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Facteurs liés aux relations et interactions qui existent entre les êtres vivants qui
occupent un même milieu.
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Facteurs biotiques
I- Facteurs homotypiques
Les êtres vivants ne vivent pas toujours isolément. L’effet de groupe est un
phénomène qui désigne les modifications qui se produisent lorsque les êtres
vivants d’une même espèce sont regroupés par 2 et plus.
L’effet de groupe est indispensable pour le maintien des espèces. De nombreuses
espèces ne peuvent se reproduire et survivre que lorsqu’elles vivent en groupe.
Il désigne les effets qui peuvent se produire lorsque le milieu est surpeuplé.
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Changement morphologique : se manifeste chez les plantes, lorsque les
populations sont de forte densité les individus changent de forme.
Exemple : cas des arbres
Forme isolée
(beaucoup de lumière, pas de compétition, pas de changement de forme)
Forme forestière
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Facteurs biotiques
Les espèces écologiques voisines et vivant dans un même biotope sont souvent
séparées (malgré les apparences) car occupent des niches écologiques différentes.
Ex. 3 espèces de pics (oiseaux grimpeurs) qui cohabitent mais chacune exploitant
une partie différente des arbres ( niche écologique)
Pic épeiche (troncs)
Pic mar (branches)
Pic épeichette (rameaux)
Répartition due à la compétition interspécifique
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Evolution des espèces et des biocénoses :
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II-2/ La prédation et le parasitisme
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II-3/ Le commensalisme et le mutualisme
Les limites entre ces 2 formes d’associations sont parfois difficiles à établir.
Le mutualisme est remarquable chez les lichens, il peut jouer un rôle écologique important,
c’est le cas des légumineuses qui vivent en association avec les bactéries fixatrices d’azote
(Rhizobium). Cette association a pour conséquence un enrichissement du sol en éléments
azotés.
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II-4/ L’amensalisme
Amensalisme : regroupe une espèce dite amensale et une autre inhibitrice qui
va déranger la croissance et la reproduction de l’espèce amensale.
D’autres cas d’amensalisme sont également retrouvés dans les milieux aquatiques.
II-5/ La coopération
Les espèces forment une association non indispensable. Cette association peut
néanmoins apporter certains avantages à l’un et à l’autre.
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Tableau synthétique des réactions hétérotypiques
Facteurs A et B séparés A et B réunis
hétérotypiques A B A B
Prédation
A: prédateur - + + -
B: proie
Parasitisme
A: parasite - + + -
B: hôte
Commensalisme
A: commensal - 0 + 0
B: hôte
Mutualisme - - + +
Compétition + + - -
Amensalisme
A: amensal + 0 - 0
B: inhibiteur
Coopération 0 0 + +
Le degré de présence ou d’abondance des êtres vivants dans un milieu est lié aux
facteurs écologiques de ce milieu.
Le milieu et ses facteurs écologiques influent sur les êtres vivants de différentes
manières :
1. Loi du minimum
2. Notion de facteur limitant
3. Loi de tolérance et de l’optimum écologique
4. Notion de valence écologique
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1- Loi du minimum
Le bore est un élément chimique toujours rare dans le sol, sa présence est indispensable
pour le développement des végétaux. S’il vient à s’épuiser du sol le développement des
plantes sera compromis même en présence d’autres éléments.
Le bore répond donc à la loi du minimum
Un facteur du milieu est dit limitant si : il est absent, ou il est réduit en dessous
d’une valeur critique, ou il excède un niveau maximal tolérable.
Ces critères sont généralement néfastes pour les organismes.
Chaque être vivant présente vis-à-vis des divers facteurs du milieu des limites de
tolérance entre lesquelles se situe son optimum écologique.
La loi de tolérance et de l’optimum
écologique peut être représentée
graphiquement comme suite :
La valence écologique d’une espèce est la possibilité que possède cette espèce
de coloniser des milieux différents et de supporter des variations +/- grandes d’un
facteur du milieu donné (elle est liée à de nombreux facteurs écologiques (climat,
sol, altitude, salinité...).
Le pin d’Alep est un arbre qui peut supporter tous les types de roche mère
Espèce ayant une grande valence écologique vis-à-vis des substrats géologiques
(lithologie) espèce eurygéologique
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