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Révision : 00
DE MAINTENANCE Date : 01/05/2023
1ère PARTIE
1.1.1.1 GÉNÉRALITÉS
(a) Le Compte Rendu Matériel est un document réglementaire propre à chaque aéronef qui
permet le dialogue entre le Personnel Navigant Technique et le Personnel de
maintenance.
(c) En outre, il sert à enregistrer les informations d'exploitation relatives à la sécurité des
vols et contient les données relatives à l'entretien que l'équipage a besoin de connaître.
(d) Il existe un seul type de CRM à bord des avions de AIR HAKING .
(a) Le CRM sert essentiellement à consigner les travaux d'entretien réalisés, les anomalies
relevées en exploitation ou en escale et les actions correctives prises.
(1) les anomalies constatées en exploitation par le PNT et les Techniciens en escale
selon le cas(cadre "Observations") ;
(2) le traitement (cadre «Travaux effectués») des anomalies par les actions correctives
prises ;
(5) les travaux différés en entretien en base et ayant une incidence opérationnelle
(tolérance technique...) par mise en "HIL" ou "TRANSFERT" en conformité avec la
LME et avec la mention du numéro de l'item LME pour le compte rendu matériel
uniquement ;
(a) Toutes les inscriptions sont à faire en caractères d'imprimerie (majuscules) en s'assurant
que le dernier feuillet soit lisible.
(ii) le rédacteur dans le cas d’un technicien doit être identifié par son nom ;
(iii) Seuls les personnels suivants sont habilités à ouvrir une séquence sur un compte
rendu matériel :
(iv) en escale, l'ouverture des séquences sera effectuée par le personnel habilité à
prononcer l'APRS (PNT ou techniciens). La liste de ce personnel est tenue à jour
parle Responsable Désigné Entretien (pour les techniciens) et déposée auprès du
Responsable Qualité.
(i) ce cadre sert à consigner les travaux exécutés ou à l'accusé de réception des
informations données au cadre "Observations" ou également à mentionner les
visites exécutées, les transferts et les mises en HIL ;
(iii) seuls les personnels suivants sont habilités à mener une action corrective et à fermer
une séquence sur un compte rendu mécanique :
(a) Cette annulation doit être exceptionnelle. Elle ne pourra être effectuée que par le
Technicien qualifié, le Technicien habilité du Centre de maintenance avec l'accord du
Responsable Atelier.
(b) Il est absolument interdit d'arracher la dernière souche de couleur des séquences annulées.
(a) Le compte rendu matériel suit en permanence l'aéronef et est mis à bord par le
Responsable Désigné Maintenance.
(b) Il reste à bord tant qu'il est nécessaire à l'exploitation puis est prélevé par le Responsable
technique et acheminé vers le Directeur de la Maintenance pour archivage.
(a) En fin de visite, le Responsable de la visite (en base d'entretien) ou le Technicien d'escale
lorsque applicable (en entretien en ligne), après s'être assuré que toutes les séquences
ont été correctement traitées et remplies (y compris I'APRS et/ou la DET) procède comme
suit :
(1) en base d'entretien : toutes les pages utilisées (sauf les dernières souches) sont
retirées ;
(b) L'apurement des comptes rendus matériels est de la responsabilité du signataire de l'APRS.
(a) Les informations ci-dessous définissent les principales affectations des feuillets du
compte rendu matériel.
(a) Le personnel suivant, concerné par l’utilisation du CRM, peut proposer sa révision :
(b) Le responsable de l'activité où le besoin de révision est identifié, soumet pour concertation
et approbation, la proposition de révision au Responsable Qualité
(d) Après approbation par les Responsables compétents, les amendements sont transmis au
Directeur de la Maintenance pour prise en compte et diffusion aux destinataires avec
accusé de réception.
(e) Toute modification des renseignements contenus dans le CRM doit faire l'objet d'un
amendement du MCM et des documents associés.
1.1.2.1 GÉNÉRALITÉS
(a) La tolérance technique (ou tolérance en courrier) est la possibilité de quitter une escale avec
certains équipements ou éléments structuraux manquants sans infraction aux règlements
ni risque pour la sécurité du vol.
(b) II est possible d'utiliser réglementairement l'aéronef, avec certains équipements inopérants
ou éléments structuraux manquants, sous réserve que le niveau de sécurité du vol soit
maintenu :
(2) par la présence d'autres équipements pouvant fournir les informations requises ;
(a) La tolérance technique n'est admise que si le temps et les moyens disponibles
propres à AIR HAKING avant l'heure de départ ne suffisent pas au dépannage (sauf
mention expresse en remarques et/ou exceptions).
(b) Tout équipement, composant d'équipement ou élément structural non inclus dans
la MEL ou la CDL doit être impérativement en place et en état de fonctionnement
pour tout départ, à moins qu'il n'ait manifestement aucun rapport avec l'état de
navigabilité de l'aéronef (ex : prestations, cinéma, téléphone par satellite si
applicable, etc.)
(c) Lorsqu'il y a cumul de tolérances, le départ ne peut être entrepris que s'il a été
préalablement vérifié, en dernier ressort par l'équipage, que le cumul des
tolérances en courrier ne conduit pas à une dégradation du niveau de sécurité
et/ou à une charge de travail anormalement accrue pour l'équipage.
(e) Dans le cas de panne intermittente ou ne se manifestant que dans certaines conditions de
vol, la tolérance courrier est levée après dépannage et essai satisfaisant au sol
par la maintenance.
(f) Tant que le bon fonctionnement n'est pas confirmé, une autre tolérance ne peut pas être
acceptée, si elle fait appel au fonctionnement correct de cet équipement ou de ce système.
(g) Si le défaut persiste, la nouvelle proposition de tolérance technique doit reprendre comme
date d'origine celle de la proposition antérieure.
(h) Si le défaut réapparaît alors qu'un ou plusieurs vols ont été effectués avec le bon
fonctionnement de l'item, la nouvelle proposition de tolérance doit reprendre comme date
d'origine celle de la réparation du défaut
(i) les tolérances techniques ne sont applicables qu'au sol. En vol, l'utilisation de l'aéronef est
couverte pour les cas les plus probables, soit par les procédures d'urgences, soit par les
procédures anormales ou procédures et techniques appropriées.
(j) Un circuit ou un équipement est considéré défectueux ou inopérant lorsqu'il n'assure pas,
même partiellement, les fonctions pour lesquelles il est conçu et/ou qu'il ne fonctionne pas
correctement dans les limites ou tolérances prévues
(k) Le vol avec certains éléments de la structure secondaire et du capot moteur manquant est
possible. Tout élément ne figurant pas dans la CDL doit être considéré comme
indispensable (NO GO).
(l) Les réparations ou remplacements d'éléments doivent être faits à la première escale
pourvue de moyens nécessaires. Les actions de maintenance sont décrites soit dans
l’Aircraft Maintenance Manual (AMM), soit dans le Structural Repair Manual (SRM).
(m) Les classes de la MEL sont définies pour mettre une contrainte de temps sur la correction
des défauts. Cela est essentiel pour le personnel de maintenance de se familiariser avec
ces classes pour une meilleure gestion de la correction des défauts reportés de la MEL.
(n) Le personnel de maintenance en cas de défaut si celui-ci ne peut être rectifié identifie la
classe de la MEL appropriée et le notifie à l’équipage pour le report dans le délai fixé par
la classe.
CAT A Les items de cette catégorie sont réparés dans l’intervalle de temps défini
dans la colonne « Remarques de le MEL »
CAT B Les items de cette catégorie sont réparés dans les trois (03) jours consécutifs
excluant le jour ou le défaut a été enregistré dans le CRM par l’équipage. A titre
d’exemple, si un défaut a été enregistré dans la CRM à 8H00 le 10 janvier, l’intervalle
de trois (03) jours commencera à minuit du 10 et prendra fin à minuit le 13 janvier.
CAT C Les items de cette catégorie sont réparés dans les dix (10) jours consécutifs
excluant le jour ou le défaut a été enregistré dans le CRM par l’équipage. A titre
d’exemple, si u défaut a été enregistré dans la CRM à 8H00 le 10 janvier, l’intervalle de
dix (10) jours commencera à minuit du 10 et prendra fin à minuit le 20 janvier.
CAT D Les items de cette catégorie sont réparés dans les cent vingt (120) jours
consécutifs excluant le jour ou le défaut a été enregistré dans le CRM par l’équipage.
1.1.2.3 APPLICATION
(a) Une panne selon son niveau d'importance nécessite l'application en vol d'une checklist,
d'une procédure ou des deux à la fois.
(b) Cette procédure parfois entamée en vol peut comporter une rubrique de vérifications et de
mise en condition ou configuration au sol. Le PNT la notifie au Technicien-sol et dirige les
actions, car elle relève du Manuel d'exploitation (procédure conditionnelle) et le PNT est
responsable de son application. Elle sera exécutée avant toute procédure du manuel de
maintenance.
(c) La tolérance technique n'intervient que lorsque toutes les procédures du Manuel
d'exploitation sont épuisées. Elle peut conduire à un dépannage qui est une procédure du
programme d’entretien pour laquelle la compétence est transférée au Technicien-sol.
(1) S’assure à l'aide de la MEL applicable à l'aéronef, qu'un tel report est possible ;
(2) Effectue le cas échéant les actions de maintenance associées à l'item MEL et les
mentionne au CRM ;
(5) reporte l'item MEL dans le cadre "Travaux effectués" en cas d'acceptation par
l'équipage.
(f) Certaines anomalies non répertoriées dans les tolérances techniques doivent être
évaluées quantitativement pour qu'une décision valable soit prise (ex : avarie de structure
dont la gravité peut prendre tous les aspects allant de l'avarie totalement négligeable à
celle interdisant rigoureusement le vol). Tous les cas critiques ou douteux doivent faire
l'objet d'une consultation du Responsable d’Atelier et du Directeur de la Maintenance.
(a) La décision d'accepter ou de refuser une tolérance technique ou de différer une réparation
dans le cadre des possibilités offertes par les tolérances techniques, ou sur composants ou
(b) L’acceptation par le Commandant de bord de la tolérance technique est matérialisée par
sa signature dans la rubrique prévue à cet effet dans le CRM.
(c) Lorsqu'une tolérance technique est acceptée par le Commandant De Bord, elle fait l'objet
d'un transfert de séquence et le Technicien habilité signe l'Approbation Pour Remise en
Service sur le compte rendu matériel, conformément aux procédures en vigueur.
(d) Le transfert est enregistré dans le cadre "Travaux effectués". Il ne solde pas la séquence
dont l'examen est impératif dans le cadre du processus "d'Approbation Pour Remise en
Service". Il est authentifié sur la case "Approbation Pour Remise en Service" par le nom et
la signature du responsable habilité APRS après que le lieu, la date et l'heure (TU) aient
été enregistrés.
(f) Le Commandant amené à refuser la tolérance, en inscrit la raison sur le Compte Rendu
de Vol (CRV).
(a) Lorsqu'une tolérance a été acceptée par l'équipage, le défaut doit être corrigé avant une
limite calendaire spécifiée dans la MEL.
(c) La compagnie AIR HAKING a mis en place un système de suivi des limites calendaires
de la MEL. Une fois l’avion mis en service en tolérance, le technicien ayant signé l’APRS
informe immédiatement le Directeur de la Maintenance qui instruit le Responsable
Logistique et préparation pour les actions appropriées en vue de la correction de défaut
dans les délais impartis.
(f) L’extension de l’intervalle de temps de réparation d’un défaut n’est pas autorisée sauf
autorisation expresse de l’ADAC sur pièces justificatives.
(a) Dans des circonstances exceptionnelles et pour des raisons techniques et objectives
dûment motivées sur demande de la compagnie AIR HAKING, l’ADAC peut accorder une
extension de 100% sur les items MEL de catégories B et C seulement. A cette fin un
formulaire d’extension de temps est rempli et signé par le Directeur de la Maintenance et
le Directeur des Opération.
(b) L’ADAC peut autoriser la compagnie AIR HAKING à dépasser les limites de la MEL dans
les conditions spécifiques suivantes :
(c) Aucun dépassement ne sera accordé pour les items MEL de catégories A et D.
(d) Une fois accordée par l’ADAC, l’extension est gardée avec la fiche de défaut reporté dans
le CRM. Une copie est remise au Directeur de la Maintenance pour être conservée.
(e) La politique de la compagnie AIR HAKING est de suivre et comptabiliser les extensions
afin de prendre les actions appropriées et éviter ainsi que cela devienne la règle.
1.2.1 GÉNÉRALITÉS
(a) Le programme d’entretien est un document propre à l'entreprise de transport aérien qui
doit détailler l'ensemble des opérations exigées, y compris leur fréquence, pour
maintenir la capacité d'un aéronef à être exploité par cette entreprise.
(2) aux services compétents, pour s'assurer que l'entreprise de transport aérien,
engagée par l'approbation du programme, fait effectuer un entretien suffisant pour
maintenir l'aptitude des aéronefs à être exploités en transport aérien public.
(d) L'entreprise de transport aérien doit s'assurer qu'il est connu et mis en application par le
personnel concerné.
1.2.2 CONTENU
(3) du maintien en bon état de l'aéronef au regard des règles relatives à la limitation
de nuisances ;
(4) du maintien en bon état des matériels exigés par la réglementation relative au type
d'exploitation.
(b) Ce regroupement dans un seul programme, pratique pour l'utilisateur, consacre un état
de fait.
(1) SECTION 0 : Généralités. Cette section contient le préambule de l’exploitant ainsi que
les principales définitions et abréviations.
(2) SECTION 1 : Exigences Générales du programme. Cette section contient toutes les
Informations basiques relatives au programme de maintenance.
(3) SECTION 2 : Bases du programme. Cette section contient les informations sur
lesquelles est basé le programme de maintenance.
(4) SECTION 3 : Amendements. Cette section définit les modalités sous lesquelles les
amendements sont effectués par l’exploitant.
(7) SECTION 6 : Inspections Spéciales. Cette section définit les types d’inspections
spéciales selon les cas applicables.
(8) SECTION 7 : Vol de Contrôle. Cette section définit les cas d'exigibilité et les modalités
d’exécution des vols de contrôle.
(9) SECTION 8 : Programmes de fiabilité. Cette section présente lorsque cela est
applicable le programme de fiabilité de l’aéronef.
(10) SECTION 9 : Tableaux des opérations de maintenance. Cette section présente les
différents tableaux de maintenance préconisée par les instructions du constructeur et
des autorités officielles.
1.2.3 DÉVELOPPEMENT
1.2.3.1 SOURCES
(a) Les programmes d'entretien sont développés à partir des derniers amendements des
documents des services officiels et des constructeurs.
(1) MPD ;
(2) MRBR ;
(4) AD/CN ;
1.2.3.2 RESPONSABILITÉS
(a) L’entité Bureau Technique, activité en sous-traitance auprès d’un organisme de gestion
du maintien de la navigabilité assure les responsabilités relatives au développement et la
mise à jour du Programme d’entretien sous la responsabilité finale du Responsable
désigné et Directeur de la Maintenance.
(a) Toute modification envisagée au contenu du programme d'entretien doit faire l'objet d'un
amendement qui doit comporter un sommaire des changements apportés au programme
et l'indication des motifs de ces changements.
(b) La mise à jour est réalisée annuellement suivant les amendements découlant de:
(c) Tout amendement est effectué par l'insertion des pages nouvelles et le retrait des pages à
remplacer.
(d) Chaque amendement est daté et numéroté, ces indications étant reportées sur chaque
page modifiée.
(e) Une indication succincte, mais suffisamment explicite, des changements qui ont motivé
l'émission de l'amendement est formulée sur la liste des amendements.
(f) Cette liste des amendements est un récapitulatif des amendements successifs et permet
d'établir le suivi des changements intervenus.
(b) La mise à disposition et les demandes d'amendement sont transmises par le Directeur de
la Maintenance au Responsable Qualité pour approbation par l'Autorité de tutelle.
1.2.4.1 DÉFINITION
(a) L'autorisation exceptionnelle est accordée selon des procédures agréées par l'ADAC ou
les services délégataires compétents. Elle permet de transgresser une disposition
réglementaire.
(b) Toute autorisation exceptionnelle accordée par l'Autorité de tutelle ou son délégataire
reste juridiquement de la responsabilité de la compagnie AIR HAKING.
(c) Le nombre des autorisations exceptionnelles doit être maintenu à un niveau aussi faible
que possible.
(d) Dans tous les cas, les dépassements ou écarts correspondant aux autorisations
exceptionnelles doivent rester suffisamment faibles pour ne pas affecter le niveau de
sécurité. Les butées et règles dans le domaine de l'entretien ne sont pas, le plus souvent,
déterminées avec une rigueur mathématique, mais seulement avec un certain degré
d’approximation : c'est sur cette approximation que l'on joue principalement lorsqu'on
utilise à son maximum la tolérance fixée par le programme d’entretien.
(e) Dans le cas d'une autorisation exceptionnelle, s'il y a le moindre doute sur le niveau de
sécurité, il convient d'assortir celle-ci de conditions susceptibles de ramener la sécurité à
un niveau satisfaisant.
(f) Toute autorisation exceptionnelle doit être demandée par écrit avec justifications à l’appui ;
elle est soigneusement instruite avant d'être accordée et ne s'applique qu'à des cas
particuliers, et en tous cas à un nombre limité d'aéronefs.
(g) Une synthèse annuelle, pour la flotte AIR HAKING faite par le Responsable Qualité est
transmise à l'ADAC et au Responsable Désigné.
1.2.4.2 PRINCIPES
(1) doit être exceptionnelle et justifiée : aucun programme d'entretien ne peut se fonder sur
des autorisations exceptionnelles. Les autorisations exceptionnelles ne doivent jamais
intervenir en planification mais seulement en régulation suite à des événements
imprévisibles ;
(2) ne doit pas faire l'objet de règles générales : mais doit être appréciée pour chaque cas
particulier ;
(3) ne doit pas être une solution de facilité : l'autorisation exceptionnelle ne doit être
(4) doit faire l'objet de dispositions compensatrices : l'autorisation doit être assortie si
nécessaire de conditions telles que le niveau de sécurité ne soit pas affecté :
(b) Les informations minimales que la compagnie AIR HAKING transmet à l’ADAC pour une
autorisation exceptionnelle comprennent au moins :
(7) tenue à disposition et à jour des enregistrements requis au sous chapitre 1.3.2 ;
de AIR HAKING. L’atelier sous-traitant RAT 08 Part 145 peut demander des
informations ou des avis techniques du constructeur. La demande d’autorisation
exceptionnelle est alors soumise à l’approbation de la compagnie AIR HAKING ;
(d) Les tolérances associées aux périodicités des visites d’entretien intégrées au programme
de maintenance approuvée par l’ADAC constituent une délégation de celle-ci.
(e) Conformément aux instructions du constructeur, les tolérances autorisées pour le PAPER
NAVAJO 31 ne devraient pas excéder 10 heures ou 2 mois.
(f) Les tolérances aux périodicités des visites d’entretien devant être intégrées au
programme de maintenance et soumises à l’ADAC pour approbation sont déterminées sur
une base statistique effectuée par l’organisme de gestion du maintien de la navigabilité
pour le compte de la compagnie AIR HAKING.
(1) pour les éléments suivis en heures de vol dont la périodicité est égale ou inférieure à
5000 heures de vol, tolérance permise 10%;
(2) pour les éléments suivis en heures de vol dont la périodicité est supérieure à 5000
heures de vol, tolérance permise 500 heures de vol ;
(3) pour les éléments suivis en temps calendaires dont la périodicité est égale ou
inférieure à un (01) an, tolérance permise 10% ou un (01) mois selon la première
arrivant à échéance ;
(4) pour les éléments suivis en temps calendaire dont la périodicité est supérieure à un
(01) an mais n’excédant pas trois (03
(5) ) ans, tolérance permise deux (02) mois ;
(6) pour les éléments suivis en temps calendaire dont la périodicité est supérieure à trois
(03) ans, tolérance permise trois (03) mois ;
(7) pour les éléments suivis en cycles dont la périodicité est inférieure ou égale à 5000
cycles, tolérance permise 10%;
(8) pour les éléments suivis en cycles dont la périodicité est supérieure 5000 cycles,
tolérance permise 500 cycles de vol ;
(9) pour les éléments suivis par plus d’une limite par exemple en heures de vol, en
cycles ou calendaire, c’est la première limite arrivant à échéance qui s’applique.
(1) le temps écoulé entre deux inspections ne devrait pas excéder la tolérance
applicable à l’intervalle ;
(2) l’utilisation successive des tolérances ne devrait pas causer la suppression d’une
inspection (les tolérances ne sont pas cumulables).
(a) L'aptitude au vol des aéronefs et des équipements d’ AIR HAKING repose sur le
respect :
(a) L'acceptation d'une autorisation exceptionnelle sur un potentiel de visite implique le report
correspondant des opérations d'entretien autres que :
(2) AD/CN.
Note: Aucun cumul n'est autorisé sur les autorisations exceptionnelles sur potentiel de
visites. Le potentiel de la visite suivante sera amputé de la valeur de l'autorisation
exceptionnelle.
(a) Une demande d'autorisation exceptionnelle sera émise globalement pour tout
dépassement de potentiel d'item du Programme d’entretien ou d'une visite. en exploitant
«FICHE DE RELIQUATS CARTE PILOTE" si elle existe jointe au dossier de visite
(description, raison imputation etc.).
(a) Dans le cas très exceptionnel d'impossibilité d'exécution d'opérations tels que
Échange/Standard équipements à potentiel ou AD/CN une demande d'autorisation
exceptionnelle sera émise par item concerné.
(a) Toute demande d'autorisation exceptionnelle par rapport aux Manuels Constructeurs,
sera assujettie au préalable à l'accord ou autorisation délivré par l’ADAC.
(a) Elle est émise sous forme de lettre ou d’un formulaire par le Responsable Qualité à
l’Autorité.
(c) Des mesures compensatrices pour minimiser les conséquences liées à l'autorisation
exceptionnelle peuvent être demandées :
(d) Les renseignements statistiques en heures ou cycles suivants doivent être mentionnés :
(f) La rédaction de la demande est faite par le Responsable Qualité, qui après s'être assuré
de la recevabilité et du respect de la procédure applicable, la transmet à l'Autorité elle-
même ou son délégataire.
(a) Lorsque la demande d'autorisation exceptionnelle est accordée et visée par l'ADAC ou
son délégataire, le Responsable Qualité, adressera une photocopie de la demande
d'autorisation exceptionnelle à tous les Responsables concernés en fournissant les
renseignements suivants :
(2) date ;
(3) butée ;
Note : l'APRS ne pourra être prononcée qu'après acceptation explicite par l'Autorité de la
demande d'autorisation exceptionnelle
1.2.4.4.6 SOUS-TRAITANCE
(b) L'atelier sous-traitant informera le Responsable Qualité qui, après s'être assuré du bien-
fondé, transmettra la demande d'autorisation exceptionnelle à l'Autorité de tutelle ou son
délégataire.
(d) La demande d'autorisation exceptionnelle peut être établie par SCHMIEDEL AIR
SERVICE TCHAD, mais elle sera, impérativement, signée et transmise à l'Autorité par le
contractant.
1.2.4.4.7 ARCHIVAGE
(a) L’enregistrement des heures de vol et des cycles est essentiel pour la planification des
tâches de maintenance.
(b) Les pilotes de la compagnie AIR HAKING enregistrent les heures de vol et cycles sur le
CRM. Après chaque vol, le nombre de d’heures de vol et les cycles enregistrés par les
équipages est ajouté au nombre d’heures de vol et cycles totaux dans le livret
technique aéronef ou moteur par le responsable logistique et préparation
(c) Le responsable préparation chaque semaine fait les copies du livret technique aéronef
et du CRM pour les envoyer par mail à l’organisme sous-traitant de gestion du maintien
de la navigabilité pour traitement en vue de la planification de la maintenance.
(d) Le résultat du traitement de ces informations est transmis en retour à la compagnie AIR
HAKING qui fournit un dossier de visite à l’organisme de maintenance agréé pour
l’exécution des visites d’entretien.
(a) Les butées des prochaines visites programmées sont établies sur la base :
(1) des potentiels en heures, cycles ou temps alloués à chaque type de visite pour chaque
type d'avion par le programme d’entretien correspondant ;
(2) des heures, cycles ou dates correspondant aux dernières interventions de même
nature effectuées sur l'avion concerné ;
(3) du planning prévisionnel des vols de l'avion considéré en tenant compte des durées
réelles des vols prévus pour la planification à courts termes ou de la moyenne
hebdomadaire des heures prévues sur la période considérée pour les prévisions à
longs termes.
(3) le suivi des heures et cycles effectués par les aéronefs et le suivi des visites
d'entretien effectuées sur les aéronefs ;
(a) Après exécution et acceptation des travaux sur aéronef/élément d'aéronef, l'organisme
d'entretien fournit l'original de chaque certificat d'APRS à AIR HAKING, ainsi qu'un
exemplaire de toutes données de navigabilité spécifiques (approuvées) utilisées pour les
réparations ou modifications effectuées.
(b) Un dossier contenant les documents d'entretien et les documents associés est constitué
et transmis à AIR HAKING à la livraison de l'avion/équipement conformément aux
procédures en vigueur.
(c) Les exigences et les responsabilités en matière d’archivage sont définies comme suit:
Les heures et les cycles totaux de l’aéronef et des 12 mois après que l’avion ait été retiré
pièces à vie limitée. de service
Les heures et les cycles totaux de l’aéronef après Conservé jusqu’à la prochaine grande
une grande visite ainsi que les éléments d’aéronef visite aéronef ou révision des
soumis à révision générale éléments d’aéronef de portée
équivalente.
Les heures et les cycles totaux actuels de Conservé jusqu’à la prochaine visite
l’aéronef après une visite de maintenance. aéronef de portée équivalente.
Le statut actuel des consignes de navigabilité 12 mois après que l’aéronef ait été
applicables à l’aéronef et ses équipements. retiré de service
Les détails des modifications et des réparations 12 mois après que l’avion ait été retiré
actuelles de l’aéronef, du moteur, de l’hélice et de de service
toute autre pièce importante aéronef comme le
train d’atterrissage, à vie limitée.
(d) Les documents suivants sont archivés suivants les périodes de conservation ci-après :
1.3.2.1
(a) AIR HAKING tenu d'archiver toutes les données de navigabilité de son aéronef/élément
d'aéronef comme exigé par le règlement.
(a) L'archivage est fait dans un local spécifique et dans des conditions de température et
d'humidité satisfaisantes. II est verrouillé, propre, à l'épreuve du feu, de l'inondation et
du vol.
(b) Les dossiers peuvent demeurer lisibles durant toute la période d'archivage requise. Ils
sont identifiés et classés afin de faciliter leur accès en fonction des périodes
d'archivage.
(a) Seuls les enregistrements nécessaires pour prouver que toutes les exigences ont été
remplies pour la délivrance du certificat d'Approbation Pour Remise en Service, y
compris les documents libératoires des sous-traitants doivent être conservés.
(b) Les documents dits "actifs" devront être conservés sur site durant toute la période
nécessaire à leur consultation.
(c) Les documents non "actifs" seront conservés sur site durant une période déterminée
avant d'être stockés pour archivage en zone dédiée
(d) Dans le cas où un système informatique est utilisé pour gérer l'entretien et/ou enregistrer
des informations sur les travaux d'entretien effectués, il doit comporter au moins un système
de sauvegarde devant être mis à jour au moins dans les 24 heures suivant une opération
d'entretien quelconque.
(e) Dans ce cas, il est exigé que chaque terminal soit muni de sécurité empêchant les
personnes non autorisées de modifier la base de données.
(a) La reconstitution de dossiers perdus ou détruits devra s'effectuer par référence à d'autres
enregistrements ou copie d'enregistrements.
(b) Si un dossier demeure néanmoins incomplet pour prouver l'état de navigabilité, des
opérations d'entretien supplémentaires devront être définies, après avoir été soumises
pour approbation par l'Autorité.
(c) Chaque responsable de la conservation des archives aura en charge la reconstitution des
dossiers.
(a) Lors d'une cessation d'activité, tous les dossiers d'entretien conservés couvrant les deux
dernières années devraient être remis au dernier propriétaire/client de l'aéronef ou de
l'élément concerné. S'il est impossible de retrouver le propriétaire/client, les dossiers
d'entretien doivent être stockés selon l'exigence de l'Autorité.
(b) Les copies des dossiers de travaux sont constituées conformément aux procédures en
vigueur et archivées selon la procédure appropriée.
(a) La sélection des aéronefs (achat, vente ou location) est réalisée par les responsables
compétents de la Direction Générale, des Opérations, de la Maintenance, de la Qualité, et
ce conformément aux procédures applicables selon le cas.
(1) tous les rapports d'entretien détaillés relatifs à l'avion ou à tout élément de l'avion qui y
est installé (24 mois après que l'avion ou l'élément de l'avion ait été approuvé pour
remise en service) ;
(2) le temps total et les cycles de vol écoulés, selon le cas, de l'avion et de tous les
éléments de l'avion à vie limitée (12 mois après que l'avion ait été définitivement retiré
du service) ;
(3) le temps de vol et les cycles écoulés, selon le cas, depuis la dernière révision générale
de l'avion ou de tout élément d'avion sujet à révision générale (jusqu'à ce que la
dernière révision générale de l'avion ou élément d'avion ait été remplacée par un
travail de même nature en portée et en détails) ;
(4) l'état d'inspection en cours de l'avion tel que la conformité avec le programme d’entretien
approuvé de l'exploitant puisse être établie (jusqu'à ce que l'inspection de l'avion ou de
l'élément de l'avion ait été remplacée par un travail de même nature en portée et en
détails) ;
(5) l'état en cours des consignes de navigabilité applicables à l'avion et aux composants
de l'avion (12 mois après que l'avion ait été définitivement retiré du service) ;
(6) et des détails des modifications et réparations effectuées sur l'avion, les moteurs, les
hélices et tout élément vital pour la sécurité en vol (12 mois après que l'avion a été
définitivement retiré du service).
(c) En cas d'achat de location ou de retour location, les documents suivants seront produits
ou transférés :
(5) liste des modifications compagnie incorporées avec les approbations des Autorités de
tutelle ;
(6) mapping de toutes les réparations structurales avec les approbations constructeurs
et/ou Autorités de tutelle ;
(8) statut des AD/CN des moteurs avec les limites de vie des disques et les heures et
cycles restants si applicable ;
(10) statut des différents programmes SSID, CPCP et Ageing statut des Service Bulletins si
applicable ;
(a) Les Consignes de Navigabilité (CN) ou Airworthiness Directives (AD) sont des
consignes impératives édictées par les Autorités de certification des aéronefs et
éléments d'aéronefs.
(b) Pour les aéronefs certifiés par la DGAC France, les CN et les AD sont applicables. Pour
les aéronefs certifiés par la FAA, les AD sont applicables.
(a) AIR HAKING détient les CN et AD applicables à ses aéronefs et éléments d'aéronefs.
Elle reçoit également les mises à jour périodiques. Le Responsable Désigné est le
gestionnaire des abonnements aux AD/CN.
(a) Après analyse, si l’AD/CN est applicable à un aéronef de AIR HAKING , le Directeur de
la Maintenance prend les dispositions pour le lancement en vue et son exécution.
(a) Le suivi des AD/CN par aéronef est placé sous la responsabilité du Directeur de la
Maintenance.
(c) Ce suivi concerne les AD/CN répétitives et non répétitives. Il a pour objectif de garantir
que la navigabilité des aéronefs n'est pas remise en cause par la non-application d'une
AD/CN.
(d) Ce suivi permet également de présenter aux services officiels une situation à jour des
AD/CN pour le renouvellement CDN.
(a) Le Directeur de la Maintenance lance les cartes de travail des AD/CN pour exécution
dans les dossiers de visite avant échéance de la date ou HT/CT butée. Ce mode de
lancement couvre les AD/CN non introduites au Programme d’entretien.
(b) Cette possibilité d'introduction au Programme d’entretien entraîne deux cas de figure du
point de vue lancement :
(1) lancement automatique par les cartes pilote des visites protocolaires pour les
répétitives introduites au Programme d’entretien ;
(2) lancement manuel par le Directeur de la Maintenance pour les AD/CN répétitives
non introduites au Programme d’entretien.
(a) Le suivi des AD/CN équipements se fait de la même manière que sur aéronef. Les
équipements concernés par une AD/CN doivent être déposés pour application en atelier.
1.4.2.3 ARCHIVAGE
(a) L'archivage des preuves d'exécution des AD/CN est une obligation réglementaire. Se
référer à la procédure interne pour les modalités d'archivage relatives aux AD/CN.
(a) Les travaux relatifs aux AD/CN doivent être exécutés en priorité pour éviter d'engendrer
une situation de NON NAVIGABILITÉ.
(b) Les travaux exécutés sont visés par l'exécutant et/ou la personne chargée de la fonction
contrôle ainsi que la carte pilote (pour les AD/CN répétitives introduites au Programme
d’entretien), et la séquence de Travaux Supplémentaires (pour les AD/CN non
introduites au Programme d’entretien).
(d) Le Directeur de la Maintenance vérifie dans les dossiers de visite l'application effective
et met ensuite à jour son suivi.
(a) Le report d'une AD/CN doit être exceptionnel. Avant toute proposition de report d'une
AD/CN, le Responsable Atelier de l’organisme de maintenance doit s'assurer auprès du
Directeur de la Maintenance de la certitude de son lancement avant la butée
d'échéance.
(b) Dans le cas contraire, l'AD/CN sera exécutée ou reportée en introduisant une demande
d'autorisation exceptionnelle suivant la procédure applicable.
(a) Les AD/CN sont enregistrées après exécution sur les livrets avion, moteurs et hélices
sous la responsabilité du Directeur de la Maintenance et suivant la procédure
spécifique applicable.
(a) La tenue à jour d'un AD/CN status par aéronef est une obligation réglementaire.
(c) Lorsque qu'une CN comporte plusieurs parties, chaque partie de la CN fait l'objet d'un
enregistrement après exécution,
(b) Cet outil d'informations est basé sur l’élaboration d‘un rapport de synthèse de la fiabilité.
(c) Ce rapport de synthèse repose sur la collecte des informations suivantes qui sont
transmises à l’organisme de gestion de la navigabilité pour analyse :
(a) Ces éléments statistiques sont collectés par AIR HAKING puis analysés et mis en forme
par l’organisme de gestion de la navigabilité. Ces éléments sont disponibles auprès du
Directeur de la Maintenance et du Responsable Qualité.
(b) Après étude et analyse des éléments statistiques, des rapports de synthèse et des prises
de décision par les différents Responsables concernés sont effectués et pouvant conduire
à:
(a) Les modifications optionnelles sont celles qui ne sont pas obligatoires au titre d'AD/CN
(Airworthiness Directive/Consigne de Navigabilité).
1.6.1 RESPONSABILITÉS
(1) lancés ;
(3) et enregistrés dans les visites suivant les procédures spécifiques applicables.
(b) La copie des dossiers de visite comporte une liste des modifications appliquées.
1.6.4.1 AÉRONEF
(a) Les SB (Service Bulletin) sont lancés pour exécution. Les travaux portent en référence les
numéros des SB dont elles sont issues. Le compte rendu de visite donne le récapitulatif
des modifications appliquées.
(b) Les livrets avion, moteurs et hélices sont renseignés au vu du dossier de visite par le
l’entité préparation sous la responsabilité du Directeur de la Maintenance.
1.6.4.2 ÉQUIPEMENT
(a) L'application d'un SB ou d'une modification compagnie donne lieu à une évolution du PN
de l'équipement.
(b) La modification doit être mentionnée sur les documents libératoires qui accompagnent
l'équipement.
(a) La modification n'est applicable que si elle est approuvée par l'Autorité de tutelle.
(2) la preuve de l'approbation par l'Autorité qui doit être une Modification Approval Sheet
ou Fiche d'Approbation de Modification (FAM) sur laquelle apparaît de façon
explicite :
de l'équipement concerné ;
(v) la description ;
(c) La responsabilité de AIR HAKING par son Directeur de la Maintenance est de vérifier que
la modification est approuvée et que toutes les informations dont elle a besoin sont
disponibles.
(a) Les documents d'application sont élaborés par AIR HAKING et par référence aux
documents d'application du dossier de modification. Ces cartes de travail portent en
référence les documents qui ont servi à leur élaboration.
(c) L'accord du Contractant sera obligatoirement requis et tout cas relevant d'une autorisation
exceptionnelle sera traité par le contractant vis à vis de son Autorité de tutelle.
1.7.3 ARCHIVAGE
(a) L'archivage des dossiers relatifs aux modifications est une obligation réglementaire.
(c) Le contrat entre AIR HAKING et l'organisme d'entretien doit stipuler que l'archivage au
titre des règlements (RAT) est de la responsabilité de l'exploitant.
1.8.1 ANALYSE
(a) Tout défaut majeur et de nature à mettre en cause la navigabilité des aéronefs et éléments
d'aéronefs, est notifié à l'Autorité de tutelle et au Constructeur dans les meilleurs délais et
au plus tard dans les soixante-douze (72) heures après l'identification du défaut sur un
formulaire intitulé : "CONSTAT D'INCIDENT OU DE DÉFAUT MAJEUR".
(a) AIR HAKING informera l’Autorité et le constructeur de tout incident, panne, mauvais
fonctionnement ou défaut relevé sur aéronef(s) et éléments d'aéronefs qu'elle exploite
lorsque cet incident, panne, mauvais fonctionnement ou défaut est de nature à mettre en
cause la navigabilité de l'avion.
(b) Cette transmission de l'information interviendra dans les meilleurs délais et au plus tard
dans les soixante-douze (72) heures après l'identification du défaut.
(c) La liste des incidents qui doivent faire l'objet de comptes rendus aux Autorités est la
suivante :
(4)fausse alarme incendie non vérifiée comme panne en vol fuite importante de liquide
inflammable ;
(9)vibrations anormales ;
(d) Cette liste n'est pas limitative. Tout autre incident doit faire l'objet d'un rapport transmis aux
services compétents si la connaissance de ceux-ci présente un intérêt pour l'amélioration
de la sécurité au niveau de la conception de l'utilisation et de l'entretien des avions.
(e) Les incidents mineurs dont la répétition peut mettre en cause la navigabilité, doivent faire
également l'objet d'un compte rendu.
(a) En exploitation, le Responsable Qualité est informé des incidents par le Responsable
Atelier à partir du compte rendu matériel.
(a) Les copies du constat d'incident ou de défaut majeur, des documents figurant au dossier
de visite et des rapports d'incident ou de contrôle selon le cas, sont diffusées :
(d) Si AIR HAKING n’autorise pas le lancement des actions correctives pour les anomalies
majeures, l’organisme d’entretien ne sera pas en mesure de signer le certificat
d’Approbation Pour Remise en Service.
(e) Une déclaration d’exécution de travaux sera dans ce cas signée et remise à AIR HAKING
(f) Dans certains cas spécifiques, le report des travaux est effectué après consultation du
constructeur lorsque les documents émis par lui (tels que AMM, SRM) ne permettent pas
de traiter le problème. Dans un tel cas il est de la responsabilité de la compagnie AIR
HAKING de contacter le constructeur pour requérir son avis.
(a) L’organisme d’entretien tient à jour au fur et à mesure de l’avancement du chantier la liste
des travaux reportés.
(b) Une action corrective ne peut être retenue pour report qu’en respectant la chronologie
suivante :
(1) proposition de report par le responsable du chantier qui doit au préalable s’assurer que
la navigabilité n’est pas affectée et que le report est compatible avec la MEL de AIR
HAKING;
(3) après accord écrit de AIR HAKING, la mise en HIL est validée par le chef du chantier
sur la séquence de travaux supplémentaire et la Hold Item List est remise à jour.
(a) Au vu des anomalies constatées et des actions correctives lancées par l'organisme
d'entretien, le représentant de AIR HAKING, par écrit, peut demander le report des
travaux.
(b) Pour permettre la signature du Certificat d'Approbation pour Remise en Service, AIR
HAKING s'assure que le report des travaux n'affecte pas la navigabilité de l'aéronef.
(a) Deux cas sont à considérer pour le report des défauts en escale.
(b) Le premier cas concerne le report des défauts en escale couverts par la LME. Dans une
telle situation, le cas est traité conformément à la procédure LME section 1.1.2.3
application de la LME et section 1.1.2.4 acceptation par l’équipage.
(c) Le deuxième cas concerne le report des défauts en escale non couverts par la LME.
Dans un tel cas les conditions suivantes doivent être satisfaites :
(1) le défaut n’affecte pas la navigabilité de l’aéronef. Cela signifie que tous les
systèmes et les équipements exigés par les données technique du certificat de type
pour le vol considéré fonctionnent correctement ;
(2) le défaut ne va pas probablement se détériorer avant la prochaine inspection
prévue ;
(3) le défaut est acceptable par le Commandant de bord comme applicable ;
(4) le délai de report est indiqué sur le CRM et l’APRS est signée par une personne
habilitée.
(a) La "Minimum Equipment List" de AIR HAKING est la référence. En cas d'indisponibilité de
la MEL de AIR HAKING, la "Master Minimum Equipment List" est utilisée.
(b) L'item MEL ou MMEL sera cité dans la case "Suite donnée" de la séquence de "Travaux
Supplémentaires" mise en HIL ainsi que dans la liste des travaux reportés.
(a) La liste des travaux reportés est un récapitulatif des actions correctives non exécutées
durant le chantier.
(b) Elle est établie par l’organisme de maintenance agréé et remise au Directeur de la
Maintenance.
(a) Le report de l'action corrective peut faire l'objet d'une demande d'autorisation
exceptionnelle.
(a) AIR HAKING détient pour le cas des avions propres un certain nombre de documents
pour la gestion d’une part du statut de sa flotte et d’autre part pour l’entretien de cette
flotte :
(a) AIR HAKING détient les documents suivants pour la gestion du statut de sa flotte :
(6) etc.
(a) AIR HAKING détient les documents suivants pour la gestion de l’entretien de sa flotte ;
(5) etc.
RÉSERVÉ
(a) L'entretien courant relatif aux visites d'escales (prévol, transit, journalières,) est exécuté
en fonction de la documentation technique (Check-list, cartes de travail...) disponible en
lot de bord, par la sous-traitance.
(b) Cette documentation contient en général les documents Constructeur, les instructions
d'entretien ou cartes de travail relatives à certaines opérations et procédures spécifiques.
(c) La visite prévol de chaque type d’aéronef est contenue dans le programme de
maintenance du type d’aéronef concerné.
(a) La préparation de l'aéronef avant tout vol est réalisée par l'exploitation du dossier du vol
considéré (messageries, consignes particulières, etc..) et l'exécution de la check-list
prévol, transit ou journalière selon le cas.
(b) La visite Prévol couvre toutes les opérations nécessaires pour garantir que l'avion est en
mesure d'accomplir le vol considéré. Ces opérations comprennent, sans s'y limiter
nécessairement :
(1) une inspection, type tour de l'avion et de ses équipements de sécurité, incluant en
particulier des signes évidents d'usure, de dommages ou de fuites. En outre, la
présence de tous les équipements de sécurité exigés devrait être établie ;
(2) un contrôle du Compte Rendu Matériel afin de s'assurer que le vol considéré n'est pas
affecté par des défauts non-corrigés reportés et qu'aucune opération d'entretien
requise figurant dans l'attestation d'entretien n'est dépassée ni ne le sera pendant le
vol considéré ;
(3) l'assurance que les liquides, gaz, etc. consommables embarqués avant le vol sont
conformes aux spécifications appropriées, exempts de toute contamination et
correctement enregistrés ;
(5) l'assurance que tous les verrouillages de surface de contrôle et de train, le cache de la
sonde anémo-barométrique, les dispositifs de retenue et les obturateurs d'entrée d'air
(6) l'assurance que toutes les surfaces de l'avion et que les moteurs sont exempts de
sable, de corps étrangers, etc...
(a) Les opérations spécifiques sont des travaux d'entretien non programmés qui sont liés aux
conditions d'exploitation ou aux actions correctives dues aux complaintes des visites
d'escales ou complaintes des pilotes.
(1) les servicings (carburant, eau potable, toilettes, huiles, liquides hydraulique) ;
(c) Ces travaux sont effectués en référence à la documentation spécifique AIR HAKING ou de
la documentation constructeur approuvée.
(a) Dans les escales où AIR HAKING ne dispose pas de moyens propres pour assurer les
visites d'escales de ses aéronefs, il peut être fait appel à des sous-traitants agréés sous
couvert du système qualité AIR HAKING pour l'exécution des travaux d'entretien en ligne
conformément à un contrat et à des procédures spécifiques ou dans certains cas par le
PNT.
(b) Les tâches et responsabilités spécifiques afférentes à ces travaux sont décrites dans les
Manuels mis à la disposition de la sous-traitante, et exécutées conformément aux
exigences du système qualité.
(a) Les bagages de cabine, Les bagages de soute en correspondance, dévoyés ou rush, font
l'objet soit de contrôle physique, soit de mesures de sécurisation, soit de mesures
(b) Toutes les procédures et mesures préventives de sûreté sont décrites dans le Manuel
d’Exploitation(Chapitre 10 Sûreté) qui est le seul référentiel en matière de sûreté.
(a) Le carburant embarqué à bord des aéronefs de AIR HAKING est la Jet A1.
(b) En cas d'avitaillement avec un autre carburant autorisé par l'AMM ou le Manex autre que
le Jet A1 mention dans le compte rendu matériel sera faite par le personnel de
maintenance.
(c) Des réunions périodiques, où sont passés en revue les différents aspects relatifs aux
spécifications, qualité de service, prix, disponibilité sont tenues entre le Directeur
Général, ou par délégation le Directeur des Opérations et les différents pétroliers appelés
à fournir les produits.
(a)Ce contrôle consiste à vérifier la non présence de l'eau dans le produit à l'aide de moyens
de test appropriés. Ce test est effectué avant, en cours et après chaque avitaillement.
(a)Ce contrôle est réalisé à chaque avitaillement et consiste à effectuer, avec des appareils de
précision (thermomètre, éprouvette et densimètre) fournis par le pétrolier, des mesures
afin de déterminer la masse volumétrique du produit embarqué. La densité ainsi relevée
est utilisée pour calculer la quantité de carburant à embarquer.
(a) Pendant toute la durée de l'avitaillement, des mesures de sécurité sont prises afin de
sécuriser le périmètre de sécurité incendie suivant des procédures spécifiques.
(a) Des mesures préventives et curatives, suivant des programmes appropriés, sont prises
afin de minimiser les risques de contamination par, la poussière et le sable, lors des
immobilisations au sol dans certaines escales.
(b) Ces programmes regroupent des opérations (utilisation de fluides spéciaux, utilisation des
caches pour les sondes et entrées d'air des moteurs ou autres, etc...) à effectuer pour
éviter ou éliminer toute formation de dépôt de poussière et sable pendant la période
précédant le décollage afin de ne pas gêner le bon fonctionnement des organes et circuits
de l'avion.
(c) Les escales, du réseau de AIR HAKING sont considérées comme des escales à risques
de contamination par la poussière et le sable.
(d) Les méthodes, procédures et les modalités d'application des opérations de protection
contre la poussière et le sable sont décrites dans la documentation technique (AMM,
Manex et Cartes de travail) approuvée et spécifique à chaque type d'avion.
(b) Ces pesées, avec calcul de centrage, sont effectuées suivant un protocole de pesée
spécifique :
(c) Ces pesées ont pour objectif d'effectuer une évaluation correcte des variations de la
masse et du centrage afin de connaître le poids de base de l'aéronef pour déterminer la
charge maximum offerte et les éléments de calculs des masses et centrage pour les PNT.
(a) Un vol de contrôle peut être exigé après l'exécution sur un aéronef de certaines tâches de
maintenance (entretien majeur, changement moteur, réglages des commandes vol, etc.).
(b) Lorsque les travaux concernent certains éléments importants mais de moindre
complexité, un vol de contrôle réduit sera effectué afin d'effectuer des vérifications
spécifiques.
(2) après une réparation importante consécutive à un accident sauf si une dispense a été
obtenue lors de l'approbation de la réparation ;
(3) dans le cadre d'un entretien progressif, à l'aboutissement d'un cycle complet
d'opérations de grand entretien.
(a) Un vol de contrôle réduit sera exigé lorsque, après des actions de maintenance, les
essais au sol ne permettent pas de s'assurer du fonctionnement satisfaisant de l'aéronef en
particulier :
(1) lors d'une intervention sur les commandes de vol, sauf dispense, après démonstration
prévue au programme d’entretien ;
obtenue auprès des services compétents lorsqu'il a été démontré par au moins deux
vols de contrôle consécutifs que les opérations de remplacement ou de réinstallation
ont été exécutées d'une manière pleinement satisfaisante : la démonstration de
réinstallation ne vaut que pour la réinstallation. Aucune dispense ne peut être accordée
pour un remplacement concernant les deux moteurs installés ;
(3) lorsque, après une modification ou une réparation de l'aéronef, la nécessité d'effectuer
un vol de contrôle est précisée dans le dossier de modification ou dans la réparation
approuvée ;
(4) pour les installations radio, après une visite d'entretien qui a nécessité la dépose et le
passage au banc des équipements ou après une vérification périodique par la méthode
dite de "test global" ;
(5) après une modification ou une réparation si la nécessité d'un vol de contrôle est
mentionnée dans le document de modification ou de réparation.
(a) Les documents de travail pour un vol de contrôle complet ou réduit sont référencés et
spécifiques à chaque type d'aéronef. Ils sont décrits dans la "Section 5" du Programme
d’entretien.
(b) La gestion de ces documents (création, suivi de mise à jour, élaboration de documents
non disponibles, diffusion...) et leur utilisation est de la responsabilité du Directeur de la
Maintenance.
(a) Il sera porté au CRM « APRS » sous réserve de l’exécution du vol de contrôle.
(1) il n'y a pas de remarque de l'équipage ; la mention "Vol satisfaisant" sera portée au
CRM ; dans ce cas, il n'y aura pas lieu de délivrer une nouvelle APRS ;
(2) le vol a donné lieu à des remarques équipage : les actions correctives
correspondantes doivent formellement recevoir l'APRS. Elle peut être une prise de
responsabilité individuelle ou délivrée globalement par un responsable.
(a) Les constats d'événements (incident ou défaut majeur) survenus en exploitation font
l'objet de rapports de Commandant de Bord (CRV), de "Constat d'incident ou de défaut
majeur", de Rapport d'Incident Technique (RIT) et d'une inscription au Compte rendu
mécanique par le personnel de maintenance pour les cas d'incidents techniques.
(b) Le RIT, le "Constat d'incident ou de défaut majeur", les documents relatifs aux incidents
et les actions correctives prises sont transmis ou mis à la disposition des Autorités et du
Constructeur conformément aux procédures en vigueur.
(a) En exploitation, le responsable Qualité est informée des incidents par les RIT émis par
le responsable Désigné Entretien.
(b) En visite d'entretien dans l’organisme d’entretien, le responsable Atelier est responsable :
d'informer le responsable Qualité pour tout défaut majeur de rédiger le rapport
correspondant.
(a) Les cas d'incidents en exploitation font l'objet d’une information préliminaire émise par le
chef pilote suivis d'un Constat d'incident rédigé et transmis à l'Autorité de tutelle par le
Responsable Qualité.
(a) Les incidents en maintenance, quant à eux, font l'objet d'un Constat d'incident ou de
défaut majeur et d'un rapport émis par le Responsable Atelier de l’organisme d’entretien.
(c) En cas de besoin, cette fiche est accompagnée de rapport donnant des informations
techniques complémentaires.
(d) La transmission de l'information à l'Autorité doit intervenir dans les meilleurs délais et au
plus tard dans les 72 heures après l'occurrence de l'événement sauf si des
circonstances exceptionnelles l'empêchent.
(e) Au cas où tous les renseignements demandés par l'Autorité ne seraient pas disponibles
(par exemple si le matériel incriminé est réparé dans un atelier extérieur), AIR HAKING
prendra toutes mesures utiles pour que les renseignements complémentaires soient
fournis dès que possible.
(f) Les dispositions ci-dessus ne s'appliquent pas aux incidents suivants qui font l'objet de
procédures et de transmissions spécifiques :
(6) givrage ;
(7) foudroiement ;
(9) atterrissages en campagne ou hors des limites des pistes réglementaires non suivis
de dommages.
(g) Ces incidents font l'objet de la rédaction du formulaire intitulé "Sécurité des vols/Air
Safety Report" et géré par le chef pilote.
(a) Les RIT sont établis pour les incidents de navigabilité suivants :
(2) Rupture d'organe important n'ayant cependant pas entraîné l'arrêt du vol, mais
entraîné l'un des phénomènes suivants :
(3) Perte d'un système ou d'une indication vitale pour la navigabilité à savoir :
(vii) tous autres systèmes indicateurs dont la panne entraîne une des limitations
prévues au manuel de vol approuvé ;
(xv) toute fois, cette liste n’est pas limitative ; il notamment demandé de transmettre
un RIT pour un incident non mentionné dans la liste si la connaissance de celui-ci
présente un intérêt pour l’amélioration de la sécurité au niveau de la conception,
de l’utilisation ou de l’entretien des aéronefs, sachant que sont exclus les cas
d’usure normale traités par les procédures d’entretien. Les incidents mineurs dont
la répétition peut mettre en cause la navigabilité doivent faire l’objet d’un RIT.
(a) Les renseignements à fournir diffèrent selon que les événements se sont produits en vol
ou au sol. Pour l’application de ces règles, on considèrera que les incidents à prendre en
compte sont l’ensemble des événements survenus depuis la délivrance de I'APRS par
l'organisme jusqu'à l'immobilisation au parc de stationnement.
(a) Les renseignements suivants seront fournis si les événements se produisent envol :
(7) circonstances de l'événement et paramètres utiles (par exemple et selon les cas :
altitude, température, conditions météorologiques, etc...) ;
(11) marque, type, immatriculation, numéro de série, date de construction, heures totales
depuis révision générale de l'aéronef ;
(12) marque, type, numéro de série, heures totales et depuis révision générale du
moteur si le matériel mis en cause est le groupe motopropulseur ;
(13) marque, désignation, référence, numéro de série, chapitre et section ATA, heures
totales et depuis révision du matériel mis en cause ;
(15) opération effectuée pour y remédier, référence des documents utilisés, rapports
d'expertise, etc...
(a) Si la découverte de l'événement s'est faite au sol, les renseignements suivants seront
fournis:
(5) marque, désignation, référence, numéro de série, chapitre et section ATA, heures
totales et depuis révision du matériel mis en cause ;
(7) opération effectuée pour y remédier, référence des documents utilisés, rapports
d'expertise, etc. ;
(8) circonstances de la découverte (visite, visite prévol, suite à incident en vol détecté ou
non, etc.) ;
1.15 PLANIFICATION
(c) Les critères retenus pour la planification des immobilisations sont les suivants :
(1) des potentiels en heures, cycles ou temps alloués à chaque type de visite pour
chaque type d'avion par le programme d’entretien correspondant ;
(2) les limites sur toute opération importante hors protocole demandée par le Directeur
de la Maintenance ;
(d) Les butées sur protocole sont calculées d'après les dates, heures de vol et cycles à la
sortie des dernières visites, le Programme d’entretien approuvé et la consommation
moyenne en heures et cycles évaluée par référence aux programmes d'exploitation
probables de l'aéronef.
(e) Sur la base des limites réglementaires et des créneaux alloués par les utilisateurs, un
programme est examiné en tenant compte des contraintes de l’atelier.
(f) Un dépassement d'une de ces limites résultant des contraintes d'exploitation ou du plan
de charge ne peut être acquis, à titre exceptionnel, qu'après autorisation exceptionnelle
accordée par les Autorités officielles de tutelle.
(a) Les heures des vols effectifs et cycles effectués par les aéronefs sont recueillis à partir
du carnet de route de l’avion et consignés sur le livret avion à l’occasion de chaque
opération d’entretien programmé.
(c) Le suivi permanent des heures de vols réalisés par les avions et leur programme de vol
permet en régulation le calage optimal des visites dans le respect des potentiels
approuvés du programme d’entretien.
(a) A l’exception des corrections d’anomalies mentionnées sur le compte rendu matériel,
tous les travaux et les visites d’entretien font l’objet d’un dossier de visite, établi par le
Directeur de la Maintenance et qui comprend la liste des travaux de routine et hors
routine.
(b) La liste des travaux protocolaires ou de routine est répertoriée sur une carte pilote de
travaux de routine. Elle se rapporte à un avion et à une visite donnée.
(c) La liste des travaux hors routine est établie sur la base de la liste des AD/CN et
équipements de sécurité en attente et répertoriée sur une carte pilote de travaux
supplémentaires.
(a) Les travaux lancés ainsi que les actions correctives devront être exécutés, contrôlés et
enregistrés suivant les procédures spécifiques applicables.
(a) Les équipements déposés des aéronefs sont réparés dans les Ateliers de Révision
équipements de sous-traitants
(b) Tous les équipements à réparer dans les ateliers de révisions des sous-traitants sont
accompagnés :
(1) tous les enregistrements d'entretien soient conservés et archivés pendant trois(3) ans
et que tous les impératifs soient exécutés par l'un ou l'autre des contractants
conformément aux exigences des règlements (RAS) ;
(2) l'accès libre et rapide aux enregistrements d'entretien est accordé à AIR HAKING et
aux Autorités de tutelle.
(a) L'Approbation Pour Remise en Service est délivrée par une personne habilitée de
l'organisme d'entretien conformément aux procédures de son MCM.
(b) Après exécution des travaux d’entretien sur aéronef, un dossier de travaux est fourni par
l’organisme d’entretien et comprend :
(x) les documents de navigabilité associés (EASA Form one, FAA Form 8130-3,
certificat de conformité, etc.) ;
(a) AIR HAKING et son organisme de maintenance disposent des documents techniques à
jour relatifs à l’entretien des avions relevant de son domaine d’activité.
(b) Cette liste de documents qui n'a pas un caractère exhaustif est composée :
(13) etc.
DE TRAVAUX Date :
Destinataire A l’attention de :
Téléphone :
Télécopie
E-mail :
Date d’entrée en atelier Date de fin des travaux N° du dossier des travaux
TRAVAUX A EFFECTUER
Appareil: Immatriculation:
ÉLÉMENTS/CONDITIONS GÉNÉRALES
Aéronef: Immatriculation:
Altitude ou FL (en ft) : Vitesse (en kts): Masse (en kg):
Fréquence (en contact) Code transpondeur Dégivreurs/autres
VMC/IMC Vent (en kts) Visibilité
Nuages QNH
Température QFU QFE
Temps significatif et état de la piste
Position
DESCRIPTION DE L’ÉVÈNEMENT/DÉFAUT
ÉLÉMENT(S) INCRIMNÉ(S)
ACTIONS CORRECTRICES
Appareil: Immatriculation:
Type: N° de série :
OBJET DE LA MODIFCATION
RÈGLEMENTS APPLICABLES
DOCUMENT(S) JUSTIFICATIF(S)
DOCUMENTS LIÉS
Appareil: Immatriculation:
Type: N° de série :
OBJET DE LA RÉPARATION
RÈGLEMENTS APPLICABLES
DOCUMENT(S) JUSTIFICATIF(S)
DOCUMENTS LIÉS
Du fait des résultats satisfaisants de cette évaluation, le fournisseur ci-dessus a été jugé en conformité
avec les exigences de qualité de la compagnie AIR HAKING. Cette compagnie est donc approuvée
comme fournisseur par AIR HAKING pour les activités spécifiées.
Date:
Nom:
Signature:
Description de la non-conformité/recommandation
Limitation
Signature RQ
N° BLOC DESCRIPTION
2 C’est une rubrique réservée à la maintenance. Les visites mineures telles que «
PREFLIGHT CHECK » effectuée avant un départ ou la « DAILY » si elles sont effectuées
devront être clairement reportées à cette case. A confirmer si la pression des roues a été
vérifiée et aussi si la purge carburante s’est faite. Le technicien apposera sa signature et
l’APRS.
N° BLOC DESCRIPTION
6 C’est une case réservée au PNT mais aussi à la maintenance. Ceux-ci mentionneront tout
défaut dès la prise en charge de l’avion que ce soit au sol ou en vol. Tout complainte lors de
visites réalisées par la maintenance sera précédée de la mention « MAINTENANCE»
7 Dans cette case le personnel de la maintenance mentionnera tous les items MEL Le PNT
en l’occurrence le CDB apposera sa signature dans la case 9 pour signifier son agrément
pour effectuer le vol dans ces conditions. Il faut noter que la MEL est rédie par une butée
calendaire classée par les lettres A, B, C et D. Lorsque la MEL est acceptée, son suivi est
reporté sur le document HIL associé au CRM qui permet de savoir si la butée est atteinte ou
pas et si le défaut est corrigé donc la HIL est levée. Se reporter à la description de HIL en
annexe.
En cas de refus, il ne signe pas. Dans ce cas, la maintenance reporte la MEL dans la case
9 CORRECTIVE ACTION et entreprend une action. Néanmoins une autorisation
exceptionnelle d’application de la MEL peut être octroyée par l’ADAC à la demande du RDE
pourvu qu’elle n’entrave sur la navigabilité du vol.
8 Toute action entreprise pour la correction du défaut décrit en case 6 sera reportée dans
cette case. Elle sera rédigée de manière lisible.
9 Cette case est réservée au personnel navigant technique surtout dans les cas d’acceptation
d’une tolérance MEL.
10 C’est une case réservée au PNT mais aussi à la maintenance. Ceux-ci après avoir
mentionné tout défaut dès la prise en charge de l’avion que ce soit au sol ou en vol
attesteront par leur signature la véracité des informations.
11 Cette case est réservée au personnel de maintenance Toute action entreprise pour la
correction du défaut décrit en case 8 sera ici certifiée par le technicien de maintenance par
signature, son numéro de licence et la date. Cette case est celle qui correspond à la
déclaration de l’APRS.
1.17 ANNEXES
(a) Ce sous chapitre comprend normalement les parties techniques des contrats signés par
la compagnie AIR HAKING avec des organismes agréés.
(d) Pour l’entretien en ligne, un contrat type IATA est acceptable. Pour l’entretien en ligne
occasionnel (rectification de défaut ainsi que le remplacement d’équipement, moteur
compris), la réparation d’équipement (moteur compris mais hors entretien majeur), un bon
de commande ou le CRM peuvent être utilisés