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UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT LOUIS

UFR DES SCIENCES JURIDIQUES ET POLITIQUES

SECTION SCIENCE POLITIQUE

ARMAND ASSANE COLY P30 1274

Fiche 5 : Les dynamiques informelles de l’action publique

EXERCICE DE DISSERTATION

Sujet : En quoi les dynamiques informelles de l’action publique participent-elles à la régulation du


politique en Afrique ?

La société est une association de plusieurs individus qui ont parfois des convictions différentes mais
sans nul doute le seul et même objectif. Le politique œuvre dans la logique d’atteindre cet objectif.
Cela se fait à travers des politiques dit publiques qui sont des injonctions des autorités politiques.
Toutefois l’étude portant sur l’apport des actions publiques s’opère difficilement dans les pays « peu
développés », « fragiles ». Car après tout on note une incompatibilité des concepts mobilisés issus du
« Nord » pour les confronter au « Sud ».

Les dynamiques informelles sont définies comme l’ensemble des démarches enclenchées par des
particuliers ou en tout cas en ont une partielle responsabilité, dans le but de faire arriver à terme les
projets respectifs.

D’innombrables débats peuvent jaillir des dynamiques informelles. Toutefois, notre intérêt se
portera sur les différents dans lesquels elles participent donc à la régulation du politique en Afrique.

Ce sujet revêt pour nous un intérêt théorique dans la mesure où il nous permet de mieux cerner le
concept issu du « Nord » en direction du « Sud » pour les études à y mener. D’autres part ce sujet
nos met en rapport direct avec les mécanismes de fonctionnement de l’administration de la majorité
pays africains, d’où son intérêt pratique.

En quoi les dynamiques informelles de l’action publique participent-elles à la régulation du politique


en Afrique ?

La réponse à cette question incombe pour nous d’étudier d’une part les dynamiques informelles
comme un soutien financier dans les projets inachevés de l’Etat et une marque d’atténuation des
frustrations sociétales, d’autre part le besoin imminent de ressources comme racine de la
dépendance économique marquante de l’Etat vis-à-vis des acteurs privés et l’instrumentalisation de
l’institution étatique par les bailleurs de fonds voie d’un retour à une instabilité sociale certaine.

Ainsi au niveau de notre travail, nous aborderons d’abord l’apport décisif des dynamiques
informelles de l’action publique dans la régulation du politique en Afrique, avant de terminer par une
possibilité de relativisation de cet apport décisif des dynamiques informelles sur le politique de
l’Afrique.

I- L’apport décisif des dynamiques informelles de l’action publique dans la régulation du


politique en Afrique :

La relecture des dynamiques informelles par une vision plus objective nous aide à comprendre
qu’elles sont bénéfiques, à travers leur soutien financier (A) et leur rôle de stabilisateur des
frustrations sociales (B), pour l’Etat.
A- Le soutien financier des dynamiques informelles dans les projets de l’Etat :

L’Etat en Afrique est considéré comme un Etat « failli », « sous développé ». Par ces genres de
qualifications, nous pouvons comprendre qu’on évoque, leur niveau de précarité. On parle d’un
Etat « failli » lorsque celui-ci n’est pas en mesure d’assurer les fonctions régaliennes de base. Il
est en effet dans l’incapacité de mobiliser une suprématie susceptible de mettre le pays dans
l’ordre. Toutefois cette analyse des pays africains est issue du « Nord ». Comme pour dire que
cette analyse n’est pas issue d’un modèle de conceptualisation propre à l’Afrique. Il est donc
aisément compréhensible que cette analyse ne soit pas absolument adéquate pour les situations
propres à l’Afrique. Par ailleurs, les dynamiques informelles ne constituent pas à tout un
ensemble de points négatifs dans la société. Au contraire, elles comportent des démarches qui
ont favorisé une régulation du politique en Afrique. Il y a, entre autre, le volet économique. En
effet dans cette rubrique, les dynamiques informelles de l’action publique ont boosté plusieurs
projets de l’Etat afin qu’ils puissent arriver à terme. Etant des Etats amoindris financièrement, les
Etats africains ont dans la majorité un problème pour assurer pleinement les soucis de la société.
Toutefois, des acteurs privés les soutiennent directement ou indirectement dans leur besogne.
Nous avons l’exemple de l’international sénégalais ; Sadio Mané ; qui a pu mettre en place des
infrastructures de base dans sa localité. Néanmoins, les dynamiques informelles ne se limitent
pas seulement au domaine économique. Elles portent en elles-mêmes le point stabilisateur de la
société.

B- La contribution des dynamiques informelles dans la régulation du politique, gage de


stabilisateur des frustrations sociales :

Comme évoqué ultérieurement, l’Etat dans sa mission de régulation du politique ne peut pas
complétement exclure les dynamiques informelles de l’action publique. Car en effet elles
participent dans le volet à l’édifice d’un politique régulé. De plus à travers une participation
financière des dynamiques informelles de l’action publique, nous verrons des faits connexes
naitre de ce fait. Il s’agit d’un « ouf de soulagement » ressenti auprès des populations. L’apport
des dynamiques informelles de l’action publique va au-delà même du volet économique. Si elles
opèrent un soutien économique dans l’élaboration, les dynamiques informelles permettent aussi
de limiter les frustrations sociales. Par

Conclusion :

Arrivé au terme de notre travail, nous pouvons dès lors affirmer que l’action publique en général et
ses dynamiques informelles en particulier ont participé de plusieurs manières à la régulation de la
société. Toutefois, les deux cadres dans lesquels elles se sont le plus marqués sont donc le volet
économique à travers les financements effectués par les acteurs privés et des organismes
internationaux. D’un autre coté elles ont participé à cette régulation politique par le biais du volet
social également. C’est à travers l’apaisement des frustrations sociales qui commençaient à se faire
sentir dans l’atmosphère sociétale. Néanmoins force est de constater aussi que ces dynamiques
informelles sont aussi à l’origine d’une dépendance des Etats dit « faibles » ou « sous-développés »
par rapport aux acteurs internationaux. De plus elles encouragent une instrumentalisation de l’Etat
par les bailleurs de fond qui vont donc mettre en avant leur intérêt propre dans les interactions avec
ces Etats.

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