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2index de L'œuvre de René Guénon
2index de L'œuvre de René Guénon
IV
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[1] Publié dans La Gnose, de sept. à déc. 1911, signé Tau
Palingénius. [N.d.É.]
[2] Voir Le Démiurge, in La Gnose, 1re année, n° 3, p. 47. [Cette
étude fut reprise dans Mélanges.]
[3] À ce propos, nous ne pouvons mieux faire que de citer ce
passage du Kapila-Bhâshya de Vijnâna-Bhikshu : « Dans la
doctrine de Kanâda et dans le Sânkhya, la partie qui est
contraire au Véda doit être rejetée par ceux qui adhèrent
strictement à la doctrine orthodoxe ; dans la doctrine de
Jaimini et celle de Vyâsa (les deux Mîmânsâs), il n’est rien qui
ne s’accorde avec les Écritures. » – La première Mîmânsâ
(Pûrva-Mîmânsâ), appelée aussi Karma-Mîmânsâ ou Mîmânsâ
pratique, a pour but de déterminer le sens des Écritures,
surtout en ce qui a rapport aux prescriptions rituéliques. La
seconde Mîmânsâ (Uttara-Mîmânsâ) peut être regardée comme
la Mîmânsâ théorique, et est encore appelée Brahma-Mîmânsâ,
comme concernant la Connaissance Divine (Brahma-Vidyâ) ;
elle constitue à proprement parler le Védânta, c’est-à-dire la fin
ou le complément du Véda, et est basée sur l’enseignement
ésotérique contenu principalement dans les Upanishads.
[4] Voir nos études précédentes, et en particulier Le
Symbolisme de la Croix, 2e année, nos 2 à 6 [repris dans ce
Recueil].
[5] Cette détermination est exprimée par la désinence du mot
âtman, qui est aussi employé comme pronom personnel (soi-
même).
[6] Sur cette question de la distinction individuelle et de son
degré de réalité, voir Le Démiurge, in La Gnose, 1re année, nos
1 à 4 [repris dans Mélanges].
[7] Sur le cœur considéré comme le centre de la vie, non
seulement par rapport à la circulation du sang, mais aussi,
analogiquement, par rapport à l’intelligence universelle, voir
L’Universalité en l’Islam, in La Gnose, 2e année, n° 4, p. 125
[pour toutes les références similaires, voir La Gnose, Édition
[54] Il est évident que cette expression et celles qui lui sont
analogues (séjour, résidence, etc.), doivent toujours être
entendues, non pas d’un lieu, mais d’une modalité d’existence.
[55] Mândukya Upanishad, shruti 3.
[56] C’est d’ailleurs la signification étymologique de ce nom,
qui a quelquefois une autre acception un peu différente,
comme nous le verrons plus loin.
[57] C’est l’analogie du Macrocosme (Adhidêvaka) et du
Microcosme (Adhyâtmika). – Voir Commentaires sur le Tableau
Naturel de L.-Cl. de Saint-Martin, in La Gnose, 2e année, n° 8, p.
227.
[58] Nous aurons l’occasion de revenir sur ce point dans une
autre étude.
[59] Sur la signification de ce mot, qui, dans une acception plus
étendue, comprend aussi l’atmosphère (considérée alors
comme milieu de propagation de la lumière), voir
L’Archéomètre, in La Gnose, 2e année, n° 7, p. 192, note 6.
[60] Les pieds sont pris ici comme l’emblème de toute la partie
inférieure du corps.
[61] Cette évolution pourrait aussi être regardée comme une
involution si l’on se plaçait au point de vue de la
manifestation, puisqu’elle va du manifesté au non-manifesté ;
nous reviendrons sur ce point dans la suite.
[62] Ce nom dérive de téjas, désignation de l’élément igné. – La
forme subtile elle-même (linga-sharîra), dans laquelle réside
Taijasa, est assimilée aussi à un véhicule igné, bien que devant
être distinguée du feu matériel qui est perçu par les sens de la
forme grossière (sthûla-sharîra) ; sur ce point, cf.
l’« assomption » d’Élie dans la Bible hébraïque.
[63] Mândukya Upanishad, shruti 4.
[64] Il s’agit évidemment ici de la Lumière intelligible, ou plus
exactement de sa réflexion dans la manifestation extra-
sensible (idéale).
[65] Sur ce que sont ces artères de la forme subtile, ainsi que
sur le processus des divers degrés de résorption des facultés
individuelles, nous donnerons d’autres développements dans
la suite de la présente étude.
[66] Voir L’Archéomètre, in La Gnose, 1re année, n° 9, p. 187,
note 3.
[67] Mândukya Upanishad, shruti 5.
[68] Le sens restrictif est marqué par un suffixe dans le dérivé.
[69] Dans cet état, la Lumière intelligible est perçue
directement, et non plus par réflexion à travers le mental
(manas) ; le ternaire que nous venons de considérer est
identique à celui que l’on distingue dans l’intellect (Buddhi),
qui, en dehors du point de vue spécial des états manifestés,
n’est point différent d’Âtmâ, mais est celui-ci considéré en tant
qu’il se connaît soi-même, connaissance dans laquelle réside
proprement la Béatitude (Ânanda). – Ce ternaire doit encore
être rapproché de celui qui est constitué par le Nombre, le
Nombrant et le Nombré, et dont il est question au début du
Sépher Ietsirah.
[70] Mândukya Upanishad, shruti 6.
[71] Mândukya Upanishad, shruti 7.
[72] Cf. cette parole du Qorân : « Les regards ne peuvent
L’atteindre » (voir L’Identité Suprême dans l’Ésotérisme
musulman, in La Gnose, 2e année, n° 8, p. 222).
[73] Kéna Upanishad, 1re section.
[74] Cf. L’Identité Suprême dans l’Ésotérisme musulman, in La
Gnose, 2e année, n° 8, p. 222 : « Il comprend Sa propre
existence sans (toutefois) que cette compréhension existe
d’une façon quelconque. »
[75] Kéna Upanishad, 2e section.
[76] Brahma-Sûtras, 4e Lecture, 2e chapitre. – Le 1er chapitre
de cette Lecture est consacré à l’exposition des fruits de la
Connaissance Divine.
[77] Voir L’Identité Suprême dans l’Ésotérisme musulman, in La
Gnose, 2e année, n° 7, p. 201, note 2. – Colebrooke a donné ce
résumé dans ses Essais sur la Philosophie des Hindous, traduits
en français par G. Pauthier (IVe Essai) ; mais ceux de nos
lecteurs qui s’y reporteront pourront constater combien son
interprétation est défectueuse au point de vue métaphysique.
[78] Chhândogya Upanishad.
[79]> Cette cessation n’implique cependant pas toujours la
suspension totale de la sensibilité corporelle, sorte de
conscience organique, quoique la conscience individuelle
proprement dite n’ait alors aucune part dans les
manifestations de celle-ci, avec laquelle elle ne communique
plus ; c’est ce que montrent en particulier certains faits bien
connus des chirurgiens.
[80] Voir La Gnose, 2e année, n° 9, p. 238.
[81] Brihad-Aranyaka Upanishad.
[82] Il s’agit ici de la forme subtile (linga-sharîra), regardée
comme lumineuse et assimilée à un véhicule igné, ainsi que
nous l’avons fait remarquer à propos de Taijasa, la seconde
condition d’Âtmâ (La Gnose, 2e année, n° 10, p. 265, note 2).
[83] Cette chaleur animatrice, représentée comme un feu
interne, est quelquefois identifiée à Vaishwânara, considéré
comme le Régent du Feu (voir plus loin).
[84] Kathavallî Upanishad.
[85] Il s’agit ici du Jîvanmukta, c’est-à-dire de celui qui a obtenu
la Délivrance (Moksha) dans la vie actuelle ; nous y
reviendrons un peu plus loin.
[86] L’essence et la substance de la manifestation individuelle
(voir précédemment, La Gnose, 2e année, n° 10, p. 261).
[87] Kanwa, Mâdhyandina, Prashna Upanishads.
[88] Commentaires de Ranganâtha sur les Brahma-Sûtras.
[89] Ce centre vital a été décrit au début de la présente étude.
[90] Il est évident que ce mot doit être entendu
f
symboliquement, puisqu’il ne s’agit point ici du feu sensible,
mais bien d’une modification de la Lumière intelligible.
[91] Voir L’Archéomètre, in La Gnose, 1re année, n° 11, p. 248,
note 2 ; 2e année, n° 1, p. 12, note 1, et n° 7, p. 190.
[92] Sur le « Rayon Céleste », identique à Buddhi ou Mahat, voir
Le Symbolisme de la Croix, in La Gnose, 2e année, n° 5, pp. 148
et suivantes [ainsi que dans ce Recueil, pp. 218 et suivantes].
[93] Brihad-Aranyaka, Chhândogya Upanishads.
[94] Voir La Prière et l’Incantation, in La Gnose, 2e année, n° 1
[ainsi que dans ce Recueil].
[95] On ne doit pas oublier qu’il s’agit toujours du « Rayon
Céleste » ; sur ce point, voir Le Symbolisme de la Croix, in La
Gnose, 2e année, n° 4, p. 120 [ainsi que dans ce Recueil, p. 218].
[96] Chhândogya, Kaushîtakî, Brihad-Aranyaka Upanishads.
[97] Il pourrait être intéressant d’établir la concordance de
cette description symbolique de l’évolution posthume de l’être
humain, selon le Védânta, avec celle qui est contenue dans
Pistis-Sophia ; nous laisserons à d’autres, plus spécialisés que
nous-même dans l’étude particulière du Gnosticisme, le soin
de faire cette comparaison.
[98] Il est bien entendu que, lorsqu’il est question des Sphères
du Soleil et de la Lune, il ne s’agit jamais du soleil et de la lune
en tant qu’astres matériels, mais bien des principes qu’ils
représentent, car les divers Mondes, qui sont décrits
symboliquement comme autant de régions, ne sont en réalité
que des états différents de l’être.
[99] Sur la Sphère de la Lune, considérée comme le Monde de
la Formation, voir Le Démiurge, in La Gnose, 1re année, n° 3, p.
47 [étude reprise dans Mélanges].
[100] Il s’agit ici des Eaux supérieures ou célestes (l’ensemble
des possibilités informelles, par opposition aux Eaux
inférieures, qui représentent l’ensemble des possibilités
formelles) : voir Le Symbolisme de la Croix, in La Gnose, 2e
année, n° 5, p. 149, note 1 [ainsi que dans ce Recueil, p. 219,
note 1]. – Le nom de Varuna est identique au grec Ούρανός
(voir traduction des Philosophumena, p. 28, note 5).
[101] Se reporter à la description des sept membres de
Vaishwânara (in La Gnose, 2e année, n° 10, p. 264).
[102] Brahma-Sûtras, 4e Lecture, 3e chapitre. – Il existe
quelques variations dans l’ordre d’énumération des stations
intermédiaires ; mais nous ne pouvons, sans allonger cette
étude outre mesure, nous étendre ici sur l’explication détaillée
de tout ce symbolisme, qui est, d’ailleurs, assez clair par lui-
même, et dont l’interprétation est rendue facile par toutes les
considérations que nous avons exposées.
[103] Kârya, effet ; dérivé de kri, faire, et du suffixe ya,
marquant une obligation future : « ce qui doit être fait » ; ce
terme implique donc une idée de « devenir ».
[104] Voir La Gnose, 2e année, n° 10, pp. 267 et 269. – Voir aussi
L’Identité Suprême dans l’Ésotérisme musulman, in La Gnose, 2e
année, n° 8, p. 221 : « Cette immense pensée (de l’Identité
Suprême) ne peut convenir qu’à celui dont l’âme est plus vaste
que les deux mondes (manifesté et non-manifesté). Quant à
celui dont l’âme n’est qu’aussi vaste que les deux mondes, elle
ne lui convient pas. Car, en vérité, cette pensée est plus grande
que le monde sensible (ou manifesté) et le monde
hypersensible (ou non-manifesté), tous les deux pris
ensemble. »
[105] De là vient le mot pashu, qui, étymologiquement, signifie
un être vivant quelconque, mais qui est pris le plus souvent
dans une acception spéciale, pour désigner une victime
animale du sacrifice (yâga ou médha), laquelle est d’ailleurs
« délivrée » par le sacrifice même.
[106] Pour la distinction des différents degrés auxquels il est
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