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Il existe une méthode simple pour analyser une source de rayonnement: on

lui fait traverser un prisme transparent, ce qui a pour effet de séparer la


source de rayonnement en ses longueurs d’onde caractéristiques en formant
un spectre. Dans la portion visible, on peut voir directement ce spectre sur
une échelle graduée; dans la portion de l’ultraviolet ou de l’infrarouge, on en
détecte électroniquement les longueurs d’onde. Pour réaliser cette analyse, on
se sert d’un spectroscope (figure 5.4). Lorsque la source de rayonnement est
de la lumière blanche, comme la lumière solaire ou celle provenant de solides
incandescents (ampoules au tungstène), la dispersion par le prisme forme un
spectre continu (figure 5.4 a). Lorsque le rayonnement résulte de décharges
électriques dans un tube contenant un gaz sous basse pression (hydrogène,
tube fluorescent, lampe au sodium ou au mercure), la dispersion engendre un
spectre discontinu ou spectre de raies (figure 5.4 b).
La figure 5.5 a) montre le spectre de l’hydrogène. Sur ce spectre discontinu
qui constitue le spectre d’émission, on observe une série de raies sur fond noir,
colorées dans la partie visible; les raies brillantes correspondent aux longueurs
d’onde émises par l’hydrogène. La figure 5.5 b) montre le spectre d’émission de
l’hélium, tandis que la figure 5.5 c) montre son spectre d’absorption. Le spectre
d’absorption donne la même série de raies lorsqu’un même gaz rencontre le
trajet d’un faisceau de lumière blanche: un spectre continu, séparé par des
raies noires, apparaît alors; sur la figure, les raies noires correspondent ainsi
aux longueurs d’onde absorbées par l’hélium. Le spectre d’un corps est donc
en quelque sorte sa signature.

Théorie des orbitales moléculaires


Méthode LCAO (Combinaison linéaire des orbitales atomiques)
Comme dans le cas de l’atome, chaque électron de la molécule peut
être décrit par une fonction d’onde Φ, solution de l’équation de
Schrödinger.
Sachant que chacun d’électrons (i) des atomes impliqués dans la
formation de la molécule est décrit par une fonction Ψi (orbitale
atomique), Φ(orbitale moléculaire) peut être alors considérée comme étant
la combinaison linéaire des fonctions Ψi :
Φ = C1 Ψ1 + C2 Ψ2 +…+ C i Ψi
Ci est un coefficient de pondération de Ψi (ou coefficient de
normalisation).
En général, la combinaison des orbitales atomiques obéit aux critères
suivants :
- seules les orbitales atomiques de symétries comparables et
d’énergies voisines peuvent se combiner;
- le nombre d’orbitales moléculaires formées est le même que celui
des orbitales atomiques combinées;
- chaque orbitale moléculaire se caractérise par une énergie bien
définie.
Combinaison linéaire des orbitales atomiques de type 1s – Cas de la
molécule H2
La molécule H2 (dihydrogène) résulte de l’ association de deux
atomes d’hydrogène qu’on désigne HA et HB. Les orbitales atomiques
impliquées sont 1s1 (HA) et 1s1 (HB).
Les orbitales atomiques 1s(A) et 1s(B) se combinent pour donner
deux orbitales moléculaires Φ et Φ* telles que :
Φ = C ( Ψ1s(A) +
Ψ1s(B)) ( OM liante )
Ψ1s(B)) ( OM antiliante)
Φ* = C ( Ψ1s(A) -

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