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Introduction :

L’importance de la filière logistique en France. Elle représente 10% du PIB en France. C’est
1,8 million d’emploi. Les couts logistiques représentent 10 à 15% du CA d’une entreprise.

La place de la France par rapport à ses concurrents européens. (cf doc 1), LPI : indice
performance de la logistique. Allemagne en bleu, Pays-Bas en orange, France en gris.
L’indice de performance logistique est agrégé, il est obtenu par une somme, il est obtenu à
partir de différents critères :
- Efficacité du passage aux frontières :
o il y a un passage aux frontières dans les relations entre les pays hors UE.
o Temps de dédouanement, temps pour les contrôles
- Qualité des infrastructures, moyens qui permet de transporter les marchandises,
infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires, ferroviaires, fluviales.
- Facilité des expéditions internationales : cout des expéditions internationales.
- Qualité et la compétences des services logistiques : prestaires logistiques fournissent
des prestations de qualités ? Concerne l’ensemble des prestations fournies,
- Suivi et traçabilité des expéditions : moyens et outils de traçabilité
- Respect des délais

La France est en retrait par rapport à ses concurrents européens.

Section 1 : la logistique/la chaine logistique : les évolutions

Chapitre 1 : les différents concepts : de la logistique à la chaine logistique et à


la gestion de la chaine logistique

1.1. La logistique

Définition : la logistique c’est l’art est la manière de mettre à disposition un produit donnée
au bon moment, au bon endroit, au moindre cout et avec la meilleure qualité possible.
L’origine est militaire au 19eme, comment donner aux soldats de quoi se nourrir, s’habiller,
se soigner => approvisionnement et informations.
Dans le domaine militaire, la logistique est la technique des transports, des ravitaillement et
des approvisionnement des troupes.

1.2. Les différentes approches de la logistique

- Les opérations physiques :


Qui portent sur le produits agricoles ou industriels (transport, entreposage, manutentions,
emballage). C’est une approche restrictive de la logistique.

- Système de flux
C’est une branche des sciences de gestion. Flux de produits et flux d’informations entre
l’entreprise et ses partenaires (transporteurs, fournisseurs, clients, banques…)
- Logistique amont/interne/aval
Relations depuis le fournisseurs jusqu’au client.
En amont, on réalise les achats auprès des fournisseurs, on amène les produits dans
l’entreprise (approvisionnement) et entreposage des matières premières ou composant.
Interne : concerne la production de l’entreprise à partir des matières premières achetées
auprès des fournisseurs, il faut stocker, entreposer les sous ensemble ou produits finis.
Aval : concerne la distribution, amener le produit via le distributeur jusqu’au client.

1.3. La chaine logistique – supply chain

La chaine logistique fait référence à des séries de processus impliqués dans la production et
la distribution de biens. La supply chain correspond à la vision globale des flux logistiques de
l’entreprise mais aussi de ses fournisseurs et de ses clients.

Il existe différents types de flux entre les différents acteurs :


- Flux d’informations entre clients et fournisseurs et fournisseurs et clients
- Flux physiques : approvisionner (fournisseurs), transformer (manufacturier),
distribuer (distributeur) : fournisseurs jusqu’au client.
- Flux financiers : du client vers le fournisseurs (aval vers amont).

1.4. La gestion de la chaine logistique GCL : supply chain management SCM

La supply chain management définit l’emble des ressources, des moyens, des méthodes, des
outils techniques destinés à piloter le plus efficacement possible la chaine logistique globale
depuis le premier fournisseur jusqu’au dernier client.

 Les différences entre logistique et la gestion de la chaine logistique

La gestion de la supply chain est une démarche visant la synchronisation des processus
(coordination/collaboration)
La gestion de la chaine logistique est un concept global qui associe plusieurs processus pour
obtenir un avantage concurrentiel.
La logistique se réfère aux flux de biens et d’informations dans la chaine logistique.

La gestion intégrée de la chaine logistique c’est transformer les couts en avantage


concurrentiel, maitriser les flux physiques et organiser les flux informationnels de la
conception jusqu’à la livraison chez le client final. C’est une fonction transversale qui
impacte tous les services de l’entreprise.

Chapitre 2 : les évolutions de la logistique

2.1. De la logistique à la gestion de la chaine logistique GCL

 La logistique de service ou la logistique séparée de 1950 à 1975


L’économie est en pleine expansion. La demande des consommateur est forte et supérieure
à l’offre. Les entreprises cherchent avant tout à produire les plus grandes quantités
possibles.
Il y a une consommation de masse. Le marché est majoritairement national. La logistique est
centrée sur la production.

 La logistique fonction ou logistique intégrée de 1975 à 1990

La concurrence va s’accroitre, il y a une lente saturation du marché qui fait que le client
devient plus regardant sur la qualité des produits dont il a besoin. Il y a une prise de
conscience du rôle important et transversal de la fonction logistique et implique d’autres
services. En effet il faut bien acheter. Il y a un regroupement des opérations en « logistique
Amont » et logistique Aval ».

 La logistique processus ou logistique coopéré à partir des années 90

Il y a beaucoup de changements à partir des années 90. En effet la demande des


consommateurs est inférieure à l’offre. Le marché est très concurrentiel. Il y a une
libéralisation du commerce : le marché devient mondial. L’objectif des producteurs est de
trouver de nouveaux marchés, fournir un produit d’une qualité toujours supérieure, réduire
un maximum ses coûts (avec la délocalisation). Coller à la demande des clients en s’assurant
d’avoir un temps de réponse le plus court possible (volatilité importante du consommateur
et de sa demande). La fonction achat devient fondamentale.

Le rôle de la logistique dans l’entreprise revêt un caractère stratégique.


- Développement des NTIC, les entreprises communiquent en temps réel,
- Développement de la conteneurisation, permet le transport de grosses quantités de
marchandises.
La chaine logistique se complexifie : l’approche devient globale

2.2. la logistique inverse ou logistique des retours

Ex : H&M, click and collect (recycler d’ancien vêtement et recommence avoir un bon d’achat)

La logistique des retours est l’ensemble des activités mises en œuvre pour réaliser le flux
inverse des marchandises, c’est-à-dire, en partant du consommateur jusqu’à l’entrepôt de
l’unité commerciale ou du fabricant.
- SAV
- Recyclage
La logistique des retours est au cœur de l’économie circulaire : il s’agit de prendre des
ressources en fin de vie pour les réintroduire dans le cycle de production et d’utilisation. Ce
qui en fait une des composantes de l’économie circulaire.

Objectifs de la logistique inverse :


- Minimiser l’impact environnementale qui découle de l’activité des entreprises
- Amélioration de l’image de l’entreprise et une plus grande satisfaction du client
2.3. La logistique durable

La logistique durable est le fait d’explorer les interactions entre la logistique et le


développent durable.
C’est le fait de concilier 3 aspects :
- Aspect économique : viable
- Aspect écologique : durable
- Aspect Sociétale/ social : vivable, accepté par la société

La logistique durable chez Danone/ Evian (doc 3)


PVC => PET d’origine naturel

Section 2 : la gestion de la chaine logistique et ses enjeux

Chapitre 1 : l’optimisation des flux

1. Présentation des différents flux

- Rechercher des fournisseurs et effectuer des achats auprès des fournisseurs


- Emballage
- Transport
- Dédouanement : si les fournisseurs sont dans L’UE, il n’y a pas de dédouanement.
- Contrôle de l’information et gestion des risques
- Production, entreposage et gestion des stocks

Chapitre 2 : la fonction « achats »

1- L’évolution de la fonction ACHAT

Année 60-70 : la fonction achat n’existe pas, il y a que la fonction approvisionnement : c’est
le chemin depuis le fournisseur jusqu’à l’acheteur. Il ne faut pas qu’il n’est pas de rupture
dans la chaine approvisionnement, que les marchandises ne soient pas bloquées.
Année 90 : on va construire des partenariats avec les fournisseurs et étude des processus
industriels pour réduire les couts. Le but est d’avoir les couts les plus faible possible. Il y a
une professionnalisation de la fonction achat.
Moitié des années 2000 : utiliser la capacité d’innovation des fournisseurs et nouer des
partenariats. Pour cela il faut intégrer de la valeur dans l’entreprise.
Aujourd’hui : on est toujours dans la même démarche, le sourcing est très important, c’est
un moyen de valoriser la marque, de se différencier.

La fonction achat était quasi inexistante dans les années 70, c’est devenu après une fonction
support. Aujourdui c’est devenu une fonction stratégique.
A l’heure où les achats représentent, en moyenne, plus de 60% du CA des entreprises,
l’essentiel des ressources productives de ces entreprises se trouvent chez leurs fournisseurs.

Les achats low cost laissent de plus en plus la place a des achats high value.
Il y a eu une professionnalisation accrue de la fonction achat avec le boom d’internet et
l’apparition des outils modernes comme l’e procurement et surtout le e-sourcing (recherche
de fournisseur via internet).

Les acheteurs deviennent des cadres stratégiques car ils contribuent à la baisse des couts et
à l’augmentation des marges dans les entreprises.

2- La sélection des fournisseurs

2 – 1 Les différents fournisseurs

Tous les fournisseurs n’ont pas la même importance. En effet il existe différents types de
fournisseur :
- Le fournisseurs stratégique : offre a son client un avantage concurrentiel qu’il est le
seul à pouvoir lui offrir, soit en termes de cout, de produit ou de services. C’est ceux
qui sont indispensable, ceux sans qui l’entreprise a du mal à se développer. C’est sur
ceux-là que l’on va bâtir la croissance de l’entreprise. C’est ceux dont la défaillance
aura un impact immédiat sur l’entreprise.
- Les fournisseurs préféré : est important mais offre des produits qu’on peut trouver
chez d’autres fournisseurs
- Le fournisseurs occasionnel : qui a peu d’impact sur la performance de l’entreprise.

2 – 2 Les critères de sélection des fournisseurs

Les critères commerciaux :


o Le prix : c’est le prix du produit arrivé chez l’acheteur qu’il faut prendre en
compte. En effet, il faut prendre en compte le cout de transport, le cout de
dédouanement (les couts supplémentaires)
o Conditions de paiement proposées par le fournisseur : délai de paiement
accordé car cela impact directement la trésorerie de l’entreprise de façon
positive ou négative
o Conditions de vente : que lorsqu’il y a des échanges avec des produits
étrangers ; les conditions de vente s’appliquent dans le commerce
international et indiquent qui, du vendeur ou de l’acheteur, prendra en
charge tout ou en partie des opérations logistiques pour rapatrier les biens
chez l’acheteur. Par exemple, si la vente est EXW à l’usine, c’est l’acheteur qui
s’occupe de toutes les opérations pour rapatrier la marchandise. Ou si la
vente est DDP, c’est au vendeur de s’occuper de tout.

La qualité :
o Produit : il faut savoir si les produits sont aux normes. Pour rentrer dans l’UE,
les produits doivent avoir le marquage règlementaire CE. Ce marquage assure
la conformité du produit aux exigences définies par les directives/règlements
o Fabrication : correspond au processus de fabrication. Organisme certificateur,
on peut se demander si le fournisseur a dit-il une norme ISO ?. cette
organisme définit des normes
Les principales normes ISO :
Quelques exemples : ISO 9000 : management de la qualité, ISO 22000 : management de la
sécurité des denrées alimentaires, ISO 14000 : management environnemental, ISO 45001 :
santé et sécurité au travail, ISO 26000 : responsabilité sociétale.
Les avantages de la certification ISO pour un fournisseur :
- Les normes ne sont pas obligatoires mais il y a un avantage en matière de marketing
car l’entreprise peut garantir à ses clients qu’elle respecte les plus hautes normes de
qualité.
- Une norme est acquise pour 3 ans, avec une vérification au bout de 3 ans par un
professionnelle. Les problèmes sont détectés plus rapidement et les solutions sont
meilleures.
- Une meilleure compréhension des besoins des clients, meilleure image de
l’entreprise
- Les fournisseurs deviennent davantage des partenaires.

Les risques liés aux fournisseurs :


o Risque financier : analyser le bilan et le compte de résultat, notation par des
organismes spécialisés (EULER HERMES, COFACE, ATRADIUS)
o Risque pays :

Potentiel technologique et potentiel innovation :


o Brevet : le fournisseur détient-il un/des brevets. Il s’agit d’une invention
nouvelle susceptible d’application industrielle c’est-à-dire qu’elle doit pouvoir
être fabriquée quel que soit le type d’industrie. Cela permet une protection :
il faut déposer le brevet a l’INPI (institut national de la propriété
intellectuelle), protection pendant 20 ans, monopole d’exploitation. Cela
procure un avantage concurrentiel.
o Savoir faire: Know how. C’est une compétence particulière/expérience ?
o Agilité : une entreprise agile est capable de s’adapter rapidement aux
changements inattendus de son environnement, en conservant une
continuité stratégique, opérationnelle et humaine. Le fournisseur est-il une
entreprise agile ?

Critère logistique :
o Quantités minimum : selon que le fournisseur exige ou non des quantités
minimum de commandes cela aura des incidences sur les stocks et la
trésorerie de l’entreprise.
o Capacité de production : le fournisseur peut-il répondre à notre demande de
production
o délais de livraison : selon les délais de livraison, cela aura des incidences sur la
date de commande et les délais d’approvisionnement.

2 – 3 Le choix des fournisseurs

La pondération des critères de sélection


critères Pondération de 1 à 5
Prix et condition de paiement 3
Qualité 4
Savoir-faire et agilité 3
risque 2

La notation/scoring et le choix : exemple


critère coef F1 F2 F3 F4
Prix/paiement 3 4X3 = 12 1x3 =3
Qualité 4 2X4 = 8 5X4= 20
Savoir-faire et agilité 3 3X2 =6 3X4 = 12
Risque 2 2X4 =8 2X4 = 8
Total 34 43
Remarque : Prix Cher mais
intéressant qualité et
mais potentiel
problème innovatif
de qualité

On met une note de 1 à 5 pour chaque fournisseur

Le suivi des fournisseur :


Il faut définir des KPI (indicateurs clés de performance)
Un indicateur de performance est une valeur mesurable qui indique la capacité d’une
entreprise à atteindre des objectifs clés.
On peut prendre par exemple :
- taux de litiges % : (nombre de litiges/nombre total de commandes) X 100
- taux de retards % : (nombre de retards/nombre total de commandes en cours) X 100
le suivi des fournisseurs : exemple

Chapitre 3 : l’emballage/ packing

1. Les palettes et les conteneurs

- Les palettes : il existe 2 types de palettes :


o en bois, elles répondent à des normes, 1,2 mètre X 0,8 mètre. Norme NIMP
15 signifie norme internationale de mesure phytosanitaires n°15. Son
adoption définitive le 23 aout 2003 a pour objectif d’uniformiser les mesures
à appliquer afin d’éviter l’infestation des forets d’un pays importateur par des
nuisibles présents dans le bois des emballages.
o plastique, palettes réutilisables

- Les conteneurs/unités de charge : il existe 2 types de conteneurs :


o Transport maritime : conteneur DRY : ils sont adaptables à quasiment toutes
les marchandises sèches ; Ils sont aussi appelés container d’usage général et
sont les plus utilisés. Conteneur REEFER : ce sont les containers ou est
incorporé une unité réfrigérante.
o Transport aérien/ULD

Conteneur de 6M : 1 vingt pieds = TEU (twenty equivalent unit) = EVP (equivalent 20’)
Palette Conteneur
Quantité limitée Importante
Risque : perte, vol, + importante rupture de Marchandises sécurisée, pas
casse charge (opérations de de rupture de charge
manutentions)
2. Les emballages pour marchandises dangereuses

Chapitre 4 : la gestion du transport dans la chaine logistique

1. Les différents modes de transport

- Transport maritime
- Transport aérien
- Transport ferroviaire
- Transport routier
- Transport fluvial

2. Les facteurs à prendre en compte pour choisir un mode de transport

Caractéristiques des biens :


- La nature du bien à transporter : est-ce que le bien est périssable ? si oui il faut un
transport rapide, réfrigéré ou à température dirigée
- La dangerosité du produit : respecter la règlementation et l’étiquetage sur les biens,
les produits dangereux ne peuvent pas voyager en même temps que des passagers
- Le poids/volume (=colisage) : selon le poids et le volume cela influe sur le cout du
transport.

Cout du transport :
- Comparé le cout du transport à la valeur de la marchandise. Il ne faut pas que le
transport soit plus cher que le bien en lui-même.
- Cout du transport/valeur de la marchandise
- La part du transport par rapport à la valeur de la marchandise ne doit pas être trop
importante

Caractéristique de la commande :
- Selon l’urgence ou non de la commande si oui on prend l’avion si non il existe
d’autres moyens de transport.

3. Avantages/ inconvénients par mode de transport

3.1 Le transport routier

Avantage :
C’est le mode de transport le plus flexible, il peut offrir un service de porte à porte ou Door
to Door c’est-à-dire sans rupture de charge. Une rupture de charge est lorsqu’il y a de la
manutention (déchargement et rechargement) qui fait recourir à des risques pour
l’entreprise. Tous les produits sont transportables par camions, il convient à tous types de
biens. Il est adapté aux courtes distances. Le prix est raisonnable

Inconvénient :
Le principal inconvénient sont les conditions de circulation avec d’éventuels retards. C’est un
mode de transport polluant. Il faut respecter la réglementation (horaires).

C’est un mode de transport très utilisé mais remis en cause aujourd’hui. S’ils transportent
des biens dangereux il faut qu’ils soient habilités par ADR

3.2 Le transport aérien

Avantage :
C’est le mode de transport le plus rapide. Il offre un service très rapide. Il est adapté aux
biens périssables.

Inconvénient :
Le mode de transport est très cher, il convient aux biens à forte valeur ajoutée. C’est un
mode de transport qui pollue beaucoup. il est soumis à une réglementation très stricte
dirigée par la IATA (international air transport association). De plus, il y a interdiction de
transporter certains biens comme les produits dangereux en présence de passagers, si non
en avion tout cargo. On peut donc facilement transporter des biens en avion comme : des
fleurs, des animaux vivants,

3.3 Le transport maritime

C’est le transport le plus utilisé 90% du transport de biens en volume

Avantage :
C’est un mode de transport peu cher. Il convient aux biens lourds et volumineux. Il est
adapté au longues distances.

Inconvénient :
Le transport maritime varie plus ou moins en fonction de la valeur du USD ($ américain) et
du prix du gasoil. Ils peuvent augmenter le prix du fret.
Il est plus lent que le transport routier, aérien et ferroviaire. Le délai du point de départ ou
point d’arrivé est élevé.

3.4 Le transport ferroviaire

Avantage :
C’est un transport écologique. Il est adapté aux produits industriels de grande valeurs tels
que véhicules, équipements électroniques et informatiques. C’est un mode de transport qui
est adapté aux longues distances. Il est moins cher que le transport routier. Il est deux fois
plus rapide que le transport maritime et deux fois moins cher que le fret aérien.

Inconvénient :
Le transit time est élevé. Sa capacité est de 100 EVP maximum par convoi contre 20 000 pour
un porte-conteneur de dernière génération, nettement inférieur au transport maritime.
Le transport ferroviaire est en forte augmentation, il est en progression de 35% par rapport à
l’année dernière.

3.5 Le transport fluvial

Avantage :
Mode de transport écologique, silencieux. Il est adapté au transport de marchandises
lourdes et volumineuses. Il est moins cher que le transport routier.

Inconvénient :
C’est un mode de transport lent, on ne peut pas transporter de grande quantité notamment
pour les voitures environ de 200 à 300 par barge.

Face aux enjeux écologiques, le fret fluvial se positionne de plus en plus comme une
alternative au ferroviaire et au routier.

3.6 La transport combiné

Le transport combiné est un mode de transport de marchandises multimodal qui allie le


mode routier avec le ferroviaire (transport combiné rail-route-TCRR) ou le mode routier avec
le mode fluvial.

TCRR :
- La chargement des camions sur des trains spéciaux d’une part
- Le transport et le transfert des containers d’un mode de transport à l’autre, d’autre
part.

Il y a une optimisation des couts liés au transport et c’est plus écologique.


Carrefour, Keolis, EDF, suez,
air liquide et Sanofi
ligne Lyon-Wuhan est
un nouveau moyen
rapide pour
s’approvisionner en
pièces détachées.
Chapitre 5 : le dédouanement et l’optimisation de la chaine logistique

Introduction :

Depuis 2016, la douane s’est renouvelée, il y a un plan de douane qui vise à s’adapter aux
besoins des entreprises.
Avec les pays qui ne font pas partie de l’UE : il n’y a pas de dédouanement dans les échanges
intracommunautaires. Les formalités de dédouanement sont obligatoires à l’entrée et à la
sortie de l’UE.

Union
PAYS TIERS européenne

Exportation : il s’agit d’un flux physique de marchandises qui quitte l’union européenne à
destination d’un pays tiers pour un séjour à titre définitif ou temporaire.

Importation : il s’agit d’un flux physique de marchandises en provenance d’un pays tiers et a
destination d’un pays de l’Union européenne pour un séjour à titre définitif ou temporaire

le dédouanement, comment ça marche ? Le dépôt d’une déclaration en douane

A l’importation : faire un DAU : document administratif unique. Cela permet un


dédouanement. Les droits de douane sont payés à l’union européenne. La TVA est payée à
l’état membre de destination. Certains biens peuvent être soumis à des barrières non
tarifaires : restrictions/ prohibitions. Le dédouanement permet une application des règles du
commerce extérieur : arme, animaux vivants,

A l’exportation : déposer une déclaration en douane. Il n’y a pas de taxe, pas de tva ni
alcool, tabac, produits pétroliers. La déclaration de dédouanement permet de faire une
vérification de la sortie effective des biens pour établir les statistiques du commerce
extérieur.
Pour les biens soumis aux restrictions, il faut vérifier l’autorisation de sortie.
1. Simplifier le dédouanement

1.1 Le dédouanement centralisé national DCN

Le dédouanement centralisé dissocie les flux déclaratifs et documentaires des flux physiques
de marchandises

Exemple : un déclarant peut déposer en France auprès d’un bureau de douane une
déclaration concernant des marchandises présentées à un autre bureau de douane français.

L’entreprise peut regrouper la totalité de


ses formalités déclaratives auprès d’un
unique bureau de douane, quels que soit
les points d’entrée/ de sortie des
marchandises qu’il importe/ exporte.

1.2 L’opérateur économique agrée

Le statut d’OEA permet à l’entreprise (PME ou groupe) d’acquérir une certification de qualité
sur les process douaniers qu’elle met en place.
Le statut d’OEA garantit que l’entreprise a identifié et a maitrisé ses risques douaniers et en
matière de sureté sécurité.
 Traitement prioritaire de ses déclarations en cas de contrôles mais souvent peu de
contrôle dû à la certification
 Simplification des déclarations : l’entreprise peut fournir des déclarations
incomplètes et les compléter plus tard.

Il y a donc un gain de temps et d’argent conséquent pour l’entreprise

2. Accélérer le dédouanement

2.1 La dématérialisation des procédures


L’objectif de la douane est de progresser vers 100% de dématérialisation des formalités
douanières. Plus aucune possibilité de déclaration papier à la fin de la période transitoire :
objectif 2020.
 La déclaration en douane par traitement automatisé (DELT@)
 Via la portail prodou@ane
Le délai moyen d’immobilisation était de 13 minutes, aujourd’hui il est de 3 minutes 52. En
moyenne, les marchandises ont été dédouanées en moins de 5 minutes.
2.2 Le GUN guichet national unique

Possibilité pour l’entreprise d’effectuer toutes les formalités liées à une opération
d’importation ou d’exportation auprès d’une seule administration, celle-ci se chargeant de la
coordination avec les autres administrations concernées.

Alain BETREMIEUX — Responsable Douane et achats de transport — Société La mise en


place du lien GUN avec le Groupement national interprofessionnel semences (GNIS) qui
délivre les autorisations d’importation a été un important facteur d’efficacité. Les
demandes sont désormais facilement établies sur un formulaire en ligne très simple. Les
autorisations sont obtenues en quelques heures au lieu de 3 à 5 jours précédemment

2.3 Le télépaiement
Il permet de télétransmettre à sa banque un ordre de paiement des créances douanières par
internet. C’est simple, rapide et sécurisé. Le principal réseau crypté entre les banques est le
réseau SWIFT.

3. Réduire les couts de dédouanement

3.1 Autoliquidation de la TVA à l’importation – ATVAI

Pour l'importation en France de biens provenant de pays hors Union européenne, la TVA est
perçue par le service des douanes lors du dédouanement. Une entreprise peut ne pas payer
immédiatement la TVA grâce à l'autoliquidation de la TVA due à l'importation (TVAI).
Soumise à autorisation préalable, l'autoliquidation de la TVAI permet de ne plus acquitter la
TVA à l'appui de la déclaration en douane d'importation, mais de porter le montant de la
taxe sur sa déclaration périodique CA3.

L'autoliquidation de la TVA à l'importation permet aux importateurs de ne plus payer la TVA


auprès des douanes lors du dédouanement, mais de l'indiquer sur leur déclaration de chiffre
d'affaires CA3. Cette indication se fait précisément sur la ligne 2B du formulaire de
déclaration CA3.

Bénéficier du dispositif de l’autoliquidation de la TVA à l’importation vous permet de différer


le paiement de la TVA à l’importation, intervenant habituellement au moment de la mise à la
consommation. Désormais, vous pouvez en reporter le montant sur votre déclaration de
chiffre d’affaires (CA3 mensuelle ou trimestrielle) déposée auprès de la Direction Générale
des Finances Publiques (DGFiP).

Pour bénéficier de l'autoliquidation de la TVA à l'importation, les entreprises éligibles


doivent faire une demande d'autorisation. Cette demande doit être complétée et adressée à
l'un des bureaux de douane où elles déposent leurs déclarations d'importation

3.2 Les régimes douaniers particuliers

Il existe des régimes douaniers particuliers comme :


- Entrepôt de stockage : Permet d’importer des biens, de les placer en entrepôt et de
payer les droits et taxes seulement à leur sortie d’entrepôt. Cela permet alors un gain
de trésorerie.

- Perfectionnement actif : Importer des matières premières sans payer de droits de


douane et de TVA si les produits finis fabriqués à partir de ces matières sont ensuite
réexportés. Cela a permis une économie de 1,5 million de dollars en 2016 chez Dow
Chemical.

- Perfectionnement passif : Exporter temporairement des marchandises Union en vue


de les faire ouvrer, monter, transformer, réparer dans un pays tiers, puis réimporter
les produits transformés en n’acquittant les droits et taxes que sur la plus-value
étrangère.

Chapitre 6 : la maîtrise de l’information et la sécurité de la chaîne logistique

Introduction

Les objectifs de la chaine logistique sont nombreux :


- Avoir une chaine logistique hautement résiliente. Le but est d’avoir la capacité à
rebondir après un choc
-
- Avoir des systèmes d’information performants. Pour réagir vite, il est impératif de
disposer d’un maximum d’informations fiables en temps réel et d’avoir une visibilité
de bout en bout pour prévenir les risques. Pour cela, il faut donc une amélioration du
taux de service client (indicateur performant comme par exemple le pourcentage de
produits livrés à temps dans les références et quantités requises, par rapport à la
demande exprimée par le client) et améliorer la satisfaction du client.

1. L’identification des risques

Il est impératif d’identifier les risques. Il existe 5 risques jugés les plus impactant pour les
opérations logistiques :
- Indisponibilité du système d’information
- Défaillance ponctuelle d’un fournisseur
- Pics de volumes imprévus
- Risque social (interne ou externe)
- Défaillance ponctuelle d’un prestataire

2. L’organisation du système d’information

2.1 Les objectifs

Le premier objectif est d’assurer la remontée d’informations sur l’ensemble de sa chaîne


logistique qui va du fournisseur jusqu’au client, ou au consommateur final, en passant par
tous les intervenants qui interviennent dans ce processus
Le second objectif est de mettre en place les bons outils technologiques et utiliser l’EDI
L'échange de données informatisé (EDI), ou en anglais Electronic Data Interchange, est le
terme générique définissant un échange d'informations automatique entre deux entités à
l'aide de messages standardisés, de machine à machine.

2.2 les différents systèmes d’information/outils de Supply Chain Execution (SCE)

Les SI pour le
ERP WMS TMS AOM
SCM
Enterprise Warehouse Transport La gestion des
Resource Planning management management commandes
Signification = progiciel de system system (Advanced Order
gestion intégrée ou Management
PGI
gère l'ensemble Gestion des stocks Gère les flux de Enregistrement et
des processus et des transports et gestion des
Domaine d'une entreprise en emplacements pilotage des commandes
d’application intégrant tournées
l'ensemble de ses
fonctions,
Généraliste Opérationnel Opérationnel Opérationnel
Famille d’outils SCE (Supply Chain SCP (Supply Chain SCE
Execution) Planning)

2.3 La traçabilité des produits/ technologies d’identification

La traçabilité : consiste à suivre les produits durant le processus d’approvisionnement, de


production et de distribution.

2.3.1 Les outils de la traçabilité

- Le GTIN ou Global Trade Item Number (souvent appelé code EAN) est le code
d’identification des unités consommateur. Il est composé de 13 chiffres= codes-
barres sur les étiquettes.

- Etiquetage avec puces électroniques RFID (Radio Frequency Identification) : procédé


d’identification automatique d’étiquettes électroniques par radio fréquences.
Tunnels/Portiques RFID.
Grace à la technologie RFID, aucune lecture visuelle ni de saisie manuelle n’est
requise. L’intervention humaine étant ainsi réduite, Toutes ces opérations
deviennent plus précises et rapides ;

- CODE BARRE 2D: Contiennent des informations à la fois verticalement et


horizontalement. QR code vient de l'anglais Quick Response code signifiant "code à
réponse rapide".
- Le SSCC ou Serial Shipping Container Code : Le Serial shipping Container Code est la
carte d’identité des unités logistiques. Ce code est composé de 18 chiffres et répond
à une norme internationale. Il identifie de manière unique les caisses, palettes et colis

- IoT est le raccourci utilisé pour désigner « l'Internet Of Things » ou en français « l'Internet
des objets connectés ». Tout objet qui peut se connecter à un réseau ouvert sur Internet est

potentiellement un objet connecté. Denrées périssables, le maintien d'une température


stable est essentiel. IoT pourrait réduire d’un tiers le gaspillage

2.3.2 Les enjeux de la traçabilité

- Respect de la réglementation
- Sécurité du consommateur
- Démarche de qualité optimale
- Suivi des flux logistiques

Par ailleurs, il existe des problèmes comme :


- Informations fragmentées
- Multiples sources/et sous formats différents

2.4 la chaine logistique/supply chain de demain

2.4.1 Introduction

La blockchain peut constituer, demain, l’infrastructure dominante des chaînes logistiques


numériques.
En effet, cela a beaucoup d’avantage :

- une expédition internationale de marchandises : inspectée en moyenne


par près de 30 organismes durant son trajet
- coût non négligeable.
- le processus repose encore en grande partie sur des vérifications papiers,
manuelles
- la digitalisation via la blockchain pourrait faire économiser jusqu’à 20% du coût du
transport maritime
- L’industrie agroalimentaire utilise la blockchain (Carrefour/Auchan

2.4.2 Le fonctionnement de la blockchain

Blockchain est un grand livre distribué qui enregistre numériquement l’historique des
transactions entre les parties. Les informations sont stockées dans des blocs de données «
chaînés »
Chaque bloc de données ajouté à une chaîne est horodaté, unique et crypté, ce qui le rend
inaltérable.

qu’une transaction est très difficile à modifier ou à altérer. En effet, chaque transaction fait
référence à la transaction précédente, de sorte que chaque transaction de la "chaîne" serait
modifiée et que vous (et tous les autres membres de la chaîne) ne pourrez plus accéder à
vos propres transactions

2.4.3 L’intelligence artificielle

Chapitre 7 : la gestion des stocks et des approvisionnements

Le but est de trouver le juste équilibre entre le service/ disponibilité consommateur et le bon
niveau de stocks

1 - Les stocks dans le système de production

Stockage Stockage

Matières premières
Biens intermédiaires Réparation/renvoi
Niveau optimal service client final

2 –les différents coûts de stockage

Coûts de possession du stock :


o Coûts de financement = coût du capital utilisé pour
financer les stocks
o Coûts de stockage = location
entrepôt/assurance/personnel/équipements

Coûts de passation de commande :


o Coût d’une commande, transport, assurance

Coûts de rupture :
o Ventes manquées /perte en termes de réputation/
ventes futures

Les objectifs de la gestion des stocks sont :


- Minimiser les couts tout en évitant une rupture de stocks
- Satisfaire au maximum le client

3 -Taux de disponibilité ou Taux de Service Client

- indicateur phare de la Supply Chain.


- « pourcentage de produits livrés à temps dans les références et quantités requises,
par rapport à la demande exprimée par le client »

Le taux de service est un KPI fondamental pour l’évaluation des performances de la supply
chain. Concrètement, il mesure la quantité de produits livrés comparée au volume total de
commandes sur une période donnée. En mesurant la capacité de l’entreprise à livrer ses
clients dans les délais prévus, le taux de service met en lumière leur satisfaction à plusieurs
égards: le délai de livraison est-il respecté ? Toutes les unités commandées ont elles été
livrées ? La qualité attendue était-elle au rendez-vous ?
4 –Comment optimiser les coûts de stockage ?

4- 1 – L’analyse Pareto des références et codes ABC (Activity Based Costing)

Selon le principe de Pareto, 80 % du chiffre d'affaires est réalisé par 20 % des références
(Pareto a souligné ce principe de répartition non linéaire pour la détention des richesses par
la population).

• 5% des références représentent 40% des ventes : CODE A


• 20% des références représentent 80% des ventes : CODE B (A+B = 20%).
• 80% des références représentent 20% des ventes : CODE C.

Le but est dont de :


- Diminuer le délai de livraison fournisseur, en particulier sur le 20/80 stock (A+B) =>
quantités commandées réduites
- Réduire le nombre de références : faibles ventes 80/20 (CODE C)

4– 2: La gestion de la production

Produire en flux « tirés » (MTO = Make to order): la demande du client déclenche le


processus de production et les approvisionnements
 Pas/très peu de stocks
 >0 pour la trésorerie
Mais délai de livraison + long / taux de satisfaction client moindre

MTO = Make to order= the customer’s order triggers production and storage
MTS = Make to stock = demand forecast and then production and storage (flux poussés, voir
article complementaire)

4 – 3 : la GPA/ GMA

La gestion des approvisionnements vise à optimiser l’efficacité de la Supply Chain à l’aide de


techniques logistiques tendant à diminuer les stocks tout en préservant le taux de service.
L'optimisation de la Supply Chain s'inscrit dans une démarche de flux tirée par la demande
(sortie des caisses, prévisions, état des stocks et journaux des mouvements, etc.).
Mutualiser le transport et le stockage
Pour garder l’objectif de « camion complet », cher aux industriels, tout en augmentant le
nombre de livraisons, il est nécessaire de partager le camion entre plusieurs fournisseurs

4 – 4 - Réduire les coûts d’entrepôt

la gestion d’entrepôt joue un rôle essentiel dans la chaîne d'approvisionnement, car elle
contribue à l'optimisation des processus et à la rentabilité globale des stocks

4 – 4 – 1 Optimiser le rangement

C : taux de rotation est faible. Il s’agit des produits qui tournent le moins. Stockage dans le «
fond » de l’entrepôt ou dans les zones plus difficiles d’accès.

Les produits de classe B sont plutôt stockés au milieu de l’entrepôt. Taux de rotation moyen

20% des articles = 80% des ventes /taux de rotation élevé. Stockage près des zones de
décharge  Gain de temps  Moins de manutention

4 – 4 – 2: pratiquer le cross docking


Le cross-docking désigne le fait de
faire passer de la marchandise de la
plateforme de déchargement vers le quai
d’expédition sans passer par l’entrepôt de
stockage. Il permet aussi de supprimer la
préparation de la commande avant sa
réexpédition dans la journée ou le
lendemain de leur arrivée

LTL (Less Than Truckload) FTL (Full Truck Load)

Quels sont les avantages du cross-docking ?

 cette pratique permet à l’entreprise de minimiser le coût de ses stocks. En effet,


puisque moins de marchandises y transitent, elle peut réduire son espace de
stockage et diminue ses frais de manutention

 Le cross-docking permet aussi à l’entreprise de gagner un temps précieux, et ainsi


répondre plus rapidement aux besoins de ses client

 L’entreprise devient plus agile et augmente sa réactivité au traitement des


commandes. Ce système fonctionne particulièrement bien pour les commandes
urgentes ou périssables. Selon le groupe Logistique Conseil, il permet de réduire de
20% la durée de stockage d’un produit tout au long de la chaîne logistique

Le cross-docking joue un rôle clé au sein de la plateforme logistique du Groupe Eroski : la


surface qui lui est dédiée couvre environ 6 000 m2, et un volume très élevé de commandes y
sont gérées. Grâce à cette méthode, l’entreprise réussi désormais à expédier 80% de ses
marchandises le jour même, et à envoyer les 20% restants le lendemain.

Section 3 : les prestataires logistiques

Chapitre I : Définitions

1 – Le prestataire logistique

Un prestataire logistique est un acteur logistique réalisant certaines opérations pour le


compte de ses clients. Le prestataire logistique est un maillon essentiel de la chaîne
logistique car situé entre le fournisseur et le client.

Chapitre II: pourquoi externaliser sa logistique?

pourquoi faire confiance à un prestataire logistique?

1. BENEFICIER DE L'EXPERTISE DU PRESTATAIRE LOGISTIQUE


- Expertise du logisticien (spécialisation mode de transport/ Type de
biens/Destinations) et de sa capacité d'innovation.
- Maîtrise des nouvelles méthodes et technologies logistiques.

2. ETRE ACCOMPAGNE DANS LE DEVELOPPEMENT DE L'ACTIVITE


• IL étudie les besoins en amont,
• Il propose des solutions sur mesure

3 . SE CONCENTRER SUR SON METIER


• Chaque partie maîtrise son domaine d'activité et l'optimise pour gagner en expertise
et efficacité.

4. REDUIRE SES COUTS


• Le logisticien mutualise ses espaces de stockages, matériels, main d'oeuvre et
moyens de transport prestation à un coût peu élevé.

Chapitre III: les activités des prestataires logistiques


1PL : Offrent à leurs clients une simple sous-traitance de leurs services de transport à un
niveau national.

2PL : le prestataire logistique propose à ses clients plusieurs modes de transport


coordonnés. Les prestataires 2PL offrent des services d’entreposage en plus de services de
transports

3PL : Années 80 aux États-Unis: prestataire qui propose aux entreprises une sous-traitance
plus complète de leurs activités logistiques. En plus d’offrir des solutions de transport et
d’entreposage, ils mettent à disposition de leurs clients des solutions liées aux flux
d’informations (douane…).

4PL : les prestataires 4PL sont des intervenants qui exercent, notamment une activité de
coordination entre le chargeur (1PL), le transporteur (2PL) et le prestaire logistique (3PL). Ils
sont Nées suite au développement des Nouvelles Technologies de l’Information et de la
Communication (NTIC) et d’Internet. :
- Conséquence de la complexification de la supply chain
- Supply chain avec intervenants très éloignés, fuseaux horaires différents
- Langue et culture différente

Ces entreprises sont des sociétés de consulting proposent des solutions complètes de
gestion du processus logistique.

Par exemple : Le Groupe GEFCO est un expert de classe mondiale des solutions pour la supply
chain et le leader européen de la logistique automobile. GEFCO met au service d’une dizaine de
secteurs industriels une gamme de services totalement intégrés et un réseau couvrant le monde
entier, avec une offre multimodale. Nous concevons des solutions intelligentes et flexibles, adaptées
aux besoins de chacun de nos clients.
Conclusion : prestataire logistique et transitaire ?

Transitaire : (Forwarding agent) : Entreprise mandatée par l’expéditeur ou le destinataire d’une


marchandise qui doit subir plusieurs transports successifs. Sa mission est d’organiser la liaison entre
les différents transporteurs et d’assurer ainsi la continuité du transport
• Trouver des lieux pour faire transiter les marchandises. Le transitaire international assume
cette mission en possédant lui-même des lieux de stockage ou loue des entrepôts à cet effet
• Optimiser les coûts d’expédition. Le transitaire va procéder à un groupage de marchandises
différentes au sein d’une même expédition afin de rentabiliser les frais engagés auprès d’un
transporteur en achetant un gros volume de transport de fret
• Assurer les marchandises. Le transitaire est au fait des conditions d’assurance en fonction du
moyen de transport et du type de marchandises transitées.
Editer la documentation relative aux expéditions et aux exportations

Transitaire = ?

Section 4 : le rôle des conditions de vente à l’international

Chapitre 1 : présentation des incoterms:

1 - définition

INCOTERMS :
- International
- Conditions
- Terms

Les Incoterms définissent :


- La répartition des obligations entre vendeur/acheteur. Qui fait quoi en termes de transport
– assurance – douanes (si applicables). Qui fournit les documents associés.
- La répartition des coûts. Qui paie quoi en termes de transport – assurance – douanes (si
applicables) et autres prestations annexes.
- La répartition des risques. Jusqu’où le vendeur est-il responsable des risques encourus par la
marchandise durant le transport ?

2 - Les différentes opérations depuis l’usine vendeur jusqu’à l’acheteur

Douane
Douane Sauf
sauf UE
UE

Usine pré transport Transport principal Usine


V Post transport A
3 - Les Incoterms se présentent sous forme de codes de 3 lettres et sont
classés en 2 groupes

7 Incoterms® Multimodaux/ Ou tous modes de transport(air/mer/terre/fer) et transport maritime en


conteneurs

EXW – Ex-Works –
Le vendeur a peu Le vendeur ne paie pas
FCA – Free-CArrier –
d’obligations le transport principal

CPT – Carriage Paid To –


Le vendeur paie le
CIP – Carriage Insurance Paid to
transport principal

DAP – Delivered At Place –


DPU – Delivered at Place Unloaded –
Le vendeur a beaucoup plus
DDP – Delivered Duty Paid –
d’obligations (coûts et risques)

4 Incoterms® Maritimes (ou fluviaux) : marchandises remises à la compagnie maritime , du vrac et du


transport en conventionnel (marchandises non conteneurisées).

Plus le vendeur va loin dans sa prestation logistique, plus il avance des frais qu’il convient de
répercuter sur la facture de vente.

4 –En fonction de quels critères choisir un incoterm?

- La volonté de maîtriser ou non la logistique de la part du vendeur ou de l’acheteur


o Tarifs avantageux avec des prestataires
o Volonté de maitriser les délais

- La volonté d’offrir un service + ou – important pour le vendeur à son acheteur


o Argument commercial
Chapitre 2 : les incoterms tous modes de transport

: Obligation minimum du vendeur


EX : Vente par une entreprise brestoise EXW usine BREST à un client canadien

: Le vendeur remet la marchandise au transporteur


principal dédouanée
EX : Vente par une entreprise brestoise FCA aéroport BES à un client canadien

EX : Vente par une entreprise brestoise CPT aéroport Montréal à un client canadien
EX : Vente par une entreprise brestoise CIP aéroport Montréal à un client canadien

Dans le deuxième cas le vendeur paie en plus l’assurance de la marchandise


EX : Vente DAP usine acheteur Montréal MAIS c’est l’acheteur qui fait le dédouanement et le
déchargement

EX : Vente DPU usine acheteur Montréal MAIS c’est l’acheteur qui fait le dédouanement

EX : Vente DDP usine acheteur Montréal: obligation maximum du vendeur

Chapitre 3 : les incoterms maritimes

Les Incoterms maritimes doivent être réservés aux marchandises transportées en vrac et au
transport conventionnel (marchandises non conteneurisées).

Section 5 : les métiers de la logistique


1 – les différents métiers

Des secteurs
qui recrutent
Minimum BAC +2 ou BAC +3
ANGAIS exigé

2 – les compétences attendues


3 – les métiers de la douane

Pour intégrer la douane, vous passerez un concours pour accéder au satut d'inspecteur des
douanes et droits indirects (bac+3, catégorie A, cadre supérieur) ou de contrôleur des
douanes (bac, catégorie B, cadre intermédiaire) ou d'agent de constatation (sans concours
ou brevet/CAP, catégorie C, exécution) suivant vos desiderata et votre niveau d'études.
Ensuite vous suivrez une formation dans l'une des deux écoles de la douane (Tourcoing ou La
Rochelle).

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