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Les définitions, les concepts de base, l’importance de l’’valuation du personnel, , la théorie de management
par les ressources (E ;Penrose , Barney, etc). , la théorie « le MRH de et par les compétences. Tahar
L. enseignant, université Oran-2.
Le contexte
En quête de compétitivité, de recherche d’avantage concurrentiel pour acquérir de
nouvelles parts de marché, les entreprise industrielles sont contraintes de répondre
aux exigences de qualité des produits et des services, et des prix.
La logique de compétence est dominante, elle se substitue progressivement à la
logique de qualification professionnelle, d’essence taylorienne et fordienne, et ce
notamment, au début des années quatre – vingt. .
. L’entreprise industrielle exerce ses activités, dans un secteur déterminé, elle est confrontée
à une intensification concurrentielle croissante, à un environnement de plus en plus complexe
(imprévisible, incertain, turbulent, instable).
Les principes de gestion préconisés par l’école classique de gestion ou de management sont
remis en cause, notamment les principes de gestion taylorien – fordien.
Ce cours de l’ingénierie de formation s’articule autour des concepts et des notions clés :
Compétitivité, la performance, compétence, formation continue, évaluation du personnel,
référentiels (formalisation, instauration de nouvelles règles de gestion, rationalisation)
Le cours d’IF expose les principaux outils conceptuels et méthodologiques, à articuler entre
les différents champs cognitifs.
- L’IF est –elle un préalable, une condition sin qua non à la formation professionnelle
continue (FPC), au sein de l’organisation ?
- L’IF contribue – t – elle à améliorer la création de valeur, etc. ?
- L’IF confère – t – elle à la FPC une dimension stratégique ?
Le référentiel est outil de médiation normatif qui permet aux activités humaines de s’y
référer pour étudier un écart.
La démarche de l’(IF).
- le déroulement des étapes successives s’acheminant vers l’atteinte d’un objectif visé.
- Une démarche processuelle.
- Un processus organisé, structuré et finalisé.
1 L’ analyse.
La « démarche scientifique » ?
L’entreprise procède à l’observation, à l’étude systématique et à l’analyse des postes, à la
description et à la définition de ses caractéristiques, de ses activités, de ses opérations, de ses
tâches, sa responsabilité, les conditions requises etc.
Cette phase est primordiale.
- Elle adopte une démarche scientifique, et une démarche d’audit pour identifier les
dysfonctionnements.
- Elle définit le profil du poste, une cartographie des emplois, etc.
1. Définition ;
2. L’évaluation du personnel en GRH.
3. L’ évaluation du rendement est une activité de contrôle.
1. La démarche de l’IF.
- L’ (IF) repose sur 4 étapes successives :
La 1ère : L’analyse :
Les besoins en formation résultent des écarts constatés, à partir de la démarche de la GPEC,
entre « ce qui aurait du être réalisé » et « ce qui est réalisé », et de la démarche d’audit de
formation. Le contrôle de gestion social peut intervenir dans le processus d’évaluation de
besoins en formation. Cette phase sert à cerner les besoins, d’envisager les objectifs
opérationnels, Le responsable de la formation est un des acteurs et à partir d’un diagnostic,
il établit un « avant projet de formation ».
La conception.
Cette phase correspond aux choix des dispositifs (les dispositifs de formation, budgétaire,
d’évaluation, institutionnel, technique, conventionnel, etc.), et elle renvoie à des critères de
sélection. Quelles sont les actions appropriées pour apporter des réponses aux attentes
organisationnelles et individuelles, et assurer la régulation ?
A ce stade, le responsable de la formation recourt à l’utilisation des référentiels de compétences,
et à l’utilisation du cahier de charge.
La réalisation
Elle correspond à l’animation, et au pilotage des actions de formation. Ces missions relèvent du responsable de
formation. Ce dernier est tenu d’assurer l’animation, le pilotage du « plan de formation », le suivi et le contrôle
des actions et des dispositifs. Il pilote le budget de formation, contrôle l’évolution des dépenses de formation,
et veille à la coordination. Il est le »médiateur », il sert d’interface entre l’organisme - formateur, les
salariés et l’entreprise.
..
L’évaluation.
L’évaluation est une étape essentielle dans le processus de l’IF de la formation, un acte
managérial.
Elle mesure la contribution des actions de la FPC (le perfectionnement, le recyclage, la
reconversion, FPS), et la politique de formation, par rapport aux objectifs stratégiques, et aux
attentes individuelles et collectives. Elle prend en charge l’étude et l’analyse du poste (les tâches,
les activités, les missions, la responsabilité, les finalités, les opérations, etc.).
L’évaluation est le socle à l’ensemble des activités et procès RH.
Exemple, la classification et la hiérarchisation des emplois pour élaborer une grille de
rémunérations, ’une fiche de poste, un descriptif des activités, utile au recrutement, etc.
Elle occupe une place une essentielle, elle joue un rôle fondamental, tant pour l’organisation
que pour l’individu, notamment dans le volet « développement personnel » de la FRH, la
politique sociale, la valorisation et la reconnaissance, d’accompagnement socioprofessionnel.
Elle porte sur les objectifs, les coûts et les résultats, et analyse les écarts.
Elle adopte une démarche d’audit, dans une perspective de régulation et de la continuité
d’exploitation.
Enfin, l’évaluation est une source d’information elle complète la phase d’analyse. Quand on
évalue, on identifie les écarts, on recherche les causes et on entreprend les mesures correctives
(les actions de formation, de régulation, etc. Il s’agit d’audit social.
La référentialisation
-
- « La référentialisation se veut être une méthode de délimitation d’un ensemble de
référents et se distingue en cela du référentiel qui désigne, lui, un produit fini, et plus
exactement une formulation momentanée de la référentialisation ».
Elle répond à un double objectif de description d’une réalité pour définir les objectifs, et
les évaluer. La référentialisation est un processus de construction de référentiels, ces
référentiels sont nécessaires pour l’évaluation d’une action et ses effets (Hadji, 2000,
Peretti, 1987). Par processus, on entend des étapes successives enchaînées et en interaction
conduisant à l’atteinte d’un objectif visé. Il est question de construction de référentiels
d’emploi, d’activité, de compétence, et enfin d’un référentiel de formation.
Cette action fait l’objet d’une évaluation (les objectifs sont – ils atteints? Quel est taux de
réalisation ? L’action de formation a-elle une influence le comportement individuel et
collectif de travail, a – t- elle améliorer la productivité, le rendement, la qualité du produit ou
des services, etc. ?
La référentialisation est nécessaire pour évaluer l’action et ses effets. La mise en œuvre se
traduit par des les effets de l’action de formation. Une action vise des objectifs (les
incidences, les répercussions,). L’action de formation a- t – elle générer des résultats
escomptés, a– t- elle influencé les comportements des salariés, améliorer la productivité, la
qualité des produits et des services ?
La référentialisation est une composante de l’IF. Elle consiste à construire des référentiels
(les artefacts). Elle est une lecture de la réalité, une modélisation permettant de la
comprendre et l’appréhender. Il est question d’une reconstruction de la réalité qui n’est pas
donnée directement, et qu’il faille analyser, disséquer et reconfigurer. Si la référentialisation
est la méthode d’élaboration, le référentiel est le produit de cette démarche.
La définition ( AFNOR) .
Le référentiel est une « liste d’une série d’actes, de performances observables
détaillant un ensemble de capacités (référentiel de formation) ou de compétences
(référentiel de métier) » (Afnor X50-750 avril 1992).
Produire un référentiel nécessite une vision large, ouverte sur l’environnement et mettre en
relation les éléments entre eux. Un référentiel n’a de sens qu’en prenant en considération le
contexte dans lequel il s’élabore et s’utilise. (T. Ardouin, 2017, p.110-111). Nous sommes
entourés de référentiels de tout ordre qu’il convient de repérer.
Les formateurs connaissent les référentiels liés à leurs activités : les référentiels d’activité,
de métier ou d’emploi, de compétences, de formation ( programme de formation, plan
de formation, gestion de carrière, ) et les référentiels de certification.
Mais ils s’inscrivent dans des référentiels généraux et sociaux plus ou moins visibles ou
implicites, et formalisés. Ces référentiels sont issus de l’entreprise, de la structure de
formation (dimension interne) et de l’environnement (dimension externe). Ces référentiels
sont plus ou moins techniques, politique, dans le sens, des choix et orientations de
l’organisation, c’est - à - dire du management global. Ces aspects sont autant de
déterminants de la formation.
L’axe horizontal délimite le champ des référentiels; externes, ce qui est extérieur à une
organisation et dont elle doit tenir compte ou qui s'imposent à elle et internes, issus de
l'organisation.
: De la qualification à la compétence .
Le salarié produit et génère de la valeur ( la création de valeur), Il est une ressource qu’il
faut gérer, préserver, évaluer et la rétribuer en fonction de ses contributions, dans une
perspective de performance. La RH est une ressource. Autre concept : le « capital
humain » et celui de « performance ».
La théorie du management par les ressources
Cette théorie est un cadre de gestion. Ce dernier sert à déterminer les ressources susceptibles
de fournir un avantage concurrentiel. L’entreprise peut exploiter ces ressources pour obtenir
un avantage concurrentiel durable (le concept de développement durable).
L'article de Barney(1991), «Firm Resources and Sustained Competitive Advantage», est cité, comme
un élément de l'émergence de la théorie du management par les ressources .
Certains chercheurs soutiennent qu'il existait des preuves d'une théorie fragmentaire basée sur les
ressources, à partir des années 1930.
La RBV propose que les entreprises soient hétérogènes, car 'elles ont des ressources hétérogènes, ce
qui signifie que les entreprises peuvent avoir différentes stratégies en raison de la diversité de leurs
ressources. La diversité des ressources peut se traduite par une diversité de stratégies.
La théorie du management par les ressources concentre son attention sur la
direction, sur les ressources ou les facteurs internes de l'entreprise, afin d'identifier
les actifs, les capacités et les compétences susceptibles d’obtenir des avantages
concurrentiels.
Il est question des facteurs internes de la croissance de l’organisation.
L’entreprise renferme les actifs, les ressources, les qualifications et les compétences
favorables à la dotation en avantages concurrentiels (les compétences distinctives).
En son sein l’entreprise a des ressources favorables à sa croissance, qui lui confèrent
un avantage concurrentiel.
La théorie du management par les ressources (RBV) stipule que les organisations renferment
des ressources, à partir desquelles, elles peuvent tirer des rentes économiques qui leur
permettraient d'obtenir un avantage concurrentiel (Barney, 1991).
La typologie de compétence
Les ressources sont les biens et les moyens, matériels et immatériels, que l'entreprise
possède, et qu'elle peut mobiliser et en assurer l’encadrement et l’animation.
La théorie des ressources et la théorie des compétences favorisent l’approche fondée sur
l'analyse des modes d'exploitation des compétences, tandis que la perspective
des capacités dynamiques s'intéresse au développement des compétences.
Chacune des deux théories favorise une approche managériale : l’une favorise l’analyse
des modes d’exploitation des compétences (les modalités d’exploitation des compétences,
comment amener à l’utilisation optimale des connaissances, des savoirs – faire,
l’opérationnalité, à les canaliser etc. et l’autre s’intéresse à la production et au
développement des compétences.
En ce sens, cette deuxième relative aux capacités dynamiques approche favorise
l’ingénierie de la formation dont l’objectif est de produire et de développer les
compétences. Il est question de capacités à générer des compétences.
Il est utile de rappeler, que bien que la formation continue tient une place stratégique,
les échanges d’expérience, le vécu du terrain, voire l’intuition , dans certaines situations
contribuent à la production et au développement des compétences.
Ces dernières années, l’économie mondiale s’est transformée (la mondialisation des marchés, la
financiarisation de l’économie), et avec elle les entreprises. Ces changements affectent les
différents niveaux de l’entreprise, modifiant les modes de travail. De nouveaux métiers se sont
popularisés, créant de nouvelles possibilités de carrière, d’autres émergents, et d’autres pans
entiers de métiers disparaissent.
Ainsi une population de travailleurs âgés, compétents et mobiles mais aussi déçus des modes de
fonctionnement classiques du travail s’est orientée vers le métier de manager de transition
(MT). Les théoriciens essaient de comprendre ces changements de modes de travail et les
processus de choix de carrière inhérents à ces derniers. Un nouveau courant apparait : la «
boundaryless career » (Arthur, 1994). Bien que représentant le paradigme dominant, ce courant
souffre de certaines critiques et notamment son manque d’universalité pour certaines carrières
ainsi qu’un faible nombre de papiers de recherche sur certaines idées. En effet, ce modèle propose
6 implications qui reposent sur de nouvelles mobilités (1) physiques et (2) psychologiques
(Sullivan et Arthur, 2006). Or, après une revue des papiers de recherche existants sur le sujet, très
peu d’entre eux se seraient intéressés aux mobilités psychologiques (Sullivan et Arthur, 2006).
Pour apporter de nouveaux éléments sur ce modèle, nous proposons ici d’appliquer les principes
de la boundaryless carreer avec une population nouvelle et particulière (i.e. : les MTs) et de se
concentrer davantage sur les mobilités psychologiques inhérentes à leur choix d’exercer ce
métier sur le long terme. Ainsi, nous introduisons le concept de la « carrière intelligente »
(intelligent career) pour comprendre ce choix de carrière grâce à trois axes : (a) le « savoir
pourquoi » (knowing-why) qui correspond aux valeurs, à l’identité et au sens donné à la carrière,
(b) le « savoir comment » (knowing-how) qui correspond aux compétences et expertises de
l’individu et (c) le « savoir avec qui » (knowing-whom) qui correspond aux relations internes et
externes à l’emploi de l’individu. Ainsi, nous espérons comprendre le choix des MTs grâce à …
ACAP 2000
- Un savoir – faire opérationnelle validé.
Le MEDEF
« Une compétence est la combinaison de savoir - faire, d’expériences, et de
comportements, s’exerçant dans un contexte précis. Elle se constate, lors de la
mise en œuvre, en situation professionnelle, et à partir de laquelle elle est validable ».
Un savoir – agir validé.