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GASSEME AMINE
Le bilan financier (bilan réel qui reflète l’aspect patrimonial) s’établit à partir du bilan comptable après
répartition du résultat.
C’est pour cette raison que nous devons déterminer tout d’abord la répartition du résultat net :
Total 5 718 700 5 383 975 237 275 233 380 5 248 890 1 251 500 5 060 440 12 500
Actif Passif
Actif immobilisé 5 718 700 Financement permanent 6 500 390
Actif circulant hors trésorerie 5 621 250 Passif circulant hors trésorerie 5 060 440
Trésorerie passif 233 380 Trésorerie passif 12 500
Total 11 573 330 Total 11 573 330
Commençons tout d’abord par le fonds de roulement financier qui constitue une marge de sécurité pour
faire face aux risques. Le FRF est déterminé par deux méthodes :
D’où :
Par le haut du bilan, le FRF = FP – AI = 6 500 390 – 5 718 700 = 781 690
Le FRF de notre entreprise est excédentaire. Cela signifie que l’entreprise dégage un surplus de
ressources permanentes par rapport à l’actif stable, qui pourra être utilisé pour financer d’autres
besoins de l’entreprise.
Cependant, les ressources stables de l’entreprise couvrent les besoins de long terme. L'équilibre
financier est donc respecté et l'entreprise dispose donc d'un excédent de ressources stables.
Le BFR = AC (hors trésorerie) – PC (hors trésorerie) = 5 621 250 – 5 060 440 = 560 810
L’entreprise dégage un BFR positif, ce qui signifie qu’il y a un excédent du besoin à court terme. Ainsi,
il sera financé par l’excédent constaté auparavant, celui des capitaux permanents sur l’actif immobilisé
(fonds de roulement), et si celui-ci n’y suffira pas, par des avances de trésorerie à court terme.
Le BFR de 560 810 constitue un besoins de liquidité. L’entreprise va donc utiliser son FR de 781 690
pour financer l’ensemble de ses BFR afin de dégager une trésorerie positive de 220 880.
A cet égard, Il faut savoir que la trésorerie est l’écart existant entre fonds de roulement et le besoin en
fonds de roulement. Dans notre exemple, l’entreprise dispose de 781 690 en ressources, ce qui va lui
permettre de financer son besoin de fond de roulement de 560 810. Et ça va permettre de dégager une
trésorerie nette positive de 220 880.
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L’entreprise dégage un FR, ce qui signifie que ses ressources permanentes financent la totalité des
immobilisations et dégagent un excédent de ressources dont une partie sert à financer les besoins issus
du cycle d’exploitation, soit le BFR. Le reste constitue la trésorerie positive.
Dans le cas présent, on pourrait dire il s’agit d’un équilibre très sain dans la mesure où l’entreprise
dispose de suffisamment de ressources pour financer tous ses besoins et dégager un excédent de
trésorerie. Mais le fait de tirer une trésorerie positive ne permet pas de juger d’une bonne santé
financière de l’entreprise en question c’est la raison pour laquelle qu’on doit approfondir l’analyse.
Cet équilibre doit être structurel pour pouvoir être considéré comme sain. Autrement dit, il doit être
pérenne. L’entreprise restera donc vigilante afin d’assurer le maintien de cet équilibre.
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Question n°2 :
3 - L´actif net comptable : C´est l´expression de ce qui reste pour les actionnaires (Actif total - Dettes
totales) ; Il correspond au
Cela signifie que les actifs permettent d`assurer la couverture de tous les engagements de l´entreprise,
pour autant que ces actifs puissent être réalisés à leur valeur qui figure sur le bilan.
Question n°3 : Le commentaire des résultats a été fait au fur et à mesure que les calculs se
faisaient.
Question n°4 :
En effectuant les différents traitements relatifs au CPC. Cela va nous permettre d’établir le tableau de
formation des résultats (TFR). (Ces tableaux sont présentés en en milliers de Dhs)
* 475 000 / 5 = 95 000 alors intérêts sur crédit-bail = 125 000 – 95 000 = 30 000 dhs.
Commentaires :
Pour analyser le bilan on avait le décortiqué grâce à l’analyse du FR, du BFR et de la trésorerie, le
compte de résultat va être découpé en soldes intermédiaires de gestion (SIG). Ces derniers, expliquent
donc la formation du résultat de l’exercice en analysant les différentes étapes de création de valeur dans
l’entreprise.
1°/ La marge commerciale : Elle donne une information sur le profit brut procuré à l’entreprise par ses
seules activités commerciales. (Elle caractérise souvent les entreprises commerciales)
La marge commerciale de notre entreprise est positive dans les deux exercices étudiés ce qui signifie
que le chiffre d’affaires lié à la vente de marchandises permet de couvrir les achats de marchandises.
Ainsi, nous constatons une augmentation de 13,46 % de la production de l’exercice. Il en résulte que la
société se trouve en phase de croissance.
Elle constitue aussi un indicateur de mesure le degré d’intégration de l’entreprise par le rapport entre la
valeur ajoutée et le chiffre d’affaires. Une entreprise très intégrée (de la fabrication à la vente) aura donc
un taux de valeur ajoutée plus important.
De 2016 à 2017 le chiffre d’affaires a connu une augmentation de 16 ,41 %. Comme le chiffre
d’affaires, la valeur ajoutée croît mais d’une manière moins importante puisque le taux de croissance de
la VA est de 14,79 %.
L’évolution positive de la valeur ajoutée est due à la capacité de production sans ignorer la maitrise de
du volet commercial.
4°/ EBE :
Il mesure la performance
En 2016, notre entreprise affiche un compte de résultat déficitaire (-240 000 dhs), mais un résultat
d'exploitation positif (1 066 000 dhs). Cela indique que notre entreprise dispose d'activités rentables,
mais que celles-ci ne sont pas suffisantes pour couvrir les charges financières, ainsi que les impôts
versés à l’Etat(IS).
Cependant, la progression du résultat d’exploitation en 2017 par rapport à 2016 est plus importante que
celle de l’excédent brut d’exploitation (154,78 % contre 35,5 %), ce qui confirme une amélioration
sensible des performances de l’entreprise.
L’évolution du résultat courant (405,21 %) est supérieure à celle du résultat d’exploitation. Ce constat
s’explique par une évolution favorable du résultat financier. Notons cependant qu’un résultat financier
déficitaire n’est pas en soi le signe d’une mauvaise santé dans la mesure où l’entreprise est industrielle.
A cet effet, notre entreprise se doit de rétablir son résultat financier et c’est ce qui est effectué en partie
en 2017, radicalement par une baisse importante des charges financières (50,34 %).
7°/ Le résultat non courant :
Les opérations non courantes sont la source d’appauvrissement, et particulièrement en 2016, dans le
sens où les charges non courantes sont largement supérieures aux produits non courants. Cela engendre
une perte importante qui va grever le résultat avant impôts.
D’une manière générale, cette perte a impacté d’autant plus le résultat avant impôts de 2016 que celui
de 2017 dans la mesure où il a devenu déficitaire.
En effet, le résultat avant impôts a connu une hausse remarquable de 1 113,54 % en 2017 par rapport à
2016. Cela est expliqué en grande partie par la forte croissance du résultat non courant en 2017 par
rapport à 2016 et qui a atteint 204,68 %.
Après avoir être déficitaire en 2016, dont le déficit a apparu dans le résultat avant impôts, le résultat net
est devenu excédentaire en 2017. Ce bénéfice servira par la suite soit à un autofinancement (mise en
réserves), soit pour rémunérer ses actionnaires ou associés (dividendes).
I – 1 : L´autonomie financière :
On peut dire que l’endettement de cette entreprise dépasse ses capitaux propres (les emprunts
représentent 83% des capitaux propres). D’un point de vue, cela signifie que l’entreprise
s’adosse à des capitaux externes pour se financer, donc elle pourrait encourir des risques voire
des difficultés pour rembourser ces emprunts.
I – 2 : L´endettement à terme :
Ce ratios traduit une capacité d’endettement potentielle, signe de flexibilité financière, soit la
saturation de cette capacité et la nécessité de recourir à des fonds propres.
Deux ratios permettent de mesurer la capacité de l`entreprise à faire face à ses engagements :
Dettes de financement à MLT = 0,61 × CAF : ce qui signifie que la CAF permet de
rembourser les dettes à moyen et long terme dans une durée inférieure à un an.
Il est évident que ce ratio doit être le plus faible possible car, dans la réalité, la CAF permet de
financer les investissements, de rémunérer les actionnaires, etc., elle ne peut servir
exclusivement au remboursement des dettes financières.
La liquidité est la capacité de l’entreprise à régler ses dettes avec des actifs liquides ou
disponibles.
L’entreprise est capable de régler ses dettes à court terme avec l’argent dont elle dispose
ainsi qu’avec l’argent qu’elle attend de ses clients.
II – 2 : La liquidité immédiate :
Il permet de juger la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements à court terme grâce à
ses moyens disponibles en termes de trésorerie.
L’argent disponible ne suffit qu’à financer 5% de la totalité des dettes à court terme.
= = = 0,53
Un dirham de chiffre d’affaires permet de générer 5 centimes pour payer les charges
financières, non courantes et fiscales.
Pour satisfaire les actionnaires, il est essentiel d’assurer une rentabilité financière conforme à
leurs attentes de rendement.
Le taux de rentabilité financière (35%) est inférieur au taux de rentabilité économique (56 %).
Par conséquent, l’endettement aura un effet négatif sur la rentabilité financière de l’entreprise.
On parle alors d’un « effet massue ».
Question n°6 :
Le tableau de financement pour l’année 2017 :
Nous remarquons que la CAF a permis de couvrir la totalité des emplois à savoir la distribution
de dividendes et l’acquisition de la machine de fabrication, ce qui a fait dégager un FRNG
positif qui constitue une ressource nette pour l’entreprise.
Cependant, nous constatons que la société dépend essentiellement de sa CAF pour se financer,
ce qui peut être risqué car la CAF ne peut pas toujours être assez élevée (ce qui est le cas
d’ailleurs pour la CAF de 2016), nous pouvons donc lui recommander de diversifier ses sources
de financement : augmentation de capital, subventions, emprunts…