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La question de départ, la théorie et

l’hypothèse
Question de départ

Choix d’une théorie

Reformulation d’une Choix d’une hypothèse


question pour répondre à la
de départ question de départ

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HYPOTHESE
Qu’est ce qu’une hypothèse ? :
Une hypothèse est une réponse provisoire à la question de départ, qui
sera testée dans le sens de sa confirmation ou dans le sens de son
infirmation.
Elle se présente sous forme d’une proposition affirmative mettant
généralement en relation deux variables : une variable explicative
(appelée variable indépendante) et une variable expliquée (appelée
variable dépendante).
Fonction de l’hypothèse :

L’hypothèse constitue le fil conducteur de la recherche, c’est elle qui


détermine tout le dispositif technique à mettre en œuvre ultérieurement.
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Exemple

L’appréciation du type de contenu (variable indépendante) augmente (la


relation anticipée) le taux de recommandation du site (variable
dépendante).

Cette hypothèse sera mise à l'épreuve afin d'être:


- soit confirmée, c'est-à-dire admettre que l’appréciation du type de
contenu augmente le taux de recommandation du site
- Soit infirmée, c'est-à-dire rejeter l'existence de la relation

A noter qu’il ne faut pas sous-estimer l'importance d'une hypothèse


infirmée; démontrer que la relation est inexistante tout aussi important que
de démontrer l'existence de cet effet.
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HYPOTHESE
Caractéristiques de l’hypothèse :
- Plausible ( la pertinence de la relation anticipée)
- Unidimensionnelle (porter sur une seule dimension)
- Non ambiguë (formulation simple et claire)
- Spécifique (ne pas se perdre dans les généralités)
- Vérifiable (portant sur des phénomènes qui se prêtent à
l’observation ou / et la mesure)
- Synthétique (formulation concise, précise et univoque)

Le propre d’une hypothèse scientifique


est d’être réfutable
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CONDITIONS DE VALIDITE D’UNE HYPOTHESE
Une hypothèse prédit une relation entre des variables;
Une hypothèse n’est pas une affirmation gratuite, elle s’inspire
d’observations ou de connaissances antérieures : observations
personnelles, impressions, intuition, observations empiriques… Elle est
ainsi, l’aboutissement d’une pré-enquête que constitue la phase
exploratoire.
Une hypothèse est déduite ou dérive d’une théorie.
Une hypothèse doit pouvoir être soumise à des tests empiriques et
être falsifiable.
Il n’est pas gênant qu’une hypothèse soit fausse, dans ce cas l’anti-
thèse sera la conclusion, on aboutira tout de même à un résultat.
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VARIABLE
 Les différents types de variables que vous allez manipuler
•Variable dépendante(effet)
•Variable indépendante (cause)
•Variables catégorielles (âge, genre)

 Une variable indépendante est la cause; c’est elle qui fait varier la variable
dépendante. La variable dépendante est l’effet; "comme son nom l’indique", elle
varie selon l’action de la variable indépendante.
 Une variable indépendante est un facteur explicatif alors qu’une variable
dépendante est toujours un facteur que l’on veut expliquer.
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METHODOLOGIE
Collecte des données
– Choix des techniques: méthodes expérimentales,
analyse de données statistiques existantes;
enquêtes; interviews…
– Échantillon et choix de la population d’enquêtes ou
des données de base.
Analyse des données : quantitative ou qualitative.
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CONCEPTION DES OUTILS
La conception des outils passe par la résolution des trois
questions :
 « Observer quoi ? », le chercheur oriente son investigation en
fonction des indicateurs de son cadre théorique.
 « Observer qui ? », le chercheur choisit un échantillon selon
une technique d’échantillonnage.
 « Observer comment ? », le chercheur choisit un mode de
collecte de données ou d’investigation (méthode expérimentale,
observation, entretien, …)
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CONCEPTION DES OUTILS
Afin de vérifier la validité de ses hypothèses, le chercheur a
besoin de recueillir des données pertinentes et crédibles le
menant à des résultats fiables.

Les différents types d’outils :


1) Questionnaire :
- Fréquemment utilisé
- Outil écrit se basant sur des question précises ayant une relation pertinente
avec le sujet de recherche.
- Permet d’avoir un nombre très important des interviewés dans un temps très
court.
- La crédibilité des données recueillis est en rapport avec le sérieux des
interviewés.
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Les étapes d’élaboration

• définir l’objet d’étude


• définir la population et ses caractéristiques
• déterminer les grands groupes de questions
• faire une première rédaction du questionnaire
• déterminer l’échantillon
• faire un pré test : essai sur quelques personnes
• passer à la rédaction définitive.

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Choix du mode d’administration du
questionnaire
Ce choix a des conséquences directes sur le temps qui sera
nécessaire pour réaliser l’enquête sur les types de questions, le
nombre de questions, les coûts, etc. Quelle sera la méthode de
collecte ? Est-ce par entrevue directe ou par questionnaire
postal, par téléphone, par interception ? Chacun de ces
mécanismes d’enquête comporte des avantages comme des
désavantages. Il convient de bien les connaître avant
d’effectuer un choix pertinent.
De manière conventionnelle, on distinguera plusieurs types
d’enquête :
• les enquêtes face à face,
• les enquêtes par questionnaire postal,
• les enquêtes par téléphone,
• les enquêtes mixtes.
Chacun de ces types comporte des caractéristiques bien
précises, des avantages et des inconvénients. La maîtrise de
l’ensemble de cet arsenal est indispensable pour qui prétend
avoir recours à l’enquête.
Le choix définitif d’une méthode d’enquête plutôt que d’une autre
dépendra :

• des objectifs de l’enquête elle-même,


• de la base d’échantillonnage,
• de la taille de l’échantillon,
• des types de questions,
• de la durée de l’enquête,
• de la distribution spatiale de l’échantillon,
• du niveau d’instruction des répondants ou du niveau d’information,
• des ressources disponibles et des contraintes budgétaires, etc.
Types de questions
• Selon le contenu
• Questions qui portent sur des faits ou des connaissances
• Questions qui portent sur des opinions, attitudes,
motivations, préférences
• Selon la forme
• Questions ouvertes (nécessité de codage)
• Question fermées (prévoir les réponses)
• Attribution de note, ordonner des objets, etc.

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CONCEPTION DES OUTILS
2) Observation :
- Technique qui se base sur l’observation directe du sujet d’étude dans
son contexte naturel.
- L’observateur peut avoir deux statuts : soit observateur externe
(n’intervient pas) soit observateur participant (intervient dans le
déroulement des faits).
- L’importance de l’observation réside dans le fait d’avoir des
informations valides provenant de la source elle-même.
- Présente des difficultés résidant dans le coût (effort et temps) et
l’opinion personnelle sur le phénomène observé.
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CONCEPTION DES OUTILS
3) Entretien :
- Technique qui se déroule dans une relation de face à face:
discours directe avec la personne concernée (PDG,
responsable).
- Entretien libre (non directif) : pas de méthode à suivre.
- Entretien guidé (directif): méthode à suivre ; parties bien
ciblées d’avance.
- Entretien semi guidé (semi directif): les grandes lignes.

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CONCEPTION DES OUTILS
4) Analyse de contenu :
Pour AKADJE (2006), « Le terme document est pris dans un sens large,
c’est-à-dire tout élément matériel …qui a un rapport avec l’activité des
hommes vivant en société et qui de ce fait constitue indirectement une
source d’information sur les phénomènes sociaux ». Il s’agit de divers
documents écrits, audiovisuels exploités dans le cadre de la recherche.
Il s’agit de faire une analyse de contenu prenant en compte les aspects
qualitatifs et quantitatifs des informations.

Remarque : Le chercheur peut utiliser deux techniques ou plus selon


les objectifs de sa recherche et de ses hypothèses.

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Des données à l’analyse

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TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE

Techniques Techniques non


probabilistes probabilistes
Techniques probabilistes : s’appuient sur la théorie mathématique des
probabilités. Chaque unité de la population mère a la même chance
qu’une autre d’être choisie au sein de l’échantillon. C’est donc le hasard
qui détermine le choix des unités de la population mère.

1)Échantillon de hasard simple : chaque unité de la population


mère est numérotée sur une liste. Les unités numérotées sont ensuite
choisies au hasard. 19
TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE

2)Échantillon de hasard stratifié : cette technique est utilisée


lorsqu’on veut comparer le comportement de deux groupes
foncièrement distincts ou lorsque la population mère est hétérogène,
c’est-à-dire qu’elle se compose de plusieurs sous-groupes distincts selon
l’âge, le sexe… Dans ce cas, il faut simplement définir précisément les
strates qu’on veut retenir au sein de la population mère (le sexe, l’âge, le
niveau social, le niveau scolaire, …). Une fois cette tâche accomplie, le
chercheur procède à un échantillonnage de hasard simple dans chacune
de ces strates. 20
TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE
Remarque: l’échantillon de hasard stratifié doit être proportionnel par
rapport à la population mère : il s’agit de constituer des échantillons
stratifiés en respectant les proportions des strates dans la population
mère. Ainsi, si nous avons besoin d’un échantillon stratifié proportionnel
comprenant une strate d’hommes et une strate de femmes, et que les
hommes représentent 48% de la population mère, il nous suffit de
prendre un échantillon stratifié comprenant 48% d’hommes. Aussi, si
nous avons un échantillon stratifié proportionnel selon le sexe de 100
personnes, il nous faut 48 hommes et 52 femmes.
21
TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE

3)Échantillon en grappes : cette technique est utilisée lorsqu’on se livre à


une observation à grande échelle. Elle consiste à répartir la population mère en des
petits groupes (grappe) et on procède par choisir au hasard une ou plusieurs
grappes, puis à observer le comportement de toutes les unités de la ou des grappes
choisies.

Exemple : pour choisir un échantillon de lycées secondaires réparties sur tout le


territoire, on peut diviser le pays en des régions et on choisit au hasard un nombre
bien précis de petites régions et chacun des lycées appartenant à ces régions
appartient à l’échantillon d’étude.

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TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE

Techniques non probabilistes : ne se fondent pas sur la théorie des probabilités. Le


choix des unités composant l’échantillon n’est donc pas dû au hasard. A cet effet, on
peut présumer que les résultats issus de l’observation de ces échantillons ne sont pas
aussi représentatifs que ceux d’un échantillon probabiliste. Ces techniques sont
souvent utilisés dans les recherches dites qualitatives et dans certaines circonstances :
manque de temps, ressources limitées ou un chercheur veut procéder à des études de
cas plus exemplaires que représentatives.

1)L’échantillonnage accidentel (ou par commodité) : elle est utilisé lorsqu’il est
impossible de faire autrement. Un échantillon « accidentel » se compose simplement
des unités rencontrées au hasard.
23
TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE

2)Échantillon par quotas : cette technique ressemble à la technique


probabiliste de hasard stratifié, sauf que le chercheur choisit les unités de
l’échantillon selon des variables prédéfinies plutôt que de se fier au hasard. La
première tâche consiste donc à déterminer les variables retenues ( le sexe, l’âge, la
profession, …) et à fixer des quotas pour chacune de ces variables.
3)Échantillon typique (par choix raisonné) : cette technique se fonde sur un
choix raisonné fait par le chercheur. Ce dernier veut orienter sa recherche sur un type
de phénomènes ou d’individus qui se distinguent des autres selon certaines
caractéristiques.

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TECHNIQUES D’ECHANTILLONNAGE
4) Échantillon volontaire: éléments choisis sur une base volontaire.

Exemple: mettre une annonce sur intranet pour recruter des participants.

5) Échantillon par réseau (boule de neige): éléments choisis à


travers des réseaux sociaux, d’amitiés...

Exemple: choisir quelques personnes correspondant au profil recherché et


leur demander de nous donner des noms de personnes similaires.
TRAITEMENT
ET ANALYSE DES DONNEES
 Traitement des données
– Première mise à plat des données récoltées et regroupées =
Trier / dépouiller / nettoyer / regrouper /coder
 Analyse des données
Il s’agit d’aller au-delà de la description pour:
– interroger les données ;
– mettre en évidence les liens attendus ou non-attendus ;
– comparer avec ce qui était dit dans la littérature ;
– essayer de comprendre les différences et les spécificités.

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FINALISATION
• Rédiger la conclusion
La conclusion est une synthèse de la recherche et non un résumé :elle fait ressortir
les idées essentielles qu’on doit connaître pour avoir une représentation globale de
la recherche.
- Synthèse de la question de départ, de l’hypothèse de recherche et des résultats.
- La conclusion peut contenir une synthèse des principaux résultats produits par la
recherche (il est conseillé d’utiliser seulement les résultats les plus importants
et plus pertinents pour répondre à la problématique. Il faut insister donc sur
les principaux résultats de la recherche et tirer-en une réflexion globale) et,
surtout, elle peut ouvrir la voie à des recherches futures : elle propose des
perspectives de recherche qu’on juge intéressantes.
- Finalement, en conclusion, le chercheur peut faire part des limites de sa
recherche, c’est-à-dire de ce qu’il n’a pas étudié ou de ce qu’il a abordé
rapidement. 27
FINALISATION
• Rédiger l’introduction
Bien qu’elle soit placée au début d’un texte, l’introduction est généralement écrite à
la fin du processus d’écriture, lorsque les deux autres parties sont rédigées.
 Une présentation du sujet.
 Justification du choix du sujet et motivations
 Énoncé les objectifs de la recherche
 Une présentation de la problématique de la recherche (Identification et formulation
du problème, question générale de la recherche et questions spécifiques)
 Les hypothèses et méthodologie de la recherche
 Une présentation de la mini structure de travail.

• Réviser la forme
• Préparer la présentation orale 28
La bibliographie
 Dans le texte : Toute référence bibliographique est seulement évoquée dans le texte,
dans une parenthèse, puis développée dans la bibliographie générale à la fin du travail
de recherche. Dans le texte on présente ainsi : s’il s’agit d’un auteur : NOM de
l’auteur en majuscule, année de publication ; s’il s’agit de deux auteurs : les deux
noms, année de publication ; s’il y a plus de deux auteurs : le nom du premier
auteur puis et al., année de publication Exemples : (Di Méo, 2003) ou (Béguin et
Pumain, 1994)

 Dans le cas d'une citation : après le plus souvent, parfois avant selon la dynamique
propre du texte : NOM de l’auteur en majuscule, année de publication : n° de la page
de la citation. Exemple : (Di Méo, 2003 : 56)
La liste des Références bibliographiques (Après la conclusion générale et
avant les annexes et Par ordre alphabétique des noms des auteurs)
Dans ce cas, vous devez ordonner la bibliographie et citer de la manière
suivante :
*Article de périodique: NOM et Prénom ou initiale de l’auteur et année de
publication entre parenthèse, Titre de l’article, Titre de la revue (en italique),
date précise et numéro du volume (année, tome, n° de fascicule), pages de
début et fin de l’article
Pirazzoli P., (1998), «Sur la vitesse des variations du niveau de la mer»,
Annales de Géographie n°600, Paris, pp. 220-232.
Williams, A. et al. (al signifie autres), Ward, (2002). Anticipation skill in a
real-world task: Measurement, training, and transfer in tennis. Journal of
Experimental Psychology: Applied, 8(4), 259-270.
*Ouvrage ou livre : NOM (de préférable en majuscule) et Prénom ou
initiale de l’auteur, Année de publication, Titre (en italique), n° de
l’édition, Lieu de publication, éditeur, nombre de page (en note de bas de
page il faut préciser la page ou le numéro cité).
Temprado, J.-J., Montagne, G. (2001). Les coordinations perceptivo-
motrices. Edition Armand Colin, Paris, 413 p.
*Chapitre d’ouvrage:
Cadopi, M., & d'Arripe-Longueville, F. (1998). Relations entre imagerie
mentale et performance sportive. In P. Fleurance (Ed.), Entraînement
mental et sport de haute performance (pp. 165193). Paris: INSEP.
*Thèse ou mémoire:
Farahat, E. (2004). Effets de l'imagerie visuelle et kinesthésique sur la
mémorisation et l'apprentissage de différents types de mouvements.
Thèse de Doctorat, Université Paul Sabatier, Toulouse.
*La « sitographie ou Webographie » (concerne les sites web).
Une part grandissante des références est trouvée sur des sites web. La
présentation de ces sites doit-elle aussi être rigoureuse. Les 2
informations essentielles à propos de sites sont le responsable
(administrateur) du site, et la date de consultation compte tenu de la
rapidité des changements.
Toute référence à un site ou une page doit être seulement évoquée dans
le texte puis développée dans la bibliographie générale en fin de travail
de recherche. Il vaut mieux présenter la sitographie dans une section à
part, après la bibliographie proprement dite.
Dans le texte on présente ainsi :
- s'il s'agit de tout le site : nom du site, date de consultation ;
- s'il s'agit d'une page : nom du site, « titre de la page », date de mise en
ligne. Cette dernière information n'est souvent pas disponible.
Exemples :
- (Cybergéo, 27/01/2007)
- (Le Monde Diplomatique, "« Choc des civilisations »: compléments
documentaires", sept. 04)
Si la webographie est intégrée dans la bibliographie on peut suivre
la présentation suivante :
Ouvrage : Nom prénom de l’auteur ; le titre de l’ouvrage ou de l’article ;
la date de mise en ligne, l’URL ou adresse de location du site et date de
consultation.
Rocha Christine, « Impact de l’économie souterraine sur la croissance,
le cas de la Tunisie » in Revue Economie et gestion (en ligne), n°21
/2013, mis en ligne le 26 juin 2013, consulté le 28 septembre 2013, URL
: http//revue economiegestion.org/index html
Structure globale d’un travail de recherche
Les grandes lignes que doivent suivre l’étudiant chercheur dans la rédaction de son
rapport de recherche sont reproduites ci-après :
- Page de garde /première page de couverture
- Dédicaces
-Remerciements
- SOMMAIRE (en raison du volume important du travail)
- INTRODUCTION GENERALE
- DÉVELOPPEMENT (divisé en chapitres)
- CONCLUSION GENERALE
- BIBLIOGRAPHIE
- ANNEXES
- TABLE DES MATIÈRES
- Page Blanche
- Dernière page de couverture (contenant le résumé)

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