Rapport de Fin D'études F2017

Projet de fin d’études présenté pour l’obtention du diplôme
de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion de Settat

Spécialité : Audit et Contrôle de Gestion
Sous le thème : Audit des marchés publics des

Etablissements et Entreprises Publics
Stage effectué au sein du :

Cabinet Foudali Consulting
Travail élaboré par : Travail encadré par :

BRECH Omar Monsieur LOTFI Mohamed
Filière :
Audit et contrôle de gestion
Année :
2016-2017
Projet de fin d’études :
Audit des marchés publics des Etablissements et Entreprises publics
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Dédicace
Je dédie ce modeste rapport à :

-Mes chers parents :
Aucun mot ne pourra exprimer l’ampleur du respect et de
l’amour que je porte à vous, pour votre aide et soutien
durant toute ma vie, ainsi que pour vos encouragements qui
font aujourd’hui la personne que je suis. Que dieu vous
accorde la santé et une langue vie, pour que je puisse vous
apporter la satisfaction que vous espérez de moi.
-Mes respectables professeurs
Pour leur généreuse orientation.
-Aux personnels du cabinet Foudali consulting:
Je vous remercie pour votre aide et votre soutien durant
toute la période de mon stage.
-Mes amis :
Je dédie ce modeste travail et ma profonde gratitude à tous
mes amis, la famille FK en témoignage de l’amitié que nous
partageons et à tous mes camarades de ma promotion
Enfin à tous ceux qui m’ont soutenu de près ou de loin je dis

MERCI.
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Remerciements
C
’est dans une atmosphère des plus conviviales que j’ai passé
mon stage de fin d’études au sein du cabinet Foudali
consulting.
Qu’il me soit permis d’exprimer ma reconnaissance et ma
profonde gratitude envers toutes les personnes qui de près ou de
loin, m’ont soutenu et assisté dans mes efforts et ont contribué
ainsi à la réalisation de ce travail.
On se place dans des situations difficiles lorsqu'il nous est

demandé de se prononcer en faveur de celles ou ceux qui nous
ont porté conseil, soutien et bienveillance, des mots de gratitude
qui peuvent combler l’immense contrepartie qu’ils nous ont
générée.
En acceptant de diriger notre travail, Monsieur LOTFI procure

une marque d’estime et de confiance qui nous honore. Nous vous
prions de trouver ici l’expression de notre reconnaissance et de
notre respect les plus dévoués.
Je tiens aussi à remercier tous ceux qui ont collaboré de près ou
de loin à la réalisation de ce travail, Monsieur Foudali, Madame
Bouchra et mes adorables parents, veuillez trouver dans ce
travail le témoignage de ma profonde gratitude et de ma
respectueuse admiration.
Durant mes 5 ans d’études, j’ai fait face à de nombreuses
situations difficiles, j’ai passé par des hauts et bien-sûr des bas,
mais j’ai trouvé toujours mes parents à côté de moi, ils m’ont
encadrés, soutenus et surtout motivés pour donner le meilleur de
moi-même et pourvoir sortir des crises les plus intenses, donc
merci encore une fois Papa et Maman, je vous aime.
3
Avant-propos
L'un des aspects les plus enthousiasmants de l'évolution scolaire

et universitaire est sans aucun doute le rapprochement ou la
synergie université-entreprise, et surtout le passage de la théorie
en pratique.
La rencontre des« professionnels » et ceux qui sont en pleine
formation constitue un atout majeur, qui va nous aider en tant
que futur lauréat, à se préparer au milieu du travail.
Le dialogue constructif est engagé, mais il ne faut pas oublier que
le travail des élèves et étudiants ne sera efficace que s'il est suivi
constamment par les professeurs et les cadres d'entreprise.
Ainsi, dans la suite logique des études que nous poursuivons à
l’ENCG de Settat, je me suis orienté vers le thème de l’audit des
marchés publics afin de nous imprégner de sa pratique et de
nous outiller pour notre future vie professionnelle.
En effet, ce rapport entre dans le cadre du stage de fin d’études
que nous sommes amenés à effectuer et représente la note de
notre 10ème semestre d’études.
4
Résumé
RESUME ABSTRACT
Pour une nouvelle expérience professionnelle, mon

stage au sein du cabinet Foudali consulting s’est
avéré très enrichissant et très intéressant, ce qui m’a For a new professionalexperience, myinternship at
permis bien évidemment d’acquérir de nouvelle the firmFoudali consulting provedveryenriching
connaissance et de mettre en pratique le théorique. and veryinteresting, which of course allowed me to
Mon rapport de stage s’articule comme suit : « la acquire new knowledge and practice theoretical.
mise en place d’un guide d’audit au service des Myinternship report isorganized as a costume:
marchés publics au Maroc » C’est un sujet d’intérêt "Auditing public procurement by public enterprises
général puisque l’exigence de transparence dans and establishments" It is a matter of generalinterest
l’attribution et l’exécution des marchés publics to the requirement of transparency in the awarding
constitue une revendication qui exprime à tous les and execution of public contracts A demand for all
niveaux. En effet, Le décret sur les marchés publics levels. The Public ProcurementDecree, in Article
a institué dans son article 165 l’obligation pour 165, imposes an obligation on the public purchaser
l’acheteur public de soumettre certains marchés à to carry out market and audit work. The proposed
des contrôles et des audits Le guide d’audit proposé expert guide facilitates the execution of the control
facilitera l’exécution des travaux de contrôle et and constitutionalwork. Guideline likely Adaptation
constitue une ligne directrice susceptible according to the specifications of the organization
d’adaptation en fonction des spécificités de of the purchasingfunction of the client and the
l’organisation de la fonction achat du maître complexity of the content of the market to
d’ouvrage et de la complexité du contenu du beaudited.
marché à auditer.
RESUMEN
Para unanuevaexperiencia, mis prácticas de la

consultoraFoudaliresultómuygratificante y
muyinteresante, así que obviamente me ayudó a
adquirirnuevosconocimientos y para poner en
práctica la teoría. Mi informe de prácticas se
organiza de la demanda, "la auditoría de adquisición
de empresas e institucionespúblicas," Este es un
tema de interésgeneral para el requisito de
transparencia en la adjudicación y ejecución de
contratospúblicos es una demanda con respecto a
todos los niveles. De hecho, el decreto sobre
ContrataciónPúblicaestablecido en el artículo 165 la
obligación de los mercados compradores
amortizarpúblicas y audita La facilidad que
ofreceguíaexperto de la ejecución de las obras y el
control de la directrizconstitución probable la
adaptaciónbasada en las especificaciones de la
organización de la función de comprasdel cliente y
la complejidad de los contenidos de mercado a
auditar
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Plan du thème : Audit des marchés publics des Etablissements et Entreprises
Publics (EEP)
Dédicace
Remerciements
Avant-propos
Résumé
Introduction Générale
Généralités
Section 1 : Population des EEP
Section 2 : Référentiel légal et règlementaire des marchés publics des EEP
Chapitre 1 : Définitions
Section 1 : Définition générale de l’audit
Section 2 : Définition de l’audit externe
Section 3 : Formes de l’audit
Section 4 : Définition de l’audit des marchés publics des EEP
Section 5 : Démarche de l’audit
Chapitre 2 : Notion/concept des marchés publics :
Section 1 : Définition des marchés publics
Section 2 : Procédures et règles de passation et d'exécution d’un marché
Section 3 : Gouvernance des marchés publics
Chapitre 3 : Différents types de contrôle des marchés publics
Section 1 : Contrôle administratif
Section 2 : EEP soumis à la loi 69-00
Section 3 : EEP soumis à un contrôle spécifique
Section 4 : Contrôle des juridictions financières et de l’inspection générale des
finances
Section 5 : Comités d’audit
Chapitre 4 : Démarche et guide de l’audit des marchés publics:
Section 1 : Guide de l’audit des marchés publics
Section 2 : Démarche de l’audit des marchés publics
Chapitre 5 : Cas pratique
Chapitre 6 : Problématique de l'audit des marchés publics
Section 1: Capacités des EEP à réaliser les opérations d'audit de leurs marchés
Section 2 : Absence de structures d'audit
Section 3 : Insuffisance du système d'information et de gestion
Section 4: Nature et objectifs des marchés publics/service public et non la
performance économique et financière
Section 5 : Difficultés pour la bonne fin d'exécution des marchés publics
Conclusion générale
Liste des cigles
Sources du projet de fin d'étude
Annexes
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Introduction Générale
Aujourd’hui, la globalisation des marchés et de la concurrence, l’accélération

des nouvelles technologies de l’information et de la communication,
l’émergence de nouvelles responsabilités économiques, sociales et
environnementales ainsi que l’exigence de nouveaux consommateurs
constituent certains facteurs qui caractérisent le nouvel environnement
concurrentiel de nos entreprises.
Face à ces enjeux, les secteurs publics sont appelées à gérer leurs ressources
de manière rigoureuse et efficace afin d’assurer leur pérennité et leur survie.
Ils se trouvent ainsi dans l’obligation d’assurer la maitriser de leurs couts, de

leurs compétences, en recourant au plus efficace des modes de gestion,
l’initiation de formes nouvelle de bonne gouvernance et au développement de
mécanisme d’audit et de contrôle en vue de veiller à leur bonne marche et à la
réalisation de leurs objectifs d’après des principes d’efficacité, d’efficience,
d’économie et ce, dans le respect des droits aussi bien des citoyens que de ses
partenaires.
Par ailleurs, les orientations économiques qui s’inscrivent désormais dans le

cadre de l’ouverture de libre échange, impliquent le développement d’autres
formes d’intervention de l’Etat dans la vie économique et une approche plus
dynamique de soutien aux entreprises et à l’investissement privé qu’il soit
national ou étranger.
Dans ces nombreux domaines, le rôle et les missions des secteurs publiques
sont importants et obligent ces derniers d’être au niveau demandé.
Pour ce faire, les marchés publics sont, l’outil fondamental à travers lequel ces
entités mettent en œuvre leurs politiques.
En effet, le domaine de l’achat public est l’un des domaines sensibles qui
nécessite un système de contrôle et d’évaluation très efficace.
7
Généralités
Section 1 : Population des EEP
Le portefeuille public regroupe 253 EEP hors filiales et participations, qui se présentent
comme suit :
 209 EP couvrant sept groupes sectoriels, opérant dans l’agriculture, la santé,

l’éducation, l’urbanisme, l’aménagement, les infrastructures, l’énergie, le
tourisme et le secteur financier
 44 sociétés d’Etat à participation directe du Trésor, comprenant
majoritairement (37 unités, soit 84%), avec des sociétés de grande
importance telles: OCP, HAO, ADM, CAM, MASEN, RAM et Barid Al-Maghrib.
La répartition sectorielle des EEP fait ressortir ce qui suit :
 Secteurs socio-éducatifs: 24 %
 secteurs de l’habitat et de l’urbanisme :18 %
 secteur de l’agriculture et de la pêche maritime:16 %
 secteur de l’eau, de l’énergie, des mines et de l’environnement: 12 %
 secteurs des infrastructures et transports: 6 %
 secteur du tourisme et de l’artisanat: 6 %
 organismes financiers publics: 5 %
 autres secteurs: 13 %
Les filiales ou les participations sont au nombre de 462, dont 242 participations
publiques directes et indirectes supérieures ou égales à 50% et 220 participations
publiques directes et indirectes inférieures à 50%
Le portefeuille public est marqué, également, par une forte présence aux niveaux
régional et local. l’implantation de 170 EEP sur tout le territoire : 141 EP, 10 entreprises
à participation directe du Trésor et 19 entreprises des Collectivités Territoriales ce qui
permet au portefeuille public de contribuer de manière substantielle au développement
territorial et d’être un acteur réellement impliqué dans le renforcement de la
déconcentration et de la décentralisation de l’action publique.
Les indicateurs financiers des EEP peuvent être résumés comme suit :
 Investissements prévisionnels : 107,06 MMDH/2017

 Investissements : 80,00 MMDH/clôture 2016
 Chiffre d’affaires (CA) : 211,20 MMDH/2015
 Valeur ajoutée (VA) : 78,79 MMDH/2015
 Charges d’exploitation : 175,04 MMDH/2015
 Charges financières : 24,29 MMDH/2015
 Résultats nets bénéficiaires : 17,26 MMDH/2015
 Résultats nets déficitaires : 5,88 MMDH/2015
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Section 2 : Référentiel légal et règlementaire des marchés publics des EEP
 Constitution de 2011
 consacre les principes de bonne gouvernance et de la corrélation entre la
responsabilité et la reddition des comptes (art 1) ;
 proscrit les infractions relatives aux conflits d'intérêts, aux délits d'initié et
toutes infractions d'ordre financier qui sont sanctionnées par la loi (art 36) ;
 fait obligation aux pouvoirs publics de prévenir et réprimer toutes formes de
délinquance liées, entre autres, à la passation et à la gestion des marchés
publics (art 36) ;
 fait obligation à toute personne assumant une charge publique de faire une
déclaration du patrimoine (art 158).
 Loi n° 53-05 amendant le DOC relative à l’échange électronique des

données
 stipule que la voie électronique peut être utilisée pour mettre à disposition du
public des offres contractuelles ou des informations sur des biens ou services
en vue de la conclusion d'un contrat ;
 accorde la même force probante, que celle d’un acte dont la signature est
légalisée, à tout acte sur lequel est apposée une signature électronique
sécurisée ;
 exige l’utilisation d’un procédé fiable pour la signature électronique ;
 précise qu’un procédé de signature électronique est présumée fiable lorsque
ce procédé met en œuvre une signature électronique sécurisée ;
 considère une signature électronique comme étant sécurisée lorsqu'elle est
créée conformément à la législation et la réglementation en vigueur en la
matière.
 Loi n° 65-99 relative au Code du travail
 définit l’intermédiation en matière d’emploi comme étant toute opération

ayant pour objet le rapprochement de l'offre et de la demande ainsi que tous
services offerts aux demandeurs d'emploi et à leurs employeurs ;
 précise que cette intermédiation est assurée, à titre gratuit, par l'autorité
gouvernementale chargée du travail ;
 accorde la possibilité, après autorisation accordée par l'autorité
gouvernementale chargée de l’emploi, aux agences privées pour participer à
l'intermédiation en matière d’emploi ;
 précise que le cautionnement déposé par les sociétés étrangères attributaires
des marchés ne peut leur être restitué que sur production d'une attestation
délivrée par les autorités chargées de l’emploi certifiant le paiement des frais
de retour des salariés étrangers recrutés hors du Maroc ainsi que des sommes
dues à ses salariés.
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 Loi n° 32-10 Complétant la loi n° 15-95 formant code de commerce sur les
délais de paiement
 exige la fixation d’un délai de paiement pour la rémunération des transactions

entre commerçants;
 fixe ce délai à 60 jour à compter de la date de réception des marchandises ou
d’exécution de la prestation demandée ;
 précise que le délai de paiement, convenu entre les parties, ne peut pas
dépasser 90 jours ;
 exige que les conditions de paiement doivent préciser la pénalité de retard
exigible et le taux de cette pénalité ne peut être inférieur au taux déterminé
par voie réglementaire ;
 fait obligation de paiement des pénalités de retard même si elles ne sont pas
prévues parmi les conditions de paiement ;
 précise que la pénalité de retard est exigible sans formalité préalable et le
commerçant ne renoncer à son droit de réclamer la pénalité de retard.
 La loi n° 08-05 relative à l’arbitrage et à la médiation conventionnelle
 définit l’arbitrage comme étant une procédure conventionnelle visant à

trancher un litige ;
 stipule qu’en cas d’un litige, soumis à l'arbitrage, porté devant une juridiction,
celle-ci doit prononcer l'irrecevabilité jusqu'à épuisement de la procédure
d’arbitrage ;
 précise que la convention d'arbitrage ne fait pas obstacle aux parties d'avoir
recours au juge des référés en vue de prendre toute mesure provisoire ou
conservatoire.
 Loi n° 69-00, notamment ses articles :
 7 qui accorde le pouvoir de décision, en matière de fixation des règles et

modes de passation des marchés, aux organes délibérants des EEP ;
 13 qui prévoit l’obligation pour les organismes soumis au contrôle
d'accompagnement de se doter des instruments de gestion dûment approuvés
par le conseil d'administration ou l'organe délibérant.
 17 qui prévoit l’obligation pour les organismes soumis au contrôle
d'accompagnement en substitution au contrôle préalable, de mettre en œuvre
un système d'information, de gestion et de contrôle interne, comportant,
notamment, des instruments, dûment approuvés par le conseil
d'administration ou l'organe délibérant, qui comportent, entre autres, un
règlement des marchés.
 19 qui consacre le principe de la concurrence pour l'exécution des dépenses
des EEP ainsi que pour la réalisation de leurs produits, en vue d'assurer la
transparence dans les choix du maître d'ouvrage, l'égalité d'accès à leurs
commandes de l'organisme ainsi que l'efficacité de leurs dépenses et
l'optimisation de leurs recettes.
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 Loi n° 61-99 et 62-99
 Ces textes édictent les cas de responsabilités, à l’égard du respect de la

réglementation relative aux marchés publics, des ordonnateurs, des contrôleurs
des comptables publics.
 Loi n° 112-13 relative au nantissement des marchés publics

 définit le nantissement comme étant un contrat de mise en gage d’une
créance au titre d’un marchés pour la garantie des sommes dues à organisme
financier ;
 traite des conditions de nantissement des marchés, notamment, celles
relatives aux règlements, désignation du comptable, subrogation,
confiscation, antériorité et main levée ;
 prévoit la notification du nantissement, par le créancier, au comptable qui lui
règle directement les sommes dues pour l’exécution du marché.
 Dahir sur les cautions bancaires :
 définit la nature des cautionnements, la partie qui se charge de leur réception,

les conditions de leur confiscation ou de leur restitution ;
 stipule que le cahier des charges détermine l’importance du cautionnement
définitif et retenue de garantie ;
 précise les modalités de saisie des cautionnements provisoires des
adjudicataires qui n’ont pas réalisé leurs cautionnements définitifs dans les
délais définis au cahier des charges et des cautionnements définitifs.
 Texte de création des EEP:
 les EEP sont des entités dotées de la personnalité morale et d’autonomie

financière ;
 les organes de gouvernance sont au centre de décision en matière de fixation
des procédures de passation et de gestion de leur commande.
 Cadre règlementaire
 arrêté du Ministre des Finances n°1549-05 du 20 décembre 2005 qui fixe le

cadre référence pour la mise en place des instruments de gestion des EEP,
entre autres le règlement des marchés.
 circulaires du Ministre des Finances n°2-2733 du 25 mai 2007 qui invite les
EEP à se doter d’un règlement des marchés et à titre transitoire à faire
adopter par leurs organes délibérants une résolution visant à prendre comme
cadre réglementaire de référence, les textes fixant les conditions et formes de
passation des marchés de l’Etat.
 circulaires du Ministre des Finances n°2-789 du 4 mars 2008 qui invite les
EEP à publier leurs dossiers d’appels d’offres au portail national des marchés
publics domicilié à la TGR ;
 circulaires du Ministre des Finances n°2-3600 du 28 août 2008 qui prescrit
la désignation du Contrôleur d’Etat en qualité de membre de droit
représentant le Ministre des Finances au sein des commissions d’appels
11
d’offres et en cas d’empêchement, ce dernier peut, sous sa responsabilité et en
accord avec le Trésorier Payeur, se faire représenter par ce dernier ou par le
Fondé de Pouvoirs.
 circulaires du Ministre des Finances n°2-2727 du 14 juillet 2009 qui invite
les EEP à procéder à l’harmonisation, dans les meilleurs délais, desdits
règlements avec les nouvelles dispositions régissant les marchés publics,
notamment, en ce qui concerne l’introduction des clauses relatives à la
dématérialisation des procédures aux jugements des offres, aux délais de
publicité ainsi qu’aux voies de recours.
 circulaires du Ministre des Finances n°2-3673 du 28 novembre 2013 et n° 2-

0476 du 5 février 2014 qui invite les EEP à procéder à l’harmonisation, dans
les meilleurs délais, desdits règlements avec les nouvelles dispositions
régissant les marchés publics, notamment, en ce qui concerne l’introduction
des clauses relatives à la dématérialisation des procédures aux jugements des
offres, aux délais de publicité ainsi qu’aux voies de recours.
 Décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 relatif aux marchés publics ;
 Décret n° 2-16-344 du 22 juillet 2016 fixant les délais de paiement et les

intérêts moratoires relatifs aux commandes publiques
 applicable aux marchés de l'Etat, des collectivités Territoriales et aux
Etablissements Publics soumis au décret 2-12-349 précité ;
 fixe ce délai à 60 jour à compter de la date de constation du service fait ;
 précise que le délai de paiement, convenu entre les parties, ne peut pas
dépasser 90 jours ;
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Chapitre 1 : Définitions
Section 1 : Définition générale de l’audit :
L’Audit est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les
améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, ses processus de

management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise, et en faisant des
propositions pour renforcer leur efficacité.
 Typologies de l’audit
 L'audit de régularité : vise à s’assurer de la conformité des actes et des

procédures à l’ensemble des normes juridiques comptables et financières
applicables.
 L'audit de performance : évalue les résultats (les 3 E : Efficacité, Économie,
Efficience), évalue la pertinence des indicateurs et il intègre l’audit de
management (politique managériale et stratégie).
 Nature de l’audit :
 L’audit n’est pas une inspection
 L’audit n’est pas une certification
La certification se prononce sur la validité des comptes (portée juridique) alors que
l’audit donne une assurance raisonnable sur la qualité des comptes (préalablement à
leur certification).
 L’audit n’est pas une étude ou une expertise
Il n’intervient pas préalablement à la mise en place d’une procédure, mais au contraire il

l’évalue a posteriori.
 Rôle de l’auditeur
 Évaluer et apprécier le degré de maîtrise des risques de la structure à travers

sa politique de contrôle interne.
 Proposer des mesures d’amélioration réalistes et opérationnelles afin de
permettre à la structure de mieux maîtriser ses risques et d’atteindre ses
objectifs.
 Qualités
L’auditeur est un professionnel du traitement de l’information

 Intégrité
 Objectivité - capacité d’écoute
 Indépendance
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 Compétence
 Esprit d’équipe
Section 2 : Formes de l’audit
 L'audit interne ou "de première partie"
L'audit interne est demandé par l'entreprise elle-même : elle en est le commanditaire.
Il s'agit de vérifier un certain nombre de points que l'entreprise elle-même fixe. Elle est
absolument libre dans ses choix : points à vérifier, manière de les vérifier, qui va vérifier
etc.
Le simple bon sens fait que l'entreprise ne va pas demander à celui qui a réalisé quelque
chose d'aller auditer ce quelque chose... afin d'éviter les situations de juge et partie.
L'entreprise peut très bien pour ces audits internes mandater un auditeur externe à
l'entreprise. Exemple : il nous arrive d'aller auditer la réalisation de PCA en entreprise, à
la demande de l'entreprise. PCA auquel nous n'avons -évidemment- pas collaboré.
Un audit interne se conclut sur un rapport avec description de constats et -souvent-

préconisations diverses. Ce rapport reste a priori interne à l'entreprise.
Dans nos métiers, ce type d'audit se focalisera sur la vérification de la bonne mise en
place de plans de continuité ou de système de management de la continuité ou sécurité.
Il nous arrive ainsi d'aller auditer des réalisations faites par des confrères ou des
sociétés elles-mêmes en interne.
 L'audit externe de "seconde partie"
Nous sommes ici dans une autre situation, car l'audit est demandé par une partie
prenante comme un client par exemple. Le "commanditaire" est donc externe et dispose
de relations avec votre entreprise (en tant que client le plus souvent, voire prospect qui
veut vérifier quelque chose avant de signer).
Ce client demande à un auditeur (de chez lui ou d'ailleurs, ce point est peu important) de
faire un audit chez vous.
Là encore l'audit va consister à faire des constats par rapport à un sujet que le
commanditaire veut faire vérifier.
Dans nos métiers, on verra souvent un audit de ce type pour vérifier que l'entreprise
respecte bien les règles qu'elle s'est fixées ou qu'elle assure respecter, dans le domaine
de la sécurité ou continuité par exemple.
Ce type d'audit se termine par un rapport qui est la propriété du commanditaire (donc
du client ou prospect dans cet exemple).
14
Il est assez courant que ce type d'audit soit prévu sur rythme annuel dans les contrats de
service par exemple. Le client n'exercera pas forcément chaque année ce "droit à l'audit"
de son fournisseur. Il le fera en revanche avant la fin du contrat de service pour décider
s'il continue par exemple.
 L'audit de "tierce partie"
Cette fois ci le commanditaire de l'audit n'est ni vous, ni un client mais une entité neutre
externe.
Cela peut être une autorité de tutelle, un organisme de contrôle, un certificateur...
L'audit va vérifier la conformité de quelque chose par rapport à une référence. Dans nos
métiers cela peut être la conformité d'un système de management de la sécurité (ou
continuité) par rapport à une norme ISO (27001 ou 22301) typiquement.
Le rapport, propriété de l'entité certificatrice, va pointer les écarts (ou "non-

conformités") en les classant souvent par importance (remarque / mineur / majeur). Il
ne comporte a priori pas de recommandations, sauf du type "je recommande à la
certification".
En tenant compte de ce rapport et d'autres aspects réglementaires éventuels, le

commanditaire décidera s'il accorde ou non un certificat de "conformité au référentiel
XXX" à votre société.
Il faut ici noter que si le référentiel demande qu'il y ait des audits internes, l'auditeur de
certification ira vérifier qu'il y a bien eu des audits internes menés conformément aux
exigences du référentiel.
On voit bien là que les rôles sont très différents entre les différents audits.
 La notion de pré-audit ou "audit à blanc"
Les certificateurs de type "conformité ISO XXX" proposent souvent une sorte de
répétition générale appelée "pré-audit".
Il s'agit de "jouer à l'audit" avant le véritable audit de certification. Cela permet de se

préparer entre autre psychologiquement et de mesurer si l'on est proche ou non du but.
Il vaut mieux alors faire faire ce "pré-audit" en suivant de très près les règles de l'audit
certifiant et il nous semble que les certificateurs - ou des auditeurs mandatés par eux-
sont les mieux placés pour les réaliser. Cependant, pour ne pas être juge et partie, ils ne
vous feront en revanche aucun conseil sur ce qu'il convient de corriger.
Vous pouvez vous faire assister d'un conseil, à ce moment-là L'auditeur interne par
exemple ou un conseil en implémentation. Lui verra les choses à améliorer avant l'audit
pour de vrai.
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Section 3 : Définition de l’audit des marchés publics des EEP
Les marchés publics constituent l’un des moyens par lesquels la puissance publique se
procure les moyens nécessaires à son fonctionnement et à l’exercice de ses missions. La
réglementation des marchés publics s’adapte aujourd’hui à la mondialisation de
l’économie et à un environnement concurrentiel. Les contrôles ne visent plus seulement
à protéger les intérêts de l’administration vis-à-vis de ses fournisseurs mais aussi les
droits des entreprises dans l’accès à la commande publique.
Et donc l’audit des MP est le processus de vérification de la bonne application des

procédures règlementaires et légales du lancement jusqu’à l’exécution des marchés
publics.
Section 4 : Démarche de l’audit
L’activité de l’auditeur est menée dans le respect d’un cadre de référence en

l'occurrence Les normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit
interne.
Ces normes ont pour objectif :

 de définir les principes de base de la pratique de l’audit interne ;
 de constituer un cadre de référence ;
 d'établir les critères d‘appréciation du fonctionnement de l’audit ;
 de favoriser l’amélioration des processus organisationnels et des opérations.
 Les normes de qualification
 Mission, pouvoirs et responsabilité

 Indépendance et objectivité
 Compétence et conscience professionnelle
 L’assurance qualité
 Mission, pouvoirs et responsabilités
La mission, les pouvoirs et les responsabilités de l’audit interne doivent être :
 formellement définis dans une charte ;

 cohérent avec les normes et dûment approuvés par la direction générale
(administrations publiques).
 La charte de l’audit interne
La charte de l’audit interne est un document écrit qui fixe les droits et les devoirs des
auditeurs ainsi :
 Elle doit être remise à l’audité.

 Elle informe sur les objectifs et les méthodes de l’audit.
 Elle permet de clarifier la mission.
 Elle fixe les règles de conduites.
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 Elle autorise l’accès des auditeurs aux documents et aux personnes.
 Indépendance et objectivité
L’audit interne doit être indépendant et les auditeurs doivent effectuer leur travail avec
objectivité pour émettre des opinions impartiales.
 Position dans l’organisation
 La structure d’audit interne est placée sous l’autorité directe de la

direction ;
 elle exerce une fonction distincte de celle de gestion courante.
La structure d’audit n’est pas impliquée dans la conception et l’exécution des opérations
de gestion. Il est indépendant de l’entité auditée.
La structure d’audit est composée d’auditeurs d’un niveau hiérarchique élevé

permettant d’obtenir la coopération des audités.
La structure d’audit communique directement avec le plus haut niveau.
 Objectivité
L’objectivité s’exerce dans la gestion de l’information, l’appréciation et l’évaluation de

l’entité auditée.
Les travaux d’audit doivent être documentés et les informations probantes :
 Les constats doivent être corroborés (traçabilité) ;

 Les conclusions ne doivent jamais dépendre des préjugés ;
 Les situations de conflit d’intérêt doivent être évitées ;
 Les constatations et recommandations retracées dans un rapport ;
 Les travaux d’audit sont documentés ;
 Les travaux d’audit sont supervisés.
17
Chapitre 2 : Notion/concept des marchés publics :
Section 1 : Définition et objectifs des marchés publics
La commande publique est un contrat, à titre onéreux conclu entre, d'une part, un maître
d’ouvrage et, d'autre part, une personne physique ou morale appelée entrepreneur,
fournisseur ou prestataire de services, ayant pour objet l'exécution de travaux, la
livraison de fournitures ou la réalisation de prestation de services.
Les objectifs de la commande publique
 répondre exclusivement à la nature et à l'étendue des besoins à satisfaire ;

 déterminer aussi exactement que possible les besoins à satisfaire, les
spécifications techniques et la consistance des prestations par référence à des
normes marocaines homologuées ou, à défaut, à des normes internationales sans
mention de marque, sinon l'appellation doit être suivie des termes “ou son
équivalent ”;
 prévoir l’obligation pour le maître d’ouvrage d’établir une estimation des coûts
des prestations sur la base de la définition et de la consistance des prestations
objet du marché et des prix pratiqués sur le marché en tenant compte de toutes
les considérations et sujétions concernant notamment les conditions et le délai
d'exécution.
Section 2 : Types de marchés
 Marchés – cadre
 passés lorsque la quantification et le rythme d'exécution d'une prestation ne
peuvent pas être déterminés à l'avance ;
 ne portent que sur le minimum et le maximum des prestations, susceptibles
d'être commandés et fixés avant tout appel à la concurrence ou toute négociation;
 le maximum des prestations ne peut être supérieur à deux fois le minimum.
 Marchés reconductibles
 passés lorsque les quantités présentent un caractère prévisible, répétitif et
permanent et peuvent être déterminées, à l'avance par le maître d'ouvrage ;
 doivent déterminer notamment les spécifications, la consistance, les modalités
d'exécution et le prix des prestations susceptibles d'être réalisées au cours d'une
période n'excédant pas l'année en cours de leur passation.
 Marchés à tranches conditionnelles
Ces marchés prévoient :
 une tranche ferme couverte par les crédits disponibles ;

 une ou plusieurs tranches conditionnelles dont l'exécution est subordonnée à
la disponibilité des crédits et à la notification d‘un ou plusieurs ordres de
service ;
18
 La tranche ferme et les tranches conditionnelles constituent chacune un
ensemble de prestations cohérent, autonome et fonctionnel.
 Marchés allotis
 Motifs: Raisons économiques, financières ou techniques
 On entend par lot :
 Pour les fournitures: un article, un ensemble d'articles, de même nature et
présentant un caractère homogène ou complémentaire ;
 Pour les travaux et les services : groupe de prestations présentant des
caractéristiques techniques semblables ou complémentaires.
 Marchés de conception – réalisation

 passé avec un prestataire ou un groupement de prestataires
 porte sur des prestations particulières nécessitant des procédés spéciaux et
des processus de fabrication étroitement intégrés et exigeant dès le départ
l'association du concepteur et du réalisateur de la prestation;
 passés par voie de concours.
Le marché peut être passé :

 à prix global
 à prix unitaires
 à prix provisoires
 à prix mixtes
 à prix fermes
 à prix révisable
 à prix au pourcentage
Section 3 : Procédures et règles de passation et d'exécution d’un marché
 l'appel à la concurrence ouvert ou restreint (y compris les prestations

architecturales);
 le concours (y compris les prestations architecturales) ;
 la procédure négociée (y compris les prestations architecturales) ;
 l’Appel à manifestation d’intérêt ;
 les bons de commande
 Les enchères électroniques inversées.
19
Section 4 : Gouvernance des marchés publics
 Approbation des marches

 Les marchés de travaux, fournitures ou services ne sont valables et définitifs
qu'après leur signature par l’autorité compétente et leur visa par le CE
lorsque ce visa est requis.
 L'approbation des marchés ne doit être apposée par l'autorité compétente
qu'après expiration d'un délai de quinze (15) premiers jours à compter de la
date d'achèvement des travaux de la commission ou du jury ou de la date de
signature du marché par l'attributaire lorsqu'il est négocié après publicité et
mise en concurrence.
 Notification des marchés

 la notification des marchés doit intervenir avant tout commencement
d'exécution des prestations objet desdits marchés ;
 le marché doit être notifié à l'attributaire dans un délai maximum de
soixante-quinze (75) jours à compter de la date fixée pour l'ouverture des
plis ou de la date de la signature du marché par l'attributaire, lorsqu'il est
négocié.
 Suivi de l'exécution du marché

 l’organisme peut confier à l’un de ses agents dit «personne chargée du suivi
de l'exécution du marché» la mission du suivi de l'exécution dudit marché
lorsque son importance et sa complexité le justifient.
 dans ce cas, le cahier des prescriptions spéciales doit définir expressément les
tâches dévolues à la personne chargée du suivi de l'exécution du marché ainsi
que les actes à prendre pour assurer sa mission sans préjudice des
attributions dévolues à l’autorité compétente.
 Rapport de présentation du marché
Le marché doit faire l'objet d'un rapport de présentation établi par le maître d’ouvrage,
faisant ressortir notamment :
 la nature et l'étendue des besoins à satisfaire;

 l'exposé de l'économie générale du marché ainsi que le montant de son
estimation ;
 les motifs ayant déterminé le choix du mode de passation;
 la justification du choix des critères de sélection des candidatures et de
jugement des offres ;
 la justification du choix de l'attributaire.
 Pour les marchés négociés, ce rapport de présentation mentionne, également,
les justifications des prix proposés par rapport aux prix normalement
pratiqués dans la profession.
20
 Rapport d'achèvement de l'exécution du marché
Tout marché dont le montant (excède les seuils fixés par le Ministre des Finances et de
la Privatisation) est supérieur à 1 MDH ( TTC) doit faire l'objet d'un rapport
d'achèvement établi par le maître d’ouvrage dans un délai maximum de 3 mois après
réception définitive des prestations, qui mentionne, entre autres :
 l'objet du marché ;
 les parties contractantes ;
 la nature des prestations sous-traitées et l'identité des sous-traitants;
 le délai d'exécution, en précisant les dates de commencement et
d'achèvement des prestations et en justifiant les dépassements éventuels par
rapport à la date initialement prévue pour l'achèvement ;
 le (ou les) lieu (x) de réalisation ;
 le bilan physique et financier faisant ressortir les changements intervenus au
niveau du programme initial, les variations dans la masse et la nature des
prestations et le cas échéant, la révision des prix;
Ce rapport est établi par le maître d’ouvrage dès l'achèvement de l'exécution des
prestations et adressé ou au président de l’organe délibérant de l’EP concerné.
 Contrôle et audit interne
 Les marchés et leurs avenants sont soumis, en dehors des contrôles institués
par la réglementation, à des contrôles et audits internes. Ces contrôles et
audits internes peuvent porter sur la préparation, la passation et l'exécution
des marchés;
 Les organismes publics sont tenus de mettre en place un dispositif de
contrôle interne des achats, des approvisionnements, des stocks et des
immobilisations, et élaborer un manuel de procédures en la matière.
 Les contrôles et audits sont obligatoires pour les marchés dont les montants
excèdent 5MDH (TTC) et pour les marchés négociés dont les montants
excèdent 1 MDH (TTC) et doivent faire l'objet de rapports dont un exemplaire
est au Directeur de l’EP concerné.
 Documents postérieurs à l’approbation des marchés
 Les ordres de services ;

 Les avenants ;
 La décision prévue par les CCAG EMO et CCAGT concernant l’augmentation
dans la masse des travaux.
21
Chapitre 3 : Différents types de contrôle des marchés publics
Section 1 : Contrôle administratif
Vu l’importance des marchés publics en termes financiers (environ 10-15% du PIB) et

en termes stratégiques, les gouvernements ont progressivement pris conscience du
risque de la corruption dans les marchés publics et de la nécessité de la prévenir.
On entend par intégrité dans les marchés publics une utilisation des fonds, des
ressources, des actifs et des pouvoirs conformément à leur destination officielle, prenant
compte l’intérêt public.
Les marchés publics constituent un acte majeur des EEP, de l’Etat et des collectivités
territoriales, puisqu’ils traduisent la politique d’ouverture de l’économie.
Aujourd’hui les marchés publics connaissent un cadre modernisé, par l’adoption d’un
nouveau code des marchés publics en 2013. Ce code qui tend à moraliser la vie publique
et à lutter contre toutes les pratiques de fraudes et de corruption.
En effet, la règlementation marocaine a soumis les marchés publics au contrôle, visant la

mise en place d’un système transparent, efficace et équitable dans leur passation.
A. Pouvoirs de contrôle de l’administration :
Le fondement de ce pouvoir se trouve dans l’idée que l’administration est le « maître de

l’ouvrage », d’ailleurs le caractère propre du régime des marchés publics apparaît d’une
manière frappante dans les pouvoirs de contrôle exercés par l’administration.
L’administration exerce non seulement un pouvoir de surveillance, visant à vérifier la

réalisation fidèle du marché, mais encore un pouvoir étendu de direction.
Il en résulte de cette idée que le véritable directeur du travail est le représentant de

l’administration, l’ingénieur, et non l’entrepreneur, lequel n’est que le collaborateur de
l’administration, l’exécutant. Ces pouvoirs existent d’office dans les contrats.
Tous les contrats administratifs comportent, pour l’administration, certains pouvoirs de

contrôle et d’intervention dans l’exécution du contrat établi conformément au CCAGT et
CCAG-EMO.
Dans les marchés de travaux, ces pouvoirs sont particulièrement développés en raison
du caractère d’intérêt général et de la qualité de «maître d’ouvrage» qui appartient à
l’administration et permet à la personne publique de procéder à la surveillance des
chantiers lors de l’exécution mais aussi lors de sa réception.
Ce sont les agents du maître d'ouvrage qui sont fréquemment des architectes ou
ingénieurs qui inspectent les chantiers, mais il peut être délégué, pour les marchés
publics des travaux, au maître d’œuvre.
22
Concernant ceux-ci le contrôle porte en particulier sur l’approbation des plans, sur le
respect des règles en matière de sécurité du chantier, sur le choix des matériaux et du
personnel.
L’entrepreneur choisit en principe librement son personnel mais l’administration peut

contrôler si l’entrepreneur se conforme au droit du travail.
Concernant les autres marchés, la personne publique contrôle la qualité et la quantité

des fournitures livrées, la conformité aux stipulations du marché, la fabrication d’un
matériel industriel .
D’ailleurs le décret n° 2-01-2332 du juin 2002 approuvant le CCAGT applicables aux

marchés de services portant sur les prestations d’études et de maîtrise d’œuvre passés
pour le compte de l’Etat, dispose que « les prestations faisant l’objet du marché sont
soumises à des vérifications destinées à constater qu’elles répondent aux stipulations
prévues dans le marché . Ces vérifications sont effectuées par le maître d’ouvrage
suivant les modalités prévues au présent cahier des clauses administratives générales,
au cahier des prescriptions communes ou au cahier des prescriptions spéciales » (art
47).
« Le titulaire est tenu de remettre au maître d’ouvrage les rapports, documents ou

produits dans les formes, les délais et les quantités prévues au cahier des prescriptions
communes ou le cahier des prescriptions spéciales » (art 46).
B. Pouvoir de direction :
Dans les marchés publics de travaux ce pouvoir consiste pour le maître d’ouvrage à
prendre des décisions qui s’imposent à l’entrepreneur lors des divers stades de
l’exécution du marché.
Le pouvoir de direction permet à la personne publique de déterminer les modalités

d’exécution du marché dans le cadre de la réalisation de l’ouvrage, il ne lui permet pas
de s’immiscer dans son exécution.
Le pouvoir de direction se manifeste par les ordres de services, ces ordres de services
constituent l’instrument par excellence de réalisation du marché.
C’est un ordre délivré par les agents techniques de l’administration et qui prescrit à
l’entrepreneur des travaux, les ordres de services proviennent le plus souvent du maître
d’œuvre.
Ces ordres de services sont pris, par exemple, pour ordonner le démarrage des travaux,
ou la réalisation de travaux supplémentaires, pour une décision de poursuivre, ou pour
enjoindre des mesures destinées à déceler un vice de construction.
Lorsque l’entrepreneur ne se conforme pas soit aux stipulations du marché soit aux
ordres de service qui lui sont donnés par le maître d’ouvrage, l’autorité compétente le
met en demeure d’y satisfaire dans un délai déterminé par une décision qui lui est
notifié par un ordre de service.
23
Section 2 : EEP soumis à la loi 69-00 précitée :
Les objectifs du Contrôle financier mis en place par la loi n° 69-00 relative au contrôle
financier de I ‘Etat sur les entreprises publiques et autres organismes sont :
 le suivi régulier de la gestion des EEP

 la régularité de leurs opérations
 la conformité de leur gestion
 l’amélioration de leur SIG
 la centralisation et l’analyse des informations économiques et financières du
portefeuille
Les organes de contrôle sont :
 le Ministre des Finances ;

 le Contrôleur d’Etat ;
 le Trésorier Payeur ;
 le Commissaire du Gouvernement ;
 le Comité d’Audit.
Le contrôle est modulé en fonction de la qualité du système d'information et de gestion

(SIG) ainsi que de la forme juridique de l'organisme concerné comme suit :
 un contrôle préalable, i) axé sur la régularité des opérations et ii) exercé sur
les EP dont le SIG ne présente pas les sécurités nécessaires à une maîtrise et
une anticipation des risques ;
 un contrôle d'accompagnement, i) axé sur l'appréciation des performances et
la qualité de la gestion et ii) exercé sur les Sociétés d'Etat et sur les EP à SIG
garantissant une bonne maîtrise des risques ou ceux ayant conclu un contrat
de programme avec l’Etat ;
 Un contrôle conventionnel exercé, dans le cadre d’une convention de
contrôle, par le Commissaire du Gouvernement ;
 Un contrôle contractuel exercé sur les entreprises concessionnaires où l’Etat
est l’autorité contractante ;
 Un contrôle informationnel exercé sur les sociétés mixtes devant transmettre
au ministre chargé des finances i) les états de synthèse annuels, ii) l'état des
filiales et participations et iii) l'état de répartition du capital social.
Cette modulation se fait par décret.
Au sens de ladite loi, on entend par :

 organismes publics : l'Etat, les collectivités locales et les établissements
publics ;
 sociétés d'Etat : les sociétés dont le capital est détenu en totalité par des
organismes publics ;
 filiales publiques : les sociétés dont le capital est détenu à plus de la moitié
par des organismes publics ;
24
 sociétés mixtes : les sociétés dont le capital est détenu au plus à hauteur de
50% par des organismes publics ;
 entreprises concessionnaires : les entreprises chargées d'un service public en
vertu d'un contrat de concession dont l'Etat est l'autorité contractante ;
 capital détenu : participation directe ou indirecte, exclusive ou conjointe, des
organismes publics.
Section 3 : EEP soumis à un contrôle spécifique
Ces EEP sont soumis à un contrôle définit dans leurs textes de création et qui est exercé,
au cas par cas, soit par un Agent comptable et une mission d'experts soit par un
commissaire du gouvernement.
Il s'agit, notamment, de l'ALEM, l'ANRT, l'ADS, l'ANPME, l'IRCAM, le FEC .......
A) Mission d'experts :
La mission d'experts apprécie:

 les mesures d'exécution du budget ;
 les modalités de passation et de réalisation des marchés de travaux ou de
fournitures ;
 les conditions des acquisitions immobilières ;
 les conventions passées avec les tiers ;
 l'utilisation des subventions reçues ou accordées ;
 l'application du statut du personnel ;
 les conditions de prises, extensions ou réductions de participations
financières.
 les états financiers annuels et formule une opinion sur la qualité du contrôle
interne ;
 s'assure, également que les états financiers donnent une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et des résultats ;
 peut à tout moment exercer tous pouvoirs d'investigation sur pièces et sur
place. Elle peut procéder à toutes enquêtes, demander communication ou
prendre connaissance de tous documents ou titres détenus par l'agence.
B) Agent comptable
L'agent comptable veille à la régularité des engagements, des liquidations et des

paiements décidés par l'ordonnateur et peut s'y opposer.
Dans ce cas, il en informe le directeur qui peut lui ordonner de viser l'acte ou procéder à
la dépense.
L'agent comptable fait immédiatement rapport de cette procédure au ministre des

finances, au président du conseil d'administration et à la commission visée à l'article 10
ci-dessus.
25
C) Commissaire du gouvernement (FEC)
Le commissaire du gouvernement est chargé de veiller à la conformité des décisions de

l'EEP avec les dispositions du texte de sa création et la politique générale de l'Etat.
Son avis conforme est requis par l'organe délibérant pour :
 l'arrêté du programme général ;

 l'arrêté du budget de fonctionnement et d’équipement ;
 l'affectation des bénéfices ;
 le statut et la rémunération du personnel.
En cas de désaccord entre le commissaire du gouvernement et l'organe délibérant pour,

il peut être passé outre le refus du commissaire du gouvernement par l'autorité
gouvernementale investie du pouvoir de nomination dudit commissaire.
Le commissaire du gouvernement assiste avec voix consultative aux réunions de

l'organe délibérant pour et, le cas échéant, du comité de direction ainsi qu'à celles
d'autres comités ou commissions.
Il peut exiger communication de toutes pièces qu'il estime devoir consulter dans
l'exercice de ses fonctions.
Les rapports établis par la commission sont communiqués aux membres du conseil
d'administration et aux autorités de tutelle de l'agence.
Section 4 : Contrôle des juridictions financières et des inspections générales
A. Contrôle des juridictions financières
Les juridictions financières se composent de la Cour et les Cours Régionales des comptes
Le champ d'action de la Cour et les Cours Régionales couvre les organismes suivants :
 Services de l’Etat
 Etablissements publics dotés d’un comptable public
 Entreprises dont le capital est souscrit exclusivement par l’Etat ou des EP ou
conjointement par l’Etat, des EP et des collectivités territoriales lorsque ces
organismes sont dotés d’un comptable public
 Les Cours régionales des comptes couvrent les organismes suivants :
 collectivités territoriales et leurs groupements
 Etablissements publics locaux dotés d’un comptable public
 Entreprises dont le capital est souscrit exclusivement par des collectivités
Territoriales, des groupements et des EP relevant de la tutelle de ces
collectivités et groupements, qui sont dotés d’un comptable public
26
B. Exemple d’observations soulevées par les juridictions financières (2013)
 Dépenses exécutées par voie de marchés
 non publication du programme prévisionnel des marchés ;

 dépassement du délai réglementaire de notification de l’approbation du
marché;
 passation de marchés en méconnaissance des dispositions réglementaires
relatives à la comparaison des prix individuels de la meilleure offre ;
 non exigence de la présentation des attestations de souscription des
assurances avant le commencement des travaux ;
 non-exigence de la présentation des plans de récolement ;
 non-respect des délais d’exécution et de l’application des pénalités de retard;
 recours non justifié aux ordres d’arrêt des travaux et non enregistrement des
ordres de service et réception provisoire de travaux entachés d’anomalies ;
 réalisation de la réception définitive et libération de la retenue de garantie
malgré la défectuosité des travaux réalisés ;
 non tenue des pièces concernant le suivi de l’exécution des marchés publics,
notamment, les cahiers des chantiers, les attachements, les plans et
l’inventaire des équipements réalisés ;
 absence des études préalables et de faisabilité des projets permettant la
détermination des besoins techniques et financiers et la prévision des délais
d’exécution des projets ;
 non établissement des rapports d’achèvement des travaux concernant les
marchés dont le montant dépasse un million de dirhams ;
 insuffisance des études préalables, ce qui entraîne, dans certains cas, la
dégradation des travaux réalisés et l’introduction de modifications
significatives sur les projets initiaux ;
 émissions d’ordres d’arrêt des travaux ne reflétant pas la réalité, ce qui
génère parfois des retards importants en matière d’exécution des travaux ;
 non-conformité des prestations réalisées aux prescriptions contractuelles sur
le plan quantitatif et qualitatif, et insuffisance de la certification du service
fait.
 Dépenses exécutées par voie de bons de commande
 engagement de dépenses en l'absence des crédits nécessaires ;

 réception des travaux d’aménagement sans s’assurer de leur conformité avec
les spécifications techniques prévues par le CPS. En effet, le prélèvement des
échantillons de contrôle d’une partie des travaux par le laboratoire a eu lieu
après la réception provisoire des travaux ;
 émission des ordres d’arrêt des travaux relatifs à certains projets
d’infrastructure suite à des motifs non conformes à la réalité ;
 non recours à la concurrence et émission de bons de commandes de
régularisation ;
 certification du service fait par des personnes non compétente ;
 absence de la consultation écrite des concurrents ;
27
 non-indication des spécifications et de la consistance des biens et services et
travaux à satisfaire dans les bons de commande ;
 exécution de dépenses sans détermination préalable des besoins réels, ce qui
ne permet pas la rationalisation des dépenses ;
 exécution de travaux et réception de fournitures avant l’engagement de la
dépense, les bons de commandes afférents à ces opérations sont établis
ultérieurement malgré les risques de contentieux.
C. L'inspection générale des finances
L'I.G.F est un corps supérieur d'inspection des finances publiques créé par un texte de loi
du 14 avril 1960 qui fixe de manière précise ses attributions, missions et prérogatives.
Placée sous l'autorité directe du Ministère de l'Economie et des Finances, l'I.G.F exerce
de larges prérogatives en matière de contrôle et d'audit. A cet effet, l'I.G.F a pour
pouvoir :
 effectuer les vérifications des services de caisse et de comptabilité, deniers et

matières, des comptables publics et, de façon générale, des agents de l'Etat, des
collectivités locales, des établissements et entreprises publics et de tout
organisme public ;
 contrôler la gestion des comptables publics, des ordonnateurs, des contrôleurs et
de tout administrateur pour s'assurer de la régularité, de la sincérité, et de la
matérialité des opérations enregistrées dans leurs comptes ;
 apprécier la qualité de leur gestion, la réalisation des objectifs assignés, les
moyens utilisés, les coûts des biens et services produits et leurs performances
économiques et financières ;
 contrôler la gestion des EEP ;
 contrôler la gestion des sociétés concessionnaires ou gérantes d'un service public
de l'Etat ou d'une collectivité publique ;
 contrôler la gestion des sociétés, syndicats, associations ou entreprises de toute
nature et d'une façon générale les personnes morales qui bénéficient du concours
financier de l'Etat, des collectivités publiques ;
 auditer et émettre une opinion sur les comptes des projets financés par les
Gouvernements étrangers ou par des organismes financiers internationaux ou
régionaux dans le cadre de la coopération bilatérale ou multilatérale ;
 procéder, à la demande du Gouvernement ou du Ministre des Finances, à
l'évaluation de politiques publiques à caractère financier ou budgétaire.
Ce contrôle s’étend aux marchés publics et il est inopiné.
L’inspection Générale des Finances peut faire des audits des procédures de passation et
de l’exécution des marchés financés par des organismes extérieurs.
L’Inspection Générale des Finances a mis en place un manuel des normes applicables
aux missions de cette inspection.
28
D. Inspection générale placée auprès de chaque ministère/EEP
L’organigramme de chaque ministère/EEP peut prévoir de placer une inspection

générale placée sous l'autorité du Ministre/Directeur et a pour rôle d’exécuter des
missions d’inspections dans les services centraux et extérieurs. Les marchés publics sont
parmi les domaines privilégiés de leur intervention
Section 5: Comités d'audit
Le Comité d'audit est constitué du :
 Contrôleur d’Etat (membre de droit) ;

 deux à quatre personnes nommées par le conseil d’administration parmi les
membres dudit Conseil non dirigeants ou leurs mandataires.
Il apprécie :
 la régularité des opérations ;

 la qualité de l'organisation ;
 la fiabilité du système d’information ;
 les performances de l'organisme.
Il fait prescrire et réaliser aux frais de l’organisme les audits internes, externes et les
évaluations nécessaires.
Il informe, par son président, le conseil d'administration et la direction de l'organisme

des résultats des audits effectués et des recommandations pour l’amélioration de la
maîtrise des risques économiques et financiers.
Il établit un rapport sur ses travaux qu’il adresse au directeur de l’organisme et au

conseil d'administration ou à l'organe délibérant.
29
Chapitre 4 : Démarche et guide de l’audit des marchés publics
Section 1 : Guide générale de l’audit des marchés publics
- prise de connaissance du cadre légal et règlementaire régissant la commande des

EEP
- audit des fonctions d’autorité compétente, de MO, des achats, financière,
utilisateur et de contrôle
- vérification des processus en relation avec i) le dispositif légal et règlementaire
régissant la commande des EEP, ii) les prévisions budgétaires et iii) les objectifs
de performances des commandes des EEP, notamment, ceux en relation avec :
 la passation, l’exécution, le suivi, le contrôle et la gestion des commandes
des EEP ;
 le dispositif de traitement des réclamations et de recours amiable.
- conclusions et recommandations de l’audit
A- Lancement du processus de passation
- Définition des besoins

 Circuit des définitions des besoins
 Déterminer de l’estimation
 Vérification de l’estimation
 Base de données des concurrents et des prix
- Choix de la procédure de consultation
 Vérification du respect de réglementation
 Vérification de l’efficacité du choix
- Choix de support :
 Journaux, revues spécialisée etc …
 Portail
- Délai de publicité :
 Respect de la réglementation
 Efficacités du délai fixé
- Communication des dossiers aux membres de la commission
- Dossiers de consultation :
 CPS
 RC
 Dossier Administratif
 Dossier Technique
 Offre Technique
 Offre Financière
B- Déroulement des séances de commission des plis
- Composition de la commission des plis
- Ouverture des plis :
 Phases d’ouverture des dossiers Administratifs et techniques puis
de l’offre financière et l’offre technique
 Vérifier les dossiers des concurrents ayant soumissionnés
30
 Les dossiers des sociétés retenus
 Les dossiers des sociétés écartés, notamment, ceux relatifs aux
origines des rejets des dossiers
- Approbation des commandes :
 Processus d’approbation
 Notification de l’approbation
 Production du cautionnement (Date, montant)
C. Post Contrat
- OS de démarrage
- OS d’arrêt et de reprise
- Délais d’exécution
- Avenant
- Application des RG et pénalité de retrait
- Délais de paiement et intérêts majoritaires
- Attachement, décompte et OP
- Réception provisoire et définitive
D. Suivi, contrôle et recours

- Etablissement du rapport d’achèvement
- Entité chargée du suivi des marchés
- Archivage des documents des marchés
- voie de règlement des différents
- Suivi des recommandations
- Observations formulées
- Avis de l’auditeur
- Recommandations de l’auditeur
Section 2 : Démarche de l’audit des marchés publics
Les éléments à prendre en considération dans la démarche de l’audit peuvent être récapitulées
comme suit :
- Données sur le marché :
 Références du marché (Nom/N°/Date)
 Objet du marché
 Montant du marché
 Références du titulaire (Nom/adresse complète)
- Démarche à suivre :
N° RUBRIQUE Constats et commentaires

1 Programme - Le marché est-il mentionné dans le PPM
prévisionnel des
- Le marché est-il mentionné dans l’avis général de
marchés
passation de marchés, publié par l’Autorité
contractante
2 Revue du dossier - Apprécier la qualité du dossier d’appel à la
concurrence (inclusion de pièces essentielles :
31
d’appel à la concurrence Instructions aux soumissionnaires ou équivalent,
clauses et spécifications techniques, projet de marché,
formulaires de soumission, etc., pertinence des
caractéristiques et pièces techniques, pertinence des
critères de qualification et des critères d’évaluation,
mesurabilité desdits critères s’il y’a lieu)
3 Publicité - Publication de l’avis d’appel à la concurrence :
supports de publication, nombre de parutions
- Mentions incluses dans l’Avis d’appel à la concurrence
: les mentions requises par la réglementation sont-elles
prises en compte
- Délai accordé pour le dépôt des offres
4 Ouverture des offres - L’ouverture des offres a-t-elle été conforme à la
réglementation (séance publique, rejet des offres en
retard, lecture des offres à haute voix)
- Vérifier la qualité de la commission ayant procédé à
l’ouverture des plis (les membres de la commission
doivent être ceux nommés officiellement pour cette
tâche)
- Le PV d’ouverture des plis a-t-il été signé par les
membres
5 Evaluation des offres et - Apprécier la qualité de l’évaluation : l’offre évaluée la
moins disant a-t-elle été retenue ? Sinon, apprécier les
proposition
raisons ; la conformité des offres a-t-elle été vérifiée ?
d’attribution
les critères de qualification ont-ils bien été pris en
provisoire compte (vérification des pièces fournies et de leur prise
en compte dans le cadre de l’évaluation, etc.) ? des
critères d’évaluation non prévus au dossier d’appel à la
concurrence ont-ils été utilisés ?
- Quels ont été les délais observés entre l’ouverture des
offres et l’approbation du rapport d’évaluation ?
Identifiez les causes de retard encas de délais
anormalement longs
6 Publication de - L’attribution provisoire a-t-elle fait l’objet de publication ?
l’attribution
- Si oui, quels ont été les supports de publication ?
provisoire
- Vérifier la conformité des mentions de l’avis
d’attribution provisoire
7 Revue du marché - Le marché signé est-il conforme au projet contenu
dans le dossier d’appel à la concurrence ?
32
- Les garanties requises sont-elles prises en compte ?
8 Approbation et - Le marché a-t-il été approuvé par l’autorité
notification du marché compétente ?
- Le délai de 15 jours requis entre la publication de
l’attribution et la soumission à l’approbation a-t-il été
respecté ?
- Quels ont été les délais observés pour l’approbation ?
(délai entre date de soumission à l’approbation et date
de soumission effective)
- Le marché a-t-il fait l’objet de notification écrite ?
9 Exécution du marché - Les garanties ont-elles été fournies ?
- Les réceptions ont-elles été effectuées conformément
à la réglementation : PV de réception ou autre
documents attestant la réception (préciser les dates) ;
vérifier la conformité de la procédure de réception ;
vérifier les écarts éventuels par rapport aux délais de
livraison prévisionnels prévus dans le marché ?
10 Paiements - Décrire la situation des paiements afférents au marché
11 Recours et litiges - La procédure de passation a-t-elle l’objet de recours ?
Si oui, quel sont les griefs soulevés par les requérants ?
les requérants connaissent-t-ils les règles prévues en
matière de procédure de recours
- L’exécution a-t-elle fait l’objet de litiges ?
- Comment ont été traités ces recours et ces litiges?
12 Vérification de -Vérifier si possible l’existence physique des
l’exécution Physique fournitures, travaux ou services.
13 Indiquer les violations
éventuelles à la
réglementation
constatées pendant la
passation et l’exécution
du marché
14 Conclusion -Appréciation globale sur la passation et l’exécution du
marché
- Retracer toutes les anomalies et points de non –
conformité -Opinion sur la procédure de passation et
d’exécution du marché
33
Chapitre 5 : Cas pratique : EEP.
Compte-tenu des obligations contractuelles au secret professionnel, que le cabinet est

obligé d’observer, l’étude de cas pratiques sera présentée sous l’anonymat et ne
mentionne ni les EEP, ni leurs prestataires et se limitera uniquement à une
récapitulation des constats et observations d’ordre général.
ETUDE DE CAS : EEP :

AVIS N° 1: A/S DU MARCHE N° 1 CONCERNANT ….
L'examen du dossier afférent aux procédures de passation et d'exécution de ce marché

fait sortir les éléments suivants:
I. INFORMATIONS GENERALES
- Appel d’offre : OK
- N° du marché : OK
- Publicité :
 Le matin du 31/12/2013
 Almassae du 31/12/2013
- Date d'ouverture des plis : 04/02/2014
- Nombre de soumissionnaires : 13 sociétés
- Nombre de soumissionnaires écartés : 6 sociétés
- Nombre de soumissionnaires retenus : 7 sociétés
- Marché attribué au moins disant
- Date d'attribution du marché : 12/02/2014
- Date de notification d'approbation : 06/03/2014
- Date de production du cautionnement : 24/03/2014
- Date d'ordre de service de démarrage : 17/03/2014,
- Délai d’exécution: 11 mois
- Date de réception provisoire: Non
- Le cautionnement définitif est fixé à 3,% du montant du marché : OUI
- La retenue de garantie est de 10% et est opérée sur le montant du marché avec
un plafond de 7% du montant du marché
- Pénalités: 1/1000 par jour de retard avec un plafond de 10% du montant du
marché
- Avenants:
 Travaux supplémentaires : 3 % du montant du marché + augmentation du
délai de 4 mois
 Travaux supplémentaires : 0,55 % du montant du marché + augmentation
du délai de 6 mois 15 jours
 Travaux supplémentaires : 0,77% du montant du marché + augmentation
du délai de 10 mois
- Délai global : 31 mois 15 jours
34
II. OBSERVATIONS
L'examen du dossier soulève les remarques et observations qui peuvent être

synthétisées comme suit :
- Les procédures de passation et d'exécution du marché ont été accomplies.

- la commission ayant statué sur les procédures de passation dudit marché a été
composée de membres représentant l'EEP sans participation du représentant du
Ministère des Finances. Sachant même en ce qui concerne l'EEP le Contrôleur
d'Etat pouvait prendre part aux séances de travail de cette commission
- le rejet du dossier administratif d'une société pour raison de non-conformité
sans précision de ce motif qui pourrait être une erreur matérielle à rectifier
- l'exigence des références techniques au lieu d'une attestation de qualification et
de classification comme prévue par la règlementation des marchés, en soulignant
que 2 sociétés ont été écartées pour manque de références
- la conclusion de 3 avenants pour la réalisation de travaux supplémentaires du
marché initial et pour l'augmentation du délai de 20 mois 15 jours soit 186,36 %.
III. AVIS ET CONCLUSION
Compte tenu de ce qui précède, il paraît que les prescriptions de la réglementation des
marchés n'ont pas été observées scrupuleusement.
En effet, la participation du représentant du Ministère des finances est obligatoire en ce

qui concerne les commissions d'ouverture des plis à moins que la convention de MOD
ne prévoie pas des stipulations contraire. En outre, l'EEP aurait dû convoquer son
Contrôleur d'Etat pour prendre part aux séances d'ouverture des plis.
L'EEP devait exiger les certificats de qualification et de classification au lieu des

références techniques exigées aux soumissionnaires, à moins qu'on puisse démontrer
qu'il s'agit de prestations non soumises au système de qualification existant.
Le pourcentage des travaux supplémentaires et l'augmentation du délai d'exécution du

marché pourraient être considérés comme étant disproportionné. Ces délais
supplémentaires ne peuvent être justifiés que par la complexité et l'importance
technique des prestations supplémentaires ainsi que par des modifications dans la
nature des travaux prévues par les articles 9 et 54 du CCAGT.
AVIS N° 2 :A/S DU MARCHE N° 2 CONCERNANT…

- Publicité :
35
 Le matin du 31/01/2014
 Portail : non
- Date d'ouverture des plis : 05/03/2014 à 10h
- Société saisie pour remise des attestations de bonne fin d'exécutions des
prestations réalisées et acceptation de ces attestations
- Date d'ouverture des offres techniques : 10/03/2014
- Date d'ouverture des offres financières : 17/03/2014
- Date de saisine de la société moins disant pour baisser les prix jugés excessifs:
20/03/2014
- Date d'examen de la nouvelle proposition de la société : 24/03/2014
- Date d'ordre de service de démarrage : 05/05/2014
- Date d'ordre de service d'arrêt : 08/07/2014
- Date d'ordre de service de reprise : 26/01/2015
- Le cautionnement définitif est fixé à 3,% du montant du marché : OUI
marché
- Avenants:
 Augmentation du délai de 8 mois
- Délai global : 24 mois 15 jours
II. OBSERVATIONS

- Les procédures de passation et d'exécution du marché ont été accomplies suivant

la règlementation des marchés publics
- l'avis de publicité n'a pas été publié au portail des marchés publics comme le
prévoit la règlementation de marchés publics
Ministère des Finances en l'occurrence le Contrôleur d'Etat non convoqué
pouvait prendre part aux séances de travail de cette commission
de classification comme prévue par la règlementation des marchés publics, en
soulignant que 2 sociétés ont été écartées pour manque de références
36
- la commission a demandé à une société de produire des attestations de bonne fin
d'exécution des références présentées dans son dossier, pratique non prévue par
la règlementation en vigueur
- la commission a saisi 3 sociétés pour compléter leurs offres techniques, pratique
non conforme à la règlementation des marchés qui ne permet que de demander
des éclaircissements sur leurs offres techniques et qui doivent se limiter aux
documents contenus dans lesdites offres.
- la commission a procédé à la négociation du prix avec le moins disant en le
ramenant à baisser son prix, pratique non conforme à la règlementation qui
réserve cette possibilité à l'autorité compétente.
- le bordereau des prix a été libellé en toutes lettres au lieu de se limiter
uniquement aux chiffres
- la conclusion de 3 avenants pour la réalisation de travaux supplémentaires de
l'ordre de 7,24 % du marché initial et pour l'augmentation du délai de 206,25 %.
marchés publics n'ont pas été observées scrupuleusement.
En effet, l'EEP aurait dû convoquer son Contrôleur d'Etat pour prendre part aux séances
d'ouverture des plis.

La saisine d'une société pour compléter son offre technique ne peut être justifiée que
par le fait que ce complément ne modifie pas en substance l'offre technique de ladite
société
La commission a procédé à la négociation du prix avec le moins disant au lieu et à la

place de l'autorité compétente, qui doit régulariser cette situation par un certificat
administratif justifiant la dite négociation.

37
- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 25/10/2013
 Portail : non
- Nombre de soumissionnaires écartés : 1 société
- Nombre de soumissionnaires retenus : 1 société
- Date d'ouverture des offres techniques : 06/03/2013 à 16h
- Date d'ouverture des offres financières : 12/12/2013 à 11h
- Marché attribué au moins disant : OK
- Date d'ordre de service de démarrage: 21/02/2014
- Date de fin du délai contractuel : 03/08/2016
- Le cautionnement définitif est fixé à 3,% du montant du marché : OK
- Pénalités: plafonnée à 10% du montant du marché
- Avenants: Non
II. OBSERVATIONS

38
- l'avis de publicité n'a pas été publié au portail des marchés publics, comme le
Ministère des Finances en l'occurrence le Contrôleur d'Etat, non convoqué
soulignant qu'une société a été écartée pour manque de références
- le bordereau des prix unitaires a été libellé uniquement aux chiffres au lieu de
toutes lettres.

En outre, le bordereau des prix unitaires devrait être libellé en toutes lettres en plus de
ceux en chiffres.

- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 26/11/2011
- Date d'ouverture des plis : 22/09/2011 à 10h 30
39
- Pénalités: plafonnée à 10% du montant du marché
- Avenants:
 augmentation d'un délai partiel de 9 mois sans modification du délai
global
- Montant global : OK
- Délai global : 42 mois
II. OBSERVATIONS

- Les procédures de passation et d'exécution du marché ont été accomplies, pour le

compte de l'EEP, dans le cadre d'une convention MOD et suivant la
règlementation des marchés applicable à l'EEP
- la commission d'ouverture des plis a été composée de membres représentant
l'EEP sans participation du représentant du Ministère des Finances, sachant
qu'en ce qui concerne l'EEP le Contrôleur d'Etat pouvait prendre part aux séances
de travail de cette commission
- le non-respect du délai de publicité de 40 jours prévu par la règlementation des
publics pour l'ouverture des plis
- l'avis n'a pas été publié au portail des marchés publics
- le rejet du dossier administratif d'une société pour absence d'une caution
délivrée par une banque marocaine
soulignant que 2 sociétés ont été écartées pour manque de références dont les
offres techniques ont été ouvertes en commission le 22/09/2011
l'ordre de 8,81% du marché initial et pour l'augmentation du délai de 10 mois
soit 40%.
40


AVIS N° 5 : A/S DU MARCHE N° 5 CONCERNANT…

- Appel d’offre n° OK
- N° du marché : n° OK
- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 29/04/2015
 Portail 29/04/2015
- Pénalités: un plafond de 10% du montant du marché
- Avenants:
 augmentation du délai de 2 mois
 augmentation du montant
41
II. OBSERVATIONS


composée de membres représentant l'EEP sans participation du Contrôleur
d'Etat qui pouvait prendre part aux séances de travail de cette commission
- le bordereau des prix libellé en chiffres et en toutes lettres, alors que la
règlementation des marchés prévoit le libellé uniquement en chiffres
l'ordre de 5,37% du marché initial et pour l'augmentation du délai de 3mois soit
42,86%.
En effet, la participation du représentant du Ministère des finances est souhaitable et

l'EEP aurait dû convoquer son Contrôleur d'Etat pour prendre part aux séances



- Offre du mois disant : OK
42
- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 26/03/2014
 Portail: non
 Avenants: TS : Augmentation de 3,38% du montant du marché +
augmentation du délai de 7 mois
II. OBSERVATIONS


- la conclusion d'un avenant pour la réalisation de travaux supplémentaires de
soit 63,64%.
43
En effet, la passation d'un AO groupé aurait dû être couverte par une convention ou une
décision conjointe, signé entre les deux parties, pour circonscrire cette opération dans
un cadre définissant, au préalable, les droits et obligations des deux parties et ce,
conformément à la convention cadre qui régit le projet.
Lanon publication de l'avis au portail des marchés publics pourrait constituer un vice de
procédure dans la mesure où l'EEP se réfère à la règlementation des marchés publics.
La commission ayant statué sur les procédures de passation dudit marché a été
composée de membres représentant l'EEP sans participation du Contrôleur d'Etat qui
pouvait prendre part aux séances de travail de cette commission.



- Offre du mois disant : OK
- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 26/03/2014
 Portail: non
44
- Date conclusion de l'avenant : 27/11/2014
- La retenue de garantie est de 10% et est opérée sur le montant du marché avec un
plafond de 7% du montant du marché
- Avenants :
o Augmentation du montant et du délai
- Montant global du marché : OK
- Montant global de l'avenant par EEP : OK
II. OBSERVATIONS


- La passation d'un AO groupé sans support (convention ou décision conjointe)
signé entre les deux parties
- La non publication de l'avis au portail des marchés publics
- la partition, par le biais d'un avenant, en deux parties: l'une à prendre en charge
par l'Office et l'autre par l'EEP
- la conclusion d'un avenant pour la réalisation de travaux supplémentaires de
soit 100%.
45
En effet, la passation d'un AO groupé, aurait dû être couverte par une convention ou une
décision conjointe, signé entre les deux parties, pour circonscrire cette opération dans
un cadre définissant, au préalable, les droits et obligations des deux parties et ce,
conformément à la convention cadre qui régit le projet.
La non publication de l'avis au portail des marchés publics pourrait constituer un vice de
procédure dans la mesure où l'EEP se réfère à la règlementation des marchés publics.
composée de membres représentant l'EEP sans participation du Contrôleur d'Etat qui
pouvait prendre part aux séances de travail de cette commission.
L’exigence des références techniques au lieu d'une attestation de qualification et de

classification comme prévue par la règlementation des marchés publics, en soulignant
que 2 sociétés ont été écartées pour manque de références.
Le bordereau des prix libellé en chiffres et en toutes lettres, alors que la règlementation
des marchés prévoit le libellé uniquement en chiffres.
La partition, par le biais d'un avenant, en deux parties: l'une à prendre en charge par
l'Office et l'autre par l'EEP.

AVIS N° 8 : A/S DU MARCHE N° 8 CONCERNANT ........

- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 26/11/2014
 Portail : non
46
- Date de saisine de la société moins disant pour justifier ses offres financière
basses et les prix jugés bas
- Marché attribué au moins disant : 18.394.300,00 DHHT soit 22.073.160,00
DHTTC
- Date d'attribution du marché : 26/12/2014 à 17h
- Date d'ordre de dépassement masse : 04/01/2016
- Délai d’exécution: 10 mois tranche ferme et 10 mois tranche conditionnelle
- Date de réception provisoire: 11/03/2016
- Le cautionnement définitif est fixé à 3,% du montant du marché : 663.000,00 DH
marché
II. OBSERVATIONS


47
références techniques exigées aux soumissionnaires, à moins qu'on peut démontrer qu'il
s'agit de prestations non soumises au système de qualification existant.

- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 25/02/2014
 Portail : non
- Nombre de soumissionnaires écartés : 1 société
- Date de saisine de la société moins disant pour justifier son offre financière basse
et les prix jugés bas
marché
48
II. OBSERVATIONS


- la saisine d'une société pour compléter son offre technique ainsi que pour
justifier le prix unitaires bas et excessifs et confirmer son offre global y compris
un prix non renseigné
L'avis de publicité n'a pas été publié au portail des marchés publics comme le prévoit la
règlementation de marchés publics.
La commission a saisi une société pour compléter son offre technique, pratique non
conforme à la règlementation des marchés qui ne permet que de demander des
éclaircissements sur l'offre technique et qui doivent se limiter aux documents contenus
dans ladite offre. S'agissant du prix non renseigné, il peut être considéré comme une
offre gratuite sachant que le soumissionnaire a été saisi pour confirmer que le prix non
renseigné est intégré dans son offre globale.

AVIS N° 10 : A/S DU MARCHE N° 10CONCERNANT…

49
- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 30/04/2014
 Portail : non
- Marché attribué au mois disant : OK
marché
- Avenants
 Augmentation du montant et du délai
 Montant global du marché : OK
II. OBSERVATIONS


50
Ministère des Finances, en l'occurrence le Contrôleur d'Etat non convoqué, qui
- la saisine de 6 sociétés pour compléter leurs offres techniques
- Le pourcentage des travaux supplémentaires 9,24% et de l'augmentation du délai
d'exécution du marché 133,33% pourraient être considéré comme étant
disproportionné.

La commission a saisi 6 sociétés pour compléter leurs offres techniques, pratique non
éclaircissements sur l'offre technique et qui doivent se limiter aux documents contenus
dans ladite offre.


fait sortir les éléments suivants :
- Montant: OK
- Publicité :
51
 Le matin du 08/03/2011
 Portail : non
- Nombre de soumissionnaires : 1 société
- Nombre de soumissionnaires écartés : aucune
- Nombre de soumissionnaires retenus : 1 société
- Date d'ordre de service d'arrêt : Néant
- Date d'ordre de service de reprise : Néant
- Date de réception provisoire: Néant
- Pénalités: 0,5/1000 par jour de retard avec un plafond de 10% du montant du
marché
- Avenants :
 Modification dans la personne du MO (SGPT au de SAPT)
 Etat des lieux dans l'exécution du marché
II. OBSERVATIONS


- l'avis de publicité n'a pas été publié au portail des marchés publics
- le non-respect du délai de 21 jours pour l'ouverture d'un AO ouvert
- l'ouverture simultanée des dossiers administratifs, technique et de l'offre
technique.
52
L'avis de publicité devrait être publié au portail des marchés publics comme le prévoit la
Le non-respect du délai de publicité pour l'ouverture d'un AO ouvert, comme l'exige la

règlementation en vigueur qui fixe un délai de publicité minimum de 21 jours.
Ministère des Finances en l'occurrence le Contrôleur d'Etat non convoqué pouvait
prendre part aux séances de travail de cette commission.
L'ouverture simultanée des dossiers administratifs, technique et de l'offre technique,

alors que la règlementation des marchés prévoit l'ouverture des dossiers administratifs
et techniques et qu'une fois ces dossiers sont jugés conformes on procède à l'ouverture
des offres techniques.
AVIS N° 12 : A/S DU MARCHE N° 12CONCERNANT…

- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 08/03/2011
 Portail : non
- Date de saisine des sociétés pour demander un rabais : 24/03/2011
- Marché du moins disant : OK
53
- Date de réception provisoire et définitive : 30/09/2013
marché
- Avenants :
 Modification dans la personne du MO (SGPT au de SAPT)
 Etat des lieux dans l'exécution du marché
II. OBSERVATIONS


- le non-respect du délai de 21 jours pour l'ouverture d'un AO ouvert
- l'ouverture simultanée des dossiers administratifs, technique et de l'offre
technique.
- la commission a demandé aux sociétés de proposer un rabais et a éliminé la
société dont l'offre financière est moins disant
- le bordereau des prix unitaires a été libellé uniquement aux chiffres.
Le non-respect du délai de publicité pour l'ouverture d'un AO ouvert, comme l'exige la

règlementation en vigueur qui fixe un délai de publicité minimum de 21 jours.
Ministère des Finances en l'occurrence le Contrôleur d'Etat non convoqué pouvait
prendre part aux séances de travail de cette commission.
54
L'ouverture simultanée des dossiers administratifs, technique et de l'offre technique,
alors que la règlementation des marchés prévoit l'ouverture des dossiers administratifs
et techniques et qu'une fois ces dossiers sont jugés conformes on procède à l'ouverture
des offres techniques.
La commission a demandé aux sociétés de proposer un rabais et a éliminé la société
dont l'offre financière est moins disant du fait qu'elle n'a pas fait une nouvelle
proposition, pratique non conforme à la règlementation qui:
 prévoit la possibilité de demander de rabais uniquement en cas d'offres
équivalentes
 réserve, le cas échéant, cette possibilité de négociation à l'autorité compétente.
 Ainsi, le marché a été attribué à la société non moins disant au départ.

- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 24/02/2012
 Portail : non
- Date de production du cautionnement : le 18/04/2012 et 24/04/2012
- Date de réception définitive : 31/12/2014 (32 mois et 12 jours)
marché
II. OBSERVATIONS

55
- l'absence du Contrôleur d'Etat qui pouvait prendre part aux séances de travail de
cette commission
- l'intégration des éléments concernant la capacité technique des sociétés
(référence générale et système de contrôle et d'accréditation) parmi les
composantes de l’offre technique et l'élimination de deux sociétés (note 0)
- le bordereau des prix a été libellé uniquement en chiffres
- la non application des pénalités de retard
En effet, La commission ayant statué sur les procédures de passation dudit marché a été
Ministère des Finances en l'occurrence le Contrôleur d'Etat non convoqué et qui pouvait
prendre part aux séances de travail de cette commission
règlementation de marchés publics
L'intégration, parmi les composantes de l'offres technique, des éléments concernant la
capacité technique des sociétés (référence générale et système de contrôle et
d'accréditation) et l'élimination de deux sociétés (note 0), n'est pas conforme à la
règlementation dans la mesure où le dossier technique est examiné avant l'ouverture de
l'offre technique, qui ne doit être ouverte que pour les sociétés disposant des capacités
requises
La non application des pénalités de retard alors que le délai a été dépassé de 73 jours,
cela ne peut être admis qu'en cas de retard dû au fait du MO.
AVIS N° 14 : A/S DU MARCHE N° 14 CONCERNANT …

- Appel d’offre n°: Néant

- Montant : OK
- Pénalités: 1/1000 par jour ouvrable de retard
- Avenants: OK
56
II. OBSERVATIONS

- la conclusion, suite à une négociation directe, d'un contrat complémentaire pour

confier le suivi des travaux avec la société chargée de la conception du plan
architecturale.
- la conclusion d'un avenant.
Compte tenu de ce qui précède, on peut conclure ce qui suit :

- la mission de l'EEP ne couvre pas la construction des bâtiments au niveau du port
de pèche
- le recours à un contrat complémentaire, avec des frais supplémentaires, n'est pas
nécessaire dans la mesure où la loi n° 016-89 relative à l'exercice de la profession
d'architecte et à l'institution de l'Ordre national des architectes, responsabilise
l'architecte chargé de la conception architecturale des bâtiments et des
lotissements i) de l'établissement des plans y afférents et ii) de la direction de
leur exécution
- la conclusion d'un avenant ne peut être admise pour modifier le programme
initial du contrat,
Ceci étant, le support initial contractuel pour la conception architecturale est suffisant
pour la direction des travaux.

- Appel d’offre :OK

- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 06/09/2013
 Portail : non
57
- Saisine de la société moins disant pour justifier son offre et ses prix unitaires
jugés anormalement bas
marché
II. OBSERVATIONS


- l'absence des rapports de présentation et d'achèvement
marchés publics ont été observées sauf en ce qui concerne les éléments suivants :
L'élaboration des rapports de présentation et d'achèvement du marché s'avère

nécessaire pour la traçabilité des processus de passation et d'exécution du marché.
58

- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 28/02/2014
 Portail : Néant
- Date d'ouverture des offres financières : 28/03/2014 à 15h 30 mn
- Date de production du cautionnement: 22/10/2014 avec date d'effet du
05/06/2014
marché
II. OBSERVATIONS


59
- la production du cautionnement en retard avec une date d'effet antérieure
- La non application des pénalités de retard.
La production du cautionnement même avec une date d'effet antérieure n'est pas
conforme à la règlementation en vigueur. A cet effet, une pénalité de l'ordre de 1,5% du
marché devrait lui être appliquée.
L'EEP devrait appliquer les pénalités de retard, sachant que le délai a été dépassé de 380
jours, cela ne peut être admis qu'en cas de retard dû au fait du MO.

- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 07/06/2014
 AnnahareAlmaghribiya du 07/06/2014
 Portail : non
- Date de saisine de la société moins disant pour justifier les prix jugés bas:
23/06/2014
- Date d'examen de la nouvelle proposition de la société : 30/06/2014 à 14h
60
- Le cautionnement définitif est fixé à 3,% du montant du marché : 58.500,00 DH
marché
II. OBSERVATIONS


- le non-respect du délai de publicité
- le cautionnement a été constitué (3/07/2014) avant la date de notification de
l'approbation du marché (4/07/2014)
règlementation de marchés publics et le délai de publicité a été de 16 jours au lieu de 21
jours avant l'ouverture des plis.
Le bordereau des prix a été libellé en toutes lettres au lieu de se limiter uniquement aux
chiffres.
Le cautionnement a été constitué le 3/07/2014 avant la date de notification de

l'approbation du marché qui a été notifié le 4/07/2014, cela pourrait signifier que
l'attributaire a été informé des résultats avant leur notification officielle.
61
- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 10/04/2015
 Portail : non
- Date d'ouverture des offres financières : 07/05/2015 à 9h 30 mn
- Date d'attribution du marché :07/05/2015
marché
II. OBSERVATIONS


62
soulignant qu'une société a été écartée pour manque de références
- la non application des pénalités de retard.

L'EEP devrait appliquer les pénalités de retard, sachant que le délai a été dépassé de 356
jours, cela ne peut être admis qu'en cas de retard dû au fait du MO.

- Appel d’offre :OK

- Marché : OK
- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 08/07/2015
 Portail : non
- Nombre de soumissionnaires écartés : 1sociétés
- Saisine d'une société pour compléter son dossier technique et additif
- Société écartée pour son plan de charge (3 marchés de travaux dans le cadre du
projet de reconversion du port de Tanger ville)
- Saisine de deux sociétés, par la sous-commission, pour compléter leurs offres
techniques
63
- Saisine de la société moins disant pour justifier les prix unitaires jugés bas ou
excessifs
- Offre mois disant : OK
marché
- Avenants:
 Augmentation du délai de 8 mois
 TS : 7,7% du montant du marché + augmentation du délai de 1 mois soit
14,30%
II. OBSERVATIONS


- le bordereau des prix est libellé en toutes lettres au lieu de se limiter uniquement
aux chiffres
de classification comme prévue par la règlementation des marchés publics
- la commission a saisi une société pour compléter son dossier technique et additif
et ladite société a été retenue, sans indication au niveau des PV de la commission
que la société a remis lesdits compléments de dossierà la commission
- la commission a écarté une société pour son plan de charge (3 marchés de
travaux dans le cadre du projet de reconversion du port de Tanger ville)
64
- la saisine de deux sociétés, par la sous-commission, pour compléter leurs offres
techniques
- la non application des pénalités de retard
Le bordereau doit se limiter uniquement au libellé des prix unitaires en chiffres.
La commission a saisi une société pour compléter son dossier technique et additif et
ladite société a été retenue sans indication au niveau des PV de la commission que la
société lui a remis les dits compléments de dossier. Cette pratique n'est pas conforme à
la règlementation en vigueur, dans la mesure où le complément de dossier n'est autorisé
que pour le dossier administratif et que seule la commission est compétente pour la
réception de tout complément d'information.
Le fait d'écarter une société pour son plan de charge (3 marchés de travaux dans le
cadre du projet de reconversion du port de Tanger ville), ne peut être admis que si le RC
limite le nombre de marchés à attribuer au niveau de ce projet.
La Saisine de deux sociétés, par la sous-commission, pour compléter leurs offres

techniques, n'est pas conforme à la règlementation des marchés qui limite le contact
avec les société uniquement à la commission qui ne peut demander que des explications
sur le contenu des offres technique remises.
L'EEP devrait procéder à l'application des pénalités de retard sachant que le délai a été
dépassé de 97 jours.

- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 24/10/2015
 Assahrae Al maghribiya du 24/10/2015
 Portail : non
65
- Saisine de 2 sociétés pour compléter leurs offres techniques
- Saisine de la société moins disant pour justifier les prix jugés bas ou excessifs au
plus tard le 01/12/2015
marché
II. OBSERVATIONS


soulignant qu'une société a été écartée pour manque de références en matière de
chiffre d'affaires
- la commission a saisi 2 sociétés pour compléter leurs offres techniques
- Saisine de la société moins disant pour justifier les prix jugés bas ou excessifs le
01/12/2015
66
- la production du cautionnement en date du 04/05/2016 au lieu du 18/01/2016
avec date d'effet du 15/01/2016 valable jusqu'au 03/05/2017
La commission a saisi 2 sociétés pour compléter leurs offres techniques, pratique non
éclaircissements sur leurs offres techniques et qui doivent se limiter aux documents
contenus dans lesdites offres.
La saisine de la société moins disant pour justifier les prix jugés bas ou excessifs le
01/12/2015, alors que l'ouverture des plis a eu lieu le 30/11/2015 à 17h avant la date
fixée pour la production des justifications, cette pratique pourrait être expliquée par une
instabilité des décisions prises par la commission.
Le bordereau des prix a été libellé en toutes lettres au lieu de se limiter uniquement aux
chiffres, ce qui pourrait poser de difficultés en cas de discordances au niveau des prix
unitaires exprimés en toutes lettres.
La production du cautionnement en date du 04/05/2016 au lieu du 18/01/2016, même

avec une date d'effet du 15/01/2016, pourrait l'invalider dans la mesure où la période
ayant écoulée avant sa production devrait ouvrir droit à une pénalité de retard égale à
1,5% du marché. Sachant que la limitation de sa validité jusqu'au 03/05/2017, avec
indication que la société attributaire du marché est défaillante, rend ce cautionnement
non valable.

- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 08/10/2012
 Portail : non
67
- Date d'ouverture des offres financières :20/11/2012 à 16h
- Marché attribué au mois disant : OK
- Date d'ordre de service de démarrage :
 Mission n°1(APS): 15/04/2013
 Mission n°2 (APD): 21/10/2013
- Délai d’exécution: 126 jours
marché
II. OBSERVATIONS


- l'ouverture simultanée des dossiers techniques et des offres techniques et 2
sociétés ont été écartées pour références insuffisantes
- le bordereau des prix a été libellé uniquement aux chiffres
68
La commission a procédé à l'ouverture simultanée des dossiers techniques et des offres
techniques au lieu d'ouvrir les dossiers techniques les analyser et n'ouvrir les offres
techniques que pour les sociétés disposant de capacités techniques requises. A signaler
que 2 sociétés ont été écartées pour références insuffisantes.
Le bordereau des prix a été libellé uniquement aux chiffres et non en toutes lettres
comme le prévoit la règlementation des marchés.

- Montant : OK
- Publicité :
 Le matin du 08/10/2012
 Portail : non
- Date d'ouverture des offres financières : 20/11/2012 à 16h 30mn
- Saisine de la société moins disant pour justifier les prix jugés bas et confirmer son
offre globale au plus tard le 29/11/2012 à 16h
- Marché attribué au mois disant :OK
marché
II. OBSERVATIONS


69
- l'ouverture simultanée des dossiers techniques et des offres techniques et 3
sociétés ont été écartées pour références insuffisantes
- la conclusion d'un avenant pour i) substituer l'EEP à l'EEP, ii) modifier le
programme initial et sa partition entre l'EEP et l'EEP et iii) désigner le MOD de
l'EEP
La commission a procédé à l'ouverture simultanée des dossiers techniques et des offres

techniques au lieu d'ouvrir les dossiers techniques les analyser et n'ouvrir les offres
techniques que pour les sociétés disposant de capacités techniques requises. A signaler
que 3 sociétés ont été écartées pour références insuffisantes.
La conclusion d'un avenant ne peut être admise pour modifier le programme initial du
contrat.
Conclusion de l’étude des cas :
L'examen des dossiers, soumis à la présente vérification administrative, fait ressortir

que, globalement, l’EEP fait recours à la concurrence et ce, par la procédure d'appels
d'offres ouverts et le choix du mieux disant comme règle générale (l'attribution au
soumissionnaire moins disant possédant les capacités administratives et techniques
requises et dont l'offre technique est conforme aux spécifications techniques exigées).
Néanmoins, certaines insuffisances ont été décelées lors de l'étude des dossiers, il s'agit
en l'occurrence de celles synthétisées ci-après:
- l'absence de rapports de présentation et, le cas échéant, d'achèvement des

marchés ;
- la passation d'un AO groupé sans support (convention ou une décision conjointe)
permettant de circonscrire cette opération dans un cadre définissant, au
préalable, les droits et obligations des deux parties ;
70
- la partition, par le biais d'un avenant, de la part revenant en deux parties: l'une à
prendre en charge par un EEP et l'autre par un autre EEP et ce, pour des
prestations revenant à l'EEP ;
- la non publication de l'avis de publicité au portail des marchés publics ;
- la non exigence des certificats de qualification et de classification, notamment,
pour les prestations soumises au système de qualification et de classification
existant ;
- l'absence systématique du Contrôleur d'Etat, non convoqué, aux séances
d'ouverture des plis ;
- le libellé, avant le 1er janvier 2014, des bordereaux des prix en "chiffres" sans
"toutes lettres" et après cette date certains bordereaux ont été libellés en
"chiffres" et en "toutes lettres" ;
- la saisine de sociétés pour compléter leurs offres techniques, au lieu de se limiter
à une demande d'éclaircissements en ce qui concerne les documents contenus
dans ladite offre ;
- la négociation, par la commission, du prix avec le moins disant, en cours de
procédure d'appels d'offres, au lieu et à la place de l'autorité compétente et ce,
après clôture de ladite procédure ;
- l'appréciation du pourcentage des travaux supplémentaires, en comparaison avec
celui de l'augmentation du délai d'exécution du marché, pourrait amener au
constat qu'il s'agit d'une évolution disproportionnée et que les avenants en
question était conclus pour éviter l'application des pénalités de retard. Ces délais
technique des prestations supplémentaires ainsi que par des modifications
importantes dans la nature des travaux, autorisées par les articles 9 et 54 du
CCAGT;
- la non application des pénalités de retard même pour les cas où des retards ont
été constatés.
71
Chapitre 6 : Problématique de l'audit des marchés publics
Section 1: Capacités des EEP à réaliser les opérations d'audit de leurs marchés
La capacité des EEP dans les domaines des achats publics, notamment, au niveau des
structures intervenant directement dans le processus de gestion de ces achats est l'un
principal pilier du succès de l'acte d'achat.
En effet, l'insuffisance de capacité de gestion des acteurs des marchés publics impacte
négativement le processus des achats dans la mesure où :
 il est souvent constaté des non respects du référentiel régissant les achats
publics, ce qui complique la tâche des auditeurs et réduit la mission d'audit à de
simples constats d'ordre règlementaire au lieu de se pencher sur l'audit de la
réalisation des objectifs de performance des achats publics ;
 la complexité et la diversité du référentiel légal et règlementaire régissant les
marchés publics peuvent remettre en cause, en cas d'incapacité des dits acteurs,
les objectifs de transparence, du libre accès aux marchés publics et de
performance et d'efficacité de l'acte d'achat public.
Section 2 : Absence de structures d'audit
L'absence des structures de contrôle de gestion et d'audit interne chargées

successivement i) de mettre en place des paramètres et des indicateurs en matière de
gestion des achats publics et ii) de s'assurer du respect de ces paramètres et indicateurs,
complique la mission d'audit du fait de :
 l'absence d'indicateurs et de paramètres permettant d'identifier les zones de

risques dans la gestion de l'achat public ;
 l'absence de traçabilité dans le processus d'achat public.
Section 3 : Insuffisance du système d'information et de gestion
Les insuffisances du système d'information et de gestion sont, généralement, sont

aggravées par une absence de normes d'audit des marchés publics et rend la mission
d'audit très compliquée pour les raisons suivantes :
 une absence de paramètres d'analyse de performances des marchés publics,

notamment, d'un manuel de procédures définissant clairement les processus en
matière d'achats publics ;
 une absence de formalisation de procédures écrites ;
 une confusion des tâches des intervenants en matière des marchés publics ;
 une discontinuité dans le processus de gestion des marchés publics en cas de
mutation des acteurs chargés de ce processus ;
 une insuffisance dans le dispositif d'archivage des marchés publics ;
 une insuffisance dans le processus de traçabilité des péripéties des marchés
publics de leur lancement jusqu'à leur bonne fin d'exécution ;
 une limitation des seuils des marchés à auditer à 5MDH et 1MDH pour les
marchés négociés.
72
Section 4: Nature et objectifs des marchés publics/service public et non la
performance économique et financière
La nature des supports de réalisation des achats publics (marchés, bons de commande,
contrat de droit commun) engendre une diversité de procédures, généralement non
maîtrisées par les acteurs de l'achat public, qui rend difficile le processus d'audit de cet
achat par la confusion entre ces procédures.
Les objectifs de service publics de l'achat public au détriment la performance

économique et financière peuvent rendre la mission d'audit sans finalité dans la mesure
où la rentabilité de cet achat n'est pas recherchée pour identifier les risques qui
remettre en cause la performance et la rentabilité d'un tel acte d'achat.
Section 5 : Difficultés pour la bonne fin d'exécution des marchés publics
La contractualisation de l’acte d'achat est avantages par rapport à l’acte unilatéral dans
la mesure où elle offre un cadre contractuel pour codifier les relations entre les
partenaires de cet acte.
Néanmoins, son utilisation génère parfois des difficultés qui peuvent être dues à la
défaillance des cocontractants, dans l'exécution de leurs engagements.
Ces difficultés peuvent, également, être inhérentes à une illégalité du contrat et qui le
remet en cause au moment même où les parties s’apprêtent à l’exécuter ou l’ont d’ores
et déjà exécuté.
Ces difficultés compliquent la mission d'audit et retardent ses conclusions et partant son
impacte le déroulé des procédures qui suivent cette mission.
73
Conclusion Générale :
Le thème du projet de fin d’études est un sujet d’intérêt général puisque

l’exigence de transparence dans la passation et l’exécution des marchés publics
constitue une revendication de tous les partenaires de la commande publique.
L’opinion publique est en droit de se poser des questions sur le sort des impôts et
taxes qu’il paye en tant que contribuable.
L’utilisateur des services publics ne manque pas de critiquer les responsables

concernés, chaque fois qu’il a des remarques sur la qualité de ces services.
Les soumissionnaires évincées d’une procédure d’appel à la concurrence se

plaignent le plus souvent du manque d’objectivité dans le déroulement des
travaux de la commission des plis.
La mauvaise gestion et les malversations remettent en cause la bonne fin

d’exécution des projets réalisés par les maître d’ouvrage et partant une
dilapidation des deniers publics.
Les erreurs et fautes entachant les processus de l’achat public peuvent avoir des
conséquences très onéreuses à quelque stade qu’elles se produisent :
 Au moment de la planification
 Lors de la détermination des besoins
 Du lancement des procédures de passation
 Du déroulé de ces procédures
 Pendant l’exécution des prestations
Parmi les axes de réflexions particulièrement intéressantes pour accompagner la

réforme de réglementation relative aux marchés on peut évoquer :
 La création d’un cadre réglementaire permettant de moraliser le
processus de passation et d’exécution des marchés publics.
 L’augmentation de la capacité des services chargés de l’achat public à
l’aide d’une formation sur les modes et règles de passation et d’exécution
de marchés publics
 L’institution des structures d’audit interne et de contrôle de gestion pour
fiabiliser le processus de passation et d’exécution des marchés
 La systématisation des opérations d’audit des marchés publics à partir de
certains seuils
En tant qu’organe de contrôle, l’auditeur doit dépasser la simple recherche de

conformité aux textes.
La découverte et la dénonciation de pratique de malversation et la recherche de

causes ayant conduit à la mauvaise gestion sont des soucis qui doivent être
présents chez l’auditeur tout au long de la mission qui doit avoir aussi un effet
préventif.
74
Le succès de la pratique d’audit des marchés dépend de la réunion, entre autres,
des critères suivants :
 Le délai de la mission
 La compétence de l’auditeur et des consultants affectés à la mission
 La capacité des services du maître d’ouvrage en matière d’achat public
 La clarté du cadre légal et règlementaire régissant le processus de
passation et d’exécution de l’achat public
Enfin, il y a lieu de signaler les difficultés qui peuvent entravées la réalisation

d’une mission d’audit de marchés publics et qui peuvent être causées soit par
l’insuffisance d’un système d’informations et de gestion des entités publiques soit
par la complexité et la diversité du référentiel légal et réglementaire régissant
l’achat public.
75
Liste des sigles :
EEP : Etablissements et entreprises publics

MP : Marchés publics
CE : Contrôleur d’Etat
PIB : Produit intérieur brut
CCAGT : Cahier des clauses administratives et générales de travaux
CCAG-EMO : Cahier des clauses administratives et générales des études et de
maîtrise d’œuvres.
ALEM : Agence des logements et équipements militaires
ANRT : Agence nationale de réglementation des télécommunications
ADS : Agence de développement social
ANPME : Agence nationale pour la promotion de la petite et moyenne entreprise
IRCAM : Institut royal de la culture amazigh
FEC : Fond d’équipement communal
76
Sources du projet de fin d’études :

Bibliographie
- Rapport sur les EEP établi par la DEPP/Ministère des Finances/projet de

loi des finances 2017
- Loi n° 69-00, relative au contrôle financier de l'etat sur les entreprises
publiques et autres organismes
- Loi 61-99 relative à la responsabilité des ordonnateurs, des contrôleurs et
comptables publics ;
- Loi 62-99 relative aux juridictions financières ;
- Loi 65-99 code du travail ;
- Loi 06-08 sur l’arbitrage ;
- Loi 53-05 sur l'échange électronique des données et la signature
électronique ;
- Loi 112-13 relative au nantissement ;
- Dahir sur le cautionnement ;
- Loi 32-10 sur les délais de paiement ;
- Décret n° 2-12-349 du 8 joumada I 1434 relatif aux marchés publics ;
- Décret n° 2-16-344 du 22 juillet 2016 fixant les délais de paiement et les
intérêts moratoires relatifs aux commandes publiques
- Arrêté du Ministre des Finances n° 1549 ;
- Circulaires du Ministre des Finances.
Webographie
- http://lnt.ma/marchespublicsnouveaudecretpourunemeilleurerationalisa
tiondesdepensespubli ques/
- http://www.mce.gov.ma/home.asp
- https://www.marchespublics.gov.ma/pmmp/
- http://www.marche-public.fr/Marches-publics.htm
77
Table des matières

Dédicace ................................................................................................................................................ 2
Remerciements .................................................................................................................................... 3
Avant-propos ........................................................................................................................................ 4
Résumé .................................................................................................................................................. 5
Plan du thème : Audit des marchés publics des Etablissements et Entreprises Publics
(EEP)....................................................................................................................................................... 6
Introduction Générale ........................................................................................................................ 7
Généralités ............................................................................................................................................ 8
Section 1 : Population des EEP ...................................................................................................... 8
Section 2 : Référentiel légal et règlementaire des marchés publics des EEP ...................... 9
Chapitre 1 : Définitions..................................................................................................................... 13
Section 1 : Définition générale de l’audit : ................................................................................ 13
Section 2 : Formes de l’audit........................................................................................................ 14
Section 3 : Définition de l’audit des marchés publics des EEP .............................................. 16
Section 4 : Démarche de l’audit................................................................................................... 16
Chapitre 2 : Notion/concept des marchés publics : .................................................................... 18
Section 1 : Définition et objectifs des marchés publics .......................................................... 18
Section 2 : Types de marchés ...................................................................................................... 18
Section 3 : Procédures et règles de passation et d'exécution d’un marché ....................... 19
Section 4 : Gouvernance des marchés publics ......................................................................... 20
Chapitre 3 : Différents types de contrôle des marchés publics ................................................ 22
Section 1 : Contrôle administratif .............................................................................................. 22
Section 2 : EEP soumis à la loi 69-00 précitée : ........................................................................ 24
Section 3 : EEP soumis à un contrôle spécifique...................................................................... 25
Section 4 : Contrôle des juridictions financières et des inspections générales ................ 26
Section 5: Comités d'audit............................................................................................................ 29
Chapitre 4 : Démarche et guide de l’audit des marchés publics............................................... 30
Section 1 : Guide générale de l’audit des marchés publics ........................................................... 30
Section 2 : Démarche de l’audit des marchés publics ................................................................... 31
Chapitre 5 : Cas pratique : EEP. ....................................................................................................... 34
Chapitre 6 : Problématique de l'audit des marchés publics ..................................................... 72
Section 1: Capacités des EEP à réaliser les opérations d'audit de leurs marchés ............ 72
Section 2 : Absence de structures d'audit ................................................................................. 72
Section 3 : Insuffisance du système d'information et de gestion ......................................... 72
78
Section 4: Nature et objectifs des marchés publics/service public et non la performance
économique et financière ............................................................................................................ 73
Section 5 : Difficultés pour la bonne fin d'exécution des marchés publics ........................ 73
Conclusion Générale : ....................................................................................................................... 74
Liste des sigles :.................................................................................................................................. 76
Sources du projet de fin d’études : ................................................................................................. 77
Annexes : ............................................................................................................................................. 80
79
Annexes :
Annexe 1 : guide général des marchés publics
- Fiche n°1 : quelques définitions
- Fiche n°2 : les différents modes de passation des marchés publics
- Fiche n°3 : différentes formes de marchés
- Fiche n°4 : détermination des besoins
- Fiche n°5: les prix des marchés
- Fiche n°6 : les principes fondamentaux régissant les marches publics
- Fiche n°7 : différentes étapes du processus d'achat sur marche
- Fiche n°8 : commission d’évaluation des offres
- Fiche n°9 : intégrité
- Fiche n°10 : l’appel d’offre
Annexe 2 méthodologie d'audit
80
Annexe 1 : guide général des marchés publics

Fiche n°1 : quelques définitions
# Questions Réponses
1 Qu'est-ce Un achat public est un acte de gestion par lequel l'acheteur public
qu'un achat (État, collectivités publiques locales, EPA, EPIC) acquiert la
public ? propriété d'un bien ou d'un service moyennant un prix convenu.
2 Qu'appelle-t- Un acheteur public est une personne publique ou son représentant,

on acheteur habilitée à engager une dépense, sur crédits ou fonds publics,
public ? destinée à la réalisation d'un achat public conformément à la
législation et la règlementation en vigueur
L’État, les communautés locales, les institutions publiques à

caractère administratif et organismes assimilés ou les entreprises
publiques sont considérés comme des acheteurs publics.
3 Qu'est-ce entrepreneur, fournisseur ou prestataire de services.
qu'un
prestataire ?
4 Qu'est-ce C'est la phase initiale du processus d'achat dans laquellele maître

qu'on entend d'ouvrage est tenu, avant tout appel à la concurrence ou toute
par négociation, de déterminer exactement que possible les besoins à
détermination satisfaire, les spécifications techniques et la consistance des
des besoins ? prestations.
Les prestations qui font l'objet des marchés doivent répondre
exclusivement à la nature et à l'étendue des besoins à satisfaire
6 Qu'appelle-t- C'est un montant à partir duquel une commande publique est
on "seuil" en soumise à une obligation de passation d'un marché écrit et de
matière contrôle.
d'achat public
?
7 Qu'est-ce C'est un marché ayant pour objet l’exécution de prestations
qu'un marché intellectuelles. Il inclut notamment les travaux de recherche, la
d'études ? formation, les services de conseil et d’assistance technique et
informatique et de maîtrise d’ouvrage déléguée.
Lorsque le maître d'ouvrage ne peut effectuer par ses propres
moyens les études qui lui sont nécessaires, il a recours à des
marchés d'études.
Exemples : Études d’organisation, de faisabilité, établissement de
termes de référence, missions d’assistance et de contrôle technique
8 Qu'est-ce Marchés de travaux : contrats ayant pour objet l'exécution de
qu'un marché travaux relatifs notamment à la construction, à la reconstruction,
de travaux ? à la démolition, à la réparation ou à la rénovation, à
l'aménagement et à l'entretien d'un bâtiment, d'un ouvrage ou
d'une structure ainsi que les
travaux de reboisements.
81
9 Qu'est-ce Marchés de fournitures : contrats ayant pour objet l'achat ou la
qu'un marché location avec option d'achat de produits ou de matériels. Ces
de marchés englobent également à titre accessoire des travaux de
fournitures ? pose et d'installation nécessaires à la réalisation de la prestation.
10 Qu'est-ce Marchés de services : contrats ayant pour objet la réalisation de
qu'un marché prestations de services qui ne peuvent être qualifiés ni de travaux
de services ? ni de fournitures. La notion de marché de services recouvre
notamment :
les marchés de prestations d'études, les marchés de services, les
marchés de location, les marchés portant sur les prestations de
formation…
11 Qu'est-ce Maître d'ouvrage : autorité qui au nom de l'un des organismes
qu'un maître publics
d’ouvrage ? passe le marché avec l'entrepreneur, le fournisseur ou le
prestataire de services.
12 Qu'appelle-t- Les marchés-cadre ne portent que sur le minimum et le
on marché maximum des prestations, arrêtés en valeur ou en quantité,
cadre ? susceptibles d'être commandés au cours d'une période
déterminée n'excédant pas l'année en cours de leur passation.
Ces minimum et maximum doivent être
fixés par le maître d'ouvrage avant tout appel à la concurrence ou
toute négociation
13 Qu'est-ce que L’appel d’offres est la procédure principale selon laquelle s’organise
l’appel la mise en concurrence en vue du choix d’une ou plusieurs offres,
d’offres ? sur la base de critères objectifs préalablement établis.
L’appel d’offres peut être « ouvert » ou « restreint »
14 Que signifie Il s'agit d'une formalité subordonnant la validité d'un marché à la
l'approbation décision de l'autorité compétente.
d'un marché ?
15 Qu'est-ce C'est la personne habilitée à effectuer au nom de l'acheteur public,
qu'on entend les actes nécessaires à la préparation, la passation et l'exécution
par "autorité des marchés.
compétente" ?
16 Quels sont les Les critères de sélection constituent un ensemble d'éléments
critères de d'appréciation ou de considérations à prendre en compte pour le
sélection ? jugement des offres proposées au titre d'un marché sur appel
d'offres
critères sont appréciés en fonction des éléments et documents

contenus dans les dossiers administratif, technique et additif, le
cas échéant.
17 Quand un Un prestataire est réputé « mieux- disant » lorsque sa soumission
prestataire offre le meilleur rapport qualité/prix par référence aux critères de
est-il réputé « sélection établis par l'acheteur public.
mieux-disant
»?
18 Qu'est-ce Les cahiers des clauses administratives générales fixent les
qu'un cahier dispositions administratives applicables à tous les marchés de
des clauses travaux, fournitures ou services ou à une catégorie particulière
82
administrativ de ces marchés. Ces cahiers sont approuvés par décret
es générales ?
19 Qu'est-ce Les cahiers des prescriptions communes fixent essentiellement

qu'un cahier les dispositions techniques applicables à tous les marchés portant
des sur une même nature de travaux, de fournitures ou de services ou
prescriptions à tous les marchés passés par un même département ministériel
communes ? ou par un même service spécialisé ou par un établissement public
Fiche n°2 : les différents modes de passation des marchés publics
1 Comment les marchés de travaux, fournitures et services, sont passés par
sont passés appel d'offres, concours ou selon la procédure négociée.
les marchés il peut être procédé à l'exécution de prestations sur bons de
publics ? commande.
2 Qu’est-ce L'appel à manifestation d'intérêt a pour objet de permettre au

qu’un avis maître d'ouvrage d'identifier préalablement au lancement d'un
d’appel à appel à la concurrence, les concurrents potentiels.
manifestation Lorsque le maître d'ouvrage décide de recourir à la procédure
d’intérêt ? d'appel à manifestation d'intérêt, celui-ci fait l'objet d'un avis
publié dans un journal à diffusion nationale au moins et dans le
portail des marchés publics pendant un délai fixé par le maître
d'ouvrage.
l’appel d’offres la mise en concurrence en vue du choix d’une ou plusieurs offres,
? sur la base de critères objectifs préalablement établis.
L’appel d’offres peut être ouvert ou restreint
4 Qu'est-ce qu’un Il est dit "ouvert" lorsque tout concurrent peut obtenir le dossier
appel d’offres « de consultation et présenter sa candidature
ouvert » ?
5 Qu'est-ce qu’un Il est dit "restreint" lorsque seuls peuvent remettre des offres, les
appel d’offres « concurrents que le maître d'ouvrage a décidé de consulter.
restreint » ?
6 Qu’est-ce qu’un Le concours met en compétition des concurrents, sur la base
appel d'offres d'un programme, pour la réalisation d'une prestation nécessitant
avec concours ? des recherches particulières d'ordre technique, esthétique ou
financier
7 Qu'est-ce qu’un L'appel d'offres est dit " avec présélection " lorsque seuls sont
appel d’offres autorisés à présenter des offres, après avis d'une commission
« avec d'admission, les concurrents présentant les capacités suffisantes,
présélection » notamment du point de vue technique et financier
8 Qu'est-ce qu’un La procédure négociée permet au maître d'ouvrage de négocier
appel d’offres les conditions du marché avec un ou plusieurs concurrents
« procédure
83
négociée »
9 Qu'est-ce qu’un Pour les appels d'offres sur "offres de prix", le dossier d'appel
appel d’offres d'offres ne donne d'indication aux concurrents que sur la nature
« sur offres de et l'importance des travaux, fournitures ou services et pour
prix » lesquels les concurrents proposent les prix et en arrêtent le
montant définitif.
10 Qu'est-ce qu’un Pour les appels d'offres dits "au rabais ou à majoration", les
appel d’offres concurrents souscrivent l'engagement d'effectuer les travaux ou
au « rabais ou les services ou de livrer les fournitures dont l'estimation est faite
à majoration » par le maître d'ouvrage, moyennant un rabais (ou une
majoration) exprimé en pourcentage.
Fiche n°3 : différentes formes de marchés
1 Quelles sont L'acheteur public choisit − en fonction des besoins à satisfaire et des
les différentes modalités de réalisation des prestations − la forme de marché qui lui
formes de semble la mieux adaptée au contexte de l’opération. On distingue :
marchés − les marchés cadre
− les marchés reconductibles
auxquelles
− les marchés à tranches conditionnelles
peut recourir −Les marchés allotis
l'acheteur −Marchés de conception-réalisation
public ?
2 Quand L’acheteur public a recours à un marché cadre lorsque la
l'acheteur quantification et le rythme d'exécution d'une prestation, ayant un
public a-t-il caractère prévisible et permanent, ne peuvent être entièrement
recours à un déterminés à l'avance.
marché
cadre ?
3 Quand Il peut être passé des marchés dits " marchés reconductibles "
l'acheteur lorsque les quantités peuvent être déterminées, aussi exactement
public a-t-il que possible, à l'avance par le maître d'ouvrage et présentent un
recours à un caractère prévisible, répétitif et permanent.
marché
reconductible
?
4 Quand Les marchés à tranches conditionnelles sont des marchés pour

l'acheteur lesquels il est prévu une tranche ferme couverte par les crédits
public a-t-il disponibles et que le titulaire est certain de réaliser, et une ou
recours à un plusieurs tranches conditionnelles dont l'exécution est
marché à subordonnée, d'une part, à la disponibilité des crédits et, d'autre
tranches part, à la notification d'un ou plusieurs ordres de service
conditionnelle prescrivant son (ou leur) exécution, dans les délais prévus par le
s? marché.
84
5 Quand Les travaux, fournitures ou services peuvent faire l'objet d'un
l'acheteur marché unique ou d'un marché alloti.
public a-t-il Le maître d'ouvrage choisit entre ces deux modalités de
recours à un réalisation des prestations en fonction des avantages financiers
marché ou techniques qu'elles procurent ou lorsque l'allotissement est de
alloti ? nature à encourager la participation des petites et moyennes
entreprises.
Dans le cas où plusieurs lots sont attribués à un même
concurrent, il peut être passé avec ce concurrent un seul marché
regroupant tous ces lots.
6 Qu’est ce Le marché de conception-réalisation est un marché unique passé
qu’un marché avec un prestataire ou un groupement de prestataires et qui
de porte à la fois sur la conception du projet et l'exécution des
conception- travaux ou sur la conception, la fourniture et la réalisation d'une
réalisation ? installation complète.
Fiche n°4 : détermination des besoins
1 Pourquoi La détermination des besoins constitue une obligation
doit-on réglementaire ; elle est indispensable pour :
déterminer - La budgétisation :
les besoins ? Le recensement des besoins et la détermination de leur quantité,
leur nature et leur valeur doivent constituer un préalable à la
préparation de tout projet de budget pour rapprocher les
prévisions, au maximum, aux besoins réels et justifier l'enveloppe
de crédits demandés.
- La rédaction des documents de la commande :
Toute commande doit comporter la nature, la quantité et les
spécificités de la prestation ou du produit commandé.
Tous ces éléments doivent être suffisamment affinés lorsqu'il s'agit
de commandes nécessitant la passation d'un marché, et doivent
être portés, hormis l'estimation du prix, à la connaissance des
prestataires potentiels à travers les cahiers des charges et
documents annexes ou par le biais de demandes de prix.
- La satisfaction des besoins de fonctionnement, de production
et/ou d'approvisionnement :
La détermination des besoins en fournitures ou biens nécessaires
au fonctionnement administratif, en matières premières
nécessaires au cycle de production ou en produits à mettre sur le
marché pour satisfaire la demande de la population, permet de
mettre en oeuvre les mécanismes de financement et d'engager la
procédure adéquate de l'achat à temps, en quantité suffisante et
dans les conditions de prix les plus favorables.
2 Qui exprime Les besoins sont exprimés par les services utilisateurs de
les besoins ? l'administration ou de l'entreprise, en particulier les services
techniques
85
Le maître d'ouvrage est tenu, avant tout appel à la concurrence

ou toute négociation, de déterminer aussi exactement que
possible les besoins à satisfaire, les spécifications techniques et la
consistance des prestations.
3 Comment La détermination des besoins doit être définie par référence à des
déterminer normes marocaines homologuées ou, à défaut, à des normes
les besoins ? internationales.
Les spécifications techniques doivent être basées sur des

caractéristiques portant notamment sur la performance, la
capacité et la qualité requises.
Les spécifications techniques ne doivent pas mentionner de

marque commerciale, de références au catalogue, appellation,
brevet, conception, type, origine ou producteurs particuliers, à
moins qu'il n'y ait aucun autre moyen suffisamment précis et
intelligible de décrire les caractéristiques des prestations
requises et à condition que l'appellation utilisée soit suivie des
termes "ou son équivalent". Dans ce cas, si une telle référence est
mentionnée, elle
inclut les prestations ayant des caractéristiques équivalentes et
qui présentent une performance et qualité au moins égales à
celles qui sont exigées.
La définition des spécifications techniques ne doit pas avoir pour
effet de créer des obstacles au libre jeu de la concurrence.
4 Comment Lorsque le marché est alloti, le maître d'ouvrage établit une
déterminer estimation pour chaque lot
les besoins
pour les
marchés
allotis ?
5 Qui centralise Selon l'organisation de chaque entité, la centralisation est assurée,
les besoins ? soit par la direction administrative et financière ou l'un de ses
services (le service de la préparation et du suivi du budget, par
exemple), soit par le secrétaire général ou par le chef de l'entité lui-
même.
6 Qui fixe les En général, c'est le chef de l'entité qui, dans une première étape,
choix et les arbitre pour ce qui est de l'opportunité des projets présentés, pour
priorités ? le choix de ceux à retenir dans le cadre du projet de budget, ou à
proposer dans le cadre du Plan, ainsi que des actions à réaliser, et
du timing de leur réalisation.
Dans certains cas, les choix sont opérés à un niveau plus élevé :
Premier Ministère, Conseil des ministres... et ce, même pour des
projets d'entreprises publiques.
86
7 Qui approuve Avant tout commencement d'exécution, les projets doivent être
ces choix ? approuvés, soit par la tutelle et le conseil d'administration (pour les
entreprises publiques), soit par la législateur (pour les
administrations, dans le cadre de la loi de finances).
Fiche n°5: les prix des marchés
1 Quelle est la Le prix est attribué à une prestation (ouvrage, produit ou service) ;
signification c'est une valeur exprimée en termes monétaires dans la monnaie
de la notion ayant cours légal (le dirham) pour les marchés nationaux et en toute
de « prix » ? autre monnaie pour les marchés internationaux.
Le prix est l'un des éléments essentiels de toute soumission
2 Quelles sont Les obligations de l'acheteur public en matière de prix, se succèdent
les aux différents niveaux de la procédure afférente au marché. Les
différentes opérations de l’acheteur public en matière de prix concernent les trois
obligations domaines suivants :
de l'acheteur - L'estimation du prix : elle résulte des obligations budgétaires
public en et consiste à fixer, à titre prévisionnel, un prix pour chaque
matière de dépense susceptible d'être engagée pour la gestion en cours.
prix ? Cette estimation est actualisée lors du lancement effectif de la
commande.
- L'analyse des prix : l'acheteur public doit se prononcer quant
au caractère juste des prix, quelle que soit la forme du marché
adopté. Cette obligation se concrétise par l'examen minutieux
des éléments des prix proposés par les soumissionnaires.
- Le paiement du prix: l'acheteur public est tenu de régler le
titulaire du marché, compte tenu du service fait. Le
mandatement relatif à chaque paiement doit avoir lieu dans
un délai maximum variable selon les marchés). Il va sans dire
que les différentes retenues (notamment la retenue de
garantie) doivent être faites sur les prix à régler.
87
3 Quels sont Le prix du marché comprend le bénéfice et tous droits, impôts,
les différents taxes, frais généraux, faux frais et d'une façon générale toutes les
éléments des dépenses qui sont la conséquence nécessaire et directe de la
prix ? prestation objet du marché jusqu'au lieu d'exécution de ladite
prestation. Toutefois, le
maître d'ouvrage peut prévoir, dans le cahier des prescriptions
spéciales, de prendre en charge les frais de dédouanement et/ou de
transport.
4 Quels sont Les prix des marchés sont fermes, révisables ou provisoires.
les différents Marché à prix ferme :
formes de Le prix du marché est ferme lorsqu'il ne peut être modifié pendant
prix? le délai de son exécution.
Marché à prix révisable :
Le prix du marché est révisable lorsqu'il peut être modifié en raison
des variations économiques en cours d'exécution de la prestation.
Marché à prix provisoire :

Le marché est passé à prix provisoire lorsque l'exécution de la
prestation doit être commencée alors que toutes les conditions
indispensables à la détermination d'un prix initial définitif ne sont
pas réunies en raison de son caractère urgent.
5 Quelles sont Le marché peut être à prix global, à prix unitaires, à prix mixtes
les différents ou à prix au pourcentage.
types de prix
Marché à prix global
?
Le marché à prix global est celui dans lequel un prix forfaitaire
couvre l'ensemble des prestations qui font l'objet du marché. Ce prix
forfaitaire est calculé, sur la base de la décomposition du montant
global, chacun des postes de la décomposition est affecté d'un prix
forfaitaire. Le montant global est calculé par addition des différents
prix forfaitaires indiqués pour tous ces postes.
Marché à prix unitaires
Le marché à prix unitaires est celui dans lequel les prestations sont
décomposées, sur la base d'un détail estimatif établi par le maître
d'ouvrage, en différents postes avec indication pour chacun d'eux du
prix unitaire proposé.
Marché à prix mixtes
Le marché est dit à prix mixtes lorsqu'il comprend des prestations
rémunérées en partie sur la base d'un prix global et en partie sur la
base de prix unitaires
Marchés à prix au pourcentage
Le marché est dit " à prix au pourcentage " lorsque le prix de la
prestation est fixé par un taux à appliquer au montant hors taxes
des travaux réellement exécutés et régulièrement constatés et sans
inclure le montant découlant de la révision des prix, les indemnités
et pénalités
éventuelles.
88
6 Quand est-il Pour les marchés portant sur l'acquisition de produits ou services
fait recours dont les prix sont réglementés, le maître d'ouvrage répercute la
à un prix différence résultant de la modification des prix desdits produits ou
services intervenue entre la date de remise des offres et la date de
ferme ?
livraison
sur le prix de règlement prévu au marché.
Les marchés de fournitures et de services autres que les études sont

passés à prix fermes.
Les marchés d'études dont le délai d'exécution est inférieur à quatre

(4) mois sont passés à prix ferme.
7 Quand fait- Les marchés de travaux sont passés à prix révisables.

on recours à
un prix Les marchés d'études dont le délai d'exécution est supérieur ou égal
à quatre (4) mois, le maître d'ouvrage peut prévoir que les prix sont
révisable?
révisables.
Fiche n°6 : les principes fondamentaux régissant les marches

publics
1 Quels La passation des marchés publics obéit aux principes :
principes
fondamentaux - de liberté d'accès à la commande publique ;
régissent les - d'égalité de traitement des concurrents ;
marchés - de garantie des droits des concurrents ;
publics ? - de transparence dans les choix du maître d'ouvrage.
Elle obéit également aux règles de bonne gouvernance.
La passation des marchés publics prend en considération le

respect de l'environnement et les objectifs du développement
durable.
Principe de Le principe de la transparence est conçu de telle sorte que les règles
transparence selon lesquelles les marchés sont passés et exécutés, soient connues
- comment les des différents prestataires ; ces règles sont écrites. Il incombe à
marchés l'acheteur ou à plusieurs acheteurs réunis de les exprimer
doivent-ils clairement. Ces règles doivent figurer aux cahiers des charges et
être attribués dans les documents qui leur sont annexés.
?
Parmi les cahiers des charges, on peut citer :
Les documents généraux :
- Les Cahiers des charges administratives générales par
89
secteur d’achat (C.C.A.G.)
- Les Cahiers des prescriptions communes par secteur
(C.P.C.)
Les documents spéciaux
- le cahier des prescriptions spéciales (C.P.S.) qui comprend : le
cahier des clauses administratives particulières (C.C.A.P.)
- les documents annexés aux cahiers de charges
Principe de Les prestataires sont égaux au regard de la réglementation régissant

l’égalité : les marchés publics. Il s'agit de l’application du principe de l’égalité
Comment est- de tous devant la loi.
il appliqué ?
Ainsi aucune marque, aucun fournisseur ne doivent bénéficier d'un
privilège quelconque à n'importe quelle étape du marché. L'égalité
est l’entendue au sens large.
Le respect des
procédures de Lorsque le montant des prestations est supérieur aux seuils
marché est-il réglementairement fixés, le recours au marché devient obligatoire.
obligatoire ou
facultatif ?
Fiche n°7 : différentes étapes du processus d'achat sur marche
1 Quelles sont Le processus d'achat sur marché passe principalement par ces étapes :
les
- Expression et détermination du besoin
différentes
- Préparation et exécution de la mise en concurrence
du processus
- Ouverture des offres
d'achat sur
- Évaluation des offres
marché ?
- Attribution du marché et publication
- Exécution du contrat
2 En quoi - Les prestations qui font l'objet des marchés doivent répondre
consistent exclusivement à la nature et à l'étendue des besoins à satisfaire.
l'expression - La détermination des besoins doit être définie par référence à
et la des normes marocaines homologuées ou, à défaut, à des normes
déterminatio internationales.
n du besoin ? - Les spécifications techniques doivent être basées sur des
caractéristiques portant notamment sur la performance, la
capacité et la qualité requises.
- La définition des spécifications techniques ne doit pas avoir pour
effet de créer des obstacles au libre jeu de la concurrence
- Si le concurrent propose une marque répondant aux
spécifications techniques exigées par le maître d'ouvrage, cette
marque doit être mentionnée dans le marché.
90
3 En quoi La préparation de la mise en concurrence comporte diverses
consiste la opérations en vue d’exécuter un appel d’offres, compte tenu d’un
préparation besoin prédéfini à satisfaire, à savoir :
de l’appel 1- La préparation des cahiers des charges : ces cahiers précisent les
d’offres ? conditions dans lesquelles les marchés sont passés et exécutés.
Ils comprennent notamment :
- les cahiers des clauses administratives générales qui fixent
les dispositions administratives applicables à tous les
marchés portant sur une même nature de prestations.
- les cahiers des clauses techniques générales qui fixent les
exigences techniques applicables à tous les marchés portant
sur une même nature de prestations.
- les cahiers des clauses administratives et techniques
spécifiques qui fixent les clauses propres à chaque marché et
comportent obligatoirement l'indication des articles des
cahiers des clauses administratives générales et techniques
générales auxquels il est éventuellement dérogé.
2- Le choix du mode de passation (ouvert, restreint, avec concours,

en deux étapes, de gré à gré - voir fiche N° 2) et de sa forme
(simple, cadre, général – voir fiche N°3).
3 - La mise en concurrence : l’appel à la concurrence est

obligatoirement publié par voie de presse et sur le site web réservé
aux marchés publics.
4 En quoi la séance d'ouverture des plis ne peut être tenue que dans un délai
consiste minimum de dix (10) jours à compter du lendemain de la date de la
l’ouverture dernière publication de l'avis rectificatif au portail des marchés
des offres ? publics et dans le journal paru le deuxième, sans que la date de la
nouvelle séance ne soit antérieure à celle prévue par l'avis de
publicité initial.
le lieu, le jour et l'heure fixés pour la tenue de la séance d'ouverture
des plis en précisant que les concurrents peuvent remettre
directement leurs plis au président de la commission d'appel
d'offres à l'ouverture de la séance
La commission vérifie les documents fournis avec chaque offre et
peut :
- accepter une offre, si tous les documents sont présents,
- exiger les documents manquants du soumissionnaire, ou
- rejeter l’offre
(voir la fiche « l’appel d’offres »)
5 En quoi Le règlement de consultation précise que l'évaluation des offres se
consiste fera en deux étapes :
l’évaluation premièrement, du point de vue de la qualité technique, puis du
des offres ? point de vue financier.
1) l'évaluation de la qualité technique se fera sur la base de
plusieurs critères, notamment :
- l'expérience du concurrent applicable à la mission en
cause ;
91
- la qualité de la méthodologie proposée ;
- le programme de travail ;
- le niveau de qualification des experts proposés ;
- le cas échéant, le degré de transfert des connaissances
et le niveau de participation de
- nationaux parmi le personnel clé proposé pour
l'exécution de la mission.
Une note est attribuée à chaque critère. Puis ces notes seront
ensuite pondérées pour aboutir à une note globale sur 100. Les
pondérations peuvent varier en fonction des situations. Les
pondérations applicables doivent être fixées au règlement de
consultation.
2) Pour l'évaluation financière, l'offre financière comprend les

taxes, droits et impôts, les frais remboursables, tels que
déplacements, traduction et impression des rapports, ou frais
de secrétariat ainsi que les frais généraux et bénéfices.
6 En quoiPour l'attribution du marché, la note globale est obtenue par

consiste l'addition des notes techniques et financières après introduction
l’attribution d'une pondération. La pondération attribuée à l'offre financière sera
du marché ? déterminée compte tenu de la complexité de la mission et du niveau
de qualité technique voulu. La pondération attribuée à l'offre
financière sera généralement de l'ordre de 10 à 20 points, mais ne
peut dépasser 40 points sur une note globale de 100. Les
pondérations
proposées pour la qualité technique et le coût seront précisées dans
le règlement de consultation. Le concurrent ayant obtenu la note
globale la plus élevée sera désigné attributaire du marché.
7 En quoi L’exécution est la fourniture de biens ou de services ou la réalisation
consiste des travaux, qui font l’objet du marché, par le titulaire à l’acheteur
l’exécution public.
du marché ?
Le titulaire du marché doit en assurer personnellement l'exécution.
Il ne peut en confier son exécution, ni entièrement ni partiellement,
à un sous-traitant, sans autorisation préalable écrite de l’acheteur
public. Même en cas de sous-traitance, le titulaire reste entièrement
responsable de l’exécution du marché.
Dans le cas où le titulaire du marché ne satisfait pas à ses obligations

ou en cas de faillite, ou de décès, l'acheteur public peut procéder à la
résiliation du marché.
8 En quoi Tout marché dont le montant est supérieur à un million (1.000.000)

consiste de dirhams, toutes taxes comprises, fait l'objet d'un rapport
Rapport d'achèvement établi par le maître d'ouvrage, au plus tard dans un
d'achèveme délai maximum de trois mois après réception définitive des
nt de prestations.
l’exécution Le rapport d'achèvement mentionne, entre autres :
92
du marché ? - l'objet du marché ;
- les parties contractantes ;
- la nature des prestations sous-traitées et l'identité des sous-
traitants, le cas échéant ;
- le délai d'exécution, en précisant les dates de
commencement de l'exécution et d'achèvement
- des prestations et en justifiant les dépassements éventuels
par rapport à la date initialement
- prévue pour l'achèvement des prestations ;
- le (ou les) lieu (x) de réalisation ;
- le bilan physique et financier faisant ressortir les
changements intervenus au niveau du programme initial, les
variations dans la masse et la nature des prestations, et, le
cas échéant, la révision des prix.
Ce rapport est adressé, selon le cas, au ministre concerné ou au
président du conseil d’administration de l’établissement public
concerné.
Fiche n°8 : commission d’évaluation des offres
1 Qu'est-ce que La commission d’évaluation des offres est une commission ad hoc,
la commission créée par l’acheteur public. Elle est chargée d’évaluer les offres et de
d’évaluation présenter une proposition d’attribution du marché.
des offres ?
2 Qui compose Pour les marchés de l'Etat, la commission d'appel d'offres

la comprend les membres ci-après énoncés et dont la présence est
commission obligatoire :
des offres - un représentant du maître d'ouvrage, président ;
pour les - deux autres représentants du maître d'ouvrage dont un au moins
marchés relève du service concerné par la prestation objet du marché ;
d’Etat ? - un représentant de la Trésorerie générale du Royaume ;
- un représentant du ministère chargé des finances lorsque le
montant estimé du marché est supérieur à cinquante millions
(50.000.000) de dirhams toutes taxes comprises.
3 Qui compose Pour les marchés des établissements publics, la commission
la d'appel d'offres comprend les membres ci-après énoncés et dont la
commission présence est obligatoire :
des offres - le directeur de l'établissement public ou la personne
pour les des nommément désignée par lui à cet effet, président ;
établissement - deux représentants du maître d'ouvrage, désignés par le
s publics ? directeur de l'établissement public concerné, dont un au
moins relève du service concerné par la prestation objet du
marché ;
- le représentant du ministre chargé des finances
conformément à la législation relative au contrôle financier
de l'Etat applicable à l'organisme ;
93
- le responsable du service des achats de l'établissement ou
son représentant ;
- le responsable du service financier de l'établissement ou
son représentant.
4 Comment Les membres de la commission sont convoqués à la diligence du
sont désignés maître d'ouvrage. La convocation et le dossier d'appel d'offres
les membres tenant compte des observations formulées par les membres de la
de la commission le cas échéant, ainsi que tout document communiqué
commission aux concurrents, doivent être déposés dans les services des
d’offres ? membres concernés de la commission d'appel d'offres sept (7)
jours au moins avant la date fixée pour la séance d'ouverture des
plis.
5 Quelles sont La commission d’évaluation des offres procède aux opérations

les opérations suivantes:
auxquelles
procède la Si l’attribution est favorable au « moins-disant » :
commission - La vérification des documents fournis et le classement de
d’évaluation toutes les offres financières
des offres ? - La vérification des offres techniques
Si l’attribution est favorable au « mieux-disant » :

- La vérification des documents fournis
- Le classement des offres conformément à la méthodologie
d’évaluation
Dans les deux cas susmentionnés :

- La préparation du rapport d’évaluation incluant toutes les
conclusions et résultats finaux du processus d’évaluation
Fiche n°9 : intégrité
1 Qui est soumis Les intervenants dans les procédures de passation des marchés
aux doivent tenir une indépendance vis à vis des concurrents et
dispositions n'accepter de leur part aucun avantage ni gratification et doivent
relatives à la s'abstenir d'entretenir avec eux toute relation de nature à
lutte contre la compromettre leur objectivité, leur
fraude la lutte impartialité et leur indépendance.
contre la
corruption et
Les membres des commissions d'appels d'offres, des jurys de
les conflits
d’intérêts ? concours et des commissions des procédures négociées ainsi que
des sous-commissions ou toute personne appelée à participer aux
travaux desdits commissions ou jurys, sont tenus de ne pas
intervenir directement ou indirectement dans la procédure de
passation des marchés publics, dès qu'ils ont un intérêt, soit
personnellement, soit par personne interposée auprès des
94
concurrents, sous peine de nullité des travaux des commissions ou
jurys précités.
2 Quand Après l'ouverture des plis en séance publique pour toutes les
information est procédures prévues au présent décret, aucun renseignement
considérée concernant l'examen des offres, les précisions demandées,
comme l'évaluation des offres ou les recommandations relatives à
confidentielle ?
l'attribution du marché ne doit être communiqué ni aux
concurrents ni à toute autre personne n'ayant pas qualité pour
participer à la procédure tant que les résultats d'examen des offres
n'ont pas été affichés dans les locaux du maître d'ouvrage.
3 Qui est soumisdes jurys de concours et des commissions des procédures

aux négociées ainsi que des sous-commissions sont tenus de garder le
dispositions secret
relatives professionnel pour tout ce qui concerne les éléments portés à leur
Obligation de connaissance à l'occasion du déroulement des procédures prévues
réserve et de par le décret.
secret
professionnel Il en est de même pour toute personne, fonctionnaire, expert ou
? technicien, appelée à participer aux travaux desdits commissions
ou jurys.
4 Que peut faire Tout contractant dont le consentement aura été vicié par un acte de
un corruption peut demander à la juridiction compétente l'annulation
contractant du marché.
dont le
consentement Il peut en outre demander des dommages et intérêts.
a été vicié ?
Fiche n°10 : l’appel d’offre
l’appel d’offres ? la mise en concurrence en vue du choix d’une ou plusieurs offres, sur
la base de critères objectifs préalablement établis.
L’appel d’offres peut être ouvert ou restreint
2 Quelles sont les La procédure peut être décrite sommairement comme suit :
différentes − La publicité
étapes du - Un appel à la concurrence ;
processus - L’ouverture des plis en séance publique;
95
d’appel d’offres - L'examen des offres par une commission;
? - La désignation par la commission d'appel d'offres du
soumissionnaire dont l'offre est à retenir par le maître
d'ouvrage (moins disant ou mieux disant);
- L'obligation pour le MO d'établir une estimation à
communiquer à la commission;
3 Quelles sont les L’avis d’appel d’offres ouvert fait connaître toute entreprise
procédures intéressée par la commande :
relatives à la 1. L’objet de l’appel d’offres et le lieu d’exécution;
publicité 2. L’autorité qui procède à l’appel d’offres ;
d’appel d’offre 3. Le bureau où l’on peut retirer le dossier d’appel d’offres;
4. Le bureau où les offres sont déposées ou adressées ;
« ouvert » ?
5. Le lieu, le jour et l’heure fixés pour la tenue de la séance
publique d’ouverture des plis;
6. Les pièces justificatives à fournir;
7. Le montant en valeur du cautionnement provisoire, le cas
échéant
8. La qualification et classe exigées pour les marchés de travaux
ou le domaine d’activité pour les marchés d’études;
9. La date de la réunion ou de la visite des lieux que le maître
d’ouvrage envisage d’organiser à l’intention des concurrents,
le cas échéant.
10. L’adresse électronique, le cas échéant, du site utilisé pour la
publication de l’avis d’appel d’offres ;
11. La référence au journal et au site électronique, le cas échéant,
ayant servi à la publication du programme prévisionnel
indiquant le lancement du marché objet de l’avis de l’appel
d’offres sauf si le marché envisagé n’est pas prévu par ledit
programme.
4 En quoi Le Maître d’Ouvrage doit préparer un dossier comprenant:
consiste - Copie de l'avis d'appel d'offres ou de la circulaire selon le
Le dossier cas ;
d’appel - Un exemplaire du cahier des prescriptions spéciales ;
d’offre ? - Les plans et les documents techniques, le cas échéant ;
- Le modèle de l'acte d'engagement ;
- Les modèles du bordereau des prix et du détail estimatif
lorsqu'il s'agit d'un marché à prix unitaires ;
- Le modèle de la décomposition du montant global par poste
avec indication ou non des quantités forfaitaires, le cas
échéant, lorsqu'il s'agit d'un marché à prix global ;
- Le modèle du cadre du sous-détail des prix le cas échéant ;
- Le modèle de la déclaration sur l'honneur;
- Le règlement de la consultation.
5 Comment Les dossiers de candidature et des offres doivent être mis dans un
l’appel d’offre pli principal cacheté et portant :
96
doit-il être - Nom et adresse du concurrent;
présenté ? - Objet de l’AO;
- Date et heure de la séance d’ouverture des plis;
- Avertissement que « Le pli ne doit être ouvert que par le
président de la commission d’AO »
Ce pli doit contenir 2 enveloppes et une 3ème réservée à l’offre
technique si elle est prévue par le CPS
Dossier administratif;
- Dossier technique;
- CPS signé et paraphé
- Dossier additif éventuel; Elle doit être cachetée et porter de
façon apparente la mention « dossiers administratif et
technique ».
Offre financière comprenant:
- Acte d’engagement,
- Bordereau des Prix et Détail Estimatif (BPDE),
- Sous-détail, si prévu
- Décomposition des prix si prix global Elle doit être cachetée
et porter de façon apparente la mention « offre financière ».
Offre technique si c’est demandé :
Elle doit être cachetée et porter de façon apparente la mention «
offre technique ».
6 Comment les Les plis sont :
plis sont-ils - Soit déposés contre récépissé;
déposer, - Soit envoyés par courrier recommandé avec accusé de
réceptionner et réception;
enregistrer ? - Soit remis séance tenante.
- Les plis doivent être enregistrés dans un registre spécial en
portant un numéro, une date et l’heure.
7 Comment les - Les offres restent valables 60 jours qui peuvent être
offres prorogées à 90 jours, si le CPS le prévoit.
présentées - Au cas où il est nécessaire davantage de temps pour
sont-ils désigner le titulaire, le MO peut demander aux concurrents
validées ? de maintenir leur offre pour une durée supplémentaire.
8 Qui désigne la Les membres de la commission sont convoqués à la diligence du
commission maître d’ouvrage.
d’ouverture des
plis ?
9 En quoi - La convocation et le dossier d’appel d’offres tenant compte
consiste la des observations formulées par les membres de la
convocation commission le cas échéant, ainsi que tout document
des membres communiqué aux concurrents, doivent être déposés dans les
de la services des membres de ladite commission d’appel d’offres
97
commission concernés sept (7) jours francs au moins avant la date fixée
d’ouverture des pour la séance d’ouverture des plis.
offres ? - Toute observation relevée à l’issue du nouvel examen de ces
dossiers doit être formulée avant la séance d’ouverture des
plis.
10 Quelles sont les - En cas d’absence d’un membre dont la présence est
mesures à obligatoire notamment :
prendre en cas o Représentant de la Trésorerie Générale du Royaume;
d’absence des o Représentant du ministère chargé des finances lorsque
membres de la le montant estimé du marché est supérieur à 30 Mdh ;
commission o Le Président de la commission d’appel d’offres reporte
d’ouverture des la date d’ouverture des plis de quarante huit heures (48
plis ? H) et informe tous les membres de la commission ainsi
que les concurrents de la nouvelle date. En cas d’une
nouvelle absence, la commission peut procéder à
l’ouverture des plis.
- En cas d’absence du représentant du Ministère de commerce
pour marchés de fourniture qui dépassent 1 Mdh la séance se
tient valablement
11 Comment Le Président de la commission d’ouverture des plis :
s’effectue la - Demande aux membres de la commission de formuler leurs
séance observations sur les vices éventuels qui entachent la
d’ouverture des procédure. Après s’être assuré du bien-fondé de ces
plis ? observations, il doit mettre fin à la procédure et avise à haute
voix les différents concurrents. Il peut sous sa responsabilité
continuer la procédure :
- Cite les journaux et le cas échéant les publications dans
lesquels l'avis d'appel d'offres a été publié;
- Dépose sur le bureau tous les plis reçus et invite les
concurrents présents qui n’auraient pas déposé leurs plis à les
remettre séance tenante (sauf cas de dépôt d’échantillon);
- Invite les concurrents qui se sont rendus compte que leurs
dossiers sont incomplets à produire les pièces manquantes
sous enveloppes fermées;
- Arrête la liste définitive des plis reçus par la commission;
- Ouvre les plis des concurrents et vérifie l’existence des deux
enveloppes prévues (ou 3 enveloppes);
- Ouvre l’enveloppe portant la mention «dossiers administratif
et technique »;
- Vérifie l’existence des pièces exigées pour ces dossiers;
- Dresse un état des pièces fournies par chaque concurrent;
98
12 En quoi La commission poursuit ses travaux à huis clos et écarte :
consiste − Les concurrents qui font l’objet d’une exclusion temporaire ou
l’examen des définitive;
offres à huis − Les concurrents qui n’ont pas respecté les prescriptions en
clos ? matière de présentation de leurs dossiers ;
− Les concurrents qui n’ont pas qualité pour soumissionner;
− Les concurrents dont les capacités financières et techniques
sont jugées insuffisantes eu égard aux critères figurant au
règlement de la consultation.
99
Annexe 2: Méthodologie d’audit
METHODOLOGIE DE CONDUITE DES AUDITSDES MARCHES PUBLICS LANCES PAR
LESAUTORITES CONTRACTANTES
N° RUBRIQUE Constats et commentaires Notation
1 Plan de passation de - Le marché est-il mentionné dans le PPM
marchés transmis à la DCMP
- Le marché est-il mentionné dans l’avis
général de passation de marchés, publié par
l’Autorité contractante
2 Revue du dossier Apprécier la qualité du dossier d’appel
d’appel d’offres d’offres (inclusion de pièces essentielles :
Instructions aux soumissionnaires ou
équivalent, clauses et spécifications
techniques, projet de marché, formulaires de
soumission, etc., pertinence des
caractéristiques et pièces techniques,
pertinence des critères de qualification et
des critères d’évaluation, mesurabilité
desdits critères s’il y’a lieu)
3 Publicité - Publication de l’avis d’AO : supports de
publication, nombre de parutions
- Mentions incluses dans l’Avis d’AO : les
mentions requises par la réglementation
sont-elles prises en compte
- Délai accordé pour le dépôt des offres
4 Ouverture des offres - L’ouverture des offres a-t-elle été conforme
à la réglementation (séance publique, rejet
des offres en retard, lecture des offres à
haute voix)
- Vérifier la commission ayant procédé à
l’ouverture des offres (les membres de la
commission doivent être ceux nommés
officiellement pour cette tâche)
- Le PV d’ouverture des offres a-t-il été
transmis aux soumissionnaires (références
des documents attestation de la
transmission)
5 Evaluation des offres et Apprécier la qualité de l’évaluation : l’offre
proposition évaluée la moins disante a-t-elle été retenue
d’attribution provisoire ? Sinon, apprécier les raisons ; la conformité
des offres a-t-elle été vérifiée ? les critères
de qualification ont-ils bien été pris en
100
compte (vérification des pièces fournies et
de leur prise en compte dans le cadre de
l’évaluation, etc.) ? des critères d’évaluation
non prévus au DAO ont-ils été utilisés ?
- Quels ont été les délais observés entre
l’ouverture des offres et l’approbation du
rapport d’évaluation ? Identifiez les causes
de retard en cas de délais anormalement
longs
6 Publication de - L’attribution provisoire a-t-elle fait l’objet

l’attribution provisoire de publication ?
- Si oui, quels ont été les supports de
publication ?
- Vérifier la conformité des mentions de
l’avis d’attribution provisoire
7 Revue du marché - Le marché signé est-il conforme au projet
contenu dans le DAO ?
- Les garanties requises sont-elles prises en
compte ?
8 Approbation et - Le marché a-t-il été approuvé par l’autorité
notification du marché compétente ?
- Le délai de 15 jours requis entre la
publication de l’attribution provisoire et la
soumission à l’approbation a-t-il été
respecté ?
- Quels ont été les délais observés pour
l’approbation ? (délai entre date de
soumission à l’approbation et date de
soumission effective)
- Le marché a-t-il fait l’objet de notification
écrite ?
9 Publication de - L’attribution définitive a-t-elle fait l’objet
l’attribution définitive de publication ?
- Si oui, quels ont été les supports de
publication ?
- Vérifier la conformité des mentions de
l’avis d’attribution définitive
10 Contrôles et avis de la Vérifier la conformité à la législation, des
Direction centrale des contrôles et avis de la DCMP sur le marché
marchés (DCMP) (si requis)
11 Exécution du marché - Les garanties ont-elles été fournies ?
- Les réceptions ont-elles été effectuées
101
conformément à la réglementation : PV de
réception ou autre documents attestant de la
réception (préciser les dates) ; vérifier la
conformité de la procédure de réception ;
vérifier les écarts éventuels par aux délais de
livraison prévisionnels prévus dans le
marché ?
12 Paiements - Décrire la situation des paiements afférents
au marché
13 Recours et litiges - La procédure de passation a-t-elle l’objet
de recours ? Si oui, quel sont les griefs
soulevés par les requérants ? les requérants
connaissent t ils les règles prévues en
matière de procédure de recours
- L’exécution a-t-elle fait l’objet de litiges ?
- Comment ont été traités ces recours et ces
litiges ?
14 Vérification de Vérifier si possible l’existence physique des
l’exécution physique fournitures, travaux ou services
15 Indiquer les violations

éventuelles à la
réglementation
constatée pendant la
passation et l’exécution
du marché
16 Conclusion Appréciation globale sur la passation et
l’exécution du marché – Retracer toutes les
anomalies et points de non – conformité –
Opinion sur la procédure de passation et
d’exécution du marché
102

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