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Jean-Paul Tchankam
Professeur Senior
CREFF, Université Montesquieu Bordeaux IV
BEM-Bordeaux Management School
2. On peut consulter à ce sujet : Kamdem (2004), Bell Bell (2002), Bigou-Lare (2004),
Pérochon (2000).
50 Jules Roger FEUDJO & Jean-Paul TCHANKAM
pas respectée. Il importe que soit établi une sorte de contrat moral
spécifiant les objectifs visés, les moyens mis en place pour les
atteindre, les rôles respectifs du coach et de son coaché et un plan
d'action comprenant un échéancier (Covin et Fisher, 1991 ; King et
Eaton, 1999). Ce contrat doit permettre aux parties de gérer et de
structurer leur relation, tout en permettant une certaine flexibilité pour
ajuster le tir en cours de route (Audet et Couteret, 2002). Le tableau de
bord du coach devient alors une nécessité incontournable.
Un autre aspect de la relation coach et coaché a été signalé par
Bayad et Persson-Gehin (2003). Pour ces auteurs, l'entrepreneur ne
saurait limiter son apprentissage à une forme de mimétisme
(apprentissage en simple boucle au sens d'Argyris et Schön). Il doit au
contraire générer un savoir actionnable, dont les modalités se
définissent et se modifient "chemin faisant". Pour y parvenir, il doit
disposer d'une enveloppe culturelle minimale" (ECM), un ensemble de
points qu'une entreprise recherche lorsqu'elle doit faire appel à un
coach. Elle cherche à ce que l'enveloppe culturelle minimale soit en
accord et ait la même vision que celle de l'entreprise (Lenhardt, 2002).
Méthodologie d’investigation
OKALLA AFRICAN
TRUST
Cabinets AHANDA CONSULTIN
MAZARS CONSULTIN
Comptables ET G
G
ASSOCIES ENTREPRISE
Résultat de
L’accompa- Succès Succès Succès Succès
gnement6
Durée totale 2 heures 50 2 heures 40 4 heures 1 heure 55
de l’entretien minutes minutes minutes
avec l’expert
ou son
collaborateur
rôles qu’ils ont dû jouer ont eu pour point focal les fondamentaux qui
viennent d’être évoqués.
La rédaction de la documentation attestant l'effectivité du
basculement était très attendue par les chefs d'entreprise. Il s'agit pour
ces derniers d'une preuve du travail accompli. Il sert également de
base de contrôle de l'effectivité du basculement, de la régularité et de
la sincérité dans la transcription des comptes de l'ancien référentiel au
niveau système.
Quant aux séminaires d'imprégnation et de vulgarisation animés
par les experts-comptables, ces séminaires étaient destinés aux
membres du personnel comptable du client. L’objectif de cette
préformation était de permettre à ces derniers d’assimiler le nouveau
référentiel comptable. Comme le soulignent de façon conjointe les
PME et les experts-comptables, ces séminaires, en dépit de leur coût
très élevé, ont permis aux dirigeants et aux comptables de PME de
s’approprier le nouveau dispositif de façon autonome. En outre, ces
séminaires étaient conçus comme des pseudos formations à visée
communicative. La formation donnée par les experts-comptables aux
cadres des PME était organisée autour de trois concepts : le
comptable, l’organisation et le système d’information comptable. Le
premier module de formation orienté vers les chefs et les cadres
comptables a pour objectif de fournir les rudiments indispensables
pour l’évaluation de la performance du service comptable. Le contenu
du second module de formation est l’établissement de la déclaration
statistique et fiscale (DSF) version OHADA. Après avoir rappelé les
obligations légales qui sous-tendent l’établissement et le dépôt de
cette DSF, sont détaillées et passées au peigne fin les différentes
articulations. La participation à la conception et à l’implémentation du
système de contrôle interne a fait également l’objet de modules de
formation et a même joué un rôle à part entière. Comme l’indiquent
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Villes Nombre %
Total 79 100
Conclusion et implications
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