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PLAN :
Introduction
I- La notion de la performance
Réalisé par :
Siham M’saddak
Hind Lekbal
Introduction :
D’autre part, et grâce au divers outils sur lesquels il se base, vérifier que le
contrôle de gestion constitue à la fois un outil de décision et d’action et un outil
de dialogue et de communication entre les membres de l’organisation.
I- La notion de la performance :
1-Notion de la performance :
« La performance est un concept englobant et intégrateur, donc, difficile à définir de
façon précise. Selon la majorité des écrits consultés, il existe plusieurs définitions
conceptuellement acceptables mais distinctives de la performance selon le domaine
touché et le contexte d’utilisation ».
Dans le champ de l’entreprise, le slogan est aujourd’hui très clair et bien ciselé il
faut performer afin de garantir la survie et la pérennité de son organisation, et
accroître par ailleurs son avantage concurrentiel, en cette époque particulièrement
caractérisée par l’intensification de la concurrence, la mondialisation et
l’internationalisation des marchés. Ainsi, le concept de performance peut être défini
pour une entreprise, comme étant le niveau de réalisation des résultats par rapport aux
efforts engagées et aux ressources consommées. Il s’appuie largement sur les notions
d’efficacité et d’efficience. Par rapport à ces deux critères d’efficacité et d’efficience,
Bourguignon (1997) a commencé par grouper la signification du mot performance, dans le
champ de la gestion, autour de trois sens primaires, à savoir :
une nouvelle allocation des ressources : pour atteindre les résultats souhaités,
l'organisation devra peut-être augmenter son personnel, investir davantage dans
le matériel, répartir différemment ses moyens en réorganisant… ;
la remobilisation des membres de l'organisation : motiver les membres de
l'organisation autour d'un projet, créer un sentiment d'appartenance commune,
les sensibiliser à une cause peut permettre une amélioration de la productivité ou
de la qualité. Une animation différente des équipes peut également permettre
d'atteindre plus facilement les objectifs ;
la révision des objectifs : il est possible que les objectifs initiaux soient
inatteignables du fait d'un manque de réalisme ou d'informations imparfaites.
L'environnement, par son instabilité, peut également avoir rendu les objectifs
inaccessibles et un changement de stratégie nécessaire, avec pour conséquence
une nouvelle définition des objectifs.
Le contrôle opérationnel est une notion que l’on retrouve beaucoup dans le lexique de la
grande distribution et du secteur des entreprises de production. Dans ces domaines, il
s’agit surtout d’un contrôle de gestion opérationnel.
Les ou les contrôleurs de gestion opérationnel doit aider la direction générale à penser
ses objectifs et à les atteindre. Il incarne ainsi une interface entre les organes de
pouvoir de la société et l’opérationnel, c’est-à-dire ses différents départements.
Dans ce contexte, le CO s’organise autour de plusieurs objectifs :
comparer les performances courantes de l’entreprise par rapport au plan annuel
stratégique ;
mesurer l’activité, les performances et les résultats financiers de l’entreprise ;
fournir à l’équipe dirigeante les données nécessaires au développement de la
société ;
prendre des décisions en fonction des erreurs et problématiques observées ;
planifier les corrections nécessaires pour respecter les objectifs ;
conseiller la direction générale.
La fonction du contrôle de gestion opérationnel touche donc :
au domaine financier et à la vérification de la rentabilité des résultats de
l’entreprise ;
au contrôle de la production ; À la vérification des performances commerciales.
- D’ajuster les outils d’analyse des performances aux demandes du dirigeant et des
managers, mais également en les adaptant aux contraintes réelles de l’environnement de
l’entreprise
- De proposer des réflexions et des études dans le but d’améliorer les processus et
performances de l’entreprise
Il est un des éléments clés pour aider les dirigeants et les managers à prendre
rapidement les bonnes décisions. Il peut être considéré comme l’outil opérationnel des
décisions stratégiques. Le contrôleur de gestion est, par essence, dans une recherche
constante de l’efficacité, l’efficience, et l’économie.
Ces outils permettent d’identifier les écarts face aux prévisions et de mesurer en
temps réel la performance d’une activité ou d’un service. Les outils peuvent être
représentés par des tableaux de bord, de la comptabilité analytique, du contrôle
budgétaire. Les indicateurs utilisés peuvent être aussi bien des données financières que
des données volumétriques, quantitatives, qualitatives.
mesure de la performance :
Pour mesurer la performance d’une entreprise, il faut s’appuyer sur des critères bien
déterminés dits indicateurs qualitatifs ou quantitatifs de performance. L’efficacité de
l’entreprise se mesure avec un critère qui traduit un rapport entre le résultat réalisé et
l'objectif fixé. Quant à l'efficience, elle se mesure avec un critère exprimant un
rapport entre le résultat réalisé et les moyens utilisés. L’évaluation de la performance
d'une entreprise s’effectue nécessairement sur tous les aspects : financier, économique,
social, organisationnel et sociétal. La performance financière se mesure grâce à des
indicateurs tels que le ROI, le ROE et l’EVA. La performance économique met l’accent
sur les composantes compétitivité-prix et compétitivités hors prix. La performance
organisationnelle met l’accent sur la qualité de production, les délais, la flexibilité, entre
autres.
Les indicateurs de performance : aussi appelé KPI (Key Performance Indicator), d’une
entreprise sont à la fois un outil de mesure de la santé de l’entreprise et un outil d’aide
à la décision.
Ils touchent tous les domaines d’activité de l’entreprise :
Les indicateurs de performance sont la synthèse des données clés de l’entreprise. Avec
ces indicateurs, le dirigeant connaîtra rapidement si son entreprise se porte bien ou non.
Puis il pourra agir efficacement pour corriger les erreurs qui se sont révélées ou
poursuivre et accroître son développement. Ce sont donc des informations concrètes et
opérationnelles. Le panier moyen, une note moyenne donnée par les clients sur internet,
un nombre de pages vues, etc. sont des exemples d’indicateurs qui seront plus utiles et
efficaces à un service marketing qu’un bilan comptable.
Normes IFRS,
Reporting-scoring,
Il s'agit là des outils d'évaluation plus courants et plus classiques fondée, sur la gestion
« financière » d'un organisme.
Cette mutation du système de pilotage implique une réforme de fond des principes
organisationnels ancestraux et des modes de management.
1. Axe Clients
2. Axe Partenaires
3. Axe Personnel (dont RSE)
4. Axe Public et Développement Durable
5. Axe Actionnaires
6. Axe Processus Interne (et Système Qualité)
7. Axe Système d'information
1) Axe clients
L'importance de la mesure de la satisfaction client pour assurer une réussite durable de
l'entreprise n'est plus à démontrer. Mais l'orientation client n'est pas un vain mot.
Passer d'une logique produit : "On fait ce que l'on sait faire" à un logique client : "On
fait ce que les clients attendent" est une véritable révolution en soi.
2) Axe Partenaires
Le concept d'entreprise "éclatée" a singulièrement renforcé l'importance des liens
entre l'entreprise et ses partenaires, qu'ils soient sous-traitants ou fournisseurs. S'il y
a peu encore, seules les activités à faible valeur ajoutée étaient sous-traitées, ce n'est
plus le cas actuellement et l'entreprise se recentre sur son cœur de métier de plus en
plus étroit. Des activités d'importance sont ainsi confiées à des partenaires. La
performance globale de l'entreprise est étroitement liée celle de la chaîne globale de
sous-traitance.
Voir notamment en complément : Performance logistique et le tableau de bord logistique
3) Axe Personnel
La viabilité de l'entreprise réactive est directement dépendante de la participation de
l'ensemble de ses acteurs internes. La motivation, est ainsi devenue une préoccupation
de tous les instants pour le manager moderne. Il est aussi important de juger à sa juste
valeur la qualité de la coopération interne.
4) Axe Public & Développement Durable
Le potentiel "éthique", qui peut s'exprimer en termes de d'exigences en matière
de Développement Durable et de Responsabilité Sociale des Entreprises, prend à juste
titre une importance de premier plan. Cet axe "Public" englobe la notion de performance
telle qu'elle est perçue par la société civile.
5) Axe Actionnaires
Cet axe, bien trop privilégié aujourd'hui, mérite d'être relativisé en référence aux
autres aspects de la performance. Il ne faut pas pour autant perdre de vue que
l'entreprise commerciale a pour finalité la réalisation de profits. L'investisseur attend
une rémunération (voir l'indicateur EVA). On notera que dans une coopérative de
type SCOP, les salariés sont aussi les actionnaires. Lire à ce sujet le
dossier "L'autogestion, l'entreprise adulte"
6) Axe Processus internes (et système qualité)
L'approche processus "orientée client" a sérieusement réformé la perception de
l'entreprise. Le passage de la conception verticale et hiérarchique à la conception
horizontale et responsable a ouvert le champ des possibles en matière d'amélioration
continue. La mesure à la portée de tous est désormais incontournable.
7) Axe Système d'information
Le système d'information est la clé de voûte de l'entreprise intégrée. La pertinence et
la qualité des informations échangées depuis le client jusqu'au dernier fournisseur
conditionnent la viabilité de l'ensemble.
Vous l’aurez donc bien compris, le contrôle de gestion est devenu une fonction
primordiale dans les entreprises. Il permet de mieux piloter son activité et d’anticiper
les évènements. Grâce à lui le dirigeant ne constate plus un résultat en fin d’année, mais
construit ce résultat. Il a un rôle central dans la construction des outils de pilotage, le
suivi de la performance et des stratégies d’entreprise. Il permet à la direction de
prendre rapidement les bonnes décisions.
Conclusion
Mesurer et piloter la performance de l’entreprise nécessite de faire appel aux outils du
Contrôle de gestion. Mais au-delà de ces techniques, c’est la manière dont les managers
vont solliciter le contrôle de gestion, et son professionnel, le contrôleur de gestion, qui
en fera sa Valeur.
A bien y regarder, les réels progrès accomplis en matière de contrôle de gestion
tiennent moins à la spécificité et aux caractéristiques des outils qu’à leur meilleure
intégration au processus de management de l’entreprise.
Le contrôle de gestion matérialisé par ses outils, par les contrôleurs et les managers,
est alors condamné à vivre avec un système imparfait qui ne mesurera jamais tout à fait
la performance et ne permettra jamais de piloter automatiquement l’organisation. La
composante humaine et subjective du processus reste fondamentale. Les managers
peuvent d’ailleurs prendre appui sur les imperfections des outils du pilotage pour
renforcer leur degré de contrôle sur l’organisation. Celles-ci sont en effet autant de
portes ouvertes pour identifier des opportunités nouvelles de développement, casser les
structures mentales établies de longue date, se poser des questions sous un jour
nouveau ou plus généralement pour réintroduire de l’intelligence dans un système
automatisé. En un mot, les imperfections permettent de faire progresser le degré de
maîtrise sur l’organisation plus que la maîtrise du processus de contrôle lui-même.