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SOCIOLOGIE DU TRAVAIL

(cours 11)

partiel = le 5 janvier 8h30 - 9h30 (6 questions de cours)

RÉVISION
crise du travail sur les gens en situation d’exclusion — >
- Robert Castel (« les métamorphoses de la question sociale ») qui nous dit que la société salariale
pendant les 3 glorieuses était un espace de centralité car il prend la majorité du temps des gens, il
permet l’intégration des gens (dans la zone central). Mais il y a aussi une zone de vulnérabilité avec
des CDD plutôt, des contrats de courts termes, qui ne permettent pas des relations sociales très
stables au sein du travail mais en dehors aussi. Enfin il y a la zone de désaffiliation avec pas de
travail donc pas de lien social.
- Serge Paugam (« la disqualification sociale ») qui nous dit que les gens qui travaillent pas, vont en
+ être touché par un phénomène de disqualification sociale = ils vont être jugés négativement,
rabaissés, par les populations placés juste au dessus de leur classe.
Le premier facteur d’exclusion, de pauvreté, est l’origine sociale qui est l’ensemble des capitaux
transmis par notre famille. Ce facteur est à l’origine des inégalités car notre origine sociale
conditionne notre futur.

Quand on parle de pauvreté on parle de deux types de pauvreté : la pauvreté absolue qui renvoie à
toute personne qui se trouve dans une situation dans laquelle elle n’arrive pas à satisfaire ses
besoins primaires et la pauvreté relative qui renvoie a toute personne qui se trouve dans une
situation dans laquelle elle rencontre des difficultés pour accéder au niveau de vie moyen. (moins de
60 % du revenu médian)

La crise du travail c’est aussi le fait qu’il y ait des conflits de + en + importants entre les classes
sociales.

B) les conflits au travail

Quand on parle de conflits, on parle de situations d’oppositions entre des personnes, des groupes
sociaux, des cultures etc. Les conflits peuvent prendre différentes formes ; des conflits ouverts où il
y a un véritable affront verbal ou physique, des conflits larvés où il y a des propos cachés (dans le
dos) ou des conflits refoulés ou les gens ne s’aiment pas mais ne le disent pas par ex.

Pour les sociologues le conflit il est normal car il permet le changement social. Pendant longtemps
on a perçu le conflit malgré tout comme dysfonctionnel et de + en + aujourd’hui on va le déterminer
comme fonctionnel notamment dans le monde du travail ( où on va avoir des coachs de conflits, de
communication etc).
Les conflits au travail pendant longtemps ont été vécus et perçus comme des conflits de classe. On a
eut une vision du monde marxiste cad reposant sur un mode de production qui va s’opposer aux
forces productives. Les conflits au travail jusque dans les années 50 ont alors été extrêmement
politisés.

Progressivement cette vision va être remise en question, notamment par Dahrendorf qui va
expliquer qu’on va passer de conflits de classe à des conflits d’intérêts. Il explique que
progressivement les syndicats vont négocier des conventions, il appelle ça le syndicalisme
réformateur ( montée à partir des 30 glorieuses) et qui rendrait possible la résolution des conflits de
l’ordre du gagnant gagnant. Il remarque qu’avec ce syndicalisme les revendications vont être de +
en + être individualistes. Il explique que si cette évolution a pu avoir lieu c’est pcq l’ouvrier est
rentré dans la société de consommation.
Il nous disait que le profil des syndiqués aller changer et que donc le syndicalisme allait connaître
une crise.

Les professions qui se syndiquent le + sont les profs (primaires et secondaires surtout) et le secteur
de la police. Ce sont des syndicats par intérêt à chaque fois.
Le premier profil des syndiqués sont les gens qui sont socialisé à ça, ils rentrent très souvent en
entreprise avec une vision marxiste, basé sur la revendication.
Le second profil est celui des gens qui souhaitent être protégés, représentés.
Ces deux profils posent problèmes aux employeurs. Et on peut observer au cours des dernières
années qu’on a un retour des conflits de classe mais plutôt du coté du patronnât. — > les formes
d’organisation du travail modernes acceptent de moins en moins la contradiction.

Alain Touraine, sociologue du travail, va dire qu’aujourd’hui les conflits se situent sur les projets
culturels, les projets de sociétés. Les mouvements sociaux vont porter de + en + sur les identité, les
orientations sexuelles, l’écologie etc. Il explique que dans les entreprises aujourd’hui, ce sont des
conflits de sociétés qui apparaissent. Progressivement l’entreprise devient un lieu de conflits
d’enjeux sociétaux sur les pratiques discriminatoires, sur la pollution etc, et il appelle ces
entreprises les entreprises « post-moderne ».

Pierre Bourdieu avait une vision particulière de l’espace social, selon lui c’est un champ de lutte
pour la domination. Les espaces sociaux sont traversés par différents champs qui sont organisés par
des luttes pour leur domination. Pour lui, ceux qui dominent un champ ce sont ceux qui possède les
capitaux (économiques, culturels etc).

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