Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
En résumé, la théorie de l'entraide sociale basée sur la réciprocité suggère que les relations
sociales humaines sont souvent caractérisées par des échanges mutuels et des formes
d'entraide, contribuant ainsi à la cohésion sociale et à la survie des communautés.
Théorie de la sélection de parentèle
La théorie de la sélection de parentèle, également connue sous le nom de kin selection en
anglais, est une explication évolutive de l'altruisme et de l'entraide sociale. Cette théorie a
été développée par le biologiste britannique J.B.S. Haldane dans les années 1930 et a été
plus tard formalisée par le biologiste W.D. Hamilton dans les années 1960.
La théorie de la sélection de parentèle repose sur l'idée que les individus peuvent afficher
des comportements altruistes envers leurs parents proches (parents, frères et sœurs,
enfants) parce que ces individus partagent une proportion significative de leurs gènes.
Selon cette théorie, aider un parent proche à survivre et à se reproduire peut indirectement
favoriser la transmission des gènes communs.
L'équation fondamentale de Hamilton, souvent utilisée pour formaliser cette théorie, est la
suivante : rB > C, où r est la corrélation génétique entre le donneur et le bénéficiaire, B est
le bénéfice pour le bénéficiaire en termes de survie ou de reproduction, et C est le coût
pour le donneur.
Cette théorie explique pourquoi les individus peuvent sacrifier leurs propres intérêts pour
aider leurs parents proches, même au détriment de leur propre survie ou reproduction.
L'idée sous-jacente est que l'aide aux parents proches peut améliorer la transmission des
gènes communs, contribuant ainsi à la persistance des traits altruistes dans une population.
1. Calcul coût-bénéfice : Les individus évaluent les coûts et les avantages associés à
une action sociale, qu'il s'agisse d'aider quelqu'un ou de fournir un service. S'ils estiment
que les avantages potentiels l'emportent sur les coûts, ils seront plus enclins à offrir leur
aide.
2. Attentes de réciprocité : Les individus ont des attentes de réciprocité, ce qui
signifie qu'ils anticipent une réponse positive à leurs actions sociales. Cela peut se traduire
par des faveurs directes en retour ou par une augmentation de la probabilité que la
personne aidée les aide à leur tour dans le futur.
3. Maintien de relations : Les relations sociales sont perçues comme des
investissements. En aidant les autres, les individus renforcent leurs liens sociaux, ce qui
peut avoir des avantages à long terme tels que le soutien émotionnel, la collaboration dans
des projets communs, ou d'autres formes de coopération.
4. Normes sociales : La société joue un rôle important dans la formation des normes
sociales qui encouragent l'entraide. Les individus peuvent se sentir socialement obligés
d'aider les autres en raison de normes culturelles, de valeurs partagées ou de pressions
sociales.
5. Évolution humaine : Certains chercheurs soutiennent que la propension à l'entraide
sociale a évolué chez les humains en raison de son avantage adaptatif. Les groupes sociaux
bénéficient de la coopération, ce qui favorise la survie et le succès reproducteur.
En résumé, la théorie de l'avantage réciproque propose que l'entraide sociale a ses racines
dans la rationalité individuelle, où les individus sont motivés à aider les autres en
anticipant des bénéfices directs ou indirects en retour. Cela offre une perspective
intéressante pour comprendre les mécanismes sous-jacents à l'altruisme dans les
interactions sociales.
En résumé, la théorie de l'altruisme réciproque suggère que l'altruisme peut émerger et être
maintenu dans une société lorsque les individus ont des interactions répétées, sont
capables d'évaluer les coûts et les bénéfices de leurs actions, et sont sensibles à la
réputation au sein de leur groupe social.