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JADE vander Straeten
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INTRODUCTION
Il est important d’insister sur le fait que les clauses limitatives ou exonératoires de
responsabilité forment une grande importance dans la pratique contractuelle1. Connu
également comme une notion variée avec des idées contradictoires, les clauses limitatives ou
exonératoires peuvent faire apparaitre une incompréhension face aux lecteurs qui vont s’y
intéresser. Les parties vont signer un accord pour exécuter une obligation tout en déclarant
également le fait de ne pas être responsable ou en petite partie des suites qu’il peut y avoir
après l’inexécution de cette obligation. Conscient des dangers que cette notion peut avoir,
l’adapter avec l’aide des qualités qu’elle nous fournit va être la meilleure des options 2.
Conformément à l’arrêt du 21 février 1907 de la Cour de Cassation, ces deux clauses peuvent
tant viser la responsabilité contractuelle (art 1134 code civile) qu’extracontractuelle (art 1382
code civile)3. Elles ne prennent forme que dans les contrats négociés ou chacune des parties
concernées a le même poids pour prévoir un équilibre4. Les clauses entrainent une obligation
juridique sociale et économique.
Après avoir fait une présentation générale du sujet (Chapitre I), nous examinerons les cas
d’applications des clauses (Chapitre II). Enfin, nous analyserons les limitations des clauses
limitatives ou exonératoires de responsabilités. (Chapitre III).
Les clauses sont souvent d’application dans des contrats entre différentes parties (C.civ., art.
1011)5. Elles peuvent également être ajoutées dans le contrat d'origine, peuvent être fixées
dans la nature des conditions générales ou au moment de l’échange des documents pendant la
conclusion d’un contrat. Elles ne sont donc pas obligatoires et vont prendre place aussi bien
dans la sphère privée que la sphère professionnelle.
1
J. GERAMN et E. PLASSCHAERT, L’exécution des obligations contractuelles, 2013
2
ibidem
3
Cass. (1er ch.), 21 février 1907, Pas., 1907, I, p. 135.
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Les clauses applicables en cas d’inexecution des obligations contractuelles 294 Dr 23 7 PG33
5
C. civ., art. 1011.
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Les clauses vont en grande partie s’occuper de libérer, adapter et restreindre les exigences ou
les effets de la responsabilité en cas de non réalisation d’un engagement6.
Section 1. notion
A la lecture de la doctrine, on peut s’apercevoir que les auteurs définissent, au sein de leurs
textes, le sujet comme des mesures prises par les parties contractantes. Il faut en principe, en
vertu de cette responsabilité, réparer de manière intégrale le dommage qui a pu être causé7.
Une notion spécifique des clauses limitatives ou exonératoires en Belgique n’existe pas. Cette
notion va donc être prise en compte par la doctrine et la jurisprudence8. Ces deux clauses vont
quand même être différenciées malgré le fait qu’elles sont vues, la plupart du temps, comme
un principe. Dans la doctrine néerlandophone celles-ci ne forment qu’un, sous l’appellation, «
exoneratieclausule » ou « exoneratiebeding ».
La clause ne peut aboutir que si le créancier a pris connaissance de la clause avant la clôture
du contrat et doit obligatoirement avoir posé sa signature. 9 Pour que ce soit licite, il faut
également que le contrat soit établi de bonne foi, conformément à l’article 1134 du code
civil10
Commençons par la clause exonératoire, le débiteur ne sera pas jugé comme responsable de la
non-réalisation, de la réalisation défectueuse ou de la réalisation tardive. Il ne sera dès lors pas
tenu de répondre aux dommages et intérêts liés à son manquement. À titre d’exemple, nous
pouvons citer les restaurateurs qui déclinent toute responsabilité en cas de vol dans leur
établissement. Notons également que les clauses limitatives sont davantage plus utilisées que
les clauses exonératoires. Elles sont donc « celles qui, supposant la faute contractuelle établie,
fixent le montant maximum possible des dommages-intérêts. »11
6
E. MONTERO, « Les clauses limitatives ou exoneratoires de responsabilité », les sanctions de l’inexécution
des obligations contractuelles, M. Fontaine et G. Viney, Bruxelles, Bruylant, 2OO1, p. 361
7
8
Les clauses applicables en cas d’inexecution des obligations contractuelles 294 Dr 23 7 pg1046
9
Traité theorique et pratique obligation I 294dr171 pg II.1.6 - 58
10
C. civ., art. 1134.
11
C. DELFORGE, J. VAN ZUYLEN, Les défauts de la chose, Limal, Anthemis, 2015, p. 372.
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Le régime juridique que ce soit pour les clauses limitatives est le même que celui pour les
clauses exonératoires.
La responsabilité
Il doit y avoir plusieurs conditions pour pouvoir engager une responsabilité. La première doit
contenir un contrat entre la victime et le responsable, il doit y avoir une obligation qui n’a pas
été respectée ou qui n’a pas été faite et les parties doivent être reliées par un contrat.
Il existe deux types de clauses, la contractuelle et la délictuelle ( voir le site internet )
Le principe de la validité :
On peut faire face dans le droit belge a deux cas de responsabilité. On a la responsabilité
contractuelle et la responsabilité délictuelle. Si une responsabilité n’est pas contractuelle alors
elle sera automatiquement délictuelle. On peut la retrouver dans le code civil tout fait
quelconque de l’homme, qui a cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il
est arrivé à le réparer’ 12 art 1240 du code civile. Ils ont 10 ans pour pouvoir agir en justice.
: Arret de 5 juillet 201713
Il est néanmoins important d’avoir une idée des autres clauses existantes.
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§1. La clause pénale
Conformément à l’article 1126 du code civil, la clause pénale va jouer en faveur du créancier,
elle va prendre forme au moment de la finalisation du contrat. En outre, elle va définir les
conséquences financières en cas de non-respect des obligations par le débiteur. Cependant, la
clause peut également jouer en faveur du débiteur, en diminuant les réparations financières
qu’il pourrait y avoir à l'occasion d’un non-respect d’une obligation avec un somme d’argent
insignifiante14. (C. Civ., art. 1231, §1)
Larret du 22 mars 1979, si y a un doute qui existe sur le sens de la clause, sur le but de clause
Interprétation
14
C. civ., art. 1231.
15
P. DENIS, « Coronavirus : force majeur ? ‘Hardship’ Report d’execution obligations ? quelques éléments
pratique, conseils pour l’analyse et la rédaction des claueses », D.A., 2020, p. 4.
16
C. civ., art. 1147 et 1148
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Les clauses doivent être vues de la manière la plus stricte. En cas de doute sur l’interprétation
des clauses limitatives ou exonératoires de responsabilité, conformément à l’arrêt du 22 mars
1979, il y aura lieu de se référer à l’article 1162 du code civil. La règle Contra proferentem
qu’on retrouve dans les articles VI.37, §2 ET XIV. 18, §2 du code de droit économique
17permet également de faire en sorte qu’en cas de doute sur une clause, la décision soit prise
par la manière la plus propice pour le consommateur 18
Section 4. Validité
La validité des clauses limitatives ou exonératoires évoque tant de la matière contractuelle que
de la matière extracontractuelle. Elles sont considérées comme théoriquement valables. La
validité des clauses doit se faire tout en respectant les règles nommées dans l’article 1108 du
code civil.
Section 1. Le dol
En vertu de l’article 1116 et 1602 du code civil, 19 toute déloyauté en vue d'inciter à l’erreur,
(telle qu’un silence intentionnel sur un sujet important) une des parties afin qu’elle conclut
quand bien même le contrat, aura comme conséquence une déclaration inapplicable. Peut
donc être comparée à la situation ou une personne va délibérément commettre une faute.20
Peut être vue comme un élément qui pourrait nuire ou tromper la partie d’en face. Ex : un
mensonge qui va être dit pour pousser les personnes contractantes à passer à la signature.
La sanction de se dol va être la nullité du contrat, le juge étant le seul à pouvoir faire annuler
le contrat. A titre d’exemple dans le domaine de la vente, l’acheteur va pouvoir se faire
rembourser. Il y aura dol quand l’auteur va prendre en compte sa dissimulation trompeuse
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VERWILGEN, M., CLESSE, C., ( la résponsabilité du trvaailleur ) résponsabiliter civile du travailleur
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Est un sujet que les législateurs vont avoir du mal à définir, c’est donc la doctrine qui va
prendre le relais en essayant d’y mettre une explication. La faute lourde et la faute grave
peuvent être vues comme un synonyme. Mais il existe une distinction entre le dol et la faute
lourde. « la culpa lata est une faute tellement grossière, tellement excessive, qu’elle ne se
comprend pas d’une personne raisonnable »21
Conséquence de la nullité
Illicites sont les clauses, ipso facto, (Le fait qu’il n’y sai pas de discussion après une discision
tellement ça parait normal.) ‘ S’explique et s’applique par la conséquence immédiate d’un
acte.) Et donc dans ce cas remis à zéro.
Conclusion
21
M. FONTAINE et G. VINEY, Ibidem, p. 415
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TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
CHAPITRE I. PRESENTATION GENERAL
Section 1. Notion
Section 2. Différenciation avec d’autres clauses
§1. La clause pénale
§2. Clauses déterminant l’étendu des obligations souscrite
§3. La clause de force majeur
Section 3. Interprétation
Section 4. Validité
§1. Contractuelle et extracontractuelle
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES