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DES HYDROCARBURES
LA SECURITE ET LA GESTION DES
PLATES-FORMES PETROLIERES
CHAPITRE I –EXPLOITATION DES GISEMENTS D’HYDROCARBURES
I- LES DIFFERENTS TYPES DE GISEMENTS DE PETROLES BRUTS ET DE GAZ NATURELS
Les gisements de pétroles bruts et de gaz naturels sont classés selon la nature des phases en présence
dans le réservoir et en surface.
a- Les gisements d’huiles : ce sont les gisements de pétrole brut où le gaz naturel qui peut être
associé à l’huile sous forme de gaz en solution (gaz associé) ou de gaz libre. On parle de :
Gisements de gaz humides ou à condensât: ce sont des gisements de gaz qui donnent
en surface du gaz et du condensât à cause de leur proportion non négligeables en HC condensables
(C4, C5).
Gisements de gaz secs : ils donnent en surface essentiellement du gaz (C1 à C3) et N2 ;
il ne se forme pas de phase liquide dans les conditions de production.
Gisements de gaz à condensât rétrogrades: ces gisements donnent en surface du gaz
et du condensât ; une partie du condensât s’étant formée à l’intérieur du réservoir du fait de la
condensation rétrograde : la température du réservoir est comprise entre la température critique et
le cricondentherme et le point représentant les conditions de réservoir se trouve à l’intérieur ou au
dessus de la zone de condensation rétrograde.
Gisements de gaz associé : le gaz associé coexiste dans le réservoir avec l’huile. Il peut
être présent sous forme de gaz dissous (huile sous saturée) ou sous forme de chapeau de gaz (huile
saturée).
Remarque : le gaz sec, le gaz humide et le gaz à condensât sont qualifiés de non associés (voir figures).
Le comportement des hydrocarbures est décrit à travers les diagrammes de phases qui représentent
les états physiques thermodynamiques dans lesquels ces hydrocarbures peuvent se trouver sous
différentes conditions de températures et de pressions.
Le diagramme de phase permet donc de savoir dans quel état et proportions existent les
hydrocarbures depuis le réservoir jusqu’en surface et ce durant la durée de la production. Il constitue
ainsi une information capitale pour l’exploitation du gisement.
- pour une température donnée inférieure à la température critique du mélange, les pressions Pb
et Pr ne sont pas les mêmes ;
- entre la température critique Tc et une température Tcc dite ‘température critique de
condensation’, on peut partiellement liquéfier le mélange et au dessus de la température critique de
condensation, il ne peut y avoir de phase liquide.
Les diagrammes PV et PT suivants nous montrent le comportement d’un mélange.
On définit :
Pression de bulle (ou Point de bulle) Pb : c’est la pression à laquelle apparaît la première bulle de
gaz quand on diminue la pression d’un liquide ; c’est aussi la pression à laquelle disparaît la phase
vapeur d’un mélange diphasique (liquide + vapeur) quand on augmente la pression de ce mélange.
Pression de rosée (ou Point de bulle) Pr : c’est la pression à laquelle disparaît la dernière goutte de
liquide d’un mélange diphasique (liquide + vapeur) quand on diminue la pression (on augmente le
volume) ; c’est aussi la pression à laquelle apparaît la phase liquide quand on augmente la pression
d’une vapeur.
Le lieu des points de bulle et des points de rosée sur le diagramme représente respectivement la
Courbe de bulle et la Courbe de rosée. Ces 2 courbes se raccordent en point qui est le Point critique (Pc,
Tc) et l’ensemble des lieux des points de bulle et de rosée définit la courbe de saturation du mélange.
*Pour un corps pur, la courbe de bulle et la courbe de rosée sont confondues.
Le point de bulle est un paramètre important pour les gisements de pétrole bruts car il donne l’état
dans lequel les hydrocarbures se trouvent dans le réservoir ainsi que les proportions des phases en
présence. Le point de rosée est un paramètre déterminant pour les gaz naturels, notamment en ce qui
concerne leur transport dans les pipelines.
Diagramme de phase
2- ESTIMATION DES RESERVES (QUANTITES EN PLACE)
Considérerons un volume d’huile monophasique dans le réservoir qui s’écoule vers le sondage, monte
dans le tubing de production, passe dans la collecte et dans les installations de traitement pour donner
un certain volume d’huile de stockage, en surface.
On définit :
- le facteur volumétrique de formation de l’huile Bo qui est le volume de la phase liquide dans le
gisement qui a donné un volume unité d’huile (1 bbl) en condition de stockage ; l’unité est le baril/baril
ou m3/m3 ;
- le facteur volumétrique de formation du gaz Bg qui est le volume de gaz dans le réservoir, dans
les conditions de réservoir qui va donner 1 SCF de gaz dans les conditions de surface ; l’unité est le
SCF ;
- le rapport Gaz/Huile GOR (Gas Oil Ratio), c’est le volume de gaz standard récupéré avec un volume
unité d’huile de stockage, l’unité est le pied cube /barils ou m3/m3. On distingue le Dissolved GOR
(Quantité de gaz dissoute à l’intérieur même du réservoir à cause de la chute continue de pression
dans le réservoir. Cette quantité décroit jusqu’à la saturation en gaz du réservoir) et le Producing GOR
(quantité de gaz dissoute en surface à cause de la chute de pression entre le réservoir et la surface).
Les réserves sont les quantités d’hydrocarbures initialement en place dans le réservoir.
Les réserves portent plusieurs dénominations (prouvées, probables, possibles) selon qu’elles peuvent
être produites avec les techniques actuelles, avec l’évolution des techniques ou qu’elles soient encore
au stade de prospect.
Le calcul des quantités d’huiles et de gaz dans le réservoir se fait à partir de méthodes volumétriques
et de simulation.
Les méthodes volumétriques comprennent la méthode des bilans matière dont l’utilisation nécessite
d’existence de données de production (historique de la production).
Une toute première approche pour déterminer les réserves est le calcul à partir des formules ci-après,
connaissant notamment certaines informations sur la roche réservoir et les fluides contenus.
Avec :
Bbl : baril
Φ : la porosité
Sh : la saturation en huile
Bh : facteur volumétrique de formation d’huile
SCF : Standard Cube Feet
Sg : la saturation en gaz
Bg : facteur volumétrique de formation de gaz
Φ : porosité
Hi : hauteur initiale
S : saturation
Saturation
en huile (So) Saturation en eau (Sw) Saturation en gaz (Sg)
Les mécanismes de production ou encore mécanismes de récupération sont les mécanismes par
lesquels les hydrocarbures sont remontés en surface. Ces mécanismes sont en relation avec le régime
de pression existant dans le réservoir et le mode d’écoulement des fluides.
Les HC sont produits par le différentiel de pression existant entre le réservoir et la surface en passant
par le fond du puits et la colonne de production. Au fur et à mesure de la production, le pression de
gisement chute et tend vers la pression de fond de puits qui diminue également si bien que ce
différentiel de pression tend à s’annuler réduisant la capacité des HC à remonter naturellement à la
surface. On a alors recours à des techniques d’activations pour de maintenir la pression du gisement,
prolonger la production des HC et récupérer davantage d’hydrocarbures.
1- Le drainage naturel
Le drainage naturel ou récupération primaire concerne les réservoirs où la pression initiale est assez
forte pour permettre la remontée naturelle des hydrocarbures en surface (puits éruptifs), on a une
décompression du réservoir qui emmène les HC en surface. Ces mécanismes naturels sont
essentiellement dus à :
- l’expansion monophasique de l’huile ou du gaz dissous (déplétion ou solution gas drive) : c’est
le cas d’un gisement d’huile (sous saturé et saturé) ou d’un gisement de gaz.
Si c’est un réservoir d’huile, celui-ci ne contient pas de chapeau de gaz ni d’aquifère et les
fluides sont produits par la seule force due à l’expansion de l’huile et de façon négligeable par
l’expansion de l’eau connée et par la force de compaction de la roche. L’expansion de l’huile étant
majoritaire et la compressibilité de l’huile faible, la pression chute rapidement au cours de la
production. Lorsque la pression du réservoir atteint la pression de bulle, le gaz est libéré en solution et
l’expansion de ce gaz ralenti la chute de pression dans le réservoir. Le gaz libéré en solution, lorsqu’il
atteint la pression de saturation va former un chapeau de gaz au-dessus de l’huile et limiter également
la chute de pression.
Dans le cas d’un réservoir de gaz la production est simplement le fait de l’expansion du gaz.
- l’expansion d’un aquifère (water drive): la chute de pression dans le gisement est limitée par
l’aquifère et l’huile est drainée par l’aquifère.
- l’expansion d’un gaz cap (poche de gaz) au-dessus de l’huile (gas drive) : la chute de pression est
limitée par le chapeau de gaz.
En général, on a une meilleure récupération dans le cas de l’expansion par un aquifère, moyenne dans
le cas de l’expansion par gaz cap et faible pour une expansion monophasique de l’huile.
Remarque : - la plupart des gisements d’huile sont produits par la combinaison de 2 ou de ces 3
mécanismes ;
- les gisements de gaz ou de condensât sont produits par drainage naturel puisque plus légers que l’air
et très compressibles : puits éruptifs.
Dans le cas le plus simple, la production d’un volume V d’huile provoque dans le réservoir une
décompression de l’huile. On estime grossièrement le volume d’hydrocarbures récupérés par la
décompression naturelle du réservoir c'est-à-dire par production primaire par la relation entre la
production et la décompression du fluide traduite par le cœfficient de compressibilité :
dV 1
C où dV (∆V) est la variation du volume d’huile (volume initial ou réserves – volume
Vi dP
final) ; V le volume d’huile initialement en place (réserves) et dP la variation de pression dans le
réservoir.
1- LA RECUPERATION PRIMAIRE
ℎ𝑢𝑖𝑙𝑒 𝑟é𝑐𝑢𝑝é𝑟é𝑒
𝑅𝐹 = ℎ𝑢𝑖𝑙𝑒 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒
Avec :
RF : taux de récupération
Elle se veut passive car dépendant de la pression au sein du gisement. Elle se fait en trois
phases :
A côté de ces techniques, nous avons également l’acidisation (injection d’acide dans la
formation), la fracturation hydraulique (injection d’eau à forte pression dans la formation).
Ces 2 dernières techniques de traitement des formations ont pour objectif de dégager les
pores de la formation ou de créer des fissurations à l’intérieur de celle-ci afin de permettre à
l’huile de s’y écouler facilement.
Les huiles lourdes représentent un potentiel considérable, de l’ordre de deux cent (200)
milliards de quantité en place. Mais leur exploitation est extrêmement modeste : de l’ordre d’un
pourcent de la production mondiale.
La chaleur est introduite par pompage de la vapeur dans le puits avec des moyens similaires à
l'injection d'eau. Il existe plusieurs formes différentes de la technologie, les deux principales
étant la stimulation cyclique de la vapeur et l'inondation de vapeur.
- Stimulation cyclique de vapeur (CSS) : Tout d'abord, de la vapeur est injectée dans un
puits à une température de trois cent (300) à trois cent quarante degré Celsius (340°C)
pendant une période de plusieurs semaines à plusieurs mois. Ensuite, on laisse le puits
reposer pendant des jours ou des semaines pour permettre à la chaleur de pénétrer dans
la formation. Enfin, l'huile chaude est pompée hors du puits pendant une période de
plusieurs semaines ou mois. Une fois que le taux de production baisse, le puits est
soumis à un autre cycle d'injection, de trempage et de production. Ce processus est
répété jusqu'à ce que le coût d'injection de vapeur devienne plus élevé que l'argent
généré par la production de pétrole. La méthode CSS présente l'avantage que les facteurs
de récupération sont d'environ vingt à vingt-cinq pourcent et l'inconvénient que le coût
d'injection de vapeur est élevé. Deux mécanismes sont à l'œuvre pour améliorer la
quantité d'huile récupérée. La première consiste à chauffer l'huile à des températures
plus élevées et à diminuer ainsi sa viscosité afin qu'elle s'écoule plus facilement à travers
la formation vers les puits producteurs. Un deuxième mécanisme est le déplacement
physique employant une manière similaire à l'inondation d'eau, dans lequel le pétrole
est censé être poussé vers les puits de production. Bien que plus de vapeur soit
nécessaire pour cette méthode que pour la méthode cyclique, elle est généralement plus
efficace pour récupérer une plus grande partie de l'huile.
- L'inondation de vapeur est un moyen d'introduire de la chaleur dans le réservoir en
pompant de la vapeur dans le puits avec un modèle similaire à celui de l'injection d'eau.
Finalement, la vapeur se condense en eau chaude; dans la zone de vapeur, l'huile
s'évapore et dans la zone d'eau chaude et se dilate. La dilatation de l’huile entraine une
réduction de sa viscosité. Pour garantir son succès, le processus doit être cyclique.
- Le drainage par gravité assisté par vapeur (SAGD), est une forme d’inondation de
vapeur dans laquelle deux puits horizontaux sont forés, l'un à quelques mètres au-dessus
de l'autre, et de la vapeur est injectée dans le puits supérieur. Le but est de réduire la
viscosité du bitume au point où la gravité le tirera vers le bas dans le puits producteur.
L'alternative à la vapeur produite en surface est la production de vapeur en fond de puits
qui réduit les pertes de chaleur et génère de la vapeur de haute qualité dans le réservoir,
ce qui permet une production plus rapide de pétrole lourd et de sables bitumineux.
Figure 1: L'injection de vapeurs dans un puits
Une méthode plus récente consiste à injecter de la vapeur d’eau moins chaude à basse pression
dans un secteur plus étendu couvrant deux ou trois zones ou plus à la fois, ce qui crée une nappe
de vapeur qui comprime le pétrole dans chacune de ces zones. Cela permet d’obtenir un flux de
pétrole plus important à la surface tout en utilisant moins de vapeur.
La récupération assistée du pétrole solaire consiste à injecter de la vapeur obtenue grâce à des
concentrateurs solaires. Ils concentrent l'énergie du soleil pour chauffer l'eau et produire de la
vapeur. La production de vapeur grâce à l'énergie solaire s’avère être une alternative viable à la
production de vapeur obtenue par la combustion du gaz.
La combustion in situ est une méthode de récupération thermique onéreuse consistant à injecter
de grandes quantités d’air ou de gaz contenant de l’oxygène dans le gisement et à faire brûler
une partie du pétrole brut. La chaleur dégagée fluidifie le brut lourd et facilite son déplacement.
Les gaz chauds, produits par le feu, augmentent la pression dans le réservoir et créent un front
de combustion étroit qui pousse le brut fluide du puits d’injection vers le puits de production.
Le brut plus lourd reste en place et alimente la combustion à mesure de la lente progression du
front de combustion. Le processus est suivi de près et réglé par dosage de l’air ou du gaz injecté.
La combustion in situ fonctionne mieux lorsque la saturation en pétrole et la porosité sont
élevées. Il existe deux méthodes de combustion : la combustion sèche ou dry combustion et la
combustion humide ou wet combustion.
- La combustion sèche :
o Vers l’avant : un initiateur est utilisé pour mettre le feu au pétrole. Comme le
feu progresse le pétrole est poussé loin du feu, vers le puits de production.
o Inverse : l'injection de l'air et l'allumage se font à partir de directions opposées.
Sous les effets conjugués du dégagement de chaleur des réactions chimiques, des phénomènes
de transport de matière et des changements de phases, plusieurs fronts et zones caractéristiques
apparaissent. Le front le plus évident est le front de combustion, spatialement détectable par un
maximum de température directement lié à la présence des réactions chimiques. Cette zone est
très mince, de l’ordre du centimètre. De part et d’autre de ce front, plusieurs zones
caractéristiques peuvent être remarquées. Quatre zones numérotées d’amont en aval, sont
indiquées sur la figure 7 :
Source : https://core.ac.uk/download/pdf/43007856.pdf
Zone 1 : Cette zone est la zone brûlée. La combustion a déjà eu lieu et a laissé une roche quasi
vierge de toute matière organique. L’air injecté s’échauffe au contact de cette matrice qui a
accumulé une grande partie de la chaleur de combustion. Ainsi, une partie de cette chaleur
"perdue" est transportée vers la zone de combustion et vers l’huile non encore brûlée.
N’oublions pas à ce stade que le but du procédé est de chauffer l’huile en place grâce à l’énergie
dégagée par les réactions chimiques. La conséquence de ces échanges thermiques est
l’abaissement de la température en allant vers la face d’entrée.
Zone 2 : C’est la zone de combustion. L’oxygène est consommé par les réactions chimiques.
C’est précisément ici que se situe le front de combustion et, par conséquent, la température la
plus élevée.
Zone 3 : C’est la zone de déposition du fuel. Les fractions lourdes qui n’ont été ni déplacées,
ni vaporisées sont disponibles pour être oxydées en zone 2. C’est ici que l’on trouvera les
premières traces d’huile à proprement parler.
Source : https://core.ac.uk/download/pdf/43007856.pdf
Zone 1 : L’eau injectée sous forme vapeur s’évapore quand elle atteint une zone où la
température est assez élevée pour autoriser son évaporation. On a donc un écoulement
diphasique eau-gaz. L’évaporation affecte directement le profil de température qui se voit
creusé au niveau du front de vaporisation.
Zone 2 : Si la quantité d’eau injectée n’est pas trop importante, l’eau se trouve à l’état vapeur
dans cette zone. Le front de vaporisation se situe à la frontière entre la première zone et celle-
ci, région dans laquelle le gradient de température est très important.
Zone 3 : C’est la zone de combustion. Elle est similaire à la zone 2 du cas sec si ce n’est que la
présence plus importante d’eau à l’état gazeux peut influencer voire modifier les réactions
d’oxydation.
Zone 4 : La température dans cette zone est peu différente de la température de saturation de
l’eau à la pression du réservoir. Il se produit une ré-condensation progressive de la vapeur d’eau
qui impacte sur le profil de température. Par ailleurs, les fractions les plus légères de l’huile
s’évaporent. Si le niveau de température, directement lié à la pression du réservoir le permet,
des réactions d’oxydation peuvent avoir lieu. On peut noter que cette zone est beaucoup plus
large que celle équivalente au cas sec, c’est-à-dire la zone 3. La quantité d’huile non brulée
encore en place sera alors plus importante et par conséquent la quantité d’huile récupérée sera
probablement supérieure au cas sec.
Zone 5 : Cette zone est substantiellement équivalente à la zone 4 du cas sec. Cependant, la
saturation d’huile et d’eau sont plus importantes. L’huile n’étant pas très mobile à cette
température, les pertes de charges peuvent être plus importantes que dans le cas sec.
La description en zones présentée ici est assez simpliste, par exemple en ce qui concerne les
réactions chimiques et la déposition du fuel. Mais elle a l’avantage de présenter les principaux
phénomènes, mécanismes et couplages qui peuvent se produire pendant le procédé. On gardera
néanmoins à l’esprit que les phénomènes sont beaucoup plus complexes.
Source : https://planet-terre.ens-lyon.fr/article/fluide-supercritique.xml
3.2- Les méthodes chimiques ou Chemical Enhanced Oil Recovery (CEOR)
Une émulsion est un mélange hétérogène de deux substances liquides non miscibles, l'une étant
dispersée sous forme de petites gouttelettes dans l'autre. Elle est en général composée de deux
phases : hydrophile (eau) et une phase lipophile (huile).
Les émulsions sont des systèmes instables qui se séparent plus ou moins rapidement (exemple
: l'eau et l'huile). C'est pourquoi la plupart des émulsions contiennent des émulsifiants appelés
encore tensioactifs, ou surfactants ou agents de surface, qui ont pour rôle de stabiliser
l'émulsion. Ce sont de petites molécules amphiphiles constituées d'une tête hydrophile ayant
une affinité pour l'eau, et d'une queue hydrophobe ayant une affinité pour l’huile.
Source : http://ressources.unisciel.fr/formulation_cosmetique/co/1-1.html
Elles forment un « film inter facial » autour des gouttelettes se trouvant dans la phase dispersée.
En effet, la tête hydrophile forme des liaisons hydrogènes et ioniques avec la phase hydrophile
tandis que la queue hydrophobe forme des liaisons de Van der Waal et des interactions
hydrophobes avec la phase lipophile. Ce phénomène a pour effet de diminuer la tension inter
faciale. Elles donnent une stabilité importante dans le temps aux émulsions. Sans les
émulsifiants, les émulsions se séparerais très rapidement.
Source : http://ressources.unisciel.fr/formulation_cosmetique/co/1-1.html
Il est possible de produire les bruts lourds et extra-lourds, en les mettant en émulsion dans l’eau.
Cette méthode permet d’abaisser la viscosité de ces bruts en réalisant des émulsions contenant
typiquement soixante-dix pourcent de pétrole. Le mélange ainsi réalisé peut-être plus
facilement produit.
Dans les conditions de fond des réservoirs, l’eau a presque toujours une viscosité plus faible
que l’huile. Or, tout en assurant le maintien de la pression du réservoir, l’eau injectée devrait
aussi idéalement pousser l’huile, tel un piston. Mais, parce qu’elle est plus mobile que l’huile,
elle faillit souvent à cette mission, se faufilant par les chemins de moindre résistance que lui
offre le réservoir. Remédier à ce problème est, dans le principe, tout aussi simple : il s’agit de
réduire la mobilité de l’eau en augmentant sa viscosité, de manière à rapprocher autant que
possible ses propriétés de celles de l’huile cible. Comment ? En lui ajoutant un polymère,
longue chaîne moléculaire qui répète à l’identique et un grand nombre de fois le même motif
de base. À la condition que ce polymère soit soluble dans l’eau, il pourra s’y déplier et
augmenter la viscosité de cette dernière. Cette méthode permet d'améliorer le rendement du
balayage vertical et horizontal et par conséquent d'améliorer le rapport de mobilité eau/pétrole.
Les polymères utilisés sont ceux de la famille des polymères associatifs hydrosolubles (PAH).
Ces systèmes amphiphiles présentent en milieu aqueux des propriétés rhéologiques originales
comme un effet épaississant, gélifiant ou viscoélastique modulables en fonction de la
température et de la présence d’additifs (sels ou tensioactifs) sont recherchées. Des agents
tensioactifs peuvent être utilisés en association avec des polymères. L’acidification est une
méthode qui permet d’augmenter la production d’un puits en introduisant directement de l’acide
dans un réservoir productif afin d’ouvrir des passages d’écoulement par réaction de produits
chimiques avec les minéraux.
4. La méthode biochimique
L’injection de micro-organismes est rarement utilisée en raison de son coût plus élevé et parce
que ses développements ne sont pas unanimement acceptés. Ces micro-organismes digèrent
partiellement les molécules hydrocarbonées longues, soit génèrent des bio tensioactifs (tels des
rhamnolipides), ou en émettant du dioxyde de carbone (qui agit alors comme décrit dans
l'injection de gaz ci-dessus).
Trois approches ont été utilisées pour réaliser l'injection microbienne. Dans la première
approche, les cultures bactériennes mélangées avec une source d'alimentation (un hydrate de
carbone tel que de la mélasse est couramment utilisé) sont injectées dans le gisement de pétrole
pour leur faire synthétiser des composés chimiques in situ, et ainsi faciliter la récupération du
pétrole. Avec l’essor de la biotechnologie moderne et des méthodes de modification génétique,
il est devenu possible d’améliorer cette technique, en modifiant des souches bactériennes pour
leur faire produire des surfactants ou des polymères plus adéquats ou en plus grande quantité.
Dans la seconde approche, des nutriments sont injectés dans le sol pour nourrir les organismes
microbiens existants ; ces nutriments augmentent la production par les bactéries des tensioactifs
naturels qu'ils utilisent normalement pour métaboliser le pétrole brut souterrain. Après que les
nutriments injectés aient été consommés, les microbes se mettent en sommeil, leurs extérieurs
devenant hydrophile, et ils migrent vers la zone de l'interface pétrole-eau, où ils créent des
gouttelettes de pétrole à partir de masses de pétrole plus importantes, ce qui rend les gouttelettes
plus susceptibles de migrer vers la tête du puits. La troisième approche est utilisée pour
résoudre le problème de la paraffine du pétrole brut, qui tend à précipiter lorsque le pétrole brut
s’écoule à la surface, car la température de la surface de la Terre est considérablement plus
froide que celles des gisements de pétrole. Aussi, certains micro-organismes propres aux
environnements pétroliers peuvent produire des gaz, ce qui permettrait de ré-pressuriser la
poche et de récupérer une partie du pétrole restant.
En plus des méthodes chimiques, biochimiques et thermiques, d’autres méthodes sont utilisées
pour augmenter la pression des fluides. Ce sont : l’acidification et la fracturation hydraulique.
5. L’acidification
L’acidification est une méthode qui permet d’augmenter la production d’un puits en
introduisant directement de l’acide dans un réservoir productif afin d’ouvrir des passages
d’écoulement par réaction de produits chimiques avec les minéraux. A l’origine, on a recouru
à l’acide chlorhydrique (HCl) pour dissoudre les formations calcaires et le grès. On l’appelle
souvent « acide à boue », car il sert aujourd’hui à nettoyer les trous colmatés par la boue de
forage et à rétablir la perméabilité aux alentours du trou de forage. Il est encore couramment
utilisé, mais on y ajoute différents produits chimiques pour limiter la réaction et empêcher la
corrosion et la formation d’émulsions.
L’acide fluorhydrique (HF), l’acide formique (CH₂O₂) et l’acide acétique (C₂ H₄ O₂ ,) sont
eux aussi utilisés, avec l’acide chlorhydrique, en fonction du type de roche ou de minéraux que
l’on trouve dans le réservoir. L’acide chlorhydrique est toujours combiné de nos jours avec l’un
ou l’autre de ces trois acides. Les acides formique et acétique sont utilisés dans les réservoirs
profonds de calcaire et de dolomie à très haute température et comme acides de désagrégation
avant la perforation. Presque tous les acides sont associés à des additifs tels que des inhibiteurs
pour empêcher une réaction avec les tubages métalliques et des agents tensioactifs pour
empêcher la formation de boues collantes et d’émulsions.
Huilerécupérée
RF
Huileinitialementenplace
La fracturation hydraulique
La fracturation (hydraulic fracturing ou fracking en anglais) est la méthode utilisée pour
augmenter par la force ou par la pression le débit de pétrole ou de gaz à travers un réservoir
jusqu’aux puits. La production peut diminuer lorsque la formation du réservoir n’est pas
suffisamment perméable pour permettre au pétrole de s’écouler librement vers le puits. Des
voies d’écoulement souterraines sont alors ouvertes par injection dans le réservoir d’un liquide
sous forte pression. Le puits est d’abord foré verticalement et renforcé par des tubages en acier
scellé dans du ciment pour éviter les fuites de gaz et d’HC. Une fois que le puits atteint la
formation ciblée, il est dévié à l’horizontale à travers la formation et c’est là qu’a lieu la
fracturation. Ce forage horizontal peut se poursuivre sur un kilomètre ou plus. Avant la
fracturation, l’enveloppe du puits de forage est perforée pour permettre au fluide de fracturation
d’être poussé hors du puits à l’intérieur de la formation rocheuse, et de libérer le pétrole et le
gaz naturel qui seront extraits vers la surface. La perforation cause des fissures dans la
formation, qui seront élargies durant la fracturation. Le fluide de fracturation, composé de près
de quatre-vingt-quinze pourcent (95%) d’eau, de quatre virgule cinq pourcent (4,5%) d’agents
de soutènement (sable ou proppant en anglais, métal, granules chimiques et coquilles) et
d’approximativement zéro virgule cinq pourcent (0,5%) d’additifs chimiques est pompé dans
le puits sous haute pression (de l’ordre de 300 bar à 2 500 m de profondeur) pour fissurer
davantage la formation rocheuse. Ces fissures s’étendent de cinquante (50) à cent (100) mètres
à partir du puits horizontal. Lorsque le pompage s’arrête, le fluide est évacué rapidement à la
surface, poussé par le gaz et l’eau de la formation. Ce sont les agents de soutènement qui
empêchent le réseau de fracture de refermer en constituant un milieu suffisamment poreux pour
permette la circulation ultérieure de produits à extraire. La quantité et la nature des produits
chimiques varient d’un réservoir à un autre selon les caractéristiques du milieu à fracturer
(profondeur, température, perméabilité, porosité, e etc.). Ces produits sont puisés dans une liste
de plus de sept cent cinquante (750) références commerciales. On trouve généralement de
quatre types :
Source : https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/fracturation-
hydraulique
Aujourd’hui, on peut compter sur une puissance égale à celle de six locomotives pour forcer
cinquante (50) millions de litres d’eau en une seule fois à travers un puits. Des additifs
sophistiqués permettent de rendre l’eau plus glissante, et maintiennent ouvertes des milliers
de fissures qui font jusqu'à trois (3) mm de largeur et cent (100) m de long et qui se forment
dans la roche ébranlée plus d'un kilomètre sous terre.
1- Injection d’eau
1.1- Avantages
Le waterflooding est la plus ancienne technique de récupération secondaire du pétrole. Malgré
son faible taux de récupération (trente pourcent environ) 30%, elle est toujours utilisée du fait
de son faible coût. En effet l’eau utilisée est soit celle produite avec les HC, soit l’eau salée de
mer ou encore l’eau des rivières, lacs…. Cette technique a l’avantage de maintenir la pression
dans le réservoir donc le taux de récupération.
1.2- Les inconvénients
Cependant, l’eau contient en général des matières qui sont défavorables à l’environnement : des
particules solides (diamètre de quelques microns) provenant de la formation géologique, l'huile
résiduelle et le soluté d'autres produits chimiques. Par leur transport et leur dépôt, ces particules
peuvent réduire considérablement les espaces poreux disponibles, dégrader la perméabilité du
milieu et donc réduire l'efficacité d'injection et d’exploitation. Il faut donc utiliser des
équipements pour le traitement de l'eau produite qui sont très coûteux. Et même malgré ce
traitement, l’eau n’est jamais à cent pourcent exempt de toutes impuretés.
2- Injection de gaz
2.1- Avantages
Le dioxyde de carbone supercritique, en tant que solvant, a l'avantage d'être plus économique
que d'autres liquides miscibles similaire tels que le propane et le butane et d’avoir une faible
toxicité. Les fluides supercritiques ont une viscosité proche de celle des gaz, une densité proche
de celle des liquides, et une diffusivité élevée. Ainsi, les fluides supercritiques ont un pouvoir
solvant dit "à géométrie variable" : la solubilité des composés évolue avec les conditions de
pression et de température du fluide. L'extraction peut donc être sélective dans une certaine
mesure en contrôlant la température et la pression du fluide qui influent sur la masse volumique
du solvant. Le dioxyde de carbone supercritique est donc un solvant « sur-mesure » qui permet
d’extraire très précisément une famille de composés donnés correspondant à une température
et une pression particulières. D’autre part, la relativement basse température du processus et la
stabilité du CO2 permet également de limiter la dénaturation du composé extrait. Les produits
extraits peuvent être facilement récupérés par simple dépressurisation, le fluide supercritique
retournant en phase gazeuse afin d'être recyclé sans laisser de résidus de solvants dans l'extrait.
L’utilisation du CO2 a aussi pour avantage de permettre le stockage géologique de cet acide qui
contribue grandement à l’effet de serre.
2.2- Inconvénients
Le stockage du CO2 présente des inconvénients à savoir l'altération de la structure des pores et
des propriétés hydrodynamiques du réservoir cible. En effet, les résultats d'expériences de
transport-réactif, en présence de CO2, réalisées aussi bien sur des roches carbonatées que sur
des roches silicatées, ont montré qu'une modification de la structure de la roche peut soit
améliorer soit détériorer la perméabilité de cette dernière, en fonction des processus
géochimiques engagées (dissolution/précipitation). Ainsi, ces altérations des propriétés du
réservoir peuvent largement impacter sur l'injectivité, la dynamique de champs de pression et
l'expansion du CO2. Par conséquent, la prise en compte des changements dans les propriétés de
la roche, induits par la modification de la structure des pores durant une injection de CO2
demeure un sujet clé afin de produire des d'outils de modélisation prédictifs et pour l'estimation
fiable de risques associés au stockage. Aussi, les méthodes actuellement utilisées pour la
capture du CO2 ne permettent pas de retirer entièrement les impuretés contenues dans le gaz.
En effet, selon la méthode utilisée et les produits traités, différentes substances potentiellement
dangereuses font partie de la composition du gaz qui sera comprimé. Par exemple, les systèmes
de précombustion produisent généralement des gaz contenant entre un et deux pourcent
d’hydrogène et de monoxyde de carbone et des traces de H2S. Bien que les composés produits
et leur concentration sont connus lors de la capture, leurs effets potentiels sur l’environnement
lors de la séquestration sont présentement inconnus.
Tous les procédés de capture utilisés produisent des déchets sous forme solide ou liquide. Par
exemple, le laitier, produit du système de précombustion peut contenir de hautes concentrations
relatives de mercure qui a une toxicité cellulaire qui engendre des problèmes de développement
et de régulation de systèmes biologiques pouvant causer la mort.
3- Combustion in situ
3.1- Avantages
Les techniques telles que l’injection de CO2 supercritique, l’injection de vapeur… permettent
la diminution de la viscosité grâce à un apport extérieur : de solvant, de chaleur ou bien des
deux. Au niveau de la combustion in-situ, l’apport de chaleur n’est pas nécessaire mise à part
pour l’allumage et le taux de récupération est bien plus élevé que les autres méthodes de type
EOR.
3.2- Inconvénients
Cette technique présente des dangers énormes. En effet, le front de combustion s’avère très
difficile à contrôler et ceci peut entraîner des problèmes de "breakthrough1" prématurés,
autrement dit, l’oxygène mêlé avec des gaz inflammables arrive jusqu’au puits producteur, ce
qui constitue un danger très important. Les dangers, combinés au fait que la production peut
être hasardeuse, ont fait que les opérateurs n’ont pas apprécié cette technique.
1
Rupture, percée
toutefois une faiblesse majeure : générés par des bactéries, ils sont aisément biodégradables.
Une propriété qu’il est primordial de pallier pour garantir leur pérennité face aux bactéries
présentes dans les réservoirs. Aussi, le pouvoir viscosifiant d’un polymère dépend de sa
résistance à la dégradation mécanique lors de son injection, et de sa capacité à endurer un séjour
de plusieurs mois dans le réservoir.
Pour limiter la présence d'émulsions, les pétroliers placent des unités de séparation en amont de
la chaîne de production et de transport des fluides, et quand cela est possible, dès la sortie des
puits. De manière à faciliter la séparation de l'eau de l'huile et éviter d'engorger les séparateurs
par des émulsions trop stables, des produits chimiques formulés pour casser les émulsions sont
injectés en tête de puits. La centrifugation accélère la vitesse de démixtion par gravité. On peut
2
Appareil de raffinerie dans lequel se fait le dessalage du brut c’est-à-dire enlever les sels minéraux contenus
dans le brut
également augmenter la température du système ; la viscosité des deux phases sera réduite et la
sédimentation plus rapide. Une technique fréquemment utilisée pour casser les émulsions
pétrolières est de les faire passer au travers d'un coalesceur électrique. Le principe de cet
appareillage est de soumettre les gouttelettes de l'émulsion à un champ électrique de façon à les
polariser et ainsi à produire une di électrophorèse qui va "presser" les gouttelettes entre elles et
ainsi accélérer leur coalescence. La stabilité, parfois très importante, des émulsions pétrolières,
est attribuée à la présence de molécules tensioactives naturelles du brut et en particulier aux
asphaltènes et acides naphténiques.
7- Acidification
7.1- Avantages
Les méthodes d’acidification de matrice sont utilisées lorsque le puits est endommagé. Ces
endommagements sont généralement liés à des dépôts de particules organiques, d’émulsions
qui obstruent partiellement ou totalement la zone autour du puits. L’acide est utilisé ici pour
éliminer ces dépôts.
7.2- Inconvénients
Parfois, des acides hydrochloriques et hydrofluoriques sont également utilisés pour dissoudre
les formations rocheuses sous-marines et accroître le débit des puits d’hydrocarbures. Selon
l’Environnemental Defense Center, qui a étudié les traitements acides offshore, l’acide
hydrofluorique est l’un des produits chimiques les plus dangereux qui soient utilisés par
l’industrie. Il peut occasionner des brûlures graves et forme un gaz de vapeur toxique lorsqu’il
est chauffé.
L'acide chlorhydrique est une solution de chlorure d'hydrogène dans l'eau. Fortement concentré,
il forme des vapeurs acides. Ces dernières et la solution d'acide ont toutes deux un effet corrosif
sur les tissus humains, et peuvent endommager les organes respiratoires, les yeux, la peau et les
intestins. Pour minimiser les risques lors de l'utilisation d'acide chlorhydrique, il convient de
prendre les précautions appropriées. L'ingestion d'acide chlorhydrique peut entraîner une
perforation de l'estomac ou de l’œsophage, quelques jours après l'ingestion. Son inhalation peut
causer de la toux, la suffocation, l’inflammation des parois nasales, de la gorge et du système
respiratoire. Dans les cas les plus graves, elle peut entraîner un œdème pulmonaire, une
défaillance du système cardiovasculaire et la mort. Le chlorure d’hydrogène peut causer de
graves brûlures des yeux et des dommages oculaires irréversibles.
L'acide chlorhydrique, s'il est rejeté dans l'environnement, participe à l'acidification des sols.
Le chlorure d’hydrogène émis par les activités humaines, participe avec d’autres gaz (SO23,
NOx4), à l’acidification, c’est-à-dire l’augmentation de l’acidité de l’air. L’acidification de l’air
provoque un abaissement du pH des pluies (phénomène de pluies acides), dont les conséquences
sont multiples. Le lessivage des sols par les pluies acides prive les forêts des éléments nutritifs.
De plus, ces pluies participent à la dégradation de nombreux matériaux, notamment calcaires,
ainsi qu’à la corrosion de certains métaux (dégradation de bâtiments historiques).
8- Fracturation hydraulique
3
Le dioxyde de soufre
4
Oxyde d’azote
- La pollution et la contamination de nappes phréatiques causée par des fuites de gaz et
de méthane. L’eau potable provient de ces nappes. Elles ne sont généralement pas en
contact avec les gaz car se situant à un kilomètre de distance mais, la fracturation
hydraulique crée de nouvelles failles dans la roche qui permettent aux gaz de se frayer
un chemin entre les couches de roche et d’atteindre les sources d’eau potable. L’on
craint que ces failles ne favorisent l’infiltration de méthane dans les puits d’eau potable.
L’industrie de la fracturation hydraulique souligne que les cas de contamination sont
rares et qu’ils sont attribuables à des anomalies ; par exemple, un puits qui n’avait pas
été bien creusé, ou des gaines de tuyaux défaillantes (les gaines visent normalement à
prévenir les fuites de gaz).
- Le risque sismique de certaines fracturations
- L’origine de l’eau : il faut veiller à ne pas perturber l’équilibre du milieu dans lequel
elle est prélevée. Des conflits liés à l’arbitrage de son usage peuvent aussi se développer,
par exemple entre les exploitants d’un champ et des agriculteurs ou d’autres industries
consommatrices. Pour éviter ces conflits d’usage, les opérateurs cherchent à utiliser des
ressources en eau non potable provenant d’aquifères salins. La conservation des eaux
est également un sujet d’inquiétude car la fracturation hydraulique consomme beaucoup
d’eau douce. Elle peut nécessiter cinq virgule sept à cinquante-six virgule huit litres
d’eau douce Or, en général, cette eau n’est presque pas réutilisable : elle se transforme
en eaux usées (ou eaux de rejet). Des problèmes liés à ces grandes quantités d’eau
utilisée sont à signaler. Ce sont : le manque d’eau pendant les périodes la plus sèche et
les plus froides de l’année (l’eau a du mal à s’écouler)
- L’émission de gaz à effet de serre qui peuvent provenir des fuites dans le sol à partir des
puits et lors du transport. L’effet de serre est aggravé par l’utilisation de gaz naturel. En
2012, le caractère massif des fuites de méthane a été confirmé. Ce sont près de 4 % de
la production qui sont perdus dans l'atmosphère, sans même prendre en compte d'autres
pertes sur l'aval du réseau (fuites des systèmes de stockage, canalisation et distribution).
La fracturation hydraulique produit des premiers rejets irréguliers (bulles de gaz et «
rots de production » que les sociétés gazières rejettent dans l'air au début (durant un
mois voire plus), avant que le puits ne soit connecté à un pipeline. Après la « fermeture
» du puits, d'autres fuites plus diffuses peuvent survenir. Un virgule neuf pourcent
(1.9%) du gaz perdu durant la vie d'un forage s'échappe du puits à la suite de la
fracturation. Selon la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) le
CH45 perdu dans l'air est en quantités au moins deux fois supérieures à ce qu'annonçaient
les industriels gaziers. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre (GES). Il est à
l’origine d’environ vingt-cinq pourcent (25%) du réchauffement climatique engendré
par l’activité humaine. De plus, il représente environ quinze pourcent (15%) des
émissions de GES au Canada. Le méthane présent dans l’atmosphère emprisonne à peu
près 30 fois plus de chaleur que le dioxyde de carbone.
- Dans ce type d'exploitation, les puits sont très productifs au début, mais sont peu
durables. Il y a peu de gaz dans les réservoirs, parfois soumis aux effets de coning, c'est-
à-dire d'ennoiement du puits par l'eau ce qui rend le puits obsolète en quelques années.
Les exploitants des champs gaziers ou pétroliers ont ainsi été contraints de cribler le
paysage de dizaines voire de milliers de puits en quelques années accompagnés de zone
de stockage, bassins, routes…) entrainant une dégradation des paysages.
5
Méthane
apparaître. Et dans certains cas, même quand on a utilisé une quantité très faible de sable
ou de proppant, le système de fracture ne se referme pas
- Des populations bactériennes nouvelles peuvent être introduites dans des milieux où
elles peuvent se nourrir des hydrocarbures désorbés par la roche et qui n'auront pas été
remontés par le puits en fin de vie. À grande profondeur, des fluides hydrothermaux
contenant des éléments indésirables (radionucléides, métaux lourds, arsenic, acides)
peuvent se former ou envahir le réseau de fracturation et rejoindre les puits. L'injection
d'acides dans le sol facilite la dissolution de métaux et d'arsenic. Diverses études ont
ensuite suggéré que vivre près des sites pétro-gaziers utilisant le fracking est associé à
un large éventail d’effets négatifs allant d’un risque accru d'asthme et de migraines à un
accroissement du risque d'hospitalisation pour maladie cardiovasculaire, trouble
neurologique et cancer.
Source : https://www.tni.org/files/download/ttip-isds-fracking-briefingfr.pdf
4- PROPOSITION DE SOLUTIONS POUR LES METHODES NON-
CONVENTIONNELLES
LA FRACTURATION HYDRAULIQUE
Pour éviter la pollution et la contamination des nappes phréatiques causées par la fuite des gaz
à travers les nouvelles failles créées, des pistes de réflexion ont été émises, à savoir :
- S’assurer que les fractures restent dans la zone de production et ne risquent pas de mettre
en communication la zone exploitée avec d’autres couches par l’intermédiaires de
niveau perméables ou de discontinuités géologiques ; Il convient de s’assurer que lors
de la fracturation, la partie du puits située à proximité des zones d’injection n’est pas
endommagée
- Une solide connaissance des contextes géologiques et hydrogéologique qui s’appuient
sur des reconnaissances in situ ainsi que sur des campagnes de laboratoire.
- Connaissance approfondie des techniques envisagées pour la réalisation des puits
d’exploitation
- Modèles représentatifs du milieu considéré permettant d’étudier l’influence des
conditions d’exploitation sur la tenue des puits mais également sur la libération et la
migration des gaz par le processus de fracturation
- Menée en étroite collaboration avec les travaux sur l’analyse de la propagation de
fractures au sein de la roche mère, la démarche permettra de définir des « périmètres de
sécurité » permettant d’isoler la zone influencée par l’exploitation des discontinuités
naturelles ou anthropiques existantes susceptibles de faciliter la migration des gaz
libérés
- La pérennité des différentes barrières mises en place dans les puits pour assurer
l’étanchéité devra être contrôlée. Les contrôles devront permettre de s’assurer du respect
des règlementations mais aussi de vérifier l’évolution sur le long terme des différents
matériaux du puits en tenant compte notamment de l’historique des sollicitations
mécaniques et physico chimiques
III- LA TECHNIQUE DU PLASMA PULSE
I/ HISTORIQUE
La technologie du plasma pulsé est la technique la plus récente utilisée aux États-Unis à partir
de 2013. La technologie est originaire de la Fédération de Russie, et plus précisément de
l'Université d'État des mines de Saint-Pétersbourg avec le financement et l'aide du Skolkovo.
L'équipe de développement en Russie et les équipes de déploiement à travers la Russie, wc
l'Europe et maintenant les États-Unis expérimentèrent cette technologie dans les puits
verticaux, avec près de 90 % des puits montrant des résultats positifs. L'énergie de Novas
l'Amérique du Nord est le licencié Nord-américain exclusif de la technologie. Depuis 2010,
l'Énergie de Novas a étalé sa Technologie d'Impulsion Plasma dans le monde entier en Chine,
le Kazakhstan, la Russie et le Moyen-Orient avec des applications plus récentes aux États-Unis
dans l'Oklahoma, la Louisiane, le Kansas et le Colorado. Ensuite en haut est le marché de Texas
vital, où l'entreprise signe maintenant des contrats.
sLa technique du plasma pulsé (TPP) provoque des perturbations sismiques enregistrées dans
les zones (domaines) d'utilisation concentrée ; l’on assiste à des secousses ; des tremblements
de terre ; des déplacements des couches souterraines.
g
SG = air
(Mw)gaz
SG = 29
𝑃. 𝑉
= 𝑛𝑅 = 𝐶𝑠𝑡𝑒
𝑍𝑇
𝑃.𝑉 𝑃.𝑉
(𝑠𝑡𝑎𝑟𝑑) = (ideal)
𝑍.𝑇 𝑍𝑇
14,7. 1 𝑃
=
1. (60 + 460)𝑠𝑡 . 𝑍. 𝑇
14,7 𝑃(𝑖𝑑𝑒𝑎𝑙)
=
(1). 520.0,0764. 𝑆𝐺 . 𝑍. 𝑇
14,7 𝑃
=
39,729. 𝑆𝐺 . 𝑍. 𝑇
Détermination de Z-Factor
𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 (𝐶,𝑁,𝑃,𝑇)
Z= 𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒−𝑠𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑑 (𝑖𝑑é𝑎𝑙)
NB : les pressions et les températures réduites ne sont pas réellement les pressions
et les températures mais des raciaux donc non dimensionnels.
Calculer la pression et la température réduites connaissant la température et la pression
critique avec une pression et température de service de 1000Psi et 130°F.
C1 ; Tc = 343 °R et la P c = 707 psi
Analyse des propriétés Pseudo critique
On se servira des pressions et températures pseudo critique.
𝑃𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒 𝑇𝑒𝑚𝑝é𝑟𝑎𝑡𝑢𝑟 𝑠𝑒𝑟𝑣𝑖𝑐𝑒
P’r = et T’r =
𝑃 ′ 𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑇′𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒
Autre méthode
yi.Mwi
Specific gravity (SG) = 29
Propriétés critiques
Pression pseudo critique (P’c) Psi = yi. Pci
Température pseudo critique (T’c) °F = yi.Tci
Propriétés réduites
𝑃
Pression pseudo réduites (P’r) = yi.Pci
𝑇
Température pseudo réduites (T’r) = yi.Tci
𝑃 1
Détermination de φ (lb/ft3) 2,7. 𝑆𝐺 𝑇.𝑍
Avec V =
Masse moléculaire apparente Mw = yi.Mwi ( lb-mol)
141,5
°API = − 131,5
𝑆𝐺
EXERCICE D’APPLICATION
EXERCICE II :
Mlle SAHIRI représentante de la structure KS-Pétroleum sur une plateforme au large de
Jacqueville acheta du gaz naturel ayant ces caractéristiques consignées dans ce tableau ci-
dessous. Pour transporter son produit jusqu’au à la SIR pour son traitement, elle est obligée
d’effectuer certains analyse sur son produit. Vous en tant que élève ingénieur en génie pétrole
et gaz au groupe ITA aidez miss SAHIRI dans cette expérience.
Composition Yi TCi (°F) PCi (Psi)
CO2 0,02 541,92 107,5
N2 0,01 441,49 493,1
H2S 0,07 550,5 1180
C1 0,65 343,33 666,4
C2 0,07 549,92 706,5
C3 0,03 666,06 616,4
Ic4 0,05 734,46 527,9
nc4 0,02 765,62 550,6
C5 0,08 795,52 570,7
1
50°F
P
1000
Lorsque le gaz est acide on appliquera un coefficient de correction ε pour corriger la pression
et la température pseudo critique.
𝑃𝑐−𝑇′𝑐
P’c = 𝑇𝑐+𝐵(1−𝐵) 𝜀 et T’c = Tc – ε avec
B= YH2S
.ε= 120 (A0,9-A1,6) + 15 (B0,5 – B4) , le facteur de correction
A= YH2S + YCO2
EXERCICE III :
Un puits de gaz naturel à un débit de 15 000 ft3/day dans les conditions suivantes :
Température de 120°R, une pression de 2000 Psi, gaz est de 0,72.
N2 = 10%
CO2 = 8%
H2S = 2%
Calculer Z –factor par la méthode de Beggs
EXERCICE IV :
Un puit de gaz produit un gaz avec une densité spécifique de 0,65 AVEC UN DEBIT Qv de
1,1 MMSCF/day.
La pression moyenne et la température de réservoir est de 1500 Psi et T= 150°F
1- Calculer le poids moléculaires apparent du gaz
2- Calculer la masse volumique du gaz dans les conditions du réservoir
3- Calculer le débit en lb.day
EXERCICE V
3 lb de n-butane (C4H10) est placé dans une enceinte à 120 °F et 60 Psi
Calculer le volume du gaz considérant qu’il est parfait
Exercice d’application :
1-Calculer la quantité d’huile initialement en place (bbl) ainsi que la quantité des gaz initialement en
place (en SCF) dans un réservoir d’huile avec gaz dissous qui présente les paramètres suivants :
INTRODUCTION
Un puits de production est un ouvrage destiné à la production des hydrocarbures. Pour ce faire il est
doté d’un certain nombre d’équipements permettant de faire remonter l’huile ou le gaz en surface à
un débit efficient, en toute sécurité avec les considérations du réservoir en question. Les différents
équipements du puits de production sont mis en place pendant et après le forage au cours d’une
opération qui est la complétion.
La complétion couvre donc l’ensemble des opérations visant à mettre un puits pétrolier en service. Ces
opérations vont du forage à proprement parler (traversée de la couche à exploiter), à l’établissement
de la liaison entre le trou et la couche à exploiter, traitement de la couche éventuellement pour le
contrôle des venues de sables, la stimulation (acidification, fracturation hydraulique, etc…) et la pose
de l’équipement proprement dit du puits.
Il existe plusieurs types de complétion qui dépendent du type de gisement à exploiter mais on peut
retenir en gros la complétion en trou ouvert et la complétion et trou tubé.
La complétion est également fonction de la nature du puits. Pour les puits d’exploration dont l’objectif
est de découvrir des hydrocarbures, en cas de découverte, on fait une complétion dite provisoire en
vue de tester le puits. Pour les puits de développement où le gisement à exploiter est connu, on fait
des complétions permanentes, par la pose de tous les équipements nécessaires pour la mise en
production continue du puits.
Les casings : ce sont des tubes d’acier qui sont descendus dans le trou de forage et cimentés
aux parois du trou ou entre eux pendant le forage. Les casings assurent plusieurs fonctions (voir
Chapitre Forage).
Les tubings ou cuvelage de production: ce sont des tubes en acier qui sont également
descendus dans le puits après la pose des casings. Ils protègent les casings contre la corrosion que peut
provoquer les fluides produits. Le train de tubing peut être retiré du puits pour des réparations ou
remises en état et redescendu dans le puits au cours d’une opération appelée Workover. Un fluide est
présent entre le casing et le tubing pour éviter la corrosion. Les fluides produit s’écoulent soit à
l’intérieur du tubing soit à l’intérieur des l’espace annulaire casing – tubing.
Les packers de production : ce sont des dispositifs de scellage placés entre le casing et le tubing
pour maintenir le train de tige en place et réaliser une étanchéité entre la colonne de production et le
cuvelage (au cas où il en a plus d’une) et force un chemin aux fluides produits.
Les valves : elles sont de nature diverses et ont des fonctions multiples ; on a des valves de
sécurité, des valves de non-retour, des valves d’injection de gaz lift, etc…
Les sièges (landing nipples) procurant une gorge d’ancrage permettant de laisser en place des
outils de production descendues au câble dans le puits (enregistreurs de pressions, bouchons, vanne
de subsurface, etc…).
Les vannes de circulation (sliding sleeve) qui sont vissés entre 2 tubes de la colonne de
production et permettent de réaliser en fond de puits, une communication contrôlée entre la colonne
de roduction et l’annulaire colonne-cuvelage.
Les vannes de sécurité de subsurface (SCSSV : Surface Controled Subsurface Safety Valve) qui
permettent de fermer la colonne de production au niveau de la tête de puits, en cas de problème grave
comme une fuite ou un incendie (généralement placés 30 à 50 par rapport au sol ou au niveau de la
mer).
Les têtes de puits (têtes de casings et têtes de tubings) et l’arbre de production (Christmas
Tree): éléments de base assurant la sécurité du puits, l’arbre de production est posé sur la tête de puits
et comporte un certain nombre de valves (valves maitresses, valves latérales, duse, etc…). Il doit
pouvoir supporter la pression maximum du puits fermé. Il permet en particulier le réglage du débit du
puits (en agissant sur la duse latérale), l’accès à la colonne de production pour le travail sous pression
(opérations de mesures et d’entretien au câble), la suspension de la colonne de production, la
réalisation de l’étanchéité entre le cuvelage et la colonne de production.
Le réseau de collecte (manifold) :
Les séparateurs :
Les compresseurs :
Les bacs de stockage :
Les lignes d’expédition (bancs de comptage):
Ce sont des tubes en acier qui sont également descendus dans le puits après la pose
des casings. Ils protègent les casings contre la corrosion que peut provoquer les fluides
produits. Le train de tubling peut être retire du puits pour des réparations ou remises
en état et redescendu dans le puits au cour d’une opération appelée WORKOVER. Un
fluide est présent entre le casing et le tubling pour éviter la corrosion. Les fluides
produits s’écoulent soit à l’intérieur du tubling soit à l’intérieur des espaces annulaires
casing-tubling.
d- Les valves
Les valves : elles sont de nature diverses et ont des fonctions multiples ; on a des
valves de sécurité, des valves de non-retour, des valves d’injection de gaz lift, etc…
Ils sont vise entre deux tubes de la colonne de production et permettent de réaliser
en fond de puits ; une communication contrôlée entre la colonne de production et
l’annulaire colonne-cuvelage
a- tête de puits
Les têtes de puits (têtes de casings et têtes de tubings) et l’arbre de production
(Christmas Tree): éléments de base assurant la sécurité du puits, l’arbre de
production est posé sur la tête de puits et comporte un certain nombre de valves
(valves maitresses, valves latérales, duse , etc…). Il doit pouvoir supporter la pression
maximum du puits fermé. Il permet en particulier le réglage du débit du puits (en
agissant sur la duse latérale), l’accès à la colonne de production pour le travail sous
pression (opérations de mesures et d’entretien au câble), la suspension de la
colonne de production, la réalisation de l’étanchéité entre le cuvelage et la colonne
de production.
b- les reseau de collecte (manifold)
Cs sont les les canalisations et leurs manifolds destine au drainage de la production des
differents puits de champs petrolifere vers le centre principale
d’expedition constituent l’ouvrage appeler reseau de collecte.
c- les compresseurs
Un compresseur mécanique est un organe mécanique destiné à augmenter par un
procédé uniquement mécanique la pression d'un gaz. Pour exercer la même fonction sur
un liquide, quasi incompressible, on utilise une pompe.
d- les bacs de stokages
Les bacs a stockage sont des gros tube dans la quelle divers produit pétroliers sont
stocker ou déposer afin de bien les raffiné
f- les séparateurs
Les plates-formes supportent des dispositifs de forage ou d'extraction permettant d’extraire les
hydrocarbures de leur gisement ou des quartiers de vie destinés à assurer une présence humaine
à bord.
Certaines plates-formes supportent aussi des unités de traitement permettant de transformer le
pétrole extrait pour le rendre plus facile à acheminer vers la terre ferme.
1- Typologie des plates-formes
Le choix d'un type de plates-forme se fait en fonction de son rôle et de l'environnement
(profondeur d'eau et de forage, conditions marines...).
Une plate-forme est généralement composée de deux parties distinctes :
• les « topsides » (partie utile en surface), constituée de modules préfabriqués
• la structure porteuse : partie servant à maintenir la partie utile au-dessus de l'eau,
réalisée en treillis tubulaire métallique (jacket), ou constituée de colonnes en béton.
Ils existent deux groupes de plates formes
Le rigs de forage ou d’exploration
Les plates formes de production
3-les rigs de forages
Les rigs se présentent en deux importants groupes qui sont les mobiles et fixes.
La sélection d’un type de rigs dépend surtout des opérations à effectuer et de la profondeur de
l’eau du site ou les opérations sont effectuées. En d’autres thèmes la gestion d’une plateforme
commence dès la planification du projet pétrolier ou gazier.
3-1 Les rigs mobiles
Le forage d’exploration ou les hydrocarbures peuvent être trouvés ou non elle fait plus
économiquement possible en utilisant les rigs mobiles. Ces rigs peuvent se déplacer d’un site à
un autre quand cela est nécessaire.
Les rigs mobiles sont classés en deux groupes:
Le groupe des autoélévatrices
Le groupe des unités à colonnes stabilisés
3-11- les rigs mobiles autoélévatrice ou jack- up
Les autoélévatrices mobiles ou jack up sont des plates-formes qui restent à la surface des fonds
marins à l’aide des pieds dans leur condition normale d’opération avec les principales houilles
au-dessus du niveau de la mer avec les pieds élevé (position suspendue).
NB : les plates formes autoélévatrices sont généralement recommandées pour le forage dans
les profondeurs d’eau variante entre 60 pieds et 300 pieds.
2- les rigs mobiles des unités à colonnes stabilisés
Les plates formes à colonnes stabilisés sont des structures qui sont supportés, soit par des
colonnes. Elles sont soit des submersibles qui opéré en se posant sur le fond de la mer.
Au regard des législations actuelles, il existe 3 types de plates-formes :
• les MODU (module offshore drilling unit) servant uniquement au forage et pouvant
loger du personnel ;
• les PP (Production Platform) servant à la production et/ou au pré-traitement du brut,
mais sans logement ;
• le LQ (living quarters) servant uniquement au logement, et où tout stockage / transit
d'hydrocarbure est interdit pour raisons de sécurité.
Les plates-formes fixes
La plupart des plates-formes fixes sont utilisées en mer peu profonde (<300 m). Différentes
techniques de construction existent, comme :
• jacket-deck
• plate-forme gravitaire
• compliant tower
• îles artificielles