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l’hypothèse
Question de départ
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HYPOTHESE
Qu’est ce qu’une hypothèse ? :
Une hypothèse est une réponse provisoire à la question de départ, qui
sera testée dans le sens de sa confirmation ou dans le sens de son
infirmation.
Elle se présente sous forme d’une proposition affirmative mettant
généralement en relation deux variables : une variable explicative
(appelée variable indépendante) et une variable expliquée (appelée
variable dépendante).
Fonction de l’hypothèse :
Une variable indépendante est la cause; c’est elle qui fait varier la variable
dépendante. La variable dépendante est l’effet; "comme son nom l’indique", elle
varie selon l’action de la variable indépendante.
Une variable indépendante est un facteur explicatif alors qu’une variable
dépendante est toujours un facteur que l’on veut expliquer.
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METHODOLOGIE
Collecte des données
– Choix des techniques: méthodes expérimentales,
analyse de données statistiques existantes;
enquêtes; interviews…
– Échantillon et choix de la population d’enquêtes ou
des données de base.
Analyse des données : quantitative ou qualitative.
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CONCEPTION DES OUTILS
La conception des outils passe par la résolution des trois
questions :
« Observer quoi ? », le chercheur oriente son investigation en
fonction des indicateurs de son cadre théorique.
« Observer qui ? », le chercheur choisit un échantillon selon
une technique d’échantillonnage.
« Observer comment ? », le chercheur choisit un mode de
collecte de données ou d’investigation (méthode expérimentale,
observation, entretien, …)
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CONCEPTION DES OUTILS
Afin de vérifier la validité de ses hypothèses, le chercheur a
besoin de recueillir des données pertinentes et crédibles le
menant à des résultats fiables.
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Choix du mode d’administration du
questionnaire
Ce choix a des conséquences directes sur le temps qui sera
nécessaire pour réaliser l’enquête sur les types de questions, le
nombre de questions, les coûts, etc. Quelle sera la méthode de
collecte ? Est-ce par entrevue directe ou par questionnaire
postal, par téléphone, par interception ? Chacun de ces
mécanismes d’enquête comporte des avantages comme des
désavantages. Il convient de bien les connaître avant
d’effectuer un choix pertinent.
De manière conventionnelle, on distinguera plusieurs types
d’enquête :
• les enquêtes face à face,
• les enquêtes par questionnaire postal,
• les enquêtes par téléphone,
• les enquêtes mixtes.
Chacun de ces types comporte des caractéristiques bien
précises, des avantages et des inconvénients. La maîtrise de
l’ensemble de cet arsenal est indispensable pour qui prétend
avoir recours à l’enquête.
Le choix définitif d’une méthode d’enquête plutôt que d’une autre
dépendra :
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CONCEPTION DES OUTILS
2) Observation :
- Technique qui se base sur l’observation directe du sujet d’étude dans
son contexte naturel.
- L’observateur peut avoir deux statuts : soit observateur externe
(n’intervient pas) soit observateur participant (intervient dans le
déroulement des faits).
- L’importance de l’observation réside dans le fait d’avoir des
informations valides provenant de la source elle-même.
- Présente des difficultés résidant dans le coût (effort et temps) et
l’opinion personnelle sur le phénomène observé.
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CONCEPTION DES OUTILS
3) Entretien :
- Technique qui se déroule dans une relation de face à face:
discours directe avec la personne concernée (PDG,
responsable).
- Entretien libre (non directif) : pas de méthode à suivre.
- Entretien guidé (directif): méthode à suivre ; parties bien
ciblées d’avance.
- Entretien semi guidé (semi directif): les grandes lignes.
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CONCEPTION DES OUTILS
4) Analyse de contenu :
Pour AKADJE (2006), « Le terme document est pris dans un sens large,
c’est-à-dire tout élément matériel …qui a un rapport avec l’activité des
hommes vivant en société et qui de ce fait constitue indirectement une
source d’information sur les phénomènes sociaux ». Il s’agit de divers
documents écrits, audiovisuels exploités dans le cadre de la recherche.
Il s’agit de faire une analyse de contenu prenant en compte les aspects
qualitatifs et quantitatifs des informations.
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Des données à l’analyse
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TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE
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TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE
1)L’échantillonnage accidentel (ou par commodité) : elle est utilisé lorsqu’il est
impossible de faire autrement. Un échantillon « accidentel » se compose simplement
des unités rencontrées au hasard.
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TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE
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TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE
4) Échantillon volontaire: éléments choisis sur une base volontaire.
Exemple: mettre une annonce sur intranet pour recruter des participants.
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FINALISATION
• Rédiger la conclusion
La conclusion est une synthèse de la recherche et non un résumé :elle fait ressortir
les idées essentielles qu’on doit connaître pour avoir une représentation globale de
la recherche.
- Synthèse de la question de départ, de l’hypothèse de recherche et des résultats.
- La conclusion peut contenir une synthèse des principaux résultats produits par la
recherche (il est conseillé d’utiliser seulement les résultats les plus importants
et plus pertinents pour répondre à la problématique. Il faut insister donc sur
les principaux résultats de la recherche et tirer-en une réflexion globale) et,
surtout, elle peut ouvrir la voie à des recherches futures : elle propose des
perspectives de recherche qu’on juge intéressantes.
- Finalement, en conclusion, le chercheur peut faire part des limites de sa
recherche, c’est-à-dire de ce qu’il n’a pas étudié ou de ce qu’il a abordé
rapidement. 27
FINALISATION
• Rédiger l’introduction
Bien qu’elle soit placée au début d’un texte, l’introduction est généralement écrite à
la fin du processus d’écriture, lorsque les deux autres parties sont rédigées.
Une présentation du sujet.
Justification du choix du sujet et motivations
Énoncé les objectifs de la recherche
Une présentation de la problématique de la recherche (Identification et formulation
du problème, question générale de la recherche et questions spécifiques)
Les hypothèses et méthodologie de la recherche
Une présentation de la mini structure de travail.
• Réviser la forme
• Préparer la présentation orale 28
La bibliographie
Dans le texte : Toute référence bibliographique est seulement évoquée dans le texte,
dans une parenthèse, puis développée dans la bibliographie générale à la fin du travail
de recherche. Dans le texte on présente ainsi : s’il s’agit d’un auteur : NOM de
l’auteur en majuscule, année de publication ; s’il s’agit de deux auteurs : les deux
noms, année de publication ; s’il y a plus de deux auteurs : le nom du premier
auteur puis et al., année de publication Exemples : (Di Méo, 2003) ou (Béguin et
Pumain, 1994)
Dans le cas d'une citation : après le plus souvent, parfois avant selon la dynamique
propre du texte : NOM de l’auteur en majuscule, année de publication : n° de la page
de la citation. Exemple : (Di Méo, 2003 : 56)
La liste des Références bibliographiques (Après la conclusion générale et
avant les annexes et Par ordre alphabétique des noms des auteurs)
Dans ce cas, vous devez ordonner la bibliographie et citer de la manière
suivante :
*Article de périodique: NOM et Prénom ou initiale de l’auteur et année de
publication entre parenthèse, Titre de l’article, Titre de la revue (en italique),
date précise et numéro du volume (année, tome, n° de fascicule), pages de
début et fin de l’article
Pirazzoli P., (1998), «Sur la vitesse des variations du niveau de la mer»,
Annales de Géographie n°600, Paris, pp. 220-232.
Williams, A. et al. (al signifie autres), Ward, (2002). Anticipation skill in a
real-world task: Measurement, training, and transfer in tennis. Journal of
Experimental Psychology: Applied, 8(4), 259-270.
*Ouvrage ou livre : NOM (de préférable en majuscule) et Prénom ou
initiale de l’auteur, Année de publication, Titre (en italique), n° de
l’édition, Lieu de publication, éditeur, nombre de page (en note de bas de
page il faut préciser la page ou le numéro cité).
Temprado, J.-J., Montagne, G. (2001). Les coordinations perceptivo-
motrices. Edition Armand Colin, Paris, 413 p.
*Chapitre d’ouvrage:
Cadopi, M., & d'Arripe-Longueville, F. (1998). Relations entre imagerie
mentale et performance sportive. In P. Fleurance (Ed.), Entraînement
mental et sport de haute performance (pp. 165193). Paris: INSEP.
*Thèse ou mémoire:
Farahat, E. (2004). Effets de l'imagerie visuelle et kinesthésique sur la
mémorisation et l'apprentissage de différents types de mouvements.
Thèse de Doctorat, Université Paul Sabatier, Toulouse.
*La « sitographie ou Webographie » (concerne les sites web).
Une part grandissante des références est trouvée sur des sites web. La
présentation de ces sites doit-elle aussi être rigoureuse. Les 2
informations essentielles à propos de sites sont le responsable
(administrateur) du site, et la date de consultation compte tenu de la
rapidité des changements.
Toute référence à un site ou une page doit être seulement évoquée dans
le texte puis développée dans la bibliographie générale en fin de travail
de recherche. Il vaut mieux présenter la sitographie dans une section à
part, après la bibliographie proprement dite.
Dans le texte on présente ainsi :
- s'il s'agit de tout le site : nom du site, date de consultation ;
- s'il s'agit d'une page : nom du site, « titre de la page », date de mise en
ligne. Cette dernière information n'est souvent pas disponible.
Exemples :
- (Cybergéo, 27/01/2007)
- (Le Monde Diplomatique, "« Choc des civilisations »: compléments
documentaires", sept. 04)
Si la webographie est intégrée dans la bibliographie on peut suivre
la présentation suivante :
Ouvrage : Nom prénom de l’auteur ; le titre de l’ouvrage ou de l’article ;
la date de mise en ligne, l’URL ou adresse de location du site et date de
consultation.
Rocha Christine, « Impact de l’économie souterraine sur la croissance,
le cas de la Tunisie » in Revue Economie et gestion (en ligne), n°21
/2013, mis en ligne le 26 juin 2013, consulté le 28 septembre 2013, URL
: http//revue economiegestion.org/index html
Structure globale d’un travail de recherche
Les grandes lignes que doivent suivre l’étudiant chercheur dans la rédaction de son
rapport de recherche sont reproduites ci-après :
- Page de garde /première page de couverture
- Dédicaces
-Remerciements
- SOMMAIRE (en raison du volume important du travail)
- INTRODUCTION GENERALE
- DÉVELOPPEMENT (divisé en chapitres)
- CONCLUSION GENERALE
- BIBLIOGRAPHIE
- ANNEXES
- TABLE DES MATIÈRES
- Page Blanche
- Dernière page de couverture (contenant le résumé)