de conférences, université de Franche-Comté
Laseldi, STGI, LEA Montbéliard
Résumé : Les enseignants de collège et de lycée sont très souvent confrontés à la diversité des élèves,
diversité des acquis, diversité des besoins, mais aussi des modes d’apprentissage et de
mémorisation. Pour assurer la réussite de tous, ils déploient des stratégies de différenciation
pédagogique. En accompagnant une vingtaine d’enseignants du second degré, nous avons
observé comment les enseignants créaient de nouvelles stratégies de différenciation quand leur
action recourait aux ressources des Espaces numériques de travail (ENT) pour l’enseignement
et l’apprentissage. Se formant mutuellement par l’examen en commun des pratiques innovantes
et leur remise en cause permanente, ils créent de nouveaux savoir-faire professionnels qui
les rendent aptes à accueillir des élèves handicapés dans leurs classes. Le fruit de leur travail
fera l’objet d’une discussion approfondie, à la lumière des connaissances actuelles en matière
de travail collaboratif à distance et de la différenciation qu’il peut intégrer. L’outil informatique
et l’Internet hébergent inchoativement une pléthore de possibilités de différenciation dans
les activités d’apprentissage. L’art des enseignants sera de promouvoir, dans une cohérence
didactique forte, celles qui seront aptes à favoriser l’apprentissage d’élèves très différents.
Les pistes de travail inaugurées par une équipe alsacienne appellent à être développées par
d’autres équipes disciplinaires.
Mots-clés : Apprentissage collaboratif - Différenciation pédagogique - Diversité - Espace numérique de
travail (ENT) - Formation des enseignants - Recherche-action - Scénario pédagogique.
Collaborative E-Working and Educational Differentiation
Summary: The teachers of middle school and high school often face the variety of the pupils, the variety of
the experiences, the variety of the needs, but also the methods of learning and memorization.
To assure everybody’s success, they spread strategies of educational differentiation. By
accompanying around twenty teachers of the High school sector we observed how the teachers
created new strategies of differentiation when they used the resources of the Digital Working
Spaces for teaching and learning. Forming mutually by the examination in common of innovative
practices and their permanent questioning, they create new professional know-how which
enables them to welcome handicapped pupils in their classes. The fruit of their work will be the
object of a detailed discussion, in the light of the current knowledge in collaborative e-working
and in the differentiation it can integrate. The IT tool and the Internet welcome a plethora of
inchoative possibilities of differentiation in the activities of learning. The art of the teachers will
be to promote, in a strong didactic coherence, those who will enhance the learning of very
different pupils. Working tracks inaugurated by an Alsatian team need to be developed by the
other disciplinary teams.
Keywords: Action research - Collaborative learning - Differentiated instruction - Digital workspace (ENT) -
Diversity - Lesson - Teacher training.
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C’est en forgeant…
Le mode de travail du groupe se voulait être la première réalisation de l’apprentissage
collaboratif à distance. Communiquant par un Wiki (GER-ENTEA2, 2008-2010), les
enseignants faisaient des propositions de construction de cours, appelées scénarios
pédagogiques 1, en débattaient à distance, avant et après une présentation mensuelle en
présentiel. Une première situation de diversité venait des origines disciplinaires diverses :
langues, mathématiques, biologie, français, mécanique, etc. Au bout des trois ans, chacun
était chargé de la relecture des fiches de préparation de cours, indépendamment de sa
discipline, ce qui témoignait de la réussite de cette formation à la diversité.
Au final, chacun s’était formé dans la création de scénarios pédagogiques de travail
collaboratif en ENT, mais s’était aussi approprié les problématiques des autres
disciplines, se mettant en quelque sorte dans la situation des élèves qui passent
sans cesse d’un enseignant à l’autre et d’une discipline scolaire à l’autre.
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que les enseignants du GER-ENTEA2 ont mis en œuvre dans leurs classes pour
prendre en compte la diversité des élèves dans des situations d’apprentissage
collaboratif médiatisées par un espace numérique de travail.
Éléments théoriques
qui ont guidé la réflexion et l’action
Si l’outil numérique est récent, il n’en est pas de même pour la différenciation
pédagogique et pour la réflexion sur les modes d’apprentissage qui en est le
corollaire. Celles-ci peuvent s’appuyer sur une longue tradition. Sans remonter à la
maïeutique socratique et au préceptorat rabelaisien qui permettaient une adaptation
à chaque élève, nous approfondirons ici quelques éléments clés de la différenciation
pédagogique, en nous appuyant sur un nombre limité d’auteurs qui ont présenté
un bilan de la réflexion sur la différenciation pédagogique.
Le « diagnostic a priori »
Dans ce modèle, une prise d’informations préalable à la tâche d’apprentissage
permet à l’enseignant de détecter les niveaux, les compétences et les attitudes
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L’ « inventivité régulée »
Une prise d’informations préalable permet à l’enseignant de concevoir des tâches
d’apprentissage dans la zone proximale de développement des élèves (Vygotsky,
1985). Dans ce modèle de différenciation pédagogique, l’enseignant observe le
déroulement effectif des tâches d’apprentissage et les ajuste au fur et à mesure.
Le modèle d’inventivité régulée (Meirieu, 1996) part des mêmes prémisses que
le modèle du diagnostic a priori, en adaptant les tâches d’apprentissage selon la
connaissance que l’on a des élèves, et se distingue de ce dernier modèle par la
régulation des tâches au cours de leur déroulement effectif au lieu de les considérer
comme contenant en elles-mêmes la remédiation aux problèmes identifiés.
La régulation des tâches permet d’éviter une remédiation a posteriori et elle est
plus adaptée pour les démarches de projet, la résolution de situations-problèmes
(Perrenoud, 2004), difficilement envisageable dans le modèle « diagnostic a priori »
de la différenciation pédagogique.
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méthodes liées à « l’apprentissage vicariant » entre élèves de niveaux différents, on
est amené à reconnaître l’importance du « discours du maître » pour les apprenants.
L’interactivité s’élabore sur le modèle du dialogue maître élève, entre les élèves plus
experts et les autres. Il s’agit d’une réplique du scénario classique où, lorsque l’élève
prend la parole dans la classe, le maître répond, confirme, approuve ou renforce.
Dans l’étude des forums de discussion entre élèves, amenés à résoudre collectivement
une énigme scientifique (Benayed, Verreman, 2007, 2008), il est apparu qu’en
discutant entre eux, les jeunes lycéens parvenaient à argumenter de telle sorte
qu’ils éliminaient les fausses solutions pour aboutir à une connaissance étayée. Ne
restait plus à l’enseignant qu’à confirmer la justesse de l’argumentation scientifique.
Mais quand le débat part sur une fausse piste, l’enseignant intervient et fournit des
indices supplémentaires qui remettent en selle les jeunes apprenants. Ce type de
collaboration par l’intermédiaire d’un intranet donne du temps et du recul à ceux qui
en ont besoin, permet à chacun de rechercher l’aide qu’il souhaite et de participer
au débat dans la mesure de ses moyens.
Les publications étudiées et l’expérience des premières années du GER ont bien
fait apparaître une évidence : le travail de classe avec l’enseignant doit rester la
forme pédagogique de base. Le travail collaboratif par l’ENT qui reste occasionnel,
permet d’une part d’offrir une alternative au débat oral en classe pour les élèves
qui n’osent pas y intervenir, et, d’autre part, donne le temps de la réflexion à ceux
qui en ont besoin. Ce mode d’action pédagogique est une forme parmi d’autres de
la différenciation pédagogique qui convient à une forte hétérogénéité des niveaux
de connaissance et des capacités d’apprentissage.
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critères restent subjectifs, ils sont exprimés par la connaissance qu’ils ont de leurs
élèves : niveaux, capacités, besoins… L’intuition des enseignants et leur expérience
sont toutefois un facteur déterminant en la matière.
Dans les deux scénarios restants, les critères de sélection dans les groupes sont
basés sur les processus d’apprentissage par la prise en compte des différents
moyens d’accès au savoir :
- regroupement par styles d’apprentissage : après une phase préalable d’observation
des stratégies de résolution d’un problème en mathématiques et en tenant compte
de la connaissance de ses élèves, un enseignant a formé trois groupes adoptant
chacun une approche du problème : l’une expérientielle utilisant des logiciels de
géométrie, les deux autres théoriques avec ou sans le guidage de l’enseignant ;
- regroupement par « profils d’apprenants » : suite à un travail spécifique préalable
avec les élèves, les élèves sont répartis en trois groupes. Le premier travaillant
sur la confection d’un carnet de voyage, le second sur une exposition et le dernier
sur une œuvre d’art.
Processus d’apprentissage
Selon le postulat de Burns (1971) : « Il n’y a pas deux apprenants qui apprennent à
la même vitesse, au même moment, en utilisant les mêmes techniques d’étude,
résolvant les problèmes de la même manière, possédant le même répertoire de
comportements, ayant le même profil d’intérêts et étant motivés par les mêmes buts. »
Les enseignants ont fait varier les processus d’apprentissage en tenant compte de la
diversité des élèves face aux différents moyens d’accès au savoir : leurs motivations
à apprendre, leurs rythmes d’apprentissage, leurs modes de pensée ainsi que leurs
stratégies d’apprentissage.
Motivation
Dans les onze scénarios, la motivation des élèves est soutenue par diverses entrées
dans l’apprentissage. D’une part, le travail collaboratif favorise l’esprit d’initiative,
Rythmes
La possibilité de travail à distance via l’ENT permet aux élèves d’apprendre à leurs
rythmes. La variété des rythmes d’apprentissage nécessite une gestion des élèves
plus rapides, notamment quand une partie de ces activités s’effectuent en présence.
Un seul scénario a pris en compte le rythme d’un élève en avance en lui suggérant
de développer une solution plus complexe que celle prévue au départ. L’avis des
enseignants sur l’opportunité de proposer d’autres activités aux élèves en avance
reste partagé. Certains craignent que cela ralentisse les autres élèves.
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Modes de pensée
La gestion mentale des élèves, autant les visuels que les auditifs, est prise en
compte dans les onze scénarios par la diversification des informations grâce au
support numérique qui offre une variété de modes de communication : oral en
présence, écrit en présence et à distance dans l’ENT via le forum, la messagerie et
le partage de documents. Le travail à distance dans l’ENT favorise la prise de recul
nécessaire dans l’apprentissage.
Stratégies d’apprentissage
La variation des procédures d’apprentissage a été prise en compte dans deux
scénarios. Elle s’appuyait sur le regroupement des élèves selon leurs besoins
d’explication, d’application, d’un appui sur le concret, le besoin de symboles, de
logique ou d’imagination.
La variation des stratégies d’apprentissage se matérialise par deux dimensions
présentes dans l’ensemble des scénarios : la médiation par les pairs dans le travail
collaboratif et le guidage de l’enseignant supportés par l’ENT.
- Médiation par les pairs : au sein des groupes, les élèves échangent les informations,
discutent leurs choix et réorganisent les informations. La confrontation des procédures
permet une variation des stratégies d’apprentissage. L’entraide entre les élèves
facilite le rapport à l’enseignant, d’une part celui-ci est disponible, n’ayant pas à gérer
toute la classe, d’autre part les élèves ne s’adressent à lui qu’après concertation.
Enfin, ils arrivent mieux à s’exprimer après discussion dans le groupe et ont moins
de réticence à s’adresser à l’enseignant en petit groupe. Les compétences de
chacun, autant dans le domaine étudié qu’en informatique, se trouvent valorisées
dans le travail de groupe. Ces formes d’interactions conduisent à la stimulation
des mécanismes d’apprentissage collaboratif (Baker, 2004).
- Guidage de l’enseignant : l’enseignant guide les élèves dans l’élaboration progressive
de leurs procédures et les conseille sur l’organisation du travail en groupe. Certains
enseignants adoptent un guidage réactif en laissant le soin aux élèves de les
Contenus
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Pour varier les contenus, il faut prendre en compte les savoirs qu’un élève doit
acquérir. Lors du travail en équipes, la différenciation des contenus peut porter sur
les rôles attribués aux élèves, sur les ressources mises à leur disposition et sur les
tâches à accomplir.
Dans l’ensemble des onze scénarios étudiés, la différenciation des contenus est
effectuée par l’enseignant qui adapte, selon les besoins des élèves, les consignes,
les ressources pour réaliser les tâches, les aides, voire baisse les exigences, en
visant néanmoins les mêmes objectifs.
Dans sept des onze scénarios, les enseignants ont eu recours à d’autres stratégies
complémentaires ayant trait à la variation des contenus et des tâches.
Dans trois scénarios, les enseignants ont attribué des rôles au sein des groupes
afin de différencier les tâches des élèves. Les contenus assignés à ces rôles
sont liés aux thèmes étudiés ou à des fonctions au sein des groupes (chercheur
d’informations, rédacteur, relecteur, éditeur…) afin de favoriser la collaboration et
l’élaboration collective du savoir.
L’attribution de rôles ne garantit pas toujours la collaboration au sein des groupes.
Dans l’un des scénarios, l’attribution de rôles a porté ses fruits dans deux groupes
et a échoué dans le troisième à cause d’un dysfonctionnement au niveau de la mise
en commun et de la confrontation des travaux. Il est probable que le rôle de chef de
projet n’ait pas été bien défini. Un autre scénario a révélé que chaque élève de la
classe contribuait selon ses compétences, l’enseignante a fait jouer la différenciation
en adaptant les tâches aux possibilités des élèves.
Dans quatre scénarios, la tâche est différente selon les groupes. Elle dépend, selon
chacun des cas, des profils d’apprentissage des élèves, du choix dans une liste
de ressources ou de tâches ou de l’adoption d’une démarche particulière dans la
résolution d’un problème. Cela permet d’ajuster la tâche aux capacités des élèves
et la rend proche de leur zone proximale de développement (Vygotsky, 1985).
D’autres approches de différenciation des contenus, à l’instar du curriculum par
couches (Rey, 2007), sont possibles.
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Les productions sont également différenciées par les formes attendues : diaporama,
dossier documentaire, dossier technique, carnet de voyage, questionnaire, blog,
exposition, œuvre d’art, modèle, images, textes, scène de théâtre…
Ces productions se matérialisent sur différents supports. La nature des tâches
à accomplir pour aboutir à ces productions permettait une liberté d’action aux
élèves dans le choix de leurs procédures. Le travail collaboratif amène les élèves
à négocier leurs différentes procédures dans chaque groupe afin de faire aboutir
leur production collective.
Différenciation de l’évaluation
Dans les onze scénarios étudiés, on retrouve une variété de formes d’évaluation :
l’auto-évaluation, l’autorégulation, l’évaluation du travail collaboratif et individuel,
l’évaluation inter-élèves aux niveaux horizontal : évalué-évalué et vertical : évaluateur-
évalué, l’évaluation externe ainsi que des formes d’évaluation plus classique.
L’auto-évaluation et l’autorégulation des apprentissages se basent sur des critères
d’évaluation communiqués aux élèves, parfois discutés avec eux, dans le but de
fixer les attentes/objectifs et d’évaluer la progression dans les tâches à accomplir.
L’évaluation du travail collaboratif prend en compte autant la production du groupe
que la contribution individuelle de chacun.
L’évaluation collective comprend plusieurs paramètres, par exemple dans le cas
d’un exposé, l’enseignant notait à la fois la recherche documentaire, la synthèse des
informations et le contenu des diaporamas. Dans ce cas, la contribution individuelle
était mesurée lors de la présentation orale à l’exposé. Les versions intermédiaires du
travail déposées dans l’ENT ainsi que les échanges dans l’ENT permettaient le suivi
des élèves par l’enseignant et donnaient des indices sur l’implication individuelle
dans le travail de groupe. Sur cette base, l’enseignant pouvait déclencher une
intervention différenciée.
L’évaluation inter-élèves s’effectuait à deux niveaux. Au niveau horizontal (évalué-
évalué) : dans le cas d’un scénario où des groupes d’élèves ont co-validé leurs
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scolaire classique. Inversement, la résolution collective d’un problème nécessitant
la mobilisation de connaissances antérieures a servi d’évaluation.
La très grande variété des modes d’évaluation indique que la différenciation est
possible, souhaitable, lors des activités d’évaluation, de sorte que les progrès de
chacun soient pris en compte et valorisés à leur juste niveau. Ces expériences ont
aussi montré que les évaluations sommatives peuvent prendre des formes multiples
qui rendent mieux compte des différents types d’apprentissage effectués. Le train
est en route, souhaitons que beaucoup le prendront.
Perspectives
Au-delà de l’aspect « réservoir de ressources », les enseignants considèrent l’ENT
comme un moyen de régulation permettant de rendre visibles les progrès des élèves,
de différencier l’aide ainsi que les formes d’évaluation et de renforcer les liens entre
les élèves. On observe que l’enseignant change progressivement de posture par
rapport à la situation traditionnelle de face-à-face et d’enseignement collectif. Dans
les activités qui recourent à l’ENT, la régulation des situations d’apprentissage
apparaît comme un moyen de différenciation pédagogique. L’évolution vers le
modèle de « l’inventivité régulée » est très nette. Elle est citée sous différentes
formes : amélioration du suivi des élèves, adaptation des activités et des rythmes,
valorisation de l’hétérogénéité des compétences et des capacités des élèves pour
en faire une force dans le groupe. L’ENT est perçu comme un moyen motivant pour
soutenir la différenciation pédagogique et le travail collaboratif.
L’innovation apportée par les enseignants du GER-ENTEA se situe à deux niveaux :
celui de l’autoformation mutualisée et celui de la pédagogie différenciatrice qui
permet de faire évoluer les moyens d’enseignement, sans renoncer à son objectif
de formation pour tous, – tout en promouvant la mutualisation des capacités et
des efforts qui fait encore si souvent défaut dans nos établissements. Dans cette
perspective, il reste encore beaucoup à faire et à expérimenter. L’interdisciplinarité
devrait être une évidence, tout comme l’étude par thème ou par projet qui permettent
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