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Objectifs pédagogiques
Objectifs théoriques
Définir les concepts suivants :
Antisepsie Infection Nosocomiale
Antiseptique Nettoyage
Asepsie Nettoyant
Aseptique Nettoyant-désinfectant
Décontamination Rémanent
Désinfectant Salissure
Désinfection Savon antiseptique
Hygiène Hospitalière Stérilisation
Infection Stérilité
Aldéhyde Exogène
Antibactérien Endogène
Antifongique Fongicide
Apyrogène Fongistase
Bactéricide Fongistatique
Bactériostase Immersion
Bactériostatique Pathogène
Bio-nettoyage Réservoir
Concentration Solution
Détartrage Spore
Détergence Sporicide
Détergent Tensioactif
Détersion Virucide (Virulicide)
Dilution Prion
Schéma de cours
Introduction
1.1. Antisepsie :
1.2. Antiseptique :
Produit ou procédé utilisé sur les tissus vivants pour réaliser l’antisepsie.
1.3. Asepsie :
1.4. Aseptique :
1.5. Décontamination :
1.6. Désinfectant :
1.7. Désinfection :
1.9. Infection :
1.11. Nettoyage :
1.12. Nettoyant :
1.13. Nettoyant-désinfectant :
1.14. Rémanent :
1.15. Salissure :
Souillure, surplus indésirable siégeant sur une surface propre, altérant son aspect et
son toucher.
1.17. Stérilisation :
1.18. Stérilité :
Etat dans lequel la survie d’un micro-organisme est hautement improbable. Cet état
constitue le résultat de l’opération de stérilisation. La stérilité n’est possible que dans
le cadre de la protection de cet état : La stérilité est un état éphémère (Afnor).
1.19. Aldéhyde :
1.20. Antibactérien :
1.21. Antifongique :
Procédé ou produit dont l’activité, qu’elle soit fongicide ou fongistatique, n’est pas
précisée.
1.22. Apyrogène :
1.23. Bactéricide :
Capable de tuer les bactéries présentes dans des conditions d’emploi définies
(AFNOR).
1.24. Bactériostase :
1.25. Bactériostatique :
1.26. Bio-nettoyage :
Opération qui consiste à nettoyer et évacuer les salissures et les saletés et qui est
suivie par l’application d’un désinfectant.
1.27. Concentration :
Masse d’un corps dissoute dans l’unité de volume d’une solution (petit Larousse
illustré).
1.28. Détartrage :
1.29. Détergence :
1.30. Détergent :
Produit qui va permettre la détergence. Un détergent contient une matière active
(agent de surface) et un adjuvant. Il ne contient pas d’agent anti-microbien (hormis
pour un effet conservateur).
1.31. Détersion :
1.32. Dilution :
C’est l’adjonction d’un produit concentré à un liquide afin d’obtenir une solution
utilisable.
1.33. Exogène :
Se dit d’une infection hospitalière lorsque les germes responsables de l’infection sont
extérieurs au malade (environnement, personnel, visiteur, autre malade).
1.34. Endogène :
1.35. Fongicide :
1.36. Fongistase :
1.37. Fongistatique :
1.38. Immersion :
1.39. Pathogène :
1.40. Réservoir :
1.41. Solution :
1.42. Spore :
1.43. Sporicide :
1.44. Tensio-actif :
Se dit d’un corps dont la présence à la surface d’un liquide permet de rompre la
tension superficielle.
Produit ou procédé ayant la propriété d’inactiver les virus dans les conditions
d’emploi définies.
1.46. Prion :
2.1. Antiseptiques :
Ce sont des produits ou procédés utilisés sur les tissus vivants pour réaliser
l’antisepsie.
Alcools.
Chlore et produits chlorés (famille des halogènes).
Iode et produits iodés (famille des halogènes).
Chlorhexidine (famille des biguanides).
2.1.3.1. Alcools :
• L’iode à état libre est doué d’activité antimicrobienne, On peut l’utiliser sous
forme :
o De solutions alcooliques (éthanol) d’iode.
o De solutions aqueuses.
o De polymères, comme la Polyvidone iodée (de 9 à 12% d’iode).
• Le spectre d’activité concerne les bactéries à Gram positif et négatif, le bacille de
koch, les champignons, les spores et les virus enveloppés et non enveloppés (VIH
et Hépatites).
• L’activité bactéricide n’est pas affectée par les variations de PH, On doit conserver
ces produits en flacons de verre bien bouchés car l’iode se sublime à température
ambiante.
Précautions d’utilisation :
Il est important de connaitre :
o Les risques de corrosion des métaux.
o Les associations interdites avec des composés mercuriels (formation de
dérivés irritants pour la peau).
o Les possibilités d’allergies.
o L’inhibition par les matières organiques.
o Les risques de taches et de coloration de nombreux matériaux.
o L’emploi de l’iode et de dérivés iodés est contre-indiqué au cours de la
grossesse, pendant l’allaitement, chez le nouveau-né et en cas d’exploration
thyroïdienne.
• C’est une molécule disponible sous forme de sels qui sont plus solubles dans l’eau.
• L’action sur les bactéries provoque à faible dose la perte des constituants
cytoplasmiques, et forte dose la précipitation des protéines et des acides
nucléiques.
• Le délai d’action est très bref, inférieur à 1 minute.
• Le spectre d’activité est incomplet et concerne les bactéries à gram positif et
négatif, les champignons et les virus enveloppés, notamment VIH. Les
mycobactéries, les spores et les virus non enveloppés sont insensibles.
Précautions d’utilisation :
Il est important de connaitre:
o L’instabilité et les contaminations possibles des solutions aqueuses diluées.
o Le risque de coloration indélébile des tissus en coton traités à l’eau de javel.
o La tolérance est excellente, mais il faut respecter la contre-indication d’emploi
dans l’asepsie des cavités internes (oreille interne, conduit auditif externe si le
tympan est perforé, méninges, cerveau…).
Et un spectre large.
De plus, il doit être bien toléré en raison de son utilisation
répétitive.
Du fait de la fragilité des muqueuses et des séreuses, l’antisepsie doit user de produits
dilués, qui seront utilisés en fonction des sites en irrigation, douche, collyre,
pommade, instillation, pulvérisation ou gargarisme.
Les antiseptiques qui ont une action virucide aux concentrations usuelles sur le VIH
sont les suivant:
• Éthanol (alcool) à 70% après au minimum 5 minutes de contact.
• Polyvidone iodée en solution diluée (Bétadine) après un temps de contact de 5
minutes.
• Chlorhexidine en solution alcoolique ou associée à des tensioactifs; l’inactivation
du VIH est observée après 1 minute de contact.
• Solution de dakin ou eau de javel fraichement préparée au 1/10 (1 volume d’eau
de javel à 12° chlorométriques dans 9 volumes d’eau); inactivation du virus en 1
minute.
2.2. Désinfectants :
Les principes actifs des désinfectants appartiennent à des familles chimiques variées :
Les Halogènes.
Les aldéhydes.
Les alcools.
Ce sont des fixateurs qui conservent les structures des micro-organismes mais
bloquent ou détruisent leur capacité métaboliques et de reproduction :
• L’aldéhyde formique (gaz) : Concentration de 40 à 45 % d’aldéhyde formique.
• Le glutaraldéhyde : On utilise des solutions en eau concentrées à un taux de 1 à
2 % de glutaraldéhyde :
o Une solution à 2 % détruit les formes végétatives des bactéries à gram positif
et négatifs en 5 minutes.
o Mais des temps supérieurs sont nécessaires pour les virus et les spores.
Pour la désinfection, l’alcool à 90° n’est pas efficace et peut être dangereux; utiliser
toujours l’alcool à 70° :
• Ils ont une action désinfectante efficace s’ils sont mis au contact étroit des micro-
organismes.
• Leur action est rapide et ils s’évaporent vite, sans résidus et en n’abimant pas le
matériel.
• L’emploi : utilisation en friction sur les surfaces et on peut immerger les objets
propres qui le supportent pendant 30 min à 1 h.
3. Procédés de la stérilisation :
3.1. Procédés physiques :
Temps
Pression Température
d’exposition
o 30 Min à 180°C.
o 1 Heures à 170°C.
o 2 Heures à 160°C.
o 3 Heures à 140°C.
• Les vapeurs d'une solution chauffée de formol sont utilisées pour désinfecter les
pièces et les étuves.
• Dans les années 70, les salles de classe étaient désinfectées par ce procédé.
• Au Centre hospitalier, une enceinte à vapeur de formol et d'ammoniac, servant à
la désinfection des couveuses et des respirateurs, le rôle de l'ammoniac étant de
diminuer la toxicité des vapeurs.
• L'oxyde d'éthylène est utilisé dans l'industrie pour la désinfection de certains
matériels en plastique à usage unique.
• Dans les centres hospitaliers, une enceinte est réservée à ce type de désinfection
pour le matériel d'intubation par exemple, qui ne supporte pas l'échauffement.
• Ce matériel, acheté stérile passe une seule fois dans l'enceinte à oxyde d'éthylène,
pour une deuxième utilisation, puis il est détruit.
3.3.1. Le flambage :
• C’est un mauvais procédé, car la flamme abîme les instruments, on peut utiliser
soit une lampe à alcool ou un bec benzen, soit de l’alcool à brûler dans un
plateau, cet alcool doit brûler au moins 3 à 4 minutes.
• La température de la partie basse de la flamme est plus élevée que celle de la
partie haute.
• Ne jamais souffler sur la flamme pour l’éteindre et pour refroidir.
Il donne une température de 200°C, on peut utiliser ce procédé pour avoir du linge
stérilisé pour un nourrisson ayant de l’eczéma par exemple, ou pour un pansement
d’urgence.
• Mettre les instruments dans une boite métallique et mettre par dessus une
couche de gaze.
• Il faut laisser chevaucher le couvercle en laissant sortir un peu de gaze.
• Quand la gaze commence à roussir, fermer les boites encore dans le four et
mettre autour du leucoplast.
• La stérilisation est suffisante pour les objets de pansement seulement.
3.3.4. L’ébullition :
Décontamination.
Nettoyage.
Emballage ou conditionnement.
4.1.1.1. Décontamination :
4.1.1.2. Nettoyage :
Définition :
4.2.1. Le pré-traitement :
• Il doit être fait dans la salle d’examen immédiatement dès la fin de l’acte
endoscopique afin d’éviter le séchage des salissures sur le matériel.
• Il vise à éliminer les souillures visibles.
• Il faut :
o Essuyer la gaine externe avec une compresse ou un papier à usage unique.
o Rincer le canal opérateur par aspiration d’eau du réseau.
o Rincer le canal air / eau en utilisant le piston d’insufflation forcée ou piston de
nettoyage air / eau.
4.2.2. Le nettoyage :
• Cette deuxième étape est réalisée après préparation d’un nouveau bain dans un
bac propre.
• Elle comporte l’immersion complète de l’endoscope et l’irrigation de tous les
canaux.
• Le temps dédié à cette phase ne doit pas être inférieur à 5 minutes.
4.2.4. La désinfection :
• C’est une étape obligatoire afin d'éliminer toute trace d’humidité qui pourrait
favoriser le développement des micro-organismes en milieu humide :
o Sécher l’extérieur de l’endoscope avec un champ stérile (cavité stérile) ou
propre (cavité colonisée).
o Sécher l’intérieur avec de l’air médical filtré, la pression doit être égale ou
inférieure à 1 bar pour ne pas endommager l’appareil.
• Certaines recommandations internationales préconisent un rinçage à l’alcool à
70° précédant le séchage.
4.2.7. Le stockage :
Le stockage doit préserver le dispositif de toute recontamination en respectant la
structure de l’appareil.
DESINFECTION : DESINFECTION :
Niveau intermédiaire pour cavités Haut niveau pour cavités
colonisées stériles
Rinçage final :
Endoscopie Bronchique :
Eau bactériologiquement maitrisée Rinçage final : Eau Stérile
Endoscopie Digestive :
Eau de réseau contrôlée
5. Contrôle de la stérilisation :
Mode de
Conditionnements adaptés
stérilisation
Procédé de
Type du matériel
stérilisation
Le caoutchouc Autoclave
Conclusion :
3. Après le soin :
4. Règles d’hygiène :
Le lavage hygiénique des mains est effectué avec de l’eau et du savon afin
de débarrasser les mains de toute souillure visible ou invisible et d’éliminer une grande
partie de la flore transitoire. Quand faut-il l’effectuer ? :
Ouvrir la robinetterie.
Mouiller les mains.
Prendre une dose de savon sans toucher l'orifice de distribution du savon.
Frictionner légèrement en insistant sur les espaces interdigitaux.
Rincer abondamment.
Sécher par tamponnement.
Fermer la robinetterie à l'aide de la dernière serviette à usage unique ou de coude.
Jeter la serviette dans la poubelle sans se recontaminer.
Différentes possibilités :
Lavage hygiénique des mains et friction à la solution hydro-alcoolique ou friction
des mains non souillées à la solution hydro-alcoolique, (On prend une dose de 5 ml,
on se frictionne soigneusement les mains et les espaces interdigitaux), jusqu'au
séchage complet du produit, au minimum 15 à 30 secondes.
Lavage à l’eau + savon antiseptique à base de Chlorhexidine ou de PVPI
(Isobétadine®),
7. Disposition du matériel :
Le matériel sera disposé sur un chariot propre, simple, pas de chariot «magasin».
Le matériel utilisé chez plusieurs patients doit rester propre. Ex. ne pas déposer le
ruban adhésif et les ciseaux dans le lit.
Le matériel stérile doit rester stérile jusqu'au moment de l'utilisation :
o Le stocker dans de bonnes conditions.
o Vérifier l'intégrité de l'emballage et la date de péremption.
8. Choix d’antiseptique :
Veiller à une élimination correcte des déchets (matériaux infectés, objets coupants,
pointus, verre…).
Toujours fermer le sac à déchets avant de sortir de la chambre.
Eliminer le matériel souillé, soit vers un local de nettoyage, soit vers un local de
stockage provisoire, en suivant un circuit conventionnel.
ANNEXES
• Les radiations ionisantes appliquées au matériel thermosensible médico-chirurgical sont soit des
rayons gamma (émissions de radioéléments artificiels), soit des rayons bêta (électrons accélérés).
• Leur propriété bactéricide naît de l’arrachement des électrons aux atomes.
• Le temps d’exposition (débit de dose) est en secondes pour les rayons bêta, et en heures pour les
rayons gamma.
• C’est une stérilisation à froid fiable et reproductible, qui ne nécessite pas de désorption et se fait
en emballage définitif (bonne conservation de la stérilité), mais elle impose des installations
lourdes et coûteuses, soumises à autorisation et contrôlées (installation et ambiance de travail).
• Elle est par ailleurs inadaptée à certains matériaux (le verre, le polyéthylène, qui dégage des
odeurs,…).
• Utilisée pour le matériel thermosensible (caoutchouc), la stérilisation par l’oxyde d’éthylène est
un mode de stérilisation contraignant, pratiqué uniquement en service spécialisé (unité centrale
de stérilisation).
• L’oxyde d’éthylène est un gaz au pouvoir bactéricide, virucide et Sporicide puissant par
dénaturation des acides nucléiques et des protéiques des micro-organismes.
• Il possède une toxicité immédiate et retardé. Il est inscrit à la pharmacopée, et répond à une
législation très stricte.
• En concentrations contrôlées, il faut de 3 à 6 heures de contact, avec une température de 50 à
60°C et une humidité relative de 30 à 60%.
• Une armoire de désorption chauffée et ventilée est obligatoire en raison de l’adsorption
importante de ce gaz sur les matières plastiques. Le personnel doit être qualifié et soumis à une
surveillance médicale régulière.
• C’est une méthode fiable et utilisable en milieu hospitalier, mais elle nécessite une installation
particulière et un respect permanent des normes de sécurité.
• Les délais de désorption sont fonction de la composition des matériels, ils nécessitent parfois
l’augmentation des stocks.
Tests de la stérilisation