Entrepreneur I at

Concept de l’entreprise, de la société et de l’organisation
En économie, l’entreprise est traditionnellement définie comme étant « une

organisation économique, de forme juridique déterminée, réunissant des
moyens humains, matériels, immatériels et financiers, pour produire des
biens ou des services destinés a être vendus sur un marché pour réaliser un
profit ».
En droit, l’entreprise est définie comme « la réunion des moyens matériels et

humains coordonnés et organisés en vue de la réalisation d’un objectif
économique déterminé ».
Contrairement à la société, l'entreprise ne fait pas l'objet d'une réelle

définition légale. C'est une notion avant tout économique et sociale. En
matière économique, elle peut se définir comme une unité organisée
reposant sur la mise en œuvre de moyens humains et matériels de
production ou de distribution.
Société :
1er sens : Selon l’article 982 du dahir formant code des obligations et des
contrats : « la société est un contrat par lequel deux ou plusieurs personnes
mettent en commun leurs biens ou leurs travail ou tous les deux à la fois en
vue de partager les bénéfices qui pourront en résulter », c’est l’acte constitutif
de la société.
2ème sens : Le contrat de société donne naissance donc à une personne

juridique (personne morale), c'est-à-dire qui a l’aptitude à être sujet de droits
et d’obligations en lieu et place des personnes physiques ou morales qui la
composent ou qui l'ont créée.
Au Maroc, l’immatriculation au registre de commerce confère à la société la

jouissance de la personne morale. Cette immatriculation marque donc la
naissance de la vie juridique de la société. L’attribution de la personne morale,
par le législateur, aux sociétés leur a permet de disposer : d’un nom, d’un
domicile, d’une nationalité, d’un patrimoine, d’une vie juridique propre…etc.
Organisation :
« Une organisation est la coordination rationnelle des activités d'un certain

nombre de personnes pour l'atteinte d'un but explicite commun, via une
division du travail et une hiérarchie de l'autorité et des responsabilités » (E.H.
Schein, 1970).
 Une entreprise est donc une organisation car une organisation est un
ensemble d'individus :
 Regroupés au sein d'une structure régulée;

 Ayant un système de communication pour faciliter la circulation de
l'information;
 Dans le but de répondre à des besoins et d'atteindre
des objectifs déterminés ou spécifiques.
Création de l'entreprise : Définition
La création d’entreprise est définit comme « la mise en œuvre de

nouveaux moyens de production », en distinction des reprises
d’entreprises où le dirigeant perpétue des moyens de production déjà
existants (INSEE).
Derrière la définition de la création d’entreprise se cachent des

étapes/démarches incontournables, mais aussi un mode de vie propre à
l’entrepreneur. Car créer son entreprise revient à créer son propre emploi,
mais aussi à créer de la richesse et à participer pleinement à l’économie
d’un pays.
La création d’entreprise est d’abord une idée, qu’il s’agit de transformer

en activité économique, puis en activité rentable. Il s’agit de formaliser
l’ensemble de ces étapes dans un document appelé le business plan.
Enfin, la création d’entreprise est un mode de vie, un challenge

permanent ; une capacité à jongler avec sa trésorerie et à prendre des
décisions dont les conséquences impacteront le niveau de vie de
l’entrepreneur et de ses collaborateurs.
L’entrepreneur
Un entrepreneur est une personne à l'origine de la création d'une activité

économique.
Un entrepreneur est un chef d'entreprise qui possède les compétences et la

motivation suffisantes pour créer une activité économique.
L'entrepreneur est une personne physique qui prend le risque de réunir des
capitaux et des compétences humaines, et qui a pour but de réaliser un certain
nombre d'objectifs économiques.
L'entrepreneur désigne celui qui pense, crée et porte un projet dans lequel il
investit toutes ses forces pour le concrétiser sous la forme d'une entreprise.
Esprit de l’entrepreneur
L’esprit entrepreneurial nécessite de la créativité
L’esprit entrepreneurial et la culture entrepreneuriale se réfèrent à un

ensemble de valeurs, de mentalités et de comportements qui favorisent la
création, la croissance et le succès des entreprises. Ils englobent l’attitude
proactive, l’innovation, la prise de risque calculée et la recherche de nouvelles
opportunités.
L’esprit entrepreneurial encourage l’indépendance, la créativité et la

résilience, ainsi que la volonté de relever les défis et de surmonter les
obstacles.
L’esprit d’entreprendre comme « une volonté d’agir pour créer du

changement, de la nouveauté et réaliser des projets et met en évidence le
développement des attitudes entrepreneuriales qui permettent aux jeunes de
se construire une personnalité entreprenante au fil de leur vie »
l’esprit entrepreneurial comme « un ensemble de qualités et de compétences

qui permettent aux individus, aux organisations, aux collectivités, aux sociétés
d’être souples et créatifs pour s’adapter au changement social et économique
rapide et aussi pour réagir en tant qu’acteurs à ce changement».
Il s’agit également « d’un processus mental composé d’un ensemble

d’attitudes et de sentiments de compétence favorable à une orientation
entrepreneuriale »
Cependant, il est important de souligner que posséder un esprit

entrepreneurial ne garantit pas automatiquement le succès pour
l’entrepreneur. Ce dernier est quelqu’un qui est capable de repérer une
opportunité dans le but de réaliser un profit, mais il doit également assumer
et prendre des risques en raison de l’incertitude dans laquelle il opère.
Les caractéristiques associées à l’entrepreneuriat ne sont pas nécessairement

innées chez une personne, mais peuvent également être acquises grâce à
l’influence de l’environnement dans lequel elle évolue, que ce soit au sein de
la famille, de son cercle social ou à l’université.
Avoir l’esprit entrepreneurial ne signifie pas uniquement avoir l’âme d’un

dirigeant.
Un bon entrepreneur a des idées. Il travaille de manière novatrice plutôt que
de recopier un schéma existant.
Un entrepreneur qui réussit est celui qui parviendra à inventer quelque chose
de nouveau. Il peut s’agir d’un produit ou d’un service qui n’existait pas avant
ou prendre un produit ou un service existant et repenser différemment la
manière de le produire ou la logistique qui l’entoure.
Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est donc avant tout se montrer créatif.

L’esprit entrepreneurial demande de l’optimisme
Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est vouloir changer le monde. Si

l’entrepreneur ne pense pas pouvoir le faire, il n’y arrivera jamais.
L’entrepreneur croit en ses projets. C’est la première étape pour les

concrétiser.
L’entrepreneur qui réussit ne voit pas les difficultés ou des problèmes. Il voit
des solutions et des marchés.
Il réussit à déléguer les tâches peu importantes comme l’administratif pour se

concentrer sur l’innovation.
Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est être à l’écoute
Pour répondre avant tout le monde aux besoins de ses futurs clients, il faut
être à leur écoute.
L’entrepreneur doit être curieux, sortir de chez lui, intéresser à de nouvelles
choses et être à la surveillance des marchés, des tendances et des problèmes
que rencontrent les consommateurs.
Le produit ou le service qui marche, c’est celui qui répond à un besoin.
Être un bon entrepreneur, c’est trouver des failles ou des marchés sur lesquels
personne n’est jamais allé.
C’est aussi répondre aux problèmes de populations ciblées dont personne ne
s’occupe afin de pénétrer des marchés de niche.
Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est d’échanger avec d’autres entrepreneurs
Un entrepreneur qui réussit ne travaille pas en vase clos.

Il ne peut pas être coupé du monde. Il doit se constituer un réseau solide et
le nourrir au fil du temps.
Fréquenter des lieux de réseautage comme les salons professionnels est le
meilleur moyen de rencontrer ses futurs partenaires et partage avec eux de
manière transparente ses projets et ses ambitions et leur inspirer confiance.
Il inspire aussi des autres, pas pour les copier, mais pour inspirer de leur état
d’esprit. La plupart des entrepreneurs ont des modèles ou des mentors.
Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est de ne pas courir après l’argent
Ce lui qui cherche à s’enrichir vite, ne se lance pas dans l’entrepreneuriat.

L’esprit entrepreneurial consiste plus à courir après des solutions qu’après de
l’argent.
Il est aussi un atout dans des domaines non marchands, notamment dans le
secteur caritatif.
Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est de passer à l’action
Le plus dur pour devenir entrepreneur, c’est de se lancer.

Le bon entrepreneur c’est souvent celui qui est toujours dans l’action, qui
tente de nouvelles choses en permanence.
Être entrepreneur n’est pas un loisir. C’est un état d’esprit qu’une personne
souhaitant devenir un entrepreneur doit avoir continuellement.
Entrepreneuriat et innovation
L’invention implique la conversion de nouvelles connaissances dans un

nouveau produit, un nouveau service ou un nouveau procédé.
L’innovation ajoute la phase critique de la mise à disposition de cette nouvelle

offre, que ce soit par la commercialisation dans le cas des entreprises privées
ou au moyen d’autres techniques de diffusion dans le cas des services publics.
La créativité est la « capacité ou le pouvoir de création ». La créativité est donc

la capacité à produire des idées et des solutions originales.
La créativité et l’innovation sont étroitement liées et interdépendantes. La

créativité engendre de nouvelles idées, tandis que l’innovation les transforme
en solutions nouvelles et pratiques.
Les formes de l’innovation
 L'introduction d'un bien ou d’un service nouveau

 Des améliorations sensibles des spécifications techniques ou d’autres fonctionnalités
Innovation  Une adjonction d’un service supplémentaire à un ancien service
de produit
La mise en œuvre d’une nouvelle méthode organisationnelle dans

Innovation
d’organisation les pratiques, l’organisation du lieu de travail ou les relations
extérieures de la firme
Formes
d’innovation
La mise en œuvre d’une nouvelle méthode (ou méthode
sensiblement améliorée) de :
Innovation
de processus
 Production
 Distribution et logistique
 Systèmes d’information et de communication
Innovation de
commercialisation L’introduction de changements significatifs au niveau
des fonctions commercialisation, ventes et services
après-vente
Principales composantes
de l’écosystème de l’innovation
Secteur financier et
investisseurs
Institutions publiques Incubateurs
Flux de connaissances
et d’informations
Flux économiques
Start-Ups
Société civile
et entreprises
Universités et centres
de recherches
Principales composantes
de l’écosystème de l’innovation
L’écosystème d’innovation étroitement lié aux concepts de « l’innovation
collaborative » et de « l’Open Innovation » implique l’ouverture de l’entreprise sur
son environnement, encourageant ainsi les interactions avec divers acteurs
provenant de secteurs variés, qui ne sont pas traditionnellement liés et n’ont pas
l’habitude de travailler en collaboration.
Ensemble, ils coordonnent leurs efforts afin de proposer une solution globale à un
client final.
Parmi les écosystèmes d’innovation les plus influents à l’échelle mondiale :

 La Silicon Valley (l’université Stanford et Berkeley, une multitude d’entreprises
technologiques de renommée, allant des start-ups aux géants de l’industrie, divers
acteurs civils et militaires au niveau local et national et les investisseurs en capital-risque
disposés à financer des idées et des projets innovants).
 Tel Aviv s’affirme également comme un bastion d’innovation, (instauration des
programmes d’incubation, des universités avant-gardistes propageant l’esprit
entrepreneurial, interactions avec des investisseurs pour dynamiser le financement de
nouvelles entreprises, organisation d’événements
Universités et centres tels que la semaine internationale des
de recherches
affaires…)
Prérequis pour la création
de l’entreprise
 Esprit entrepreneurial et culture entrepreneuriale ;
 Rôle de l’université dans le développement de l’esprit entrepreneurial ;
 Rôle de la famille et de l’entourage dans le développement de l’esprit

entrepreneurial ;
 Choix du secteur d’activité ;
 Choix de l’implantation de l’activité.
Universités et centres
de recherches
Etapes de création d’une entreprise
1.Idéation et Design Thinking : Chercher et challenger l’idée du

projet
Pour trouver une idée originale, il est important de répondre aux

questions suivantes : qu’est-ce qui rend son idée nouvelle et différente
par rapport à ce qui existe déjà ? Est-ce qu’elle répond à un véritable
besoin ou problème ? Ses futurs clients sont-ils conscients de ce
besoin ou problème ? Sont-ils disposés à payer pour obtenir une
solution ? Et enfin, la question la plus cruciale : comment pourrait-on
tester son idée avant même de créer son entreprise ?
L’explication de ces questions renvoie au concept du "Design thinking",
une approche de conception qui met l’accent sur l’innovation et
l’expérience utilisateur.
Cette méthode permet de façonner des produits ou des services en
tenant compte des besoins et des désirs des utilisateurs, plaçant ainsi
l’humain au cœur du processus de création.
1.Idéation et Design Thinking : Chercher et challenger l’idée du

projet
1.Idéation et Design Thinking : Chercher et challenger l’idée du projet
Pour trouver une idée, il est important de :

 Identifier les problèmes et les besoins non satisfaits en observant son
environnement et en effectuant des recherches approfondies sur le marché pour
identifier les opportunités;
 Entrer en contact avec les utilisateurs, car ils constituent une source d’idées
nouvelles;
 S’inspirer de son expérience et de ses compétences, et de penser à la manière
dont on peut les combiner pour créer quelque chose de nouveau en gardant un
œil sur les tendances émergentes et les nouvelles technologies;
 Il est important de comprendre que l’originalité absolue n’est pas toujours
nécessaire. Il est tout à fait possible de trouver une idée en reprenant un concept
existant sur un autre marché et de l’adapter intelligemment à son propre marché
en y apportant une touche personnelle. Exp. Uber, Netflix..
Il est également recommandé de tester et de valider son idée pour s’assurer de sa

viabilité en recueillant des avis auprès des amis, des proches ou des experts du
domaine, en effectuant des sondages, des entretiens ou en créant des prototypes.
Etapes de création d’une entreprise : Outils et méthodes
• Brainstorming : principales étapes du brainstorming

• Le mind mapping (carte mentale)
Situation actuelle
Causes
Opinions externes
Conclusion Situation idéale Description
du problème
Problème Objectif
Plan Opportunités
Points forts
d’action Solution
Faisabilité
Ressources disponibles
Mettre en ouvre Contraintes de mise en
Définir les rôles et responsabilité ouvre
Définir les moyens et l’échéancier Etude d’impact …
Procéder à un suivi et évaluation
• Analyse SWOT
• Matrice de découverte
Univers 2
Variable 1 Variable 2 Variable 3 Variable 4
Univers 1
Variable A
Variable B
Idée : fruit du
croisement
Variable C
des variables
3 et C
Variable D
• La méthode SCAMPER / SCAMMPERR : Cette méthode permet d’examiner

une idée, un produit, un évènement, un problème, une solution… sous
différents angles, grâce à l’application systématique de questions facilitantes
et puis trouver une réponse créative.
Substituer
Idée
Combiner
Problème
SCAMFERR Adapter
Solution
Produit Modifier Réponse créative
Service Produire
Organisation
Eliminer
…
Réorganiser/
Renverser
2. Construire un business model
Il représente la "façon de faire des affaires". En d’autres termes, le business model

exprime une logique économique cohérente qui explique comment la proposition
de valeur est présentée au client à un coût approprié, tout en générant des
revenus suffisants pour réaliser un profit
Il est essentiel de ne pas le confondre avec le business plan qui détaille la mise en
œuvre opérationnelle et stratégique de cette logique. Autrement dit, le business
model représente l’essence même du business plan.
Un business plan ne pourra être solide et clair que si le business model sur lequel il
repose est aussi robuste et bien défini. Il est important de signaler que le business
model constitue une composante essentielle du business plan.
Partenaires Activités clés Propositions Relation client Segment

stratégiques de valeur de clientèle
Ressources clés Canaux de

distribution
Structure des couts Flux/sources de revenus

A. Segments de clientèle : analyse les diverses catégories de clients ciblées par son
entreprise. Pour qui recrée-t-elle de la valeur ? Qui sont ses clients clés ? Sa
clientèle correspond-elle à un marché de masse, à un marché de niche, à une
plateforme segmentée, ou bien à un marché diversifié à plusieurs facettes ?
B. Proposition de valeur : identification de la singularité de son produit/service :
comment il répond de manière précise aux besoins de ses clients cibles. Quelle
valeur offre-t-elle concrètement à ses clients ? Quels ensembles de produits et
services propose-t-elle à chaque groupe de clients ? Quels problèmes et besoins
des clients s’efforce-t-elle de résoudre ?
C. Canaux de distribution : indique les canaux que son entreprise utilisera pour
atteindre ses clients et leur offrir sa proposition de valeur (ex. vente en ligne,
points de ventes physiques, distribution via des partenaires, etc.).
D. Relation avec les clients : explique comment elle envisage d’interagir et de
maintenir des relations avec ses clients (exp. service client, assistance technique,
réseaux sociaux, etc.). Quels types de relations chaque segment de clientèle
s’attend-il à ce qu’elle établisse et entretienne avec eux ? Quelles relations a-t-elle
déjà établies ? Comment ces relations sont-elles intégrées au reste de son modèle
d’entreprise ? Quels sont les coûts associés à ces relations ?

E. Sources de revenus : recensement de diverses sources de revenus de son
entreprise (exp. ventes, location, abonnements, publicités, etc.). Comment va-t-elle
générer des profits ? Quels sont les prix et les modèles de tarification qu’elle
envisage d’adopter ?
F. Ressources clés : liste des ressources essentielles requises pour faire fonctionner
son modèle économique (ex. compétences, équipements et technologies, brevets
et marques, infrastructures, etc.). Quelles sont les ressources clés nécessaires pour
soutenir ses propositions de valeur ?
G. Activités clés : identification des principales activités que son entreprise doit
entreprendre pour mettre en œuvre son modèle économique (exp. production,
marketing, logistique, résolution de problèmes, plateforme / réseau etc.). Quelles
sont les activités clés nécessaires pour soutenir ses propositions de valeur ?
H. Partenaires clés : identification des partenaires et des alliances stratégiques qui

jouent un rôle essentiel dans son modèle économique (exp. fournisseurs,
distributeurs, prestataires de services, etc.). Qui sont ses partenaires clés ? Quelles
ressources clés obtient-il de ses partenaires ? Quelles activités clés ses partenaires
réalisent-ils pour soutenir son entreprise ?
I. Structure des coûts : liste de tous les coûts nécessaires pour faire fonctionner
son entreprise (exp. salaires, loyers, matériel, marketing, etc.). Quels sont les coûts
les plus significatifs associés à son modèle d’entreprise ? Quelles ressources clés
représentent les dépenses les plus importantes ? Quelles activités clés sont les plus
coûteuses ?
3. Élaborer un business plan
1. Qu'est-ce qu'un business plan ?
 Le business plan (Plan d’affaires ou Plan d’entreprise) est le reflet de l’entreprise et de

ses possibilités d’évolution. Il définit de façon claire et concise les buts et objectifs
d’une activité, esquissant les méthodes utilisées pour atteindre ces objectifs.
 Le business plan est un outil permettant au management de rassembler en un seul et
même endroit l’état de sa réflexion, sur tous les axes qui constituent le projet. Il doit
être un document mesurable.
 Le business plan est toujours d’une grande utilité lorsqu’une entreprise se trouve
devant une étape importante de son développement (création d’une société,
introduction d’un nouveau produit, expansion à l’étranger, fusion-acquisition ou la
planification de la succession).
 Il constitue donc un excellent instrument de communication pour les investisseurs et
les fournisseurs désirant comprendre les opérations et les buts de l’activité.
 Le plan d’affaires est un document dynamique. Puisque chaque entreprise est unique,
le plan d’affaires devrait souligner cette spécificité.
Il est important de montrer avec le business plan que toutes les chances de succès sont
réunies, ce qui requiert une étude approfondie du marché et une planification précise
des activités de l’entreprise.
1. Un business plan nécessite :
 Que le management expose ses propres conceptions et objectifs de façon claire,

précise et compréhensible pour tous ;
 Que le management présente aux partenaires commerciaux éventuels ou aux futurs

cadres les perspectives et les risques de la stratégie commerciale envisagée ;
 La mise en valeur des actifs et/ou du potentiel de l’entreprise ;
 La cohérence et le bon sens des éléments financiers ;
 L’exposition de façon transparente des solutions retenues pour satisfaire les

véritables besoins des clients, générant ainsi la confiance dans l’entreprise ;
 La conviction en montrant l’expérience et l’engagement de l’équipe.
Il constitue la base requise pour l’obtention de rendements durables, supérieurs à la

moyenne.
2. Objectifs et buts d’un business plan :
Le business plan :
 Permet d’étudier de façon approfondie une idée ou un projet commercial et d’en

démontrer la faisabilité ;
 Procure des bases de décision aux futurs partenaires commerciaux ;
 Permet de présenter des projets commerciaux de façon efficiente.
Le but est donc de :
 Rassurer : par exemple, au moment de contracter un emprunt, le banquier attend

de l’entreprise de démontrer sa capacité à rembourser et que le projet marche ou
non (prise de risque limitée et rentabilité assurée) ;
 Mettre en valeur : afin de convaincre des investisseurs et les embarquer dans le
projet de l’entreprise.
3. Les utilisations majeures du business plan
 L’entreprise elle-même :
Pour s'assurer de sa démarche et mettre sur papier les différentes étapes de son
projet. Il s’agit de s'obliger à faire une analyse poussée de son projet et mettre par écrit
les hypothèses que l'on souhaite vérifier par la suite sur le terrain en lançant son
entreprise.
Le Business plan aide le management à l'auto-organisation de ses affaires, car les plans
élaborés :
 expliquent mieux les forces et les faiblesses de l'entreprise et aident à formuler une
stratégie de commercialisation ;
 ne seront pas facilement oubliés ou ignorés par les dirigeants exécutifs. Le contrôle
des activités et des résultats est plus facile ;
 sont un bon moyen de discussion avec des partenaires ;
 fixent les responsabilités et sont la base de l'évaluation des résultats ;
 expliquent les tâches à suivre pour la commercialisation et l'exportation.
Voir plus loin, anticiper et prévoir les grandes étapes

du développement de l’entreprise
 Il est un outil de gestion

Le plan d’affaires est un guide qui servira de cahier de bord et aidera à évaluer le
progrès.
 Il constitue un cahier de bord

Il doit indiquer de quelle façon le management va lancer et diriger son entreprise;
 Il doit motiver le management à démarrer le projet.
 Il doit permettre d’évaluer la rentabilité du projet

L’entreprise sera-t-elle rentable ?
L’entreprise sera-t-elle profitable ?
L’entreprise aura-t-elle besoin de financement ?
Quels seront les obstacles à la réussite?
Est-ce que le projet permet de créer l’emploi de manière durable?
 Il doit aider à prendre les meilleures décisions

Le plan aidera le management à prévoir les solutions en cas de problèmes;
La cueillette d’information augmentera la connaissance du secteur de l’industrie,
ce qui aidera le management à prendre des décisions réfléchies.
 Il doit permettre d’évaluer la viabilité du projet

Il soulignera ce qu’on attend de l’entreprise ;
Il identifiera les forces et les faiblesses de l’entreprise.
 Il est un outil de vente

Le plan évaluera la possibilité d’investissement lors de négociations avec des
investisseurs, des partenaires et des institutions financières.
 Recruter des associés ou des collaborateurs de haut niveau :
Lorsque une entreprise est de petite taille, peu connue et sans moyens, c’est parfois
difficile de donner suffisamment confiance et envie aux meilleurs talents de la
rejoindre. Le business-plan peut les convaincre en leur montrant comment elle voit les
choses et pourquoi leur présence est nécessaire.
Cela est également une marque de confiance puisque le management leur montre des
choses qui peuvent être confidentielles.
Enfin, c’est aussi un bon exercice pour le management, puisque il va avoir du feedback
sur son projet de la part de personnes qu’il estime être crédibles.
 Recherche d’investisseurs et consolidation des capitaux propres :
L’entreprise cherche de nouveaux actionnaires pour réaliser ses stratégies d’avenir. Or,
ces investisseurs exigent toujours un business plan, au moyen duquel ils passent en
revue les projets en tenant compte de conceptions commerciales de l’entreprise en vue
de perspectives de marché prometteuses.
 Création, regroupements, reprises, planification de la succession et vente

d’entreprises :
En cas de vente, un business plan aidera à présenter l’entreprise de façon

transparente. Un acquéreur éventuel examinera de plus près les sociétés dont la bonne
santé lui semble évidente et qu’il sait pouvoir intégrer avec succès.
A l’inverse, en cas d’acquisition, on prouve au management de la société que nous
voulons reprendre que nous pratiquons une politique d’ouverture, en lui donnant un
droit de regard dans notre propre entreprise.
 Dans les cas de regroupements, reprises, planification de la succession et cession

d’entreprises, le Business plan est généralement basé sur l’expérience des périodes
d’activités antérieures.
 Dans le cas de la création de l’entreprise, le plan d'affaires est basé sur des
recherches initiales et des estimations.
Donc le plan d'affaires des créateurs doit être plus détaillé en terme d’informations sur
les données personnelles du promoteur, le choix de l'emplacement stratégique,
la disponibilité des équipements et l'initiation d'une gestion et comptabilité
 Demande de financement par crédit ou par leasing :

Aujourd’hui, la plupart des banques ne se contentent plus des traditionnels bilans et
comptes de résultats.
Les perspectives économiques de l’entreprise constituent un facteur de plus en plus
important dans l’idée que se fait une banque de la solvabilité d’une entreprise.
Même si les banques n’exigent pas toujours un business plan, ce document aide le
management à présenter son entreprise ou ses projets de façon simple et rapide et à
convaincre des bailleurs de fonds et des établissements financiers.
Un business plan bien formulé indique aux partenaires que le management a
soigneusement préparé ses affaires.
 Autres :
Il existe encore de nombreuses autres possibilités d’utiliser un business plan, par
exemple pour acquérir un nouveau client, pour obtenir des subventions, pour régler
les questions de succession, etc.
4. Forme et contenu du Business plan
 Règles concernant le fond
 Un business plan doit être court et précis. Expose des conceptions et des
formulations de façon brève, claire et compréhensible ;
 Fait ressortir une distinction précise entre faits réels et projets. Evoque
également les aspects négatifs de l’affaire. Justifie les suppositions du
management quant à l’avenir ;
 Un business plan ne doit pas être rédigé de façon pléthorique mais se concentrer
sur l’essentiel. Il convient donc de fournir les informations de fond ou
complémentaires en annexe et d’y faire référence dans le corps du texte .
4. Forme et contenu du Business plan
 Règles concernant la forme
 La première page porte le nom, l’adresse, le numéro de téléphone de la société

ainsi que le nom du principal responsable. En cas de distribution du business plan
à différents investisseurs, il est recommandé de numéroter et de personnaliser les
différents exemplaires ;
 Un sommaire dans lequel les différents chapitres devront être structurés de façon
logique. Les pages doivent être numérotées, ce qui permettra à l’investisseur de
trouver plus facilement les informations qui l’intéressent ;
 Les pièces jointes (bilans, analyses, CV des membres de la direction, comptes
rendus de journaux, documentation sur la société et ses produits, lettres de
clients et de fournisseurs, etc) ont leur place dans l’appendice ;
 Une structure rationnelle: dans la pratique, la structure de la check-list et celle du
chapitre «Structure et contenu du business plan» sont recommandés.
5. Structure du Business plan
 5.1. Résumé (Management Summary)
Le résumé exécutif doit aborder les questions suivantes :
 Quelle est l’idée commerciale du porteur de projet ?

 Dans quelle branche d’activité est-il actif et quelles sont ses offres ?
 Comment prévoit-il de vendre ses prestations ?
 Quel est le potentiel de croissance du marché ?
 Qui sont ses collaborateurs (équipe) et quelle est leur expérience ?
 Quels sont ses avantages concurrentiels et pourquoi est-il convaincu de son
succès ?
 Quels sont ses besoins en capitaux et quelles conditions est-il prêt à accepter
pour céder des parts sociales ?
 5.2. Présentation du projet
Un projet est souvent le fruit d’une idée initiale, et il est crucial de mettre en avant
sa nature distinctive. Il peut être caractérisé par son caractère innovant, sa capacité à
répondre à une demande existante, à créer un besoin ou à combler un manque sur le
marché.
Quelle que soit sa nature, il est essentiel de définir clairement le projet et de mettre
en évidence son apport sur le marché actuel. Lors de sa présentation aux financeurs,
il est primordial de ne pas sous-estimer l’importance de décrire en détail les
avantages et les bénéfices uniques qu’il offre, afin de susciter leur intérêt et de les
convaincre de son potentiel.
 5.3. Présentation de l’équipe projet
Il est impératif de consacrer une section à la présentation détaillée de son « équipe

projet ».
Pour garantir le succès, il est indispensable que l’équipe soit composée de membres
possédant une gamme complète de compétences, de connaissances, d’influence,
d’expérience et d’expertise technique nécessaires à l’accomplissement du projet.
Afin de souligner l’importance de ces aspects, il s’agit de procéder à la :

 Présentation des participants actifs dans le projet ;
 Identification des valeurs partagées entre les membres ;
 Description des profils des membres de l’équipe ;
 Présentation de détails sur les compétences et les complémentarités de chaque
membre ;
 Explication de la répartition des pouvoir et des tâches au sein de l’organisation ;
 Présentation de la politique de rémunération et la vision de développement de
l’équipe.
 5.4. Description de l’entreprise et de sa stratégie globale
Une présentation de la stratégie globale de son entreprise, de sa mission, de sa

vision, de ses valeurs, de sa structure juridique et de ses principales activités.
La définition de la stratégie de l’entreprise nécessite de répondre aux questions

fondamentales suivantes : pourquoi ; quoi ; et comment elle exerce son activité.
 Le pourquoi : cette question soulève la nécessité de définir la mission ou la
vocation de l’entreprise ;
 Le quoi : une fois la mission établie, il est primordial de préciser les objectifs et les
buts que l’entreprise cherche à atteindre ;
 Le comment : cette interrogation se concentre sur les politiques et les méthodes
d’action concrètes à adopter pour concrétiser les objectifs déclarés.
Mission
Vision
Stratégie
Architecture pour l’alignement

stratégique
L’élaboration d’une stratégie d’entreprise réussie peut être grandement facilitée par
l’utilisation de divers outils spécifiques. Il est essentiel de sélectionner l’outil le
mieux adapté à son projet d’entreprise parmi une gamme d’options disponibles.
Dans le cas de la création d’une entreprise ou d’une nouvelle activité, les outils les
plus efficaces et les plus utilisés sont le business model canevas, l’analyse PESTEL et
la matrice Ashridge.
Analyse PESTEL
Grâce à cette matrice, l’entrepreneur peut identifier les quatre éléments

fondamentaux de son entreprise : son objectif, sa position, ses valeurs et ses normes
comportementales
La matrice Ashridge
 5.5. Etude et analyse du marché

Pour étudier l’évolution et la dynamique du marché, voici les étapes clés à suivre :
 Analyse des tendances passées en examinant les données historiques du marché,
telles que la croissance, les fluctuations saisonnières, les cycles économiques et les
changements de comportement des consommateurs ;
 Identification des facteurs d’influence qui façonnent l’évolution du marché, tels que
les facteurs économiques, sociaux, technologiques et réglementaires ;
 Surveillance des activités de ses principaux concurrents pour comprendre leur
impact sur le marché ;
 Consultation des prévisions et des études de marché réalisées par des experts du
secteur et des institutions professionnelles ;
 Élaboration des enquêtes et des études de marché spécifiques pour recueillir des
données sur les tendances actuelles et les attentes des consommateurs ;
 Identification évaluation des principaux risques et opportunités pour le marché à
partir des informations collectées ;
 Détermination des facteurs essentiels pour réussir sur le marché ;
 Actualisation régulière de son analyse pour tenir compte des nouveaux
développements et des changements de tendances.
Concernant l’analyse de la clientèle, il s’agit de considérer les aspects suivants :

 Examen de l’existence d’un marché attrayant pour les produits et services ;
 Analyse de la structure de la clientèle sur ces marchés, ainsi que la composition
actuelle de la base de clients et son évolution au fil du temps ;
 Examen des comportements d’achat habituels des clients et leurs motivations
(prise en compte de la qualité, l’environnement, le prix, les nouveautés, etc.) ;
 Identification des créneaux inexplorés où les besoins sont peu satisfaits ou pas du
tout satisfaits.
Lors de l’analyse de la concurrence, il est important de noter que la concurrence peut
souvent provenir de sources inattendues. Voici les éléments clés à prendre en compte
lors de l’étude de la concurrence :
 Identification des cinq concurrents les plus influents ou les plus dangereux à l’avenir
(issus de notre branche) qui pourraient contribuer à la perte de clients ;
 Prise en compte des concurrents potentiels provenant d’autres secteurs d’activité qui
pourraient introduire de nouvelles solutions ou technologies perturbatrices ;
 Obtention des informations sur la part de marché détenue par les concurrents, leur
emplacement géographique, leur taille en termes de revenus ou d’effectifs, leur
ancienneté sur le marché et leur stratégie globale ;
 Analyse des canaux de distribution et de communication préférés des concurrents en
examinant leur stratégie pour atteindre leur clientèle cible et communiquer leurs
avantages concurrentiels ;
 Étude des produits ou services offerts par ses concurrents et comparaison avec les
siens en termes de caractéristiques, de qualité, de prix, d’innovation, etc. ;
 Identification des points forts et des points faibles de ses concurrents en termes de
ressources, de capacités, de réputation, de stratégie marketing, de service client etc. ;
 Détermination des actions à entreprendre pour protéger sa position concurrentielle
et renforcer son avantage compétitif.
 5.5. Etude et analyse du marché : outils d’analyse
Il existe divers outils permettant d’analyser la concurrence et de se positionner par

rapport à ses concurrents.
L’analyse SWOT de la concurrence : il s’agit d’analyser et d’examiner de manière

approfondie les forces et les faiblesses de ses concurrents, tout en identifiant les
opportunités et les menaces qui leur sont associées.
 5.5. Etude et analyse du marché: outils d’analyse
La méthode de 5 forces de Porter

La menace des nouveaux entrants
Les nouveaux entrants font référence aux nouvelles
entreprises qui pourraient éventuellement pénétrer
le marché et représenter une menace pour les
acteurs déjà établis
Le pouvoir de négociation des clients

Ont-ils le pouvoir d’influencer les prix pratiqués par
l’entreprise et/ou les autres conditions de la vente ?
La menace des produits de substitution

Les produits de substitution désignent les nouveaux
produits ou services qui pourraient émerger sur le
marché pour proposer une alternative à l’offre
existante
Le pouvoir de négociation des fournisseurs

Les fournisseurs ont-ils la capacité d’imposer leurs
conditions lors des négociations ?
 5.6. Stratégie marketing et commerciale
La stratégie marketing et commerciale d’une entreprise est un plan global qui guide les
activités visant à atteindre les objectifs de vente et à développer la part de marché.
Sur la base de l’étude et l’analyse du marché, voici les principaux éléments à considérer
dans une stratégie marketing et commerciale :
 Stratégie de croissance à adopter

Décisions et initiatives visant à stimuler les ventes, à accroître la part de marché et à
favoriser l’expansion de l’entreprise.
La pénétration de marché, qui cherche à consolider la part déjà détenue sur le marché
existant. Ensuite, le développement de marchés, visant à étendre une offre existante
vers de nouveaux marchés. Puis, le développement de produits, une voie où
l’entreprise se lance dans l’introduction de nouvelles offres sur des marchés existants.
Enfin, la diversification, une démarche audacieuse qui l’incite à investir dans des
domaines d’activités inexplorés, que ce soit en termes d’offres ou de marchés.
 Positionnement : le positionnement repose sur l’identification d’un avantage

concurrentiel unique et sur la création de la valeur pour les clients. Il s’agit de se
différencier sur des éléments tels que le prix, la qualité, l’innovation, le service
client, etc.
 Segmentation et ciblage : identifier les segments de marché spécifiques à cibler en
fonction des caractéristiques des clients (démographiques, géographiques,
comportementales, etc.). Adapter les offres et les messages marketing à chaque
segment pour maximiser l’efficacité des actions commerciales.
 Choix des canaux de distribution appropriés : les options courantes incluent la vente
directe, au détail, en gros, en ligne, par catalogue et la franchise. Une combinaison
de ces canaux peut être la meilleure approche pour atteindre une portée maximale.
 Communication et promotion : définir les stratégies de communication et de

promotion pour atteindre les clients cibles et générer des ventes.
 Gestion des ventes : mettre en place des processus et des techniques de gestion
des ventes pour optimiser les performances commerciales. Cela peut inclure la
formation des équipes de vente, la gestion des relations avec les clients, la mise en
place d’outils de suivi des ventes, la gestion des prévisions, etc.
 Estimation du chiffre d’affaires : l’estimation du chiffre d’affaires pour une
entreprise en cours de création présente des défis en raison de nombreuses
variables et incertitudes qui entrent en jeu.
 5.7. Dispositif de gestion des risques

 5.8. Etude technique
 Le domicile (local) de l’entreprise
 Production/ livraison/ approvisionnement

Moyens de production
Technologie de production/Recherche et développement
Principaux fournisseurs
Matières premières
 5.9. Etude financière
Il est essentiel de mener une étude financière approfondie afin de déterminer sa

rentabilité et sa faisabilité en termes de financement. Cette étude implique :
 Évaluation du coût prévisionnel du projet : il s’agit d’estimer de manière précise les
coûts associés à la réalisation du projet, en prenant en compte les dépenses liées
aux ressources, à l’équipement, aux fournitures, aux services, etc.
 Élaboration du plan de financement : il consiste à déterminer les sources de
financement nécessaires pour couvrir les coûts du projet. Selon la nature du projet,
les sources de financement peuvent inclure des fonds propres, des emprunts
bancaires, des investissements en capital-risque, des aides/subventions et le
crowdfunding.
 Analyse de l’équilibre financier : éévaluer l’équilibre financier du projet en
comparant les ressources financières disponibles avec les besoins identifiés. Cette
analyse permet de déterminer si le projet est financièrement viable à long terme.
 Évaluation de la rentabilité : il est crucial d’estimer les revenus potentiels générés
par le projet et de les comparer aux coûts engagés. Cette évaluation implique le
calcul de la VAN, du TRI et du délai de récupération du capital investi.
 5.10. Etude juridique
L’étude juridique examine la question de la forme juridique sous laquelle l’entreprise

sera créée, ainsi que la répartition envisagée du capital, les contrats à mettre en place
et les mesures prises pour protéger les actifs de l’entreprise, tels que les brevets, les
marques et les prototypes. Cette analyse permet de garantir une structure solide et de
prendre les mesures nécessaires pour protéger les droits et les intérêts de l’entreprise.
La structure juridique choisie aura des conséquences sur son statut patrimonial, social,
fiscal et de responsabilité.
Les dix règles d’or pour rédiger un business plan
1. Valorisez votre équipe;

2. Expliquez la valeur créée pour vos clients (votre offre, bénéfice pour le client);
3. Démontrez l’efficacité de votre exécution;
4. Expliquez clairement votre business plan (accessible et compréhensible);
5. Privilégiez le fonds ;
6. Expliquez vos chiffres ;
7. Soyez honnête (évoquez les faiblesses mais indiquez les solutions);
8. Facilitez la lecture du document;
9. Réalisez une page de synthèse (soignez cette synthèse);
10. Adaptez vous à votre lecteur (banquier, investisseur, fournisseur, distributeur..).
Le financement de l’innovation
Les instruments de financement de l’innovation :

 Fonds propres : l’autofinancement
 Banques
 Financements extérieurs : appel à projet par les institutions internationales (FMI,
BM, centres de recherches et universités étrangers ...)
 Financements publics (Etat et EEP)
 Réseau de Diffusion Technologique (RDT) géré par le Ministère de l’Industrie,
de l’Investissement, du Commerce et de l’Economie Numérique;
 Programmes de recherche et innovation du Ministère de l’Education
Nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la
Recherche Scientifique;
 Réseau Maroc Incubation et Essaimage (RMIE) géré par le Centre National
pour la Recherche Scientifique et Technique(CNRST), mettant en synergie les
moyens des partenaires associés à ce réseau (Départements ministériels,
secteur financier, bailleurs de fonds, etc);
 Société Nationale de Garantie et du Financement de l’Entreprise
(TAMWILCOM) : contribuer à la levée des obstacles devant l’accès des TPME
au financement à travers une panoplie d’instruments de financement.
Exemples (Programme INTELAKA; innovation; prêts étudiants..).

Financements publics (Etat et EEP)
 OCP : Le programme d’accélération IMPULSE, propulsé par l’UM6P,
accompagne les start-ups des secteurs de l'agritech et de la biotechnologie
dans leur accès au marché; un fonds de capital-risque permettant d’investir
dans les entrepreneurs et start-ups les plus prometteurs du secteur agricole;
"BloomLab" pour booster l’Innovation Participative.
 CDG INVEST (la branche investissement du Groupe CDG) : Programme

d'accompagnement et de financement pour accélérer le développement des
startup au Maroc et à l'international.
Il est ouvert à l'ensemble des secteurs d'activité et s'adresse aux jeunes
diplômés, salariés ou entrepreneurs de toutes nationalités, ayant pour ambition
de développer un projet en lien avec le Maroc. Un dispositif de
financement entrepreneur friendly, allant DU 3 MDH jusqu'à 10 MDH.

 Instruments centre marocain de l’innovation
 INTILAK est destiné aux startups innovantes ayant moins de deux ans
d’activité en phase de démarrage, porteuses d’un projet d’innovation ou d’un
projet de valorisation R&D, et finance 90% des dépenses du projet, dans la
limite d’un million de dirhams TTC.
 TATWIR est destiné aux entreprises ayant plus de deux années d’existence,
dédié aux projets de R&D portés par une entreprise ou un groupement
d’entreprises agissant dans le cadre d’un cluster en phase de développement
ou un consortium d’entreprise(s) et organisme(s) de recherche et finance
50% des dépenses du projet, dans la limite de 4 millions de dirhams TTC.
 PTR (Prestation Technologique Réseau) est destiné aux projets d’appui à
l’innovation et au développement technologique portés par des entreprises,
consortia ou groupements d’entreprises, et couvre les dépenses afférentes
aux prestations éligibles à hauteur de 75% et ce dans la limite de 100 000
dirhams TTC.
 Centres régionaux d’investissement : exp CRIBK :
 IZDIHAR est un programme d’accompagnement intégré qui implique tous les
acteurs d’accompagnement pour mettre à la disposition des entrepreneurs
et des TPME des services d’appuis leur permettant de créer et de pérenniser
leurs entreprises.
Les solutions de financement de l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et

Moyenne Entreprise (Maroc PME):
 MOWAKABA : Les offres de ce programme sont composées d’actions

d’accompagnement et d’appui financier permettant de répondre aux besoins
spécifiques des TPME ;
 NAWAT : financements pré-création et post-création;
 CRÉATIVITÉ & CO-DÉVELOPPEMENT : Cette offre est destinée aux PME en
amorçage ou en croissance dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur ou égal à
200 MDH avec un fort potentiel de croissance. Le programme contribue à la
réalisation du projet de créativité & co-développement de l’entreprise à travers
une prise en charge partielle du coût du projet;
 ISTITMAR TPE et PME (projet de développement à fort impact).
 TATWIR STARTUP (accompagnement de bout en bout des projets de startups
allant de l’idée jusqu’à l’industrialisation en passant par les différentes phases
d’incubation) et TATWIR ROISSANCE VERTE (l’efficacité énergétique et
d’intégration des énergies renouvelables, industrie verte…).
D’autres instruments de financement de l’innovation
 Le crowdfunding : C’est un financement participatif ou collaboratif ouvert à tous, qui

convient parfaitement à l’esprit créatif et innovant des Startups. Il est apparu comme
un nouvel outil de financement qui permet de mobiliser des fonds de la part de
contributeurs à destination des entreprises sous forme de capital, de prêts, ou de
dons.
Il est particulièrement avantageux pour les Startups car il permet non seulement d’avoir
plusieurs sources de financement, mais il augmente également la visibilité du projet de
démarrage de l’entreprise sur Internet.
Maroc : La mise en place d’un cadre juridique réglementant et encadrant le

financement collaboratif (Loi n° 15-18 relative au financement collaboratif
«Crowdfunding »), voir Dahir n° 1-21-24 du 22 février 2021 promulguant la loi n° 15-18,
publié au BORM n° 6967.
Loi de finances 2022

 Programme FORSA
Pour plus d’informations voir le portail national d'appui à l'entrepreneuriat

https://www.almoukawala.gov.ma/fr
Valorisation de l’innovation : la protection de la
propriété intellectuelle
Au niveau international, l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle

(OMPI) est l’instance chargée des politiques, des services, de l’information et de la
coopération en matière de propriété intellectuelle. Cette instance des Nations Unies
rassemble 193 États membres, dont le Maroc. « Sa mission consiste à promouvoir
l’élaboration d’un système international de propriété intellectuelle équilibré et efficace
qui favorise l’innovation et la créativité dans l’intérêt de la société ».
Sur le plan national, l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale

(OMPIC) assume la responsabilité cruciale de protéger la propriété industrielle, englobant
les brevets d’invention, les marques de fabrique, de commerce ou de service, ainsi que
les dessins et modèles industriels.
La préservation des droits de la propriété industrielle et commerciale réside dans la

protection contre la contrefaçon, le piratage et l’imitation, ainsi que dans la mise en avant
et la promotion d’innovations et de créations à caractère industriel ou commercial.
La propriété intellectuelle s’articule autour de deux principales catégories: la propriété

industrielle et les droits d’auteur et droits connexes.
Brevets d’invention
Un brevet d’invention est un titre de propriété industrielle qui confère à son titulaire des
droits exclusifs sur son invention technique. Il peut concerner un produit ou un procédé
qui apportent une solution technique à un problème donné.
Les idées ne sont pas éligibles à un brevet ; seules les méthodes techniques permettant
leur concrétisation peuvent faire l’objet d’une protection « Est brevetable, dans tous les
domaines technologiques, toute invention nouvelle, impliquant une activité inventive et
susceptible d’application industrielle ».
La durée de protection d’un brevet est limitée à 20 ans à compter de la date de dépôt de
la demande, à condition de régler les annuités requises. Une fois ce délai écoulé,
l’invention entre dans le domaine public.
Afin d’assurer la protection de l’invention à l’échelle mondiale, il est recommandé de la

faire enregistrer auprès de l’office national des pays souhaités ou auprès de l’OMPI, afin
de garantir l’enregistrement dans tous les pays signataires du traité de coopération en
matière de brevet. Ce traité englobe plus de 145 pays, dont le Maroc.
Marques de fabrique, de commerce ou de service
La marque de fabrique, de commerce ou de service est définie comme « un signe

susceptible de représentation servant à distinguer les produits ou services d’une
personne physique ou morale ».
L’enregistrement de la marque prend effet dès la date du dépôt et s’étend sur une
période de 10 ans. Une fois cette période achevée, les droits liés à la marque seront
perdus, à moins qu’un processus de "renouvellement" ne soit entrepris, permettant ainsi
de préserver les droits sur la marque au-delà de la période initiale.
A l’instar des brevets, les effets de l’enregistrement d’une marque étant territoriaux et
limités, toute personne désirant exporter ou développer son activité sur les marchés
étrangers devra préalablement protéger sa marque au niveau des pays concernés.
Dessins et modèles industriels
Un dessin ou modèle industriel est constitué par l’aspect ornemental d’un objet lui
donnant une physionomie propre et nouvelle.
Les droits liés au dessin ou modèle industriel préservent l’aspect esthétique ou décoratif
d’un produit, lui conférant ainsi son attrait et son pouvoir de séduction. Cette protection
accroit la valeur et le potentiel commercial du produit.
La protection du dessin ou modèle industriel est valable pour une période de 5 ans à
compter de la date de dépôt, avec la possibilité de renouvellement sur demande du
titulaire ou son mandataire pour quatre nouvelles périodes consécutives de cinq années.
L’acquisition du droit sur un dessin ou modèle industriel est conditionnée par le dépôt et
l’enregistrement de celui-ci auprès de l’OMPIC. Au niveau mondial, il existe le système de
La Haye, administré par le Bureau International de l’OMPI.
Valorisation de l’innovation :Indicateurs de mesure
de l’effort d’innovation
Evolution des dépôts de demandes de brevets d’invention
au Maroc (2015-2021)
2730 2803
2509 2538 2550 2548
2323 2308
2015
1923
1240
1021 1003
797
224 237 182 186 192 242 255
2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Maroc Etranger National
Centres de Personnes
recherches physiques
Entreprises 13% 23%
11%
Universités
53%
Droit des affaires
Ce droit des affaires est connu également sous les appellations de « droit
économique » ou « droit de l'entreprise », de telle sorte qu’il est perçu par certains
comme étant un ensemble de règles juridiques spéciales régissant les actes de
commerce et les relations qui s’établissent entre les personnes, qui exercent une
activité économique; alors que d’autres le réduisent au droit régissant la vie de
l’entreprise.
Il couvre non seulement les activités commerciales, mais aussi les activités
industrielles, artisanales et bancaires, les assurances, la logistique, le transport, la
commission…
Ces principes sont consacrés dans la constitution et dans les différents textes du
droit national et international. Il s’agit entre autres de liberté contractuelle, liberté
de circulation des personnes, liberté de circulation des capitaux, liberté de
circulation des marchandises, liberté de circulation des services, liberté
d’entreprendre, liberté de commerce, libre concurrence.
Droit des affaires
Le droit commercial s’applique en ce sens à une catégorie des personnes que sont les
commerçants. Il intervient avec comme objectif premier d’assurer un minimum
d’ordre, de sécurité et d’honnêteté entre les professionnels du commerce. Ce qui
peut se révéler d’une importance primordiale dans le monde des affaires.
Le droit commercial s’applique au commerce, à l’industrie et une partie importante

des services, en particulier ce qui concerne la finance. Son domaine d’intervention
est donc assez large.
 Le commerce proprement dit : concerne la distribution et la circulation des biens

qui se font à partir des opérations d’achat et de vente ou de louage.
 L’industrie : concerne la production et la transformation des biens.
 La finance : concerne les opérations des banques, de crédit, d’assurance et des
transactions financières.
Droit des contrats
Les obligations dérivent des conventions et autres déclarations de volonté, des quasi-
contrats, des délits et des quasi-délits.
 Les contrats ou les conventions sont la rencontre de volonté de deux ou plusieurs

personnes en vue de créer des effets juridiques (exp. contrat de mariage)
 Les quasi-contrats, qui sont des actes volontaires et licites qui ne consistent pas
en un accord de volonté mais qui obligent quand même son auteur envers les
tiers et parfois les tiers envers lui (exp. En réparant une fuite d’eau chez un voisin
alors que celui-ci est absent, il a une obligation, il doit me rembourser)
 Le délit et quasi-délit :Tout fait quelconque, de l'homme qui, sans l'autorité de la
loi, cause sciemment et volontairement à autrui un dommage matériel ou moral,
oblige son auteur à réparer ledit dommage, lorsqu'il est établi que ce fait en est la
cause directe.
On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son propre fait,
mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit répondre
(exp. Les artisans, du dommage causé par leurs apprentis pendant le temps qu'ils
sont sous leur surveillance).
Droit des contrats
Les éléments nécessaires pour la validité des obligations qui dérivent d'une
déclaration de volonté sont :
1. La capacité de s'obliger. La capacité civile de l'individu est réglée par la loi qui
régit son statut personnel6 . Toute personne est capable d'obliger et de s'obliger,
si elle n'en est déclarée incapable par cette loi
2. Une déclaration valable de volonté portant sur les éléments essentiels de
l'obligation. La simple promesse ne crée point d'obligation
3. Un objet certain pouvant former objet d'obligation. Est nulle l'obligation qui a
pour objet une chose ou un fait impossible, physiquement ou en vertu de la loi.
Les choses, les faits et les droits incorporels qui sont dans le commerce peuvent
seuls former objet d'obligation; sont dans le commerce toutes les choses au sujet
desquelles la loi ne défend pas expressément de contracter. La chose qui forme
l'objet de l'obligation doit être déterminée au moins quant à son espèce.
4. Une cause de s'obliger. La cause est la justification, la limite et la garantie du
pouvoir autonome de la volonté. Elle en est la justification, expliquant pourquoi
la volonté engage. L'obligation sans cause ou fondée sur une cause illicite est non
avenue. La cause est illicite, quand elle est contraire aux bonnes mœurs, à l'ordre
public ou à la loi. Toute obligation est présumée avoir une cause certaine et licite,
quoiqu'elle ne soit pas exprimée

Entrepreneur I at

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Entrepreneur I at

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Concept de l’entreprise, de la société et de l’organisation

En économie, l’entreprise est traditionnellement définie comme étant « une

En droit, l’entreprise est définie comme « la réunion des moyens matériels et

Contrairement à la société, l'entreprise ne fait pas l'objet d'une réelle

2ème sens : Le contrat de société donne naissance donc à une personne

Au Maroc, l’immatriculation au registre de commerce confère à la société la

« Une organisation est la coordination rationnelle des activités d'un certain

 Regroupés au sein d'une structure régulée;

La création d’entreprise est définit comme « la mise en œuvre de

Derrière la définition de la création d’entreprise se cachent des

La création d’entreprise est d’abord une idée, qu’il s’agit de transformer

Enfin, la création d’entreprise est un mode de vie, un challenge

Un entrepreneur est une personne à l'origine de la création d'une activité

Un entrepreneur est un chef d'entreprise qui possède les compétences et la

L’esprit entrepreneurial nécessite de la créativité

L’esprit entrepreneurial et la culture entrepreneuriale se réfèrent à un

L’esprit entrepreneurial encourage l’indépendance, la créativité et la

L’esprit d’entreprendre comme « une volonté d’agir pour créer du

L’esprit entrepreneurial nécessite de la créativité

l’esprit entrepreneurial comme « un ensemble de qualités et de compétences

Il s’agit également « d’un processus mental composé d’un ensemble

Cependant, il est important de souligner que posséder un esprit

L’esprit entrepreneurial nécessite de la créativité

Les caractéristiques associées à l’entrepreneuriat ne sont pas nécessairement

L’esprit entrepreneurial nécessite de la créativité

Avoir l’esprit entrepreneurial ne signifie pas uniquement avoir l’âme d’un

Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est donc avant tout se montrer créatif.

L’esprit entrepreneurial demande de l’optimisme

Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est vouloir changer le monde. Si

L’entrepreneur croit en ses projets. C’est la première étape pour les

Il réussit à déléguer les tâches peu importantes comme l’administratif pour se

Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est être à l’écoute

Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est d’échanger avec d’autres entrepreneurs

Un entrepreneur qui réussit ne travaille pas en vase clos.

Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est de ne pas courir après l’argent

Ce lui qui cherche à s’enrichir vite, ne se lance pas dans l’entrepreneuriat.

Avoir l’esprit entrepreneurial, c’est de passer à l’action

Le plus dur pour devenir entrepreneur, c’est de se lancer.

L’invention implique la conversion de nouvelles connaissances dans un

L’innovation ajoute la phase critique de la mise à disposition de cette nouvelle

La créativité est la « capacité ou le pouvoir de création ». La créativité est donc

La créativité et l’innovation sont étroitement liées et interdépendantes. La

 L'introduction d'un bien ou d’un service nouveau

La mise en œuvre d’une nouvelle méthode organisationnelle dans

Institutions publiques Incubateurs

Parmi les écosystèmes d’innovation les plus influents à l’échelle mondiale :

 Esprit entrepreneurial et culture entrepreneuriale ;

 Rôle de l’université dans le développement de l’esprit entrepreneurial ;

 Rôle de la famille et de l’entourage dans le développement de l’esprit

 Choix du secteur d’activité ;

 Choix de l’implantation de l’activité.

1.Idéation et Design Thinking : Chercher et challenger l’idée du

Pour trouver une idée originale, il est important de répondre aux

1.Idéation et Design Thinking : Chercher et challenger l’idée du

1.Idéation et Design Thinking : Chercher et challenger l’idée du projet

Pour trouver une idée, il est important de :

Il est également recommandé de tester et de valider son idée pour s’assurer de sa

• Brainstorming : principales étapes du brainstorming

• Le mind mapping (carte mentale)

• La méthode SCAMPER / SCAMMPERR : Cette méthode permet d’examiner

Produit Modifier Réponse créative

2. Construire un business model

Il représente la "façon de faire des affaires". En d’autres termes, le business model