supplément au n° 339

Enquête Archimag Datavisualisation Usages

La datavisualisation, un outil en Pourquoi et comment devenir Des atouts de taille pour
plein essor dans les organisations une organsation data driven convaincre les décideurs

Supplément
gratuit
au n° 339
[STRATÉGIES & RESSOURCES DE LA MÉMOIRE & DU SAVOIR]

GED, ECM, RPA, BPM : quelles solutions pour

quels usages ?

Datavisualisation :
quelles solutions
pour quels usages ?
S•339
 SOMMAIRE

ENQUÊTE
La datavisualisation, un outil en plein essor dans les organisations Page 4

TENDANCES
Devenir une organisation data driven Page 8
De la nécessité de soigner ses données Page 10

USAGES
Services finances : un essor timide malgré des avantages tangibles Page 12
Les fonctions commerciales à l’heure de la datavisualisation Page 14
Marketing : la datavisualisation désormais au coeur du métier Page 16
La datavisualisation, un outil de soutien aux équipes juridiques Page 18
Des atouts de taille pour convaincre les décideurs Page 20
Données et datavisualisation : quelle place pour l’humain ? Page 22

SOLUTIONS
Tableau récapitulatif des prestataires en datavisualisation Page 24

responsable marketing Vente au numéro : 19 euros annonceur

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 Mettre les meilleures technologies à la portée de toutes les entreprises

Nous avons tous déjà passé des heures à essayer d’analyser des données à partir de tableaux Excel
aussi interminables que mal fichus. Pour en tirer quoi ? Quelques indicateurs approximatifs sur la
rentabilité d’une offre ou sur l’efficacité d’un service, sous les regards dubitatifs de vos collègues
ou collaborateurs.

Il est temps d’abandonner ces méthodes et de passer à la datavisualisation, qui permet de mettre
en scène les données que vous possédez en masse et de les orchestrer par le biais d’objets
graphiques simples et esthétiques. Et ainsi diffuser un message facilement compréhensible auprès
de votre auditoire. Rappelons, en effet, que près de 90% des informations transmises au cerveau
sont visuelles et 80% de l’information retenue est également visuelle.

Contrairement aux graphiques basiques produits par les tableurs, la datavisualisation donne
la possibilité d’explorer les données en profondeur, avec un minimum d’effort, ce qui facilite
grandement l’identification des enjeux pour la prise de décision et permet d’identifier des tendances
imperceptibles sans cela.

La dataviz (oui, appelez-la aussi de cette manière !) permet ainsi de mieux communiquer au sein
d’un service ou d’une entreprise, et de mettre les données entre les mains de tous les collaborateurs,
sans qu’ils aient nécessairement besoin d’un bagage technique. Elle tend à démocratiser l’accès
à l’information.

Très présente dans la presse et les médias en général depuis des nombreuses années, la
datavisualisation se fait aujourd’hui une place de choix au sein des services financiers, commerciaux,
juridiques, RH et marketing. De quelle manière concrètement ? Et pour quels bénéfices ? C’est
justement ce que nous allons voir dans ce supplément.

Eric Le Ven
L’Agence Digitale d’Archimag

LA DATAVISUALISATION, UN OUTIL EN PLEIN ESSOR DANS LES
ORGANISATIONS
Bénéficiant d’une notoriété grandissante
auprès des organisations de tous secteurs, la
datavisualisation se généralise peu à peu. Ses
avantages en font l’outil idéal pour aider à
la prise de décision et contribuer à la bonne
orientation des actions menées. D’autant que
tous les services de l’entreprise peuvent tirer
profit de cette méthodologie.
Cela fait déjà 30 ans que les représentations
de données basées sur des moyens de calcul et
de visualisation graphique ont commencé à se
démocratiser. Jusqu’alors réservés aux chercheurs
et aux experts en Data Mining, ces procédés sont
devenus de plus en plus accessibles, profitant de
l’essor de la Business Intelligence et de l’exploitation
des données.
Donner plus de sens aux données
Aujourd’hui en plein développement dans de
nombreux domaines, la datavisualisation peut
prendre la forme de graphiques “classiques”
(diagrammes circulaires ou en bâtons, entre autres)
ou de tableaux plus complexes. Par exemple, le
site Wind & Words avait fait le buzz, en 2019, à
l’occasion de la dernière saison de la série “Game
of Thrones”, avec une carte interactive permettant de
suivre le parcours des principaux personnages et de
revenir sur les événements majeurs de l’oeuvre. Cette
représentation illustre parfaitement les nombreuses
possibilités offertes par la datavisualisation, dont
l’objectif est de rendre les données compréhensibles
d’un seul coup d’oeil. Dans le monde de l’entreprise,
elle facilite ainsi la collaboration, la prise de décisions
et la communication.
Datavisualisation, infographie, data
storytelling… quelles différences ?
Difficile, cependant, de bien comprendre la
différence entre datavisualisation et infographie,
qui sont toutes deux une représentation visuelle
d’une information. La seconde est cependant plus
adaptée pour synthétiser des faits, offrant une
compréhension rapide d’un contenu qui peut être
plus ou moins dense. L’infographie doit, de ce
fait, être correctement structurée pour transmettre
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DATAVISUALISATION
Enquête
les bons messages. La datavisualisation va encore
plus loin, puisqu’elle offre une vision complète sur
les données représentées. Ces dernières sont en
effet structurées et contextualisées. Il est également
possible de les filtrer pour n’en sélectionner que
certaines, garantissant la pertinence des résultats. À
ces deux méthodes s’ajoute le data storytelling, qui
diffère des outils d’analyse habituels. Maître en la
matière, l’entreprise Toucan Toco décrit cette pratique
comme “la capacité de raconter une histoire avec
les données, et de personnaliser les données vues
en fonction de l’audience”. Les données doivent
ainsi raconter une histoire pour être comprises par
tous, garantissant par là même leur accessibilité.
Ce concept est tout particulièrement utilisé par les
entreprises qui souhaitent communiquer rapidement
et efficacement avec leurs clients ou utilisateurs.
Des professionnels globalement bien
renseignés et séduits
Si le data storytelling est assez récent, la
datavisualisation a quant à elle déjà eu l’occasion
de faire ses preuves auprès de plusieurs entreprises,
qui n’ont que l’embarras du choix pour se fournir :
Data Studio (Google), Tableau, Excel (Microsoft
365), Reeport, Dataveyes, DataHero, Data Publica,
Sisense, Dundas BI, Qlik Sense, SAP Lumira,
etc. Cet outil est d’ailleurs plutôt bien connu des
professionnels. En effet, selon les résultats d’une
enquête menée par Archimag d’août à octobre
2020 auprès d’une centaine d’organisations de
tous secteurs d’activité, 92 % savent ce qu’est la
datavisualisation. Ses nombreux atouts ont même
séduit plus de 2 organisations sur 3, qui utilisent déjà
des outils d’analyse et de visualisation des données.
A contrario, elles sont 36 % à faire l’impasse dessus.
4

Une méthodologie utile à tous les services
Bien que la datavisualisation ait encore du chemin
à parcourir pour se démocratiser totalement, 36 %
des sondés estiment néanmoins que “quasiment tout
le monde” pourrait bénéficier ou profiter déjà des
outils d’analyse des données. Service par service, ce
sont pourtant les métiers de la veille qui sont les plus
nombreux à utiliser la datavisualisation (ou seraient
susceptibles de la faire), cités par 16 % des répondants.
Suivent la communication et le marketing (15 %), la
direction et le service data (tous deux à 7 %), et le
commercial et l’administratif (à égalité avec 4 %).
En revanche, les ressources humaines et le service
informatique seraient les moins susceptibles d’en
faire usage, n’étant cités par aucun répondant.
Des avantages qui se font ressentir sur
l’ensemble de l’activité
Quelque soit le service dans lequel la datavisualisation
est utilisée, elle apporte avec elle son lot d’avantages,
dont certains reviennent régulièrement du côté des
professionnels sondés. Pour 31 % d’entre eux, cette
méthode offre une meilleure communication au sein
de l’organisation et aide largement à la prise de
décision. 21 % pensent également qu’elle contribue
à optimiser le rendement des analyses de données.
Plus loin derrière, 7 % des répondants reconnaissent
que la datavisualisation simplifie la gestion des flux
de data, et 5 % qu’elle est utile à l’amélioration de
la relation client. Enfin, selon 1 % des professionnels
interrogés, elle permettrait une définition plus fine
des objectifs.
Des pratiques commerciales largement
obsolètes
Présentant un intérêt plutôt bien identifié pour
les équipes commerciales des organisations, la
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DATAVISUALISATION
Enquête
datavisualisation reste néanmoins peu répandue
auprès de ces services. En témoigne le faible taux
d’équipement : seulement 37 % des structures
en seraient pourvues. Cet ensemble d’outils
et de méthodes favorisant la transmission des
informations utiles au sein de l’entreprise est
pourtant une nécessité, en particulier pour les
services commerciaux, qui peuvent ainsi plus
facilement identifier les actions à mener.
Des outils jugés efficaces mais limités
Plus préoccupant : 51 % des répondants n’utilisent
pas d’outils de reporting (KPI, dashboard, etc.)
pour piloter leurs activités, alors qu’ils aident, eux
aussi, à la prise de décisions. Pour autant, 82 %
des professionnels déclarent être autonomes dans
la création de leurs rapports, et 86 % considèrent
que les outils qu’ils utilisent sont efficaces pour
orienter leur stratégie et étayer leurs décisions. La
datavisualisation peut cependant aller plus loin,
offrant la possibilité à tous les collaborateurs (et pas
uniquement aux experts) d’interpréter facilement
des données plus complexes via des représentations
graphiques simples.
Les data, une mine d’or encore sous-exploitée
Pour ce faire, encore faut-il avoir des data de
qualité… ce qui ne semble pas être le cas de
toutes les organisations ! À peine 56 % des sondés
indiquent disposer d’informations pertinentes, à
jour et correctement localisées. Leur exploitation est
réduite au strict minimum : 55 % des professionnels
les intègrent à des tableaux Excel ou des outils
bureautiques standards. Pire encore : 8 % ne les
exploitent tout simplement pas. Ils sont par ailleurs
22 % à employer des outils de modélisation gratuits
pour en tirer profit.
5
 DATAVISUALISATION
Enquête

Des erreurs à l’intégration qui pourraient variées (CRM, relation client, formulaires, achat de
être évitées BDD, Google Analytics, réseaux sociaux, etc.). De
fait, la solution choisie doit être capable d’extraire
L’intégration des données aux bases internes est, ces données, de les croiser, et de les mettre à jour
elle aussi, particulièrement archaïque : elle se fait régulièrement pour que les informations soient
encore manuellement dans 40 % des organisations, exploitables. Autant de pré-requis indispensables
n’étant totalement automatisée que dans 9 % des pour devenir une organisation data driven !
cas. 40 % des structures se tournent d’ailleurs vers
un mix de ces deux techniques. L’automatisation est
néanmoins bien plus fiable, puisqu’elle préserve
des erreurs humaines qui peuvent être produites
par l’intervention d’un collaborateur. Elle offre
également un gain de temps inestimable, dont
chacun peut bénéficier pour se recentrer sur des
activités nécessitant une réelle valeur ajoutée.

Aucune stratégie data dans les

organisations

L’intérêt de disposer de données de qualité semble

finalement encore mal intégré par la plupart des
organisations. Rien d’étonnant donc à ce qu’elles
soient, malheureusement, une grande majorité à ne
pas avoir adopté de stratégie data, comme le font
savoir 79 % des répondants de l’enquête. Une telle
approche est pourtant nécessaire aux organisations
de toutes tailles, la data étant aujourd’hui un élément
indispensable à leur croissance et à la pérennité de
leur business. Celles qui parviennent à les collecter
et à les traiter avec efficacité sauront, à coup sûr, se
distinguer de leurs concurrents. Encore faut-il utiliser
les outils adéquats.

De l’importance de bien choisir sa solution

de datavisualisation

Plusieurs critères doivent être pris en considération

pour choisir la solution de datavisualisation la
plus adaptée. Le premier d’entre eux porte sur la
simplicité d’utilisation, pour profiter pleinement
des fonctionnalités offertes par l’outil. Sur ce point,
il est d’ailleurs préférable de se tourner vers une
solution offrant une large banque d’objets de
visualisation. Il sera ainsi possible de personnaliser
les représentations graphiques pour garantir la
compréhension des données.

Enfin, et surtout, la plateforme retenue devra être en

mesure de gérer différentes sources de données. Pour
être la plus complète possible, la datavisualisation
nécessite de croiser les informations, issues d’origines

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 Datavisualisation : les organisations maîtrisent-elles le sujet ?

UN CONCEPT EN PLEIN ESSOR

Plus de 9 professionnels sur 10

savent ce qu’est la datavisualisation
64% 86%
des utilisateurs sont satisfaits de
des organisations utilisent déjà des
outils d’analyse et de visualisation leurs outils de reporting
des données

UNE UTILITÉ LARGEMENT RECONNUE

36 % Les services susceptibles de l’utiliser sont :

des professionnels estiment que
la datavisualisation est utile à tous
les services de leur organisation
- la veille (16%)
62 %
considèrent que la datavisualisation
- la communication et le marketing (15%) améliore la communication et aide à
la prise de décision
- le service data et la direction (7%)

DES DONNÉES TROP SOUVENT NÉGLIGÉES

Près d’ 1 organisation sur 2

ne dispose pas de data de qualité, à
40% 8 entreprises sur 10
n’ont pas mis en place de stratégie
des professionnels intègrent
jour et bien localisées toujours les données à leurs bases data
de façon manuelle

ARCHIMAG
Depuis 1985, Archimag est la référence spécialisée dans le management de l’information numérique. Nous suivons et analysons l’ensemble du
domaine de la gestion du document, de la donnée structurée et non structurée, et de manière générale toute l’information nécessaire en
environnement de travail.
www.archimag.com

DEVENIR UNE ORGANISATION DATA DRIVEN
Si la plupart des organisations sont conscientes
de l’importance de la donnée, et de l’information
qu’elle peut transmettre, toutes n’en sont pas au
même point dans leur appropriation du sujet.
Comment devenir une organisation data driven ?
Voici la recette.
Pour devenir data driven, il convient d’abord
d’identifier et de gérer les données essentielles à
l’organisation. Il faut, en effet, bien comprendre
que malgré l’utilisation intempestive du terme “big
data”, ce n’est pas la quantité de données qui prime,
mais plutôt leur “qualité”. Et ce, pour trois raisons
majeures...
Partir d’un problème concret
Primo, les données doivent répondre à un problème
concret de l’organisation. Il est souvent coûteux et
chronophage d’amasser des téraoctets de données
sans trop savoir comment les utiliser au préalable.
Il est donc conseillé de partir d’un problème réel et
de se demander quels sont les enjeux majeurs de
l’organisation pour les années à venir et quelles sont
les informations dont elle a besoin pour pouvoir y
répondre correctement.
Passer les data à la machine
Secundo, une fois les données collectées, il convient
de les rendre exploitables. C’est là qu’intervient
l’équipe data dont la principale mission est de
nettoyer et de mettre en forme ces données. Plusieurs
critères permettent de s’assurer qu’une base de
données est propre et peut être utilisée : sa facilité
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DATAVISUALISATION
Tendances
de mise à jour (cela permet de disposer des données
quasiment en temps réel) ; sa capacité à être
aisément croisée avec d’autres informations et sa
maniabilité (l’architecture de la base et la puissance
de calcul doivent être adaptées à une exploitation en
temps réel).
Concevoir des métriques adaptées au besoin
initial
Tertio, il convient également de savoir anticiper les
besoins liés à la pertinence des données et leur
potentiel d’exploitation. Comment et pourquoi ces
données vont-elles être utilisées ? Permettent-elles
vraiment d’apporter un éclairage pertinent sur le
problème de départ (voir le premier critère). Cette
étape est souvent sous-estimée par les organisations.
Quand vous lancez un site web ou une campagne
marketing, vous disposez immédiatement d’analytics
et de KPI pour mesurer sa performance, connaître
le nombre de visiteurs, le nombre de cliqueurs, de
lecteurs, de téléchargements, etc. C’est la même
chose pour tous les autres projets lancés par
l’organisation : concevez des métriques adaptés qui
permettent d’évaluer son efficacité, son impact.
Développer sa capacité d’analyse
Devenir une organisation data driven, passe aussi
par la construction d’une bonne capacité d’analyse
de ces données. Ce qui exige de posséder un savoir-
faire technique en la matière et une connaissance
optimale du secteur en particulier. Là encore,
plusieurs leviers peuvent être activés pour proposer
une analyse de qualité.
8

Ce qui se conçoit bien, se visualise
clairement
La datavisualisation est un atout précieux. Résumer
l’information contenue dans un immense volume
de data en une représentation graphique aisément
compréhensible par tous est, en effet, une véritable
prouesse. Une organisation data driven doit donc
posséder en interne non seulement les capacités
pour collecter les données dont elle a besoin, mais
aussi les outils pour les visualiser.
Le pouvoir de l’humain dans l’interprétation
des données
Reste que la transformation de cette masse
d’information en une représentation graphique
unique implique qu’un choix ait été fait au départ
par l’analyste : préfère-t-il montrer l’évolution du
nombre de tentatives de phishing dans le monde en
valeur absolue, ou de manière relative en fonction du
nombre total de cyberattaques ? Ce choix dépend de
la question à laquelle l’analyste souhaite répondre.
Ce qui montre bien le pouvoir et la responsabilité
qu’a l’humain dans la manipulation et l’interprétation
des données. Ses choix ne sont jamais neutres.
Cela prouve également qu’une expertise technique
en analyse de données doit être combinée à une
connaissance stratégique du secteur.
Avoir conscience des limites des outils
utilisés
Enfin, une organisation data driven doit être
consciente des limites de ses outils, qu’il s’agisse
des algorithmes d’IA et de la datavisualisation. Une
organisation data driven utilise les données qu’elle a
préparées et analysées de deux grandes manières :
u pour optimiser ses processus, réduire les coûts et/
ou augmenter les revenus. Les grands industriels, par
exemple, utilisent la donnée pour suivre l’évolution de
leur production tout au long de son circuit, mais aussi
pour identifier les points bloquants, les défaillances,
pointer les points d’amélioration (réduction de la
consommation d’énergie, diminution du rebut,
optimisation des cadences, etc.) et améliorer la
qualité. Les marketeurs, eux, utilisent la donnée afin
d’anticiper la demande pour certains produits avec
une précision maximale ou ajuster les prix en fonction
de cette demande. Ce que font déjà les compagnies
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DATAVISUALISATION
Tendances
aériennes notamment. Les retailers aussi utilisent la
donnée pour optimiser la préparation et la livraison
des commandes. Même chose pour les services
clients afin de fournir une qualité de service optimale
ou encore les constructeurs automobiles pour la
maintenance prédictive de leurs véhicules.
u pour étayer les prises de décision en limitant les
biais cognitifs. Prendre une décision stratégique
sans l’appuyer sur des métriques pertinents n’est
aujourd’hui plus possible. Si la data analyse est
devenue un outil nécessaire à la prise de décision,
elle permet surtout de s’assurer que la décision
prise est la meilleure. Une utilisation pertinente des
données disponibles permet de limiter certains biais
cognitifs, comme l’excès de confiance (croire que
son expérience personnelle n’est pas sujette aux
mêmes aléas que celle des autres) ou l’ancrage (la
difficulté à passer outre la première impression ou la
première expérience).
In fine, une organisation data driven est une
organisation qui utilise la donnée dans tous les
aspects de son activité, tout en comprenant ses
limites.
EN RÉSUMÉ
Identifier, gérer et organiser
les données nécessaires aux
organisations. La plupart des
entreprises ont évidemment déjà
réfléchi à la chose.
Etoffer sa capacité d’analyse des
données. Ce qui s’avère être une
étape beaucoup plus complexe : les
entreprises font régulièrement appel
à des cabinets de conseil ou autres
startups spécialisés. Cette phase
repose avant tout sur une interaction
optimale entre connaissance du
secteur et savoir-faire technique
d’analyse des données.
Utiliser l’information extraite des
données pour optimiser les processus
de l’organisation et étayer les prises
de décisions.
9

DE LA NÉCESSITÉ DE SOIGNER SES DONNÉES
Si devenir data-driven est l’un des grands enjeux
des organisations, veiller à la qualité de leurs
données doit également être une priorité. Elles
représentent en effet une information cruciale
qui, si elle s’avère fiable, contribue au succès
de nombreuses actions managériales ou
commerciales. Au contraire, un mauvais pool de
données peut mal orienter les prises de décision.
La pandémie de Covid-19 est probablement
la meilleure illustration de la nécessité de bien
soigner la qualité des données. En effet, chacun a
tenté de s’informer le plus possible sur le virus, ses
symptômes, ses modes de transmission, etc. Pour ce
faire, tous les types de données, issues de multiples
sources, étaient bonnes à prendre. Les médias n’ont
d’ailleurs pas hésité à publier leurs propres tableaux,
cartes et autres reportings en temps réel des cas
d’infection ou des hospitalisations s’appuyant sur
diverses données. Cependant, la manière dont
étaient présentées ces analyses pouvait parfois
induire en erreur et générer des peurs. Si cet exemple
concerne avant tout le grand public, la leçon à en
tirer s’adapte parfaitement aux organisations :
la qualité des données ne doit en aucun cas être
négligée, car leur représentation et leur exploitation
pourraient avoir des conséquences indésirables.
Données de qualité : de quoi parle-t-on ?
Dans le détail, la gestion de la qualité des données
vise à obtenir des informations exploitables parmi
celles qui sont disponibles. Elles peuvent aussi bien
être issues des collaborateurs que des processus ou
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DATAVISUALISATION
Tendances
des technologies. Pour qu’elles soient de qualité, les
données retenues doivent parfaitement représenter
la réalité à laquelle elles font référence et être en
conformité avec les usages prévus. Pour s’assurer
du maintien de la qualité des données, il est
recommandé d’établir une infrastructure dédiée
qui automatisera les processus de vérification,
préalablement spécifiés par les utilisateurs, tout au
long du cycle de vie des informations. Ces processus
préservent des éventuelles erreurs ou incohérences
qui pourraient exister.
Des données incorrectes issues de causes
diverses
Les problèmes liés aux données de mauvaise qualité
n’en sont pas moins fréquents, pouvant avoir un
impact négatif sur 40 % des actions commerciales
menées. Plusieurs facteurs peuvent mener à des
données incorrectes, et les responsables de leur
gestion doivent les avoir en tête afin de les éviter à
tout prix. 451 Research liste ainsi 7 causes de données
de mauvaise qualité, classées par récurrence :
u la saisie manuelle des données par les salariés ;
u les projets de migration ou de conversion de
données ;
u les entrées mixtes par plusieurs utilisateurs ;
u les modifications des systèmes sources ;
u les erreurs système ;
u la saisie manuelle des données par les clients ;
u les données externes.
Les erreurs humaines tendent à être l’une des
principales sources de problèmes avec la qualité
des données, d’où la nécessité d’automatiser le
10

processus de valorisation autant que possible.
Une « non qualité » qui coûte cher
Au-delà d’avoir des répercussions sur les actions
commerciales, les données de mauvaise qualité
- comprenez, qui ne répondent pas aux usages et
objectifs attendus -sont synonymes à la fois de perte
de temps et, surtout, d’argent. La « non qualité »
nécessite en effet de corriger les erreurs et de
requalifier les données pour qu’elles soient plus
pertinentes. Cette tâche est bien souvent confiée à
un prestataire externe, ce qui engendre des coûts
supplémentaires. Si des données dotées d’un statut
juridique particulier sont mal utilisées, l’organisation
peut s’attendre à des litiges ou amendes dont
elle devra s’acquitter. D’autres pertes pécuniaires
sont plus difficilement quantifiables, à l’instar du
ROI, plus faible lorsqu’une opération s’appuie sur
des données de mauvaise qualité. Sans oublier la
dégradation de la relation client, de l’image de
marque et le manque de crédibilité dont peuvent
souffrir les organisations par la suite.
Entre information, pertinence et gain de
temps
La mauvaise qualité de la data n’est cependant pas
une fatalité ! Au contraire, des données de qualité
représentent une opportunité de développement
sans égal pour les organisations, notamment en
améliorant les opérations commerciales pour les
rendre plus efficaces, et donc rentables. Des data
pertinentes peuvent en effet orienter les décisions
managériales afin d’obtenir des résultats positifs, en
identifiant les cibles les plus réceptives et les marchés
les plus rentables, entre autres. Autre avantage :
des données de qualité garantissent la réussite des
projets de migration de données, puisque les erreurs
auront été corrigées en amont grâce à des règles
prédéfinies via un outil de qualité des données.
L’exploitation de données de qualité est également
un gage de gain de temps et de réduction des coûts
de traitement, des données incorrectes nécessitant,
encore une fois, une intervention supplémentaire.
Six critères d’évaluation primordiaux
Avant de profiter des bienfaits de leurs données, les
organisations doivent d’ores et déjà en mesurer la
qualité. Pour ce faire, elles peuvent s’appuyer sur
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DATAVISUALISATION
Tendances
un vaste éventail de paramètres d’évaluation, dont
certains sont absolument indispensables :
u la cohérence, qui garantit que les informations
sont fiables. Par exemple, sur une base de données,
les collaborateurs ont généralement la même
adresse postale ou le même nom de domaine pour
leurs adresses mail ;
u la précision, basée sur les données source.
L’utilisateur doit lui-même fixer les règles métier
qui permettront de collecter les données souhaitées
(fonction, âge, sexe, etc.) ;
u la disponibilité des données, pour s’assurer
qu’elles peuvent être utilisées en temps voulu ;
l’unicité, ou l’absence de doublons dans les données,
pour éviter, par exemple, d’envoyer plusieurs e-mails
à un seul contact ;
u la validité, c’est-à-dire la conformité des données
avec la réglementation en vigueur, les normes et les
critères définis par l’utilisateur ;
l’exhaustivité, puisque les données doivent être
suffisamment complètes pour pouvoir les exploiter
pleinement.
Pour les organisations dont les données ne
rempliraient pas ces critères, il est toujours possible
d’améliorer leur qualité par différents moyens :
identification des flux d’alimentation, définition
d’indicateurs de qualité quantifiables, mise en place
de stratégies de gestion continues transversales,
etc.). Il est surtout important de garder à l’esprit que
le caractère qualitatif d’une donnée est changeant
d’un secteur d’activité ou d’une organisation à
l’autre.
11
 DATAVISUALISATION
Usages

UN ESSOR TIMIDE DANS LES SERVICES FINANCIERS MALGRÉ

DES AVANTAGES TANGIBLES
Dans un monde régi par les données, il est capital
de veiller à la qualité de ces dernières pour que
les actions menées suite à leur exploitation ne
soient pas faussées. C’est d’autant plus vrai au
sein du service financier et administratif d’une
organisation, particulièrement fragilisé par des
données hasardeuses. La datavisualisation peut
d’ailleurs offrir de nombreux avantages aux
professionnels de ce pôle décisif.
Des avantages déjà bien connus des grands
groupes
En 2017, l’AICPA (American institute of certified
public accountants) et Oracle précisaient dans
un rapport que les leaders financiers les plus
performants ont tendance à davantage se tourner
vers la datavisualisation. Le rôle du service financier
peut en effet prendre une nouvelle dimension grâce
à ce type de solution, qui offre la possibilité aux
professionnels de communiquer des informations
analytiques à l’ensemble de l’organisation en
s’appuyant sur des illustrations visuelles aisément
compréhensibles. Par ailleurs, les professionnels du
secteur peuvent facilement identifier des tendances
ou dénicher des informations plus approfondies (en
croisant les données, par exemple).
contrôler leur cohérence et produire des reportings
détaillés.
Des conseils simples pour réussir sa
datavisualisation
Malgré tout, il serait illusoire de penser que la
datavisualisation est à la portée de tous. Bien qu’elle
soit particulièrement intéressante pour le service
financier, elle peut rapidement devenir source de
problèmes au sein de l’organisation. Aussi, il est
important d’investir dans des outils technologiques
fiables et performants, à commencer par un ERP
en mesure de créer un flux d’informations unique.
Les professionnels doivent également avoir un
but précis, dit déclaratif (par exemple, afficher les
revenus du trimestre précédent) ou exploratoire
(déterminer si l’augmentation des investissements
dans le référencement a eu une incidence sur le
chiffre d’affaires, notamment). Cela détermine les
types d’outils et d’illustrations à mobiliser. Enfin, et
surtout, il est primordial de former les collaborateurs :
toujours selon l’AICPA et Oracle, seulement 24 % des
responsables financiers jugent que leurs équipes ont
des compétences excellentes en datavisualisation. Un
tort que les organisations ont tout intérêt à réparer.

Bien consolider les données avant tout

Pour autant, tous ces avantages n’ont aucun sens

si les données collectées ne sont pas suffisamment
pertinentes. Plus que dans n’importe quel autre
domaine, le secteur financier doit travailler avec des
informations fiables. Pour éviter des conséquences
catastrophiques, le département Consolidation
et Reporting d’une organisation (ou, à défaut, le
service financier et administratif) peut s’appuyer sur
de nombreuses sources de données (ERP, données
comptables locales, données opérationnelles
métiers, données process outil, etc.), qui seront
ensuite centralisées dans la datavisualisation. De
cette façon, les informations sont enrichies pour
une pertinence renforcée. Le consolideur financier
n’a plus qu’à analyser les données pour les croiser,

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LA VEILLE ET LA DATAVISUALISATION, UN DUO
INSÉPARABLE ET COMPLÉMENTAIRE
L’intérêt de la datavisualisation réside avant tout dans sa capacité à restituer aux différents
départements d’une organisation des données issues de sources multiples. Les plateformes
de veille sont justement l’une d’entre elles, n’ayant pas vocation à se substituer aux outils
de datavisualisation, mais bien à les compléter.
Deux outils interdépendants
Avant l’apparition d’outils de datavisualisation
dédiés (tels que Domo, Tableau ou Google Data
Studio), les plateformes de veille avaient déjà
développé leur propre datavisualisation. Les
organisations pouvaient donc légitimement se
demander si ces outils n’avaient pas vocation
à occuper une place centrale pour partager et
agréger des informations en tous genres. Avec
l’apparition d’outils dédiés à la datavisualisation
capables de centraliser des données provenant de
n’importe quel type de source (ERP, CRM, veille,
social listening, etc.), la réponse est aujourd’hui
beaucoup moins évidente. Pour autant, s’il serait
illusoire de penser que les plateformes de veille
peuvent suffire à la restitution des données aux
organisations, la datavisualisation a néanmoins
tout intérêt à croiser les informations qui en
découlent avec d’autres sources pour offrir des
données toujours plus complètes.
Un gisement d’informations précieux
Pour s’assurer que les informations collectées sont
pertinentes, les organisations doivent s’assurer que
le type de veille (sécurité, média, concurrentielle,
logistique, réglementaire, technologique, etc.) est
en adéquation avec les objectifs visés. De cette
réflexion découlent les sources à utiliser. « Il est
possible d’agréger dans une veille les sites web
et d’actualités, les blogs, les forums, les médias
sociaux, mais aussi d’autres données issues de
l’entreprise elle-même, comme des sondages ou
des enquêtes en ligne, des messages envoyés,
voire des informations du deep web et du dark
web », indique Aurélien Blaha, chief marketing
officer chez Digimind, spécialiste des logiciels de
DEMANDEZ UNE DÉMONSTRATION
ç
PERSONNALISÉE DE DIGIMIND
TÉLÉCHARGEZ LE GUIDE DE SÉLECTION
ç
DES LOGICIELS DE VEILLE
veille, et dont la plateforme est à même de capter
l’ensemble de ces sources.
Une plateforme complète et novatrice
Dans le détail, Digimind est capable de capter
les sources, de les suivre individuellement (et
notamment sur les médias sociaux avec Digimind
Social), et de retranscrire l’information de
manière uniforme. La plateforme est entre autres
capable d’analyser des centaines de langues
grâce à un moteur de recherche historique
(Digimind Historical Search) et d’identifier des
entités sémantiques, démographiques, ou d’isoler
les sources venant d’un pays en particulier. La
recherche d’informations est automatique, y
compris pour la veille concurrentielle (via Digimind
Intelligence). La connexion entre la plateforme
Digimind et l’outil dédié à la datavisualisation
(Domo, Tableau ou encore Google Data Studio)
ne doit être paramétrée qu’une fois pour afficher
le flux d’informations sous la forme graphique
choisie. Les informations internes et externes sont
alors corrélées pour offrir une vue d’ensemble sur
ce qui se passe dans et en dehors de l’organisation.
Pionnière dans son domaine, Digimind dispose
par ailleurs d’une présence internationale et de
plus de 20 ans d’expérience, ce qui en fait une
plateforme de choix pour les organisations ayant
une logique de déploiement global.
CONTACT
Digimind
Aurélien Blaha
Chief Marketing Officer
aurelien.blaha@digimind.com
+33 623 999 299
 DATAVISUALISATION
Usages

LES FONCTIONS COMMERCIALES À L’HEURE DE LA

DATAVISUALISATION
Les organisations, surtout si elles travaillent en
B2B, ont tout intérêt à mettre la datavisualisation
au profit de leurs équipes commerciales. Les
données représentent en effet un levier de
développement et d’efficacité non négligeable.
Encore faut-il les exploiter correctement...
La datavisualisation offre aux organisations la
possibilité d’exploiter des statistiques fiables
pour prendre les bonnes décisions. Elle est donc
logiquement utilisée dans le domaine commercial,
où elle peut largement accroître l’efficacité des
actions menées.
Un CRM commercial toujours plus efficace
Les données contenues dans un CRM, pour peu
qu’elles soient de qualité, sont la garantie d’opérations
commerciales réussies. Grâce à la datavisualisation,
ces informations peuvent être mises en forme de
manière graphique pour une efficacité renforcée.
Les informations les plus pertinentes sont ainsi mises
en exergue. Les prospects sont, eux aussi, facilement
identifiables. La discussion commerciale est alors
largement simplifiée, puisque les professionnels
peuvent adresser des communications plus
personnalisées.
Vers l’amélioration de l’expérience client
Mais l’intérêt de la datavisualisation pour les équipes
commerciales ne s’arrête pas là. De plus en plus
d’organisations en profitent pour se différencier aux
yeux de leurs clients, par exemple dans le cadre de
l’élaboration de leur rapport d’activité. Plutôt que
de fournir un long document qu’il est laborieux
de déchiffrer, elles s’appuient désormais sur la
datavisualisation pour que les données soient lues
facilement et comprises du plus grand nombre. Cette
façon de se démarquer est symbole de dynamisme
auprès des clients, ce qui contribue, là encore, à
l’amélioration de la relation commerciale avec eux.
D’autres applications exploitant la datavisualisation
peuvent également être citées : la gestion des
comptes et des dépenses dans le secteur bancaire, le
suivi des consommations dans le secteur énergétique
ou les télécoms, etc.
De plus en plus, ce type d’interactions tend à devenir
la norme, étant d’ores et déjà au coeur des offres
de nombreux grands groupes. Cela dit, même les
organisations de plus petite taille ont aussi intérêt
à adopter l’adopter. Pratique, ludique et permettant
de rendre plus lisible les données agrégées, elle
contribue largement à améliorer la relation client.

Une méthode au service de la relation

commerciale

Grâce à des entrées en contact plus aisées,

les commerciaux peuvent largement améliorer
l’expérience client, d’autant que les prospects sont
aujourd’hui plus exigeants que jamais et rechignent
à fournir des informations qu’ils ont déjà maintes
fois données. La datavisualisation est l’occasion
de répondre à leurs demandes, d’offrir plus de
réactivité et de mieux comprendre leurs attentes.
Il est notamment possible de s’appuyer sur des
données issues du community management et des
réseaux sociaux (nombre de likes d’un post ou de
commentaires négatifs sur un nouveau produit, par
exemple) pour apporter plus de valeur ajoutée aux
actions menées auprès des prospects et clients.

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 DATAVISUALISATION
Usages

MARKETING : LA DATAVISUALISATION DÉSORMAIS AU COEUR

DU MÉTIER
Plus qu’aux fonctions commerciales, c’est bien
au marketing que la datavisualisation est la
plus profitable, aussi bien pour la conception
de rapports et autres études, que pour les
campagnes d’e-mailing ou la réalisation des
reportings. Autant de fonctionnalités qui font de
cette technologie l’une des grandes tendances
du moment.
L’engouement des marketeurs pour la
datavisualisation ne date pas d’hier, mais il s’est
largement développé ces dernières années. Il faut
dire que la dataviz ne manque pas d’atouts pour les
professionnels concernés, habitués à travailler avec
des données issues de sources multiples.
Des études marketing toujours plus
parlantes
L’un des usages les plus courants est certainement la
restitution de l’information. Tout comme le rapport
d’activité pour le secteur commercial, les études
marketing peuvent elles aussi bénéficier de la
datavisualisation. Terminés les pavés textuels, c’est
désormais par des graphiques, des cartes et des
illustrations que passent les données. Les organisations
possèdent aujourd’hui des montagnes de données,
d’autant qu’elles n’hésitent plus à recourir à des
sondages et à collecter des renseignements aussi sur
les réseaux sociaux. Et grâce à des outils analytiques
et à la datavisualisation, il est aujourd’hui plus facile
que jamais d’obtenir une représentation claire et
compréhensible de cette nébuleuse informationnelle.
dashboard est absolument indispensable, puisqu’il
permet de piloter l’ensemble des actions menées.
S’il prend bien souvent la forme d’un tableau
rempli d’innombrables données, sa lecture peut être
largement simplifiée grâce à la datavisualisation. Les
outils offrent la possibilité de synthétiser les données
et de les mettre en forme (graphiques, schémas, etc.)
pour une lecture rapide. Les reportings sont ainsi
beaucoup plus clairs et efficaces, et l’information est
restituée d’autant plus rapidement.
La donnée au service du storytelling
Conséquence directe des nouvelles formes que
prennent les reportings marketing, le storytelling
se développe de plus en plus dans le monde des
études, et de la communication dans sa globalité.
L’information est plus percutante et mieux mémorisée
lorsqu’elle est incluse dans une histoire plutôt qu’une
restitution rationnelle. La datavisualisation va encore
plus loin, puisque le cerveau humain lit et retient plus
facilement les images que les textes ou tableaux. En
liant la datavisualisation au storytelling, les discours
ont d’autant plus d’impact et de sens pour les clients.
Rien d’étonnant, donc, à ce que les experts du
marketing l’annoncent comme une tendance à ne
pas louper !

Un dashboard toujours plus simple

Pour les professionnels du marketing, la

datavisualisation est également la garantie d’une
efficacité renforcée. Généralement opposé au
commercial, qui rapporte du chiffre d’affaires, le
marketing est perçu comme un poste dépensier au
sein de l’organisation, et il n’est pas rare que les
petites structures aient un service marketing restreint.
Dans ce contexte, mieux vaut disposer d’outils
performants pour gagner du temps. Parmi eux, le

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COMMENT TOUCAN TOCO ARRIVE À ENFIN
ÉTABLIR UNE CULTURE DE LA DONNÉE AU SEIN DES
ENTREPRISES
Trop complexes, les solutions de Business Intelligence souffrent d’un faible taux d’adoption
en entreprises. Rares sont, en effet, les professionnels qui sont rodés à leur utilisation et
qui savent utiliser, faire parler ou comprendre la donnée. Et pourtant, il est aujourd’hui
possible de mettre la donnée entre les mains de tous les collaborateurs, grâce au storytelling
industrialisé de Toucan Toco.
Toucan Toco s’est fait une spécialité du data
storytelling. L’entreprise s’est, en effet, aperçue
que malgré les importants investissements
des entreprises en Business Intelligence, elles
avaient un mal fou à mettre les données entre
les mains de leurs équipes. Ce qui se traduit
concrètement par un taux d’adoption très bas des
outils d’analytics. “Toutes les entreprises ont des
ressources qui savent explorer la donnée mais
celles qui réussissent, ce sont celles qui savent
la communiquer”, indique Jean-Philippe Serhal,
Product Marketing Manager, chez Toucan Toco.
BI : des solutions qui n’atteignent pas leur
cible
Les entreprises disposent, en effet, déjà d’une
multitude de KPI, mais les dashboards proposés
ne permettent pas vraiment de les communiquer
avec clarté Ils manquent de consistance et
standardisation objective et la complexité de
déploiement à grande échelle le rend complexe,
cher et coûteux.Tous les outils proposés dans ce
domaine sont faits uniquement pour des gens qui
ont été préalablement formés à l’exploration. Les
solutions de BI ne sont donc pas mauvaises en soi,
mais elles sont poussées vers le mauvais effectif.
Donner du sens aux données
Il existe une énorme différence entre la “data-
exploration” et le “data-storytelling”. Ce sont
deux choses différentes. Toucan Toco s’est fait
une spécialité de la seconde et entend livrer un
message simple et clair aux entreprises. L’idée n’est
donc pas de remplacer les outils de BI et de data
exploration présents dans les entreprises (Qlik,
Tibco, Power BI, Tableau, etc.), mais de mettre en
scène les données pour qu’elles prennent sens et
de mieux communiquer avec elles.
Injecter de la chaleur au monde froid de
la donnée
Toucan Toco a donc soigné l’expérience utilisateur
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et réunit dans sa plateforme de data storytelling
les meilleures pratiques en matière de design.
D’où des taux d’adoption qui frisent les 85%
en moyenne. Avec les solutions classiques, les
entreprises partent généralement d’une feuille
vierge et peuvent dès lors tout envisager. Mais par
où quoi commencer ? Avec Toucan Toco, il leur
suffit de suivre une trame de data storytelling pour
que les données soient mises en scène et que le
message délivré soit clair et digeste. Sans compter
que les utilisateurs n’ont pas besoin d’être formés
à l’outil pour comprendre et savoir exploiter ces
données.
Le design et la simplicité au service de
l’utilisateur
Comme les templates proposés par les plateformes
de création de sites web, Toucan Toco mise sur
l’UX et la simplicité. La solution s’appuie donc
sur un un écran principal structuré avec plusieurs
sections à agencer et personnaliser. L’ambition
étant de rendre les utilisateurs totalement
autonomes. La plateforme dispose même d’un
glossaire pour expliquer chacun des KPI, mais
aussi de fonctions collaboratives et de nombreux
connecteur permettant d’importer la data. “Les
utilisateurs sont accompagnés tout au long de leur
utilisation de l’application, ajoute Jean-Philippe
Serhal. Elle peut d’ailleurs répondre aussi bien
aux besoins des RH qu’à ceux du retail”. Toujours
avec une unique police d’écriture, avec toujours
le même menu, toujours la même structure, etc.
“La customisation est limitée afin de conserver les
meilleures pratiques du design. C’est utilisable
et fonctionnel immédiatement”, poursuit le
Product Manager. C’est ainsi que Toucan Toco
booste naturellement son adoption au sein des
entreprises.
CONTACT
Toucan Toco
https://toucantoco.com/fr/
19, place François Dorin
75017 Paris
go@toucantoco.com

LA DATAVISUALISATION, UN OUTIL DE SOUTIEN AUX ÉQUIPES
JURIDIQUES
Si, au sein du service marketing, la
datavisualisation aide à la prise de décision
quant aux actions à mener en externe, son
utilisation par les juristes doit avant tout servir
à la conformité, aux règlements efficaces des
litiges, et à prévenir d’éventuels conflits. Encore
faut-il être en mesure de trier et d’organiser les
données pour les utiliser à bon escient.
Par la place stratégique qu’il occupe au sein de
l’organisation, le service juridique a tout intérêt à
adopter la datavisualisation pour accompagner son
développement. Ce procédé permet en effet aux
juristes de gagner en agilité et en proactivité.
Une plus grande visibilité sur les données
Tout comme les logiciels de facturation électronique
et de gestion des affaires, la datavisualisation
pourrait rapidement devenir un outil indispensable
au service juridique grâce à ses nombreux avantages.
En s’appuyant sur des données fiables et complètes,
elle offre une présentation des données sous un
format graphique ou pictural qui vise à faciliter
les prises de décision. Cependant, là où l’usage
de cette fonctionnalité se distingue par rapport
aux autres services, c’est que les juristes n’ont pas
forcément besoin de partager les résultats de la
datavisualisation avec le reste de l’organisation.
En effet, les experts du juridique auront plutôt
intérêt à exploiter cette méthode pour organiser
leurs données. La datavisualisation doit alors être
paramétrée en ayant une idée précise de ce que doit
être le produit final souhaité. Finalement, l’utilisateur
peut véritablement interagir avec les données pour
soumettre des décisions justes.
L’analyse prédictive, un atout majeur pour
les professionnels du droit
Mais l’intérêt de la datavisualisation pour les
fonctions juridique va encore plus loins que la simple
restitution de données ! Elle prend tout son sens dans
les processus d’analyse prédictive, soit l’utilisation
des données pour prédire un résultat. Dans le monde
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DATAVISUALISATION
Usages
du droit, il s’agit plus particulièrement d’analyser
des corrélations pour anticiper, entre autres, les
suites d’une affaire (un litige avec un client ou
une réclamation, par exemple). Concrètement, en
s’appuyant sur des outils de recherche textuelle, la
datavisualisation est capable d’estimer des montants
qui pourraient être accordés, ou encore de comparer
différentes interactions selon des critères multiples,
ce qui en fait un précieux outil d’aide à la décision.
La “justice prédictive” va encore plus loin, puisqu’elle
peut même estimer les chances de gagner un procès !
Une démocratisation qui se fait encore
attendre en France
Malgré l’intérêt qu’elle représente, l’analyse
prédictive basée sur la datavisualisation reste encore
peu développée en France, contrairement aux
États-Unis notamment. Plus globalement, l’usage
des outils de visualisation de données n’est que
peu répandu sur l’hexagone, alors même que la
sphère juridique possède une importante masse de
données. Ces dernières sont malgré tout bel et bien
utilisées par les juristes, entre autres pour réduire les
risques dans le domaine contractuel en se basant sur
la jurisprudence ou pour accompagner la recherche
des juristes en identifiant la réglementation la plus
pertinente pour eux.
Autant de points de vigilance sur lesquels les
décideurs doivent avoir de la visibilité pour faire les
meilleurs choix.
18

DES ATOUTS DE TAILLE POUR CONVAINCRE LES DÉCIDEURS
La datavisualisation présente des avantages
à tous les niveaux de l’organisation y compris
les plus élevés. Les décideurs sont en effet
particulièrement friands de données, qu’ils
souhaitent comprendre rapidement pour
enclencher les actions qui s’imposent. La
datavisualisation s’impose dès lors comme
un outil de pilotage et d’aide à la décision
indispensable.
Véritable outil d’information et de compréhension,
la data visualisation est aujourd’hui indispensable
aux organisations, qui peuvent désormais mieux
comprendre leurs consommateurs et leur marché,
organiser des actions commerciales efficaces, ou
encore garder facilement un œil sur leurs finances.
Mais les atouts de cette méthode ne s’arrêtent pas
là : les décideurs, managers ou dirigeants, ont
tout intérêt à s’en emparer pour mener à bien leur
stratégie de développement.
Une visualisation interactive pour prendre
des décisions réfléchies
Contrairement aux textes, les informations sous
forme visuelle peuvent être assimilées par le cerveau
humain en seulement 250 millisecondes. Elles sont
d’autant mieux saisies lorsque l’image est interactive
(à l’inverse des tableurs, par exemple). De fait, les
managers peuvent très rapidement comprendre
les informations dont ils ont besoin grâce à la
datavisualisation avant de prendre leurs décisions.
Les outils mis à leur disposition facilitent également
l’identification de certains indicateurs clés pour des
analyses toujours plus poussées. Un atout qui a un
impact sur la croissance des organisations : celles
qui sont data-driven se développent 30 % plus vite
que les autres, comme l’attestent de nombreuses
études.
Plus de communication et d’implication des
collaborateurs
Ne se réduisant pas à mettre en lumière des
informations pertinentes, la datavisualisation est
également un formidable outil de coordination des
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DATAVISUALISATION
Usages
équipes. Basée sur cette méthode, la communication
gagne en transparence et en clarté. Les managers
ont ainsi accès à un outil visant à centraliser
les informations dont ils ont besoin pour unifier
leurs discours et transmettre des messages qui ne
laissent aucune place à l’ambiguïté auprès de leurs
collaborateurs. Sans compter que la simplicité
d’utilisation de la datavisualisation laisse à tous les
employés la possibilité de s’en servir afin d’éviter
que certains ne soient exclus des communications.
Les managers peuvent par ailleurs jouer un rôle actif
dans le processus analytique, en ajustant la vue des
différents graphiques pour comparer les indicateurs
(financiers, RH, etc.). Grâce à ce procédé, les
responsables peuvent, par exemple, identifier
facilement les collaborateurs les moins efficaces
pour leur proposer des formations ou réajuster leurs
missions. Cela contribue, in fine, à l’épanouissement
de l’ensemble des professionnels. Dans la même
logique, la datavisualisation peut mettre en lumière
les lacunes d’un service en difficulté afin d’intervenir
précisément à leur niveau, garantissant une
amélioration tangible du ROI.
Des investissements qui ne se perdent pas
Les analyses réalisées par les différents managers
grâce à la datavisualisation sont l’occasion de mettre
en lumière les difficultés que rencontrent les services
de l’organisation.
Pour la direction, il s’agit d’indicateurs précieux pour
orienter les dépenses. La datavisualisation offre une
comparaison instantanée des différents pôles de
l’organisation, alors que les données centralisées
dans les tableurs sont difficilement lisibles. Dès lors,
il est possible de prendre des décisions financières et
opérationnelles intelligentes, en mesure de soutenir
les nouvelles initiatives, renforcer les pôles mis à
mal, et aider ceux qui réussissent à prospérer.
20
COMMENT L’IA RÉVOLUTIONNE L’ANALYSE DES
DONNÉES DES ORGANISATIONS
Disposer des données pertinentes et plus facilement remontées, tel est le souhait de bon
nombre d’organisations. L’intelligence artificielle permet aujourd’hui à ce désir de devenir
réalité.
Depuis plusieurs années déjà, les organisations
ont cerné les avantages liés à l’analyse des
données pour piloter leur stratégie et doper leur
croissance. Mais pour la plupart d’entre elles, les
données permettant de prendre ces décisions de
manière éclairée restent trop souvent difficilement
accessibles. Elles sont disparates, stockées en
silos, dispersées et compliquées à faire remonter.
Leurs accès dépendent souvent d’équipes de
data scientists déjà surchargées, qui produisent
des rapports traduisant la situation à un instant
donné et qui deviennent très vite obsolètes. Il en
découle une prise de décision souvent imprécise
et hasardeuse.
C’est pour répondre à ces enjeux que ThoughtSpot,
aujourd’hui un leader de l’analyse et la recherche
de données grâce à l’IA, a été créée en 2012.
Implantée en France depuis 2019, la société a
développé une solution basée sur l’intelligence
artificielle et la compréhension du langage naturel
qui permet à tous les collaborateurs, qu’ils soient
techniques ou non, d’interroger et d’analyser
rapidement les données aussi simplement que
s’ils faisaient une recherche sur Google. Ils
peuvent ainsi répondre aux questions qu’ils se
posent et réagir rapidement avec de l’information
actualisée et précise sans être tributaires d’une
équipe Data. Ce qui est aujourd’hui un enjeu
majeur pour toutes les entreprises.
Démocratiser l’usage de la donnée
augmente drastiquement les performances
de l’entreprise
Le rapport « The New Decision Makers: Equipping
Frontline Workers For Success, » réalisé par la
Harvard Business Review met en évidence un
lien entre l’augmentation des performances des
entreprises et l’amélioration des connaissances
des « employés de première ligne », ainsi que leur
autonomisation dans la prise de décision.
Le rapport montre que ce sont ces derniers qui
devraient d’abord bénéficier de ressources telles
que les outils de communication, de collaboration
et d’analyses en libre-service.
DEMANDER UNE DÉMONSTRATION
ç
TÉLÉCHARGER LE RAPPORT
ç
«THE NEW DECISION MAKERS»
« Aujourd’hui plus que jamais, les organisations
doivent être capables de s’adapter et d’évoluer
à un rythme leur permettant de répondre aux
exigences changeantes des entreprises », explique
Sudheesh Nair, PDG de ThoughtSpot. « Le
personnel de première ligne est devenu encore
plus essentiel pour permettre aux entreprises
d’identifier les gains d’efficacité et les opportunités
de naviguer dans ce Nouveau Monde, et la plupart
d’entre elles n’ont tout simplement pas les outils
dont elles ont besoin. Ce que cette étude montre,
c’est ce que nous constatons chez nos propres
clients : ceux qui donnent du pouvoir et qui
équipent les premières lignes ne font pas que
proposer de meilleures expériences aux clients,
ils brisent également les cloisonnements et les
structures commerciales traditionnelles nécessaires
à une véritable agilité ».
Dans un monde où les entreprises se doivent
d’être de plus en plus agiles, notamment dans
le contexte de pandémie actuelle, donner à tous
les employés amenés à prendre des décisions, les
ressources et le savoir nécessaires pour le faire
de la manière la plus éclairée possible est ainsi
un atout majeur. L’autonomisation des différents
collaborateurs grâce à un accès simplifié aux
données peut avoir des impacts importants sur
les résultats d’une entreprise. Donner en temps
réel à des vendeurs la possibilité de consulter
les précédents achats d’un client et des stocks, à
un responsable de supply chain dans l’énergie
de vérifier l’évolution des cours des matières
premières et de droits de douane ou encore à
des concessionnaires d’engins de chantier de
consulter les taux d’utilisation de chaque machine
en fonction des clients, sont autant de choses que
permet de faire ThoughtSpot.
CONTACT
https://www.thoughtspot.com/fr
92, avenue Charles de Gaulles
92200 Neuilly-sur-Seine
+33 1 76 64 00 02 56
 DATAVISUALISATION
Usages

DONNÉES ET DATAVISUALISATION : QUELLE PLACE POUR

L’HUMAIN ?
Constituant un atout indéniable pour les
organisations, la datavisualisation en ferait
presque oublier le rôle de premier plan que
doit tenir l’humain dans ce processus. L’homme
et la data forment en effet un duo vertueux, le
premier interprétant la seconde pour prendre
des décisions adaptées.
Si les organisations dépendent de plus en plus des
données, il ne faut pas oublier qu’une intervention
humaine est nécessaire à plusieurs niveaux lors
du process de datavisualisation. Dès lors, la
transformation numérique n’est plus seulement une
question d’outils, mais bien un enjeu de taille au
centre duquel l’humain a toute sa place.
Sélectionner les données les plus pertinentes
Bien que la datavisualisation offre une visibilité
immédiate sur les données essentielles, ces
dernières doivent bel et bien avoir été préalablement
sélectionnées par une personne physique. Cette
tâche, généralement attribuée au data scientist ou
data analyst, vise à identifier, de façon raisonnée,
des informations fiables. Cette étape est primordiale :
si elles sont en trop petit nombre ou erronées, les
données ne sont pas exploitables. Pire, elles peuvent
avoir des effets néfastes, notamment dans le secteur
de la santé. Pour l’éviter, l’humain est à même de
récupérer les informations essentielles avec rigueur
et précision (dont les critères sont établis par les
utilisateurs finaux, à l’instar de l’équipe commerciale).
Il peut également être amené à consolider le système
de récupération de data si besoin.
les outils, et donc être formé si nécessaire. Ensuite,
l’utilisateur doit être en mesure de croiser les
données pour obtenir une information de qualité,
en croisant plusieurs paramètres si besoin. En cela,
la datavisualisation peut lui faciliter le travail en
proposant une lecture des données par les images,
ce qui est plus rapide à assimiler et à comprendre
qu’un texte brut. L’interprétation de la data, du reste,
nécessite des qualités dont un ordinateur ne dispose
pas : raisonnement, intuition, vision d’ensemble
d’une problématique donnée, etc.
...pour mieux les exploiter
La dernière étape de l’intervention humaine dans un
process de datavisualisation porte sur l’exploitation
des données : que va-t-on en faire ? Là encore, la
machine se limite à la livraison des informations,
mais les utilisateurs sont seuls maîtres des décisions
à prendre. L’humain est également en charge de la
sélection des données qui peuvent être ré-utilisées,
voire enrichies par les outils de récupération, et qui
doivent donc être réintégrées au système.
Finalement, la mutualisation des recherches
au sein d’une organisation, s’appuyant sur la
datavisualisation, génère de l’intelligence collective,
particulièrement précieuse pour prendre les
meilleures décisions.

Analyser les données…

La sélection des données n’est cependant que l’une

des premières étapes à laquelle l’humain doit s’atteler
dans le cadre d’un projet de datavisualisation. Son
rôle est particulièrement crucial au moment de
l’interprétation des données. En effet, avoir recours
à un ordinateur ne permet que le traitement des
informations, et non pas leur analyse. De ce fait,
chacun doit tout d’abord être en mesure d’utiliser

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DATAVIZ : UN DATA ADVISOR VIRTUEL DOTÉ D’UNE
IA, CE N’EST PLUS DE LA SCIENCE-FICTION !
De la collecte des données à leur visualisation, en passant par leur préparation, leur
retraitement et leur validation, l’humain intervient à toutes les étapes de la gestion de
la data. Autant de tâches chronophages qu’il est maintenant possible d’automatiser,
permettant aux collaborateurs de se concentrer uniquement sur des activités à forte valeur
ajoutée. L’éclairage de Matthieu Chabeaud, CEO et cofondateur d’askR.ai.
Le data scientist, un expert de la data
accaparé par des tâches à faible valeur
ajoutée
Si la préparation et la mise à disposition de data
de qualité aux utilisateurs finaux peut prendre
beaucoup de temps, il est une fonction dont c’est
la principale mission : le data scientist. Bien que
récent, ce métier est pratiqué par des experts qui
disposent à la fois d’un background technique et
d’une connaissance approfondie de l’entreprise et
de son métier. Ce rôle a pour vocation d’aligner
l’exploitation de la donnée avec les enjeux
spécifiques de chaque métier et la stratégie d’une
organisation.
Pourtant, selon une étude askR.ai, les profession-
nels de la donnée ne consacrent que 20 % de
leur temps à des analyses de données complexes.
Les 80% restants sont passés sur des tâches
répétitives et fastidieuses (telles que la préparation
des données, la sélection et l’évaluation des
algorithmes ou encore la restitution et le partage
des données aux collaborateurs) qui peuvent être
entièrement ou partiellement automatisées.
L’Intelligence artificielle au service de
l’entreprise data driven
C’est là qu’intervient l’IA, grâce à laquelle il
est possible d’automatiser certains process
chronophages à faible valeur ajoutée. La question
se pose alors : parmi toutes les tâches sur lesquelles
il intervient, où l’humain est-il indispensable ?
Une énorme partie de l’intervention humaine sur
la gestion des données est focalisée sur le delivery,
c’est-à-dire la distribution de la bonne data aux
consommateurs dans l’entreprise. Les équipes
data sont en effet souvent sur-sollicitées par les
collaborateurs métiers pour des demandes simples
pour lesquelles elles n’ont qu’une faible valeur
ajoutée. La raison : les métiers ne parviennent
pas à trouver facilement l’information dont ils ont
VOIR ASKR.AI EN ACTION
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VISIONNER LE RETOUR
D’EXPÉRIENCE D’ORANGE
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ESPAGNE
besoin dans les outils de business intelligence mis
à leur disposition.
Or, pour que les entreprises deviennent data-
driven, les équipes data doivent pouvoir se
concentrer sur des analyses plus complexes pour
en faire ressortir toute la valeur. L’IA va justement
dans ce sens, en permettant d’automatiser
des opérations simples et répétitives, dont
l’exploitation et la restitution de la data.
Un collègue digital doté d’une IA pour
“humaniser l’accès à la donnée”
C’est exactement la mission d’askR.ai, collègue
digital et expert en data, que l’on peut interroger
sur les canaux de communication habituels de
l’entreprise (Teams, Whatsapp, Slack). Il est
disponible 24/7 et répond immédiatement à
toute question d’un collaborateur sur ses données
en lui transmettant la visualisation adaptée à
sa demande. Grâce au machine learning, askR
est même capable de délivrer et de suggérer au
collaborateur l’information dont il a besoin sans
même le demander.
Véritable pionnier sur le marché, askR.ai ne se
contente pas de restituer immédiatement la data
comme un simple moteur de recherche : il est basé
sur un modèle conversationnel lui permettant de
répondre à toutes les questions que les utilisateurs
lui posent, dans un esprit itératif. En constante
amélioration, le data collègue bilingue intègre
déjà de nouvelles langues pour poursuivre son
développement. Ses algorithmes sont également
en cours d’évolution pour lui permettre de détecter
les préoccupations des utilisateurs et leur délivrer
les données essentielles à leur business. Un vrai
plus pour les organisations dont les data ne sont
pas suffisamment exploitées !
CONTACT
Matthieu Chabeaud
hello@askr.ai
https://fr.askr.ai/
 ASKR.AI DIGIMIND

SITE INTERNET askr.ai www.digimind.fr

NOM DE LA SOLUTION ASKR.AI DIGIMIND

FONCTIONNALITÉS

TYPE DE FICHIERS
Données structurées Excel, Google Sheets
SUPPORTÉS

TYPES D’IMPORTATION Connexion par API aux bases de données - Chargement fichier CSV - Flux RSS, connexion à des bases de données, bases clients (CRM),
Herbergement de données connexion à des plateforme d’enquêtes (Qualtrics, SurveyMonkey...)

Cartes, Histogrammes, Pie charts, Tableaux, Courbes, Pareto, Radar,

TYPES DE REPRÉSENTATIONS texte... Courbes, histogrammes, matrices, camemberts, nuages de mots-clés,
clusters (concepts, réseaux), cartes (pays, ville, geolocalisation)

ANALYTICS ET REPORTING Oui Oui

TABLEAUX DE BORD
PERSONNALISÉS Oui Oui

LIENS VERS DES BASES Kantar, Factiva, AEF, Nomination, Explore, Informa, Science Direct,
Oui
DE DONNÉES Scopus...

Tableau, Domo, Google Data Studio, Excel, Google Sheets, Cyfe,

OUTILS D’EXPORTATION Oui
Geckoboard, Databox, Klipfolio, Zoho Analytics...

PLATEFORME

DISPONIBLE EN SAAS Oui Oui

APPLICATION MOBILE Oui (application web) iOS, Android

LANGUES SUPPORTÉES Langues Européennes Français, Anglais

SPÉCIFICITÉS / USAGES

Digimind est une plateforme de veille stratégique et d’écoute des

askR.ai est le collègue digital qui humanise l’accès à la donnée en
entreprise en permettant à tous de visualiser leurs indicateurs sous
forme d’une conversation.
media sociaux pour la réputation de marque, la veille concurrentielle,
les insights consommateurs, l’identification d’influenceurs, la détection
de tendances et l’analyse de campagnes. Digimind permet de collecter
les données de plus de 850 millions de sources, réaliser des analyses
sémantiques sur plus de 190 langues, et afficher les résultats sur plus
de 900 visualisations possibles ou les exporter vers des tableaux de
bords tiers.

ASSISTANCE

FORMATION EN LIGNE Oui Oui

EN PRÉSENTIEL

DOCUMENTATION Oui Oui

WEBINAIRES Oui Oui

700 clients dans le monde

RÉFÉRENCES
Technicolor, Renault, GRTgaz, Geodis, RATP ... En France : Alstom, Boulanger, Crédit Agricole, Deloitte, Generali,
CLIENTS
Meetic, Pierre Fabre, Renault, Suez, Veolia, Voyage Privé...

PRIX Sur demande Sur devis

 TOUCAN TOCO THOUGHTSPOT

SITE INTERNET https://toucantoco.com/fr/ https://www.thoughtspot.com/fr

NOM DE LA SOLUTION TOUCAN TOCO THOUGHTSPOT

FONCTIONNALITÉS

TYPE DE FICHIERS
xls, csv.. pas de limites en termes de types de support XLS, CSV, XML, JSON
SUPPORTÉS

L’import de fichiers ou la connexion à des bases de données externes

TYPES D’IMPORTATION Glisser/déposer, connexion à des bases de données, téléchargement se fait simplement via l’interface ThoughtSpot.

ThoughtSpot propose 21 types de représentations différents, parmi

lesquels des histogrammes, des diagrammes (dont de Sankey), de
Cartes, librarie de charts nombreux types de graphiques (linéaires, à aires, à dispersion, à bulles,
TYPES DE REPRÉSENTATIONS
de Pareto, en escalade, en entonnoir, en chandelier), des camemberts,
des cartes (proportionnelles, géographiques, radar), des diagrammes en
couleur, des tableaux croisés, etc.

ANALYTICS ET REPORTING Oui Oui

TABLEAUX DE BORD
PERSONNALISÉS Oui Oui

Amazon Aurora, Amazon Redshift, Azure Synapse, Cassandra, Google BigQuery, Hive,
LIENS VERS DES BASES Oui, une librairie de connecteurs. Les clients peuvent créer leur propre IBM Db2, MariaDB, MongoDB, MySQL, Netezza, Oracle, PostgreSQL, Presto, SAP
DE DONNÉES connecteurs aussi. Adaptive Server Enterprise, SAP HANA, SAP SQL Anywhere, SQL Server, Snowflake,
Splice Machine, Teradata.

L’export des données se fait simplement depuis l’interface ThoughtSpot

OUTILS D’EXPORTATION Oui, la data peut etre exportée en csv.
sous différents formats (CSV, XLS, PPT ou PDF)

PLATEFORME

DISPONIBLE EN SAAS Oui Oui

Pas d’application mobile native MAIS Toucan est une plateforme Web-
Based. Cela veut dire que la plateforme est faite pour etre accessible à
partir de n’importe quel device, sans exception, sans installation, tout en
APPLICATION MOBILE
ayant une expérience Native. Donc Android, iOS, et tout les autres genre IOS et Android
de systeme d’operation, et tout ecran. Si l’explication est trop complexe,
vous pouvez mettre Android/iOS tout simplement.

LANGUES SUPPORTÉES ENG/FR/IT/ ES Toutes les langues sont supportées

SPÉCIFICITÉS / USAGES

ThoughtSpot permet aux collaborateurs de trouver rapidement des

Toucan permet un déploiement rapide de «stories» à destination des
métiers. Typiquement déployé dans les use cases de réseau où la
compléxité est au rendez vous: different niveaux de formation data des
utilisateurs, différent types de devices, différentes hierarchies au sein
de l’équipe; des facteurs qui doivent etre pris en compte et qui sont
facilités grace aux fonctionalités intégrées de Toucan, contrairement
aux outils de BI classique où le tout est fait à la main et requiert
expertise et maintenance.
réponses à leurs questions à partir d’une barre de recherche (comme
sur Google). Son IA analyse et exploite en temps réel des milliards
de lignes de données pour apporter des informations pertinentes et
fiables, pas toujours recherchées. La solution est simple d’utilisation
pour assurer une adhésion totale et suffisamment puissante pour
traiter des données vastes et complexes, sans compromis de vitesse,
de sécurité́ ou de gouvernance. Aussi, ThoughtSpot transforme le
processus décisionnaire en donnant un rôle central aux données et
encourage les entreprises vers un monde axé sur les faits.

ASSISTANCE

FORMATION EN LIGNE Oui Oui

EN PRÉSENTIEL

DOCUMENTATION Oui Oui

WEBINAIRES Non Oui

Pole Emploi, Crédit Agricole, Renault Nissan, BNP Paribas, Engie, BT, Bank of West, Daimler, Caterpillar, Hulu, Medtronic, Met Police,
RÉFÉRENCES
l’Oréal, Elior, Sodexo Royal Bank of Scotland, Schneider Electrics, Siemens, Walmart, etc.
CLIENTS

PRIX N/C Tarif en fonction de la volumétrie des données ou de l’usage (et non pas
au nombre d’utilisateurs)
 TÉLÉCHARGEZ LE SUPPLÉMENT GED/ECM :
https://bit.ly/3jvXGhK

TÉLÉCHARGEZ LE SUPPLÉMENT SIGNATURE ÉLECTRONIQUE :

https://bit.ly/2XT6jKs