Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L’accident vasculaire cérébral parce ça frappe un organe très noble dont toute
l’importance vitale est grande. C’est un déficit neurologique focal d’installation aigue
d’origine vasculaire causé par l’oblitération ou la rupture d’un vaisseau cérébral.
L’AVC demeure une cause majeure de morbidité, de mortalité, de perte grave des
fonctions neurologiques et de dépendance. L’AVC exige donc une attention
particulière quant à sa prise en charge.
L’AVC est la deuxième cause de mortalité dans le monde après les cardiopathies
ischémiques. C’est la troisième cause de mortalité dans les pays à revenu élevé après
les cardiopathies ischémiques et la maladie d’ALZHEIMER et autres démences. C’est
la quatrième cause de mortalité dans les pays à faible revenu.
En République Démocratique du Congo, les statistiques sur les AVC ne sont pas bien
connues. Cependant certaines études hospitalières indiquent que les AVC
représentent 6 % d’admission, 12 % de décès de toutes les causes, 31 % de taux de
morbidité et 75 % de déficits neurologiques.
1 OBJECTIFS DEL’ETUDE
1. a. Objectif général
1. b. Objectifs spécifiques
déterminer la fréquence des AVC à l’Hôpital Général de Référence de N’djili ;
décrire les caractéristiques sociodémographiques des patients étudiés ;
identifier les facteurs de risque des AVC dans la population étudiée ;
décrire les caractéristiques cliniques et paracliniques.
Chapitre 1 GENERALITES
L’OMS définit l’accident vasculaire cérébral comme une maladie neurologique faisant
suite à une atteinte des vaisseaux cérébraux (artériels et veineux) et qui se
manifeste cliniquement par un déficit neurologique focal d’installation aiguë :
L’accident ischémique transitoire (AIT) est, quant à lui définit comme la perte brutale
d’une fonction cérébrale ou oculaire durant moins de 24 heures et qui fait suite à un
défaut d’apport sanguin au cerveau de manière brutale consécutive à un thrombus
ou un embole.
Le taux de mortalité par l’AVC varie de façon importante d’un pays à l’autre, allant
de 40 à 250 pour 10 000 habitants.
On distingue des pays à taux élevé tels que le Japon et les pays de l’Europe de l’Est
et d’autres pays à taux plus bas comprenant les pays de l’Europe de l’ouest et de
l’Afrique du nord.
L’âge moyen de survenue de l’AVC est déterminé à partir des données du registre
dijonnais des AVC de 1985 à 2004 est de 71, 4 ans chez l’homme et 76, 5 ans chez
la femme. Le registre montre une augmentation du nombre absolu des cas incidents
d’AVC. L’âge et le vieillissement de la population font craindre une augmentation du
nombre des patients avec AVC et du patient de cette pathologie donc la société.
Il faut souligner que l’AVC ne touche pas la population âgée 25 % des patients
victimes d’AVC ont moins de 65 ans. Il faut noter aussi qu’après l’AVC, le taux de
mortalité serait publié par rapport à la population générale près de 50 % des
patients décèdent aux causes de la première année, le plus souvent de cause
cardiovasculaire, 25 % garderait un handicap sévère nécessitant une prise en charge
lourde, 10 % de la mortalité ; toutes causes confondues sont attribuables aux AVC.
Le retentissement socio-économique des AVC est donc considéré comme une charge
sociale extrême lourde d’autant plus que l’incidence en régression durant les trente
dernières années et actuellement en augmentation, ceci est notamment corrélé au
vieillissement de la population.
1.3. RAPPEL SUR LA CIRCULATION ARTERIELLE CEREBRALE
Outre cas des causes précitées, l’angiopathie myéloïde corticale est une cause des
hémorragies corticales survenant surtout chez les personnes âgées, 10 à 15 % des
cas ont une cause inconnue.
1.5.1.3. L’alcool
L’alcool est incriminé par beaucoup d’autres comme un facteur de risque d’AVC. Les
données biologiques montrent que les expositions à l’alcool sont susceptibles à
l’agrégation plaquettaire et de provoquer des modifications hémodynamiques
chroniques.
Certains auteurs comme TATU et all à Besançon en France (2 000) ont trouvé de
leur étude une association entre l’alcool et l’AVC dans une proportion de 18 %. Une
étude effectuée dans notre milieu a trouvé cette association dans une proportion de
29 %.
1.5.1.4. Le tabac
Il a été démontré dans plusieurs études que les fumeurs avaient deux fois plus de
risque que les autres de faire un AVC. En effet, le tabagisme passif est un facteur
d’AVC avec risque relatif de l’ordre de 2 %. Les fumeurs ont donc deux fois plus de
risque que les non-fumeurs et le tabagisme est associé à un AVC sur cinq.
Quelques autres facteurs sont cités comme état des facteurs de risque d’AVC. Il
s’agit de la fibrillation auriculaire et les cardiopathies emboligènes, l’obésité,
l’inactivité physique, l’élévation de l’hématocrite et le taux de fibrinogène, les
dyslipidémies et aussi la drépanocytose.
1.5.2.1. L’âge
Après 55 ans le risque d’AVC double à chaque décente une personne âgée de plus de
85 ans à quatre fois de risque de présenter un AVC ischémique que la population
générale. L’incidence de l’AVC hémorragique augmente aussi avec l’âge mais
moindre mesure.
1.5.2.2. Le sexe
Le sexe masculin n’apparait pas comme facteur majeur dans la survenue d’AVC est
toute fois plus élevée chez les hommes.
1.5.2.3. La race
Le registre de Manhattan montré une incidence deux fois plus élevée des AVC chez
les individus d’origine africaine, asiatique et hispanique que chez les caucasiens.
Les manifestations cliniques dépendent de type d’AVC ainsi pour l’AVC ischémique la
clinique est systématique et cela en rapport avec un territoire artérielle bien précis
alors que pour l’AVC hémorragique ne répond pas au territoire de l’artère touchée.
Les examens ci-après sont réalisés donc la mise au point d’un AVC :
Le scanner cérébral réalisé en urgence permet de différencier le type d’AVC. Donc les
toutes premières heures, le scanner peut être normal ou montrer des signes
précoces d’ischémie.
L’hémorragie cérébrale donne des images hyperdenses car le sang est plus dense
que le parenchyme. Donc les ischémies, il y a un ramollissement parenchymateux et
on a des images celle de l’ischémie.
1.6.3.2.1. Ischémie
L’IRM permet de visualiser les infections de petite taille qui peuvent échapper au
scanner. L’IRM de diffusion sensible à l’œdème cytotoxique permet de visualiser de la
première heure et pendant 2 à 3 semaines environ la zone de souffrance cérébrale et
son entendu. L’IRM de perfusion montre la zone hypo perfusion.
1.6.3.2.2. Hémorragie
L’EEG peut donner des signes de souffrance cérébrale généralisée ou des signes de
localisation sous forme des ondes lentes.
Ponction lombaire (PL) est à éviter en cas d’œdème cérébral important avec
syndrome d’hypertension intracrânienne (HTIC) surtout dans les cas d’œdème
vasogénique suit un œdème cellulaire. Dans ce cas on fait la PL le malade en
décubitus latéral. Si le liquide céphalo-rachidien est sanglant ou
xanthochromique penser à une hémorragie sous arachnoïdienne.
1.7. Traitement
Si le diagnostic d’AVC est établi avec certitude il faut un transfert dans un centre
spécialisé où il y a des salles des soins intensifs et/ou de réanimation ou en en
neurovasculaire.
Hospitalisation du patient ;
Repos strict au lit en position semi assise (tête surélevé à 30° du plan du lit) ;
Libération des voies aériennes supérieures par une kinésithérapie respiratoire
et aspiration régulière ;
Monitoring
Maintient la PAM (pression artérielle moyenne) donc les limites de
l’autorégulation ;
Soigner les ACSOS (agression cérébrale secondaire d’origine systémique) ;
Lutter contre les radicaux libres ;
L’alimentation sera réalisée par une sonde nasograstrique s’il existe des
troubles de la déglutition ;
Sonde urinaire en cas des troubles de vigilance ;
La kinésithérapie (une mobilisation précoce pour éviter les réactions
tendineuses) et la rééducation.
a. Traitement anti-thrombotique :
Les antis agrégats plaquettaires et Les antis coagulants.
b. Les antis œdémateux
c. Traitement étiologique
d. Chirurgie en cas de complication de l’AVC :
Hématome : vider
Anévrisme : clamper
Angiome : extirper
Chapitre 2 . MATERIELS ET METHODES
L’HGR de N’djili a servi le cadre de la présente étude, il est situé dans la commune
de N’djili au Quartier 7 dans la ville province de Kinshasa en République
Démocratique du Congo.
Etait concerné inclus donc la présente étude tous les patients prise en charge pour
AVC ayant consulté durant la période de notre étude. La population d’étude était
constituée de tous les patients admis au service de la médecine interne pour AVC.
Pour amener notre étude, nous avons eu secours aux registres médicaux
d’hospitalisation en médecine interne de l’HGR de N’djili. Ainsi qu’aux dossiers
médicaux des patients reçus pendant la période de l’étude.
Notre échantillon est de convenance. Nous avons travaillé chez tous les patients
répondant aux critères d’inclusion durant notre période d’étude.
Critères d’inclusions :
Etre admis pour AVC ;
Avoir un dossier médical complet avec tous les renseignements
cliniques.
Critères de non inclusions :
Dossier médical incomplet ;
Absence de dossier.
Age ;
Sexe ;
Etat civil ;
Plaintes principales ;
Mode de survenue ;
Facteurs de risque ;
Examen somatique général ;
Examen neurologique ;
Fonctions supérieures ;
Signes méningés ;
Exploration de la motricité ;
Bilan ;
Examen d’orientation ;
Scanner ;
Examen (bilan) étiologique ;
Examen de recherche des facteurs de risque ;
Diagnostic ;
Traitement ;
Mesures spécifiques ;
Traitement anti-œdémateux ;
Traitement étiologique
Evolution.
Les matériels utilisés comprenaient les fiches d’enquête, le stylo, les registres
médicaux et les fiches des patients.
Compte tenu de la complexité du travail, les difficultés auxquelles nous nous sommes
confrontées sont :
L’analyse des données a été faite à l’aide du logiciel SPSS 20.0 qui nous a permis de
calculer les statistiques suivantes :