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Statique des fluides

La statique des fluides (ou hydrostatique) est l’étude des fluides au repos contrairement à la dynamique des fluides qui s’intéresse à
l'étude des fluides en mouvement. On distingue le repos absolu, par rapport au référentiel absolu, du repos relatif, par rapport à un
référentiel lié au système qui contient le fluide (c'est-à-dire sans vitesse par rapport à ce système).
En statique des fluides, il n’y a pas de mouvement macroscopique d’une particule fluide par rapport à une autre.

Table des matières

 Généralités et propriétés des fluides


 Notions de fluide et d'écoulement
 Particule fluide
 Grandeurs physiques importantes en statique des fluides
 Équation fondamentale de la statique des fluides EFH
 Statique des fluides : fluide au repos
 Exemples d’application de la relation fondamentale de la statique des fluides

MFH-AZ 1
Mécanique des fluides et hydraulique

Analyse vectorielle,
Prérequis : Mécanique,
Thermodynamique,

Mathématiques

 
 g dS,  g dV , ,
x y
, , grad, rot, div
S V
Mécanique

dP
F  dt
Loi de la dynamique

Thermodynamique

U  K  W  Q
Premier principe
(= conservation de l’énergie)

2
La mécanique des fluides étudie le comportement des fluides :
• au repos Hydrostatique
• en mouvement Dynamique

 Les fluides sont visqueux


• Eau, benzène… : petites molécules, faiblement visqueux
• Pétrole, huile…: grandes molécules, fortement visqueux
• On se limitera souvent aux fluides incompressibles et non visqueux
 Les gaz sont
• Très faiblement visqueux
• Compressibles

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Un fluide est une substance qui a la capacité de se répandre et de prendre la forme du contenant dans lequel elle se trouve.

Un fluide pourra être considéré comme un milieu isotrope : Ses propriétés physiques sont identiques dans Toutes les directions de l’espace. Un fluide se caractérise
par :
• sa masse volumique; 
• son coefficient de compressibilité; 
• au repos (sans perturbation) par sa pression; P
𝟏 𝐝𝐕
• sa viscosité;  𝛘= −
𝐕 𝐝𝐏
Exemple : Eau, on a : 𝟏 𝐝𝐕
𝐝𝐏 = −
𝛘 𝐕
𝜌𝑒𝑎𝑢 = 103 kg.m-3
 = 5 10-10 Pa-1 𝐝𝐕
Variation relative du volume
 = 10-3 Pa.s 𝐕

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Pour milieu granulaire, plusieurs volume peuvent être pris en compte.
 Volume apparent, 𝐦
 Volume réel, 𝛒=
 Volume absolu, 𝐕
Volume réel des grains (somme des volumes élémentaires des grains y compris le volume des pores fermés).
Masse volumique absolue est égale à la masse volumique réelle dans le cas des matériaux non poreux.
𝛒𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬
𝑑𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é 𝑑 =
𝛒𝐑é𝐟é𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞
𝛒 Liquide (eau) 1000 Kg/m3 à 3,98 °C

𝛒 Solide (glace) 900 Kg/m3

𝛒 Gaz (air) 1 Kg/m3 à 20°C

𝛒 Air de référence sec à 0°C et à 101300 Pa 1,293 Kg/m3

L'huile d'olives présente :


A 20 °C, une masse volumique de 0.9137 g/cm3 ,
A 10 °C, sa masse volumique est 0.9204 …
A 0 °C, sous forme solidifiée, 0.9266…

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Volume réel des grains (somme des volumes élémentaires
masse volumique du corps des grains y compris le volume des pores fermés).
densité 
masse volumique de l ' eau à 4 C
Masse volumique absolue est égale à la masse volumique
réelle dans le cas des matériaux non poreux.

La densité (d) d’un corps liquide ou solide est le rapport de la masse du corps à la masse du même volume d’eau à 4 °C.

Cas particulier de l'eau liquide.


Le corps solide est généralement plus dense que le corps liquide. L'eau fait partie des exceptions :
Sa densité maximale est atteinte non pas à 0 °c mais à 3,98 °C et la glace est moins dense que l'eau
liquide.

NB. La température du maximum de densité de l'eau pure est supérieure à celle de son point de congélation.
Congélation : La température de congélation de l'eau douce-au repos est de 0°C.
En revanche, la température de congélation de l'eau de mer est inférieure à 0°C; de
plus, elle varie avec le degré de salinité.
Partie II : Concept fondamentaux et propriétés des fluides
Poids volumique

Le poids volumique (ω), est le rapport du poids d’un corps (P) sur son volume (V).

On exprime généralement le poids volumique en N/m3 pour les gaz,

N/dm3 pour les solides et les liquides,

𝑃
𝜔= = g g = accélération de la pesanteur = 9,81 m.s-2
𝑉

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Partie II : Concept fondamentaux et propriétés des fluides

Energie

James Watt ( 1736 – 1819 ) James Prescott JOULE ( 1818 – 1889 )

Puissance Travail

Pour déplacer une force F de 1 Newton d’une distance de 1m, on effectue un travail W de 1 Joule.
Le Joule est l’unité légale du travail et est égal à 1 N.m.

W=F.d

 Pour effectuer un travail, il faut de l’énergie,


Energie  En effectuant le travail, on consomme de l’énergie,
 On consomme autant d’énergie que l’on a effectué de travail.

Em = Ec + Ep m = 10 kg

z = 10
m
Ec = ½ . m . v²
Ep = m . g . z

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Energie mécanique

m = 10 kg
Toute l’énergie est potentielle:
z = 10 m Ep = 981 J, Ec = 0 J, Em = 981 J

L’énergie mécanique est conservée : Em = 981 J


L’énergie potentielle n’est plus que : Ep = 490,5 J
z=5m
L’énergie cinétique est maintenant : Ec = 490,5 J

L’énergie mécanique est conservée : Em = 981 J

z = 0,0001 m L’énergie potentielle est nulle : Ep = 0 J


Toute l’énergie est cinétique : Ec = 981 J
9
Energie mécanique

m = 10 kg

z = 10 m
On peut calculer la vitesse au moment de l’impact au sol :

2 . Ec 2 . 981
v= = = 14 m/s
m 10
On peut noter qu’on obtiendrait la même vitesse si la masse du solide était
différente. (la masse et l’énergie cinétique étant directement proportionnelles.
« dans le vide, tous les corps chutent à la même vitesse »

L’énergie mécanique est conservée : Em = 981 J

z = 0,0001 m L’énergie potentielle est nulle : Ep = 0 J


Toute l’énergie est cinétique : Ec = 981 J
10
• Origine physique de la pression
Statique des fluides • Loi de Pascal
La statique des fluides concerne l'étude des fluides au repos (qui ne s'écoulent pas). Elle est
• Principe d’Archimède régie par le principe fondamental de l'hydrostatique, dont l'application principale en génie

• Calcul de la pression des procédés porte sur la mesure de pressions.

Statique des fluide est l’étude des fluides immobile. Fondée par Archimède. Archimède de Syracuse, né à
Syracuse (Italie) vers 287 av.
J.-C. et mort en cette même
La pression est une grandeur physique définie en tous points d’un fluide (gaz ou liquide),
ville en 212 av. J.-C., est un
elle reflète la poussée exercée par ce dernier : grand scientifique grec de
 Entre ses propres particules Sicile de l'Antiquité,
 Sur les parois du récipient physicien, astronome,
 Sur la surface d’un corps immergé mathématicien et ingénieur.

La pression d’un fluide est liée aux mouvement et aux chocs que les particules qu’il contient
exercent sur les parois d’une enceinte : les chocs exercent des forces pressantes.

11
Statique des fluides

Blaise PASCAL ( 1623 – 1662 )

La vitesse des molécules est liée à la température, plus cette dernière est élevée et plus les molécules sont rapides par
conséquent une élévation de température provoque une augmentation de pression (à condition que les autres
paramètres comme le volume et la quantité de matière soient constants).

La pression exercée par un gaz ne dépend pas de sa nature chimique.

Les liquides et les solides ne peuvent pas subir de détente, seuls les gaz son expansibles.

Une détente est toujours accompagnée d’une diminution de pression.

15/11/2022
Statique des fluides

La pression est un champ qui est défini en chaque point de l'espace P(x,y,z)

Pour caractériser les fluctuation de la pression dans chaque direction de l'espace on introduit le gradient:

Ex.
Le vent est le résultat des différences de température et de pression.
La pression sur terre est haute si de l'air lourd et froid descend
La pression est basse si l'air chaud et léger monte

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La pression atmosphérique est variable

Les anticyclones Un anticyclone est une zone de circulation atmosphérique qui se déploie autour d’un centre de haute pression.
Lorsque l’air se refroidit, les molécules se rapprochent les unes des autres. Il y a alors plus de molécules d’air dans un
même volume. La masse volumique de l’air froid augmente, ce qui fait en sorte que l’air devient plus lourd. Cet air
comprime les particules qui se trouvent sous elle. Un anticyclone est alors créé.
L’effet de Coriolis fait en sorte qu’autour d’un anticyclone, l’air tourne dans le sens horaire dans l’hémisphère nord et
tourne dans le sens antihoraire dans l’hémisphère sud.
Beau temps et ciels dégagés.

Les cyclones Un cyclone, ou dépression est une zone de circulation atmosphérique qui se déploie autour d’un centre de basse pression.

Lorsqu’une masse d’air se réchauffe, sa masse volumique diminue. La masse d’air moins dense s’élève en altitude
laissant un vide sous elle. C'est à cet endroit que se formera la zone de basse pression.
L’effet de Coriolis fait en sorte qu’autour d’une dépression, l’air tourne dans le sens antihoraire dans l’hémisphère
nord et tourne dans le sens horaire dans l’hémisphère sud.
Puisque les dépressions diminuent la température de l'air, l'eau présente dans l'air se condense, ce qui entraîne la
formation des nuages.
Statique des fluides

n la normale à la surface orientée


vers l’intérieur du volume fluide et
S la surface de la paroi.

Macroscopique : celle qui nous intéresse Microscopique


• à notre échelle • Atomes ou Molécules + ou - libres les uns / aux autres
• milieu continu (?) • Liquide = fort encombrement / interactions forte
• Gaz = faible encombrement / interaction faible
On cherche à représenter ce que l’on voit
15
Statique des fluides

Pour un gaz dilue, la pression est définie comme un flux de quantité de


mouvement à travers une surface :
1
𝑝 = 𝑛𝑚𝑣 2
3
avec n le nombre de molécules par unité de
volume, v la vitesse d’agitation thermique, et m la masse d’une molécule.

la température est la manifestation, à l'échelle macroscopique,


du mouvement des atomes et molécules. Elle est directement liée
à l'énergie cinétique moyenne des constituants microscopiques de
la matière.

n la normale à la surface orientée


vers l’intérieur du volume fluide et
S la surface de la paroi.

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Origine microscopique

Attention, le mot pression a plusieurs sens :


 Sens commun en mécanique ou en physique : synonyme de contrainte (force par unité de surface) ;
 Pour un gaz ou un fluide compressible, p est définie thermodynamiquement à partir de l’énergie interne U :
dU = TdS − pdV
La pression interne est une mesure de la façon dont l’énergie
𝝏𝑼 interne d’un système change lorsqu’il se dilate ou se contrainte
𝑷=− à température constante.
𝝏𝑽 𝑺

 Pour un fluide incompressible : la pression est indéfinie et sert `à assurer l’incompressibilité du fluide dans les équations
du mouvement ;
 Nn mécanique des milieux continus : la pression désigne une contrainte moyenne isotrope (invariance des propriétés dans toutes directions).
Le premier principe de la thermodynamique : Energie Interne et Enthalpie
Conservation de l’énergie
L’énergie totale d’un système isolé se conserve au cours des ses transformations.
𝑬𝑻 = 𝟎
L’énergie totale d’un système :
Ec énergie cinétique macroscopique,
𝐄𝐩 énergie potentielle associée aux forces extérieures (pesanteur),
𝐔 énergie interne liée à la nature propre du système

Energie interne :
U regroupe deux formes énergétiques trouvant leur origine au sein du système (interne) :
 L’énergie cinétique microscopique (due à l’agitation thermique des particules)
 L’énergie potentielle microscopique issue de toutes les forces interne au système : interaction intermoléculaire et
Intramoléculaire.
U est une grandeur d’état extensive (proportionnelle à la quantité de matière)

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Energie mécanique

L’énergie mécanique d’un solide est la somme de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle de
ce solide.

Em = Ec + Ep

Tant qu’aucun travail n’a été effectué, l’énergie est conservée.


Le solide conservera donc la totalité de son énergie mécanique.

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Exemple de Conservation d’énergie pour un gaz parfait

Transformation Constante 𝛛𝐖 𝐞𝐭 𝐖 𝛛𝐐 𝐞𝐭 𝐐 Variation d’énergie

𝛅𝐖 = −𝐏𝐝𝐕 = 𝟎 𝛛𝐐 = 𝐧𝐜𝐕 𝐝𝐓 dU = ncV dT


Isochore V = Cte
W=0 Q = ncV (T2–T1) 𝚫𝐔 = 𝐧𝐜𝐕 (𝐓𝟐 − 𝐓𝟏 )

𝛅𝐖 = −𝐏𝐝𝐕
Isobare P = Cte Q = ncp (T2–T1) 𝚫𝐇 = 𝐧𝐜𝐩 (𝐓𝟐 − 𝐓𝟏 )
W = -P (V2-V1)

𝐝𝐕
𝛅𝐖 = −𝐧𝐑𝐓
𝐕
Isotherme T =Cte Q = -W 𝚫𝐔 = 𝟎
𝐕𝟐
𝐖 = −𝐧𝐑𝐓 𝐋𝐧
𝐕𝟏

Adiabatique 𝐏𝐕𝛄 Q= 0 𝚫𝐔 = 𝐖
𝐏𝟐 𝐕𝟐 − 𝐏𝟏 𝐕𝟏
𝐖=−
𝛄−𝟏

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Energie
Grandeur physique caractéristique d’un système.

Formes fondamentales d’énergie


Toutes formes d’énergie se décomposent en sortes dans l’univers :
 Energie Cinétique (liée au mouvement)
 Energie Potentielle (liée à la position dans l’espace ou champ
 Energie de Masse ( (liée à la masse de l’objet à l’échelle microscopique)
Si le système est animé par une vitesse v, le système une énergie macroscopique :

Energie cinétique Energie interne

Energie potentielle d’interaction

Energie de masse Energie macroscopique mécanique

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Domaine de la mécanique qui s’intéresse à la déformation des solides et à l’écoulement des fluides :
Statique des fluides • Calcul des structures (résistance, rigidité, stabilité…
• Procédés de fabrication,
• Biomécanique,
• Mécanique des fluides,
Macroscopique : Milieu continu • Le génie civil.

Particule de fluide – Milieu continu


 En mécanique des fluides, on ne considère pas le comportement individuel des atomes, molécules qui composent le fluide.
 On étudie le mouvement, les propriétés d'une particule de fluide : élément de volume petit devant la taille des récipients,
tuyaux, barrages…,mais grand devant les distances entre les molécules et contenant un grand nombre de molécules.
→ approximation du milieu continu
→ échelle mésoscopique : échelle intermédiaire entre le macroscopique et le microscopique.

Exemple :
Un cube de 1 μm3 contient ≈ 3 107 molécules de gaz dans les conditions normales de
température et de pression :
(CNTP), c.a.d. P = 1 atm = 101325 Pa et T = 273 K.

Les distances entre molécules sont ≈ 3 nm


⇒ l'approximation du milieu continu est valable.

22
Origine microscopique

Gaz Liquide
Echange de quantité de mouvement avec les molécules Forces de répulsion de Van der Waals

dS dS
n Fp= - p n dS n Fp

Système subissant la pression


Hypothèse de milieu continu

Comment définir une densité  et une vitesse v variant continument p/r x,y,z ?
Masse volumique x,y,z
Vitesse vx,y,z?
(x,y,z) mi mi vi
(x,y,z)
  dV
 
V
   dV
Echelle macroscopique Echelle mésoscopique Echelle microscopique

x, y, z, t  
 mi  dM

vx, y, z, t  
m v
i i

dP
 dV m i
 dV
Masse volumique (kg/m3) Champ de vitesses



 et v grandeurs continues (et dérivables...) / à x, y, z
Pas toujours vrai .... (ondes de chocs, vides poussés) 
Grandeurs volumiques
G(t) grandeur extensive contenue dans V
dG
On définit : g(x, y,z,t) 
dV
soit Gt    g dV
V
g grandeur volumique (G/m3)
dV
M t    dV Masse de fluide dans V

Pt    v dV
V

V Quantité de mouvement de V
V
 K t    v dV 1
2
2
Energie cinétique de V
 V
U t    u dV Energie interne de V
  V


M(t), P(t), K(t), Ut  grandeurs Globales

x, y,z,t
, vx, y,z,t, ux, y,z,t  grandeurs Locales

Remarque : V peut être fixe ou mobile (par rapport à nous)


Masse volumique Eau 1000
x,y,zen kg/m3 Sang 1056/1066
Pétrole brut 850

En général différente d’un point à un autre Mercure 13600


Or 19300 à 20°C
Verre 2500
Varie avec la température (même pour un liquide)
Air 1.3
Varie avec la pression (peu pour un liquide)

Une approximation bien utile : le fluide incompressible


 = 0 constant par rapport à t et x,y,z

M t     dV  V Masse de fluide dans V


V


Forces exercées sur un fluide
S dS
dV
Forces surfaciques ou « de contact » V
exercées sur chaque élément de surface dS (pression, frottement visqueux)

Qui se décomposent en :  
• 
forces tangentielles 𝐅𝐓 liées à la viscosité du fluide → ne concernent que les fluides en mouvement

• forces normales (⊥) 𝐅𝐍 à la surface en tout point de celle-ci et dirigées vers l'intérieur de l'élément de volume :
forces de pression hydrostatique

Forces volumiques
exercées sur chaque élément de volume dV (poids, forces d’inertie, ...)
dues à l'existence de champs auxquels peut être soumis dV et qui s’appliquent à tous les atomes contenus dans dV :
• de gravité (pesanteur),
• accélération.
Origine de la viscosité

L'origine se situe à l'échelle microscopique


Elle est liée aux interactions intermoléculaires au sein du fluide
Quelles sont ces interractions ?
 Laisons hydrogènes

 Inerraction de Van der Waals


du nom du Hollandais Johannes Diderik Van der Walls, (1837 -1923)

prix Nobel de physique 1910

 Elles sont très faibles pour les gaz


Origine de la viscosité

La viscosité n’intervient pas en hydrostatique

 s’exprime en N m-2 s = kg m-1 s-1 = PI = Poiseuille


Origine de la viscosité

Qu’est-ce qui caractérise les fluides visqueux ? FORCES DE FROTTEMENT

 Un liquide réel en mouvement s’organise en « lames », elles-mêmes en mouvement les unes par rapport aux
autres.
 A cause de la viscosité, les lames se « frottent » entre elles et acquièrent des vitesses différentes. La lame en
contact avec la paroi solide est au repos.

Fluide parfait Fluide réel

y y
v v4
v v3
v v2
v v1
v
LAME AU REPOS
PAROI SOLIDE PAROI SOLIDE
x x
FORCES DE FROTTEMENT
Un liquide réel en mouvement s’organise en « lames », elles-mêmes en mouvement les unes par rapport aux autres.
A cause de la viscosité, les lames se « frottent » entre elles et acquièrent des vitesses différentes. La lame en contact avec la paroi
solide est au repos.

d x
F    S 
dy
Force de contrainte tangentielle

 vx
 yx   
y
Contrainte de cisaillement : Force de Friction
Matrice des contraintes relative au repère Mxyz

Fluide parfait =0 Fluide réel  ≠ 0 et ≠ cste


y y
v v4
v v3
v v2
v v1
v LAME AU REPOS
PAROI SOLIDE PAROI SOLIDE

x x
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Viscosité en Pa.s, à 20 °C

Glycérine 1.49

eau 1.01 10-3

Sang Humain (37°C) 4 10-3

Miel 6

Gel/Crème 1 à 100
Viscosité de H2O

T (C.) viscosité (cP)


0 1,7870
5 1,5190
10 1,3070
15 1,1390 2,0000
20 1,0020
25 0,8904 1,5000
30 0,7975
35 0,7194
1,0000
40 0,6529
45 0,5960
50 0,5468 0,5000
55 0,5040
60 0,4665 0,0000
65 0,4335

0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
70 0,4042
75 0,3781
80 0,3547
85 0,3337
90 0,3147
95 0,2975
100 0,2818
Fluides Newtoniens

 Fluide Newtonien:
 Viscosité constante

 Ne dépend pas du taux de cisaillement


Contrainte de cisaillement (F/A)

Le sang n’est pas un fluide newtonien

Taux de cisaillement (dv/dy)


Fluides non-Newtoniens

Fluide Plastiques
 Contrainte tangentielle initie un mouvement
 Viscosité peut croître constante ou variable

Contrainte de cisaillement (F/A)


« Yield Dilatant »

Plastique de Bingham

« Yield Pseudoplastic »

Taux de cisaillement (dv/dy)


MFH-AZ 36
Statique des fluides
38
39
Statique des fluides

Fluide incompressible (=cste) et à viscosité constante,


Equation de quantité de mouvement s’écrit ::
Dv
   gradP     v    g éq.  de NAVIER  STOKES
Dt

Fluide incompressible et parfait (viscosité nulle) on obtient l’éq. d’EULER :

Dv
   gradP  g
Dt
Principe fondamental de la statique des fluides

l’expression différentielle de la relation fondamentale de la statique des fluides s'écrit : gradP    g

Si on s’enfonce la pression augmente et vis versa


dp
  g dp    g dz z
dz
p2  p1    g  z2  z1  p   gz  C te

z1 ds
Fz
Loi Hydrostatique dz
Dans un fluide la pression croît de haut en bas. z2
Les surfaces isobares sont des plans horizontaux. Fz  dz
La surface de séparation entre deux fluides non miscibles est un plan horizontal.

41
Principe fondamental de la statique des fluides

gradP    g

ΔP = - ρ.g. ΔZ
Si l’axe oz est orienté vers le haut

ΔP = ρ.g. ΔZ
Si l’axe oz est orienté vers le bas

42
La pression hydrostatique

EAU DOUCE EAU de mer

Hauteur d ’eau pour P = 1 bar

Ρ = ρ.g.H

1 bars = 10 mètres 20 d ’eau douce 1 bars = 9 mètres 90 d ’eau de mer


Principe fondamental de la statique des fluides

Loi hydrostatique pour un gaz parfait :

P.M

R.T
P
dP   .M .g .dz
RT
dP Mg
 dz
P RT

44
Loi hydrostatique pour un gaz parfait

P.M

R.T
P
dP   .M .g .dz
RT
dP Mg
 dz
P RT

𝑀𝑔
𝑃𝐵 (z) =𝑃𝐴 exp( − . 𝑧𝐵 − 𝑧𝐴
𝑅𝑇
Principe fondamental de la statique des fluides

Cas d’une interface entre deux fluides non miscibles

46
Exercice d’application
Un buveur aspire de l’eau grâce à une paille. Sa bouche est à 15cm au dessus de la surface du liquide.

1. Quelle doit être la pression absolue dans sa bouche, Ps ?

2. Quelle est la pression manométrique, PM ?

SOLUTION : La colonne d’eau doit avoir une hauteur de 0,15m au-dessus de la surface libre de l’eau où la pression est Patm .
La pression, P, dans la colonne de liquide dans la paille au niveau de la surface libre de l’eau est :

47
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Théorème d’Archimède

La poussée d'Archimède est une loi physique qui décrit la force dirigée vers le haut (la poussée verticale) que subit tout
corps plongé dans un fluide (un liquide ou un gaz), pour peu que ce corps soit soumis à la force de la gravité (qui l'attire
quant à elle vers le bas).
C'est en effet le principe d'Archimède qui explique que le poids apparent d'un corps plongé dans l'eau soit inférieur au
poids réel (qui est le poids de ce corps soumis à la pression exercée sur lui par la planète Terre). En fait, ce principe a
permis de théoriser la notion de masse volumique.
Cette loi nous intéresse parce que si l'on en croit la légende, elle aurait permis au mathématicien grec Archimède, en
265 av. J.-C., de vérifier que la couronne du roi de Syracuse Hiéron II était bien en or pur : car le roi soupçonnait
l'orfèvre auquel il avait commandé la couronne d'être un faussaire et souhaitait le confondre en prouvant que la couronne
avait été faite dans un alliage d'or et d'argent et non en or pur. Il aurait ainsi demandé au mathématicien de vérifier cela
sans détériorer l'objet.
Théorème d’Archimède
Application flottation d’un iceberg

Equilibre des corps flottants / immergés


Théorème d’Archimède
Application flottation d’un iceberg
Equilibre des corps flottants / immergés
Iceberg au large de Terre-Neuve.

La masse volumique de l'eau de mer dépend de la salinité S, de la température T et de la


pression p.
Eau de mer gèle à -1,9°C pour une salinité de 35 g/l

Exemple : Le sel, utilisé en hiver pour fondre neige et verglas sur les routes.
En ajoutant de sel, la température de gel (solidification) de l’eau baisse.
La température de gel est baissé jusque -7 °C, maxi -10 °C.

𝛒 = 𝛒𝟎 𝟏 − ∝ 𝐓 + 𝛃 𝐒
ρ0 = 1023 Kg/m3 1 psu : Practical Salinity Unit
∝ = 2 10-4 K-1 psu-1 1 psu = 1 g de sel Na+Cl- (résidu solide) par Kg d’eau de mer
β = 810-4 psu-1

51
Eau de mer gèle à -1,9°C pour une salinité de 35 g/l

La masse volumique de l'eau de mer dépend de la salinité S, de


la température T et de la pression p.

La glace de la banquise n'est pas stricto sensu salée. Si


l'on en prend des glaçons, on pourra constater qu'ils ne Iceberg au large de Terre-Neuve.
sont pas salés. Car lorsque l'eau de mer congèle, les sels
sont séparés de l'eau. Ce phénomène entraîne d'immenses 𝐾𝑔
𝝆𝐼𝑐𝑒𝑏𝑒𝑟𝑔 = 920
mouvements d'eau. Car au moment de la formation de la 𝑚3
glace de mer, il se forme des saumures –eau très salée –sous
la glace proprement dite. Cette eau très salée et très froide Exemple : Le sel, utilisé en hiver pour fondre
est plus lourde que le reste de l'eau. Elle va donc neige et verglas sur les routes.
s'enfoncer profondément et être remplacée par de l'eau En ajoutant de sel, la température de gel
moins froide et moins salée. La banquise est inhomogène, (solidification) de l’eau baisse.
renfermant des poches d'air, de saumure et de sel. Elle va La température de gel est baissé jusque
ensuite vieillir et devenir de plus en plus dense. -7 °C, maxi -10 °C.
Quand il fait -5 °C dehors, l’état stable de l’eau
salée est l’état liquide, donc la glace fond.
Quand il fait -20 °C, plus bas que la
température de gel de l’eau salée, celle-ci reste
sous forme de glace et le salage est inefficace.
C'est un phénomène tout à fait analogue à celui qui fait
que l'eau s'évapore plus si la quantité de vapeur d'eau
dans l'air diminue. Le sel fait baisser la "pression" de
l'eau liquide

15/11/2022 29
Submergée dans l’eau, une couronne de 14,7 Kg a un poids apparent de 13,4 kg.
Est – elle en Or pur ?

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Baromètre
Evangelista Torricelli ( 1608 –
1647 )

Quelle est la pression de l'air sur le mercure ?


En 1643, un physicien italien du nom de Torricelli découvrit quelque chose de passionnant: il remplit un long tube de
verre avec du mercure, ferma une extrémité et plongea l'autre extrémité dans une cuve remplie de mercure.

Au lieu de s'écouler complètement, une partie du mercure demeura dans le tube et ce, toujours en même quantité quelle
que soit la profondeur à laquelle il plongeait le tube dans la cuve. Les particules d'air en sont responsables. En effet, leur
poids pèse sur la surface du mercure de la cuve. Le mercure est ainsi poussé dans le tube vide d'air et son niveau se
stabilise là où il est en équilibre avec la pression de l'air.

Torricelli (élève de Galilée) a ainsi inventé le premier baromètre.

le mercure ne s'écoule pas, et qu'il en reste toujours environ 76 cm


dans le tube

1 atm = 760 mm Hg = 1,013 bar = 1,013 105 Pa


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La pression est résultat des collisions entre les particules d'un fluide contenu dans un récipient
et les parois de celui-ci.

La vitesse des molécules est liée à la température, plus cette dernière est élevée et plus les
molécules sont rapides par conséquent une élévation de température provoque une
augmentation de pression (à condition que les autres paramètres comme le volume et la quantité
de matière soient constants).

La pression est une grandeur physique scalaire définie en tout point d’un système.
• Elle se mesure avec un manomètre,
• Son unité S.I est le Pascal (Pa)
Elle est liée à la force pressante exercée par le système sur une surface S.
𝐅𝐩
𝐏=
𝐒
Un fluide exerce une pression dans toutes les directions.
• En un point précis d’un fluide au repos, la pression est la même dans toutes les directions.
• La force F exercée par un fluide au repos sur toute surface rigide est toujours perpendiculaire à cette surface : le
fluide n’a aucune rigidité et ne peut subir ou exercer aucune contrainte de cisaillement.

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Tension de 12 / 8 ?

Pression artérielle : Est prise grâce à un tensiomètre, elle se lit sur un manomètre : C’est une
pression relative, l’unité implicite est le cm Hg (mercure).

Pression maximale de 120 mmHg (contraction de l’artérielle)

Pression minimale 80 mmHg (relâchement artériel)

Un manomètre mesure une différence de pression entre la


pression recherchée et la pression atmosphérique :
pression de jauge/manométrique. PB − Patm : Pression de jauge
PB : Pression absolue

Si la pression du sang dans une veine PV, vaut 2kPa = 15 mmHg, la poche
doit être placée à h = 20 cm au-dessus de l’aiguille pour que le fluide de
perfusion coule dans la veine.
NB : le fluide placé dans le tube en U doit être
Exercice 1
immiscible avec le fluide circulant dans la
Pour connaître la pression absolue à l’intérieur d’une conduite où conduite. Il est en général coloré de manière à
circule un fluide de masse volumique  ; on dispose cote à cote un bien le distinguer et faciliter la lecture de la
baromètre et un manomètre ; tous les deux remplis de mercure de dénivellation.
masse volumique 0 et on lit les cotes H0, H1 et H2 (voir figure) Cas de la mesure de pression en 1 point
Soit une conduite dans laquelle circule un fluide
Calculer en mmHg, en bars et en Pascal, la pression sur l’axe de masse volumique. En un point A de la
dans la conduite. conduite, se trouve une prise de pression, à
Application numérique : laquelle on raccorde l'une des branches d'un
manomètre à tube en U rempli d'un liquide de
H0 = 75,65 cm  = 1 g/cm3 masse volumique . La 2ème branche du tube en
H1 = 32,45 cm U est reliée à l'air ambiant. On mesure une
H2 = 19,25 cm 0 = 13,6 g/cm3 dénivellation h dans le tube en U.
Cas de la mesure d'une différence de pression entre 2 points
Soit une conduite dans laquelle circule un fluide de masse
volumique . On raccorde les deux branches d'un manomètre à
tube en U entre deux points de la conduite A et B. Le tube en U
est rempli d'un liquide de masse volumique . On mesure une
dénivellation h dans le tube en U.
TD1

Exercice 2
Considérons le montage représenté sur la figure ci-dessous, le manomètre
contient de l’eau dans la portion AC, du mercure dans la portion CD et de
l’éthanol dans la portion DB.

Calculer (PA – PB) en fonction de Z1, Z2, Z3, Z4, Z5 et des masses volumiques
de l’eau 1, du mercure 2 et de l’éthanol 3.

Application :
Z1 = 0,5 m
Z2 = 1 m 1 = 1000 kg/m3
Z3 = 0,4 m 2 = 13600 kg/m3
Z4 = 1 m 3 = 790 kg/m3
Z5 = 0,5 m

59
60 TD1

Exercice 3
1. Dans quel cas la masse volumique est fonction de la pression.
2. Montrer par un calcul simple que 760 mm de Hg = 1 atmosphère, (ρHg = 13600 Kg.m-3).
3. Le nombre de Reynolds dépend de la température, Vrai ou Faux.
Justifier votre réponse.
4. Pression absolue = Patm + pression relative, Vrai ou Faux

Hydrostatique
5. Calculer la valeur de la masse volumique de l’air pour une pression de 3 Bars absolue.
6. Calculer la valeur de la pression absolue en A, B et C
Mair = 29 g.mol-1
PA = 2 bars relatifs Tair = 20 °C
R = 8,31 J.mol-1.K-1
2m ρhuile = 800 Kg.m-3
air Ρeau = 1000 Kg.m-3
g = 10 m/s2
2m huile

eau
2m

60
Conversion des unités de pression

Kgf
Pascal bar mbar mmCE /cm2
atm torr

1 Pa (N/m2) 1 10-5 10-2 0.102 0.102×10-4 0.987×10-5 0.0075

1 bar (daN/cm2) 105 1 1000 10 200 1.02 0.987 750

1 mbar 100 10-3 1 10,2 1,02×10-3 9.87 7500

1 mmCE 9.81 9.81×10-5 0,0981 1 10-4 0.968×10-4 0.0735

1 kgf/cm2 98100 0.981 981 10 000 1 0.968 735

1 atm 101325 1.013 1013 10330 10,33 1 760

1 torr (mmHg) 133 0.00133 1,33 13.6 0.00136 0.00132 1

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