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Vulgarisation

1- Texte de la vulgarisation avec dessins et graphiques le cas échéant (15%)


(identifiez clairement dans le texte d’équipe la partie réalisée par chacun)

2- 7 minutes de prestation orale individuelle devant un groupe (25%)

3- A) Document audiovisuel de votre prestation (montage de 25 minutes


environ de votre prestation d’équipe dont 7 min. minimum par personne)
B) Montage audiovisuel d’environ 7-minutes des meilleurs moments de
votre prestation pour visionnement en classe! (5%)
Vulgarisation scientifique(pour SLA)
Source : wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Vulgarisation)

La vulgarisation est une forme de diffusion pédagogique des connaissances qui


cherche à mettre le savoir (et éventuellement ses limites et ses incertitudes) à la
portée de tous et chacun.
C'est l'ensemble des actions permettant au public d'accéder à la culture, et en
particulier aux cultures scientifiques, techniques, industrielles ou
environnementales, c'est-à-dire aux savoirs, savoir-faire et savoir-être
de ces disciplines.

La vulgarisation est depuis toujours intimement liée à la démarche


scientifique[1]. C'est une nécessité pour l'avancée du savoir. Elle est
nécessaire à la conservation de la production scientifique (alors vue
comme bien commun). Le partage des résultats avec le plus grand
nombre facilite la critique positive et « améliorative », et est même
facteur de sérendipité (fruit de l’inattendu).

La vulgarisation permet aussi au citoyen de pouvoir saisir d'un enjeu la


communauté scientifique, ce qui se développe via certains
partenariats entre recherche et citoyens. Mais cette dernière piste reste encore
marginale, comparativement à l'espace occupé par la vulgarisation plus « classique »
(magazines, émissions de télévision, livres, musées de science, universités populaires,
cours publics, etc.)

Elle est notamment orientée vers des néophytes ou le grand public : et vise à informer
des publics très différents de l'état de l'art, de l'état des connaissances, de la science…

Éléments importants d’une vulgarisation efficace :

Sujet, public cible, personnes ressources,


stratégies -textuelles -communicationnelles -visuelles

Principe de base passez de l’abstrait au concret (analogie, comparaison, métaphore (


figures de style)

Pensez au contenu : fonction référentielle


A la transmission (fonctions relationnelle et poétique)
Intérêt (fonction incitative)
Bonnes descriptions et définitions simples (fonction métalinguistique)
Qu’est-ce que la vulgarisation?

 Définition du Petit Robert : le fait d’adapter un ensemble de connaissances techniques, scientifiques, de


manière à les rendre accessibles à un lecteur non spécialiste.

 Elle sert à partager les savoirs, ce qui est indispensable à l’élargissement et au renouveau de la culture.

 C’est un des domaines créatifs de l’esprit puisque c’est le fait de trouver une façon différente d’expliquer
une théorie. La difficulté tient au besoin de simplifier et de clarifier sans sacrifier la vérité.

 Vulgariser c’est : bien expliquer une notion théorique et soulever l’intérêt des lecteurs. Ces derniers ne
sont pas acquis d’avance!

 Vulgariser, c’est raconter une histoire : c’est faire partager une aventure, celle de la science au sens large,
mais aussi celle des scientifiques/théoriciens qui la font évoluer.

 Pour réussir à faire une bonne vulgarisation, il faut connaître son lecteur! Avant toute chose, demandez-
vous : quels sont les gens à qui je m’adresse? Que savent-ils et, surtout, que ne savent-ils pas? Ces
questions devraient vous permettre de choisir le bon type de vulgarisation. Il existe trois degrés de
vulgarisation :
 la haute vulgarisation : s’adresse à un public relativement ciblé composé de personnes dites
instruites sans être pour autant des spécialistes des sujets traités ni même des disciplines abordées.
 par exemple, les revues Interface, La recherche, New Scientist ou Scientific American,
dont les lecteurs sont essentiellement des universitaires, représentent des revues de haute
vulgarisation.
 la vulgarisation grand public : vise un auditoire plus large. L’information est plus diluée et,
surtout, on présuppose moins de connaissances chez les lecteurs.
 les revues Québec Science, Cap-aux-diamants, Franc vert, Historia, Science & vie,
Science et avenir, Sciences humaines ou Discover font partie de cette catégorie.
 la vulgarisation pour enfants : constitue essentiellement un mode d’éveil aux sciences. On ne
présuppose aucune connaissance chez les lecteurs et l’information, très diluée, est présentée dans
une forme appropriée à ce type d’auditoire.
 les revues Les débrouillards, Science & vie junior ou Archéologie junior en sont des
exemples.

Comment faire de la vulgarisation?


 Circonscrire le sujet : Vulgariser des connaissances ne revient pas à les résumer en termes simples.
Personne ne veut tout savoir du concept général ou de la théorie, c’est pourquoi vous devez circonscrire
votre sujet en ne retenant que les éléments pertinents et accrocheurs.

 Imaginez une pièce remplie d’objets représentant les différents points que vous pourriez aborder.
Choisir un sujet revient à trouver la façon de placer un projecteur (un seul!) de façon à éclairer les
objets les plus importants. Seul un côté de chaque objet retenu sera éclairé alors que d’autres
resteront totalement dans l’ombre, mais la scène sera moins terne que si vous aviez allumé les
néons du plafond.

 Votre sujet doit également capter l’attention des personnes pour qui vous vulgarisez des notions
théoriques. Il faut donc essayer de rattacher ces notions théoriques à tout ce qui touche ces
personnes de près. L’information vulgarisée va-t-elle perturber leur quotidien? S’inscrit-elle dans
un sujet d’actualité? Fait-elle l’objet d’un débat entre scientifiques? Vous pouvez aussi choisir de
surprendre, d’étonner ces personnes. Elles pensent telle chose? Prouvez-lui le contraire. Elles
ignorent un fait précis? Expliquez-leur! En d’autres mots, sachez piquer leur curiosité, leur
intérêt… sans les assommer avec trop d’informations!

 Structurer le propos : Toujours dans le but de capter et de maintenir l’intérêt du public, la présentation de
l’information en vulgarisation diffère totalement de celle d’un texte savant.

 Par exemple, au lieu de faire état de vos résultats à la fin, présentez-les plutôt brièvement au début.
Ces résultats vous servent « d’appâts » - ils informent le public de la pertinence des
théories/concepts utilisés.

 Vous pouvez également amorcer votre propos en présentant des données ou des faits marquants
qui frapperont l’imagination du public (par exemple, des statistiques sur un phénomène, un
événement particulier).

 Par ailleurs, au lieu d’exposer une théorie puis de l’illustrer au moyen d’exemples, servez-vous des
exemples pour introduire la théorie. Un cas particulier retient beaucoup plus l’attention qu’une
généralité et il se comprend plus facilement.

 Pour ce qui est de la cohérence de votre document informatif, trouvez un fil conducteur logique,
dynamique, original, facile à suivre pour relier tous les éléments éclairés par votre projecteur.
 Titre et intertitres : ce sont les premiers à être lus. Ils doivent donc être concis, simples et, surtout,
attirants! De bons intertitres rendront votre texte plus dynamique et plus facile à lire!

 S’exprimer simplement : En vulgarisation, l’objectif n’est pas de jouer les savants ni les professeurs.

 Avant d’utiliser un terme technique, vous devez toujours vous demander si cet usage est vraiment
indispensable. Ne pourrait-on pas remplacer ce terme par un synonyme plus révélateur?

 Il est aussi important d’alléger votre propos le plus possible en évitant les détails et les précisions
inutiles. Par exemple, pourquoi dire que l’horloge interne est une structure bilatérale interne du
cerveau, si la notion de bilatéralité n’est jamais reprise par la suite? Un bon exercice consiste à
essayer de couper le plus de mots possibles sans déformer l’explication.

 Bien sûr, vous aurez à utiliser certains termes techniques parce qu’ils constituent une notion
fondamentale à transmettre à vos lecteurs, mais n’oubliez pas de les définir simplement, et ce, dès
la première mention du terme en question.

 Attention : simple ne veut pas dire incomplet! Simplifier l’information, épurer, ne veut pas dire
éliminer l’information essentielle. Vous devrez même anticiper les questions que se poseront vos
lecteurs et y répondre.
 Ex. : Il est remarquable qu’une telle plante vive au Québec depuis plus de 10 000 ans
(pourquoi remarquable?). L’enquête fut menée sur le terrain (quand?) auprès de 100
personnes (choisies comment?). L’entrevue avait lieu dans des conditions difficiles
(lesquelles? Pourquoi difficiles?).

 Être concret : En vulgarisation, il importe de s’exprimer le plus concrètement possible. Les phrases
vagues et les généralités sont à éviter. Plusieurs moyens s’offrent à vous :

 Donner des exemples : La science fait souvent appel à des notions abstraites qu’il importe de
savoir illustrer par des exemples. À la limite, chaque généralité et chaque énoncé théorique
devraient être accompagnés d’un exemple. Il est vrai que mettre des exemples allonge le texte, mais
si vous devez couper parce que le texte est trop long, n’enlevez surtout pas les exemples! Coupez
plutôt dans le contenu abordé. Il vaut mieux traiter moins d’aspects d’une question mais bien le
faire, que de couvrir trop large, mais de façon vague et générale!

 Quantifier l’information : utiliser les chiffres pour frapper l’imagination des lecteurs!
 Comparer avec des éléments connus : c’est la meilleure façon de donner l’ordre de grandeur
d’une donnée ou d’une chose.
Quels sont les outils de la vulgarisation?

 L’analogie (la comparaison) : consiste à établir une ressemblance entre deux ou plusieurs objets de
pensées essentiellement différentes. Ce procédé permet d’expliquer des choses complexes ou inconnues
des lecteurs, à l’aide de choses familières pour ces derniers. Par l’analogie, vous leur donnez le moyen de
comprendre et de retenir l’information. Elle rend également votre propos plus imagé, plus vivant.
 Ex. : La plupart des médicaments utilisés pour traiter le cancer se répartissent dans tout
l’organisme. Comme on distribue une circulaire de porte en porte, le sang les achemine
aussi bien aux cellules cancéreuses qu’aux cellules du foie, des reins, de l’intestin et des
muscles.

 La métaphore : permet, grâce à son pouvoir évocateur, de « colorer » votre propos, de lui donner du
style. Il consiste à effectuer un transfert de sens par substitution analogique. Son emploi est vivement
recommandé, mais il ne faut pas en abuser.
 Ex. : La connaissance des organismes vivants qui peuplent la Terre demeure un
Himalaya à conquérir.

 La formule : avoir le sens de la formule vous permet de résumer votre pensée en quelques mots de façon
élégante et attrayante. Une bonne formule produit toujours de l’effet.
 Ex. : « On ne naît pas femme, on le devient » de Simone de Beauvoir.
 L’hyperbole : consiste à mettre en relief une idée au moyen d’une expression qui la dépasse. Elle est
surtout utilisée dans les titres et intertitres pour attirer l’attention.
 Ex. : Titre d’un article sur la présence, dans un météorite provenant de Mars, de cristaux
rocheux qui, sur Terre, sont produits par des bactéries : Les Martiens sont parmi nous!

 L’humour : Vos lecteurs doivent trouver du plaisir à lire votre article. Pourquoi ne pas y glisser un peu
d’humour quand cela est justifié?
 Ex. : En Tanzanie, les chercheurs ont découvert les empreintes d’un bipède vieilles de 3,5
millions d’années. Fait surprenant, ces empreintes étaient croisées, comme si la marche
était hésitante, ce qui a fait dire à certains paléontologues que la consommation d’alcool
était peut-être plus ancienne qu’on ne le croyait!

 Les compléments du texte :


 Encadrés : ils sont très pratiques puisqu’ils permettent d’ajouter de l’information
complémentaire sans alourdir le texte ou en rompre le fil conducteur. Ils peuvent servir à
donner des exemples, à exposer des notions de base, à présenter un organisme de
recherche, à développer certains points connexes, etc. Ils rendent également la
présentation du contenu plus dynamique, moins monolithique.
 Illustrations et tableaux : qu’il s’agisse de photos, de figures, de schémas,
d’organigrammes, de graphiques ou d’autres éléments visuels, les illustrations facilitent
énormément la compréhension du texte.
 Simplifiez le plus possible vos figures, schémas et autres illustrations en ne
gardant que les informations pertinentes.
 Soignez la réalisation de vos illustrations pour les rendre plus attrayantes.
 Attention aux caractères trop petits ou aux fonds insuffisamment contrastés.

Conseils!

 Employez de préférence la forme active (par exemple, mieux vaut dire que « le virus parasite la cellule »
plutôt que « la cellule est parasitée par le virus »). Cette forme est plus directe, plus vivante.

 Faites des phrases et des paragraphes courts : une phrase trop longue devient vite pénible à lire et à
comprendre. Écrivez des phrases courtes, sans oublier de varier sensiblement la longueur des phrases afin
de donner un rythme vivant et fluide; des paragraphes courts, exprimant chacun une seule idée, donneront
également du rythme à votre texte en plus d’éviter qu’il ne soit trop dense.

 Rendez votre vulgarisation dynamique et originale :


 Utiliser la forme interrogative : poser une question vous permettra d’introduire d’une façon plus
courte, plus dynamique, le contenu qui suit, par exemple.
 Ex. : Depuis un demi-siècle, les gouvernements n’ont eu cesse d’investir massivement
dans le système de santé. Le résultat? Un paradoxe. Il n’existe aucune corrélation
statistique.
 Utiliser des verbes variés : utilisez des verbes précis plutôt que les verbes avoir, être et faire.
 Éliminer les mots redondants : il est inutile d’écrire que des pommes sont de couleur verte pour
dire qu’elles sont vertes, ou que tels historiens partagent la même opinion s’il suffit d’indiquer
qu’ils s’entendent.
 Varier la ponctuation : ne vous limitez pas à l’utilisation du point et de la virgule, utilisez
également le point d’interrogation, le point-virgule, le deux-points, les points de suspension, le tiret
et le point d’exclamation.

 Points à surveiller :
 Les synonymes : évitez d’utiliser toujours un même terme, mais employez plutôt ses synonymes,
sauf s’il s’agit d’un terme scientifique précis. L’utilisation de plusieurs termes pour désigner une
même chose, surtout si l’on oublie d’indiquer qu’ils sont synonymes, perdra vite vos lecteurs.
 Les abréviations : La modération a bien meilleur goût! Un usage excessif d’abréviations finit par
donner une allure de message codé à un texte, ce qui n’est vraiment pas une qualité…
 Les énumérations : D’une façon générale, on doit les éviter. Les lecteurs veulent une histoire, pas
une liste d’épicerie!

 Écoutez l’émission Découverte le dimanche soir afin de vous familiariser avec la vulgarisation.

 Pour évaluer vos talents de vulgarisateur, faites lire votre texte par des personnes de votre entourage qui ne
connaissent rien à votre domaine et qui correspondent à votre public cible. Demandez aussi à ces personnes si
elles auraient lu ce texte d’elles-mêmes pour connaître l’intérêt du texte en question.
Exemples de sujets à vulgariser (pour SLA)

Physique Chimie
théorie du Big bang théorie de Hückel
mécanique quantique diagrammes de corrélation de Woodward-
Hoffmann
théorie du chaos,
Les drogues et leurs effets
théorie de la relativité,
Les vaccins…
chat de Schrödinger
théorie des cordes chat de Schrödinger
trous noirs
Mathématiques
matière sombre
triangle de Pascal
….
fractales
Sciences sociales algorithmes
psychologie cognitive, nombres de Fibonacci
psychanalyse. théorème de l'incomplétude de Gödel
anarchisme …
grammaire générative de Chomsky
Économie
anthroposophie
théorie de Keynes,
marxisme
capitalisme libéral,
behaviorisme,
monétarisme,
thérapies cognitives,
théorie des jeux
expérience de Milgram,

hypnose ericksonienne
… Philosophie
Biologie caverne de Platon,
pari de Pascal,
thermodynamique de l’évolution
Surhomme de Nietzsche
théorie du gène égoïste
sélection naturelle …et surtout… votre propre
… idée!
Essai de vulgarisation scientifique (POUR S.L.A)

Choisissez une théorie actuelle (un sujet) et vulgarisez-la (le)


pour un public choisi (public enfant, personnes âgées, 8-10 ans, 10-12
ans, 13-15 ans, etc.) Prenez conscience des enjeux et des
caractéristiques de la vulgarisation scientifique et créez une œuvre de
vulgarisation personnelle, honnête et inspirée, qui permettra d’éveiller
l’intérêt du public et qui contribue à développer son intérêt pour un
sujet complexe. Livrez-vous à un texte de vulgarisation nuancé qui
tient compte de la perspective historique et de la réalité des gens et
de leurs préoccupations, qui recourt, pour ce faire, à des figures de
style comme l’analogie ou la métaphore filée, qui limite l’emploi de
jargon. Pensez à votre présentation qui utilisera un texte simple et
clairs, le dessin, le schéma, le graphique, la démonstration par des
objets, etc. En outre, pondez un texte qui vise à présenter la
connaissance scientifique et technique de façon personnelle et
subjective et qui ouvre les portes de mondes insoupçonnés à des gens
ravis d’apprendre avec vous!
Concrètement vous devez vous livrer individuellement à une
partie (900 mots par personne) du texte complet de vulgarisation qui
sera mis en commun et remis au professeur. La présentation orale de
cette vulgarisation devra être faite devant un public ciblé (immigrants ,
étudiants du primaire ou du secondaire, personnes âgées, etc.) Il s’agit
d’une présentation in situ (dans le milieu, donc vous devez rapidement
entreprendre des démarches pour entrer en contact avec des
personnes responsables liées à ce public cible) filmée par une petite
équipe de tournage associée. Cette prestation filmée et minimalement
montée, synthétisée et enregistrée à la caméra et devra montrer une
prestation orale individuelle de 7 minutes par personne en plus des
courtes introduction et conclusion. Ce court-métrage de vulgarisation
sera présenté pour fin de visionnement et d’évaluation à la fin de la
session. Je vous rappelle que l’objectif est de rendre compréhensible à
un public non averti un sujet complexe qui mérite un effort de
vulgarisation, de simplification de votre part et qui passe par
l’élaboration de stratégies communicationnelles concrètes pour
l’intéresser à la science en général et à votre sujet en particulier et lui
faire saisir des notions nouvelles de façon originale et mémorable : il
s’agit d’un beau défi!

S.v.p. choisissez des thèmes importants, fascinants…


Chat GPt,
les robots conversationnels,
les effets des drogues,
la décarbonisation,
la voiture électrique et ses enjeux,
l’énergie verte,
l’apparition de la vie sur terre,
le langage humain, le temps,
l’élévation du niveau des mers,
le langage des arbres,
l’alzheimer,
l’humeur selon les saisons,
identité sexuelle : hormones ou génétique?,
la créativité d’homo sapiens,
l’utilité de la fiction,
généalogie génétique judiciaire,
l’avenir de la traduction,
intelligence artificielle et jeux vidéos,
cartographie criminelle,
trier vite mieux,
végétarisme et performance sportive,
musique et créativité, etc.
Vulgarisation scientifique : document préparatoire
Noms des vulgarisateurs (trices)
1. Nom de la personne-ressource et de l’établissement

2. Date de la prestation (vous en enquérir)

3. Sujet de la vulgarisation

4. Résumé en 50 mots de la vulgarisation (penser aux vulgarisations en 180


sec.)

5. Titre potentiel et intertitres des parties

6. Public-cible :

7. En 50 mots, expliquez l’état général de la connaissance du public cible


de votre sujet (vous informer le plus concrètement en situant le sujet
dans le parcours scolaire ou en questionnant les personnes-ressource
par exemple)

8. Décrivez le principal défi de vulgarisation que vous risquez de rencontrer


(en raison de l’état de leur connaissance par exemple) et expliquez
comment vous pourriez vous y prendre pour arriver à la compréhension
de votre public cible

9. Vous savez que vous devez vulgariser en utilisant divers moyens


littéraires et techniques et évidemment, en ne reprenant pas
intégralement les tactiques de vulgarisation (schémas, analogies,
comparaisons déjà existantes). Voyez-vous une façon d’éviter les clichés
ou de répéter ce qui a déjà été fait? Comment? (50 mots)

10.Faites le plan préliminaire rapide et la structure de votre sujet de


vulgarisation en autant de parties que votre équipe compte de membre
(ou 2 parties par personne)
11.Pensez à une intro et une conclu frappantes (façon efficace de susciter
l’intérêt et de laisser votre public cible avec intelligence). Il me faut une
idée géniale, fruit de discussions avec vos collègues ou amis…
Vulgarisation: les stratégies à déployer

Au cours 11 vous devrez faire


part au groupe de vos
stratégies de vulgarisation.
Commencez à les déployer et
notez-les par écrit, de façon
schématique si vous voulez,
je les récupérerai après votre
allocution du cours 11
STRATÉGIES COMMUNICATIONNELLES
1-Pour établir le contact
A. Assurez-vous du local, de l'heure à laquelle vous pouvez vous présenter et de la possibilité
de filmer votre prestation in situ, présentez-vous de façon professionnelle à votre
personne-ressource et posez-lui des questions qui feront en sorte de connaître
adéquatement votre public cible et son niveau de connaissance du sujet pour vous préparer.

B. Lors de la prestation, trouvez une façon de vous présenter de façon dynamique et


originale (comment?) à votre public cible afin d’établir un contact et un lien de
confiance.

C. Déterminez une façon originale, surprenante et stimulante d'amener le sujet.


2-Pour maintenir le contact
A. Il vous faudra trouver des façons concrètes pour soulever et maintenir l'attention tout au
long de la prestation, en évoquant des thèmes à venir plus tard dans la prestation par
exemple, en liant le sujet à des préoccupations du public cible, etc.

B. Vous devrez capter l'attention et la maintenir pendant de longues minutes et vous


assurer de la compréhension tout au long de la prestation par des rétroactions
fréquentes (déterminez de quelle façon).

C. Vous devrez adapter avec soin votre niveau de langue, votre vocabulaire en le purgeant
de termes trop techniques sinon les définir et utiliser l'humour avec adresse par
exemple.

3-Pour rompre le contact


A. À la fin, vous devrez vous assurer de la compréhension globale du sujet et mesurer cette
compréhension par des questions, des tests, par exemple.

B. Vous devrez enfin conclure en ouvrant sur un sujet connexe d'intérêt, en montrant une
implication plus large ou plus globale par exemple.

C. Vous devrez enfin vous assurer de remercier votre personne ressource par écrit

Pratiquez-vous à quelques reprises pour bien maîtriser le temps nécessaire!


STRATÉGIES VISUELLES
D'abord, n'oubliez pas que les école, les salles de rencontre et les locaux divers ne
possèdent pas toujours le matériel dont vous auriez besoin. Il faut vous en enquérir
rapidement.
Les supports visuels sont essentiels à votre prestation. Choisissez-les avec soin. Dessins,
diaporamas, objets, mises en situation, maquettes, marionnettes, expériences diverses
peuvent vous servir à vulgariser, illustrer et à esthétiser votre présentation. Choisissez le
support le plus efficace, le plus percutant (et sécuritaire) et le mieux adapté à votre public
cible. Ils peuvent être diversifiés. Des jeux interactifs, des fiches à distribuer, des tableaux,
des glossaires, le tableau vert, le tableau blanc pourront vous servie. Usez de votre
imagination, de vos mains et-de-vos talents d'acteurs!
Tableaux, dessins, glossaires doivent être insérés dans le texte à l'endroit approprié.

STRATÉGIES TEXTUELLES
Il s'agit du texte écrit de votre prestation orale. C'est la version écrite de ce que vous
livrerez dans une langue naturellement plus orale.
Votre texte doit permettre de rendre accessible une réalité complexe à un public non averti.
Il doit d'abord être bien structuré et offrir un portrait clair et simple de son organisation en
autant de parties distinctes que le nombre de membres de votre équipe (vous êtes noté
pour la partie dont vous avez la charge). L'introduction et la conclusion sont rédigées en
équipe.
Aussi, vous devez appliquer des stratégies littéraires (résumé, métaphore, comparaison,
analogie et autres figures de style) propres à simplifier le sujet sans le dénaturer. Elles
doivent illustrer le sujet, le circonscrire efficacement et le rendre accrocheur (en trouvant
entre autres un titre et des sous-titres évocateurs et percutants).
Rédigez de courtes phrases et de synthétiques paragraphes vivants, dans un registre
standard

MÉDIAGRAPHIE (Notez toutes vos sources selon le protocole.)


Feuille préparatoire à la vulgarisation scientifique
Noms des membres :

-___________________________________

-___________________________________

-___________________________________

-___________________________________

Sujet : ___________________________________

Public cible : ___________________________________

Personnes ressources à contacter

-___________________________________

-___________________________________

téléphones et lieu

-___________________________________

-___________________________________

date de la prestation- ___________

stratégies communicationnelles

stratégies visuelles

stratégies textuelles

sources détaillées :
Aide-mémoire
Voici des moyens concrets à déployer pour votre vulgarisation

Cochez les éléments que vous utiliserez

 Caméra vivante et plans dynamiques dont des images claires des supports visuels
 Intro stimulante qui éveille la curiosité, qui évoque par exemple la pertinence
historique, sociale, pratique… pour le public cible
 Structure claire avec titres, sous-titres clairs
 Originalité de la présentation
 Vocabulaire adapté et clair
 Gestuelle étudiée et pratiquée
 Ton, intonation, voix, débit dynamique, et adapté, rythme
 Définitions simples des termes
 Identification des erreurs à éviter
 Pratique (3x) pour maîtriser le temps
 Utilisation parcimonieuse de l’humour
 Statistiques, tableaux, données chocs
 Façons diverses de capter l’attention
 Questions, ici et là, pour maintenir l’attention
 Images, supports visuels, maquettes, mise en situation
 Analogies, métaphores, comparaisons, figures de style
 Rétroactions fréquentes pour mesurer la compréhension
 Synthèses fréquentes
 autres
Texte de vulgarisation 15%
Texte, dessins, graphiques, etc. (900 mots par personne)

Contenu : 70% des points


1-fonction expressive : de la vulgarisation, originalité, force, profondeur…
___/ sur 25

2- fonction incitative et relationnelle: pertinence des enjeux sociaux reliés à la vulgarisation,


de la perspective historique, de l’intérêt, de la résonnance pour le public, etc.
___/ sur 20

3- fonction référentielle : crédibilité du contenu, fiabilité et pertinence des sources, qualité


du sujet, etc.

___/ sur 20

4-fonction poétique : qualités esthétique, originalité, des procédés, pouvoir d’évocation,


utilisation de figures de style judicieuses, de graphiques et d’illustrations diverses, qualité de
la démonstration, etc.
___/ sur 20

5-fonction métalinguistique : présence, clarté, efficacité de la vulgarisation et utilisation


judicieuse de termes propres à définir les concepts clés de la vulgarisation
___/ sur 20

Français et protocole (références et sources dûment


citées, tableaux, etc.):30% des points
Qualité de la langue, de la formulation et respect du protocole
___/ sur 45
___/ 150= ___/ 15
Texte de vulgarisation 15%

Structure et présentation du texte


 Le titre principal est original et accrocheur.
 Les intertitres révèlent le plan du texte.
 La structure du texte est apparente (introduction, corps de texte et conclusion).
 Le texte est facilement lisible (police et taille des caractères adéquates – séparation des paragraphes – mise en évidence des titres et des intertitres).
 La présentation est soignée.
 L’article est rendu attrayant par des compléments de texte (figures, illustrations, tableaux, etc.) appropriés et harmonieusement intégrés.
Sujet
 L’intérêt et la pertinence du sujet sont mis en évidence.
 L’angle de traitement du sujet est intéressant.
Communication des idées
 L’amorce du texte est originale.
 Les propos sont clairs.
 Les notions, concepts et termes spécialisés sont définis.
 Le texte ne s’attarde pas inutilement sur des considérations techniques ou méthodologiques.
 Le texte contient des analogies ou des exemples concrets qui facilitent sa compréhension.
 Les idées sont bien enchaînées et leur progression est claire.
 Les informations sont justes et pertinentes.
 Le texte suscite l’intérêt jusqu’à la fin.
 La conclusion est pertinente.
Qualité de la langue écrite
 Le texte est écrit dans un langage accessible à des personnes qui ne sont pas spécialistes du sujet.
 L’écriture est dynamique et fait usage de figures de style adéquates.
 Le texte est essentiellement constitué de phrases courtes et vivantes.
 Le texte ne contient pas de fautes d’orthographe, de grammaire et de ponctuation.
 Le texte ne contient pas de fautes de syntaxe.
Références
 Les références sont actuelles, fiables et pertinentes.
 Les références sont correctement citées dans le texte (y compris celles associées aux figures).
 La section « Références » en fin de texte est conforme (Protocole de présentation des travaux écrits).
Présentation orale de la vulgarisation 25%
7 minutes par personne

1- Fonction référentielle (informative)


( / 15) Pertinence et originalité du contenu

2- Fonction relationnelle

( / 15) Naturel de la prestation, naturel , présence


et
contact professionnel avec l’auditoire,
conviction)

( / 15) Débit de voix, projection, prononciation.

( / 15) Vocabulaire adapté au public cible, syntaxe,


registre de langue.
( / 15) Style et clarté

Respect (et évaluation ) du temps alloué à l’exposé


_____
note globale: ( /75)=
( __/25)
Documents audiovisuels de la présentation (5%)
Guidez bien votre équipe tournage!

A) Document audiovisuel de 25 minutes environ


Document qui inclut une prestation de 7 minutes par personne plus une
intro et une conclusion 45 secondes chacune environ en plus de 2 minutes
maximum pour d’éventuels effets et bêtisier

B) Document de 7 minutes environ


Document d’environ 7 à 8 minutes qui inclut les meilleurs moments, les
effets et bêtisier et qui est destiné au visionnement par la classe
IMAGE
Qualité de la lumière, de l’éclairage, de l’éclairage d’appoint
Stabilité de la caméra lorsque nécessaire
Dynamisme de la caméra lorsque nécessaire ___/ sur 3
SON
Qualité de la prise de son, du volume, des effets sonores le cas échéant
___/ sur 2
SCÉNARIMAGE
Qualité, efficacité, dynamisme et originalité des plans démontrés dans un
scénarimage clair de 8 séquences ou plus qui montre les plans et
possibilités de tournage in situ et dans lequel on voit bien la disposition des
orateurs, des supports visuels, (objets, tableaux, écrans, etc.) et du public…
___/ sur 5
MONTAGE
Qualité du montage simple et des ajouts (titre, sous-titres, bandeaux,
graphiques, générique, etc.) ___/ sur 5

___/ sur 15= __/ sur 5

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