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JEAN BIWOLÉ-FOUDA
FSEG, Université de Ngaoundéré (Cameroun)
L’entreprise africaine
frugale et agile
La théorie des organisations revisitée
E
n Afrique subsaharienne, depuis les l’entreprise africaine en montrant comment
indépendances, à la faveur de l’idée l’efficacité de son ancrage et de son mode de
que le mode de management fonctionnement peut être expliquée par son
classique (appelé encore modèle occidental) caractère frugal et agile.
est universel, il était admis que ce continent Considérant qu’il s’agit d’un modèle diffé-
ne sortirait du sous-développement que s’il se rent du modèle classique il est difficile de
conformait à ce modèle. Mais si ce dernier a mettre en exergue des référents théoriques
pu être adopté efficacement dans certaines managériaux. C’est plutôt dans les travaux
entreprises, ainsi les grandes entreprises à de recherche de nature économique et
dimension internationale et les filiales d’en- sociologique que nous puisons des soubas-
treprises étrangères, il n’en a pas été de même sements théoriques.
dans les entreprises locales, notamment Après avoir défini les concepts utilisés nous
celles qui fonctionnent en symbiose étroite exposons ces approches théoriques qui
avec la société dans laquelle elles opèrent. conduisent à émettre nos propositions de
Pour ces dernières, il apparaît à l’observation recherche et présentons notre terrain d’étude.
que le mode de management importé n’est Nos propositions de recherche sont ensuite
pas adéquat1. confrontées au terrain. Les constats quant aux
Avec le temps, mais aussi face à un spécificités de l’entreprise africaine vont
dynamisme économique observé dans des conduire à poser la question de l’existence
entreprises africaines fonctionnant différem- d’une théorie des organisations africaines.
ment du modèle de référence, on tend à
remettre en cause son universalisme. On se
I – CADRE CONCEPTUEL,
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1. L’ouvrage de Bourgoin « L’Afrique malade du management » (1984) est à cet égard significatif.
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que mis en valeur par Granovetter (1973). Elle se décline en cinq principes que l’on
Commençons par l’exposé de la démarche peut énoncer ainsi :
la plus ancienne, celle de Granovetter. 1) « Démarrer avec ce que l’on a »
(connaissances, personnalité, relations) ;
2) « La perte acceptable », c’est-à-dire que
La théorie du capital social, du réseau
la décision s’appuie sur ce que l’on est prêt à
social
perdre plutôt que sur l’anticipation du gain ;
Par capital social il faut entendre l’ensemble 3) « Le patchwork fou » signifie que le
des ressources dont on peut disposer y projet entrepreneurial est un assemblage
compris les ressources immatérielles. Parmi d’apports, de parties prenantes (clients,
ces ressources citons : les connaissances, employés, fournisseurs, etc.) ;
les relations, le « capital social » (Grano- 4) « L’opportunisme ou effet surprise » qui
vetter, 1973). Pour cet auteur, les liens est complémentaire au principe précédent :
sociaux ont une importance majeure : « The l’entrepreneur est celui qui sait tirer profit
strength of a tie is a (probably linear) des opportunités ;
combination of the amount of time, the 5) « L’avenir n’est pas écrit », l’entrepre-
emotionnal intensity, the intimacy (mutual neur est comme un pilote dans l’avion, il
confiding) and the reciprocal services which agit en fonction de l’environnement du
caracterize the tie. » moment.
Cette conception nous renvoie également à De ces principes on peut donc déduire que
la théorie des ressources de Penrose (1959). l’entrepreneur n’est pas celui qui, au départ,
ou à celle de Wernerfelt (1984). En effet, a une bonne idée qu’il met en œuvre à l’aide
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et la fonction de contrôle ne sont pas séparées. Leur confusion est totale pour les
réparties entre des personnes ou des entités entreprises individuelles ». C’est à ce type
différentes. Sur cette base, on peut diffé- d’entreprises « communautaires » que nous
rencier trois types d’entreprises : les entre- ferons référence lorsque nous parlerons
prises « contrôlées » (celles dans lesquelles d’entreprise africaine.
propriété et pouvoir sont séparés). les Pour mettre en valeur ses spécificités
entreprises publiques, et les entreprises rappelons d’abord ce que l’on appelle
« communautaires ». « Entreprise », concept qui n’est pas de
Les deux premiers types (entreprises contrô- nature juridique. Mérigot (1991, p. 3)
lées et entreprises publiques) obéissent à des envisage l’entreprise comme « une réalité
logiques quasiment universelles, même si polymorphe et protéiforme, vivante,
des pratiques traditionnelles amènent par- complexe et pluridimensionnelle, unitaire
fois à conclure à des formes d’hybridation et perçue très diversement ». En consé-
(Bakengela Shamba et Livian, 2014). Les quence, selon l’auteur, on ne peut admettre
pratiques introduites ne peuvent cependant qu’il y ait un « corps de principes très
déroger aux principes fondamentaux de prescriptifs, applicables à toutes les entre-
chaque type4. Par contre, dans le cas de prises, édictant la meilleure façon, la
l’entreprise africaine, telle que décrite, c’est- manière optimale de gérer » (idem, p. 9).
à-dire celui de la petite entreprise dans Cette manière relativiste, ou contingente, de
laquelle il n’y a pas séparation entre considérer l’entreprise nous conduit à une
propriété et pouvoir, qui est « encastrée » certaine liberté d’en fixer les frontières, les
dans un environnement source de droits et objectifs, et les modes de fonctionnement.
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4. Ainsi, l’entreprise contrôlée est soumise aux règles de bonne gouvernance, dans une entreprise publique, le respect
de l’argent public n’admet aucune dérogation aux règles de la comptabilité publique.
5. Sur ce concept voir Karsten L. et Illa H. (2004) « Ubuntu comme un concept de management », Revue Cedres-
Études, numéro spécial « Gestion ». Il est généralement traduit par : « Je suis ce que je suis grâce à ce que nous
sommes tous ».
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6. Citons les principaux : Hien F.K. (2007), Mpinda Madila M. (2007), Ayimpam S. (2014).
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près de la frontière du Togo, elle a choisi confections antérieures. Elles y ont ajouté
l’activité d’achats et ventes de bijoux, simplement un élastique pour aider à fixer le
produits facilement transportables et qui masque sur le visage. Ainsi la majorité des
permettent d’effectuer le commerce dans les Camerounais ont pu s’offrir à un prix
deux pays frontaliers sans être soumis aux dérisoire cet accessoire devenu obligatoire.
contrôles douaniers. Pour des raisons Sans cette initiative, dans un contexte de
familiales, elle doit s’éloigner de la frontière confinement total, la poursuite de toutes les
et se rapprocher de la capitale. Elle ouvre petites activités de débrouillardises qui
alors un commerce de pagnes grâce à un concentrent la majorité des populations
crédit fournisseur de deux mois. Pour le pauvres dans ce pays n’aurait pas été
rembourser, elle doit augmenter son volume possible. On pouvait alors s’attendre à
d’activité et s’installer dans une boutique, une crise sociale. L’habileté, la malice et
elle devient donc « visible ». Les charges l’intelligence (toutes caractéristiques qui
augmentent (impôts, loyer, frais de per- rassemblent à la fois la frugalité et l’agilité)
sonnel) au point d’être contrainte d’arrêter de ces petites couturières ont donc contribué
son activité. Elle décide alors de s’orienter à la fois à ralentir la propagation du virus et à
vers la vente de pagnes de luxe. Elle exerce maintenir un minimum vital d’activités
son activité chez elle. Elle se fait livrer des économiques.
pagnes venant du Mali ou du Sénégal par On ne trouve pas dans les entreprises
l’intermédiaire de simples voyageurs étudiées les stratégies de conquête de
qu’elle connaît, à l’occasion de leurs marchés, ni les stratégies de domination.
déplacements dans ces pays. Elle peut Plusieurs raisons peuvent expliquer cette
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adoptées sous contraintes, peuvent donc être La frugalité et son corollaire, l’agilité, dans
qualifiées de frugales. En contrepartie, on le domaine stratégique, sont résumées dans
relève certains avantages que l’on peut le tableau 2.
qualifier d’agilités.
Ainsi, si le processus de décision collectif et
informel est forcément long en contrepartie Frugalité et agilité dans la gestion
sa mise en œuvre est aisée et rapide. La des ressources humaines
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7. Nous entendons par « entreprise moderne » l’entreprise qui a adopté les modes de gestion classiques. C’est souvent
le cas lorsqu’elle devient de type sociétaire.
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8. Dans la plupart des pays africains subsahariens, cette part offerte gratuitement s’appelle « cadeau ». Le vendeur
brandit ostensiblement cette part en précisant au client : « voici ton cadeau ». Le cadeau peut être un verre de riz pour
une dizaine de verres de riz achetés ; une poignée de main pleine d’arachides, pour une dizaine de mesure d’arachides
achetées ; quelques fruits (mangues, oranges, etc.) pour une certaine quantité de fruits achetés…
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9. Il peut s’agir des produits qui sont plus consommés les weekends…, pendant la période de ramadan, pendant les
vacances scolaires…
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10. Rappelons que dans une entreprise individuelle c’est la tenue d’une comptabilité qui permet de définir l’entreprise
en différenciant le patrimoine personnel de celui de l’entreprise.
11. Le lien communautaire peut être l’ethnie, la langue, le village d’origine, la religion, etc.
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marché de Kinshasa, relate le cas de femmes C’est le maintien des traditions sénégalai-
qui n’ont pas de marchandises mais qui ses, notamment les relations avec ses
chaque matin empruntent des marchandises coreligionnaires, qui explique son mode
à quelques collègues et le soir leur restituent de fonctionnement atypique dans le
les invendus. Elles évitent ainsi d’acheter et contexte considéré.
de gérer un stock. La frugalité et l’agilité Contrairement aux autres entreprises dont
constatées reposent sur le « capital social ». l’objectif prioritaire, voire unique, est la
L’auteur fait état d’un autre exemple de rentabilité financière, dans l’entreprise afri-
« débrouillardise » sur ce même marché : caine l’objectif prioritaire est la subsis-
« pour acheter un carton de poulets revenant tance : « Lorsque le besoin en travail, et
à 11 000 francs CFA, une vendeuse donc en revenu, du dirigeant… est satisfait,
emprunte en début d’après-midi 1 000 fr la croissance de l’entreprise s’arrête. L’ex-
CFA à onze de ses collègues (somme prise cédent de profit par rapport à ce niveau de
sur leurs recettes de la matinée). Le soir, besoin ne sert pas à développer l’entreprise,
après avoir vendu son carton de poulets, elle il est soit affecté à des dépenses de
rend à chacune le 1 000 francs prêtés et consommation, soit transféré au sein de la
rentre chez elle avec son petit bénéfice ». communauté. » (Koanda, 2005). Les trans-
Le comportement frugal et agile, possible ferts au sein de la communauté peuvent
grâce à la dimension communautaire de prendre différentes formes (participation
l’entreprise, se maintient parfois au-delà des aux événements familiaux, paiement de
frontières. Tidjani (2007) relate le cas d’un frais de scolarité des enfants, etc.). Cette
commerçant sénégalais, émigré aux États- redistribution est souvent, par erreur, envi-
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12. Les Mourides constituent l’une des trois confréries musulmanes du Sénégal.
13. Ce qui conduirait à considérer que l’on ne se trouve pas dans une véritable entreprise mais dans une organisation
philanthropique.
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14. Ce sont des petits commerçants de services de téléphonie mobile que l’on retrouve partout dans les villes
africaines. Ils offrent une diversité de services : recharge d’unités (appelées « Crédit » au Cameroun, « Flash » au
Gabon), appels téléphoniques, transferts d’argent, etc.).
15. L’espace de stockage (espace où on sert le client) est souvent une pièce de la maison d’habitation du vendeur, on
s’approvisionne, parfois plusieurs fois par jour, selon les besoins ; la gestion des déchets liés à l’activité commerciale
est confondue à la gestion des ordures ménagères ; l’éclairage est souvent rudimentaire (lampe tempête ou flamme
d’une bougie)…
16. On appelle ainsi le passage direct des marchandises du quai d’arrivée au quai de départ sans passer par le stockage.
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17. Nwamen (2006) indique, dans une étude effectuée dans les grandes villes camerounaises, qu’environ 89 % des
entreprises, toutes tailles confondues, utilisent la téléphonie mobile et que cette utilisation est un facteur important de
compétitivité.
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décentralisées sont permises puisque les fonctionnent, en principe, selon leur modèle
employés sont compétents. Enfin, relevons respectif de référence.
que la recherche constante du progrès se Par contre, « l’entreprise communautaire »
traduit par la normalité du changement. fonctionne selon un modèle différent, non
« C’est ce modèle de management, consi- encore suffisamment exploré. L’adoption
déré comme universel, qui a été importé en du modèle « entreprise village » (Zadi
Europe dans les décennies 1960 et 1970, via Kessy, 1998) par les théoriciens du mana-
les écrits des théoriciens du management et gement suppose un changement de para-
la formation d’enseignants et de managers digme, une « révolution culturelle douce »
outre-Atlantique. C’est celui qui sert éga- (Olomo, 1987, p. 93). Ce qui retarde la
lement de référence en Afrique pour porter reconnaissance de ce modèle repose sur
un jugement sur l’efficacité du management quelques-unes de ses caractéristiques. Rele-
des entreprises. » (Causse, 2018). vons celles qui sont considérées comme les
Comparativement aux bonnes pratiques plus bloquantes.
énoncées ci-dessus, on déduit que : « La Tout d’abord ses frontières sont floues. Les
firme africaine a des difficultés à innover » parties prenantes sont nombreuses et peu-
(Ponson, 1990, p. 19). C’est une « firme vent varier d’une entreprise à l’autre
imparfaite » (Penouil, 1997). On se pose la (famille, village, ethnie). Elles ne sont pas
question : « Le management africain mythe liées à l’entreprise par un contrat formel. La
ou réalité ? » (Dia, 1990). On est « Face à prise en compte de toutes entraîne l’obliga-
l’impossible décentralisation des entreprises tion de satisfaire des objectifs contradic-
africaines » (Iribarne (d’), 1990). Les publi- toires, ce qui s’accorde mal avec ce qui est
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19. Ainsi l’absence à une manifestation (funérailles, par exemple) peut être compensée par une somme d’argent, ou
inversement l’argent remplacé par la présence, donc par le temps.
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lorsque l’on aura proposé un autre mode Le comportement frugal et agile constaté a
d’évaluation de ses performances (Biwolé- conduit certains auteurs à douter de la
Fouda, 2015). Il est évident que limiter la rationalité de ce type d’entreprise. Nous
mesure de ses retombées aux seuls résultats considérons que ce comportement a sa
financiers ne favorise pas sa reconnaissance. propre rationalité, relevant de la théorie des
organisations revisitée, c’est-à-dire d’une
théorie des organisations africaines20.
CONCLUSION
Ce type d’entreprise se situe généralement
Le modèle de l’entreprise africaine existe dans le secteur informel qui représente près
bien. Ses spécificités relèvent pour la de 90 % de l’activité économique des pays
plupart du comportement frugal qu’elle en développement. Les tenants de la
adopte dans un contexte où les ressources modernité, notamment les bailleurs de fonds
sont limitées et où la pression communau- internationaux de ces pays, à qui elle
taire est bien présente. échappe, n’ont de cesse de vouloir la faire
Comme nous l’avons souligné, il ne s’agit passer dans le secteur moderne. C’est
pas « d’innovation frugale » basée sur la méconnaître le mode de fonctionnement
recherche technologique mais de frugalité de ce type d’entreprise, à l’heure où la
plutôt contrainte qui se traduit par l’ingé- frugalité et l’agilité sont les caractéristiques
niosité et le bon sens. importantes de la modernité. L’objectif
Si elle ne donne pas lieu à une « innovation recherché par les bailleurs est surtout de
inversée » de type Sud-Nord systématique, la soumettre à l’impôt21, c’est oublier que,
elle peut au moins être reconnue comme du fait de son encastrement dans la société,
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