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I. INTRODUCTION GENERALE
De par sa définition, le stage est une période d’activité durant laquelle un étudiant met en application
les enseignements théoriques suivis.
Conformément à l’organisation de l’institut National du Bâtiment et des Travaux Publics « I.N.B.T.P »
en sigle et suivant les orientations du cours de Matériaux de constructions, l’administration de
l’INBTP/Ngaliema en collaboration avec l’administration du laboratoire de l’office de Route ont mis à
notre disposition quelques séances pratiques afin d’enrichir notre connaissance dans notre cursus
d’ingénieur.
Dans ce document nous avons le rapport de stage effectuer en groupe, il s’est déroulé sur une
période de deux jours ouvrables soit le 19 et 26 janvier 2024.
Lors de notre visite au laboratoire chimique communément appelé Produits noir, nous avons
assisté à quatre essais
• But de l’essai : Le but de cet essai est de permettre à l’ingénieur de classifier le bitume.
• Mode opératoire :
▪ Placer deux billes d’acier sur un petit disque de lit contenant deux anneaux en aval
rempli de bitume
▪ Introduire les tous dans le Bechet contenant de l’eau
▪ Chauffer l’ensemble à une vitesse constante de température 1°C/minute
▪ Observer le point de ramollissement bille et anneau
▪ Prélever la température de ramollissement
•
But de l’essai : le but de cet essai est de permettre de savoir à quelle température le
bitume peut s’enflammer.
• Appareillages :
▪ Poêle ou godet
▪ Thermomètre
▪ Plaque chauffante
▪ Ballon de Gaz
• Mode opératoire
▪ Introduire le bitume dans le godet
▪ Chauffer le bitume se trouvant dans le gobet à l’aide de bec bunsen en allumant le
ballon à gaz
4. ESSAI VISCOSITE
Le viscosimètre
1. ANALYSE GRANULOMETRIQUE
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• Définition & But de l’essai : c’est un essai d’identification qui permet de classer les granulats
selon leurs dimensions au moyen de tamisage. Ceci toujours dan l’idée de déterminer la taille
et les pourcentages pondéraux suivant les familles de grains qui constitue notre échantillon.
• Principe : cet essai consiste à classer les différents grains qui constituent l’échantillon en
utilisant une série des tamis classer les uns sur les autres. Il est à noter que les dimensions
des ouvertures des tamis utilisés lors de cet essai sont également classées suivant l’ordre de
grandeur décroissant. Les matériaux à étudier sont placés dans le tamis supérieur et les
classements des grains s’obtiennent par vibration de la colonne de fillers.
• Appareillage et matériels
• Mode opératoire :
▪ Bien laver les matériaux et laisser sécher pendant 24h
▪ Peser l’échantillon
▪ Choisir une série des tamis
▪ Verser l’échantillon dans la série des tamis puis renfermer le dessus du tamis
▪ Secouer verticalement ou horizontalement la colonne des tamis (à la main ou sur
un tamiseur électrique), arrêter de secouer lorsque le passage devient
négligeable à l’ordre de 1%
▪ Récupérer et peser les refus partiels de chaque tamis
L’étuve la balance
2. Equivalent de sable
• But de l’essai : l’essai de l’équivalent sable est un essai d’identification qui nous permet de
déterminer la quantité des impuretés dans un échantillon de sol destiné au béton.
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• Principe : cet essai consiste à verser un échantillon de sable et une petite quantité de
solution floculant dans un cylindre gradué et d’agiter de façon à détacher les revêtements
argileux des particules de sable de l’échantillon. On complète alors le sable en utilisant le
reste de solution floculant afin de faire remonter les particules des fils en suspensions au-
dessus du sable. Après 20 minutes les hauteurs des produits sont mesurées. L’équivalent de
sable est le rapport entre la hauteur du sable sur la hauteur totale et s’exprime en
pourcentage
• Appareillages et matériels :
▪ Entonnoir
▪ Latte graduée métallique de 60 cm
▪ 2 trépieds
▪ 2 éprouvettes à deux repères
▪ Un piston
▪ Une mesurette de 120 g
▪ Un bouchon en caoutchouc
▪ Un agitateur électrique (agité à la main en faisant 90 cycles s’il n’y a pas un
agitateur électrique)
▪ Un vase d’eau distillé de 5 litres
• Mode opératoire
Cet essai s’effectue dans un espace de deux minutes.
▪ Placer les éprouvettes aux trépieds,
▪ Mettre 125 ml de la solution concentrée dans 5l d’eau distillé et ainsi avoir une
eau lavante
▪ Mettre la solution lavante dans les deux éprouvettes jusqu’au niveau du 1er
repère
▪ Placer l’entonnoir sur l’éprouvette et ajouter 100 g de l’échantillon dans les
éprouvettes contenant la solution lavante
▪ Verser encore 100 g de l’échantillon dans la solution lavante dans un espace de 2
minutes
▪ Laissons reposer pendant 10 minutes afin que la solution soit totalement inhibée
du produit
▪ Fermer l’éprouvette avec le bouchon en caoutchouc
▪ Agiter pendant 30 secondes
▪ Nettoyer les parois du tube et ramener la solution jusqu’au dernier repère et
noter le temps et on laisse reposer pendant 20 minutes.
On finira par remarquer que la quantité de la solution est séparée en 3 ( l’eau, le
fin, et les grains)
• Méthode de calculs
Données inconnues
H1= 10 cm Essaie sable
H1=9,9 cm
H2 à vu = 9,7 cm
H2 à vu =9,5 cm
H2 à piston = 9,5 cm
H2 à piston =9,1 cm
Formules solutions
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H2 à vu 9,7
ES à vu= * 100 ES1 à vu = *100 = 97%
H1 10
H2 à 𝑝𝑖𝑠𝑡𝑜𝑛 9,5
ES à piston = H1 * 100 ES2 à vue = 10 * 100 = 95%
9,5
ES1 à piston= *100 = 95%
9,9
9,1
ES2 à piston =9,9 * 100 = 91%
97+95
Moyenne ES à vu= 2 = 96%
95+91
Moyenne ES à piston = 2 = 93%
Conclusion : le sable est bon pour le béton, car c’est ≥ 85%
• But de l’essai : c’est un essai d’identification qui nous permet de connaitre la quantité de
l’eau se trouvant dans un matériau. La quantité d’eau ne doit pas être trop importante car
cela peut abimer les matériaux.
• Appareillages et matériels :
▪ 2 pèses filtres
▪ Une balance de précision de 0.01g près
▪ Un bac à étuve ou petit bac
▪ Etuve réglable entre 60-105°C
• Mode opératoire :
▪ Peser les pèse filtres sur la balance afin d’obtenir la tare
▪ Placer une quantité de matériau dans les pèses filtres
▪ Peser sur la balance pour obtenir le PTH (poids total humide)
▪ Placer dans l’étuve pour être sécher entre 60 – 105°C
• Méthode de calcul & Présentation des résultats : il est à noté que cet essai n’a pas été réaliser faute
de temps ce pendant notre encadreur du jour soucieux de notre apprentissage nous a quand même donner les
valeurs pouvant nous permettre de déterminer la teneur en eau
Données Inconnue
W1−𝑊2 13,5+12,8
Teneur en eau moyenne = 2
= 2
= 13,2
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• But de l’essai : c’est pour déterminer la densité apparente et la masse volumique apparente
qui est la masse de l’unité de volume de matériau en vrac y compris le vide.
• Appareillage et matériels :
▪ Petit moule
▪ Lame à raser
▪ Balance
▪ Echantillon sec
• Mode opératoire :
▪ Tarer les moules
▪ Disposer des pèles en mains
▪ Remplir les matériaux jusqu’à atteindre la borne supérieure
▪ Raser à l’aide de lame à raser
• Méthode de calcul
Données : inconnues
Tare= 6080 g Densité apparente du sable
Poids bruts =7536 g
Diamètre= 10.16 g
Hauteur= 11.6 cm
Solutions :
𝑃
D apparente = 𝑉
𝜋∗𝐷² 3,1415∗10²
V= * h= *11,7=918,8 cm²
4 4
P= 7536-6030=1506 g
1506
D Apparente= 918.8=1.6 (Densité apparente du sable)
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Données Inconnue
P’=4100g
NB : ce matériau est bon pour la construction car il répond parfaitement à un critère de l’essai qui
stipule que le pourcentage du résultat d’un bon matériau varie entre 17 et 35%
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Lors de notre visite au laboratoire de matériau nous avons assisté à quatre essais
➢ Appareillages et matériels
- Une balance à pression
- Le malaxeur
- La truelle
- L’appareil de Vicat
- Le chronomètre
- L’éprouvette graduée
- Les moules tronconiques
- Le bac métallique
➢ Mode opératoire
- Peser 500 g
- Mesurer 140 ml d’eau
- Verser cette quantité d’eau sur la cuve du malaxeur puis ajouter 500g
- Activer le malaxeur à petite vitesse pendant une minute
- Passer à grande vitesse pendant 2 minutes
- Arrêter le malaxeur puis racler les parois de la cuve pour remettre
patte colée sur les parois au fond de la cuve.
- Réactiver le malaxeur à grandes vitesse pendant 2 minutes
- Arrêter les malaxeurs puis mettre la patte dans le moule tronconique
- Mettre dans l’éprouvette et régler à 40 et voir si l’aiguille pénètre la
patte
- Chronométrer le temps du début de la prise (le début de la prise si
l’aiguille ne touche pas le fond)
- Noter le temps du début et la fin de la prise (fin de la prise si l’aiguille
pénètre plus la patte)
- Faire la différence entre la fin de la prise pour déterminer le temps
de prise
b. Méthodes de mortier
Pour déterminer la résistance
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➢ Appareillages et matériels
- Moule prismatique
- Balance de précision
- Appareil
- Appareil à choc
- La truelle
- Les tamis de 2.1 et 0.5 mm
- Le chronomètre
- L’éprouvette gradué
- Malaxeur
- Presse à mortier du ciment
➢ Matériaux
- Sable normalisé
- Eau
- Ciment
➢ Mode opératoire :
- Tamiser le sable et prendre les passants aux tamis 2,1 et 0,5 mm
- Mesurer 450g de sable gros
- Mesurer 450g de sable moyen
- Mesurer 450g de sable fin
- Peser 450g de ciment et mesurer 225ml d’eau puis les deux quantités sur
la cuve du malaxeur
- Activer le malaxeur à une petite vitesse pendant 30 secondes
- Arrêter la machine et ajouter 1350g de sable
- Activer le malaxeur à une grande vitesse pendant 5 minutes
- Ramener la patte à la machine à choc et donner 60 chocs
- Laisser la patte reposer pendant 24h
- Apres 24h on ramène l’échantillon à l’appareil presse pour mortier de
ciment afin de déterminer la résistance à la traction par pression
- Truelle
- Une latte graduée
- Portique de mesure
➢ Mode opératoire :
- Remplir le cône d’ABRAMS en 3 couches consécutifs
- Donner 25 coups dans chaque remplissage de 2 premières couches de
manière repartie
- Ajouter une 3ème couche sur laquelle on mesure la hauteur initiale
comprise entre le béton frai et le portique de mesure
- Enlever le cône d’ABRAMS et laisser affaisser le mélange
- Mesurer la hauteur finale comprise entre le mélange affaissé et le portique
- A l’aide de la hauteur initiale et la hauteur on détermine l’affaissement
NB : cet essai na pas été réaliser au laboratoire en raison de la machine qui était en panne. Par contre l’encadreur du jour
donné quelques formules pour déterminer la résistance à la traction et la limite apparente d’élasticité.
𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 𝒎𝒂𝒙𝒊𝒎𝒂𝒍𝒆
La Résistance à la traction = 𝐱𝟗, 𝟖𝟏
𝒔𝟏
S1=𝜋𝐷1²
4
avec : D1 Diamètre avant essai
𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆 é𝒍𝒂𝒔𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆
Limite apparente élastique= 𝒔𝟏
𝒙𝟗, 𝟖𝟏
𝑳𝒇−𝑳𝒐
Allongement à la rupture = 𝑳𝒐
avec Lf la longueur finale
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▽′𝑗
A 7 jours ▽′7 = 1.77
2.92−( )
√𝑙𝑜𝑔𝑗
′
▽𝑗
A 28 jours ▽′28 = 1.20
2.00−( )
√𝑙𝑜𝑔𝑗
▽𝑗′ : Résistance calculée
j’: Age du béton
➢ Charge de rupture : c’est la valeur lue sur la presse à l’écrasement du béton
𝑑2
➢ La surface comprime total en 𝑐𝑚2 , S=𝜋 4
ℎ
➢ Elancement : le rapport entre la hauteur et le diamètre E=
𝑑
➢ La contrainte de rupture (kg/𝑐𝑚2 ) : c’est la charge de rupture divisée par la surface
comprimée totale
➢ La densité : c’est le rapport entre le poids et le volume
La contrainte de rupture en N/𝑚𝑚2 : est égale a la contrainte de rupture en Kg/𝑐𝑚2 divisée
par 10
NB :
- Si on écrase le béton au 7è𝑚𝑒 jour, on s’arrête a la contrainte en Kg/𝑐𝑚2
- Si on écrase le béton au 28è𝑚𝑒 jour, on a la contrainte en N/𝑚𝑚2
• Mode opératoire
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Ainsi dans le cadre de nos études de première de BTP nous avons eu la chance d’effectuer un stage
au laboratoire de l’office de route de Kinshasa.
Cette expérience à été très enrichissante car elle nous a permis de découvrir en contexte le secteur
du génie civil ainsi que les différentes missions et postes qui contribuent à son développement.
De plus nous avons pu acquérir diverses compétences notamment sur la compression simple du
béton, l’analyse granulométrique et bien d’autres expériences
Enfin nous tenons à remercier toutes les équipes des différentes sociétés que nous avons visiter pour
leur accueil chaleureux et aussi pour avoir contribuer à faire de notre stage une expérience
inoubliable.
Nous sommes impatients de mettre en pratique tout ce que nous avons appris durant ce
stage et de continuer à évoluer professionnellement dans le domaine de BTP