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Author(s): Reinhart Koselleck, Jeffrey Andrew Barash, Mireille Delbraccio and Isabelle
Mons
Source: Revue de Métaphysique et de Morale , JANVIER-MARS 1998, No. 1, Mémoire,
histoire (JANVIER-MARS 1998), pp. 33-61
Published by: Presses Universitaires de France
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* Article paru dans l'ouvrage Identität, Odo Marquard et Karlheinz Stierle (eds.),
Munich, Wilhelm Fink, 1979, p. 255-276, sous le titre « Kriegerdenkmale als Identitätsstif-
tungen der Überlebenden ». Pour les indications et l'aide qui m'ont été apportées, je remercie
les participants au colloque Identität ainsi que les membres d'un groupe de travail du Centre
de recherche interdisciplinaire (ZIF) de l'Université de Bielefeld, consacré au thème : « Monu-
ments funéraires et images de la mort, entre art et politique ». La rencontre a notamment
servi à la préparation d'une enquête comparative sur les monuments aux morts allemands
et français, que l'auteur a menée en collaboration avec Messieurs Lurz, Riedl, Roques
et Vovelle.
II
8. Ernst Kantorowicz, The King's Two Bodies. A Study in Mediaeval Political Theo-
logy, Princeton, 1957, p. 419-436 et Kathleen Cohen, Metamorphosis of a Death Symbol.
The Transi Tomb in the Late Middle Ages and the Renaissance, Berkeley et Los Angeles,
California Studies in the History of Art, 1973, 15.
9. Hans Friedrich von Fleming, Der vollkommene Teutsche Soldat, Leipzig, 1726, nou-
velle édition, Osnabrück, 1967, introduction de W. Hummelsberger, Bibliotheca Rerum Mili-
tarium, W. von Groóte et U. von Gersdorff (eds.), tome I, p. 375.
10. Les corps furent brûlés six mois plus tard. Cf. Stefan Fayans : « Bestattungsan-
lagen », in Handbuch der Architektur, Stuttgart, 1907, 4e partie, 8e demi-volume, cahier
n° 3, p. 22.
11. Alois Reegl, Der moderne Denkmalkultus, sein Wesen und seine Entstehung, Vienne-
Leipzig, 1903 ; Hubert Schrade, Das deutsche Nationaldenkmal. Idee / Geschichte / Aufgabe,
Munich, 1934. Le travail de Thomas Nipperdey nous a aidé à orienter notre propre réflexion :
« Nationalidee und Nationaldenkmal in Deutschland im 19. Jahrhundert », Historische
Zeitschrift, 206/3, juin, 1968, p. 529-585. Nous renvoyons à ce propos à un travail publié
dans la série de textes éditée par la Fondation Thyssen : Hans-Ernst Mittig et Volker
Plagemann (eds.), Denkmäler im 19. Jahrhundert. Deutung und Kritik, Munich, 1972.
III
le pouvoir d'assurer la
vaut surtout pour ces p
tesques, dont les coûts
commune ou d'une association d'anciens combattants.
Toute la série des grands monuments datant du xixe et du xxe siècles
a, dès 1808, trouvé un fondement théorique. On le doit à William Wood
qui proposait de construire près de Londres une pyramide colossale afin
de stimuler le courage héroïque des mercantiles Anglais13. Seules les pro-
portions exceptionnelles d'une pyramide pourraient orienter dans la bonn
voie la sensibilité du peuple anglais, en l'amenant à s'engager pour sa
patrie. Selon le diagnostic initial de Wood : « The ordinary feelings of
men are not adequate to the present crisis ». En vue d'arracher la popu-
lation à sa léthargie et à son égoïsme, il s'agissait de doter les morts
de la guerre d'une immortalité terrestre, de leur garantir « unceasing fame,
long duration ». Le seul moyen d'y parvenir était d'ériger un monument
gigantesque, « to delight, astonish, elevate, or sway the minds of others
through the medium of their senses ». Selon Wood, les frais occasionnés
seraient insignifiants, calculés à l'aune du bénéfice qu'on pouvait en
attendre : les dépenses correspondant seulement à trois jours de guerre
seraient suffisantes pour susciter, au travers du monument, une incita-
tion durable à la mort héroïque14.
Certes, on n'a que rarement formulé de manière aussi explicite la fina-
lité psychologique d'un monument aux morts, au point qu'elle rende super-
flue toute tentative de déchiffrement en termes de critique idéologique.
Ce n'est qu'après la guerre que le plan de Wood a pu trouver sa pre-
mière réalisation, à Waterloo, où des citoyens de Liège érigèrent la pyra-
mide, portant le motif du Lion britannique, qui reste aujourd'hui encore
un but d'excursion pour des milliers de visiteurs. L'injonction de prendre
pour modèle les morts, qui était jadis la voie d'identification proposée
par le monument, a disparu depuis longtemps. Entre-temps, le culte napo-
léonien a fait son nid dans le paysage iconographique de la Belle Alliance,
avec ses nombreux monuments principaux ou mineurs, le tout faisant
l'objet d'une exploitation commerciale. Autrement dit, le champ d'expé-
13. William Wood, An Essay on National and Sepulchral Monuments, Londres, 1808;
mes remerciements vont à Franz Joseph Keuck et à Klaus Lankheit pour la transmission
amicale de cette référence.
14. La péréquation de Wood s'est réalisée après la Première Guerre mondiale. La « Imperial
War Graves Commission » a consacré environ huit millions de livres aux cimetières mili-
taires britanniques. La consommation en munitions pour une journée de la bataille de
Paschendaele (19 septembre 1917) a coûté trois millions sept cent cinquante mille livres.
d'assurer l'avenir du Re
Allemagne, les guerres
guerres coloniales.
Il est vrai qu'après les
diale, des formules telles que celles de Wood ou de Frédéric-
Guillaume III - « Pour que la postérité les prennent pour modèles » -
ne pouvaient plus être évoquées sans réserve. Néanmoins, la fonction
politique des monuments se maintient même après 1918 : ils énoncent,
eux aussi, une injonction à l'identification. Les morts incarnent un com-
portement exemplaire, ils sont morts pour une cause avec laquelle les
survivants doivent se sentir en harmonie afin de ne pas laisser les combat-
tants tomber en vain16. Cela vaut pour tous les camps et c'est pourquoi
il n'est pas surprenant de voir l'arsenal des formes se maintenir à travers
tous les pays - à l'exception des variations spécifiquement diachroniques
entre États ennemis. Si l'on fait abstraction des signes d'identité spécifi-
ques que représentent les casques et les uniformes, la réserve de motifs
dans laquelle puisent les monuments reste étonnamment homogène.
Cela se manifeste - parfois - aussi bien dans le camp des vainqueurs
que dans celui des vaincus. Si les vainqueurs peuvent eo ipso revendiquer
la gloire et l'honneur, parce que leur succès les protège, les perdants
n'en sont pas moins privés. On trouve à Sedan un monument - exemple
assez rare en France après la guerre de 1870-1871 - , qui ressemble entiè-
rement par son style aux monuments allemands dédiés aux morts et à
la victoire de 1871. Un génie couronne le soldat valeureux et l'on trouve
inscrite sur le piédestal l'affirmation suivante : Impavidus numero victus.
Il est impossible que Theodor Mommsen ait eu connaissance de cette
inscription lorsqu'en 1874 il attestait que les peuples latins avaient « célébré
avec une telle ivresse les anniversaires des défaites et la gloire des vaincus,
à défaut de victoires et de vainqueurs »17. Les Allemands, selon lui,
n'auraient pas ce talent-là. Mommsen a probablement méconnu la fonc-
tion politique qui était alors inhérente à l'engouement commémoratif.
Toutefois, le monument de Sedan aidait à surmonter moralement la
défaite : grâce à une logique d'inversion, il transformait la défaite en
une incitation à s'identifier à la patrie, pour laquelle on avait trouvé
la mort.
16. « Vous n'êtes pas tombés en vain » : on trouve cette proclamation très souvent for-
mulée après 1918, par exemple, sur le monument aux morts de Kolbe à Stralsund. Cf.
Siegfried Scharfe, Deutschland über ailes, Ehrenmale des Weltkrieges, Königstein im Taunus-
Leipzig, 1938, p. 55.
17. Theodor Mommsen, Reden und Aufsätze, Berlin, 1905, p. 6, Discours du rectorat
du 15 octobre 1874.
Révolution française, en
gonismes, c'est dans la m
commune aux Temps m
européens, dont les mo
tution ou du maintien
est si souvent la même q
prétation. Ainsi, de nombreux monuments construits en Suisse, en
l'honneur des soldats disparus au cours des deux guerres mondiales, res-
semblent véritablement aux monuments allemands de la même époque,
d'une part, puisqu'il n'y avait aucune victoire à fêter, d'autre part, en
raison de la similitude des casques d'acier suisse et allemand19. Étant
donné leur identité de style, seule l'inscription permet de leur conférer
un sens particulier.
D'un autre côté, on trouve des similarités formelles qui persistent à
travers le temps, tout en se propageant de pays en pays. C'est pourquoi
l'histoire des monuments procède selon une diachronie de phases qui se
décalent. Selon que la victoire appartient à un camp ou à un autre, les
monuments aux morts s'érigent en tant que monuments en l'honneur
de la victoire, dont la réserve des formes disponibles - indépendamment
de la date à laquelle ils ont été construits - demeure incroyablement
homogène. Même d'un point de vue stylistique, le temps semble ici presque
s'arrêter. Il existe une série diachronique de monuments aux morts ana-
logues, presque identiques, qui s'étend de l'Allemagne de 1871 en Angle-
terre de 1902 à 1918, et dans la France de 1918, jusqu'à la Russie de
1945. On y voit toujours réapparaître les mêmes génies, les mêmes
héroïnes, aigles, coqs ou lions, ainsi que toutes sortes de palmes, flam-
beaux, casques et trophées qui rappellent non seulement la victoire et
les sacrifices qu'elle a coûtés, mais doivent également proposer un modèle
visible d'éducation politique.
Le répertoire des symboles européens de la victoire est bien évidem-
ment limité, ce qui conduit, d'un pays à l'autre, à des formations esthéti-
ques semblables, qui gardent leur indépendance à l'égard de l'évolution
des arts plastiques dans d'autres domaines. Quoi qu'il en soit, si la série
diachronique des monuments en honneur des victoires devait exercer une
influence, il faut présupposer l'existence d'une réceptivité politico-sensible,
qui est restée relativement homogène au cours des cent cinquante der-
nières années.
Dans l'ensemble, il est vrai que les monuments consacrés à la victoire
20. Inscription, par exemple, du monument aux morts de la commune d'Ancrum, Ecosse.
21. Au sujet du thème des veuves et des orphelins en Allemagne, cf. Seeger, Das Denkmal
des Weltkrieges, p. 78, 125, 202 sq., 209 sq., 247.
24. Pour le cas de la Grande-Bretagne après 1918, cf. Fabian Ware, The Immortal
Heritage. An Account of the Work and Policy of the Imperial War Graves Commission
during Twenty Years, 1917-1937, Cambridge, 1937 et plus récemment Eric Homberger,
« The Story of the Cenotaph », Times Literary Supplement, 12 novembre 1976.
on ne saurait sous-estimer
du deuil spontané d'un
voulaient maintenir le so
la mort d'un être singul
pourquoi des mémoriau
le jour : ayant perdu so
aux perdants, quelle que
ans de méditation et d
message pourrait rendre
est thématisée dans l'hor
pour quelque chose ».
IV
LA DÉMOCRATISATION DE LA MORT
25. Käthe Kollwitz, Tagebuchblätter und Briefe, Hans Kollwitz (éd.), Berlin, 1948. Cf. en
particulier, p. 56-108, les notes du journal de décembre 1914 à août 1932, qui évoquent
la première esquisse du monument jusqu'à sa mise en place à Berlin et en Belgique. Käthe
Kollwitz, tout en ne croyant pas à l'immortalité, vit en étroite relation spirituelle avec
son fils disparu. C'est cette union intime qui conduit Käthe Kollwitz à renoncer à son
projet initial, qui était de représenter son fils lui-même. La mort prématurée est thématisée
par la représentation très sobre, en retrait, des deux parents.
26. J. W. von Goethe, Sämtliche Werke in 30 Banden, Stuttgart-Tubingen, 1851, tome 25,
p. 205-207. Écrit en 1817 à l'occasion de la construction du monument à Blücher à Rostock,
projet dans lequel Goethe s'est également investi.
27. C'est ce qui a conduit à ladite « affaire de Bitburg », car pour les poignées de main
et les dépôts de gerbes - hormis les cimetières des camps de concentration - on ne disposait
que d'un des cimetières militaires allemands, dans lequel étaient normalement enterrés des
Waffen SS qui, tout comme les autres soldats de la Wehrmacht, s'étaient enrôlés au cours
de la guerre. A Bitburg reposent également les enfants-soldats appelés à l'automne 1944.
29. Franz Rühl (éd.), Briefe und Aktenstücke zur Geschichte Preussens unter Friedrich
Wilhelm III, en 3 tomes, Leipzig, 1902, tome 3, p. 600, Lettre de Schön à Stägemann du
30 août 1822. Puis il ajoute : jusqu'où irait-on « si tous les amis des rois devaient avoir
leur statue? Où situer la limite? [...] Si nous avions construit une cathédrale allemande,
comme tout serait aujourd'hui différent! ». Schön opta - comme beaucoup d'autres à
l'époque - pour un monument national. Pour ce faire, il se servit également d'arguments
chrétiens et humanistes : « Les statues érigées sur les places publiques ne sont tolerables,
en tant que vestiges païens au sein du monde chrétien, que dans la mesure où elles incar-
nent des idéaux. Une, tous les 500-1000 ans, Luther et depuis lors personne » {ibid., p. 101,
Lettre à Stägemann du 10 juillet 1922). Cf. aussi Hartmut Boockmann : « Das ehemalige
Deutschordens-Schloss Marienburg 1772-1945. Die Geschichte eines politischen Denkmals »,
in Geschichtswissenschaft und Vereinswesen im 19. Jahrhundert, Göttingen, 1972, p. 99-161,
publié par l'Institut d'Histoire Max Planck, n° 1.
30. « Monument des Friedens in Rastatt im Jahre 1798 », Kameleon, oder das Thier
mit allen Farben. Eine Zeitschrift für Fürstentugend und Volksglück, n° 1-3, p. 54.
31. Un cas precoce d inhumation individuelle de soldats dans des tombes en sene eut
lieu en 1813 à Zillertal-Riesengebirge. Cf. Kriegergräber im Felde und daheim, Munich,
1917, p. 155 (publié avec le concours de l'administration militaire).
32. Nipperdey, « Nationalidee... », cf. en particulier p. 533-546.
Jours ornez les sépultures. / Comme les rois, le peuple a ses tom-
beaux »35. À Bruxelles, ce vœu fut réalisé sur la « Place des Martyrs »,
tandis qu'à Berlin V « Appel de la commission centrale du comité de
Pinhumation » pour les victimes des journées de mars 1848 voyait son
écho s'amenuiser à la suite de l'échec de la Révolution36. En revanche,
les soldats tombés dans les rangs des troupes gouvernementales - comme
également à Rastatt - eurent leur propre monument.
Dans la mesure où il se rattache aux monuments aux morts construits,
le culte politique des morts relève du pouvoir des vainqueurs respectifs,
aussi longtemps qu'ils s'avèrent capables de l'exercer. Toutefois, c'est indé-
pendamment des contingences politiques que s'est imposée, depuis la Révo-
lution française, la prétention à l'égalité pour tous les monuments aux
morts. La même signature visuelle perdure au travers de toutes les formes
constitutionnelles. Les tombeaux du « Soldat inconnu » - où un seul indi-
vidu représente tous les autres - constituent la dernière étape de cette
démocratisation de la mort. Nous nous permettrons de faire appel à quel-
ques documents iconographiques qui témoignent de ce cheminement.
De 1815 à 1918, on commémore de plus en plus l'égalité de tous les
soldats tombés au champ d'honneur, indépendamment des grades et des
positions militaires qui les ont conduits à la mort. Près de Waterloo,
les officiers hanovriens édifièrent encore un monument, réservé à la seule
mémoire des leurs et excluant les sous-officiers et les soldats. Mais cet
événement reste une exception. Dans l'ensemble, il devient courant sur
les monuments régimentaires et communaux, surtout après les guerres
d'unification, d'évoquer séparément certes, mais sur le même piédestal,
les noms des officiers, des sous-officiers et des simples soldats. L'un des
procédés stylistiques pour mettre en évidence l'égalité se trouve dans la
représentation du simple soldat sous la figure de l'officier. C'est ainsi
qu'à Poznan, après 1866, on a attribué à quatre soldats les traits de
quatre généraux; près de Navarin, on a représenté le général Gouraud
et le neveu de Roosevelt - tombé au front en tant que lieutenant -
sous l'aspect de soldats montant à l'assaut. De cette manière, les rangs
supérieurs participent à la gloire de tous, gloire dont ils sont en même
temps les modèles exemplaires.
Dans les cimetières militaires eux-mêmes s'introduit bien évidemment
une égalité absolue. La règle, selon laquelle on attribue aux officiers une
sépulture individuelle, se généralise à tous. Le droit de chaque soldat
37. Fritz Debus, « Blüten in Gottes Wind, Ereignisse und Gestalten aus der Geschichte
der Kriegsgräberfürsorge der Vereinigten Staaten », Mitteilungsblatt 'Kriegsgräberfürsorge',
1958, n° 1-5.
38. Voir les traités annexes germano-russes ou germano-ukrainiens du 3 mars et du 9 février
1918, ainsi que les articles 225 et 226 du Traité de paix de Versailles et les articles corres-
pondants des traités signés dans la banlieue parisienne. Sur l'ensemble, cf. Rudolf
von Neumann, « Kriegsgräberfürsorge im Sinne der Genfer Abkommen », Revue Interna-
tionale de la Croix-Rouge, Genève, 1962, tome 13, n° 11. Voir enfin la loi sur l'entretien
des tombes des victimes de la guerre et de la tyrannie {Gräbergesetz) du 1er juillet 1965,
Bundesgesetzblatt, 8 juillet 1965. En outre, cf. l'accord du 5 mars 1956 entre la République
fédérale d'Allemagne, la Grande-Bretagne, les pays du Commonwealth et la France, Bun-
desgesetzblatt, 13 juin 1957.
39. Wilhelm Messerer, « Zu extremen Gedanken über Bestattung und Grabmal um 1800 »,
in Kunstgeschichte und Kunsttheorie im 19. Jahrhundert, Berlin, 1963, p. 172-194, et Franz-
Josef Keuck, Politische Sinnlichkeit vor Totenmalen, Heidelberg, 1974, p. 57-67 (mémoire
de maîtrise).
* En français dans le texte. NdT.
EN GUISE DE CONCLUSION
41. Dieter Ronte et al. (eds.), Hurra!? Vom Unsinn des Krieges, Sechste Jugendausstel-
lung der Kölner Museen im Wallraf-Richartz-Museum (Catalogue), Cologne, 1971, p. 49-59.
42. Clare Hollingworth, « Memory of the Fallen begins to Fade Away », Daily Tele-
graph, 11 novembre 1976; cette référence me vient de Fritz Trautz.
Reinhart Koselleck