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Le retour de la contingence ;
Les organisations publiques sachent une grande difficulté au niveau de la mise en œuvre des outils de
control de gestion due au mal compréhension des conditions par ceux qui mettent en ouvre de ces
outils plus au non capacite de s’adapter a des environnements et des situations très varies ce qui
peut conduire a l’abandon de ces outils .
Au niveau des mairies a connu un echec plus patent parce que ces organisations se caractérisent par
un caractère congloméral déployant une multitude d’activités de natures très diverse . Donc
l’implantation de systèmes globaux de comptabilité en coût complet à l’échelon de l’ensemble de la
collectivité ont généralement abouti à un abandon de l’outil ou à une utilisation très limitée.
On peut faire la même remarque pour les hôpitaux ou plusieurs rapports de la cour des comptes et
du HCCA s’inquiètent de la faible diffusion de ce type d’outil analytique lourd.
Au niveau des universités, les tentatives d’implantation des systèmes globaux de comptabilité
analytique en coût complet semblent également se heurter à de nombreux problèmes liés soit au
manque d’intérêt des équipes dirigeantes , soit aux caractéristiques intrinsèques [essentielles]des
universités
[L’échec semble surtout patent pour les gros systèmes en coût complet (sections homogènes ou méthode
ABC) couvrant l’intégralité de l’organisation. ]
Financières ; les contraintes financières sont souvent ignorées lors de la mise en place de
ces systèmes. Les coûts d'implantation sont souvent très élevés en raison de la lourdeur de
l'outil et de son caractère exhaustif, tandis que les coûts d'exploitation sont souvent sous-
estimés et se révèlent plus importants que l'intérêt des informations apportées par le
système.
Politiques ; les contraintes politiques sont souvent négligées. Les élus ont des attentes
particulières concernant ces systèmes de comptabilité analytique, ils cherchent des outils qui
leur permettent de négocier avec les partenaires et de mettre en valeur les actions entreprises.
Les outils de reporting externe sont donc souvent privilégiés pour répondre à ces attentes, ce
qui peut entraîner une sous-utilisation des outils de comptabilité de gestion, qui pourtant
pourraient être utiles pour la gestion interne.
En somme, les raisons de cet échec relatif sont liées à des choix organisationnels et politiques
qui sont souvent faits sans prendre en compte les réalités opérationnelles et financières des
organisations publiques.
N.B ;
L'article conclut que les systèmes de coûts partiels sont souvent mis en œuvre spontanément
par les gestionnaires de services, car ils sont plus simples à utiliser et peuvent fournir des
informations utiles et que Les nouveaux outils du contrôle de gestion, comme l'ABC et le BSC,
ne sont pas des outils universels et rencontrent des difficultés lorsqu'ils sont utilisés en dehors
de leur cadre d'emploi d'origine.
Cette partie aborde l'importance de l'ouverture vers l'extérieur dans le contrôle de gestion.
Bien que les indicateurs comptables et extracomptables soient des outils classiques du
contrôle de gestion, leur utilisation ne permet souvent pas d'obtenir une image complète et
précise de la performance publique. Cela est dû à l'absence d'une approche systémique qui
prend en compte l'environnement [externes] dans lequel l'organisation publique évolue. Ainsi,
des paramètres clés tels que la nature de la demande sociale ou l'impact réel de l'action
publique ne sont souvent pas pris en compte. Cette situation se retrouve également dans le
secteur privé, où il est nécessaire de repenser les outils de contrôle de gestion pour évaluer la
performance à long terme des organisations .
2.1 Une utilisation simpliste des indicateurs inadaptée à la réalité du processus de production et
entraînant de nombreux effets pervers ;
2-2 Un modèle prof table à tout type d’organisation mais impliquant la mise en place de
nouveaux circuits d’information ;
Dans cette section, l'article traite d'une version plus détaillée du processus d'évaluation de la
performance initialement conçu pour les services publics, mais qui est également pertinent
pour les organisations privées.
L'article souligne que les effets négatifs du contrôle de gestion sont également présents dans
le secteur privé, comme l'accent mis sur les objectifs à court terme au détriment des intérêts à
long terme de l'organisation. L'article soutient que cette version plus extensive du processus
d'évaluation est particulièrement utile pour les organisations du secteur privé, y compris les
entreprises industrielles, car même les activités de production ont une dimension de service
importante, comme le respect des délais, la fourniture d'un service de qualité et le service
après-vente. .
Secteur public ;
Secteur privé;
Cette section explique comment les outils de contrôle de gestion, généralement associés aux
organisations publiques, sont également utilisés dans le secteur privé. Les intérêts et priorités
des dirigeants dans les entreprises privées sont souvent différents de ceux des actionnaires,
et les contrôleurs de gestion peuvent être influencés par les intérêts de leur unité de
rattachement plutôt que par les intérêts de la direction générale. Le contrôle de gestion peut
ainsi être utilisé pour justifier les décisions prises par les dirigeants locaux par exemple ; Le
contrôle de gestion est bien alors instrumentalisé par l’équipe de direction de l’usine, son objectif principal
étant de servir de « machine à argument » vis-à-vis de la société mère.
En deuxième lieu, dans les entreprises privées également, on peut constater que les entreprises privées
intéresse au volet « communication externe » du contrôle de gestion. Il s’agit de tenir en compte du poids
et de l’influence des médias, de l’opinion publique et des consommateurs avec l’irruption des pratiques de «
green washing » et tout ce qui ressort de la communication environnementale. Ainsi ,les clients, éléments
essentiels de la performance financière, disposent d’une information de plus en plus exhaustive, via internet
et les réseaux sociaux, sur les entreprises et leurs concurrents.