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Définitions principales :
Le TBS ; élaboré de façon centralisée, et dès lors légitimé par le pouvoir normatif
Principe a l’inverse ; reviendrait aux composantes de cette organisation de légitimer par leur
expertise et d’exprimer auprès des instances de direction, ce qui doit ou devrait figurer dans
le TBS.
L’intégration, ou plutôt le degré d’intégration, est ici entendu au sens d’un alignement des acteurs
autour des buts de leur organisation. Par le biais du TBS, cette intégration se rattacherait à un
principe de cohérence formelle et formalisée, donc de stabilité, de la stratégie, de la structure
organisationnelle. Autrement dit, et plus généralement, l’hypothèse intégrative associée à la
conception du TBS repose sur l’universalité supposée de son cadre conceptuel et du langage associé.
Typiquement, cette hypothèse est illustrée par la normativité du BSC « Balanced scorecard », et par
sa logique de déclinaison hiérarchique descendante (Kaplan et Norton, 1992, 1996, 2002). Cette
dernière est d’ailleurs explicitement relayée par des méthodologies telles que « OVAR ».
Le tableau de bord prospectif ou (BSC) se compose de quatre axes, qui doivent ensuite être liés à
des indicateurs de performance adaptés :
Exemples d'indicateurs :
Le TBS doit demeurer réflexif pour rester intégratif, c’est en effet affirmé que ce TBS doit admettre,
et de façon récurrente, des modifications ascendantes. Puisqu’elles sont adaptation aux
transformations de l’environnement, ces modifications deviennent par nature irréversibles. Il
apparaît donc une forme de récursivité de la stratégie qui met constamment en question la
cohérence et la pérennité de l’organisation. Par suite, la cohérence formelle des représentations
spatiales et temporelles contenues dans le TBS se trouve systématiquement mise en question.
Pour dépasser les limites potentielles de l’unicité du TBS, notamment en situation de différenciation
marquée et rapide, et pour limiter ainsi le risque d’échec de la stratégie, la démarche fondamentale
renvoie au principe général de variété requise : inclure dans le STB plus de représentations,
construites et diffusées plus vite, et au plus près des acteurs concernés.
La distinction entre TBS et TBO, puis entre TBO lui-même, vise à donc, dans un premier temps,
développer une variété de formes et de significations présentation aux participants ou décideurs.
Les systèmes d’indicateurs contenus dans les TBO sont à concevoir comme une réponse à la
subjectivité de chaque catégorie d’acteur concerné. Ils sont donc en principe définis localement et
temporairement. Mais ; les obstacles à l’agrégation des données locales fournies par les TBO restent
inévitables car, s’ils n’étaient pas présents, les TBO risqueraient fort, et paradoxalement, de ne plus
atteindre leurs objectifs initiaux de réponse au principe de variété requise.
La logique de conception des TBO apparaît ainsi comme la résultante d’une tension difficilement
maîtrisable entre la recherche et la création de pertinences locales et le maintien de la cohérence
informationnelle et organisationnelle globale.
Une hypothèse essentielle sous tendue par le recours à un système de TBO est que ces derniers
pourraient être agrégés soit de façon formelle, quasi mécanique, soit par le biais d’un processus
organisationnel plus complexe d’apprentissage. Ainsi pourraient être assurés le bouclage et la mise
en cohérence des TBO avec le TBS et la formulation de la stratégie sous-jacente.
Pour cela ; La conception des TBO et des STB devient celle d’un processus de communication, de
dialogue et de partage, sur et par la stratégie et les performances. Il s’agit alors non pas de
contourner ou d’ignorer les paradoxes, les contradictions et les incompréhensions liés à la stratégie
et aux performances, mais bien de les recenser et de les analyser, d’en comprendre les origines. Ainsi
sont supposés s’exprimer et se clarifier les jeux de pouvoir et les possibles conflits latents.
Conclusion :
En grosso en modo ; la conception et de l’utilisation des STB que d’inciter à mieux aller au cœur des
organisations, que d’aider à en approcher puis à en décrire les capacités et la dynamique, la
reconstruction structurelle et stratégique permanente. Plus concrètement, et fût-ce provisoirement,
il convient sans doute, d’interpréter les STB comme l’un des outils mis à la disposition des
contrôleurs de gestion pour étayer la cohésion des organisations et leurs systèmes de pilotage. Mais,
pour répondre correctement à cette finalité, cet outil appelle, comme tous les autres dans le
domaine de la gestion.
Cela signifie que les outils en question ne peuvent constituer un support sauf pour les intégrations.
Malgré toutes les améliorations formelles et méthode suggérée par les consultants et la littérature,
elle ne on peut dire en effet qu'elle répond aux attentes de chaque acteur, Chaque partie prenante
de l'organisation, quelle qu'elle soit.