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UE :

PATHOPLOGIE
NUTRITIONNELLE

Archippe Abia Tchang-pina


CFASS DE DOBA
Introduction

Une alimentation équilibrée répond aux besoins énergiques et apporte suffisamment de nutriments
nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme. Pour être en bonne santé, il faut équilibrer les apportes
énergétiques et les besoins énergétiques de l’organisme.
Pendant que la nutrition désigne l’apport adéquat de nutriments essentiels et des calories en vue de
maintenir la santé, la malnutrition se rapporte à un état de mauvaise nutrition. La malnutrition est un
déséquilibre de l’état nutritionnel causé par l’insuffisance (sous nutrition ou dénutrition) ou l’excès
(surnutrition) d’un ou de plusieurs nutriments essentiels pendant une période prolongée.
Ce déséquilibre constitue un réel problème de santé aussi bien dans les pays sous-développés que
développer. Que ça soit par excès (suralimentation) ou par insuffisance (dénutrition), toute altération de l’état
nutritionnel augmente la morbidité et constitue un facteur de risque pour de nombreux pathologies, qu’il
s’agisse du cancer, des maladies cardio-vasculaires de l’obésité de l’ostéoporose, du diabète, des maladies
thyroïdiennes en rapport avec les carences en iode, des anémies par manque de fer ou encore l’acné ou
hypercholestérolamie par excès d’absorption de corps gras...
Soulignons que dans le langage courant, malnutrition désigne sous-nutrition ou dénutrition.
CHAPITR I : Maladies de carences nutritionnelles ou des nutritions
1. Définition
Les maladies de carence sont des états pathologiques caractérisés par des signes cliniques précis, qui
résultent de l’insuffisance d’un nutriment dans le régime alimentaire et qui peuvent être prévenu où traiter par
l’administration de ce nutriment.
Cette insuffisance en nutriments peut être :
➢ Quantitative c’est-à-dire globale, représentant surtout une insuffisance calorique. C’est le cas du
marasme ;
➢ Qualitative : les troubles sont provoqués par un déséquilibre entre les constituants de la ration avec
carence sélective en protide. C’est la malnutrition protidique
En fait, c’est deux insuffisances calorique et protidique sont assez souvent associées, ainsi on emploie
le terme malnutrition protéino-calorique ou malnutrition protéino-énergétique.
Ajoutant que les carences nutritionnelles parfois très grave peut être provoquées par le déficiences en
micronutriments (oligoélément et vitamine).
2. Causes
La carence nutritionnelle se produit lorsqu’on n’absorbe pas la quantité suffisante de nutriments
nécessaires à l’équilibre alimentaire de notre organisme. Parmi les principales origines d’une carence
nutritionnelles, il y a :
➢ Une insuffisance nutritionnelle dans l’alimentation : il s’agit d’une carence d’apport au niveau de
l’alimentation quotidienne. Cela se produit généralement lors d’un régime, lorsque le nutriment
n’est pas contenu dans l’aliment disponible ou lorsqu’il contient des anti-aliments naturels ou
toxiques.
➢ La malabsorption : cela se produit lorsque l’alimentation contient le nutriment, mais que
l’organisme n’arrive pas à l’absorber normalement dans son système digestif à cause de troubles
enzymologiques ou mécaniques.
➢ Le défaut d’assimilation : dans ce cas, le bol alimentaire contient le nutriment qui est à son tour
bien absorbé par les voies digestives, mais c’est le métabolisme cellulaire qui ne l’utilise pas comme
il le faut. Le diabète est par exemple la conséquence d’une mauvaise utilisation du glucose au niveau
cellulaire.
➢ Avitaminose : maladie de carence en vitamine, caractérisée par une association de troubles
cliniques, due à une insuffisance d’apport alimentaire ou à un déficit d’absorption ou d’utilisation
d’une ou plusieurs vitamines. (Scorbut, Béribéri, Rachitisme, …)

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➢ La perte de nutriments (diarrhée, hémorragie, glucosurie...) ;
➢ Et certaines maladies telles que l’anorexie mentale, le cancer, une maladie rénale ou une mauvaise
dentition...
I. Malnutrition protéino-énergétique
1. Définition
Malnutrition protéino-énergétique est l’ensemble des conditions pathologiques qui surviennent lorsque
l’alimentation n’arrive plus à satisfaire les besoins de l’organisme en protéines et/ou en énergie. Ses
manifestations sont variées et sa gravité va de la perte de poids et du retard de croissance jusqu’à certains
syndromes cliniques sévère à savoir le marasme et le kwashiorkor.
Conséquences d’un sevrage trop brutal et d’une mauvaise diversification de l’alimentation du petit
enfant conduite à la malnutrition protéino-énergétique touchant surtout les enfants au cours des croissances
dont les besoins en énergie et en protéines par unité de poids sont très importants.
Les enfants courent les plus grands risques de santé à partir de l’âge de 3 mois environ jusqu’au
moment où ils sont capables de se nourrir seul, vers l’âge de 3 ans. C’est la période au cours de laquelle divers
pratiques de sevrage peuvent altérer l’état de nutrition de l’enfant.
2. Classification de la malnutrition protéino-énergétique
Les formes cliniques de la malnutrition protéino-énergétique sont le kwashiorkor, le marasme et la forme
mixte qui associe marasme et kwashiorkor.
3. kwashiorkor
➢ Définition
Cette pathologie résulte d’une carence en protéines alors que l’apport calorique totale est suffisant.
Signalons que le régime alimentaire équilibré doit comporter en joules 55 % de glucides, 33 % de lipides et
12 % de protéines. Le kwashiorkor se manifeste le plus souvent à l’époque du sevrage surtout si l’enfant passe
brusquement de l’allaitement à un régime essentiellement composé de céréales (régime pauvre en protéines et
riche en glucides) c’est une forme œdémateuse.
➢ Signes cliniques
Les signes cliniques distinctifs du kwashiorkor sont l’hypoalbuminurie (taux de l’albumine
anormalement bas dans le sang), l’œdème et le stéatose hépatique (accumulation des triglycérides dans le
foie).
▪ L’hypoalbuminurie résultats d’un apport insuffisant en acides aminés de sorte que la synthèse
hépatique de l’albumine et d’autres protéines (transferrine, hémoglobine...) est altérée.
▪ L’œdème est dû, au moins en partie, à une diminution de la pression oncotique dans le plasma, suite
à hypoalbuminurie. L’œdème est le signe le plus constant. C’est un œdème qui débute habituellement
aux extrémités inférieures mais qui s’étend aux bras et aux jambes, à l’abdomen (grand ventre
protubérant) et au visage donnant un visage bouffi. C’est t’œdème est bilatéral et indolore.
L’altération de la synthèse des protéines dans le foie combiné à un apport en glucides suffisant pour
assurer la synthèse des lipides, conduit à l’accumulation des triglycérides dans le foie d’où l’installation de la
stéatose hépatique.
▪ Il y a une perte de poids mais qui peut se masquer par les œdèmes ; ce qui fait que l’enfant paraît gros
de sorte que les parents le croient en bonne santé.
▪ Dans le kwashiorkor, les troubles digestifs sont constants. En effet, l’absorption intestinale se fait mal
car les glandes manquent d’acide aminés pour fabriquer les enzymes digestives au niveau du pancréas
et du tissu intestinal. D’où les diarrhées intermittentes contenant des aliments non digérés.
Il y a d’autres signes moins constants tels que :
▪ Modification de la chevelure qui devient lisse, clairsemée, et s’arrachant facilement ;
▪ Dépigmentation de la peau et des légions cutanées surtout au niveau des plis qui peuvent faire penser
à des brûlures ;

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▪ Trouble psychologique : l’enfant est triste, inerte, présente un visage fixe, sans expression. Il est
indifférent à ce qui l’entoure. L’enfant est donc apathique et repousse tout aliment (anorexie).
Le kwashiorkor est entièrement prévenu si l’alimentation des enfants est bien équilibré avec des
apports suffisant en protéines et en acides aminés essentiels.
4. Marasme
➢ Définition
Le marasme est la caractérisation d’une carence d’apport en énergie. Il résultat d’une restriction
alimentaire sévère et prolongée qui ne se limite pas seulement aux protéines mais qui concerne tous les
aliments. Il s’observe surtout chez les enfants jeunes consécutifs à une insuffisance du lait maternel ou encore
à une alimentation exclusivement lactée prolongé au-delà de 6 mois sans complément de nourriture solide. Il
s’agit d’une forme sèche.
➢ Signes cliniques
Le marasme est caractérisé par :
▪ Un poids très bas par rapport à l’âge du sujet ;
▪ Une fonte musculaire ;
▪ Une perte de tissus à adipeux sous-cutané ;
▪ Une absence d’œdème
Le principal symptôme est la déperdition en graisse et en muscle. Le sujet est très maigre le visage
émancier lui donnant l’aspect d’un vieillard. Il a la peau fondante, surtout au niveau des fesses donnant
l’impression qu’elle est plus grande que le corps. On dit « qu’il y a que la peau » sur les os, la graisse et les
muscles ayant été utilisés pour la production d’énergie en absence d’apport exogène.
À l’inverse le kwashiorkor, les enfants atteints de marasme reste souvent vif et alertes malgré leur état
de santé et exprime une envie permanente de manger.
5. Le kwashiorkor marasmique
C’est une forme combinée de kwashiorkor et de marasme caractérisé par l’apparition des symptômes
de ces deux affections : maigre extrême associé à la présence d’œdème notamment.
Le plus souvent, un très jeune nourrisson atteint de marasme est soumis à un sevrage trop brutal, et
apparaissent de ce fait de l’alimentation gluciduque pure, les signes rapides du kwashiorkor.
Plus rarement, au cours du kwashiorkor très précoce, une maladie brutale et sévère telle qu’une
diarrhée grave ou une rougeole, conduit au marasme nutritionnel.
Soulignons que dans ces différentes formes de malnutrition protéino-énergétique, le système
immunitaire est altéré, notamment les fonctions des lymphocytes T. Ainsi, les sujets atteints sont très
sensibles aux infections (diarrhée infectieuse par exemple) qui aggrave la situation en imposant à
l’organisme une dépense métabolique supplémentaire, par exemple, lors d’un excès de fièvre.
CHAPTRE II : Déficiences en micronutriments
I. Carence en oligoéléments
Ils sont également appelés éléments traces. Ce sont nutriments sans valeur énergétique mais dont la
présence est essentielle au métabolisme. Ils constituent moins de 0,01% du poids corporel. Dix-sept éléments
trace ont des fonctions biologiques chez l’être humain. Il s’agit du fer, du chrome, du cobalt, du cuivre, du
fluor, de l’iode, du molybdène, du manganèse, du sélénium et du zinc.
La définition d’éléments traces essentiels répond à des critères précis :
➢ Leur concentration dans les tissus vivants doit être relativement constante ;
➢ Leur carence doit se manifester par un défaut structural et où fonctionnel reproductible
➢ Ils doivent intervenir dans une réaction biochimique précise ;
➢ Les troubles dû à leur carence doivent pouvoir être prévenu ou corrigé par l’apport de ce seul élément.
Des études épidémiologiques ont montré que les apports de plusieurs éléments traces sont insuffisantes
dans une grande partie de la population, ces apports pouvant être de l’ordre de 10 à 40 % des apports
nutritionnels conseillés.

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1. Carence en fer
Le faire à deux rôles majeurs :
➢ En tant que composante de l’hémoglobine, le fer joue un rôle de transporteur de l’O2 de l’air
atmosphérique aux tissus, car 4 atomes de fer au sein de la molécule de l’hémoglobine se combine à
l’O2 de façon proportionnelle à la pression de l’O2 ;
➢ C’est un composant des cytochromes qui participent à la formation de l’ATP. Les ions ferriques et
ferreux présent dans les cytochromes et dans de nombreuses protéines participent au transfert
d’électrons et jouent ainsi un rôle majeur dans les réactions d´oxydo-réduction :
Les principaux symptômes de la carence en fer sont :
▪ L’anémie hypochrome micro-cytaire accompagnée des pâleurs (aspect pâle),
▪ Asthénie (fatigue),
▪ Polypnée (respiration rapide),
▪ Tachycardie (accélération du rythme des battement du cœur) et palpitations (battement du
cœur plus fort et plus rapide) ; (en effet, pour maintenir une oxygénation correcte des tissus
périphériques avec moins de globules rouges, le cœur doit accélérer son rythme),
▪ Céphalée,
▪ Vertiges et bourdonnement d’oreilles.
Les carences en fer sont classées fréquemment dans plusieurs groupes à risque dont les enfants en
période de croissance les femmes en période d’activité génitales et les femmes enceintes.
2. Carence en iode
L’iode est un élément chimique indispensable pour les êtres humains. Il est nécessaire à la glande thyroïde
pour la synthèse des hormones thyroïdiennes (T3 et T4). Ce sont des hormones à vocation générale. Elle
contrôle des fonctions essentielles chez l’adulte homéotherme (action sur la régulation du métabolisme basal,
sur la thermorégulation, sur le métabolisme des nutriments, sur la croissance physique et le développement
mental, sur divers tissus et organes : cœur, reins et muscle...)
La carence en iode se caractérise par :
▪ Le goitre : augmentation du volume de la glande thyroïde au niveau du cou ;
▪ Le crétinisme : retard de la croissance physique et mentale chez l’enfant ;
▪ Myxœdème : caractériser notamment par un œdème c’est-à-dire une accumulation de liquide
interstitiel dans la peau entraînant un gonflement ferme de la face et des membres ; ce qui donne un
aspect bouffi, s’accompagnant d’une prise de poids et des épaississement des traits ;
▪ Hypothyroïdie : faible sécrétion des hormones thyroïdiennes dans le sang qui se manifeste par
l´apathie, la somnolence, la sécheresse de la peau, l'intolérance au froid et la constipation.
Outre ses signes, la carence en iode peut entraîner des problèmes respiratoires et de déglutition par
compression de la trachée et de l’œsophage.
Les groupes à risque de carence en iode sont les femmes enceintes, les nouveau-nés et les enfants en période
de croissance. La meilleure prévention de la carence en iode est l’enrichissement d’un aliment de
consommation courante en iode comme le sel de cuisine.
3. Carence en zinc
C’est un composant de plus de 50 enzymes parmi lesquels l’anhydarase carbonique, phosphatases
alcalines, la lactase déshydrogénase, le carboxypetidase pancréatique.... Le zinc participe à la synthèse
protéique, à l’immunité, à la transcription génique et à la structure d’hormones. Il est nécessaire à la croissance,
à la cicatrisation, à l’appétit et aux sensations gustatives et, chez l’homme, à la production normale des
spermatozoïdes.
Les manifestations cliniques de la carence en zinc sont très variées et peuvent être cutanées ou
muqueuses :
▪ Eczéma : affection cutanée caractérisée par des vésicules, des rougeurs et la formation de
squames (écaille)
▪ Ulcération : formation des ulcères
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▪ Atrophie muqueuse. On décrit également des troubles de la croissance, un
▪ Hypogonadisme,
▪ Des troubles neurologiques (syndrome confusionnel, dépression, ralentissement de
l’apprentissage), des problèmes immunitaires avec une sensibilité accrue aux infections.
II. Carence en vitamines
Les vitamines sont des substances organiques indispensables, sans valeur énergétique propre que
l’homme ne synthétise pas ou en quantité insuffisante. Si elles ne sont pas apportées par l’alimentation pendant
une durée assez longue, des troubles fonctionnels puis anatomique apparaissent, qui s’avère fatale sur une
période plus ou moins longue.
Les vitamines sont des co-facteur d’un grand nombre de réactions biochimiques. Leurs apports
quotidiens doivent donc être suffisant pour compenser les pertes urinaires et leurs catabolismes afin d’éviter
toute carence. Un accroissement des besoins liés à un état pathologique ou à la croissance peut relever une
carence.
La solubilité des vitamines dans les milieux aqueux ou lipidiques permet de les diviser en deux (2)
groupes : la vitamines liposolubles (A, E, D, K) et les vitamines hydrosolubles (C et groupe B).
1. Carence en vitamines liposolubles
1.1 Carence en vitamine A
La vitamine A ou rétinol ou axérophtol est indispensable à la santé et à la survie des enfants car :
▪ Elle facilite une croissance et un développement harmonieux et, protège le corps contre les infections
;
▪ Elle est nécessaire à la reconstitution de certains tissus tel que la conjonctive et la cornée au niveau de
l´œil, la muqueuse intestinale au niveau du tube digestif et la paroi des bronches au niveau des
poumons.
La carence en vitamine A, se traduit par :
Des signes cutanés (sécheresse de la peau) et surtout par des atteintes oculaires telles que la
xérophtalmie (assèchement de la cornée) qui peuvent aboutir à la cécité.
La carence en vitamine A se traduit également par un retard de croissance chez l’enfant, une
altération des fonctions immunitaires avec infection bronchique à répétition.
Outre la malnutrition sévère, la carence en vitamine A peut-être dû à un syndrome de malabsorption ,
une maldigestion des lipides doit systématiquement fair e rechercher une carence en vitamine A.
1.2. Carence en vitamine D
La vitamine D doit être considérée à la fois comme une vitamine et comme une hormone, dont le mode
d’action est celui d’une hormone de type stéroïde. Elle est synthétisée dans les couches basales de l’épiderme
à partir du cholestérol, sous l’effet des rayonnements ultraviolet de l’ensoleillement. Cette synthèse est
cependant insuffisante pour couvrir les besoins, et un apport alimentaire est indispensable.
La principale fonction physiologique de la vitamine D est la régulation du métabolisme
phosphocalcique : dont l’absorption intestinale du calcium, élève la calcémie et favorise la minéralisation
osseuse.
La carence en vitamine D se traduit par :
Une utilisation inadéquate du calcium par les os c’est qui entraîne le rachitisme chez l’enfant
et l’ostéomalacie chez l’adulte. L’ostéomalacie c’est traduit par une déminéralisation du tissu
osseux, à distinguer de l’ostéoseporose, où la minéralisation est normale et où il y a une
réduction de la masse osseuse.
1.3. Carence en vitamine E
La vitamine E est le principal antioxydant liposoluble de l’organisme et inhibe la peroxydation des
acides gras insaturés, à la fois au niveau membranaire et lipoprotéiques. La localisation membranaire de la
vitamine E lui confère un rôle stabilisant et antihémolytique sur le globule rouge.

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Les carences en vitamine E se traduisent par des signes neu-musculaire (hyporéflexie, diminution de
la sensibilité proprioceptive, parésie, parfois myopathie, trouble de la motricité, digestive et oculaire),
hématologique (anémie hémolytique), immunitaire et parfois ophtalmologique (rétinoparthie pigmentaire).
1.3.1. Carence en vitamine k
La vitamine K comprend la ménaquinone (vitamine K2) synthétisé par la flore intestinale de l'homme et la
phylloquinone (vitamine K1) qui doit être apporté par l'alimentation. C’est un coenzyme essentiel à la synthèse
de plusieurs facteurs de coagulation par le foie, y compris la prothrombine.
Sa carence qui peut être observé dans les pathologie digestives chroniques, se traduit par un retard du temps
de coagulation du sang, entraînant des saignements excessifs.
2 carence en vitamine hydrosoluble
2.1. carence en vitamine B1
La vitamine B1 (ou thiamine ou a neurine) est une vitamine liposoluble. Elle est le précurseur de la thyanine
pyrophosphate, coenzyme essentiel à certaines décarboxylases. Elle favorise la transformation des glucides
en énergie et est nécessaire au bon fonctionnement du système nerveux et musculaire. Elle facilite également
la dégradation de l'acide pyruvique en CO2 et en H2O ; acide toxique pour le système nerveux. Elle est
essentielle à la synthèse de l’acétylecholine.
La carence en vitamine B1 entraîne de manifestations neurologiques. les tissus nerveux ont en effet un
métabolisme orienté perfectionnellement vers l’utilisation des glucides et sont donc très dépendants de
l’apport en thiamine qui permet d’assimiler des glucides. Plus précisément, une carence en cette vitamine
antraîne le délibéré ; une polyneuropathie dont les symptômes comprennent une perte de poids, des troubles
émotionnels, un diyfonctionnement des fonctions sensorielles, une faiblesse physique, un atrophie (diminution
de volume) musculaire entraînant un déficit moteur,et une irrégularité du rythme cardiaque.
2.2. carence en vitamine B2
La vitamine B2 (ou riboflavine) est transformer dans le foie en présence de l’ATP en flavine mononucléotide
(FMN) phosphorylés en flavine Adenine dinucléotide (FAD). Le FAD et le FMN sont des co-facteurs
indispensables à des nombreuses enzymes principalement les oxydases, notamment dans les cellules des yeux,
des tigrement de la muqueuse intestinale et du sang.
Une carence peut entraîner une utilisation inadéquate de l’oxygène, c’est qui provoque une vision brouillée,
des cataractes et des ulcères de la cornée. Une carence de la vitamine B2 peut également provoquer une
dermatite et une peau crevassée, des lésions de la muqueuse intestinale ainsi qu’une anémie hypochrome.
2.3. carence en vitamine B3 ou PP
La vitamine B3 (C6H5NO2) et le composant essentiel du NAD (nicotinamide adénine dinucléotide) et du
NADP (nicotinamide adénine dinucléotide phosphate) liée aux réactions d'oxydoréduction. Elle est nécessaire
au métabolisme des glucides, lipides et protéines. Dans le métabolisme de lipides elle inhibe la production du
cholestérol et favorise la dégradation des triglycérides.
Elle est aussi appelée vitamine PP pour pellagre preventive car une carence en cette vitamine est responsable
de la pellagre maladie qui se manifeste par trois catégories de symptômes : dermatite, diarrhée et demande.
2.4. carence en vitamine B5
La vitamine B5 appeler également acide pantothénique ou encore panthénol et le précurseur et la constitution
du coenzyme A, intervient dans de nombreuses réactions biochimique : transfert de l'acide pyruvique dans le
cycle de Krebs, conversion des lipides et des acides aminés en glucose, synthèse du cholestérol et des
hormones et stéroïdes.
La carence en pantothénate est rare, les signes de carence consistent en des troubles de comportement non
spécifique, des crampes musculaires, une incoordination et parfois des troubles digestifs associant des
vomissements et une diarrhée. Des épreuves expérimentales des carences ont également révélé une production
insuffisante d'hormones stéroïde par les surrénales.
2.5. Carence en vitamine B6
La vitamine B6 existe sous trois formes : pyridoxine (alcool), pyridoxal (aldéhyde) et pyridoxamine (amine).
C'est 3 molécules ont des activités vitaminiques identiques. Elle est le précurseur du pyridoxal phosphate
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(PALP), coenzyme participant à des nombreuses système enzymatiques catalyse la synthèse et la dégradation
des acides aminés, la synthèse des neurotransmetteurs, la dégradation du glycogène musculaire, le
métabolisme du tryptophane et de la synthèse de l'hème.
La carence en vitamine B6 est associé aux symptômes suivants : irritabilité, dépression, confusion,
inflammation de la langue (grossite), dermatite et inflammation des commissures des lèvres. Elle provoque
également l'anémie sidéroblastique.
2.6. Carence en vitamine B8
La vitamine B8 ou biotine aussi connu sous le nom des vitamines H est un coenzyme responsable du transfert
du dioxyde de carbone dans 4 réactions de carboxylation : carboxylation de l'acide pyruvique
(néoglycogenèse), de l'acétyle coA (lipogenèse) du propionyl-coA et du méthylcrotonyl-coA (catabolisme des
acides aminés ramifiés).
La carence en biotine est très rare car les bactéries gastro-intestinal la produisent. Les signes cliniques de cette
carence comprennent une dermatite puis secondairement des douleurs musculaires, une hyperesthésie et enfin
une anorexie, des nausées, une anémie et une hypercholestérolémie.
2.7. carence en vitamine B9
La vitamine B9 (acide folique ou folacine) aussi appelé vitamine M est un coenzyme participant à la synthèse
des purines et des pyrimidines, construction des acides nucléiques (ADN et ARN). La vitamine B9 intervient
également dans la synthèse d'acide aminés (méthionine, histidine, sérine). Elle est essentielle à la production
normale de globules rouges et blancs.

Un déficit en folate entraîne essentiellement une anémie qui se caractérise par une taille augmentée des
hématies (anémie macrocytaire). Une outre, selon plusieurs études, un taux d'acide folique bas augmenterait
le risque de dépression nerveuse de 55 %. La carence en folate est également considéré comme un possible
facteur de survenue des maladies cardio-vasculaires. Par ailleurs, une carence grave en folate peut provoquer
une altération des muqueuses du col de l'utérus, de l'estomac et du vagin (les cellules deviennent malignes),
et un retard de croissance.
2.8. carence en vitamine B12
La vitamine B12 (ou cobalamine) est une coenzyme nécessaire à la formation des globules rouges et de la
méthionine (acide aminé), à l'entrée de certains acides aminés dans le cycle de krebs et à la production de la
choline (utilisée dans la synthèse de l'acétylcholine). Cette vitamine est aussi indispensable au maintien de
l'intégrité du système nerveux et tout particulièrement de la gaine de myolines qui protège les nerfs et optimise
leur fonctionnement.
Le tableau clinique de la carence en vitamine B12 et caractérisé par l'apparition des signes généraux,
neurophysique et hématologique (au niveau du son).
Les signes généraux associent une fatigue ainsi qu'un trouble de l'apport alimentaire (anorexie) responsable
d'un amaigrissement.
Les signes neurophysique sont relativement riches : trouble de la motricité et de la sensibilité, associé à un
trouble de la marche, trouble du sommeil et de la mémoire, l'apparition d'une dépression et parfois de
confusions mentales.
Au niveau sanguin, une carence en vitamine B12 est responsable de l'apparition d'une anémie appelée anémie
pernicieuse ou anémie de Biermer. Ce type d'anémie produit des globules rouges déformé et très gros (anémie
macrocytaire et mégaloblastique).
3. carence en vitamine C
La vitamine C est un cofacteur enzymatique impliquée dans certains nombres de réactions
physiologiques (hydroxylation). Elle est requise dans la synthèse du collagène et des globules rouges et
contribue au système immunitaire (agit avec les anticorps). Elle joue également un rôle dans le métabolisme
du fer en tant que promoteur de son absorption. Il s'agit d'un antioxydant, molécule capable de conter l'action
néfaste d'oxydant comme les radicaux libres. Elle favorise la cicatrisation et son rôle dans la prévention du
cancer et à l'étude.
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La carence en vitamine C est responsable du scorbut caractérisé par un syndrome hémorragique avec
notamment des hématomes des membres inférieurs associé à une altération de l'état général, des lésions de la
gencive, un déchaussement des dents, des troubles de l´ossification et une tendance aux infections.
Chapitre III. maladie de surnutrition
La surnutrition est un état chronique d'absorption d'aliments en quantité excessive par rapport aux besoins
énergétique et qui engendre plusieurs complications telles que la surcharge pondérale, l'obésité, la goutte est
bien d'autres pathologies vasculaire et cardiaque.
1. obésité
4. définition
L'obésité est un état pathologique défini par un excès pondéral par rapport à la taille, dû à une accumulation
de graisse dans le tissu adipeux hypertrophié.
La graisse est stockée dans les cellules appeler lipocyte ou adipocyte. On distingue deux situations :
- le surpoids : les adipocytes stockent de plus en plus de graisse en grossissant ;
- obésité : lorsque les adipocytes arrivent à saturation, elle se multiplient.
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on parle d'obésité à partir d'un indice de masse corporelle
(IMC= poids/taille²) des 30 kg / m².
5. comportement alimentaire et obésité
Lorsqu'on analyse sur le plan qualitatif le comportement alimentaire des sujets obèses, on trouve un certain
nombre de troubles et notamment le fait que la prise alimentaire n'est pas corrélée avec le degré de faim ou de
satiété.
Les troubles qualitatifs du comportement alimentaire pouvant conduire à l'obésité se manifeste sous les formes
différentes :
- grignotage : ingestion des petites quantités de nourriture à l'intervalle très rapproché ;
- compulsion : consommation d'un aliment, toujours le même, destiné à 《 calmer les nerfs 》;
- crise des boulimies : comportement consistant à ingurgité des quantités énormes de nourriture, même si elle
est mauvaise, sans plaisir alimentaire, avec une très grande culpabilité jusqu'au seuil limite de renvois
(vomissement).
6. conséquences de l’obésité
L'obésité se caractérise par un excès de tissu adipeux tel que des effets néfastes pour la santé se manifestent.
Parmi les plus courants on note le risque de développer certaines maladies, notamment les risques
métaboliques (diabète), cardio-vasculaire (insuffisance coronaire et infarctus du myocarde, hypertension
artérielle), circulatoire (varices), respiratoire (apnées du sommeil) et rhumatologie (arthrose). Chez l'homme,
l'obésité accroît les risques de cancer de la prostate et du colon. Chez la femme, les cancers du sein, du col de
l'utérus et des ovaires sont nettement plus fréquents en cas d'obésité.
2. Le diabète de type 2
Le diabète est un trouble de l'assimilation, de l'utilisation et du stockage des sucres apportés par
l’alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose dans le sang trop élevé appelé hyperglycémie. L’insuline
produite par le pancréas permet de faire baisser le taux de sucre dans le sang. Dans le cas du diabète de type
2, deux anomalies sont responsables de l'hyperglycémie :
- soit le pancréas fabrique toujours de l'insuline, mais pas assez.
-soit l'insuline agit mal, on parle d’insulinorésistance. Cette résistance épuise progressivement le
pancréas qui finit par ne plus assurer une production suffisante.
Le diabète peut être traité par des mesures d’alimentation équilibrée et par une activité physique. On a
aussi recours à un traitement antidiabétique (tout en mangeant équilibrée et en bougeant régulièrement) et
finalement, on propose des injections d'insuline au patient lorsque la carence en insuline devient trop
importante
3. L'athérome

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L’athérosclérose est une maladie à fort taux de mortalité due à un âge élevé, un surpoids, ou encore
une grande consommation de tabac et de l’alcool, stress, contraception orale. Elle est liée à un excès de
cholestérol (lipide normalement dans le sang). Une plaque de lipides appelée athérome se dépose sur la paroi
des artères et veines, ce qui provoque une lésion qui mène à une diminution du diamètre de ceux-ci. Les
conséquences sont nombreuses : des douleurs, vertiges et des accidents cardiaques. Pour contrer cette maladie,
plusieurs traitements existent, notamment un procédé mécanique s’appelant le "stent", aidant à garder le
diamètre de l’artère intact.
4. Le cancer
Le cancer est une multiplication anormale de cellules, ce qui cause dans un certain organe un surplus,
qui devient dangereux. La cellule cancéreuse qui se divise, le fait indéfiniment. Le cancer est majoritairement
causé par le tabagisme mais une mauvaise nutrition peut aussi le provoquer, avec des aliments cancérigènes
qui sont : les boissons alcoolisées, l’excès de sucre, de viande ou de sel. Pour éviter la maladie, l’activité
physique régulière est conseillée ainsi que des fruits et légumes. Pour les femmes enceintes, l’allaitement
diminue les risques de cancer. Il faut donc faire attention à notre alimentation pour éviter cette maladie
5. la goutte
7. définition
La goutte est définie comme une maladie liée au métabolisme de l’acide urique. C'est une maladie a
prédisposition héréditaire, favorisée par la surcharge pondérale, par une alimentation trop riche en protéines
et en lipides ; elle se manifeste par des troubles articulaires, rénaux et vasculaire. L’acide urique, produit de
dégradation des acides nucléiques et des purines, précipite sous forme de cristaux d´urate au niveau des
articulations, occasionnant les crises douloureuses.
8. manifestation clinique de la goutte
L'évaluation naturelle de la goutte se fait suivant 3 stades successifs :
9. hyperuricémie
C'est l'augmentation de la quantité d'acide urique dans la circulation sanguine et les phénomènes pathologiques
qui en résulte. L’hyperuricémie est latente pouvant évaluer pendant des années avant que c'est surviennent la
crise aiguë.
10. crise aiguë
La première crise aiguë atteint toujours le membres inférieur (genou, cheville, plus rarement la hanche) mais
jamais le membre supérieur. La localisation préférentielle reste l'articulation de la grosse oreille. Le début est
brutal marqué par une douleur vive survenant en pleine nuit et empêchant tout sommeil.
11. crise chronique
Au fur et à mesure que la goutte évolue, des cristaux d´urate se dépose dans les autres tissus articulaires (le
poignet, le coude...). Les légions cartilagineuse et osseuse peuvent entraîner des déformations au niveau des
mains et des pieds

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