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Les gens qui ne sont pas directement impliqués dans le projet oublient, c’est pour ça qu’il faut
faire des comptes rendus.
Phase 5 : finition, évaluation, exploitation
Le projet ne s’arrête pas quand l’exploitation est terminée. Conclusion : « voilà ce que ça donne,
voilà comment ça marche, je vous laisse mon numéro en cas de problème ».
Problème : les gens ne finissent jamais le projet, il est fini seulement à 90%.
Cf schémas page 2 :
Le dilemme du chef de projet :
Arbitrage entre ces 3 paramètres : délais, coût, technique.
Les grandes phases d’un projet :
▪ Etudes
▪ Conception
▪ Définition
▪ Construction
▪ Mise en route
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Phase 1 : Etudes préliminaires
Sur le projet :
Un projet doit avoir un objectif unique et mesurable et dont la réalisation va satisfaire le problème
de l’utilisateur. Lorsqu’il y a plusieurs objectifs, souvent, l’un d’eux est supérieur aux autres. Si
possible, c’est objectif doit être mesurable pour avoir un résultat précis et prouver qu’il est atteint.
▪ Bien mesurer l’état des lieux, c'est-à-dire les prérequis existants, d’où on part, sur quelle
base.
▪ Analyser l’opportunité du projet : est-ce que ce projet a un sens, est-ce qu’il a une plus-
value.
Il faut ensuite identifier les acteurs et les groupes à qui on a à faire :
o L’initiateur : celui qui a eu l’idée du projet
o Le décideur : c’est le patron : il décide si on fait le projet ou pas, si on l’arrête ou si on
continue.
o Le sponsor : c’est le protecteur, celui qui est attaché au projet (il peut être l’initiateur), il
est notre principal soutien.
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o Les bénéficiaires : ceux qui vont utiliser le projet, il faut bien déterminer leurs besoins, il
faut communiquer régulièrement avec eux. Quand le projet est fini, il faut leur expliquer le
fonctionnement.
o Les experts : ceux qui nous aident dans les domaines qu’on ne maitrise pas (informatique,
bâtiment…)
o Le chef de projet : c’est lui qui guide la mission, sans lui, le projet ne peut pas fonctionner.
Il faut donc investir dans les relations avec tous ces intervenants, avant, pendant et après le
déroulement du projet.
▪ Attention à l’absence de hiérarchisation des objectifs : il faut voir ce qui est le plus
important, quelle est la demande prioritaire (au niveau opérationnel et politique).
▪ Politiques : contraintes liées au rapport de force, il faut tenir compte de l’agenda politique
(ex : projet doit être achevé avant la fin du mandat du maire). Quelle est la capacité de
changement de l’organisation et des individus.
▪ Financières : il ne faut pas démarrer un projet si on n’a pas les moyens, au niveau
investissement et fonctionnement.
▪ Niveau de technique : les gens ne s’y connaissent pas, il demande tout et n’importe quoi, il
faut donc les avertir et les informer des prérequis. Attention aussi aux interactions avec les
autres projets : ex : changer le système informatique, ça impacte tous les services.
▪ Juridiques : respecter les normes juridiques
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VI. Sélection de la solution optimale
Ici il faut faire un choix entre les différents scénarios, plusieurs méthodes :
▪ Analyse multicritères : critères : qualité, notoriété, coûts, respect des délais, fiabilité et on
donne des pourcentages
Au terme de cette phase, on a un accord sur une solution particulière, il faut qu’elle soit validée.
Phase 2 : La conception
I. Rédiger une note de lancement
Elle doit être détaillée. C’est un document court (1 ou 2 pages) mais qui demande beaucoup de
travail, cela peut prendre 3 semaines. Ce travail sera repris et détaillé dans un plan de réalisation
qui lui sera beaucoup plus détaillé.
L’intérêt de la fiche de lancement est la légitimité du chef de projet, cette fiche est publique et elle
l’autorise à demander des ressources. Elle formalise aussi les objectifs principaux du projet, elle
sert aussi de preuve pour ceux qui changent d’avis. Elle engage aussi les décideurs : coûts, qualité,
délais. Elle sert aussi de référentiel au terme du projet : voir si le projet a réussi ou pas.
Il faut souvent négocier, rester réaliste et prudent en rédigeant la note de lancement, c'est-à-dire
qu’il ne faut pas hésiter à prévoir large en termes de coûts et de délais.
Cf polycopié pour le contenu de la note.
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Après la réunion, le projet peut démarrer. Il faut faire en sorte de bien légitimer le chef de projet
pour montrer qu’il a l’appui de la direction. On explique rapidement les objectifs et la première
étape, c'est-à-dire comment on va démarrer et qui fait quoi. On planifie les prochaines réunions.
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Phase 3 : Définition
● Cohérence entre la complexité des tâches à réaliser et les compétences des membres
Rôles à prendre en
charge Tâches
(caractéristiques) A déléguer Adéquat Idéal
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chantier
Les cases cochées correspondent à un profil, l’important est la complémentarité de ces profils.
Il doit y avoir une cohérence entre la complexité des taches à accomplir et la compétences des
membres
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L’objectif est de lister tous les risques, on clarifie également les raisons de déclenchement des
risques (situation politique, prix des MP, climat…). Quels sont les paramètres reconnus au niveau
des méthodes, des techniques, de l’environnement spatio-temporel, de la survenance de certains
événements (ex : phénomènes rares : de temps en temps il gèle en Floride donc il ne faut pas faire
des joints en caoutchouc). Souvent, les risques sont liés à la conjonction des événements, ex :
inondation de la Loire + équipement implanté au bord → risque.
Pour chacun des risques, on va analyser les causes potentielles de défaillance. Exemple : l’accident
nucléaire : il peut être dû à un tremblement de terre, à une inondation ou tsunami, l’acte
terroriste, l’erreur humaine. Ensuite il faut identifier les modes de défaillance : défaut de
refroidissement. L’effet potentiel engendré vis-à-vis de l’utilisateur, les moyens de détection
envisagés.
→ Etape 2 : Evaluation des risques
Le but est d’évaluer le degré de criticité des risques identifiés puis de les hiérarchiser, ce degré
dépend de trois choses :
▪ La probabilité d’apparition
▪ Risque de non-détection
Pour chaque risque, on met une notation qui nous permet d’évaluer le degré de criticité :
Criticité =gravité ( G )∗probabilité de survenance( P)
Mineur (1) 1 2 3 4
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▪ Transférer le risque sur une tierce personne
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→ Le lancement de l’action est-il tributaire de la date de lancement d’une autre ou plusieurs autres
actions ? Si oui, lesquelles ?
→ Le lancement de l’action est-il tributaire de la date d’achèvement d’une autre ou plusieurs
autres actions ? Si oui, lesquelles ?
→ Le lancement de l’action est-il tributaire d’un délai suivant la lancement d’une autre action ?
Peut-on démarrer le lancement d’une action après le lancement après le lancement d’une autre et
dans quel délai ?
→ Le lancement de l’action est-il tributaire d’un délai suivant l’achèvement d’une ou plusieurs
autres actions ? Quelles actions ? Quel délai ?
Il faut poser toutes ces questions, on commence par les actions qui présentent la date impérative
de lancement la plus récente. Ensuite on prend les autres actions qui sont moins urgentes ou
celles qui doivent être terminées après le lancement d’une autre action. Le planning doit être
partagé avec tous les autres acteurs et on doit le faire valider, il fait aussi office d’engagement.
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Conclusion : Pour réussir un projet il faut :
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Phase 4 : Réalisation, animation et suivi
Ici, le principal problème est lié à la communication et à la gestion des personnes.
▪ Savoir où on en est par rapport à ce qui est prévu : on interroge tout le monde, on liste les
actions terminées, en cours ou pas commencées, blocages, retards…
▪ Définir les actions pour corriger les écarts constatés
Ces réunions sont très importantes : c’est un facteur clé pour maintenir la mobilisation et la
solidarité de l’équipe. Elles permettent aussi de transmettre les informations et de voir si tout le
monde travaille bien, il faut donc les faire en présentiel et pas par mail.
On peut aussi demander en complément des rapports flash, c'est-à-dire un résumé en une page
des : principales réalisations, problèmes rencontrés, façon dont se présentent les étapes
suivantes. Il faut maintenir une pression suffisante mais pas excessive.
C’est au comité de pilotage que l’on prend des grandes décisions, c’est pour cela qu’il faut aller
voir les collaborateurs un par un en leur expliquant en quoi la décision sera bénéfique pour eux
(théorie de l’acteur réseau).
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réserves en qualité, il faut prévoir des fonctionnalités non indispensables, c'est-à-dire des choses
dont on peut se débarrasser en cas de problèmes. Le projet doit être modulable, il faut pouvoir
enlever ou rajouter des choses plus tard.
En aval, on peut agir sur les délais mais cela coûtera souvent plus cher, il ne faut pas s’arrêter
simplement ralentir. Le coût de reprise est très important, non seulement le projet prend dur
retard, et en plus c’est difficile de reprendre un truc en cours de route.
On peut aussi agir sur les coûts : personnel supplémentaire, sous-traitance… Attention car cela
coûte souvent plus cher et des pertes de productivité car il faut tout expliquer au nouveau
personnel → temps d’adaptation.
Agir sur la qualité ou l’étendue des réalisations : des choses que l’on aurait pu faire mais que l’on
a laissé tomber.
▪ Est-ce que cette demande est réellement nécessaire ou relève-t-elle du confort ou effet de
mode ? Si c’est un caprice, il faut dire non, si c’est une demande légitime il faut y réfléchir.
▪ Que se passe-t-il si le changement n’est pas fait ?
▪ Quels sont les impacts de cet avenant (techniques, fonctionnels, humains, financiers,
délais…)
Une fois qu’on a tout ça, il faut demander au comité de pilotage. Une fois que c’est accepté, on
planifie le projet. Il faut obtenir auparavant les ressources nécessaires en termes de moyens et de
délais.
Ensuite, on organise la communication vis-à-vis des bénéficiaires du projet, le but est d’éviter
l’effet tunnel (c'est-à-dire que tout ce qui est en dehors du projet n’intéresser plus) le risque est de
se couper des utilisateurs finaux → on s’écarte de la demande. Les bénéficiaires vont se dire qu’on
fait n’importe quoi. Il faut donc régulièrement voir les utilisateurs, les informer, on leur explique
l’état d’avancement, les problèmes, ce qu’ils en pensent. Attention cependant à ne pas les voir
trop souvent et pas modifier le projet h24.
Il faut faire des tests, faire un numéro 0, c'est-à-dire un exercice blanc, pour voir ce qui va et ce qui
ne va pas. Ces tests permettent de vérifier que tout est ok.
🡺 Communiquer vers les clients
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Important de leur montrer un texte, un schéma, des images. On cherche à les amadoués afin qu’ils
soient contents. Il faut faire du marketing auprès des supérieurs et des clients. Le contact avec les
utilisateurs se perd vite.
▪ Réception de l’ouvrage
▪ Formalités administratives
▪ Archivage
▪ Relation fournisseurs : il faut en finir avec les fournisseurs, plus rien ne doit traîner.
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