: Une nouvelle approche du contrôle de gestion des services
Introduction : Le chapitre 12, rédigé par FRANÇOIS MEYSSONNIER (un professeur universitaire en contrôle de gestion) aborde le contrôle de gestion des services. Actuellement, L’activité de service ne consiste pas à réaliser un bien physique mais à exécuter une prestation intangible en collaboration avec le client (le bénéficiaire), L’activité de service étant plus orientée vers les personnes que vers les choses. Si dans l’industrie la diminution des stocks de biens focalise les préoccupations des managers, dans les services, c’est le stockage des personnes (dans les files d’attente) qui doit absolument être réduit ou rendu plus supportable pour le client. Raison pour laquelle les entreprises pratiquent le contrôle de gestion des services. Selon « Meyssonnier » Les objectifs cherchées par le contrôle de gestion des services qui en découlent ainsi que les instrumentations associées sont présentées : L’évaluation de l’efficience des unités d’un réseau La standardisation des processus productifs La gestion des temps et des délais La gestion des revenus et des capacités de production La mesure de la qualité de service La mise sous tension de l’entreprise de service La notion du business model : La notion de business model est apparue assez récemment. Le business model (Zott et al., 2011), décrit la façon dont une entreprise crée de la valeur et se l’approprie en mettant en œuvre un ensemble de processus et de partenariats, de ressources et de compétences. Le business model est composé de quatre éléments principaux : La proposition de valeur : comprend une description de l’offre, l’identification des segments de marché cibles et les modes d’accès à ces clients cibles L’architecture de valeur : permet de voir comment la valeur est délivrée au travers de la chaine de valeur interne et du réseau externe de l’entreprise étendue Les ressources et les compétences : font référence aux modes d’articulation et d’exploitation des actifs matériels et immatériels décisifs de l’organisation. L’équation économique : présente les éléments de profitabilité (les revenus et les coûts) et la dynamique des mouvements de trésorerie (les encaissements et les décaissements) de l’entreprise. La Mise en œuvre de la balanced scorecard pour le pilotage stratégique des services La Balanced Scorecard, ou BSC, est une méthode de gestion stratégique qui permet de mesurer et de suivre la performance d'une organisation par rapport à ses objectifs stratégiques. La BSC est une approche globale qui permet aux organisations de mesurer le succès de leur stratégie selon quatre perspectives différentes : financière, client, processus internes et apprentissage et croissance. En utilisant la BSC pour piloter les services, les organisations peuvent se concentrer sur les perspectives clés telles que la satisfaction des clients, l'efficacité des processus internes, le développement des compétences et la performance financière. En outre, la BSC peut aider les organisations à mesurer la contribution des services à la stratégie globale de l'organisation, à communiquer les résultats de manière efficace et à suivre les progrès au fil du temps. Conclusion : Le contrôle de gestion des services implique la collecte de données sur les services fournis, les coûts associés à la prestation de ces services, les niveaux de qualité et de satisfaction des clients, ainsi que d'autres facteurs clés qui influencent la performance des services. Ces données sont ensuite analysées pour identifier les tendances, les problèmes et les opportunités d'amélioration. Actuellement, le contrôle de gestion des services est un élément clé de la gestion efficace des entreprises de services. De mon point de vue personnelle je trouve que les idées de l’auteur sont convenables à ce que je pense, car En utilisant cette pratique, les entreprises peuvent améliorer leurs performances, leur rentabilité et leur satisfaction client.