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Les causes et les effets de dissolution des sociétés

Les causes de dissolution


Les causes de dissolution de plein droit
• L'arrivée du terme quand les associés n'ont pas décidé (un an auparavant
au moins) de proroger le terme.
• La réalisation de l'objet : l'opération pour laquelle la société a été créée est
définitivement finie ou l'extinction de l'objet (l'activité de la société est devenue
impossible).
• L'annulation de la société.
Dans ce dernier cas, le juge n'a aucun pouvoir d'appréciation et la dissolution
s'opère à la date de l'événement.
La dissolution volontaire
Les associés décident, à la majorité requise pour
la modification des statuts, de la dissolution de la
société.
La dissolution judiciaire
• La réunion des droits sociaux en une seule main quand il n'y a pas eu de
régularisation. Si l'associé unique, personne morale, décide de procéder à une
transmission universelle du patrimoine, les associés disposent d'un droit
d'opposition dans les 60 jours de la publicité légale.
• La dissolution pour justes motifs pour inexécution par un associé de ses
obligations ou pour mésentente entre associés entrainant une paralysie de la
société ou l'existence de faits compromettant gravement les intérêts sociaux. Par
un arrêt du 16 septembre 2014, la Cour de cassation a opéré un revirement de
jurisprudence en accordant à l'associé à l'origine de la mésentente le droit de
demander la dissolution.
• La dissolution peut être la sanction d'une infraction pénale. Elle est
prononcée par le juge pénal mais la dissolution reste de la compétence du
tribunal de commerce ou du TGI.
Les causes propres aux différentes sociétés
• Les clauses statutaires.
• Les causes propres aux SNC : si les statuts n'en décident pas autrement, le
décès d'un associé, la révocation du gérant associé statutaire, la liquidation
judiciaire ou l'interdiction de l'exercice d'une profession commerciale ou d'une
incapacité à l'encontre d'un associé.
• Les causes propres aux SCS : décès d'un commandité, la liquidation
judiciaire ou l'interdiction de l'exercice d'une profession commerciale ou d'une
incapacité à l'encontre d'un commandité.
• Les causes propres aux SARL : nombre d'associés supérieur à 100 sans
régularisation dans l'année et lorsque le montant des capitaux propres est
inférieur à la moitié du capital social.
• Les causes propres aux SA : nombre d'associés inférieur à 7, lorsque le
capital social est inférieur à 37 000 € et lorsque le montant des capitaux propres
est inférieur à la moitié du capital social.

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