Vous êtes sur la page 1sur 13

Analyse financière : Etude de cas

Réalisée par : ESSAMMAA REDOUANE

GASSEME AMINE

Présenté à : Mme. EL GNAOUI Leila

Année universitaire : 2018/2019


Question n°1 :

Le bilan financier (bilan réel qui reflète l’aspect patrimonial) s’établit à partir du bilan comptable après
répartition du résultat.

C’est pour cette raison que nous devons déterminer tout d’abord la répartition du résultat net :

Eléments Affectation Somme à répartir


Résultat net 1 812 500
Report à nouveau (débiteur) 240 000
Résultat net disponible 1 572 500
Affectation
Réserve légale (5%) 78 625 (1 572 500 x 5%)
Bénéfice distribuable 1 493 875
Réserve facultative (20% du RN) 362 500 (20% x 1 812 500)
Solde n°1 1 131 375
Premier dividende (6%) 276 000 (6% x 4 600 000)
Solde n°2 855 375
Super dividende : 4 600 000/200 855 375/23 000 = 37,19
On arrondi au dirham supérieur
= 23 000 actions
23 000 x 38 = 874 000
Report à nouveau (débiteur) 18 625

Ainsi, le tableau de retraitements et de reclassements se présente comme suit :

Eléments AI Stock Créances Trésoreri Capitaux DMLT DCT Trésorerie


et TVP e actif propres passif
Totaux comptables 4 599 500 6 299 100 255 650 233 380 6 472 500 1 015 500 3 887 130 12 500

- immobilisations -125 000 -125 000


en non valeurs

- Résultat net - 1 572 500


(déduction faite du
report à nouveau)
- réserve légale + 78 625
- réserve facultative + 362 500
- dividende +1 150 000
- report à nouveau
(débiteur) - 18 625
- terrains (+value
latente) + 200 000 + 200 000
- (-) value latente sur
les TP (68 400 –
(720 x 80) = 10 800) - 10 800 - 10 800
- les frais de
recherche et
développement
- stock outil : - 120 000 - 120 000
10% des m/ses
15% de MP et four. + 310 000 - 310 000
20% des PF + 326 175 - 326 175
- stock permanent + 178 000 - 178 000
des produits en cours
(75% de la valeur
réelle)
- stock rossignole des + 100 950 -100 950
m/ses (10% du stock -31 000 - 31 000
outil)
- autres titres
immobilisés - 12 500 - 12 500
- créances sur
personnel + 18 375 - 18 375
- Provisions pour + 25 690 - 36 700 + 11 010
risque
- provision pour
charge - 12 300 + 12 300
- Crédit-bail
+ 285 000 + 285 000
(475000 –
(95000x2)

Total 5 718 700 5 383 975 237 275 233 380 5 248 890 1 251 500 5 060 440 12 500

Le bilan financier s’établi alors comme suit :

Actif Passif
Actif immobilisé 5 718 700 Financement permanent 6 500 390
Actif circulant hors trésorerie 5 621 250 Passif circulant hors trésorerie 5 060 440
Trésorerie passif 233 380 Trésorerie passif 12 500
Total 11 573 330 Total 11 573 330

Ensuite, on va analyser le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie afin


d’obtenir une première impression quant à la santé de l’entreprise.

Commençons tout d’abord par le fonds de roulement financier qui constitue une marge de sécurité pour
faire face aux risques. Le FRF est déterminé par deux méthodes :

 Par le bas du bilan : Fonds de roulement financier = Financement permanent – Actif


immobilisé.

D’où :
 Par le haut du bilan, le FRF = FP – AI = 6 500 390 – 5 718 700 = 781 690

 Le FRF de notre entreprise est excédentaire. Cela signifie que l’entreprise dégage un surplus de
ressources permanentes par rapport à l’actif stable, qui pourra être utilisé pour financer d’autres
besoins de l’entreprise.

Cependant, les ressources stables de l’entreprise couvrent les besoins de long terme. L'équilibre
financier est donc respecté et l'entreprise dispose donc d'un excédent de ressources stables.
Le BFR = AC (hors trésorerie) – PC (hors trésorerie) = 5 621 250 – 5 060 440 = 560 810

L’entreprise dégage un BFR positif, ce qui signifie qu’il y a un excédent du besoin à court terme. Ainsi,
il sera financé par l’excédent constaté auparavant, celui des capitaux permanents sur l’actif immobilisé
(fonds de roulement), et si celui-ci n’y suffira pas, par des avances de trésorerie à court terme.

Le BFR de 560 810 constitue un besoins de liquidité. L’entreprise va donc utiliser son FR de 781 690
pour financer l’ensemble de ses BFR afin de dégager une trésorerie positive de 220 880.

A cet égard, Il faut savoir que la trésorerie est l’écart existant entre fonds de roulement et le besoin en
fonds de roulement. Dans notre exemple, l’entreprise dispose de 781 690 en ressources, ce qui va lui
permettre de financer son besoin de fond de roulement de 560 810. Et ça va permettre de dégager une
trésorerie nette positive de 220 880.

D’où : T = FR – BFR = 781 690 – 560 810 = 220 880


L’entreprise dégage un FR, ce qui signifie que ses ressources permanentes financent la totalité des
immobilisations et dégagent un excédent de ressources dont une partie sert à financer les besoins issus
du cycle d’exploitation, soit le BFR. Le reste constitue la trésorerie positive.

Dans le cas présent, on pourrait dire il s’agit d’un équilibre très sain dans la mesure où l’entreprise
dispose de suffisamment de ressources pour financer tous ses besoins et dégager un excédent de
trésorerie. Mais le fait de tirer une trésorerie positive ne permet pas de juger d’une bonne santé
financière de l’entreprise en question c’est la raison pour laquelle qu’on doit approfondir l’analyse.

Cet équilibre doit être structurel pour pouvoir être considéré comme sain. Autrement dit, il doit être
pérenne. L’entreprise restera donc vigilante afin d’assurer le maintien de cet équilibre.

;

Question n°2 :

1 - Les capitaux propres (après affectation des résultats) : Ils correspondent au :


Capital social = 4 600 000
- Actionnaires, capital souscrit non appelé = 0
+ Primes d`émission, de fusion et d`apport = 0
+ Ecarts de réévaluation = 0
+ Réserve légale = 78 625
+ Autres réserves = 362 500
± Report à nouveau = - 18 625
+ Résultat net en instance d´affectation = 1 572 500
CP = 6 595 000
2 - La situation nette : Elle représente le potentiel des capitaux qui subissent le risque de l´entreprise.
Elle correspond au :
Capitaux propres = 6 595 000
+ Subventions d´investissement = 0
+ Provisions règlementées = 0
- Immobilisations en non-valeur = 125 000
SN = 6 470 000

3 - L´actif net comptable : C´est l´expression de ce qui reste pour les actionnaires (Actif total - Dettes
totales) ; Il correspond au

Situation nette = 6 470 000


+ Provisions pour risques et charges (sans objet) = 36 700 + 12 300
+ Ecarts de conversion passif = 117 500
- Ecarts de conversion actif (en l´absence de personnel) = 0
- Fiscalité latente (subventions, provisions réglementées, provisions pour risques et charges
sans objet, écarts de conversion passif) = 11 010
ANC = 6 625 490

Cela signifie que les actifs permettent d`assurer la couverture de tous les engagements de l´entreprise,
pour autant que ces actifs puissent être réalisés à leur valeur qui figure sur le bilan.

4 - L´actif net comptable corrigé : Il correspond á la conception patrimoniale de l`entreprise, et s


´appuie essentiellement sur l`évaluation du patrimoine de l`entreprise en termes de valeur de marché ou
de valeur réelle.
Actif net comptable = 6 625 490
+ Plus-values latentes = 200 000
- Moins-values = 10 800 + 31 000 + 12 500
± Risques ou avantages donnés ou reçus (hors bilan) = 0
- Risques divers réels ou potentiels (absence de provisions, engagements contractuels
avec les clients, fournisseurs, personnel, …….) = 0
± Fiscalité latente et/ou différée (impôts latents sur plus-values, économies fiscales
sur moins-values) = 0
ANCC = 6 771 190

Question n°3 : Le commentaire des résultats a été fait au fur et à mesure que les calculs se
faisaient.

Question n°4 :

En effectuant les différents traitements relatifs au CPC. Cela va nous permettre d’établir le tableau de
formation des résultats (TFR). (Ces tableaux sont présentés en en milliers de Dhs)

Retraitement°1 : 2016 2017


Rémunération du personnel
extérieur
Autres charges externes 12 045 11 792
-
Frais de personnel extérieur 843 891
= autres charges externes 11 202 10 901
après retraitement n°1
Charges de personnel 14 412 15 858
+
Frais de personnel externe 843 891
= charges de personnel après 15 255 16 749
retraitement n°1

Retraitement n°2 : Crédit-bail 2016 2017


autres charges externes après 11 202 10 901
retraitement n°1
-
Redevances de Crédit-bail 125 125
= autres charges externes 11 077 10 776
après retraitement n°2
Dotations d’exploitation 328 151
+
Dotations du bien loué en 95 95
Crédit-bail
= Dotations d’exploitation 423 246
Après retraitement n°2
Charges financières 556 261
+
Intérêts sur crédit-bail 30* 30
= charges financières après 586 291
retraitement n°2

* 475 000 / 5 = 95 000 alors intérêts sur crédit-bail = 125 000 – 95 000 = 30 000 dhs.

 L’état de soldes intermédiaires de gestion :

signes Soldes intermédiaires de gestion 2014 2015 variation


1 + Ventes de marchandise en l’état 15 000 18 000
2 - Achats revendus de marchandises 6 800 8 500
3 + ou - Variation des stocks de marchandises 0 0
I = Marge commerciale sur ventes en l’état 8 200 9 500 15,85 %
4 + Ventes de biens /services produits 27 919 31 961
5 + ou - Variation stocks de produits
6 228 -25
+ Immobilisations produites par l’entreprise pour
0 0
elle-même

II = Production de l’exercice 28 147 31 936 13,46 %


7 + achats consommés de matières et fournitures 7 012 9 701
8 + autres charges externes 11 077 10 776
III = Consommation de l’exercice 18 089 20 477
IV = Valeur ajoutée (I+II-III) 18 258 20 959 14,79 %
9 + Subvention d’exploitation 0 0
10 - Impôts et taxes 378 654
11 - charges du personnel 15 255 16 749
V = Excédent brut d’exploitation 2 625 3 556 35,47 %
12 + Autres produits d’exploitation 0 0
13 - Autres charges d’exploitation 1 136 594
14 + Reprises d’exploitation; transfert de charges 0 0
15 - Dotations d’exploitation 423 246
VI = Résultat d’exploitation 1066 2 716 154,78 %
16 + Produits financiers 0 0
17 - Charges financières 586 291 -50,34 %
VI =
I Résultat financier (16 - 17) - 586 -291 50,34 %

= Résultat courant (VI + VII) 480 2 425 405,21 %

18 + Produits non courants 0 100


19 - Charges non courantes 720 332,5
IX = Résultat non courant - 720 -232,5 209,68 %

X = Résultat avant impôt (VIII + IX) -240 2192,5 1 113,54


%

20 - Impôts sur les résultats -------- 380

XI = Résultat net de l’exercice -240 1812,5 955,20 %

XII = Chiffre d’affaire (1+4) 42 919 49 961 16 ,41 %

Commentaires :
Pour analyser le bilan on avait le décortiqué grâce à l’analyse du FR, du BFR et de la trésorerie, le
compte de résultat va être découpé en soldes intermédiaires de gestion (SIG). Ces derniers, expliquent
donc la formation du résultat de l’exercice en analysant les différentes étapes de création de valeur dans
l’entreprise.

1°/ La marge commerciale : Elle donne une information sur le profit brut procuré à l’entreprise par ses
seules activités commerciales. (Elle caractérise souvent les entreprises commerciales)

La marge commerciale de notre entreprise est positive dans les deux exercices étudiés ce qui signifie
que le chiffre d’affaires lié à la vente de marchandises permet de couvrir les achats de marchandises.

Le taux de croissance de la marge commerciale (MC) est de : 15,85 %

2°/ Production de l’exercice (PE)


C’est un indicateur d’activité d’une entreprise industrielle. Elle mesure l’activité économique de
l’entreprise. La production vendue est enregistrée en prix de vente alors que la production stockée et la
production immobilisée sont évaluées à leur coût de production. En effet, il s’agit d’un indicateur qui
somme trois éléments évalués de manière hétérogène.

Ainsi, nous constatons une augmentation de 13,46 % de la production de l’exercice. Il en résulte que la
société se trouve en phase de croissance.

3°/ La Valeur ajoutée :


La valeur ajoutée représente la richesse créée qui peut ensuite être redistribuée aux parties prenantes à
l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise. Il s’agit donc d’un solde dont le contenu est plus économique
que financier.

Elle constitue aussi un indicateur de mesure le degré d’intégration de l’entreprise par le rapport entre la
valeur ajoutée et le chiffre d’affaires. Une entreprise très intégrée (de la fabrication à la vente) aura donc
un taux de valeur ajoutée plus important.

De 2016 à 2017 le chiffre d’affaires a connu une augmentation de 16 ,41 %. Comme le chiffre
d’affaires, la valeur ajoutée croît mais d’une manière moins importante puisque le taux de croissance de
la VA est de 14,79 %.

L’évolution positive de la valeur ajoutée est due à la capacité de production sans ignorer la maitrise de
du volet commercial.

4°/ EBE :

L’excédent brut d’exploitation représente un excellent indicateur de la performance industrielle et donc


de rentabilité économique dans la mesure où il exclut les politiques de financement, d’investissement
(modalités d’amortissements) de l’incidence des éléments non courants et de l’incidence de la fiscalité
(seul l’IS). Il permet ainsi de voir si l’activité propre de l’entreprise est ou non rentable.

Nous assistons à un accroissement de l’excédent brut d’exploitation de 35,47 % supérieur à celui de la


valeur ajoutée, il est affecté seulement par les impôts et les charges de personnel.
L’évolution de l’excédent brut d’exploitation permet alors d’affirmer que la rentabilité de l’activité
principale de l’entreprise est en progression.

5°/ Résultat d’exploitation

Il mesure la performance

En 2016, notre entreprise affiche un compte de résultat déficitaire (-240 000 dhs), mais un résultat
d'exploitation positif (1 066 000 dhs). Cela indique que notre entreprise dispose d'activités rentables,
mais que celles-ci ne sont pas suffisantes pour couvrir les charges financières, ainsi que les impôts
versés à l’Etat(IS).

Cependant, la progression du résultat d’exploitation en 2017 par rapport à 2016 est plus importante que
celle de l’excédent brut d’exploitation (154,78 % contre 35,5 %), ce qui confirme une amélioration
sensible des performances de l’entreprise.

6°/ Résultat courant :


Le résultat courant est le résultat lié aux opérations d’exploitation et aux opérations financières : la
politique financière peut être jugée à travers ce solde.

L’évolution du résultat courant (405,21 %) est supérieure à celle du résultat d’exploitation. Ce constat
s’explique par une évolution favorable du résultat financier. Notons cependant qu’un résultat financier
déficitaire n’est pas en soi le signe d’une mauvaise santé dans la mesure où l’entreprise est industrielle.

A cet effet, notre entreprise se doit de rétablir son résultat financier et c’est ce qui est effectué en partie
en 2017, radicalement par une baisse importante des charges financières (50,34 %).
7°/ Le résultat non courant :

Les opérations non courantes sont la source d’appauvrissement, et particulièrement en 2016, dans le
sens où les charges non courantes sont largement supérieures aux produits non courants. Cela engendre
une perte importante qui va grever le résultat avant impôts.

D’une manière générale, cette perte a impacté d’autant plus le résultat avant impôts de 2016 que celui
de 2017 dans la mesure où il a devenu déficitaire.

En effet, le résultat avant impôts a connu une hausse remarquable de 1 113,54 % en 2017 par rapport à
2016. Cela est expliqué en grande partie par la forte croissance du résultat non courant en 2017 par
rapport à 2016 et qui a atteint 204,68 %.

8°/ Le résultat net :


Le résultat net de l’exercice indique ce qui reste à la disposition de l’entreprise après déduction de toutes
les charges de l’année. Il reflète la rentabilité générale de l’entreprise.

Après avoir être déficitaire en 2016, dont le déficit a apparu dans le résultat avant impôts, le résultat net
est devenu excédentaire en 2017. Ce bénéfice servira par la suite soit à un autofinancement (mise en
réserves), soit pour rémunérer ses actionnaires ou associés (dividendes).

La capacité d’autofinancement (CAF) : en milliers

La méthode additive 2016 2017


Résultat net de l’exercice -240 1812.5
+ dotations d’exploitation 423 246
+ dotations financières 0 0
+ dotations non courantes 0 0
- Reprises d’exploitation 0 0
- Reprises financières 0 0
- Reprises non courantes 0 0
- Produits des cessions 0 0
d’immobilisations
+ VNA des immobilisations cédées 0 0

= capacité d’autofinancement 183 2058.5


(CAF)

La Capacité d’autofinancement a connu une amélioration due essentiellement à l’accroissement du


résultat net de 2017 par rapport à 2016, l’entreprise a donc dégagé des ressources qui lui ont permis de
financer ses investissements.
Question n°5 :

I – Les ratios de structure financière :


L’analyse du fonds de roulement, des besoins en fonds de roulement et de la trésorerie permis
d’avoir une idée de la santé financière de l’entreprise, mais pour affiner le jugement que l’on
souhaite porter sur l’entreprise, le calcul de ces ratios s’avère indispensable.

I – 1 : L´autonomie financière :

Capitaux propres 5 248 890


R1 = = = 0,83
Dettes totales (1 251 500 + 5 060 440)

On peut dire que l’endettement de cette entreprise dépasse ses capitaux propres (les emprunts
représentent 83% des capitaux propres). D’un point de vue, cela signifie que l’entreprise
s’adosse à des capitaux externes pour se financer, donc elle pourrait encourir des risques voire
des difficultés pour rembourser ces emprunts.

I – 2 : L´endettement à terme :

Dettes de financement à MLT 1 251 500


R2 = = = 0,24
Capitaux propres 5 248 890

Ce ratios traduit une capacité d’endettement potentielle, signe de flexibilité financière, soit la
saturation de cette capacité et la nécessité de recourir à des fonds propres.

I – 3 : La capacité de remboursement des dettes à terme :

Deux ratios permettent de mesurer la capacité de l`entreprise à faire face à ses engagements :

Dettes de financement à MLT 1 251 500


R4 = = = 0,61
Capacité d`autofinancement 2 058 500

 Dettes de financement à MLT = 0,61 × CAF : ce qui signifie que la CAF permet de
rembourser les dettes à moyen et long terme dans une durée inférieure à un an.

Il est évident que ce ratio doit être le plus faible possible car, dans la réalité, la CAF permet de
financer les investissements, de rémunérer les actionnaires, etc., elle ne peut servir
exclusivement au remboursement des dettes financières.

Résultat d’exploitation 2 716 000


R5 = = = 9,33
Charges financières 291 000
Cela signifie que le résultat d’exploitation permet de couvrir les charges financière pendant une durée
largement supérieure à un an.

II – Les ratios de liquidité :

La liquidité est la capacité de l’entreprise à régler ses dettes avec des actifs liquides ou
disponibles.

II-1 : La liquidité générale


Il exprime l’importance des biens auxquels l’entreprise peut faire appel pour payer ses dettes à
court terme.

Actif circulant (y compris la trésorerie) 5 621 250 + 233 380


R6 = = = 1,15
Passif circulant (y compris la trésorerie) 5 060 440 + 12 500

 L’entreprise est capable de régler ses dettes à court terme avec l’argent dont elle dispose
ainsi qu’avec l’argent qu’elle attend de ses clients.

II – 2 : La liquidité immédiate :
Il permet de juger la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements à court terme grâce à
ses moyens disponibles en termes de trésorerie.

Disponibilité 233 380


R7 = = = 0,05
Passif circulant 5 060 440

L’argent disponible ne suffit qu’à financer 5% de la totalité des dettes à court terme.

IV – Les ratios de rentabilité :

IV -1 : Les ratios de rentabilité d´exploitation :

Ventes de marchandises H.T - Achats revendus de marchandises H.T


R8 =
Ventes de marchandises H.T

Marge commerciale 9 500 000

= = = 0,53

Ventes de marchandises H.T 18 000 000

 L’entreprise est très performante en termes de forces de ventes.


E.B.E 3 556 000
R9 = = = 0,07
C.A.HT 49 961 000

Ce ratio permet de mesurer la capacité de l’entreprise à générer une rentabilité à partir du CA


indépendamment de sa politique d’investissement, de sa politique financière.

Résultat d`exploitation 2 716 000


R10 = = = 0,05
Chiffre d´affaires H.T 49 961 000

 Un dirham de chiffre d’affaires permet de générer 5 centimes pour payer les charges
financières, non courantes et fiscales.

IV – 2 : Les ratios de rentabilité économique :

E.B.E 3 556 000


R11 = = = 0,56
Actif économique (AI + BFR) (5 718 700 + 560 810)

Ce ratio mesure plus spécifiquement la rentabilité des immobilisations.

IV- 3 : Les ratios de rentabilité financière

Résultat de l´exercice 1 812 500


R12 = = = 0,35
Capitaux propres 5 248 890

Pour satisfaire les actionnaires, il est essentiel d’assurer une rentabilité financière conforme à
leurs attentes de rendement.

Le taux de rentabilité financière (35%) est inférieur au taux de rentabilité économique (56 %).
Par conséquent, l’endettement aura un effet négatif sur la rentabilité financière de l’entreprise.
On parle alors d’un « effet massue ».
Question n°6 :
Le tableau de financement pour l’année 2017 :

Emplois et ressources Exercice 2017

I. Ressources stables de l’exercice Emplois ressources


(flux)
Autofinancement (A) 908 500
Capacité d’autofinancement 2 058 500
-Distribution de bénéfices 1 150 000

Cessions et réductions d’immobilisation (B)


Cessions d’immobilisations corporelles 100 000

Augmentation des capitaux propres et


assimilés (C)
Augmentation de capital, apports 150 000

Augmentation des dettes de financement (D)


0
Total I- Ressources stables (A+B+C+D) 1 158 500

II. Emplois stables de l’exercice (flux)


Acquisitions et augmentations
d’immobilisations (E) 420 000
Acquisition d’immobilisations corporelles
Remboursement des capitaux propres (F)
Remboursement des dettes de financement
(G)
Emplois en non-valeur (H)
Total II- Emplois stables (E+F+G+H) 420 000
III. Variation du besoin de financement 738 500
global (BFG)
IV. Variation de la trésorerie 220 880

Nous remarquons que la CAF a permis de couvrir la totalité des emplois à savoir la distribution
de dividendes et l’acquisition de la machine de fabrication, ce qui a fait dégager un FRNG
positif qui constitue une ressource nette pour l’entreprise.

Cependant, nous constatons que la société dépend essentiellement de sa CAF pour se financer,
ce qui peut être risqué car la CAF ne peut pas toujours être assez élevée (ce qui est le cas
d’ailleurs pour la CAF de 2016), nous pouvons donc lui recommander de diversifier ses sources
de financement : augmentation de capital, subventions, emprunts…

Vous aimerez peut-être aussi