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contrats
Egalement le contrat est cadré par des principes du droit des contrats dont les
principaux sont les suivants :
Les contrats
Troisième catégorie :
commutatifs
Par rapport à la
connaissance ou non
de l’importance des
prestations Les contrats
aléatoires
Première partie :
Les contrats
Troisième catégorie :
commutatifs
Par rapport à la
connaissance ou non
de l’importance des
prestations Les contrats
aléatoires
Première partie :
Les contrats
Troisième catégorie :
commutatifs
Par rapport à la
connaissance ou non
de l’importance des
prestations Les contrats
aléatoires
Première partie :
Contrats à exécution
instantanée
Classification selon de mode
d’exécution du contrat Contrats à exécution
successive ou contrats
successifs
Première partie :
Le contrat est formé par la rencontre d’une offre et d’une acceptation
qui est souvent immédiate exception faite des contrats complexes, qui
nécessitent des étapes pour se former (les pourparlers, la promesse de
contrat…).
Première partie :
Le Dol :
Le dol est défini comme étant une tromperie, ou toute manœuvre
employée par une partie pour inciter l’autre à signer. Art 52 et 53 du
DOC.
La violence :
Définie comme la contrainte exercée sans l’autorité de la loi pour
obliger une personne à contracter. Art 46 à 51.
Première partie :
2. La cause :
Pour être valable le contrat doit avoir une cause licite. Celle-ci peut être
définie comme la raison pour laquelle on a contracté (le pourquoi du
contrat) Art 62 du DOC.
Première partie :
juridique
Caractère patrimonial
personnel
Deuxième partie :
Le paiement de
Quasi-contrats
l'indu
L'enrichissement
sans cause
Deuxième partie :
Clause compromissoire Clause par laquelle les parties au contrat décident de ne pas
recourir aux tribunaux et de soumettre à l'arbitrage les diffé-
rends non encore nés mais qui pourront surgir entre elles.
Clause limitative ou exonératoire Clause qui aménage la responsabilité des parties. Les clauses
de responsabilité les plus usuelles fixent à l'avance le montant maximum de dommages-
intérêts en cas d'inexécution, d'exécution défectueuse ou de retard.
Clause résolutoire de plein droit Les parties prévoient que le contrat sera résolu de plein droit
si survient un événement décrit. Elle dispense le créancier de
s'adresser à la justice.
D- Clauses contractuelles usuelles
Clauses particulières Définition
Clause pénale Clause selon laquelle « une personne, pour assurer l'exécution
d'une convention s'engage à quelque chose en cas d'inexécution ». Le terme
« pénal » fait référence à des pénalités, montant forfaitaire fixé à l'avance.
Clause de réserve de propriété Elle a pour objet de différer le transfert de propriété d'un bien
jusqu'au complet paiement du prix.
Clause de révision de prix Les parties conviennent que le montant du prix variera en
fonction des conditions économiques.
L’exécution du contrat ou les effets du contrat :
La force obligatoire du contrat
Le contrat est la loi des parties :
• L’article 230 du DOC stipule « Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à
ceux qui les ont et ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel ou
dans les cas prévus par la loi ».
Le contrat et le législateur :
• Quand il s’agit d’une nouvelle loi, le législateur en principe, respecte la force obligatoire
du contrat car la stabilité des situations contractuelles est toujours souhaitable.
Cependant le législateur à travers une loi publique impose des règles impératives aux
contractants (ex : la durée dans un contrat de travail, le contrat de bail …).
DOC /
L’exécution du contrat ou les effets du contrat :
2. L’effet relatif des contrats :
Le principe de l’effet relatif du contrat, signifie que le contrat ne peut engendrer
d’obligation qu’au profit ou à la charge des parties contractantes.
Selon les dispositions de l’article 228 du DOC « Les obligations n’engagent que
ceux qui ont été partie à l’acte : elles ne nuisent point au tiers et elles ne leur
profitent que dans les cas exprimés par la loi ».
Le DOC pose ainsi le principe de la relativité des contrats, c’est-à-dire que ce qui a
été fait entre certaines personnes ne peut nuire ni profiter à d’autres.
Cependant, il existe d’importantes exceptions (effet vis-à-vis des tiers).
Principe de l’effet relatif des contrats :
Tout d’abord, on peut définir les tiers au contrat en disant : ce sont tous ceux qui ne sont pas les
contractants. Les tiers peuvent être :
a) Les « ayants cause » particuliers des contractants ou à titre particulier :
On appelle « ayant cause particulier » ou « à titre particulier » celui qui a acquis un bien ou droit
déterminé. Ce sont ceux qui tiennent un bien ou un droit déterminé de l’une des parties contractantes.
(Acheteur, donataire ou même les contrats de travail en cas de vente du fond de commerce).
b) Les créanciers chirographaires :
Sont des tiers qui ne disposent d’aucune garantie particulière pour être payé avant les autres.
Cependant, ils ont un droit de gage général sur le patrimoine de leur débiteur.
c) Les ayants –cause à titre universel :
Les ayant cause à titre universel sont les personnes qui recueillant la totalité ou une partie du
patrimoine (Selon l’article 229 du DOC).
d) Les tiers absolus :
Ils sont ceux qui n’ont aucun rapport juridique avec l’un ou l’autre des contractants.
On dit que le contrat est opposable aux tiers (Principe de l’opposabilité du contrat aux tiers), dans ce
sens, le contrat est un fait social vis-à-vis des tiers, voir Art 228 du DOC.
Principe de l’effet relatif des contrats / les exceptions
relatives au principe de la relativité au contrat :
Des cas peuvent se présenter où le contrat produit des effets obligatoires à l’égard des tiers.
Il s’agit essentiellement des contrats collectifs et de la stipulation pour autrui.
Définition :
Les contrats collectifs (les conventions collectives) :
Il s’agit d’un contrat passé entre d’une part un ou plusieurs syndicats de salariés et un ou
plusieurs employeurs en vue de régler des problèmes liés au travail : salaires, congés etc.
La stipulation pour autrui :
C’est l’opération par laquelle le stipulant demande au promettant de s’engager au profit
d’un tiers, le bénéficiaire.
L’article 33 du DOC pose la règle suivante ; « Nul ne peut engager autrui, ni stipuler pour
lui ..... ». Mais l’article 34 autorise la stipulation pour autrui.
L’inexécution du contrat :
La mise en jeu de la responsabilité contractuelle du débiteur suppose la
réunion de trois conditions :
• Une faute contractuelle
• Un dommage
• Un lien de causalité entre la faute et le dommage.
D’une manière générale, l’inexécution totale ou partielle du contrat
donne lieu à des poursuites pour : exécution, résiliation du contrat ou
invocation de la responsabilité civile.
Les défauts d’Exécution du contrat
Mise en œuvre de la Lorsque l’exécution forcée n’est pas possible, le contractant lésé peut
responsabilité civile engager la responsabilité civile contractuelle du débiteur : il recevra alors
une réparation du préjudice par équivalent (dommage et intérêts) ;
Les dérogations aux obligations
Les Faits juridiques: Le client a cru acheter un véhicule dont le moteur comptait
50 000 Km alors que celui-ci en comptait 150 000 Km. Cette erreur a été provoquée
par le truquage du compteur du véhicule, c’est-à-dire par une manœuvre destinée à
tromper l’acheteur. En constatant cela, l’acheteur se demande sur l’action qu’il doit
mener pour restituer son argent et rendre la voiture à son propriétaire initial.
Problème de Droit: Peut-on considérer le contrat de vente invalide et est censé être
annulé?
Corrigé de l’application 1 :
Règle de droit: les faits de l’espèce relèvent du droit des Obligations. Dans le
DOC, le dol est défini comme étant une tromperie, ou toute manœuvre employée
par une partie pour inciter l’autre à signer. Art 52 et 53 du DOC.
Solution: L’acheteur ayant été victime de Dol, est amené d’intenter une action en
nullité relative puisqu’il s’agit d’un dol constaté par l’acheteur et confirmé par un
ou des professionnels dans la mécanique et l’électronique automobile. Le client
pourra en effet, après approbation du juge annuler le contrat de vente, Ainsi sera
prononcée, la Résolution du contrat de vente (contrat à exécution instantanée),
l’anéantissement rétroactif du contrat et la remise en l’état des parties( le client va
se faire rembourser et le vendeur va récupérer sa voiture en l’état de vente)
Application 2 :
Karim est propriétaire d’un petit local à casablanca qu’il a loué à Ayoub , l’un de ses
camarades de faculté, qui prétendait vouloir y déposer des meubles. En réalité,
Ayoub a loué le local pour le stockage et la vente du cannabis.
Karim informé par un ami, se demande s’il possible pour lui de
demander l’annulation du contrat de bail ?
Application 2 :
Les Faits juridiques: Le propriétaire du bail pensait louer son local pour qu’il
serve d’entrepôt de meubles (activité licite), alors que le local est utilisé par le
locataire comme lieu de stockage et de vente de cannabis. Cette activité étant
prohibée par la loi, donc le contrat de location est effectuée pour une cause interdite
par la loi et incombe la responsabilité du locataire qui exerce son activité dans ce
local.
Problème de Droit: Peut-on considérer la cause illicite un élément suffisant pour
annuler un contrat de bail? Sur quel fondement juridique, le locataire peut-il être
poursuivi ?
Application 2 :
Règle de droit: les faits de l’espèce relèvent du droit des Obligations. Dans le DOC,
l’article 62 stipule que l’obligation sans cause ou fondée sur une cause illicite est non
fondue. La cause est illicite quand elle est contraire aux bonnes mœurs, à l’ordre public ou
à la loi.
Solution: Le propriétaire du local, ayant été informé par l’activité illicite de son locataire,
doit intenter une action en nullité absolue auprès du tribunal de commerce. Toutefois, cette
action pourra être aussi menée par une tierce personne soucieuse de l’intérêt général ( un
avocat ou un voisin du propriétaire). Après l’enquête judiciaire, le juge pourra ainsi décider
la résiliation du contrat de bail, qui est un contrat à exécution successive ( obligation
contractuelle) , en outre le locataire sera aussi poursuivi pour activité illicite selon la code
civil ( obligation légale). Le locataire peut être sanctionné par une amende à payer plus une
peine d’emprisonnement.
Cas pratiques :